jeudi 5 juillet 2007

coupures 30 juin 07 (fr)

Komanda : une mère violée et tuée, les femmes boycottent les fêtes du 30 juin


Les femmes de cette localité, située à 75 kilomètres au Sud de Bunia, ont ainsi exprimé leur mécontentement face à la mort d’une mère de six enfants. Le corps de la victime a été trouvé la nuit du 29 juin dans son champ. Elle avait été tuée après avoir été violée, rapporte radiookapi.net
Les auteurs de ce crime n’ont pas encore été identifiés. Selon Evelyne Neobane Losani, présidente d’une association féminine locale, les femmes veulent exprimer leur ras le bol face aux actes de violence commis en répétition dans la région. « Nous étions en colère car une femme de notre village a été violée aux champs. On a juste retrouvé un corps sans vie, avec des traces de violence au niveau de son organe génital. Mais également des blessures sur d’autres parties du corps. Franchement, pour quel intérêt moi, une maman, j’irai fêter pendant qu’une femme vient d’être violée. Ses bourreaux étaient nombreux car ils l’ont suffisamment blessée. On a même trouvé des traces de brûlure sur son corps. C’est vraiment triste qu’une maman puisse mourir et laisser ses enfants ».

Bunia, 2/07/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)
------------------------------------------------------------
Mixage, fin d’une illusion !


Il y a une augmentation de l’insécurité, une augmentation des tensions ethniques, une augmentation du nombre de déplacés et une augmentation des violations des droits humains », a déclaré jeudi dernier à Goma, M. Swing, le Représentant de Ban Ki-Moon en RD. Congo. En des termes clairs, le numéro un de la Monuc est passé aux aveux : « Je crois qu’on a eu de bonnes intentions avec le mixage, c’est-à-dire, encourager les personnes qui n’étaient pas encore brassées à rejoindre le processus qui va vers une armée républicaine (…), mais le résultat est (…) très négatif ». En conclusion, Swing estime qu’il est : « urgent de trouver les moyens pour que les troupes non brassées aillent maintenant vers les centres de brassage ». A ceux qui ne vont pas coopérer, il a donné un avertissement : « ils n’auront plus de place ». Le constat d’échec fait, après plusieurs mois d’âpres tractations entre Kinshasa et Laurent Nkunda, met ainsi fin au dialogue des sourds. Le mixage, faut-il le rappeler, avait été présenté à un certain moment comme une alternative pacifique à l’option militaire. Mais, depuis son lancement en janvier 2007, il a plutôt produit des effets pervers. Des violences de plus en plus persistantes ont poussé les populations civiles, 130.000, selon les dernières statistiques, à des déplacements massifs. Chose curieuse, pendant ce temps, le Congrès National pour la Défense du Peuple, mouvement politico-militaire de Laurent Nkunda, joue sur un autre terrain. Il pousse les autorités civiles à fermer les camps de déplacés et, en même temps, imposer des taxes aux populations locales, au Nord-Kivu. La Monuc y a d’ailleurs vu des signes avant-coureurs de la création d’une toute nouvelle administration. Sur des routes et dans des zones rurales, la recrudescence de la violence est telle qu’il faudrait craindre le pire dans les jours à venir.

Cette situation somme toute ahurissante contraste avec la montée en épingle d’une joie collective. Le 30 juin dernier, les célébrations de la fête de l’indépendance ont, certes, blessé quelques susceptibilités. Des barils de bière ont circulé, du champagne sablé, des pas de danse esquissés sous le rythme endiable des orchestres affolés, mais après ? La misère est toujours au rendez-vous. Les fonctionnaires attendent le premier pallier de Mbudi, en septembre, mois qui coïncidera, du reste, avec le bilan du gouvernement Gizenga. Le budget, à peine adopté au Sénat, en seconde lecture, attend toujours d’être promulgué. Laurent Nkunda ainsi que sa cohorte d’insurgés dansent et font du n’importe quoi à l’Est, narguant ainsi le pouvoir légalement et légitimement établi à Kinshasa. Des affaires Kahemba et massacres du Bas-Congo sont en phase d’être classées sans suite dans les tiroirs de l’assemblée nationale. Des chantiers du Chef de l’Etat sont intacts. Le signal de leur coup d’envoi se fait, lui aussi, attendre. La réforme des entreprises publiques est renvoyée à plus tard. On commence d’abord par le recrutement de nouveaux mandataires, à l’issue d’un concours. A la coalition AMP-PALU-UDEMO, c’est la pagaille. On ne sait plus où mettre de la tête afin de réclamer le partage des responsabilités dans le cadre des engagements pris à la veille du deuxième tour de la présidentielle ! D’aucuns prédisent, dans un proche avenir, l’implosion dans la famille Kabiliste. Les problèmes sont dans tous les secteurs de la vie nationale. Le cas Nkunda, par exemple, est urgence parmi les urgences. Il repose la problématique du respect de la souveraineté nationale et de l’intangibilité du territoire sacré de la RD. Congo. Deux questions qui, pour un pays digne, auraient dû demeurer depuis des lustres, hors du champ des dossiers négociables. Les deux Kivu en proie à une fragilité permanente doivent faire l’objet d’un ratissage. Il est temps que Kabila et Gizenga prennent le taureau par les cornes. L’extension de l’autorité du gouvernement à l’ensemble du territoire national est tributaire de la capacité dont disposent les Fardc pour enrayer le mal à la racine. Autant Laurent Nkunda blague, autant les Fdlr, Rasta, Nalu et autres règnent en maîtres sur certaines portions du sol congolais. Les Fardc doivent laver l’affront, en les chassant dès maintenant. La paix est désormais au bout du fusil. Mzee Kabila n’avait-il pas raison ? Euh, Kayembe Mbandakulu !



Marcel Ngoyi
Kinshasa, 2/07/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)
--------------------------------------------------------------
Joseph Kabila salue le « fruit des sacrifices consentis par les pères de l’indépendance »


Le président de la République, Joseph Kabila, a salué vendredi dernier le 47ème anniversaire de l’accession du Congo à la souveraineté nationale et internationale comme étant le « fruit des sacrifices consentis par les pères de l’indépendance ».
Dans un message radio et télédiffusé à partir de Kisangani (province Orientale), où ont été organisées les principales manifestations commémoratives en présence de plusieurs personnalités congolaises et diplomatiques, il a appelé la nation à l’« obligation patriotique » de perpétuer leur mémoire.
« Cette victoire traduisait le rêve du peuple congolais tout entier de bâtir, au cœur de l’Afrique, une nation prospère, un pays puissant, une locomotive du développement de l’Afrique », a-t-il affirmé.
Malheureusement, s’est-il désolé, « la 1ère réalisation de ce rêve n’a pas eu lieu, du fait des douloureux événements aussi bien politiques, économiques que socioculturels survenus dans notre pays dès les premières heures de l’indépendance ».
KISANGANI, SYMBOLE DE LA PACIFICATION REUSSIE
Toutefois, il s’est voulu rassurant, étant donné que cette page triste de l’histoire du pays est aujourd’hui tournée. « Œuvrons pour qu’elle le soit définitivement », a-t-il recommandé au peuple congolais.
Le président de la République s’est réjoui que le 30 Juin 2007 « diffère » de tous les précédents anniversaires de l’indépendance de la RDC, estimant que, mieux qu’eux, il traduit à leur juste mesure le contenu et la signification du combat pour lequel les « héros et martyrs ont payé de leur vie ».
En effet, a-t-il souligné, « la mise en place des institutions politiques démocratiquement élues marque une étape importante dans la longue lutte commencée par la génération de Simon Kimbangu, relayée par celles de Patrice Lumumba, puis de M’zee Laurent-Désiré Kabila, avant de culminer, par l’implication du souverain primaire, à travers des élections générales dont le caractère libre, transparent et démocratique a été salué par tous ».
Le nouvel ordre institutionnel issu de ces élections étant une œuvre collective et le résultat de l’engagement de chaque fils et de chaque fille de ce pays, Joseph Kabila a alors appelé tous les Congolais à avoir « l’obligation de le respecter, de le préserver et de le consolider ».
Et si le 30 juin 2007 est « aussi singulier », c’est parce que, a-t-il expliqué, les manifestations commémoratives ont eu pour « principal siège » Kisangani. Cette ville, a-t-il rappelé, « fut le dernier bastion des nationalistes qui avaient tenu, à partir de cette partie de notre pays, à préserver l’unité nationale et l’indépendance chèrement acquises, toutes deux alors gravement menacées par les déchirements des années soixante ». Ville martyre, Kisangani est donc à reconstruire, à l’instar de l’ensemble du pays.
Pour Joseph Kabila, « Kisangani est aussi symbole de la pacification réussie et du regain de confiance en notre capacité à conjurer les démons de la division, et à faire triompher les valeurs de paix et de solidarité ».
Cependant, il a mis en garde contre toute propension au triomphalisme. « La paix retrouvée, que symbolise Kisangani, ne devrait cependant pas nous faire oublier qu’une partie de notre pays, le Nord et le Sud-Kivu, continue à subir les affres de la barbarie, œuvre des ennemis de notre peuple. Aucune piste ne sera négligée pour ramener la paix et la sécurité à l’Est ».
RESOLUMENT LA RECONSTRUCTION
« Après avoir réussi à réunifier le Congo naguère divisé, à rétablir la paix et la sécurité, et à donner au peuple congolais ses premiers dirigeants élus au suffrage universel direct, notre attention doit maintenant se tourner résolument vers la reconstruction du pays », a déclaré le chef de l’Etat.
Connus, les cinq chantiers prioritaires de l’action du gouvernement portent sur la réhabilitation et la construction des infrastructures de base (notamment les routes, les chemins de fer, les voies navigables, les ports, les aéroports), l’emploi, l’eau potable l’électricité, l’éducation, les soins de santé et sur un logement décent.
S’agissant de leur réalisation, Joseph Kabila s’est dit confiant en l’avenir. « Ce défi peut être relevé. La nature nous en a donné les moyens, et les circonstances sont des plus opportunes. La célébration du 47ème anniversaire de l’indépendance nationale intervient, en effet, à l’aube d’une nouvelle République. Avec cette dernière, renaît l’espoir. L’espoir d’une République réellement démocratique et d’une gestion responsable de la chose publique ».
Mais, pour y parvenir, il faut remplir quelques préalables. « Les immenses richesses que renferme notre pays, et l’opportunité qu’offrent l’avènement de la démocratie et l’instauration de l’Etat de droit, ne profiteront cependant à notre peuple que si, ensemble, nous acceptons de fournir, dans l’ordre et la discipline, un travail régulier et assidu, un travail de transformation et de mise en valeur de ces richesses », a-t-il prévenu.
EVITER LES VICES DU PASSÉ
Ce résultat ne pourra être atteint que si les Congolais acceptent de changer de mentalité, d’opérer une véritable révolution morale et de mettre fin à l’impunité.
Etant entendu que tout le monde doit intérioriser ces exigences, Joseph Kabila a exhorté les gouvernants à faire preuve d’abnégation et à éviter les vices du passé. « Si leurs erreurs et fautes d’hier pouvaient être comprises, excusées, voire pardonnées, elles ne le seront plus dans l’avenir », a-t-il menacé.
Au peuple, il a dit que la nouvelle République a une « sœur jumelle, à savoir : une nouvelle citoyenneté, faite de nouveaux. droits, mais aussi de nouveaux devoirs. Je lui recommande donc davantage de civisme et de patriotisme, sans lesquels seraient vains tous les sacrifices par lui consentis.
Je l’invite également à adopter un comportement de rupture avec le passé. Le seul. qui nous permet d’envisager avec assurance et détermination l’avenir du Congo ».
A la jeunesse congolaise, le président de la République a demandé le respect du bien commun, du prochain et de la vie humaine. « Je l’exhorte à la recherche effrénée de la paix, de la vérité, de la justice et de la solidarité ; à cultiver l’excellence et à chérir le travail de bien fait ; à ne pas céder aux tentations de la facilité, ni de succomber à l’intoxication ».
Joseph Kabila a réitéré son engagement de veiller à ce que soient poursuivies et approfondies les réformes structurelles et institutionnelles engagées, depuis quelques années, dans tous les secteurs.
Ces réformes sont d’ordre sécuritaire (dont les services de sécurité) et économique. Dans ce dernier secteur, il s’agit de consolider la stabilité du cadre macro-économique, d’améliorer la compétitivité de l’industrie nationale et de créer les conditions d’une croissance forte et durable.
La réforme de la justice vise à garantir, « à tous », la sécurité juridique et judiciaire alors que les réformes politiques répondent à des enjeux majeurs, notamment les prochaines élections municipales et locales programmés en 2008.


Angelo Mobateli
Kinshasa, 2/07/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)
----------------------------------------------------
« 1952 - 2009 » : exposition sur l’histoire de la RDC à Kinshasa et à Lubumbashi


Marcel Malenso Ndodila, ministre de la culture et des Arts s'est montré " favorable " à la réalisation du projet d'exposition de l'histoire de la République Démocratique du Congo (RDC) de 1959 à ces jours suivie de l'organisation de grandes conférences scientifiques sur le pays.
C'était le mardi 26 juin 2007 que M. Malendo a adhéré à ce projet qu'il a qualifié " de formidable " à l'issue d'une audience dans son cabinet de travail accordée à la délégation des historiens, des muséologues et des chercheurs congolais, sous la conduite du professeur Elikia Mbokoko. Près de dix personnalités étaient présentes dont les historiens Isidore Ndaywel e Ziem et Lumenganeso Kiobe.
Parlant au nom de ses pairs, Elikia Mbokolo a indiqué à " La Tempête des Tropiques " que ce projet d'exposition dont le coût est estimé entre huit cent mille et un million de dollars américains, comprendra une grande exposition d'objets d'art (d'autres prêtés par le Musée royal de l'Afrique Centrale de TERVUREN en Belgique), de textes et de supports sur cette histoire congolaise.
Pour lui, c'est un investissement durable, une fois dans sites aménagés à Kinshasa et à Lubumbashi (Province du Katanga). Cette exposition prévue autour du mois de septembre 2009, a-t-il annoncé sera accessible à la jeunesse congolaise en vue d'apprendre et de connaître l'histoire de son pays. " Une occasion rêvée ", a-t-il renchéri, " de panser les plaies, les blessures et les chocs subis par le peuple congolais ces dix dernières années ".


Noobo Dita
Kinshasa, 2/07/2007 (La Tempête des Tropiques, via mediacongo.net)
---------------------------------
Mbuji-Mayi : libération du président de l'intersyndical des fonctionnaires


Bebe Tshikaya était détenu depuis quatre semaines à la prison centrale de Mbuji mayi. Il avait été accusé de dénonciation calomnieuse par un comptable d’Etat, rapporte radiookapi.net
Cette libération est intervenue vendredi soir. Elle fait suite au jugement prononcé par le tribunal de grande instance et rendu le jour même. Selon le Président du Tribunal, Bébé Tshikaya a été acquitté sans payement de frais. Il avait été condamné par le tribunal de paix, vers la fin du mois de mai, pour avoir dénoncé des pratiques illicites dans la paie des fonctionnaires.
Le tribunal de grande instance estime que Bebe Tshikaya n’a commis aucune infraction. Son avocat, Me Patrick Kabombo, se réjouit de la décision du Tribunal de grande instance.
Pour rappel, en premier jugement, le président de l’intersyndical des fonctionnaires avait été condamné par le tribunal de paix à 10 mois de prison ferme. Il devait aussi payer une amende de 2 millions de francs congolais. Son avocat avait alors interjeté l’appel estimant que le jugement était injuste. La justice a donc rendu définitivement la liberté au président de l'intersyndical des fonctionnaires.


Mbuji-Mayi, 2/07/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)

----------------------------------------------
Fête nationale en RDC: 3 morts en marge des célébrations à travers le pays
Kinshasa, 30/06 - Trois personnes sont mortes samedi en marge des célébrations du 47e anniversaire de l`indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), dont un pilote ukrainien décédé dans l`accident d`un Sukhoï des forces aériennes à Kisangani, a rapporté la radio Okapi, citée par l`AFP.

A Kisangani (nord-est), où le chef de l`Etat Joseph Kabila, son épouse Olive Lembe ainsi qu`une cinquantaine d`officiels congolais et de diplomates assistaient à un défilé militaire, un avion Sukhoï s`est écrasé lors de son atterrissage sur la piste d`un petit aéroport militaire, situé à 4 km du centre-ville.

Le pilote, de nationalité ukrainienne selon la Régie des voies aériennes (sécurité aérienne congolaise), a été tué dans l`accident. Son corps a été rapatrié dans la soirée à Kinshasa.

L`avion aurait été victime d`une panne de moteur lors de son atterrissage, d`après les premières informations obtenues par la Mission de l`ONU en RDC (Monuc).

Sous l`impact, l`appareil "s`est éparpillé sur une zone assez importante", a précisé à l`AFP le porte-parole militaire de la Monuc, le major Gabriel de Brosses.

Les débris ont provoqué quelques départs de feu, qui ont été rapidement maîtrisés par des Casques bleus et n`auraient pas fait de blessés, a précisé Claude Cirille, porte-parole de la Monuc à Kisangani.

Ce Sukhoï-25, un avion de combat monoplace, avait survolé la ville, avec un autre avion du même type, dans le cadre des célébrations de l`anniversaire de l`indépendance du pays, obtenue de la Belgique le 30 juin 1960.

Le président Kabila a quitté à la mi-journée la place de la poste de Kisangani, où se déroulaient les festivités.

Selon la radio Okapi, parrainée par l`ONU, une fillette a été écrasée par un véhicule du cortège du président et une dizaine d`habitants de Kisangani ont été blessés à coups de matraque par la police qui voulait les empêcher de défiler.

Contrairement à la tradition de grands défilés rassemblant commerçants, associations et ONG, seuls les militaires et des fonctionnaires ont défilé devant le chef de l`Etat. Aucune explication n`a été fournie quant à cette modification du programme initial.

A Kalemie, au Katanga (sud-est), un militaire a été tué et trois autres blessés dans l`accident de leur camion. Le véhicule, qui roulait à vive allure selon la radio, a percuté un mur d`enceinte d`un camp de la Monuc.

Aucun autre incident n`a été signalé lors des différentes cérémonies organisées à travers le pays. Le Premier ministre Antoine Gizenga a présidé un défilé qui s`est déroulé dans le calme dans le centre de Kinshasa.

A Goma, capitale du Nord-Kivu, une province marquée par une recrudescence des violences contre les populations civiles victimes de rebelles ou de militaires, le gouverneur a appelé la population à la patience.

La RDC a tenu en 2006 ses premières élections libres et démocratiques en 41 ans. Ces scrutins ont mis fin à une difficile transition politique entamée en 2003 après une guerre régionale de près de cinq ans sur le sol congolais.

-----------------------------------------------------------
Journaliste tué en RDC: quatre personnes arrêtées dont les témoins du crime

AFP - Lundi 2 juillet, 19h22
BUKAVU (AFP) - Quatre personnes, dont les deux témoins de l'assassinat du journaliste congolais Serge Maheshe, ont été arrêtés samedi dans le cadre de l'enquête sur ce crime à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi d'avocats et de proches des témoins.
Serge Mohima et Alain Shamavu, témoins du crime et amis de la victime, ont été arrêtés samedi soir, après avoir été désignés par deux suspects comme les commanditaires de l'assassinat, a-t-on appris auprès de la famille d'un des témoins incarcérés.
"Il y a eu une parodie d'audition. Ils ont été confrontés à deux autres personnes, qui auraient avoué avoir commis le crime et qui les auraient accusés d'être les commanditaires", a indiqué à l'AFP Tharcisse Mohima, le père d'un des témoins, dénonçant l'acharnement de la justice militaire sur les deux amis de la victime, encore "traumatisés" par l'assassinat dont ils ont été témoins.
Journaliste à la radio Okapi, parrainée par l'ONU, Serge Maheshe (31 ans) a été abattu le 13 juin par deux inconnus à Bukavu, alors qu'il s'apprêtait à monter dans sa voiture de service, marquée du sigle des Nations unies. Les tueurs se sont enfuis sans tenter d'ouvrir le feu sur les deux amis du journaliste qui se trouvaient à ses côtés.
Dès le lendemain du crime, la police a arrêté 19 personnes, dont deux militaires présentés comme les assassins présumés et qui ont été traduits le soir même devant un tribunal militaire. Le procès a été ajourné jusqu'au 11 juillet, pour permettre un complément d'enquête.
Les deux nouveaux tueurs présumés ont affirmé avoir été transportés sur le lieu prévu du crime par "un certain Alain Mihigo" dans la voiture de Serge Mohima, puis à nouveau transportés dans le même véhicule dans un autre quartier de la ville, selon des informations obtenues par des proches et avocats des témoins.
"C'est absurde. Alain et Serge ont transporté le corps de leur ami à l'hôpital puis ont été entendus par la police la nuit du crime", a déclaré M. Mohima, précisant que son fils Serge, qui est actuellement employé par l'ONG internationale IRC à Bukavu, avait vendu sa voiture en janvier dernier.
"Il n'y a rien dans ce dossier pour justifier un maintien en détention", a indiqué Me Christophe Ntabarusha, l'avocat de Serge Mohima, précisant qu'il avait demandé sa libération à l'auditorat (parquet militaire), qui n'a encore émis "aucun mandat" contre les deux témoins.
L'auditorat s'est pour le moment refusé à tout commentaire.
Pour Donat M'Baya, président de l'organisation locale de défense de la presse Journaliste en danger (JED), l'enquête sur l'assassinat de Serge Maheshe tourne à la farce.
"Un procès bidon" et "des pistes invraisemblables", "c'est la garantie de l'impunité pour les vrais assassins de Serge Maheshe", a-t-il déploré.

-------------------------------------------------
Diamant du Congo : la MIBA au bord du gouffre


Après trente ans de mobutisme et dix ans de guerre, la Minière de Bakwanga (Miba), qui exploite le " polygone minier " du Congo (RDC), se retrouve en " état de décomposition avancé ". A Mbuji Mayi (province du Kasaï), la société nationale de diamant, qui fournit encore 3 % de la production mondiale vit des moments très difficiles… sale temps pour la Miba !
" Ça fait quinze ans que nous sommes en dessous du seuil de rentabilité ", assure Gustave Luabeya Tshitala, le président administrateur délégué de cette société détenue à 80 % par l'Etat congolais. Au coeur du polygone minier, une zone de 40 kilomètres carrés exploitée depuis 1914, on travaille encore 24 heures sur 24. Mais les cadres de la société évitent de circuler sans escorte après la tombée de la nuit. La concession est envahie par des dizaines de milliers de clandestins prêts à tout pour dérober quelques pierres. La brigade minière est impuissante. Les échanges de tirs sont réguliers.

Dans cette région du monde : intérêts militaires, politiques et économiques s'entremêlent depuis toujours. La Miba a longtemps été " la poche du maréchal Mobutu ", à l'époque où les entreprises publiques finançaient directement le parti au pouvoir. Quand en 1997, Laurent-Désiré Kabila a fait tomber le régime, la Miba s'est effondrée. On a alors réquisitionné son matériel, ponctionné son carburant ou signé à sa place des contrats...

L'exemple le plus flagrant est celui d'une société dénommée Sengamines, créée par Laurent-Désiré Kabila en juillet 1999 à partir d'une concession arrachée à la Miba. Conçue comme une association entre l'Etat congolais et le gouvernement zimbabwéen, cette société avait privé la Miba, de 45 % de ses réserves minières. La Sengamines était par ailleurs exonérée par contrat de toute forme d'impôt pendant vingt-cinq ans. On sait aujourd'hui qu'elle avait été créée pour remercier les militaires zimbabwéens de leur appui militaire dans la guerre contre le Rwanda et l'Ouganda.

Quand en janvier 2001, Joseph Kabila prend la relève de son père assassiné, il promet d'assainir le marché du diamant. Mais les réformes ne sont pas simples. L'homme d'affaires israélien qui avait obtenu, sous Kabila père, le monopole des exportations de diamants est toujours là. Dan Gertler, neveu du fondateur de la Bourse israélienne de diamant, a même été invité au mariage très exclusif de Joseph Kabila en juin 2006. Emaxon Finance International, l'une de ses sociétés, qui a son siège social au Québec, a passé un " contrat de prêt et de vente " avec l'Etat congolais le 13 avril 2003. En échange d'un prêt de 15 millions de dollars, le diamantaire israélien peut commercialiser 88 % du diamant de la Miba pendant quatre ans. Il achète les pierres au " prix Emaxon " qui, selon les termes du contrat, est " le prix de livraison convenu entre les parties avec déduction de 5 % ".

" Il fallait à tout prix investir pour maintenir la production. Nous sommes allés en Belgique, en Europe, partout. Impossible de trouver de l'argent. Notre pays est un pays à haut risque ! " explique Gustave Luabeya Thsitala, comme pour se justifier d'avoir signé un tel contrat. Le président administrateur délégué Luabeya est même assez fier d'expliquer que le prêt Emaxon a permis d'acheter une laverie kimberlitique et une nouvelle drag line. Ce qu'il ne dit pas, c'est que sa pelleteuse géante est souvent immobilisée. L'engin draine à lui seul la moitié de l'électricité de la ville. Et puis il n'y a personne pour le manoeuvrer. Mike Baby, le formateur sud africain, a été abattu par des clandestins.

La concession de la Miba est grande comme trois fois la Belgique. Mais en quatre-vingt-dix ans, on n'en a exploité qu'un millième. Alors pour sauver la Miba, on se précipite dans les joint-ventures. En 2005, la Miba signe avec les sud-africains (De Beers), les russes (Niznelenskoye), les australo-britanniques (BHP Billiton) et Dan Gertler International (DGI). Des droits sont ainsi cédés sur les trois-quarts de la concession. Sud-africains, russes, australiens, britanniques, israéliens.
À Mbuji Mayi, chacun sait que diamant ne rime pas avec développement. Cette bourgade de trois millions d'habitants n'a ni électricité ni eau courante pour tous. Mais ses habitants ne demandent qu'une seule chose : que la Miba, premier employeur de la ville, continue à fonctionner. Qu'ils soient propres ou sales, qu'ils alimentent les guerres ou financent les paix, les petites pierres blanches sont le seul moyen de survivre...

Kinshasa, 2/07/2007 (20 minutes.fr, via mediacongo.net)
-----------------------------------------------
Le Sénat adopte le budget 2007 après avoir opéré certaines modifications
Kinshasa, 02/07/2007 / Politique
Les membres de la chambre haute du Parlement ont adopté le vendredi 29 juin dernier, en seconde lecture, la loi budgétaire 2007. Sur 77 sénateurs ayant pris part au vote, 64 ont voté oui, 6 ont voté contre et 7 se sont abstenus. Les sénateurs proposent un budget arrêté en équilibre, en recettes et en dépenses à 1.341.742.919.575 Fc. (mille trois cent quarante et un mil¬liards sept cent quarante deux millions neuf cent dix-neuf mille cinq cent soixante-quinze Francs congolais).

Les recettes courantes du budget 2007 sont fixées à 854.915.919.575 Fc. Le Sénat a confirmé des recettes addi¬tionnelles de l’ordre de 194.668.919.575 Fc, contre 235.811.480.103 Fc dégagées par l’Assemblée nationale. Les recettes exceptionnelles com¬prenant le remboursement de la Banque centrale du Congo et les recettes extérieures s’élèvent à 486.827.000.000 Fc. Le principal de la dette publique pour 2007 est arrêté à 229.756.000.000 Fc.

Quant aux dépenses, par¬ticulièrement celles de fonctionnement, le crédit addition¬nel de 35.041.444.420 Fc re¬tenu par l’Assemblée nationale a été réduit à 20.519.021.944 Fc. Le Sénat révèle que cette réduction est due à la révision à la baisse des recettes additionnelles telles que dégagées par la chambre basse du Par¬lement.

Certaines modifications ont été apportées par la commission qui a découvert d’autres sources des recettes. Selon son président, Evariste Mabi Mulumba, des recettes addi¬tionnelles proviennent de tou¬tes les sources qui génèrent des recettes dans le budget. Il s’agit notamment de l’OFIDA, de la DGI ainsi que de la DGRAD. Et les recettes de la DGRAD proviennent des services d’assiettes.

Recommandation

Le Sé¬nat a formulé quelques recom¬mandations. Au gouvernement, le Sénat formule le vœu de voir le budget 2008 être présenté dans le délai consti¬tutionnel. Ce projet de budget devra être accompagné des programmes sectoriels pour faire jonction entre le budget et les cinq chantiers du Chef de l’Etat. Que le Gouverne¬ment fasse respecter par les services d’assiette, la chaîne de perception des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation.

Les sénateurs demandent au gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de l’Initia¬tive transparence dans les industries extractives (ITIE) pour permettre l’optimisation des recettes fiscales, du potentiel non exploité dans les secteurs minier, forestier, des hydrocarbures…

Les membres de la cham¬bre haute ont émis le vœu de voir les engagements des par¬tenaires qui accompagnent la RDC dans la quête de son développement être connus à temps en ce qui concerne leur appui au budget de l’Etat.

Plusieurs autres recom¬mandations ont été formulées à l’endroit des régies financiè¬res. C’est le cas de l’OFIDA où les sénateurs demandent de généraliser l’implantation des guichets uniques à travers le pays, de travailler en synergie avec l’OCC et l’OGEFREM et de combattre la fraude sur toutes ses formes.

Mabi Mulumba : « Il n’y a pas d’antago¬nisme entre l’Assemblée Nationale et le Sénat

En rapport avec le budget 2007 examiné en se¬conde lecture et adopté le vendredi dernier par le Sénat, le Président de la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance, Evariste Mabi Mulumba révèle qu’« il n’y a pas d’antago¬nismes entre l’Assemblée Nationale et le Sénat. Le travail est plutôt complémentaire ».

Au cours d’un point de presse qu’il a tenu, dimanche au Palais du Peuple, sous la modération du Rapporteur Modeste Mutinga, le n°1 de l’ECOFIN a éclairé la lanterne de l’opinion sur certaines ques¬tions relatives à l’examen et l’adoption du Budget 2007. Il s’agit, notamment, de l’écart sur les recettes additionnelles entre l’Assemblée Nationale et le Sénat, des liens entre le budget 2007 et les cinq chantiers du Chef de l’Etat, des recom¬mandations en relation avec le budget ainsi que des innova¬tions apportées par le Sénat.

Selon Mabi Mulumba, les ministres des Finances et du Budget avaient émis des réserves concernant les recettes additionnelles déterminées au niveau de l’Assemblée nationale. Et pour cause, la commis¬sion ECOFIN de l’Assemblée nationale avait travaillé essen¬tiellement avec les services d’assiettes, les services qui constatent les taxes à payer et les liquides. Le président de l’ECOFIN fait savoir que les services d’assiettes au niveau de l’Assemblée nationale ont pris des engagements avec la commission sans la présence des ministres des Finances et du Budget et sans la DGRAD.

Pour que ces engagements aient un effet sur terrain, l’ECOFIN du sénat a adopté l’approche de demander à ces services de confirmer leurs engagements en présence de l’ECOFIN de l’Assemblée natio¬nale et en présence des deux ministres et de la DGRAD. Les services ont confirmé le mon¬tant sur lequel ils se sont enga¬gés auprès de l’Assemblée nationale.

Ce qui fait dire au président de l’ECOFIN Mabi : « Le Sénat a émis sur les mêmes longueurs d’ondes que l’Assemblée natio¬nale. Mais il y a eu un petit correctif entre les recettes ad¬ditionnelles dégagées au ni¬veau de l’Assemblée nationale et du Sénat. La différence n’est pas si importante ». Cela repré¬sente plus de 50 millions de dollars. Mais, la différence en¬tre les recettes additionnelles trouvées par l’Assemblée Nationale et au Sénat s’élève à 41.142.560.528 Fc. Mabi Mulumba explique que quand on décompose les différences, il y a un montant de 28.566.686.445 Fc que devait payer un opérateur d’une li¬cence d’exploitation sur la télé¬phonie cellulaire qui s’était engagé à payer en 2007.

Mais, il se peut qu’il ne puisse pas le faire cette année. A côté de ce montant, il révèle qu’il y a aussi 12.575.874.083 Fc d’un double enregistrement. « C’est ce qui explique la différence en¬tre les recettes additionnelles dégagées par l’Assemblée Na¬tionale et le Sénat.

Tout comme à l’Assemblée Nationale, le Sénat a pu remar¬quer qu’il n’y avait pas de liens entre le Budget 2007 et les cinq chantiers du Chef de l’Etat. C’est ainsi que, dans l’une des recommandations, le Sénat a demandé au Gouvernement d’accompagner le budget 2008 avec des programmes secto¬riels pour faire jonction entre le Budget et les 5 chantiers du Chef de l’Etat.

A côté de cette innovation avec les cinq chantiers, le Sénat a fait un éventaire des potentialités fiscales omises. La chambre haute a épinglé les secteurs miniers pétroliers et le secteur de la téléphonie cellulaire.

Pour ce faire, le Sénat a de¬mandé au Gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de l’initiative Transparence dans les Industries Extractives qui exige aux Etats à obliger les entreprises de publier ce quel¬les payent. Le Président de l’ECOFIN a également fait sa¬voir que la commission mixte paritaire de deux chambres du Parlement est déjà à pieds d’œuvre.

(Yes)

Dina Buhake/Forum des As
Last edited: 02/07/2007 16:27:48
-----------------------------------
Gouvernement : chambardement à l’horizon !
Kinshasa, 02/07/2007 / Politique
Le décor est planté après les festivités marquant le 47ème anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance. Manifestations qui ont été placées sous le signe de la décentralisa¬tion. Premier signe avant-coureur d’un éventuel chan¬gement. Mais aussi par des nominations intervenues au sein de l’Armée et de la Police nationale sans oublier le recrutement de nouveaux mandataires. Deuxième signe avant-coureur qu’il est temps de pas¬ser à la vitesse supérieure. Et dans son interview ac¬cordée à Jeune Afrique, le président de la République a fixé rendez-vous dans deux mois pour tirer les leçons de l’action du gouvernement. Troisième signe avant-coureur d’un chambardement en perspective.

Le pays a besoin d’un nouveau souffle pour consolider les acquis du processus électoral et laisser poursuivre le processus politique. Le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a pris, une fois de plus, cet engagement lors des manifestations marquant le 47ème anniversaire du pays à l’indépendance. Il a insisté sur la paix retrouvée ; le devoir de la reconstruction du pays et bien sûr la poursuite des réformes au niveau de l’Armée, de la Police, de la Justice et de l’Administration.

Comme pour mieux mar¬quer cette détermination, le pré¬sident de la République avait déjà pris toute une série de mesures portant nomination de différents responsables militaires et de la Police. Mais aussi dans les ser¬vices spécialisés pour des rai¬sons d’efficacité dans le cadre des réformes qui ont été adop¬tées. Et ce, dans le but d’amélio¬rer la qualité des services de l’Etat.

On sait que l’une des épi¬nes au pied demeure justement la situation préoccupante dans les deux Kivu. Situation qui est susceptible de perturber le processus politique tant il est vrai que pointe à l’horizon le spectre d’une troisième guerre en République démocratique du Congo.

Devant cette éventualité, l’on assiste à une mobilisation générale tant sure le plan interne qu’externe pour une gestion ra¬pide et satisfaisante de cette question qui place le gouverne¬ment, mieux toutes les institutions nationales devant leurs respon¬sabilités. Y compris les parte¬naires extérieurs qui doivent s’impliquer avec la même ardeur lorsqu’il était question d’organi¬ser les élections.

Plus de période grâce, plus d’immo¬bilisme

Bien entendu, la première responsabilité politique incombe aux dirigeants congolais. Il leur revient de ne plus mener la poli¬tique d’autruche au risque d’être taxées de complices, de complai¬sants, d’insouciants devant tou¬tes ces violences, ces destruc¬tions qui menacent l’intégrité ter¬ritoriale et la souveraineté natio¬nale.

Evidemment, le devoir de gestion revient au gouvernement qui ne dispose plus de période de grâce. Bien plus, les 100 jours d’observation ayant été épuisés, le moment est venu de faire ap¬pel à un second souffle pour bri¬ser cet immobilisme qui avait ca¬ractérisé cette période, n’en dé-plaise au ministre près le Premier ministre.

Au fait, le gouvernement n’a plus de temps à perdre. Il dis¬pose désormais d’un Budget 2007 qui a été enrichi tant par l’Assemblée nationale que le Sé¬nat. Le Premier ministre n’a plus d’excuse, surtout qu’il vient de rentrer d’une visite médicale pour se requinquer. Un exercice né¬cessaire pour imprimer une nou¬velle impulsion à l’action du gou¬vernement de manière mettre fin à toutes ces rumeurs qui cir¬culent autour du gouvernement et de son état de santé.

Nous pensons que le mo¬ment est venu d’apporter les pre¬miers réajustements nécessaires. Pendant cette période de grâce, de nombreuses insuffisances ont été constatées. Autant réagir dans le but de rendre l’action du gouvernement efficace dans la mesure où dans cet exercice de reconstruction nationale, ce sont les premiers pas qui comptent. Le président de la République et le Premier ministre devront par conséquent donner des signaux forts de sortie du silence, de immobilisme » tant qu’il s’agira de l’intérêt supérieur de la nation. En aucun cas, ils ne doivent être otages de leur alliance s’il s’avère nécessaire et opportun d’appor¬ter des réajustements qui s’im¬posent au sein du gouvernement. Ils ne doivent pas perdre de vue qu’au mois de septembre 2007, le Premier ministre est de nou¬veau attendu devant le Parlement en ce qui concerne l’exécution du programme gouvernemental. Le gouvernement est donc en sur¬sis.

D’ailleurs, le président de la République n’a pas caché ses intentions sur d’éventuelles sanc¬tions à prendre contre les mem¬bres du gouvernement. Répon¬dant à une question de Jeune Afrique sur la « lenteur » du gouvernement, le président de la République s’est exprimé en ces termes : « Nul n’est pressé dans ce pays que le président de la République. Nul n’est plus im¬patient que moi de voir des ré¬sultats. Mais le Congo est un géant endormi depuis quarante ans et qui commence tout juste à se réveiller, ce n’est pas une mince affaire, en tout cas pas une affaire de huit mois. Nous sortons de plusieurs années de guerre, ne l’oubliez pas. Cela dit, je comprends la frustration des gens, elle est légitime. Mais qu’on nous laisse travailler un peu avant de juger le gouver¬nement. En septembre prochain, il sera possible de tirer un premier bilan ». Le message est clair. Rendez-vous dans deux mois.

Cependant, la question que l’on se pose est celle de sa¬voir comment le président de la République va s’y prendre. Quels seront les postes qui seront tou¬chés pour que la coalition ne soit frustrée au risque de voler en éclats ? Le chef de l’Etat aura¬-t-il le courage politique de procéder à des réaménagements techniques sans se référer aux alliés si les insuffisances sont avérées ? Ou tout se fera-t-i1 de commun en accord pour donner une nouvelle impulsion au gou¬vernement ? Nous sommes là en face de la dure réalité d’un gou¬vernement de coalition.

La décentralisation en marche

Enfin, depuis le 30 juin 2007, les yeux sont tournés vers les provinces. S’il reste encore beaucoup de choses à faire, dans le cadre juridique pour le fonc¬tionnement des entités décentra¬lisées, il n’y a plus de doute que désormais les provinces sont sou¬mises au même exercice et rythme que le pouvoir central. Les gouvernements provinciaux sont aussi appelés à donner un nouveau dynamisme aux provin¬ces pour mieux accompagner cet effort global de reconstruction nationale. Cela dans tous les do-maines, en particulier sur la sé¬curité des personnes et de leurs biens, la cohabitation pacifique, le redressement de l’économie et l’amélioration progressive de l’environnement pour ne pas troubler les écosystèmes au re¬gard de tous ces changements climatiques. Nous songeons à l’exploitation sauvage du bois dans la mesure ou la RDC de plus 40% de l’essence fo¬restière de l’Afrique.

A ce niveau également, des réajustements sont néces¬saires si des insuffisances per¬sistent. Avec cette décentralisa¬tion désormais en marche, l’ave¬nir et le devenir de la République démocratique du Congo reposent sur les provinces. Certes, les gou¬vernements provinciaux viennent à peine d’être installés. Mais compte tenu de l’action globale du gouvernement central, ils sont appelés à faire preuve de beaucoup d’imagination, de créativité pour s’adapter et adopter le même rythme de travail.

Assemblée natio¬nale : du respect des institutions

Le moment est aussi im¬portant pour l’Assemble natio¬nale avec l’invalidation et la vali¬dation de quelques députés. L’on assiste même à un bras de fer entre l’Assemblée nationale et la Cour suprême de justice. La haute Cour, on le sait, a invalidé certains députés et validés d’autres. Une décision qui a sou¬levé un débat houleux au sein de l’Assemblée nationale à telle en¬seigne que jusqu’à ce jour 18 députés dont l’élection a été va-lidée par la Cour suprême de jus¬tice attendent toujours d’occuper leur siège.

Le danger ici, c’est de voir l’attitude de l’Assemblée natio¬nale, faire des émules au risque d’entraîner d’autres institutions à méconnaître les arrêts de la Cour suprême de justice. Ce qui serait un très mau¬vais précédent pour un Etat de droit et affecterait le processus de démocratisation en Républi¬que démocratique du Congo. Au niveau de l’Assemblée nationale, des réajustements s’imposent si l’on ne tient pas à déstabiliser les institutions nationales. Le cas est sérieux avec des effets d’entraî¬nement sur le processus politique en RDC. Si la question n’est pas tranchée dans les meilleurs dé¬lais au risque de provoquer une crise constitutionnelle, le Prési¬dent de la République sera bien obligé d’intervenir. Sous d’autres cieux, il serait invité à dissoudre l’Assemblée nationale. Prendra¬ t-il ce risque si le bras de fer per¬sistait? Effectivement, le spec¬tre de chambardement plane sur nos institutions.

Le Potentiel
Last edited: 02/07/2007 17:02:27
--------------------------------------------------
Pose de la première pierre de la cimenterie de la Province Orientale
Kinshasa, 03/07/2007 / Politique
Le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a procédé, samedi, à Kisangani, à la pose de la première pierre de la CIPOR (Cimenterie de la Province Orientale). Cette cérémonie a coïncidé avec la célébration dans cette ville, du 47ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo à laquelle le couple présidentiel a pris part.

Quelques données techniques et autres sur cette cimenterie

Dans le cadre de la reprise de la coopération bilatérale entre la RDC et l’Inde, le Président Joseph Kabila a décidé de l’affectation de 13 millions de dollars américains tirée de la ligne de crédit accordé à la RDC pour financer les travaux destinés à l’implantation d’une cimenterie à Kisangani, dans la Province orientale. La durée des travaux de construction de la CIPOR (Cimenterie de la Province orientale) est de 18 mois à dater du démarrage du projet.

Située dans la commune de Kisangani, la CIPOR aura une capacité de production de 400 tonnes de ciment portland ou pouzzolannique par jour, soit 120.000 tonnes de ciment par an. Les gisements de la CIPOR disposent des réserves de calcaire estimées à ± 10.000.000 tonnes à exploiter pendant cinquante ans, tandis que les réserves d’argile est de ± 5.000.000 tonnes.

Placé sur l’orbite des cinq chantiers du Chef de l’Etat, ce projet contribuera, à n’en point douter, à la croissance économique de la RDC en général et de la Province orientale en particulier par la production importante de ciment et la création de nombreuses industries connexes ainsi que de plusieurs centaines d’emplois. Par ricochet, ce projet permettra l’amélioration de l’habitat et l’accroissement des revenus.

Située à proximité des voies ferrée Kisangani–Ubundu et fluviale Kisangani–Kinshasa, cette cimenterie aura la possibilité d’évacuer du ciment vers les centres les plus éloignés surtout que les réseaux routiers reliant la ville de Kisangani à Isiro, Buta et Bunia seront bientôt réhabilités, la CIPOR sera construite par l’entreprise indienne JAGUAR OVERSEAS Ltd et sera opérationnelle dans vingt (20) mois.

Ce projet est porteur d’espoir pour la population meurtrie de Kisangani. Une fois opérationnelle, cette cimenterie permettra à la Province orientale de retrouver sa place de troisième pôle économique du pays après Kinshasa et Lubumbashi.

(Yes)

Acp
Last edited: 03/07/2007 13:05:40
-----------------------------------
Le Président Joseph Kabila a procédé à l’ouverture de la 43ème Foire commerciale internationale de la Zambie
Kinshasa, 03/07/2007 / Politique
Le Président Joseph Kabila Kabange a procédé vendredi à Ndola, chef-lieu de la province zambienne de Copperbelt, à l’ouverture officielle de la 43ème Foire commerciale internationale de la Zambie. Cette foire dont le thème principal est « La croissance économique et la compétitivité » connaît la participation et de trois cents (300) entreprises locales et quatre cents entreprises étrangères. Intervenant pour la circonstance, le Chef de l’Etat a remercié le peuple zambien de l’accueil fraternel et chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation.

Il s’est félicité des bonnes relations existant entre la Zambie et la RDC, deux pays qui partagent une même culture et dont les peuples parlent les mêmes langues, outre une longue frontière commune. Il a jeté des fleurs à son homologue zambien dont le pays est en train de relever le défi du sous-développement, en se mettant lentement et sûrement sur la voie du développement.

Il a fait remarquer que la RDC est le partenaire de la Zambie avec laquelle elle compte coopérer dans divers secteurs économiques, notamment dans les mines, les transports et l’énergie. Le Président Joseph Kabila a indiqué en outre que maintenant que la RDC vient de se relever après plusieurs années de conflits, il s’est fixé pour objectif d’améliorer la vie du peuple congolais, son bien-être et de faire reculer la pauvreté au pays.

Tout en relevant l’organisation impeccable de cette foire, le Président Joseph Kabila a invité son homologue zambien à venir inaugurer la prochaine FIKIN (Foire internationale de Kinshasa).

Le Chef de l’Etat a enfin procédé à la remise des prix d’excellence aux entreprises étatiques et para-étatiques ainsi qu’aux ministères et institutions universitaires qui se sont distingués durant l’année 2007. Le Président Mwanawasa qui a relevé des similitudes entre la Zambie et la RDC dans les secteurs social et culturel, a encouragé les investisseurs à s’occuper du secteur social afin que les investissements amenés au pays profitent au peuple congolais. Il a souhaité que les entreprises de la RDC puissent participer à la prochaine foire commerciale internationale de Zambie.

Le Président Joseph Kabila avait visité, auparavant, les pavillons (stands) de la 43ème Foire commerciale internationale de Zambie où il s’est fait expliquer, à chaque étape, le fonctionnement, la spécialisation des exposants et les possibilités dont disposent ces entreprises dans le domaine commercial et autres. Cette visite a permis au Chef de l’Etat de découvrir le génie du peuple zambien, notamment dans le secteur industriel.

Joseph Kabila Kabange favorable à un partenariat économique avec la Zambie

Le Président Joseph Kabila Kabange a déclaré à la presse peu après son arrivée jeudi à Ndola, que la RDC est prête à œuvrer en partenariat avec la Zambie dans divers secteurs économiques. « La RDC et la Zambie ont une longue frontière commune. C’est l’une des plus longues d’Afrique et la province de Copperbelt dont Ndola est le chef-lieu s’étend jusqu’au Congo », a-t-il précisé.

Le Président Kabila a par ailleurs fait savoir que les mines constituent l’un des domaines de coopération entre Lusaka et Kinshasa, sans oublier l’aspect culturel. La Zambie et la RDC, a-t-il renchéri, ont un nombre de projets communs, ajoutant qu’il va mettre à profit son bref séjour à Ndola pour discuter avec son homologue zambien d’autres secteurs possibles de coopération.

Le Président Mwanawasa se réjouit de la sortie de la RDC de la période d’instabilité

Le Chef d’Etat zambien s’est, de son côté, réjoui que la RDC soit maintenant sortie de la période difficile d’instabilité due à de nombreuses guerres inutiles. Il a exprimé le vœu de voir la paix et la stabilité restaurées en RDC conduire vers une meilleure relation de coopération et commerciale entre les deux pays.

Répondant à la question de savoir pourquoi il a spécialement invité le Président Kabila pour procéder à l’ouverture de la Foire commerciale internationale de la Zambie, le Président Mwanawasa a dit qu’il partage beaucoup de choses en commun avec son homologue congolais dès lors qu’il le considère comme un frère. « Nous l’avons invité à encourager l’échange maintenant que la paix est retrouvée », a-t-il martelé, estimant que « la RDC est un grand pays disposant de beaucoup de secteurs potentiels de coopération ».

Arrivée du Président Joseph Kabila Kabange à Ndola

C’est jeudi à 15 heures 28’ que l’avion qui transportait le Président Joseph Kabila s’était posé sur le tarmac de l’aéroport international de Ndola, chef-lieu de la province de Copperbelt, où il a effectué une visite d’Etat de 48 heures, à l’invitation de son homologue zambien, Levy Patrick Mwanawasa. A sa descente d’avion, il a été accueilli par le Chef de l’Etat zambien sous les applaudissements de la communauté congolaise de Ndola et des membres du parti au pouvoir « Mouvement pour le multipartisme et la démocratie » venus nombreux ovationner le Président Joseph Kabila.

Après le cérémonial, le cortège présidentiel s’est dirigé vers Guest House de la Banque de Zambie où les deux hommes d’Etat ont eu leur premier tête-à-tête. La suite du Chef de l’Etat était constituée du directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Raymond Tshibanda Ntunga Mulonngo, du ministre d’Etat à l’Agriculture, Pêche et Elevage, Mobutu Nzanga, du conseiller principal du Chef de l’Etat au collège politique et diplomatique, Marcellin Cishambo, du conseiller principal du Chef de l’Etat au collège chargé de l’Agriculture, Pêche, Elevage et environnement, Libendele, de la conseillère principale du Chef de l’Etat chargée des questions socioculturelles, Chantal Safu, de l’ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat, Séraphin Ngwej et du porte-parole du Chef de l’Etat, Kudura Kasongo.

(Yes)

Acp
------------------------------------------------
Le ministre d’Etat Nzanga Mobutu a représenté le Chef de l’Etat aux festivités de l’Indépendance à Mbuji-Mayi
Kinshasa, 02/07/2007 / Politique
Les manifestations de la célébration du 47ème anniversaire de l’Indépendance à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental se sont déroulées en présence du ministre d’Etat Nzanga Mobutu qui y a représenté le président de la République. Dans le cadre de la commémoration du 47ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance, la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), a été honorée de la présence du ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, Pêche et Elevage, François-Joseph Nzanga Mobutu. Les manifestations ont été célébrées sous le signe de la décentralisation. A cette cérémonie, le ministre d’Etat a représenté le président de la République, Jo¬seph Kabila.

Il était 10 heures 30 minutes, heure de Mbuji-Mayi, lorsque le ministre d’Etat chargé de l’Agriculture, François-Joseph Nzanga Mobutu, a débarqué le samedi 30 juin au chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.

A sa descente d’avion, il a été accueilli par le gouverneur Joseph Ngoy Kasanji, des autorités militaires de la place, des chefs coutumiers, des membres de l’Union des démocrates mobutistes et tant d’autres per-sonnalités de la capitale diaman¬tifère.

Dans cette partie du terri¬toire national, Nzanga Mobutu a, au nom du chef de l’Etat, pré¬sidé du haut de la tribune érigée pour la circonstance, le défilé organisé à l’occasion des 47 ans d’indépendance de notre pays. Témoin de l’événement, le chef de la division de la Monuc en poste à Mbuji-Mayi.

Il a fallu attendre 11 heu¬res 30 minutes pour que le défilé commence. Au premier plan, on a aperçu les unités de la Police nationale et celles des Forces armées de la République démo¬cratique du Congo. Hormis ces agents de l’ordre, les travailleurs des entreprises publiques et pri¬vées, les fonctionnaires de l’Etat et tant d’autres catégories socioprofessionnelles ont pris égale¬ment part à cette cérémonie. Et cela, au rythme de la fanfare des éléments de la 5ème Région mili¬taire.

De son côté, l’autorité pro¬vinciale du Kasaï-Oriental a re¬mercié ses collaborateurs pour avoir réussi une forte mobilisation. Tout s’est terminé sur une note gaie de la Société civile avant le dîner offert aux hôtes de marque en la résidence du gouverneur Ngoy Kasanji.

Par ailleurs, le ministre d’Etat a reçu en audience dimanche avant son retour à Kinshasa les doléances de plusieurs personnalités de la province.

Un séjour qui valait la peine pour tester le degré de confiance de la population de Mbuji-Mayi à l’égard du gouvernement central.

(Yes)

A.T./Le Potentiel
Last edited: 02/07/2007 16:54:26
----------------------------
Le gouverneur André Kimbuta favorable à l’application du code de travail dans sa juridiction
Kinshasa, 03/07/2007 / Politique
L’Hôtel de ville de Kinshasa a été pris d’assaut lundi 02 juillet 2007 dans la matinée par des milliers des magasiniers des employeurs asiatiques aussi bien du centre ville que ceux des abords du marché central, venus manifester leur ras-le-bol contre les conditions précaires dans lesquelles ils travaillent. Tous chantaient et scandaient des slogans. Certains d’entre eux avaient en mains des pancartes, banderoles et autres affiches portant des inscriptions traduisant leur mécontentement. C’est ainsi qu’on a pu lire les inscriptions comme «A bas l’esclavagisme des magasiniers congolais», «Tolingi salaire ya malonga», « Kimbuta corrompu », « Lukiana ministre des expatriés »etc.

Un des manifestants ayant requis l’anonymat a laissé entendre que la goutte qui a fait déborder le vase n’était rien d’autre que la pause de 30 minutes par jour accompagnée de fermeture des magasins imposée par Mme la ministre du Travail et de la Prévoyance sociale aux employeurs asiatiques. Ces derniers, à en croire le manifestant, fustigent cette mesure qu’ils considèreraient comme un manque à gagner.

Toujours très attentif et à l’écoute de ses administrés, M. André Kimbuta, le gouverneur de la ville de Kinshasa, n’a pas réfléchi deux fois pour quitter son bureau climatisé et descendre s’entretenir dehors et de vive voix avec les manifestants. Dans son adresse, le maire de la capitale a, de prime abord, sollicité de ses hôtes le retrait des allégations selon lesquelles il aurait été corrompu par des Libanais, Pakistanais et autres Chinois tenanciers des magasins où travaillent des Congolais, afin d’annuler cette pause de 30 minutes.

Devant la situation, l’autorité urbaine qui a plaidé non coupable, a rétorqué aux accusations portées contre elle dans les inscriptions malveillantes des pancartes brandies par cette masse laborieuse qu’il n’a jamais bénéficié de quoi que ce soit auprès des employeurs asiatiques. Très choqué par cette accusation gratuite, le chef de l’exécutif urbain est allé jusqu’à dire qu’il a refusé dernièrement l’argent d’un opérateur économique libanais venu dans son bureau pour le corrompre, précisant que les preuves palpables étaient encore là.

Pour le maire de la ville, l’intérêt de vie des Congolais en général et des Kinois en particulier, n’ont pas des prix. «Nous ne pouvons pas vous sacrifier pour autant que vous drainez de nombreuses familles derrière vous», a déclaré en substances le numéro 1 de Kinshasa.

Habité par le souci d’étaler la vérité au grand jour, celui que les Kinois appellent affectueusement «Le Haut Sommet» a décidé de conduire la foule en effervescence auprès de la patronne du Travail en République démocratique du Congo, Mme Lukiana, qui maîtrise leur dossier. C’est munie des rameaux, signe de tristesse et escortée par les éléments de la Police nationale congolaise, la foule s’est dirigée vers le ministère, créant au passage un embouteillage monstre de la circulation sur le boulevard du 30 juin.

Voici les dix griefs relevés dans le chef des employeurs asiatiques :

-Utilisation de la main d’œuvre nationale à une longue durée sans contrat de travail,
-Utilisation abusive de la main d’œuvre étrangère sans carte de travail,
-Non respect de l’horaire de travail,
-Non paiement des heures supplémentaires,
-Congé annuel non accordé,
-Obligation de se doter d’une délégation syndicale,
-Mauvaises conditions hygiéniques et d’embellissement,
-Propos injurieux et dégradants,
-Salaires insignifiants,
-Pratique du petit commerce en lieu et place du gros.

Selon le protocole d’accord signé entre le ministère du Travail et les opérateurs économiques du secteur du commerce, il avait été décidé que le travail commence chaque jour à 8 heures pour se terminer à 16 heures, de lundi au vendredi, avec une pause de 30 minutes, c’est-à-dire de 12 h à 12 h 30’. Le samedi cet horaire de travail court de 8 heures à 13 heures.

Célestin Lutete/MMC
Last edited: 03/07/2007 16:13:30
-----------------
Kabila exhorte les Congolais à rester "unis" pour la reconstruction du pays
KINSHASA (AFP) - Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a appelé samedi les Congolais à rester "unis, déterminés et mobilisés" pour reconstruire un pays ravagé par des années de conflits, dans un message à l'occasion du 47e anniversaire de l'indépendance.
Le chef de l'Etat a souligné le caractère "singulier" de la célébration de l'indépendance en cette année 2007, après la "mise en place d'institutions politiques démocratiquement élues" en 2006, dans un discours retransmis à la télévision nationale.

"Le nouvel ordre institutionnel (...) est une oeuvre collective, le résultat de l'engagement de chacun de nous. Nous avons donc l'obligation de le respecter, de le préserver et de le consolider", a dit Joseph Kabila, 36 ans, désigné à la tête de l'Etat en 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré puis élu président au suffrage universel direct en octobre 2006.


"Notre attention doit maintenant se tourner résolument vers la reconstruction du pays", a-t-il affirmé depuis Kisangani (nord-est), ville meurtrie par les guerres qui ont secoué le pays depuis 1960, mais aussi "symbole de la pacification réussie".

"La paix retrouvée que symbolise Kisangani ne devrait cependant pas nous faire oublier qu'une partie de notre pays, le Nord et le Sud-Kivu, continue à subir les actes de la barbarie, oeuvre des ennemis de notre peuple. Aucune piste ne sera négligée pour ramener la paix et la sécurité à l'est du pays", a-t-il promis.

Dans ces provinces de l'est congolais, les violences contre les populations civiles, perpétrées par des groupes rebelles locaux et étrangers, par des militaires de l'armée régulière et des soldats insurgés, ont redoublé depuis le début de l'année. Les tensions interethniques ont augmenté et au Nord-Kivu, plus de 130.000 personnes ont été jetées sur les routes depuis janvier.

Joseph Kabila s'est engagé à poursuivre les réformes des secteurs de la sécurité (armée, police), de la justice, à oeuvre à la stabilité macro-économique et à tenir les élections municipales et locales (prévues en 2008).

"Les immenses richesses que renferment notre pays et l'opportunité qu'offre l'avènement de la démocratie (...) ne profiteront cependant à notre peuple que si ensemble, nous acceptons de fournir, dans l'ordre et la discipline, un travail régulier et assidu (...)", a-t-il prévenu, appelant ses compatriotes à "changer de mentalité" et à "opérer une véritable révolution morale".

Il a appelé le gouvernant à "faire preuve d'abnégation" et la jeunesse congolaise au "respect du bien commun" et à la "recherche effrénée de la paix, de la justice et de la solidarité", soulignant les droits et devoirs découlant d'une "nouvelle citoyenneté".


"Tenons dons bon, demeurons unis, déterminés et mobilisés. Le Congo de nos rêves est à notre portée", a-t-il conclu.

Doté d'immenses réserves d'or, de cuivre, de cobalt, et de diamants, la RDC est un des pays les plus pauvres de la planète, ruiné par des années de mauvaise gestion, de guerre (1996-97, 1998-2003) et une corruption endémique. Plus de 75% de ses 60 millions d'habitants vivent avec moins de un dollar par jour.
Publié le: 30/06/2007 à 21:54:46 GMT
--------------------
Le Chef de l’Etat s’imprègne des difficultés de la Régideso/Kisangani
Kinshasa, 03/07/2007 / Politique
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a exprimé lundi sa volonté de voir la production de la Régideso/Kisangani augmenter et les équipements renouvelés, l’eau figurant parmi les cinq chantiers du Président de la République. Le Chef de l’Etat a été informé de la vétusté des équipements pour lesquels il a demandé le remplacement afin que la desserte en eau soit régulière sur l’ensemble du chef-lieu de la province Orientale. La REGIDESO/Kisangani dispose de deux usines, à savoir la Tshopo 1 et la Tshopo 2 dont la capacité est de 30.000 m³/jour. Le Président Joseph Kabila a promis d’équiper l’Hôtel de ville de Kisangani en ordinateurs, au cours de la visite qu’il a effectuée lundi dans le bâtiment abritant la mairie du chef-lieu de la province Orientale.

Il a, par ailleurs, constaté que le bâtiment de la mairie est en ruine et nécessite d’être réhabilité de fond en comble, dès lors que le personnel travaille dans des conditions difficiles, voire inhumaines.

Aussi, s’est-il fait expliquer que ce problème constitue un obstacle au bon fonctionnement de l’Hôtel de ville par le maire de Kisangani, M. Osumaka qui s’est déclaré très satisfait de la visite du Chef de l’Etat.

Evaluation des travaux sur la route de l’Ituri

Le Chef de l’Etat, au volant de sa jeep, s’est rendu compte de l’évolution des travaux exécutés par la Société Tabet sur la route de l’Ituri, précisément le tronçon Kisangani-Niania.

Il a visité cette route jusqu’à 156 km de Kisangani et s’est déclaré très satisfait des travaux réalisés.

Ces travaux atteindront en décembre prochain la cité de Niania, à environ 660 km de Kisangani, pour faire jonction avec la partie chinoise qui est opérationnelle sur le tronçon Beni-Butembo-Niania. Cette route en terre battue est d’un grand intérêt économique, dès lors qu’elle permet aux commerçants du Nord-Kivu d’évacuer leurs marchandises sur Kisangani d’où elles sont embarquées pour Kinshasa par bateau.

J. Kabila a signé l’ordonnance d’investiture du vice-gouverneur du Sud-Kivu
Ordonnance du 18 juin 2007 portant investiture du vice-gouverneur de la province du Sud Kivu

Le Président de la République ;

Vu la Constitution spécialement en ces articles 79, alinéas 3 et 4, 80, 198 ;

Vu la loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales spécialement en ces articles 71, 72, 74, 75, 158, 160, alinéas 4et 265;

Vu l’Ordonnance n007/005 du 24 février, portant investiture de Gouverneur et Vice¬ gouverneur de la province du Sud-Kivu.;

Vu l’arrêt RCDC 012 du 1e juin 2007 portant proclamation des résultats définitifs de l’élection du Vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu, rendu par la Cour d’Appel de Bukavu et signifié à la Commission électorale indépendante (Cei), bureau de représentation provinciale de Bukavu en date du 1er juin 2007;

Ordonne

Article 1er:
Est investi en qualité de Vice-gouverneur, M. Bernard Wadunakanza Benamwezi

Article 2 :
Sont abrogées toutes les décisions contraires à la présente ordonnance ;

Article 3 :
Le Premier ministre et le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution de la présente ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 18 juin 2007

Joseph Kabila

Pour copie certifié et conforme à l’original

Le cabinet du Président de la République
Raymond Tshibanda

Tungo Mulongo
Directeur de cabinet

(Ern.)

Acp/Le Palmarès
Last edited: 03/07/2007 12:47:51

----------------------------------------
Théâtre Le Festival au Carré à Mons accueille un spectacle Yambi
« Africare » : les drames et l'espoir
Lorent Wanson s'est immergé dans le Congo d'aujourd'hui. Résultat : un spectacle hors du commun.
KIESEL,VERONIQUE
mardi 03 juillet 2007, 08:20
T ant de douleurs, de drames, mais aussi tant de vie, d'espoir, d'énergie. C'est un concentré du Congo d'aujourd'hui qui sera présenté ce mercredi soir en première belge au Festival au Carré à Mons. Africare, mis en scène et imaginé par Lorent Wanson, est un spectacle magnifique, bouleversant, profondément humain. C'est aussi le résultat d'une folle aventure créatrice, d'un pari osé, mais payant.
« J'ai eu avec moi un producteur, Daniel Cordova, directeur artistique du Manège.mons, qui a été assez intrépide pour me dire l'an dernier : Pars deux mois au Congo, ce pays que tu ne connais pas. Prends ce que tu prends, fais ce que tu veux », racontait Lorent Wanson il y a deux semaines à Kisangani, où a eu lieu la première mondiale.
Lorent Wanson a donc parcouru ce pays pendant l'été 2006, pour écouter, absorber, ressentir l'histoire récente. A Kinshasa, Bukavu et Kisangani, il a en outre auditionné de nombreux acteurs, pour finir par en choisir six, deux par ville. « Ces six acteurs sont les ambassadeurs de tous les autres, poursuit Lorent. Ces témoins qui se sont racontés. Pour que ces 130 personnes qui d'habitude n'ont pas la parole puissent participer au spectacle, nous sommes allés les filmer chez elles. »
Pudeur, respect, tendresse
Prostituées, enfants des rues, combattants démobilisés : le metteur en scène belge a recueilli ce qu'ils avaient à dire, l'a réécrit de façon plus concentrée, plus poétique, avant de leur soumettre le fruit de son travail, en général accepté avec enthousiasme. A la manière des choeurs antiques, ces groupes se racontent donc par vidéo interposée.
La vidéo, magnifiquement utilisée, permet aussi de faire venir chaque soir sur scène Jocelyne, qui fut accusée d'être un enfant sorcier, KZD, qui faillit perdre la vie dans la Guerre des six jours à Kisangani, ou encore Odile, qui fut capturée et transformée en esclave sexuelle par des combattants. Chacun des six acteurs a « son » témoin, virtuel mais incarné sur scène grâce à un mode de projection particulièrement imaginatif, avec lequel il dialogue de façon très troublante. Face à tant de drames, l'émotion est évidemment palpable, mais Lorent Wanson, tout en pudeur, respect, tendresse, n'en rajoute pas.
La musique et la danse sont également essentielles. Avec des moments étonnants et somptueux lorsque, sur la musique de Bach, les six dansent à la congolaise, ou que David Kawama Kazembe, le danseur de la troupe, fait un solo contemporain.
Si le spectacle s'appelle Africare, c'est parce qu'il propose une adaptation librement africaine du mythe d'Icare. Le labyrinthe évoque ainsi le trafic démentiel et chaotique de Kinshasa ou les méandres du drame congolais, et l'aventure du jeune Icare, qui vole trop près du soleil, ressemble à celle de ces jeunes gens qui tentent le difficile parcours de l'émigration clandestine.
Mais au-delà, ce spectacle qui explore les limites de la barbarie humaine est d'abord un grand cri : « Je suis vivant ! » La vie, et l'espoir. Car les survivants du pire ont toujours le droit d'espérer. Africare a aussi le privilège d'ouvrir en avant-première les festivités de Yambi, un vaste projet lancé il y a deux ans par la Communauté Wallonie-Bruxelles et qui éclora dès le 27 septembre 2007 à Bruxelles et dans toute la Wallonie. Au menu, de très nombreux spectacles, concerts, expos, avec plusieurs centaines d'artistes congolais.
Les 4, 5 et 6 juillet au Carré des Arts, rue des Soeurs noires, 4a à Mons. Places à 7,50 et 10,50 euros. Rés. : 065-39.59.39.
---------------------------







Nouveaux billets et pièces de monnaie de 25, 50 et 100FC bientôt en circulation
RDC | Développement | 02 Juillet 2007 à 15:36:27
Lancement de nouveaux billets de franc congolais sur le marché monétaire de la RDC. La mise en circulation de ces billets pourrait intervenir vers la fin de l’année en cours. A cette occasion, des pièces de 25, 50 et 100 FC seront également largués sur le marché, rapporte radiookapi.net
C’est ce qu’a annoncé le gouverneur de la Banque centrale du Congo, au cours d’un point de presse tenu lundi à Kisangani.
Jean Claude MASANGU a déclaré également que les nouveaux billets pourront remplacer ceux mutilés et autres jugés impropres à la consommation.
Mais le gouverneur de la banque centrale a souligné que l’heure est pour le moment à la sensibilisation des consommateurs pour la protection du franc congolais.
Par Redacteur Web
--------------------------------------------------
Kinshasa inspire une Française artiste-peintre
RD CONGO - 29 juin 2007 - PANAPRESS
L'artiste française, Véronique Sternbaum a exposé, jeudi à Kinshasa, ses oeuvres inspirées des réalités de la capitale congolaise, a constaté la PANA sur place.
Les oeuvres de Mme Sternbaum sont réalisées à partir d'un mélange des résines naturelles. La technique, découverte au Gabon où elle a vécu pendant huit ans, permet de créer des oeuvres en utilisant des matériaux tout naturel, notamment les coquillages, les graines, les feuilles, les algues et le raphia.
A travers 31 tableaux, l'artiste fait revivre une page de son passage en 2002 à Kinshasa.
Elle peint, en effet, "Soulage à Kinshasa", "Taxi" et "Train bleu", des tableaux qui décrivent bien les tracasseries de transport en commun dans cette ville de près de 8 millions d'habitants, où des chauffeurs impatients prennent au dépourvu des policiers et où des passagers pressés s'installent dans les coffres-arrières de leurs voitures et s'accrochent aux portières des taxis-bus.
Dans "La cafétéria" et "Bar sous le manguier", Mme Sternbaum a fait, au-delà de contraintes quotidiennes de la vie, une hymne à la retrouvaille et à la détente autour d'un verre de skol ou de primus. Un journal de la place entre les mains avec à sa une, un titre pompeux, "Monsengwo s'oppose à Malu-Malu".
Dans "Kinshasa vit de l'article 15", l'artiste fait ressortir la débrouillardise des Kinois dans deux tableaux illustrant des femmes, bassine sur la tête ou à même le sol, vendant bananes et oranges.
Sur d'autres tableaux, elle a mis en exergue la pêche et la mode en plus de ceux qui mettent en relief l'esprit magico-spirtuel africain et la nature qui regorge d'une faune inestimable d'Afrique, à laquelle Véronique Sternbaum se sent intensément liée.
L'artiste française compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives réalisées dans maints pays africains et européens ainsi que des publications.
L'exposition de Kinshasa est ouverte jusqu'au 21 juillet 2007, indique-t-on.
Tous droit de reproduction et de représentation réservés
---------------------------------------------------------
Transport routier : les véhicules au volant à droite interdits de circulation
Kinshasa | Politique et Citoyen | 02 Juillet 2007 à 19:30:46
La mesure doit s’appliquer sur l’ensemble du territoire congolais. Le ministre des Transports, Henri Kuseyo accorde un délai de 12 mois, échéance au-delà de laquelle, plus aucun véhicule de ce genre ne devra circuler en RDC, rapporte radiookapi.net
Pour le ministre, il s’agit de se conformer à la réglementation en la matière en République Démocratique du Congo. « La réglementation dans le cadre de la circulation routière dans notre pays recommande que tout véhicule qui circule sur le sol congolais puisse avoir le volant à gauche », a souligné Henri Kuseyo. Concernant l’application de cette décision, le ministre des Transports a indiqué que des dispositions sont prises en amont. « Avec le ministère du Commerce extérieur, nous sommes en train de préparer un arrêté interdisant l’importation de ces véhicules », a-t-il dit.

les conducteurs de Lubumbashi, pas d’accord

Après les 12 mois du délai accordé aux utilisateurs des véhicules au volant à droite, le ministre n’exclut pas une rallonge du délai, en cas de nécessité. Mais, la plupart des conducteurs interrogés à Lubumbashi sont opposés à la mesure du gouvernement central. Environ 90% du charroi automobile de cette ville est constitué de ces véhicules. Il sera donc difficile, ont indiqué ces conducteurs, de la faire appliquer. « Au lieu de nous de nous demander de changer de véhicules, il aurait fallu que le gouvernement change plutôt le code de la route, a suggéré l’un d’entre eux. Pour certains, le coût moindre des véhicules au volant à droite explique leur préférence par rapport aux véhicules au volant à droite qui coûtent trop cher et sont difficiles à conduire.
Par Redacteur Web
---------------------------------------
Un tremblement de terre secoue l'est de la RDC


2007-07-03 07:41:36
KINSHASA, 2 juillet (XINHUA) -- Un tremblement de terre de magnitude 3,5 a secoué la région de Bunia vers 04h00 (heures locales) dans l'est de la RDC, a-t-on appris lundi d'un communiqué de l'Observatoire volcanologique de Goma (est).
Selon le communiqué, ce tremblement de terre a été localisé à une profondeur de 8 km environ. Cette région est située dans la fosse d'effondrement du Rift Est africain sur sa branche occidentale et est favorable aux sollicitations de ce genre des secousses.
L'Observatoire volcanologique de Goma est inquiet des informations non vérifiées et diffusées par-ci par-là à propos de la sismicité de la région de Bunia.
Par ailleurs, l'Observatoire volcanologique de Goma rappelle à la population de Goma et ses environs que le volcan Nyiragongo est actif mais sans danger et que le niveau d'alerte reste toujours le jaune, l'alerte vigilance.

-------------------------------
Walungu: accalmie dans tout le territoire suite aux patrouilles mixtes FARDC-Monuc
Sud Kivu | Politique et Citoyen | 03 Juillet 2007 à 11:52:28
La situation est redevenue calme dans le territoire de Walungu après les attaques de Kaniola. Constat fait mardi par l’administrateur du territoire de Walungu. Il s’est entretenu avec la délégation de la Monuc Bukavu en mission dans ce territoire, rapporte radiookapi.net
Le numéro un de Walungu a déclaré que ce retour au calme résultait des patrouilles militaires conjointes Fardc - Monuc. Cette information a été confirmée par le commandant du Contingent Pakistanais de la Monuc à Walungu. Rappelons que le territoire de Walungu a souvent été la cible, le mois de mai dernier, des attaques des présumés rebelles hutu Rwandais.
Par Radiookapi.net
----------------------------------------------
Aru : le HCR plie bagages
Ituri | Développement | 03 Juillet 2007 à 15:42:11
Le sous bureau du HCR a plié définitivement bagage le week-end dernier. Selon le représentant de cet organisme, le nombre des réfugiés a sensiblement diminué, rapporte radiookapi.net
Monsieur Eusèbe Housonkou reconnaît la présence d'un nombre assez réduit des réfugiés soudanais, ougandais et congolais dans cette région. Il parle également des réalisations concrètement exécutées par le HCR dans le territoire d’Aru.

"Il y a encore des réfugiés congolais au Sud Soudan. Il y a aussi des réfugiés du Darfour qui sont encore dans la région d’Ariwara, Ingbokolo" a-t-il déclaré. Il a ajouté que "Nous sommes également conscient du fait qu’il y a encore quelques cas résiduels de réfugiés soudanais du Sud-Soudan toujours dans la Province Orientale. Mais ces chiffres ne sont pas élevés. Ces chiffres ne sont pas aussi si importants que ça". Tout en fermant les bureaux d’Aru le HCR va contuner à gérer la situation à partir soit de Bunia, ou soit de Kisangani. "Le fait d’avoir pu les aider d’envoyer leurs enfants a l’école, d’avoir organisé le programmes de formations pour plusieurs d’entre eux, d’avoir organisé les programmes d’assistance…c’est déjà un succès important", a-til conclu.

Pendant plus de 20 ans, le HCR a rapatrié plus de 100 000 réfugiés soudanais à partir de territoire d’Aru.
Par Radiookapi.net
-----------------------------------------
Congo-Kinshasa: RDC - constat amer sur la situation des droits de l'homme

Le Potentiel (Kinshasa)
3 Juillet 2007
Publié sur le web le 3 Juillet 2007
Regine Kiala
Kinshasa
Le ministre des Droits humains, Eugène Lokwa Ilwaloma vient de participer du 11 au 18 juin 2007, à la 5ème session du conseil des Droits de l'homme des Nations unies. Parmi les points inscrits au programme de cette session, il y a eu l'examen des rapports thématiques, celui du rapporteur spécial, Leandro Despouy.
Outre son rapport général, ce dernier a présenté aussi un rapport additif sur la mission qu'il a effectuée en République démocratique du Congo, du 15 au 21 avril 2007. En outre, Mme la Haut commissaire des Nations unies, Louise Arbour, qui a effectué une mission en RDC en mai 2007 et dans d'autres pays de la région des Grands Lacs, a eu, dans son discours introductif à brosser la situation des droits de l'homme en RDC.
Concernant la magistrature, il a été relevé que la RDC n'a pas beaucoup des magistrats, qu'il y a ingérence des décideurs dans la justice ; que la population a difficilement accès à la justice ; que les décisions judiciaires ne sont pas exécutées, que les violations des droits de l'homme les plus commises en toute impunité sont le viol, les exécutions sommaires, le pillage, la torture et les arrestations arbitraires.
En guise de réponse aux préoccupations soulevées par ces rapports, Eugène Lokwa, ministre des Droits humains, a reconnu que l'histoire politique autoritaire et les guerres n'ont pas épargné l'infrastructure judiciaire de la nation congolaise.
Toutefois, il a relevé les avancées en ce qui concerne le secteur de la justice. Il s'agit notamment, de la transmission par le ministre des Droits humains pour examen en conseil des ministres du projet de loi sur la pénalisation de la torture. A cet effet, un accord est conclu avec la coopération belge et le ministre de la Justice pour la réhabilitation des bâtiments de justice dans le Nord et Sud-Kivu ainsi que dans le district de l'Ituri. En ce qui concerne les violences sexuelles, le ministre des Droits Humains a fait savoir que le gouvernement a mis sur pied l'initiative conjointe de lutte contre les violences sexuelles qui regroupe le gouvernement, les agences du système des Nations Unies et les Ong qui prennent en charge les victimes. En 2006, a-t-il également dit, deux lois ont été promulguées modifiant et complétant le code pénal et le code de procédure pénale afin de mieux lutter contre l'impunité des auteurs de violences sexuelles. Eugène Lokwa a également parlé de l'organisation prochaine des états généraux de l'administration pénitentiaire.
------------------------------
Congo-Kinshasa: Identification et uniformisation de la couleur des véhicules de transport en commun

Le Potentiel (Kinshasa)
3 Juillet 2007
Publié sur le web le 3 Juillet 2007
Fl. Nl-Ns
Kinshasa
C'est depuis le dimanche 1er juillet que devait débuter, en principe, l'opération d'identification et d'uniformisation de la couleur des véhicules de transport en commun. Ceci, conformément à la décision du Conseil des ministres provinciaux de Kinshasa prise le jeudi 14 juin 2007.
Cette décision vise à mettre un terme à l'anarchie observée dans le secteur de transport en commun dans la capitale où il est difficile d'identifier les véhicules de transport en commun. Le Conseil des ministres avait enjoint, à l'issue de sa séance, tous les opérateurs oeuvrant dans ce secteur de prendre des dispositions pour cette opération. Le porte-parole du Conseil des ministres avait annoncé, dans son compte rendu à la presse, qu'un arrêté fixera les modalités d'obtention du numéro d'identification ainsi que le signes visuels retenus.
Il convient de rappeler que, sous le mandat de Augustin Kisombe Kiaku Muisi, alors gouverneur de la ville de Kinshasa, une opération analogue avait été organisée. La couleur jaune avait été proposée par le président de l'Association des chauffeurs du Zaïre (Acza) de l'époque, M. Liaki Monga, et acceptée par le gouverneur de la ville. Qui, plus tard, va l'imposer à tous les taxis. Le président de l'Acza s'était inspiré de l'exemple brazzavilois où le taxi est peint aux couleurs verte et blanche.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Est-ce le début de la stabilité du franc congolais ?

Le Potentiel (Kinshasa)
3 Juillet 2007
Publié sur le web le 3 Juillet 2007
BENOIT KUDINGA
Kinshasa
Depuis le début de l'année 2007, le Franc congolais fluctue. Celui-ci connaît des variations à la hausse et à la baisse de sa valeur. Ces différents flottements ont conduit à une certaine « imprévisibilité » de l'évolution future de sa valeur et, partant, à l'incertitude et la méfiance des agents économiques privés (entreprises, ménages ).
Le développement des anticipations déstabilisatrices qui s'en suivent peut influer négativement sur l'efficacité des politiques d'ajustement, voire sur la croissance économique. Cependant, à partir de juin 2007, le trend du franc congolais évolue de manière assez relativement stable. Est-ce le début de la stabilité du franc congolais ? Si tel est le cas, comment garantir celle-ci sur la durée ?
En dehors de la « stabilité » du taux de change qui est une situation d'équilibre, la dépréciation et l'appréciation fortes d'une monnaie nationale par rapport aux devises étrangères constituent des « chocs » - des situations de « déséquilibre » sur le marché des changes. Elles représentent des écarts par rapport à l'objectif, autant qu'elles ne sont pas souhaitables au sein d'une économie. Ces déséquilibres entraînent des répercutions négatives à la fois sur l'évolution de la conjoncture, que sur la croissance économique.
Dans une économie fortement dollarisée par exemple, la « persistance des dépréciations » du taux de change amène les agents économiques - qui anticipent des dépréciations futures - à se prémunir contre celles-ci. Ils se dessaisissent de la monnaie qui perd sa valeur et acquièrent des devises étrangères et/ou des actifs réels (terrains, bijoux, tableaux ou autres objets de valeur): des valeurs refuges. Ces anticipations entraînent (i) la demande des devises étrangères à la hausse et accélèrent la dépréciation de la monnaie nationale. Comme les prix des biens et services sont indexés sur l'évolution du taux de change, ils auront tendance également à augmenter. Ce qui, in fine, entraîne l'inflation. De même, dans le cas d'une économie avec un « coefficient d'ouverture » à l'extérieur - ou une propension à l'importation - très élevé. Les prix des produits offerts - qui, pour l'essentiel, sont des biens importés -, voire ceux des services, étant indexés sur l'évolution des monnaies étrangères, la dépréciation de la monnaie nationale conduit les opérateurs à des réajustements automatiques des prix à la hausse. L'appréciation d'une monnaie, quant à elle, aura pour effets, d'une part, d'augmenter les prix des produits exportés du pays par rapport aux produits offerts par les autres nations et, d'autre part, de baisser les prix des importations et de stimuler celles-ci - donc, de favoriser une fuite des devises. Dans ce cas, du fait de la hausse des prix des biens et services nationaux, la demande extérieure des produits du pays peut baisser au profit des produits étrangers. Cette situation pourra entraîner la baisse des recettes d'exportation, voire des réserves de change, créer de l'instabilité macroéconomique, et influer négativement sur la croissance économique via la baisse des exportations.
Ces deux situations de déséquilibre (Dépréciation et appréciation du taux de change)ont prévalu au sein de l'économie congolaise de janvier jusque mai 2007. Cependant, depuis le début du mois de juin 2007, il s'observe une relative stabilité sur le marché des changes.
Evolution observée à partir de décembre 2006
A fin décembre 2006, le taux de change de la monnaie nationale était de 503,43 FC/1USD (cours indicatif) et de 515,93 FC/1USD (cours libre). A fin juin 2007, le cours indicatif du Franc congolais a renseigné un taux de 493,59 FC pour 1 Dollar américain. Ce qui correspond à une appréciation de la monnaie nationale contre le Dollar américain de près de 2 %. Cependant, considérée en termes mensuels, cette évolution du taux de change au premier semestre 2007 est passée par plusieurs étapes : (i) d'abord, une période de dépréciation entre janvier-février 2007, (ii) ensuite, celle d'appréciation du Franc Congolais depuis le mois de mars 2007 et, enfin, (iii) celle de stabilité relative observée au mois de juin 2007. Comment appréhender ces différentes évolutions ? Et, quelles en sont les enseignements ?
A supposer qu'au 31 décembre 2007, on était dans une situation d'équilibre sur le marché des changes, où le taux de change (e0) était égal à 503,43FC/1USD. Cela peut être illustré par le graphique n°1.
Entre début janvier et fin février 2007, le taux de change est passé de 503,43 FC/1USD à 562,62 FC/1USD, soit une dépréciation du Franc congolais de 10,52 %. Comparée à la situation à fin décembre 2006 considérée comme celle d'équilibre, cette dépréciation du taux de change du Franc traduit un déséquilibre sur le marché des changes : celui-ci est perçu au niveau du graphique n°2 ci-haut avec le déplacement du point d'équilibre de e0 (503 FC/USD) à e1 (562,62 FC/USD). Les conséquences dans ces cas seront celles décrites à la première section ci-haut, notamment le développement et l'incrustation des tensions inflationnistes. Les causes profondes de ce déséquilibre entre janvier-février 2007 se trouvent notamment dans la désarticulation des finances publiques, comme l'indique le tableau 1 ci-dessous.
En effet, le solde consolidé des finances publiques (Trésor et Banque Centrale du Congo) est passé d'un déficit de 11 milliards de FC à plus de 15 milliards de FC entre janvier et février, soit un cumul de près de 27 milliards de FC. Ce déficit a été totalement financé par la « planche à billets », comme peut l'indiquer l'évolution du « Crédit Net Bancaire à l'Etat » - ou la Position Nette du Gouvernement (PNG). Le stock du Crédit Net Bancaire à l'Etat est passée de 141 milliards de FC en décembre 2006, à 148 et 169 milliards de FC en janvier et fin février 2007. Ce qui correspond à une hausse de 28 milliards de FC, exactement le « cumul du solde consolidé des finances publiques » entre janvier et février 2007(voir tableau 1 ci-dessus). Ce volume exorbitant des Francs congolais lâché en circulation par la « Banque », sans que l'économie n'en ait réellement besoin, justifie les pressions sur le taux de change du Fc et, donc, l'instabilité macroéconomique encourue durant ces deux mois.
Appréciation (fin fev.06 - fin mai 07)
Le taux indicatif du Franc congolais est passé de 562,62 FC/USD à fin février 2007 à 496,33 FC/USD à fin mai 2007, soit une appréciation cumulée d'environ 13,03 %. Celle-ci constitue le second cas de déséquilibre de change enregistré depuis le début 2007. Graphiquement, il est appréhendé par le déplacement de l'équilibre au point (e3) du graphique n°2. Cette forte appréciation du franc congolais est le fait de l'application, depuis mars 2007 à la fois : (i) d'une politique budgétaire restrictive par le Gouvernement : la réalisation des excédents publics (tableau 2 ci-dessous) et ; (ii) d'une politique monétaire prudente par la Banque Centrale du Congo : maintien du coefficient de réserve obligatoire à 4 %.
L'effet combiné de ces deux politiques a été l'assèchement des « comptes courants créditeurs des banques en les livres de la Banque Centrale » - les « Avoirs Libres des Banques » (AL) qui constituent le « réceptacle » de ces différentes politiques. Ceux-ci sont tombés de 9,5 milliards de FC à fin janvier 2007 à environ 2,9 milliards de FC à fin mai 2007. Pour reconstituer leurs comptes courants, les banques ont procédé, entre autres, à la vente des devises sur le marché des changes ou à la Banque Centrale du Congo. L'accroissement de l'offre des devises face à une demande en régression serait à la base de la forte appréciation du Fc et, donc, du déséquilibre du taux de change.
Stabilité (1er Juin - 29 Juin)
La « stabilité », en économie, reflète une situation d'équilibre tendancielle, où l'on passe des fortes fluctuations à l'amélioration de celles-ci. C'est la situation « souhaitable » dans la mesure où, elle permet la préservation du cadre macroéconomique. A cet effet, la stabilité du taux de change est constatée depuis le début de juin 2007 : la variation de la monnaie nationale est passée des fluctuations « amples » aux fluctuations relativement « faibles » (voir le graphique 3 ci-après).
En effet, de 495,09 FC/USD à fin mai 2007, la valeur du Franc congolais s'est stabilisée autour de 502 FC/USD les semaines du 1erau 06 juin 2007 et celle du 06 au 12 juin 2007. Il s'est stabilisé autour de 495 pour le reste des semaines : en moyenne, le taux de change a tourné autour de 500 FC/USD, tandis que les fortes pressions à l'appréciation se sont estompées. Ce frein imprimé à la tendance explosive du taux de change, à partir de début juin 2007, serait la résultante de la politique monétaire prudente - d'accompagnement à la politique budgétaire restrictive -, menée par la Banque Centrale du Congo. En effet, étant donné que la politique gouvernementale est restée fortement restrictive jusqu'au mois de juin - avec un cumul de plus 76 milliards de FC d'excédents depuis mars 2007, qui représente une ponction énorme de liquidité au sein de l'économie -, la Banque Centrale a volé de façon « contracyclique », afin (i) de lisser les dommages collatéraux que pouvait causer la politique budgétaire et (ii) alimenter l'économie en liquidité nécessaire à son fonctionnement. C'est ainsi que la BCC procède à l'achat des devises étrangères sur le marché des changes, selon que l'atteste l'évolution positive de ses réserves de change (voir tableau 3).
Cette opération qui permet indirectement à la BCC de reconstituer ses réserves internationales, vise surtout à faire le contrepoids de la politique budgétaire, en injectant de la liquidité dans l'économie ; et cela, en respectant les limites circonscrites par l'évolution des prévisions et des programmations de sa « base monétaire » (voir tableau n°3 ci-dessus).
Ainsi, l'opération « achat des devises par la BCC » viserait à stabiliser la valeur du Franc congolais dans la fourchette de 500-510 FC/USD jusqu'à la fin de l'année, de manière à permettre aux agents économiques (ménages, entreprises, ), d'intérioriser la stabilité monétaire. Cependant, comment rester dans ces fluctuations faibles de la monnaie nationale ? Note finale
Pour maintenir les faibles fluctuations, les politiques budgétaire et monétaire doivent rester prudentes, autant qu'une coordination parfaite doit être assurée (entre le Gouvernement et la BCC) dans la mise en oeuvre de ces deux politiques. La discipline budgétaire doit être préservée (par le Gouvernement et la Banque Centrale), tandis que les brusques retournements des tendances sont à proscrire. Cela assurera une évolution correcte des avoirs libres des banques et, partant, une certaine stabilité à la base monétaire.
Au cas où le Gouvernement poursuivrait la politique des excédents budgétaires, la politique monétaire de la BCC doit demeurer prudente. Et, tant que la base monétaire reste en deçà des programmations et des prévisions, la BCC peut continuer à acheter des devises. Cela aura deux effets positifs : (i) alimenter l'économie en liquidité et, pourquoi pas, (ii) reconstituer les réserves internationales.
----------------------------------
Congo-Kinshasa: Pour accroître la production du bois, didace Pembe préconise la réduction sensible des taxes



La Prospérité (Kinshasa)
3 Juillet 2007
Publié sur le web le 3 Juillet 2007
Kinshasa
La fiscalité du secteur forestier de la RD Congo est la plus haute de l'Afrique. Bien plus, la taxe sur la superficie constitue un handicap majeur pour la croissance de la production forestière.
Autant d'éléments qui ont conduit le ministre Didace Pembe de l'Environnement à décider de palper du doigt les réalités de son secteur.
C'est dans ce cadre que se situe sa visite lundi de trois entreprises spécialisées dans l'exploitation forestière situées toutes dans la commun de Limete. Il s'agit de la Société de Développement Forestier, Sodefor, l'Industrie de Transformation des Bois, itb et l'Usine Parcafrica.
Le ministre de l'Environnement s'est rendu compte qu'il existe une chaîne magnifiquement bien organisée partant de la coupe du bois jusqu'à sa transformation qu'il faut encourager. Il a reconnu que malgré la conjoncture économique, ces entreprises forestières continuent à investir dans la transformation des bois, le stockage et parviennent à mettre à jour les services d'entretien. Ces réalités lui ont fait dire qu'elles font partie des objectifs que la RD. Congo vise pour le bien être des travailleurs qu'il faut privilégier.
Les interlocuteurs du ministre lui ont exposé les difficultés qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur profession.
Les opérateurs forestiers ont relevé plus de 160 taxes d'exportation des produits mises à leur charge et qui alourdissent dangereusement les frais.
Pour résoudre ces problèmes cruciaux, Didace Pempe a encouragé les exploitants à s'investir davantage, tout en prenant l'engagement de mettre en place une politique de transformation de bois qui soit avantageuse pour l'Etat et pour les opérateurs du secteur. Il a instamment prié ces derniers pour qu'ils investissent dans le pays pendant que ses services s'emploieront à revoir sensiblement à la baisse les différentes taxes actuellement en application. Des exonérations seront accordées après études des cas, a tenu à rassurer le ministre.
Concernant la taxe de superficie, le ministre a déclaré qu'elle fera l'objet d'une décision interministérielle, mais à condition que les exploitants respectent les termes de la loi qui régissent l'exploitation forestière.
A. Sodefor : une entreprise avec laquelle il faut compter. Il sied de signaler à ce sujet, que A. Sodefor avec son PDG José Albanho, assisté du DG Alberto Pedro M. Trindade est bien loin en matière d'interventions sociales au bénéfice des populations sur les sites d'exploitation. L'employeur de A. Sodefor vient de se procurer les matériels nécessaires pour doter l'Hôpital de Nioki d'un bloc opératoire pour augmenter ses capacités d'intervention. La formation médicale sera pourvue également d'un appareil d'échographie pimpant neuf qui sera installé très prochainement.
L'entreprise dispose d'ores et déjà des écoles sur place tant primaires que secondaires. Les meilleurs élèves bénéficient des bourses d'études qui permettent à ceux qui ont perdu leurs parents ou dont les parents sont démunis de continuer à étudier.
Un des cinq chantiers du Chef de l'Etat, celui sur l'Emploi trouvera sa raison d'être déjà cette année et l'année prochaine, lorsqu'on atteindra 3.500 personnes dans tous les sièges d'exploitation.

Aucun commentaire: