jeudi 5 juillet 2007

coupures 4 juillet 07 (fr)

Les véhicules, avec volant à droite, vont être interdits de circuler en RDC
RDC | Développement | 03 Juillet 2007 à 16:12:36
Le ministre des transports et voies de communication vient de prendre un certain nombre des mesures. Parmi les quelles, l’interdiction de la circulation sur toute l’étendue du territoire des véhicules à volant droit. Selon le ministre, cette loi existait déjà, et lui tient à la mettre en application, rapporte radiookapi.net
L'importation de tout véhicule, à volant droit, devra aussi être suspendu sur le sol congolais. Seuls, les véhicules de volant à gauche et de manœuvre pour la vitesse à droite devront rester en circulation. Telle est la décision du ministre.
Kuseyo Gatanga affirme que cela est du au respect de la loi.
L'application de cette mesure au niveau de l'amont avec le ministre du commerce extérieur est déjà en vigueur, affirme la même source.
Un arrêté interdisant l'importation de tous ces véhicules est en préparation.

Pour ceux déjà en circulation, un délai d au moins 12 mois et prévu.
Par ailleurs, les chauffeurs, victimes de cette décision, affirment, pour leur part, qu'une telle mesure est difficile à appliquer.
Selon eux, cela entraînera un chômage, surtout dans la province de Katanga où la plupart des véhicules de ce type est en circulation quotidienne.
pour certains d'entre eux, au lieu d'une mesure de suppression, il serait mieux que le gouvernement revoit le code de la route congolaise, si possible le changer.
Par Redacteur Web
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Bukavu : la vente des mitrailles interdite
Sud Kivu | Développement | 03 Juillet 2007 à 17:09:10
La mesure est du gouverneur de province. Elle concerne tous les déchets en fer et vise, notamment, l’éradication du vol des matériels de la SNEL, rapporte radiookapi.net
L’arrêté de M. Célestin Cibalonza a été rendu public lundi dernier. Pour le chef de l’exécutif du Sud-Kivu, à partir de cette date, l’importation, le stockage ainsi que la commercialisation des mitrailles sont interdits sur l’ensemble de sa juridiction. Mais, tout de suite, les acheteurs et vendeurs des produits ont protesté contre la décision du gouverneur de la province du Sud-Kivu. Ils estiment que cette interdiction devrait se limiter aux mitrailles en cuivre et en bronze. Par ailleurs, le président de l’association de ces acheteurs et vendeurs a indiqué que beaucoup de ménages dépendent de cette activité. L’interdire équivaudrait à condamner beaucoup de ménages de la place.

Les responsables locaux de la Société nationale d’électricité ont pour leur part salué la mesure du gouverneur. Ils espèrent que cela va contribuer à combattre le vol des câbles dont est souvent victime cette entreprise publique dans la ville de Bukavu.
Par Redacteur Web
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Mbuji Mayi: les fonctionnaires empêchent une mission d'audit de faire son travail.
Kasaï Oriental | Politique et Citoyen | 03 Juillet 2007 à 20:18:19
Le début du contrôle était prévu ce mardi. L'auditeur principal, Baudouin Mbalay et sa suite n'ont pu accéder aux bureaux, lers portes ayant été fermées la veille par les agents de l'administration, rapporte radiookapi.net
Par centaines, ces derniers étaient massés ce mardi matin devant le bâtiment administratif. Sur les murs, on pouvait déjà lire dès lundi sur des papiers affichés, entre autres : « Non au contrôle des fictifs par des fictifs », « Jusqu’à quand les contrôles sans solution ?»

Pour Léon Kankolongo, secrétaire provincial du syndicat qui a initié ce mouvement, le débrayage se poursuivra, au cas où les auditeurs persistaient à diligenter le contrôle. Le seul contrôle attendu par eux, a-t-il déclaré, c’est celui que le gouvernement central fera au mois d’août prochain.

De son côté, Baudouin Mbalay se dit déterminé à poursuivre la mission qui lui a été confiée par l’autorité provinciale jusqu’au bout. Par ailleurs, Jean Mubaya, chef de division provincial de la Fonction publique par qui ce contrôle devait débuter, a déclaré être favorable à cette opération. Il a dit qu’il était menacé par des agents en colère. Le directeur de province a pour sa part indiqué qu’il a rencontré les manifestants ce même jour, dans l’après-midi. Il aurait obtenu d’eux la promesse de passer au contrôle après la paie en cours.
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Gbadolite : justice, le procureur de la République fustige les méthodes de travail des OPJ
Équateur | Politique et Citoyen | 03 Juillet 2007 à 20:19:45
Il est reproché à ces officiers de la police judiciaire la lenteur dans le transfert des dossiers au parquet et les prérogatives qu’ils s’attribuent en décidant de l’issue de certaines affaires, rapporte radiookapi.net
Emmanuel Bikakala a dénoncé ces comportements lundi dernier. Il s’est plaint notamment, de la lenteur dont font montre les OPJ de Gbadolite dans le traitement du dossier d’un conducteur accusé d’avoir tamponné un enfant. L’accident mortel avait eu lieu mercredi de la semaine dernière. D’après le procureur, cette affaire n’a pas encore été transférée au parquet de la ville. Aussi, le haut magistrat de Gbadolite s’est-il insurgé contre des initiatives que ces officiers de la police judiciaire se permettent de prendre en décidant de l’issue de certains dossiers même pour des infractions jugées graves. Pour Emmanuel Bikakala, les OPJ ont pour tâche la recherche et la constatation des infractions, ainsi que la transmission des dossiers au parquet, un point c’est tout.

Réagissant à cette dénonciation, Olivier Kwadeba, commandant de la police de la place a dit reconnaître l’autorité du procureur de la République de Gbadolite sur les OPJ. Il s’est dit prêt à collaborer avec le parquet pour une meilleure justice dans son ressort. De son côté, le commissaire de police Akola a relevé que plusieurs dossiers pénaux transférés au parquet de Gbado n’ont jamais été instruits au tribunal pour le jugement.
Par Redacteur Web
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Kisangani : la conférence économique de la province annulée
Province Orientale | Développement | 03 Juillet 2007 à 20:20:59
Près de 500 participants avaient répondu à cet appel dont l’ouverture des travaux était prévue ce mardi. Le gouverneur Médard Autshai est accusé d’avoir décidé de l’annulation de cette rencontre. Accusation qu’il rejette, disant qu’il s’agit plutôt d’un report, rapporte radiookapi.net
Des invités et des investisseurs de la Province Orientale étaient venus de partout, même des pays étrangers. Tous s’étaient présentés ce matin au jardin zoologique de Kisangani où était prévu la rencontre. Après quelque temps, un bataillon d’éléments de la police, a investi le lieu, avant que le député Jean Bamanisa Saidi, l’un des responsables du comité d’organisation, n’arrive pour annoncer l’annulation de la rencontre. « Nous avons le regret de vous annoncer que les partenaires provinciaux ont décidé l’annulation de la conférence. Nous nous en excusons auprès de tous les invités venus de l’intérieur de cette province, d’autres provinces, notamment, du Nord-Kivu, du Katanga, et de Kinshasa, ainsi que des pays étrangers », s’est-il exprimé. Et d’après le député, c’est le gouverneur de province qui aurait pris cette décision.

La désolation, la colère et la déception étaient totales parmi les participants. « C’est regrettable pour la Province Orientale, je dirais même que c’est injurieux vis-à-vis de la population de cette province qui a besoin de se retrouver autour d’un projet de développement et de reconstruction, en faisant recours à toutes les compétences », s’est plaint l’un d’eux.

Contacté dans la mi-journée, le gouverneur Médard Autshai a dit qu’il n’a jamais annulé la tenue de la conférence économique de sa province. D’après lui, il s’était mis d’accord avec les organisateurs pour reporter le rendez-vous, en vue de permettre, a-t-il expliqué, la participation des délégués de l’intérieur de la juridiction. Une version que les organisateurs ont rejetée, soutenant que toutes les contrées de la Province Orientale étaient déjà bel et bien représentées.
Près de 100 000 dollars américains ont été dépensés pour l’organisation matérielle de ce forum, ont-ils indiqué.
Par Redacteur Web
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Kinshasa: 6 500 candidats enregistrés pour les entreprises publiques
RDC | Politique et Citoyen | 03 Juillet 2007 à 20:23:06
Parmi ces candidatures, plus de 3 200 dossiers déposés sont pour le poste de directeur général, selon le Copirep (Comité de pilotage de la reforme des entreprises publiques), chargé du recrutement, rapporte radiookapi.net
26 entreprises de l’Etat sont concernées par ce recrutement. Selon le secrétaire exécutif adjoint du Copirep, Alexis Mangala, la sélection se fera au niveau du ministère du Portefeuille, avant la remise des listes au gouvernement. « Le Copirep exécute un travail qui lui a été demandé, en tant qu’expert », a-t-il souligné, ajoutant qu’il n’y a ni police, ni politique dans cette démarche. « Le Copirep fait un travail technique, il n’a pas de décision sur la nomination de mandataires. Le processus sera transparent, mais vous comprenez que, à un moment donné, les noms ne puissent être publiés pour des raisons évidentes », a précisé le responsable du Copirep.
Par Redacteur Web
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Mbandaka : évasion massive à la prison militaire
Équateur | Politique et Citoyen | 04 Juillet 2007 à 09:22:17
La prison militaire de Mbandaka a connu une évasion massive des détenus dans la nuit du 30 juin au 1er juillet. A la base de cette évasion, la fuite de deux gardes et du chef de poste abandonnant son arme, rapporte radiookapi.net
Au total 24 détenus sur les 45 se sont évadés de la prison militaire. Selon l’auditeur militaire garnison de Mbandaka, le chef de poste a envoyé l’un des prévenus chercher du riz au marché afin de préparer a manger pour les autres prisonniers. Comme il ne rentrait pas, le chef de poste a dépêché deux gardes au marché, mais en vain.
Pour échapper aux poursuites judiciaires, raconte l'auditeur Yosta Lingbema, le chef de poste et les deux gardes ont abandonné leurs postes. En laissant la porte du cachot ouverte, les détenus ont commencé à s’évader l’un après l’autre. Interrogée à ce sujet, la vice ministre de la justice en séjour à Mbandaka, Maître Odia Kalinda a annoncé la constitution d'une commission pour que la lumière soit faite sur les évasions.
«Nous pensons qu’une fois, les éléments de l’information nous transmis, nous allons prendre les dispositions qui s’imposent pour palier à cette difficulté », a-t-elle ajouté.

L'auditeur militaire ajoute que les autres prévenus n'ont pas pu sortir, grâce à l’intervention d’un autre détenu. Celui-ci a bloqué la porte, tout en tirant en l'air avec l'arme abandonnée du chef de poste. Ce détenu ne voulait pas s'évader, car il lui restait seulement 48 heures à purger en prison. L’auditorat militaire qui poursuit les enquêtes demande aux Mbandakais de dénoncer les évadés.
Par Radiookapi.net
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4ème CIRCAF : scandale à Ouagadougou : la Rdc représentée par deux délégations
Kinshasa, 03/07/2007 / Politique
Le conflit entre la Haute autorité des médias (HAM) et le ministère de l’Information, Presse et Communication nationale s’est exporté à Ouagadougou, au Burkina Faso où s’est ouverte le lundi 2 juillet 2007, la 4ème conférence des instances de régulation d’Afrique (CIRCAF). En effet, l’organisateur de ladite conférence, le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina, s’est retrouvé face à deux délégations congo¬laises, l’une dépêchée par la Ham, en la personne de son président, M. Kambale Bahekwa, et l’autre par le ministère de l’Information, Presse et communication nationale, représenté par un conseiller dont le nom ne nous a pas été communiqué.

Le conseiller du ministère était, avons-nous appris, porteur d’une lettre du ministre Toussaint Tshilombo adressée aux organisateurs du forum et faisant état de la non existence de la Ham, laquelle se¬rait, selon lui, dissoute par la nouvelle Constitution de la RDC.

Quant au président Kambale, il était porteur d’une invitation officielle dûment signée par le président du CSC, M. Luc Adolphe Tiao, dont l’institution entretient de bonnes relations avec la Ham.

On se rappellera, d’ailleurs, qu’il y a un peu plus d’année, la Ham avait fait appel à M. Tiao pour qu’il fasse bénéficier de son expérience à l’instance congolaise de régulation des médias qui s’apprêtait à orga¬niser sa première campagne élec¬torale à travers les médias. A cette occasion, l’homme d’Etat burkinabé, qui a rang de Premier ministre, avait participé à la confection de la directive de la Ham relative à la campagne électorale à travers les médias. Le CSC s’est donc trouvé dans l’embarras avant de jeter finalement son dévolu sur M. Kambale Bahekwa qui, jusqu’à preuve du contraire, demeure pré¬sident de l’instance de régulation des médias de la RDC.

L’organisateur a fondé son choix sur le fait que l’invitation n’était pas adressée au gouverne¬ment de la RDC et qu’il n’appar¬tient pas au ministère de l’Information, Presse et Communication nationale de se substituer à la Ham ou, tout au moins, d’exercer ses prérogatives légales, étant entendu l’indépendance d’actions de ces deux institutions.

Qu’à cela ne tienne. L’acte posé par le ministre Tshilombo est lourd de conséquences d’autant qu’il a terni l’image de la RDC à l’extérieur, particulièrement au « pays des hommes intègres ». Ceci est d’autant plus grave que le scandale, que l’on aurait pu évi¬ter si le ministre Tshilombo avait la tête sur les épaules, arrive par ce¬lui-là même qui est investi du pou¬voir de veiller à l’image de mar¬que de la RDC.

Quel intérêt « Toussaint Lagaffe » avait-il à internationali¬ser un conflit interne, du reste créé par lui-même pour avoir interprété, à la place de la Cour suprême de justice, une disposition contenue dans la Constitution.

Si l’existence de la Ham lui pose vraiment problème ou l’em¬pêche de travailler, pourquoi ne saisit-il pas les instances compé¬tentes, habilitées à traiter ce genre de différends, plutôt que de se ren¬dre justice et de manière mala¬droite ?

Par ailleurs, que pense le ministre de l’Information et Presse de l’existence à ce jour de la CEI et de la Cour suprême de justice que la nouvelle Constitution ne reconnaît pas puisqu’elles sont res¬pectivement remplacées par la CENI et la Cour constitutionnelle ?

On aurait pu croire, comme l’a déclaré récemment un respon¬sable d’une Ong de défense des journalistes, que « le ministre était ignorant de bonne foi ». Mais là, on est en présence d’un illuminé de mauvaise foi, qui persiste délibérément dans l’erreur.

L’opinion se rappellera que le même ministre a déjà eu maille à partir avec l’Assemblée natio¬nale au sujet du dossier Kahemba. Ce qui avait amené le rapporteur de la chambre basse de réagir à travers les médias en demandant au Premier ministre de rappeler à l’ordre son ministre de l’Information et Presse.

L’opinion n’a pas non plus oublié les contre-vérités de son « Excellence » s’agissant du pillage « imaginé » des supermar¬chés Peloustore et City Market dont il s’était fait le chantre dans la soirée du 21 février 2007.

Il est donc temps que le porte-parole du gouvernement re¬vienne sur terre et qu’il se concen¬tre sur son travail, afin de contri¬buer efficacement à la réalisation des cinq chantiers du chef de l’Etat.

(Yes)

EM/Le Potentiel
Last edited: 03/07/2007 19:22:19
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Sud Kivu : la « route des Chinois » favorise un exode à l’envers

Le long de l’axe Bukavu-Kasongo, le retour des habitants suit la réfection de la route par les chinois. L’agriculture qui a retrouvé des débouchés redémarre, de nouvelles activités voient le jour. Mais l’entretien de la chaussée laisse à désirer.
Une heure et demie pour aller de la place Pas-à-Pas, la gare routière de Bukavu à l’est de la Rd Congo, à Walungu à 50 Km au sud-ouest. Un exploit impensable il y a à peine un an tellement la route était en piteux état, ravinée et creusée d’innombrables nids de poule. Il fallait attentivement parfois toute une semaine qu’un camion se décide à l’emprunter pour pouvoir voyager. C’est en avril 2006 que la Compagnie chinoise des ponts et chaussées (Cnctpc) a commencé à réhabiliter cette route longue de près de 500 Km, qui relie Bukavu à Kasongo, au Maniema, la province voisine de l’Ouest. Les travaux, qui ont commencé aux deux bouts de la route, devraient être finis en juin 2008. Cette remise en état favorise déjà les retours au village de gens qui s’étaient réfugiés à Bukavu à cause de l’insécurité et aussi des difficultés de transport qui empêchaient tout commerce.
Des bonnes affaires pour tous « Depuis que les Chinois travaillent sur cette route, je suis rentré dans mon village, j’ai repris ma culture de choux et mon élevage de lapins, de poules et de cobayes, témoigne Théophile Bagalwa, un agriculteur. Avant, ma femme et mes enfants faisaient les 55 Km à pied pour aller vendre quelques kilos à Bukavu, maintenant on va facilement deux ou trois fois par semaine au marché et les affaires marchent bien. Ils sont nombreux comme lui et peu à peu les villages, d’où parfois tous les habitants avaient fui, se repeuplent.
Ces derniers mois, on voit reverdir les collines qui étaient redevenus sauvages. Les gens reviennent cultiver des légumes, entretenir les bananeraies, certains maintenant de pouvoir les vendre rapidement en ville. Cet « exode à l’envers » satisfait les nombreux marchands de légumes de la capitale régionale qui s’approvisionnent désormais directement dans les villages et revendent le même jour les légumes et les fruits sur les marchés.
De nouvelles activités ont aussi vu le jour. Tout au long de la route, à intervalles réguliers et dans tous les villages d’importance s’alignent des boutiques, des débits de boisson, des Kadhafi (vendeurs d’essence) ou encore des « quado » (réparateurs de pneus, le plus souvent installés au bord de la route, Ndlr).
Jean-Marie Chishugi, cambiste à Kashanja, grosse agglomération au croisement des routes qui mènent à Bukavu, Walungu et Mwenga, raconte son retour : « Dès que la route est redevenue praticable et que la circulation a repris, je n’ai pas hésité à fuir Bukavu pour revenir m’installer chez nous. Mes affaires marchent bien car je n’ai presque pas de concurrents et tout le monde, voyageurs, commerçants, doit changer ses dollars en francs congolais et vice-versa ».
Grâce à cette route, de nombreux paysans ont aussi redécouvert l’utilité des carrières de pierres, comme Jean-Louis Mihigo, un commerçant qui est aux anges : « Je ne savais que faire de toutes ces pierres qui encombrent ma concession. A ce jour j’en ai vendu des tonnes à raison de 20$ le m3. ce qui m’a permis d’accroître mon capital et de remettre à l’université mes trois enfants ».
Manque d’entretien

La plus heureuse c’est probablement la commerçante Marie-Ange dont le mari, sans emploi depuis dix ans, a été embauché comme cantonnier Roger Namurhoga lui aussi cantonnier s’interroge pourtant : jusqu’à présent les Chinois me payent 3$ par jour qui me permettent de nourrir ma famille et j’ai pu acheter des tôles pour ma maison. Mais qu’en sera-t-il quand ils auront progressé et que je devrai dépendre de l’administrateur local ? » En effet, explique, un ingénieur chinois, « il a été convenu entre nous et le gouvernement congolais que nous fassions une route en terre battue et des caniveaux sur les accotements. Ensuite nous laisserons l’Office de routes le soin de l’asphalter et de s’occuper de son entretien ».
Mais la route n’est pas encore finie et déjà, sur de nombreux tronçons, son état laisse à désirer. Les premières crevasses apparaissent, des nids de poule commencent à se creuser. Considérant la courbe de « sa » route à la sortie du village, un ingénieur chinois s’exclame tristement : « Je me demande ce que sera cette belle route à la saison des pluies. C’est décourageant ! l’Etat congolais avait pourtant promis que pendant l’exécution des travaux, les administrateurs de territoires devaient payer les cantonniers pour entretenir la route, les ponts et les caniveaux, quitte à ce que nous fassions un dernier remblayage avant la fin des travaux ».
Mais l’administration locale n’a jamais payé les cantonniers qui ont arrêté de travailler…


Déo Namujimbo
Bukavu, 3/07/2007 (La Tempête des tropiques, via mediacongo.net)


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Plus de 160 enfants présumés "sorciers" dans des cellules à Uvira
Kinshasa, 03/07 - Environ 19 cellules de prière ont été identifiées comme lieux où sont gardés quelque 160 enfants accusés de sorcellerie dans des conditions déplorables à Uvira, dans le Sud-Kivu en RD Congo, a révélé, lundi, la Radio onusienne "Okapi", citant un rapport de l`ONG congolaise de droits de l`Homme "Arche d`alliance".

La radio a fait cette révélation lors d`un séminaire de sensibilisation organisé par l`ONG congolaise en partenariat avec la Mission de l`ONU au Congo (MONUC).

Le juge d`enfant du Tribunal de grande instance d`Uvira, qui s`est déclaré choqué de voir que les droits des enfants sont violés dans des groupes de prières à l`insu des pouvoirs publics, a déploré l`inconscience des parents qui sacrifient leurs enfants et les abandonnent entre les mains de pasteurs sous prétexte de les délivrer.

"Ils sont maltraités, entassés dans de petites cellules où ils dorment à même le sol", s`est-t-il indigné, expliquant que la plupart des sectes qui se livrent à ce genre de pratiques fonctionnent dans l`illégalité à Uvira.
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Saisi d`une tonne de cuivre à Gbadolite en RD Congo
Kinshasa, 03/07 - La Police nationale congolaise vient de saisir une tonne de "mitrailles" de cuivre appartenant sur un commerçant sierra-léonais répondant au nom de Moussa Keita à Gbadolite, dans la province de l’Equateur (nord de la RD Congo), a appris la PANA lundi de source policière à Kinshasa.

Etabli depuis des lustres dans cette ville congolaise, ancien fief de feu le maréchal Mobutu Sese Seko, l`homme est gardé à la Police pour raison d’enquête, a précisé la radio onusienne "Okapi", qui ajoute que le lot saisi comprend des câbles de transport du courant électrique de la Société nationale d`électricité (SNEL).

"Nous nous plaignons toujours de la recrudescence de vols de câbles, nous insistons pour que les autorités prennent des dispositions requises afin d’anéantir cette bande de malfaiteurs", a déclaré le directeur local de la SNEL, qui a salué ce coup de filet.

Outre les biens de la SNEL, le lot saisi comprend des compteurs de robinets en cuivre de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO), des douilles de munitions non encore utilisées, ainsi que des oeuvres d’art en cuivre récupérées sur la tombe de la défunte Antoinette Mobutu, l’ancienne femme du maréchal Mobutu.

M. Moussa Keita a brandi plusieurs documents obtenus notamment auprès de l’Agence nationale de renseignement (ANR), de la Direction générale des migrations (DGM) et de la municipalité de Gbadolite, qui l’autoriseraient à sortir de la ville avec sa cargaison.
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La culture congolaise va étonner !
Guy Duplat
Mis en ligne le 04/07/2007
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Du 15 septembre au 30 octobre, festival Yambi sur les artistes actuels au Congo.
Rendez-vous exceptionnel avec la créativité congolaise : 150 artistes, 117 lieux !
Depuis 1997, la Communauté française a l'excellente idée d'organiser en Belgique des festivals pour présenter la culture actuelle de pays africains. Tour à tour le Burkina, le Sénégal et le Bénin ont eu les honneurs. Mais avec "Yambi" (qui signifie "bienvenue" en lingala et en swahili), consacré au Congo, l'événement prend une ampleur exceptionnelle. "Yambi" sera 4 à 5 fois plus important que les autres festivals. Le directeur artistique (Jacques Deck) et les deux commissaires (Olivier Van Hee et André Yoka) ont sélectionné 322 actions qui se dérouleront entre le 15 septembre et le 30 octobre, sur 117 lieux avec 150 artistes congolais invités en Belgique ! On y verra du théâtre, de la danse, de la BD, de l'art contemporain, du jazz, de la littérature, etc. De quoi vérifier que la créativité congolaise est formidable malgré les difficultés inouïes du pays et les drames qui ont entraîné en dix ans, directement ou indirectement, près de 4 millions de morts. Pour la première fois, ce festival essaimera même en Flandre (au KVS et à Anvers) et en France. Si la Communauté française y a consacré plus d'un million d'euros, il faut y ajouter les innombrables heures offertes par les artistes congolais et l'apport des lieux qui accueilleront les manifestations. La défense nationale affrétera un avion pour transporter les oeuvres et l'office des étrangers a accepté de laisser entrer tous ces artistes. Le moment sera rare, à chacun d'en profiter.
Des expos
Bien sûr, il y aura la musique, la grande force du Congo qui essaime ses CD sur tout le continent. Il y aura plus de 80 concerts, de rap (PNB, Pensée Nègre Brut), de fanfares autant que de choristes. "Yambi" n'a pas choisi parmi les vedettes consacrées (Papa Wemba, Werrasson, etc.) mais privilégie la découverte d'un Congo qui bouge. "Yambi" est un programme bilatéral de coopération qui a commencé il y a près de deux ans, a déjà organisé sur place de nombreux séminaires formant plus de 500 stagiaires et qui continuera au-delà du festival. Il s'agit de consolider un secteur culturel frappé par la guerre. "Yambi" a ainsi déjà rénové six centres culturels en province dont celui de Kisangani où a été créé "Africare" de Lorent Wanson qui sera montré dès ce soir à Mons. Le festival sera pour le public belge l'occasion de découvrir ces Congolais et pour ces artistes, c'est une chance unique de se montrer au "marché" occidental.
Il y aura aussi le théâtre et la danse avec 90 spectacles dont "Africare", les reprises de "Toréadors" de Piemme très bien joué par deux Congolais et "Verre cassé" d'Alain Mabanckou repris au théâtre de Poche. "Le cabaret du bout du monde" d'Eric Durnez sera présenté dans une mise en scène congolaise.
Même si Faustin Linyekula, le chef de file de la danse contemporaine congolaise sera absent, ses studios "kabako" présenteront trois jeunes chorégraphes, en coproduction avec Charleroi/danses. On les verra, entre autres, à la Raffinerie à Bruxelles avec une exposition du travail de Marie-Françoise Plissart sur Kinshasa. En littérature, il ne faut pas manquer la voix si forte de Bibish Mumbu, en résidence à Passa Porta, qui montre de manière poignante la vie quotidienne.
Les expos se font sous le commissariat de notre confrère Roger-Pierre Turine. Au Botanique, on présentera "Le Congo en marche", expo d'art contemporain centré sur Freddy Tsimba et ses sculptures à base de douilles de fusil et le beau travail des "Vicanos" de Lubumbashi sur les devins et des photos de Sammy Baloji. Pour Roger-Pierre Turine, l'art contemporain congolais ne fait que démarrer. Il présentera aussi à Mons et Liège, une expo sur les "Pionniers de la création profane congolaise", l'histoire méconnue des artistes africains depuis 1920 et il publiera chez Luc Pire un livre sur ce thème.
Yambi, du 15 septembre au 30 octobre.
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Congo-Kinshasa: Kasaï Oriental, le pont de la rivière Lubefu au centre d'un différend

Le Potentiel (Kinshasa)
4 Juillet 2007
Publié sur le web le 4 Juillet 2007
M.E.
Kinshasa
Le pont de la rivière Lubefu dans le Kasaï Oriental est au centre d'un différend. Opérationnel depuis le mois de septembre 2006, cet ouvrage est le fruit du travail réalisé par l'entreprise Oka Sprl, en collaboration avec l'Office des routes.
En fait, l'Office des routes (OR) n'a jamais rempli sa part du contrat. L'OR doit 25 milles Usd à Oka Sprl jusqu'au jour d'aujourd'hui. A l'origine, André Okitodihe, responsable de cette entreprise, a, en 2004, sollicité auprès du gouvernement un financement pour achever les travaux du pont de la rivière Lubefu initiés par feu Kasongo Mukundji. Après moult tractations, le gouvernement a mobilisé une enveloppe de 145.962 Usd mise à la disposition de l'Office des routes. Et celle-ci a signé, le 11 mai 2005, un protocole d'accord avec Oka Sprl pour l'acheminement des matériaux de construction du pont éparpillés à Kinshasa, Lodja et Bena Dibele. La facture s'élevait à 123.932 Usd. L'OR a payé 80 % de cette note à la signature de la convention.
Mais les 20% devaient être payés à l'arrivée des matériaux sur le site. Malheureusement, l'entreprise Oka Sprl n'est pas encore rentrée dans ses droits alors que le pont a même été inauguré en septembre 2006 par l'ancien vice-président Yerodia Ndombasi. Malgré les instructions du ministère des Travaux publics et Infrastructures, le comité de gestion de l'Office des route, n'entend pas régler cette dette de Oka Sprl.
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Commentaire
La nouvelle mission de l’Europe en Afrique
Le commentaire de Michèle Alliot-Marie, ministre française de l’Intérieur*


La mission militaire de l’Union européenne en vue de garantir des élections libres et justes en République démocratique du Congo (RDC) a montré que la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) peut porter ses fruits en Afrique. Un contingent d’environ 2 500 soldats issus de 22 pays s’est rendu en RDC au milieu de l’année 2003 pour soutenir les troupes des Nations unies et a permis d’étouffer rapidement les troubles à Kinshasa avant qu’ils ne tournent véritablement à l’émeute à grande échelle. Trois ans plus tard, l’opération Artemis, mission comparable de l’Union européenne dans la province orientale d’Ituri, a prouvé une fois de plus que l’Europe est décidée à employer ses capacités militaires pour reprendre en sous-œuvre un processus de paix de long terme.
Pour certains, la puissance militaire brute est la seule véritable mesure du pouvoir. Mais les 16 missions militaires de l’Union européenne actuellement menées dans le cadre de la PESD ont bien plus à leur avantage. Un soutien est nécessaire dans de vastes régions d’Afrique, auxquelles l’Europe peut et doit prêter main-forte. En outre, le nouveau style d’engagement politico-militaire de l’Union européenne n’est pas un vestige du colonialisme en Afrique.
Il est vrai que bon nombre de pays africains souffrent actuellement d’instabilité, d’échecs gouvernementaux, de conflits régionaux, de violentes luttes intestines politiques et d’autres maux connexes, y compris des massacres et une brutalité à grande échelle, des guerres civiles, des mouvements massifs de réfugiés, des bouleversements économiques et des dégâts écologiques. Pourtant, le tableau d’ensemble n’est pas uniformément sombre. Certains pays africains sont relativement stables et prospères, et le continent est doté d’une population jeune, qui dépassera bientôt le million d’individus, d’abondantes réserves minérales et d’un dynamisme intrinsèque.
En même temps, nous, Européens, ne pouvons nous permettre d’ignorer les problèmes de l’Afrique comme s’ils n’avaient pas d’impact sur nos propres sociétés. Le projet européen a été construit sur des valeurs que nous considérons comme universelles, et nous devons faire un réel effort pour les faire respecter : non seulement parce qu’il s’agit d’un impératif moral, mais parce que c’est aussi dans notre intérêt stratégique. L’Union européenne est de loin le plus grand marché d’exportation de biens africains, qui plus est, offre un foyer à de grandes communautés issues de presque tous les pays d’Afrique. À l’inverse, de nombreux citoyens et détachés européens sont éparpillés dans toute l’Afrique.
Aux premiers stades d’une crise, l’intervention européenne – par l’assistance politique et financière, l’intervention diplomatique et même les actions militaires – peut empêcher que la violence n’éclate. De plus, lorsqu’une crise touche à sa fin et qu’il devient possible de modérer les influences, l’intervention extérieure s’avère utile pour faire régner la paix et amener les factions en conflit à la table des négociations.
Dans les pays qui ont connu les horreurs de la guerre civile, l’arrivée d’une force militaire active extérieure est généralement la bienvenue, comme c’était le cas en 2003 et 2006 pour les opérations au Congo. Par sa simple présence, une force de ce type témoigne de la bonne volonté et de l’engagement des nations qui l’ont envoyée. En apportant un sentiment d’ordre public, elle sert de force d’appui précieuse aux négociateurs honnêtes qui s’efforcent de parvenir à un accord de paix.
Si la politique européenne à l’égard de l’Afrique n’est peut-être pas parfaite, elle a au moins le mérite d’exister et d’avoir pour but de soutenir les États africains et les organisations régionales, comme l’Union africaine, chaque fois que c’est possible, nécessaire et, par-dessus tout, sollicité. La PESD prend en compte la politique européenne dans son ensemble et vise à fournir une aide en matière d’organisation, de formation et de logistique aux missions et aux forces créées par les États ou groupes d’États africains. Par exemple, la notion récente de « renforcement européen des capacités de l’Afrique en matière de prévention, de réaction aux crises et de résolution des conflits » (connue sous le nom de « Recamp ») invite ouvertement l’Afrique à jouer un rôle majeur dans ce processus.
L’Europe n’a jamais prétendu avoir les moyens de redresser les déséquilibres stratégiques qui existent en Afrique – elle n’a pas non plus l’intention de le faire. Les pays de l’Union européenne possèdent toutefois des atouts considérables, notamment la capacité militaire nécessaire pour conduire des opérations décisives. Mais l’atout le plus précieux est culturel : des soldats disposés à et capables d’interagir avec les populations locales, prudents dans leur façon d’employer leur force létale et prêts à accepter les nombreuses tendances au sein des parties en conflit.
Cependant, les capacités militaires européennes sont limitées et exigent que les planificateurs élaborent des options « minimales », avec l’inconvénient que des engagements moindres nécessitent généralement des perspectives de long terme. La PESD n’est pas opérationnelle depuis assez longtemps pour avoir fait ses preuves. Néanmoins, nos modestes tentatives en cours au Congo – une mission de conseil de la police (Eupol) et une mission de réforme de la défense (Eusec) – et au Soudan, où 60 Européens soutiennent le personnel de la mission AMIS II de l’Union africaine au Darfour, donnent de bonnes raisons d’espérer.
Il importe avant tout que les membres de l’Union européenne reconnaissent que les problèmes de l’Afrique doivent être résolus par les Africains. C’est tout autant une question de principe qu’un froid calcul stratégique, et c’est pour cela que la PESD a beaucoup à offrir : une vision de long terme soutenue par une économie puissante disposant des atouts nécessaires pour mener à bien les opérations humanitaires, la prévention des conflits, la gestion des crises et le maintien de la sécurité.
L’avantage essentiel de la PESD est la connaissance et la compréhension culturelle que l’Europe a de l’Afrique. À l’heure actuelle, les anciennes puissances coloniales évoluent singulièrement, tout comme leurs anciennes colonies. Des deux côtés de la Méditerranée, les générations ont changé et de nouveaux liens se sont formés. La connaissance, la compréhension et le respect mutuel demeurent et doivent être les pierres angulaires sur lesquelles devra être construite la politique européenne pour l’Afrique.

* Michèle Alliot-Marie, ministre française de l’Intérieur, a été ministre de la Défense de 2002 à 2007. © Project Syndicate/Europe’s World, 2007.
Traduit de l’anglais par Magali Decèvre
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Relancer les investissements au Congo
M.F.C.
Mis en ligne le 04/07/2007
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Patrons belges et congolais fixent des objectifs précis pour relancer l'économie.
Priorité absolue : poursuivre l'installation de tribunaux de commerce.
La chambre de commerce belgo-africaine (1) et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) ont rédigé conjointement des recommandations au gouvernement congolais - et accessoirement aux autorités belges, au sujet de leurs rapports avec l'ex-colonie - pour relancer les investissements privés au Congo-Kinshasa.
Il s'agit de l'actualisation d'un document similaire rédigé en 2001, modifié en 2004. Certaines des recommandations alors formulées ont été entendues, au moins partiellement, se félicitent les deux organes : publication des lois et décrets; négociation de la dette intérieure congolaise dont un tiers a été honoré; installation de deux Tribunaux de commerce à Kinshasa; etc.
Reste une série de modifications à apporter.
Tribunaux de commerce
Ainsi, en matière juridique, la chambre de commerce et la FEC recommandent la ratification par le parlement de Kinshasa de l'adhésion à l'Ohada, afin de permettre l'arbitrage international en matière de conflits commerciaux, et l'adaptation conséquente du droit congolais; la poursuite de l'installation de Tribunaux de commerce, "priorité absolue", et de Tribunaux du travail; la suppression de l'obligation d'obtenir une autorisation présidentielle pour créer une société ou en modifier les statuts; l'obligation pour toute entreprise de s'affilier à une organisation professionnelle, afin que toutes participent au paiement de l'impôt et non plus seulement quelques-unes; poursuivre la diminution du droit d'apport (taxe sur les augmentations de capital); égalité de traitement entre Congolais et étrangers en matière de propriété foncière.
En matière fiscale et administrative, la chambre de commerce et la FEC recommandent essentiellement la suppression de l'impôt sur le chiffre d'affaires pratiqué au Congo au profit d'une TVA; simplification et réduction de la charge fiscale; abandon du blocage des comptes bancaires ou de la caution obligatoire en cas de contentieux avec l'administration fiscale; sécurisation de la perception des recettes par l'Office des douanes et accises.
En matière monétaire, les hommes d'affaires recommandent au Congo de favoriser au maximum le recours à la monnaie scripturale (beaucoup de transactions se font en cash, faute de système bancaire adéquat); autorisation pour les opérateurs économiques de payer leurs fournisseurs a posteriori; facilitation des circuits bancaires entre le Congo et la Belgique.
Privatiser
S'agissant des entreprises publiques congolaises, notoirement mal gérées, la chambre de commerce et la FEC recommandent la transparence; des tarifs correspondant aux services rendus (la compagnie d'électricité fait ainsi payer ses services même quand elle ne fournit pas de courant); l'abolition des monopoles; la privatisation de la gestion de ces entreprises, avant leur privatisation complète. Enfin, les patrons demandent à être consultés sur l'affectation de financement des infrastructures : s'agissant des transports, nombreux sont ceux qui se plaignent de ce que les choix déjà effectués ne favorisent pas l'économie.
(1) Chambre de commerce Belgique- Luxembourg-Afrique-Caraïbes-Pacifique : cbl.acp@skynet.be ou 02.512.99.50.
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Congo-Kinshasa: Un journaliste d'une radiotélévision catholique violemment passé à tabac



Journaliste En Danger (Kinshasa)
3 Juillet 2007
Publié sur le web le 4 Juillet 2007
Ernest Mukuli
Journaliste en danger (JED) proteste énergiquement contre le passage à tabac d'Ernest Mukuli, journaliste à la Radio Télévision Amani (RTA) le 30 juin 2007, en marge des festivités marquant le 47e anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC). La RTA est propriété du diocèse de Kisangani, chef-lieu de la province Orientale, au Nord-Est de la RDC.
Selon des informations parvenues à JED, cinq personnes habillées en veste ont fait irruption dans les studios de la station vers 13h00 (heure locale) à la recherche du journaliste, qu'ils auraient aperçu au balcon du bâtiment en train de filmer le passage à pied du Président de la République vers son domicile après le défilé, accompagné d'une foule immense.
Ayant reconnu le journaliste, ces hommes - qui n'ont pas décliné leurs identités - se sont mis à le rouer des coups devant ses collègues, et à le traîner ça et là dans les studios et sur le plateau de la télévision, le sommant de leur présenter le macaron d'accréditation qui lui donnait le droit de couvrir la manifestation. Par la suite, ils se sont emparés d'une des caméras de la télévision qu'ils ont emmenée à une destination inconnue.
Interrogé par JED le 3 juillet 2007 sur l'identité de ses agresseurs, Mukuli a déclaré que les hommes qui sont arrivés au studio de la chaîne étaient venus à bord de l'une des deux Jeep de la Garde Républicaine (GR) qui circulent à Kisangani et qu'il avait reconnu l'un d'entre eux pour l'avoir rencontré le matin sur les lieux du défilé. Le journaliste a aussi déclaré que toutes les démarches entreprises depuis pour récupérer le matériel emporté sont restées vaines jusqu'à ce jour.
"La Garde Républicaine soutient que les hommes qui ont opéré doivent appartenir à d'autres services spéciaux tels que la DEMIAP ou l'ANR [Ndlr: services des renseignements militaires et civils] et que la caméra n'est jamais arrivée à leur bureau", a confié Mukuli.
JED demande au gouvernement de retrouver les auteurs de ces actes et de les sanctionner car il est inadmissible que des hommes en armes violent le temple de l'information qu'est un studio de radio et de télévision et y passent à tabac des journalistes.
En outre, JED constate qu'il devient de plus en plus difficile pour des journalistes, étrangers et nationaux, de filmer ou de photographier des scènes banales de la vie dans certaines villes du pays sans se retrouver entourés par une meute de services de sécurité qui exigent des ordres de mission même à des journalistes congolais.
JED demande avec insistance à toutes les institutions de la République issues des élections de concrétiser par des actes leur engagement à la démocratie et à la liberté d'expression tels que ratifié dans le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.
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Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter D. M'Baya Tshimanga, Président, JED, B.P. 633 Kinshasa 1, République démocratique du Congo, tél: +243 819 929 323, +243 999 996 353, +243 819 898 076, téléc: +44 207 504 3544, courrier électronique: direction@jed-afrique.org, Internet: http://www.jed-afrique.org
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Congo-Kinshasa: Ngaliema, un étudiant de l'UPN grièvement blessé

Le Potentiel (Kinshasa)
4 Juillet 2007
Publié sur le web le 4 Juillet 2007
Kinshasa
Bill, étudiant en premier graduat au département des sciences infirmières à l'université pédagogique nationale, a été grièvement blessé au fémur lundi dernier aux environs de 19h00 par Pendadjeko, son collègue de deuxième licence au département des sciences commerciales et administratives.
Selon le maire du home 2, la pomme de discorde n'est autre que le logement. N'étant pas logé officiellement, Bill a été prié de quitter la chambre qu'il occupait. Mais avant de partir, il a exigé que .Pendadjeko lui paie sa dette de 50 dollars Us. Il s'en est alors suivi un échange de paroles qui a dégénéré en bagarre.
Pour un brigadier qui a donné la version des faits obtenue de Pendadjeko, Bill a été blessé par inattention par un couteau. Agonissant, l'étudiant Bill a été évacué d'urgence aux cliniques universitaires pour les premiers soins.
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Congo-Kinshasa: Province Orientale, finie l'exploitation des mines d'or de Kilo-moto à Watsa

Le Potentiel (Kinshasa)
4 Juillet 2007
Publié sur le web le 4 Juillet 2007
Diosso Olivier
Kinshasa
Plus d'une centaine d'exploitants artisanaux d'or du «camp chauffeur» à Durba sont au chômage à Watsa, territoire situé à plus de 700 kilomètres au Nord-Est de Kisangani, signale le journal en ligne de Radio Okapi.
Ces orpailleurs, qui avaient travaillé depuis plusieurs années en sous-traitance dans les concessions des mines d'or de Kilo Moto, ont été sommés d'arrêter leur exploitation.
Conséquence: recrudescence des actes inciviques causés par ces jeunes. Les autorités locales lancent donc un appel pressant au gouvernement pour que ces jeunes gens soient encadrés. Administrateur du territoire de Watsa, Dieudonné Mokenyi les invite à devenir agriculteurs pour subvenir aux besoins de leurs familles.

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