vendredi 11 mai 2007

coupures 11 mai 2007 (fr)

Peu d`engouement pour les Antiretroviraux dans l`est de la RDC
Angola Press- Kinshasa, 10/05 - De nombreuses Personnes vivant avec le VIH/SIDA dans le district de l`Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) ne cherchent pas à se procurer des Antiretroviraux (ARV), en raison de la stigmatisation et de la pauvreté qui prévalent dans cette région, a déclaré mercredi à la PANA, un responsable d`une association locale.Pour ce dernier, la stigmatisation liée à l`épidémie est un facteur majeur du désintérêt apparent des patients séropositifs, empêchant ces derniers, montrés du doigt par leur voisinage, de se procurer tôt ces médicaments."Au début, les patients accusent les voisins de les gêner et de les tenir à l`écart de la vie active de la communauté et c`est seulement quand ils se sentent vraiment malades qu`ils viennent à l`hôpital", a dit Ignace Bingi, travaillant pour une association locale.Par ailleurs, dans le but d`encourager davantage de personnes à aller se faire dépister et à recevoir des traitements contre le VIH/SIDA le gouvernement et les ONG ont créé le Comité multisectoriel de lutte contre le SIDA (CMLS).L`ONUSIDA estime le taux de prévalence du VIH en RDC à environ 3,2%, mais le spectre pourrait se situer aux alentour de 20% parmi les femmes victimes de violences sexuelles dans les zones de conflits armés.
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Pas de fonds pour la reprise du scrutin dans une province de la RDC
Kinshasa, 10/05 - La Commission électorale indépendante (CEI) de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé que la date de la reprise du scrutin dans la circonscription de Befale dans la province de l`Equateur, décidée par la Cour suprême, sera connue aussitôt qu le gouvernement statuera sur le budget de cette élection, a indiqué la PANA.Selon la loi électorale, en cas d`annulation d`élections, un nouveau scrutin est organisé dans des délais fixés par la CEI.Le rapporteur de la CEI, Dieudonné Mirimo Mulongo a estimé que ces élections ne pourront avoir lieu que lorsque le gouvernement congolais va disposer d`un budget. Pour lui, le bureau de la CEI avait déjà établi son budget qui se trouve actuellement sur la table du gouvernement.Plus de 50.000 électeurs de Befale seront appelés à voter une nouvelle fois. Deux sièges sont à pourvoir à l`Assemblée nationale Chambre basse du Parlement) qui compte 500 députés.
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RDCongo: le patronat appelle à de profondes réformes pour redresser le pays
KINSHASA (AFP) - Le patronat de la République démocratique du Congo (RDC) a appelé jeudi à de profondes réformes pour rétablir la sécurité physique et juridique des investisseurs, et relancer l'économie d'un pays ravagé par la guerre et miné par la corruption.
Dans un rapport détaillé de la situation économique du pays transmis au président Joseph Kabila et au gouvernement, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) constate "l'état de délabrement généralisé du tissu économique" mais affirme "qu'au regard de ses potentialités, la RDC dispose de moyens pour sa reconstruction". La RDC, considérée comme un des pays les plus pauvres et les plus corrompus de la planète, recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt, 10% des réserves de cuivre, mais aussi de l'uranium, de l'or et du pétrole et abrite la deuxième forêt tropicale primaire de la planète.
"Cette relance devrait partir de l'intérieur du pays", meurtri par des années de guerre (1996-1997 et 1998-2003) et quasiment dépourvu de voies de communication, a estimé Albert Yuma, président de la FEC, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa. "Elle passe nécessairement par la consolidation de la paix et de la sécurité, l'assainissement de l'environnement institutionnel et réglementaire, la priorité à accorder à l'agriculture (...), la réhabilitation des infrastructures, la disponibilité de l'énergie électrique et le soutien aux initiatives privées", a-t-il énuméré. "Nous devons assurer l'auto-suffisance alimentaire" des 60 millions d'habitants d'un pays où moins de 5% des terres arables sont cultivées, a souligné M. Yuma. La relance passera nécessairement par la création d'un environnement favorable aux entreprises, notamment par "l'installation de tribunaux de commerces indépendants", des aides aux petites et moyennes entreprises, et par la réforme d'une "justice corrompue" qui "intervient sans cesse dans le secteur privé". "Il y a aujourd'hui 4 milliards de dollars en circulation dans le pays mais seulement 350 millions dans le circuit bancaire. Pour ramener tout le monde dans le secteur formel, il faut mettre fin à l'insécurité juridique!", a martelé M. Yuma. Pour créer des conditions favorables, la FEC appelle avant tout au "respect des lois", rappelant que plus de 80% des opérateurs du secteur minier ne respectent pas la législation en vigueur, "notamment les asiatiques" qui "refusent de se faire enregistrer et participent à un pillage massif" des ressources naturelles. "La lutte contre la corruption et la bonne gouvernance supposent la sanction, pour mettre fin à l'impunité. Tout cela repose sur la volonté politique" des autorités issues des élections de 2006, a souligné le patron de la FEC. "De nombreux trafics se font sous le parapluie d'officiers supérieurs de l'armée. Quand tel général en poste à une frontière entretient la fraude douanière, il doit être sanctionné et immédiatement relevé", a-t-il poursuivi.
Pour réhabiliter les infrastructures, le patronat congolais plaide pour l'attribution transparente des marchés publics et la suppression des structures actuelles de contrôle "appuyées par la Banque mondiale" mais "totalement corrompues". La FEC appelle enfin à la privatisation, à moyen terme, des grandes sociétés publiques comme la Société nationale d'électricité ou l'Office des transports, "qui ne remplissent absolument pas leurs missions". Pour un grand patron contacté par l'AFP, "tout le problème est celui de la volonté politique. Depuis la mise en place du gouvernement (le 5 février), on ne voit rien bouger. Notre rapport est un cri d'alarme".
Publié le: 10/05/2007 à 16:54:17 GMT
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élections législatives
De Decker, le libéral coopérantMarie-France Cros
Mis en ligne le 11/05/2007- - - - - - - - - - -
Armand De Decker, on ne l'imaginait pas vraiment à la Coopération au développement. En fin de mandat, le libéral se dit satisfait de sa politique africaine et de l'augmentation du budget de l'aide au développement. Mais sur ces deux point, il a aussi été critiqué.
Armand De Decker, ministre de la Coopération au développement ? "J'ai adoré !", assure-t-il. Mais ce n'est pas à ce poste qu'on avait a priori imaginé ce grand passionné de défense. Descendu du perchoir du Sénat, on l'aurait vu davantage dans un autre monde que celui de l'aide au développement.
Erreur de casting ? L'homme, qui a succédé à Marc Verwilghen en juillet 2004, termine son mandat sur un bilan jugé mitigé, dans un secteur où l'idéal a du mal à s'accommoder de la réalité. Un monde sépare le libéral en costume cravate pour lequel "créer un environnement propice aux affaires est tout bénéfice pour le développement" et les idéalistes en tongs et dreadlocks qui fustigent "les multinationales pillant sans vergogne l'Afrique de ses richesses". "Il leur est très difficile d'intégrer qu'un libéral puisse être un bon ministre", soupire Armand De Decker.
Les difficultés de communication entre le ministre et les acteurs reconnus du terrain n'ont pas aidé : "Nous regrettons qu'il n'y ait pas eu d'espace de concertation régulier entre le cabinet du ministre et le Centre national de coopération au développement - 11.11.11", explique Arnaud Zacharie, son directeur de recherche et du plaidoyer. "Cela aurait permis d'échanger des arguments et de sortir du ping-pong stérile par communiqués interposés." Si le CNCD-11.11.11 a trouvé une oreille attentive et un partenaire "proactif", c'est, dit-il, plutôt au Parlement, "où s'est exprimée dans une série de textes une volonté politique de différents partis d'avancer collectivement". On y a adopté des résolutions, sur l'annulation de la dette des pays pauvres par exemple, ainsi que la loi Tobin/Spahn, qui contraint le gouvernement belge à lever une taxe sur les transactions financières internationales pour autant que les autres pays de la zone euro en fassent de même - donc jamais.
A sa décharge, Armand De Decker n'a pas en main toutes les cartes de la politique gouvernementale du développement, qui relève de son portefeuille mais aussi des Affaires étrangères, du Commerce ou des Finances. Ainsi son coreligionnaire libéral, le ministre des Finances Didier Reynders, n'a-t-il pas embrayé sur l'idée d'instaurer une taxe de solidarité sur les billets d'avion, comme on en trouve en France et au Royaume-Uni.
Une augmentation et après ?
Quand il se retourne sur son action, le ministre se montre assez fier. Fier d'avoir créé le service volontaire de coopération au développement, "grâce auquel je vais créer des vocations", diminué les délais de réalisation de projets et stabilisé son département qui avait subi des réformes. Mais s'il est un point duquel il est particulièrement satisfait, c'est d'avoir "tiré le budget de la coopération au développement vers le haut de manière spectaculaire". En euros sonnants et trébuchants, les dépenses ont, en effet, augmenté de 36 pc entre 2004 et 2007.
Proportionnellement au produit national brut de la Belgique, la hausse est toutefois bien moins nette. Selon les chiffres de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), l'aide publique au développement du pays se montait à 0,50 pc en 2006. "Ce n'est pas suffisant" si l'on veut y consacrer 0,7 pc de la richesse belge d'ici à 2010, estime Arnaud Zacharie. "Il faut changer de braquet, il ne reste plus que trois ans !" Ce qui a le don d'irriter Armand De Decker. "Rien n'est jamais suffisant ! Je ne vois pas comment on aurait pu augmenter le budget plus que ce que je l'ai fait." La suite ? "Cela dépendra de la volonté du prochain gouvernement."
Pour l'heure, "ce dont je suis le plus fier politiquement, c'est d'avoir maintenu une politique africaine ambitieuse", affirme le ministre. Son action sur le continent noir a été remarquée, particulièrement au Congo. M. De Decker a pris des initiatives spectaculaires, comme la Conférence de Bruxelles sur l'avenir des forêts congolaises en février 2007, mais il a aussi été l'objet de moqueries pour avoir fait partie du "train bleu" - appellation ironique donnée en Belgique au défilé de personnalités libérales à Kinshasa durant la campagne électorale congolaise, interprétée par les Congolais comme un soutien partisan au président Kabila.
Cet appui a été considéré par l'homme de la rue congolais comme le reflet de la politique de la Belgique, ce qui a miné l'image de neutralité que le chef de la diplomatie belge, Karel De Gucht, voulait donner en la matière. Le ministre de la Coopération, toutefois, s'en défend : "Je n'ai jamais pris parti pour Kabila", "j'ai été voir Tshisekedi et Bemba", et "je n'ai pas cessé de plaider pour que l'opposition soit respectée".
Armand De Decker a rivalisé avec le ministre socialiste de la Défense, André Flahaut, pour faire assaut d'indulgence envers l'équipe Kabila, sabotant la diplomatie belge. Karel De Gucht doit poireauter jusqu'en dernière minute pour voir le Président congolais, attaque M. De Decker, "moi je peux voir Kabila quand je veux". Le chef de la diplomatie "va tout de suite à l'affrontement avec ses interlocuteurs. Moi, je dis leurs quatre vérités aux gens entre quatre yeux. Mon efficacité est plus grande que la sienne !"
Il s'est cependant retrouvé assez embarrassé pour répondre à la presse kinoise lorsque celle-ci lui a demandé - alors qu'il venait sanctionner la reprise officielle de la coopération, rompue en 1990 - quelle différence il faisait entre le massacre de Lubumbashi, qui avait justifié la rupture, et celui du Bas-Congo (134 morts les 31 janvier et 1er février 2007).
et
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Reprise prochaine à l’Equateur des plantations d'hévéa et de palmiers à huile Toutes les plantations de l'hévéa et de palmiers à huile, abandonnées, depuis la " zaïrianisation " seront remises en état de production grâce aux investisseurs belges. Cette information a été annoncée à l'ACP par José Makila, gouverneur de province de l'Equateur, qui venait de participer à la table ronde socio- économique tenue à Kinshasa entre les investisseurs belges et les responsables politico administratifs des provinces de la république. M. Makila a annoncé que l'Equateur et le Bandundu ont été retenus comme provinces-test par les investisseurs belges pour la reprise économique de ces entités. L'Equateur, qui regorge des potentialités encore non-exploitées, attend présenter à ces investisseurs toutes les capacités économiques dont il dispose, a déclaré M. Makila tout en précisant que l'arrivée à Mbandaka de ces investisseurs est prévue dans les tout prochains jours.Il convient de signaler, outre les palmeraies et les plantations d'hévéa, l'Equateur dispose de nombreuses plantations de caféiers, de cacaoyer, de paddy et de cotonnier.Mbandaka, 10/05/2007 (ACP, via mediacongo.net)---------------------------------------------------------------
Commémoration de la fin de l'esclavage en France : les négriers africains des temps modernes
Comment expliquer que les "élites" aux commandes des pays d'Afrique noire s'enrichissent avec la complicité d'exploiteurs étrangers sur le dos de leur population paupérisée? Pas de doute possible et c'est même une évidence, il n'y a rien qui différencie les attitudes des élites africaines d'aujourd'hui de celles des chefs indigènes d'hier qui s'étaient trouvé la bien triste vocation de vendre, très souvent pour de la pacotille, leurs propres sujets aux Arabes pour peupler les arènes dans le monde arabe et aux Européens pour aller travailler dans les plantations aux Amériques.
A ce sujet, un débat est ouvert actuellement entre penseurs africains. La question est celle de savoir pourquoi seuls les Noirs ont été vendus comme bêtes et non les autres. Avec la situation chaotique que traversent, si pas tous, du moins la plupart des pays d'Afrique noire aujourd'hui, il y a lieu de s'interroger aussi sur la complicité des élites politiques et intellectuelles africaines avec la maffia et les institutions financières internationales dans l'exploitation des richesses et de la paupérisation des populations africaines.
LE NOUVEAU MASQUE
Il n'est un secret pour personne que, après l'indépendance des pays d'Afrique noire, les nouvelles élites qui ont pris les commandes de ces Etats, se sont arrogées le "pouvoir" de défendre leurs populations. Tout en se déclarant, faussement d'ailleurs, nationalistes ou patriotes, elles ont installé, avec la complicité des élites occidentales, le monopartisme. Par la même occasion, elles se sont enrichies sur le dos de ces mêmes populations. "Incarnant l'Etat, les ministres revêtent l'uniforme, se construisent des palais, arrêtent toute la circulation quand ils prennent le volant, organisent des défilés fastueux et exigent en général qu'on les traite comme des pharaons égyptiens... Les occasions ne manquent pas non plus (à ces détenteurs du pouvoir) d'accepter des pots-de-vin, d'arranger des contrats avec l'Etat, de détourner des fonds publics à des fins privées et de prendre des commissions de toutes sortes. Etre nommé ministre, c'est une chance unique de faire fortune", écrivait Arthur Lewis, il y a plus de quarante ans.
Aujourd'hui, les élites politiques et intellectuelles africaines ont davantage de comptes à rendre au monde occidental -ou à ce que l'on peut qualifier de communauté internationale- qu'à leurs propres populations. Et pour cause, ces élites vivent grâce à l'aide occidentale et aux rentes résultant de la vente des matières minières... Ainsi elles contribuent à l'exploitation des ressources naturelles comme du temps de la traite négrière où les chefs indigènes faisaient la chasse à leurs propres sujets pour les vendre contre des tissus et autres produits. Le comble dans cette situation est que ces négriers des temps modernes placent leurs fortunes dans des banques occidentales ou des paradis fiscaux. Résultat, les populations africaines s'appauvrissent davantage.
Et comme il est évident que la situation finisse par devenir intenable pour ces pauvres peuples d'Afrique noire, les complices des négriers africains font tout pour proposer des remèdes. C'est le cas de la lutte contre la pauvreté qui est devenue l'"évangile" tandis que les élites politiques et intellectuelles africaines en deviennent les apôtres attitrés voire même les affidés. Tout en luttant contre la pauvreté, ces élites se font du beurre pendant que les élites occidentales exploitent à la pelle les ressources naturelles et minières et les pauvres Africains s'enfoncent davantage dans la misère la plus noire. "Si moi, je ne le fais pas, l'autre le fera à ma place", dit l'exploiteur étranger. Du côté de l'élite politique africaine, c'est de la complicité: "Ce n'est pas moi qui changerais la situation et c'est le moment de faire fortune." Comme du temps de la traite des noirs, les populations africaines sont victimes de leurs propres frères.
Avec la mondialisation, la situation devient complexe. Hier, c'était les élites européennes qui agissaient sous contrôle de leurs gouvernements; aujourd'hui, ce sont les maffias indo-pakistanaises et libanaises qui font les affaires avec les élites africaines au pouvoir. Actuellement, ces maffias peuvent décider de changer le régime politique dans un pays donné où elles sont puissantes. A la différence des élites occidentales, ces maffias restent indépendantes par rapport à leurs gouvernements respectifs. En tout état de cause, tant que les penseurs africains n'ont pas encore trouvé des réponses de fond à la question de savoir pourquoi la traite négrière fut pratiquée avec la complicité des élites africaines, le continent noir risque de continuer d'être dominé par d'autres peuples. Au cas où les élites restent complices de la misère et contribuent à la domination de leurs propres frères, la population a le devoir de prendre son destin en main. Cela va exiger beaucoup de sacrifices et de patience. Peut-être les générations futures jouiront-elles de la liberté et de l'indépendance arrachées par leurs aïeux.
Freddy mulumba kabuayiKinshasa, 11/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)

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Faire de l’exploitation des diamants une opportunité de développement de la RDC Le ministère des Mines, Martin Kabuelulu, en collaboration avec le Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP), a organisé deux jours de réflexion sur les diamants dans la salle Faden House, à Kinshasa/Gombe. Le thème retenu pour cette deuxième journée de réflexion était «Diamant pour le développement de la RDC». Pendant ces échanges, les participants ont débattu autour de trois panels, notamment «l’évolution du secteur de diamant», « l’évolution du processus de Kimberley, fraude minière et la DDI» et «Pauvreté des communautés locales vivant dans les zones d’exploitation».
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit notamment l’application stricte du Code minier, la vulgarisation de la législation minière en quatre langues nationales, la lutte contre la fraude minière qui constitue une véritable gangrène rongeant le secteur minier congolais et autres.
Dans son mot de clôture, le ministre de Mines, Martin Kabuelulu, a souligné que «si hier, le diamant a pu être une source de trouble sociale, car excessivement convoité et sauvagement exploité, il peut et doit aujourd’hui contribuer au bien-être de notre population». Le ministre a, ensuite, félicité les participants pour la qualité de travail abattu tout au long de cette deuxième journée de réflexion sur le diamant.
CONTROLER LE CIRCUIT COMMERCIAL
Au-delà de cette perspective de transparence et de bonne gouvernance dans l’exploitation des diamants, les pays africains, regroupés au sein de l’« Association des producteurs africains de diamants (ADPA), veulent voir clair dans le circuit de commercialisation de ces substances précieuses sur le marché international, cette fois-là.
Depuis le lancement de cette plateforme panafricaine au premier trimestre 2007, il s’observe un malaise et des inquiétudes dans le chef de certains pays européens qui craignent que cet arrangement ne débouche sur un cartel qui déterminera les prix, tout comme le fait l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Les pays africains produisent 60% de diamants dans le monde mais n’ont ni le contrôle du circuit de commercialisation ni ne sont impliqués dans la fixation des prix qui sont décidés sur les différentes places boursières européenne, américaine et asiatique. Tout autant, les pays producteurs de diamants en Afrique n’ont pas la technologie adéquate pour accorder une valeur ajouter à ces minerais. La quasi-totalité des diamants produits en Afrique est exportée en état brut. Les chiffres du géant du diamant sud-africain, De Beers, indiquent que l’Angola, le Botswana, la RD Congo, la Namibie et l’Afrique du Sud, à eux seuls, produisent plus de 55% de la production mondiale de diamants. Actuellement, l’industrie mondiale est estimée à plus de 10 milliards de dollars.
Les six pays membres du cartel de l’ADPA sont justement l’Angola, le Botswana, la RD Congo, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. Cette structure vise à mieux défendre les intérêts des producteurs et d’avoir une action ajustée en vue d’obtenir plus de poids et plus de crédibilité sur le plan international. Dans le cadre l’ADPA, les pays membres devront s’investir à exploiter cette importante ressource minérale en vue de créer une valeur ajoutée des économies de l’Afrique, de promouvoir la régularisation du secteur informel des diamants et de créer les bases d‘un développement durable où les communautés locales profitent de l’activité minière. Un pari tout à fait légitime pour l’Afrique.
L’ADPA est présidée par un conseil de ministre dirigé de manière rotative par chacun des pays membres. Elle compte 16 Etats : l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Afrique du Sud, la Guinée Conakry, le Liberia, le Mali, la Namibie, la République centrafricaine, la RDCongo, le Congo-Brazzaville, la Tanzanie, le Zimbabwe, la Mauritanie, l’Algérie et le Botswana.
AMEDEE MWARABU KIBOKOKinshasa, 11/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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Kivu : menace de retrait des ex-mutins
Mis en ligne le 10/05/2007- - - - - - - - - - -
Le mutin Nkunda menace de retirer ses troupes des unités "mixées".
L e Kivu, où les problèmes de cohabitation entre ethnies - à l'origine des guerres de 1996-1997 et de 1998-2003 - ne sont toujours pas réglés, revient au devant de l'actualité.
Un responsable politique du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), la formation politico-militaire regroupant les soldats mutins du général Nkunda, a en effet menacé, lors d'un contact téléphonique, mercredi, avec l'agence congolaise APA, de retirer ses hommes des brigades "mixées".
A la suite d'une offensive des mutins, fin 2006, un accord avait en effet été conclu, à Kigali, entre Nkunda et un envoyé du président Kabila, pour organiser le "mixage" des troupes de ce dernier avec des troupes loyalistes congolaises non encore brassées (mélangées avec les autres ex-belligérants) afin de réduire la mutinerie et de lutter contre les rebelles extrémistes hutus rwandais des FDLR, une des causes de celle-ci.
La chasse au FDLR a, depuis quelques semaines, remporté des succès; plus, apparemment, que les offensives menées conjointement, jusqu'ici, par les casques bleus et l'armée congolaise. Mais elles ont également été l'occasion de violations des droits des civils et de déplacements de populations apeurées.
"Il ne faut pas oublier que Nkunda est un enseignant du secondaire inférieur (l'équivalent d'un régent, NdlR) et non un véritable militaire. Dépourvu de formation d'officier, il n'est pas étonnant qu'il n'arrive pas à maintenir la discipline chez ses troupes", commente un familier de la région.
Selon le CNDP, le mixage est " un échec" sur le plan "logistique et de l'organisation. Le gouvernement ne prend pas en charge nos militaires. Nous sommes obligés de leur fournir nourriture et carburant. (...) Si le gouvernement n'arrive pas à assumer ses responsabilités, qu'il soit clair. Sinon, le CNDP va récupérer ses militaires et les utiliser autrement".
(avec APA)
Le procès du major rwandais Bernard Ntuyahaga apporte, comme c'est l'usage, son lot de témoignages contradictoires. Il est des contradictions, cependant, plus frappantes que d'autres.
Ainsi, lundi, l'auditeur militaire belge ayant instruit l'assassinat des dix casques bleus a indiqué n'avoir recueilli aucun élément impliquant l'accusé dans la mort des dix militaires belges le 7 avril 1994. Ntuyahaga a, comme il le dit, rencontré les dux paras belges par hasard. Selon Nicolas Van Winsel, ces assassinats sont "accidentels" et ne s'inscrivent pas dans un plan prémédité.
Mardi, le juge d'instruction civil Damien Vandermeersch a, lui, souligné les contradictions entre la version de Bernard Ntuyahaga et celle de divers témoins, notamment les casques bleus ghanéens qui étaient présents lors du désarmement des paras belges, de leur embarquement dans le véhicule du major Ntuyahaga et de leur mise à mort au camp militaire Kigali. Il a souligné que les blindés qui avaient assiégé les paras belges chargés de garder le Premier ministre Agathe Uwiyilingimana venaient précisément du camp Kigali; que les paras belges n'avaient aucune raison de monter dans le véhicule de Ntuyahaga - à moins d'y être forcés - puisqu'ils avaient les leurs; qu'il n'y avait aucune raison de déposer les Belges au camp Kigali "pour leur sécurité" plutôt qu'à l'ambassade de Belgique, non loin de là.
Une telle différence dans les conclusions de deux instructions ne peut manquer de frapper.
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Les dossiers BDK et Kahemba divisent les députés La plénière de l’Assemblée nationale a été reportée à nouveau. Et pourtant, le temps pour cette session ne joue plus en faveur de la chambre basse du Parlement au regard des matières à examiner. Particulièrement, les dossiers Bundu dia Kongo et Kahemba qui divisent déjà les députés sur la manière de traiter ces deux points cruciaux dont les effets d’entraînement sur le processus politique en cours seraient imprévisibles. On ne parle plus le même langage au sein des commissions d’enquête. Des élus du peuple ne trouvent pas d’intérêt à débattre des rapports en plénière, doutant que des sanctions ne soient jamais prises à l’endroit des coupables. Cette divergence de vues expliquerait en grande partie le report sans cesse renouvelé des plénières à l’Assemblée nationale.
La séance plénière du jeudi 10 mai à l’Assemblée nationale n’a pas eu lieu. Elle a été reportée au 15 mai. Un deuxième report qui intervient en l’espace d’une semaine alors que cette séance était vivement attendue par la population au regard de l’importance et la pertinence des matières inscrites à l’ordre du jour de cette session qui touche à sa fin. Il ne reste plus que trente jours.
Or, 45 matières ont été retenues à l’ordre du jour de la présente session et doivent être examinées. Outre les questions d’actualité, notamment les dossiers brûlants que sont le dossier Kahemba, les massacres du Bas-Congo et les affrontements de Kinshasa du mois de mars, l’Assemblée nationale devra nécessairement examiner et adopter le Projet de Budget 2007, liquider les arriérés de lois, et bien sûr examiner et adopter le statut de l’Opposition.
Mais voilà que dans l’ordre des priorités des matières, les députés travaillant dans les différentes commissions n’émettent plus sur la même longueur d’onde. Ils sont divisés, craignant, les uns comme les autres, que certaines matières importantes ne soient aliénées, éludées sinon édulcorées.
En fait, bon nombre d’entre eux sont de plus en plus inquiets. Ils sont convaincus que les travaux menés par quelques commissions d’enquête n’aboutissent.
Partant, « des coupables risquent de demeurer impunis ». Allusion faite ici spécialement à la Commission en charge des massacres du Bas-Congo. Elle subirait de fortes pressions. De qui ? Certainement de ceux qui ne veulent pas que la vérité triomphe.
Quant au dossier Kahemba, les députés sont également divisés. Il y a un groupe qui soutient la thèse selon laquelle les Angolais n’ont pas occupé une partie du territoire congolais pendant que d’autres appuient la version des députés du Kwango selon laquelle il y a occupation des villages congolais par les Angolais. Dans tous les cas, ils craignent que le Rapport de cette Commission n’escamote certains éléments essentiels.
Ces deux dossiers posent donc problème au sein de l’Assemblée nationale. La réunion présidée par Vital Kamerhe, mercredi dernier, avec les présidents des commissions, a porté justement sur cette question de priorités des matières. Le président de l’Assemblée nationale n’a pas manqué d’exprimer ses inquiétudes devant la lenteur observée au sein de la chambre basse du Parlement avec le risque de n’examiner, en fin de compte, que le tiers des matières inscrites.
Il ne serait pas étonnant de voir ces deux dossiers expédiés en un tour de main. C’est pour cette raison, laisse-t-on entendre, que certains ex-députés auraient claqué la porte de ces commissions, dénonçant justement cette tentative de dénaturer les rapports.
Dans la foulée, il est aussi fait mention d’éléments d’ordre administratif et technique : des documents de travail ne seraient pas encore prêts pour la distribution.
Outre ces divergences qui sont les raisons principales des reports constatés, il y a aussi un autre fait qui entre en ligne de compte : l’Assemblée nationale attendrait que le gouvernement dépose son budget 2007 pour examen et adoption. Selon des recoupements, l’on s’apprête à mettre la dernière main à ce projet de budget ce week-end, de sorte qu’il soit déposé le 15 mai au bureau de l’Assemblée nationale.
Cette date aurait été retenue dans le but de faire passer ce point comme prioritaire, car il est anormal que le gouvernement continue à fonctionner pendant six mois avec des crédits provisoires.
LE MESSAGE DES PARTENAIRES
Cette tergiversation ou cette lenteur voulue affecte le fonctionnement normal de l’Assemblée nationale qui, jusque-là, se déroulait à la satisfaction de tout le monde. Or, voilà que l’on est en train d’accumuler des matières au risque de passer à côté de l’essentiel.
Ayant certainement senti venir le danger, les partenaires extérieurs, notamment ceux de l’Union européenne, viennent de lancer un appel aux acteurs politiques congolais. Comme pour les faire sortir de cette léthargie dont ils semblent de plus en plus s’accommoder. A l’image de leurs prédécesseurs, ils seraient empressés d’anticiper des vacances parlementaires avant même d’avoir vidé l’ordre du jour.
Dans ce message de l’Union européenne, les partenaires extérieurs estiment que le statut de l’Opposition demeure une priorité. Aussi appellent-ils les députés à examiner cette question afin d’adopter ce statut au cours de cette session pour préserver le processus démocratique. Ils sont d’avis qu’il est important « de garantir un espace à l’Opposition ».
De toute façon, il revient à celle-ci « de retrouver une juste place dans cette démocratie naissante qui ne le serait que de nom sans sa participation active ».
Ce message en dit long. C’est à l’Assemblée nationale que se joue le destin de la Nation.
Kinshasa, 11/05/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)
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Marini se retire, She Okitundu et Kengo dans la bataille aujourd’hui au Sénat ! L’élection du Bureau de la chambre haute du parlement tient l’opinion publique en état d’alerte. Cet enjeu électoral de grande envergure est l’épine dorsale de la gigantomachie s’annonçant aux couleurs rudes. A cette occasion, un triplet de candidature était le point de mire pour le fauteuil présidentiel de cette institution : Léonard She Okitundu, Marini Bodho et Léon Kengo Wa dondo. Aux dernières nouvelles, l’homme en soutane, Monseigneur Marini Bodho a quitté la course, laissant ainsi toutes les chances à Léonard She Okitundu, un des bras droits de Kabila, de l’emporter aujourd’hui au Sénat. Il est donc seul à défendre les couleurs de l’AMP dans ce sprint final. Il affrontera Léon Lobich Kenga wa Dongo, un vieux routier de la scène politique congolaise depuis la très célèbre 2ème République. Les observateurs avertis craignaient que le comportement des candidats de l’AMP puisse avoir des graves répercussions à l’issue de la publication des résultats. D’autres, par contre, ont pensé à l’existence des divergences d’opinion et aux considérations purement géopolitiques. Mais aujourd’hui, l’espoir de l’AMP semble recouvert étant donné que Marini Bodho vient de jeter l’éponge. Quelques bouchent rapportent que le retrait de la candidature de ce dernier a comme fondement son appartenance au même point cardinal du pays que le magistrat suprême de l’Etat et le sommet de l’Assemblée nationale. Enfin, pour d’autres encore, il est bon que le prélat protestant pose cet acte, car l’homme de Dieu devrait avoir pour vocation de paître les brebis. Le serviteur de Dieu, dit-on, doit être neutre à la manière de Jésus-Christ, le fils de Dieu vivant. Marini parti, la course au perchoir du Sénat ne concerne plus que deux poids lourds : Léonard She Okitundu et Léon Kengo. Deux noms chrétiens ayant le même suffixe… Léon Kengo, une indépendance prometteuse ? Disons, de prime abord que l’homme a fait la pluie et le beau temps sous le règne du Feu Maréchal Mobutu. Il a assumé plusieurs fonctions au faîte de l’Etat. La dernière en date et, du reste, prestigieuse, est celle de Premier Ministre avant d’être remplacé par le Général Norbert Likulia Bolongo, peu avant l’entrée des Kadogos dans la capitale. La population a bonne mémoire de ce grand dirigeant du Congo ex-Zaire. Il est le père fondateur de l’idéologie de « la rigueur ». Le peuple seul sait comment ce dernier l’a servi, s’il a trouvé ou pas son compte dans sa gestion de la chose publique. C’est au regard de ses prestations des temps immémoriaux que le peuple, représenté au Sénat, pourra, une fois de plus, lui renouveler sa confiance. Exilé suite à l’effondrement inattendu du régime de Mobutu, l’inoubliable Kengo n’a pu fouler le sol congolais qu’à l’occasion des échéances électorales qui l’ont hissé au rang de sénateur. Candidat indépendant, sera-t-il à même de convaincre les électeurs indécis ou les hésitants ? L’UN, pourra-t-elle, in extremis, prendre fait et cause au nom de la vieille amitié ? Les urnes en décideront, finalement. Léonard She Okitundu, le sens de négociation de l’AMP, le portera-t-il au triomphe ? Un rappel sur le passé de cette personnalité est nécessaire. Homme politique d’une visibilité sociale incontestable, Léonard She Okitundu est apparu sur l’agora politique lors de la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila donc quand Léon Kengo était en exil. C’est dire aussi que c’est le régime de She Okitundu qui avait renversé celui de Kengo. Léonard She Okitundu a été, tour à tour, ministre des droits humains, ministre des affaires étrangères et coopération internationale et, enfin ; directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Pour ce qui est de son passage au ministère des droits humains, il sied de dire qu’il y avait abattu une intense activité humanitaire surtout à l’occasion de la triste agression Rwando-burundo-ougandaise. En tant que ministre des affaires étrangères, il a sorti la RDC de l’isolement diplomatique. La diplomatie congolaise a pris de l’envol grâce à lui, disent ses fans. Candidat de l’AMP, a-t-il la chance d’être élu président du Sénat parce que celle-ci est majoritaire au sein de cette institution ? Qui le sait ? Faut-il, à tout le moins, se demander si cette formation politique est unie quand on sait que beaucoup de ses membres ont enregistré des maintes déceptions. Le mot d’ordre à cet effet, sera-t-il de strict respect comme ce fût le cas lors de l’élection du bureau de la chambre basse ? Voilà la question à laquelle les Sénateurs-AMP devront raisonnablement plus d’un. D’ici là, le suspense reste total. Qui dit mieux ? Justin MukwangaKinshasa, 11/05/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)--------------------------------------------------------------------------------------
Le Gouvernement « 1+4 » a détourné 45 millions $ Us, révélation des bailleurs de fonds
Kinshasa, 10/05/2007 / Politique
Les partenaires du ministre du Budget ont révélé, au cours de la rencontre de mercredi dernier que « le Gouvernement de la transition a détourné une somme de 45 millions de dollars américains destinés aux retraités ». Le ministre du Budget, Adolphe Muzito, a eu une séance de travail, le mercredi 09 mai 2007, dans le cadre d’une mission multibailleurs comprenant la Banque mondiale, la Coopération britanni­que, la Commission européenne ainsi que la Coopération belge représentant le groupe des partenaires de développement de la RDC.Ces entretiens ont principa­lement porté sur la prépara­tion d’un processus de revue des dépenses publiques qui vise à renforcer les capacités du ministère du Budget, mais également des autres acteurs impliqués dans la chaîne des dépenses afin d’améliorer la qualité de la gestion des finan­ces publiques en RD.C. Jean­ Michel Happi, représentant résidant de la Banque mon­diale en Afrique centrale a sou­ligné que « C’est un des points essentiels du contrat de gouvernance et, par cet instru­ment, nous contribuons à ap­puyer la mise en oeuvre de ce contrat et notamment dans l’amélioration des finances publiques en RDC ».Un travail de long processusM. Jean-Michel Happi a, au terme de la séance, fait savoir que « nous avons des relations de travail assez fort avec le ministère du budget qui est un élément essentiel dans la chaîne des dépenses et nous avons abordé l’ensemble des questions qui permettraient la qualité de la dépense, le système de suivi, le mécanisme de contrôle le système de repoting qui assureront la plus grande transparence de la chaîne des dépenses.La rencontre entre les techniciens du ministère du Budget et les partenaires ex­térieurs n’est que le premier pas d’un long processus. A ce sujet, le représentant de la Banque mondiale en Afrique centrale pense que « « la com­munauté de vue entre la Ban­que mondiale et les différents partenaires au développement de la RDC ne se réalisera pas du jour au lendemain. C’est un exercice qui commence. Nous espérons avoir l’occasion d’en faire la restitution dans les pro­chaines semaines pour appré­cier le niveau des réalisations, d’engagements de part et d’autre pour bien mener cette réforme d’une part, et d’autre part pour qu’on ait des appuis nécessaires de la part des partenaires au développe­ment ».Des inquiétudes du ministreCette rencontre, à laquelle a été associée Alessadro Palmero, premier secrétaire chef de la Coopération de l’Union européenne, et Oliver Blake, conseiller principal en gouvernance de Departement for international developpement (DFID), était l’occasion pour différentes parties d’évaluer les réformes inaugurées depuis 2003 sur­tout au niveau sectoriel, santé, éducation et sécurité (justice et défense). Les partenaires du ministère du Budget ont en outre résolu d’apporter un soutien au Gouvernement congolais à travers des actions à court terme.Le ministre Adolphe Muzito a tout de même émis certaines inquiétudes face à l’attitude des partenaires de la RDC. « Vous nous avez accompagné dans le processus, et mainte­nant qu’il a abouti, vous ne voulez pas nous aider », s’est-­il adressé à ses interlocu­teurs. Le numéro un du Budget a fait savoir que « pour un pays tel que la RDC, les textes ne sont pas si mauvais. Il faut plu­tôt accompagner le pays avec des experts permanents ».Des détournements pendant la transitionLa Banque mondiale, la Coopération britannique, la Coopération belge... ont an­noncé un don d’un milliard de dollars américains pour la RDC. La moitié de ce montant (500 millions USD), a-t-on ex­pliqué, sera versé pour résou­dre tant soit peu le problème d’électricité, 180 millions pour des soins de santé tandis que le reste sera réparti pour les autres domaines (éducation…).­Les partenaires du ministère du Budget ont laissé en­tendre à Adolphe Muzito que « le Gouvernement de la tran­sition a détourné une somme de 45 milliards de dollars américains destinés aux retraités ». A ce titre. M. Jean-Michel Happi a déclaré qu’une en­quête a été diligentée avant d’ajouter que l’autre détourne­ment effectué par le Gouver­nement sortant concerne le PPTE.Rachidi MABANDU/Forum des As/Th
Last edited: 10/05/2007 16:54:01
Source : AFP
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Mbandaka : grève sèche à la Regideso
Équateur Développement 10 May 2007 à 14:02:39
Les grévistes ont durci le ton, après avoir observé un service minimum pendant un mois. Ils procèdent maintenant à un arrêt total du travail, rapporte radiookapi.net
Le délégué syndical principal de la Regideso explique : « Aujourd’hui, on peut dire que nous venons de décréter la grève. En réalité, nous avons arrêté le service minimum. La grève déclenchée depuis le 20 avril dernier n’a pas un début de solution. C’est pourquoi nous avons tout arrêté aujourd’hui » Les agents attendent que l’employeur paie tous les arriérés de salaire et aussi la reprise de l’exploitation, selon ce délégué syndical. Le directeur provincial de la Regideso/Mbandaka, représentant de l’employeur, n'apprécie pas la décision de ses employés. Patrice Elunga indique que la convention collective de l’entreprise n’autorise pas de grève sèche. Il l’estime donc illégale. «Si le législateur a toujours recommandé un service minimum, c’est parce que la Regideso, au-delà d’une entreprise commerciale et industrielle, a un caractère social et humanitaire. Si on n’envoie pas de l’eau, certaines entreprises ne vont pas fonctionner. C’est le cas de la Bralima qui dépend exclusivement de l’eau de la Regideso. Si on ne fonctionne pas, les gens n’auront pas d’eau à boire ou à se laver. Il y aura des maladies ou des épidémies qui pourront même toucher les membres de famille des agents », rapporte-t-il.
Par Radiookapi.net
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Pimbo: 169 cas et 10 décès, bilan d’un mois de la dysenterie bacillaire
Province Orientale Développement 10 May 2007 à 15:55:01
Le bilan est fourni par le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé, O.M.S, en Ituri. De nombreux déplacés de guerre de la région vivent dans des conditions hygiéniques précaires. Selon le médecin responsable de l’OMS en Ituri, l’insalubrité est à la base de cette situation, rapporte radiookapi.net
Le Dr Jean Pierre Nembunzu, a effectué une visite éclair mercredi à Pimbo, dans la zone de santé de Fataki. Cette localité est située à environ 60 kilomètres au Nord de Bunia. Selon le fonctionnaire de l’OMS, des dispositions sont déjà prises pour endiguer la maladie. « Ici, nous avons Memisa qui a donné des médicaments. Il y a MSF et Solidarité qui sont entrain de s’occuper de ce qui concerne eau et assainissement. Donc la chloration de l’eau et la construction des latrines pour ces déplacés. Et, ces 2 organisations sont entrain de s’occuper également de la sensibilisation de la population sur cette maladie. Parce que c’est une maladie où il faut qu’il y ait le minimum d’hygiène personnel. Il faut aussi l’assainissement du milieu et de l’eau potable pour chaque personne, pour éviter qu'elle se répande ».
Par Radiookapi.net
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Ituri : comment réduire la circulation d’armes légères dans la population civile ?
Province Orientale Politique et Citoyen 10 May 2007 à 16:41:55
Cette question était au centre d’un atelier de 2 jours à Bunia. Il a été organisé par le PNUD, en collaboration avec la Monuc et le bureau du district. Selon les organisateurs, les populations civiles détiennent encore une importante quantité d’armes légères. Ce, malgré le processus de désarmement des ex combattants, rapporte radiookapi.net
Les territoires de Djugu et d’Irumu abritent beaucoup de civils qui détiennent encore des armes, selon les participants à cet atelier. Ces 2 territoires sont les plus affectés par les conflits interethniques en l’Ituri. Selon le commissaire de district assistant en charge de l’administration, beaucoup d’armes circulent encore entre les mains de civils. Jean Chrisostome Tshokpa explique : « Même dans des groupes armés quand on leur demande de remettre ou de se démobiliser, ils viennent nombreux mais il n’y a pas d’armes qui viennent. Ca signifie qu’il y a encore des armes dans la population. Alors mercredi, au cours du débat, il y en a de ceux qui ont confirmé qu’il y a encore des armes. Le problème, c’est que nos partenaires veulent bien nous aider mais pour nous aider ils estiment que nous devrions sortir de cet esprit de la belligérance. C’est qu’on se débarrasse des armes et ils vont nous appuyer dans le processus de développement ». Les participants se sont engagés à créer un climat de confiance entre communautés ethniques locales. Une forte campagne de sensibilisation contre la détention d'armes par des civils est envisagée dans les prochains jours.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Pierre Lumbi visite les chantiers de réhabilitation des routes de Kinshasa

La Prospérité (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Le ministre d'Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction a consacré la journée de mardi dernier à la visite des chantiers des travaux de réhabilitation des routes et d'assainissement de certains caniveaux de la ville de Kinshasa.
Dans sa suite on a noté la présence notamment du Vice-ministre, Gervais Ntirumenyerwa, du représentant du gouverneur de la ville de Kinshasa, de l'administrateur délégué général et l'administrateur directeur technique de l'Office des voiries et drainage (OVD), l'administrateur délégué général et l'administrateur directeur technique de l'Office des routes (OR) etc.
La délégation est partie du cabinet du ministre d'Etat des Travaux publics situé au quartier Ma Campagne, commune de Binza, à côté du Palais de Marbre. Le ministre d'Etat, Pierre Lumbi, a visité au total 12 chantiers. Lesquels ?
Le premier chantier visité est celui de l'avenue Laurent-Désiré Kabila dont l'intervenant est la société EGM, sur financement du gouvernement et constitue son programme d'urgence. Ici, la réhabilitation concerne une partie du tronçon. Il faut, en plus, curer les caniveaux qui sont bouchés et qui empêchent l'écoulement d'eau. Le deuxième chantier qui a fait l'objet de la visite est l'avenue des Ecuries située dans la commune de Binza, dont l'intervenant est toujours la société EGM, sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence.
Ici, cette entreprise a agrandi la route et exécute les travaux de curage des caniveaux. Le troisième chantier visité est celui de la réhabilitation de l'avenue de l'OUA 1, dont l'intervenant est l'entreprise STC sur financement du Gouvernement. En plus de la réhabilitation de la route, il s'ajoute les travaux d'assainissement des caniveaux et de construction des chambres intermédiaires sous le petit pont.
Le quatrième chantier qui a fait l'objet de la visite est celui de l'assainissement de l'avenue des Huileries dont l'intervenant est la brigade de l'OVD sur financement de l'Union Européenne. 300 personnes sont engagées pour l'exécution de ces travaux. Elles reçoivent un traitement de 1800 FC par jour. Le cinquième chantier qui a fait l'objet de la visite est celui la réhabilitation de l'avenue Kabambare reliant le quartier Ndolo et les communes de Barumbu et Kinshasa. Ces travaux s'exécutent sur financement PAR II de l'Union Européenne.
Cette route a une longueur de 110 m et une largeur de 7 m. Les travaux se trouvent au niveau de l'asphaltage. L'épaisseur de cette route est de 5 cm/20. Elle a une durée de 10 ans. Le sixième chantier ayant fait l'objet de la visite est celui de la réhabilitation de l'avenue Lumumba située dans la commune de Limete, quartier Mombele. L'intervenant de ces travaux est la société Safricas, sur financement de Proved /Afd. Cette route a une longueur de 1000 m et une largeur de 12 m. La longueur déjà construite est de 500 m. Maintenant, on en est au niveau de l'arrosage. Le septième chantier qui a fait l'objet de la visite est l'avenue Yolo située dans la commune de Limete.
Elle commence à l'entrée de la septième rue du quartier résidentiel et se termine par l'arrêt Bongolo. L'intervenant de ces travaux est la société EGM, sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence.
Cette route a une longueur de 800 m et une largeur de 5 mètres. La longueur déjà construite est de 500 m, du moins au niveau du rechargement de la couche de fondation. Le huitième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'avenue Biangala située au quartier Salongo dans la commune de Lemba. Elle commence à la station Fina se trouvant sur By pass et se termine au terminus du quartier Salongo Bimsum. L'intervenant de ces travaux est la société Safrimex sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence. Cette route étant d'abord d'une longueur de 6 m, sera élargie à 9 m. Sa longueur est de 600 m. La durée des travaux est de deux mois.
Le neuvième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'entrée de la commune de Nd'jili plus le boucle de Nd'jili. L'intervenant de ces travaux est la société EGM sur financement du Gouvernement et constituant le programme d'extrême urgence. La longueur de cette route est de 3km/2 et la largeur est de 7 m. La durée de travaux est de 30 jours.
Le dixième chantier ayant fait l'objet de la visite est le curage du collecteur Okapi situé dans la commune de Masina, près de l'arrêt Bitabe. L'intervenant de ces travaux est la brigade de la commune de Masina sur financement de la Coopération technique belge et constitue le programme d'urgence belge. Ici, il est demandé aux personnes ayant construit des ouvrages le long du collecteur de réduire la longueur de leurs parcelles pour permettre aux engins d'évacuer la boue.
Le onzième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'avenue Ndjoku située dans la commune de Kimbanseke, au quartier Mikondo. L'intervenant de ces travaux est une Ong sur financement de la CTB. Ici, il est question de la lutte anti-érosive.
Le douzième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'avenue Poids lourds. L'intervenant de ces travaux est la société EGM sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence. Ici, on en est au niveau de la couche de refondation.
En conclusion, il convient de dire qu'il ne suffit pas de construire des ouvrages, faut-il encore qu'on en assure l'entretien adéquat. Cette responsabilité incombe au gouverneur de la ville et aux bourgmestres. Ceux-ci doivent conscientiser la population en lui inculquant la culture du respect des biens communs. Dans le cas contraire, la destruction de ces ouvrages pointe déjà l'horizon.
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Nyabiondo : concentration d’hommes armés incontrôlés
Nord Kivu Politique et Citoyen 10 May 2007 à 20:01:03
Leur présence est signalée depuis des semaines à Nyabiondo et dans les villages voisins. Ceux-ci déclarent vouloir empêcher le déploiement des éléments de la brigade mixée Charlie. Les autorités de la 8e région militaire confirment cette présence. Elles disent être sur le point de régler la situation, rapporte radiookapi.net
La présence de ces hommes armés incontrôlés inquiète la population. Selon plusieurs habitants de Masisi, ce groupe est constitué des ex Mai-mai démobilisés et des déserteurs des brigades intégrées dans l’Ituri, dans le Sud- kivu et dans d’autres localités des territoires de Walikale et Masisi. Ces hommes ne sont pas sous contrôle des FARDC. C’est depuis le 27 avril dernier qu’un regroupement de ces hommes a été observé, selon la même source. 200 parmi les nouveaux venus se sont ralliés aux Fdlrs basés dans la même région. Leur objectif serait de s'attaquer aux éléments de la brigade mixée Charlie. Celle-ci est positionnée à environ 4 kilomètres à l’est de Nyabiondo. Cette information a été confirmée par l’administrateur adjoint de Masisi, Muhima Baibika. Pour lui, une partie de ces hommes s’est déjà repliée depuis mardi passé, en direction de Kilambo dans le territoire de Walikale. L’autre partie est commandée par un certain Colonel Darius. Elle s’est alliée aux Fdlrs et reste jusqu’à présent dans la localité de Nyabiondo. Le nombre exact de ces éléments armés incontrôlés n'est pas connu. Le colonel Delphin Kahimbi, commandant adjoint de la 8e région militaire, parle aussi de la présence d'hommes armés non identifiés dans le secteur de Nyabiondo. Il ne donne pas d'autres détails. Selon lui, leur dossier est géré de manière responsable Nyabiondo est situé à environ 90 kilomètres au sud-ouest de Goma.
Par Radiookapi.net
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Bumba : 2 villages se battent suite à l'assassinat d'un habitant
Équateur Politique et Citoyen 10 May 2007 à 20:01:11
Les habitants de 2 villages se sont livrés une bagarre rangée le week-end dernier. C'est du à la mort suite à des coups et blessures d'un habitant appartenant à l'un des villages. Celui-ci aurait été battu par son débiteur et sa famille, habitants du village voisin, rapporte radiookapi.net
Les autorités tentent toujours de rétablir l'ordre dans le territoire de Bumba. L'incident s'est produit à Kwanza, localité située à une trentaine de kilomètres de Bumba-centre. Tout est parti d'une dispute au sujet d'une fosse sceptique. Selon l’administrateur du territoire de Bumba, Léornard Kavula, M. Maunda avait utilisé M. Maleli pour ce travail. Il aurait refusé de lui verser ensuite la somme convenue avant l’exécution du travail. Une bagarre s'en est suivie. M. Maleli sera battu par son débiteur et sa famille. L'administrateur du territoire ajoute que la victime a été amenée manu militari au cachot du groupement à Yambao. L'homme succombera à ses blessures 2 jours après son admission à l'Hôpital de la Croix-Rouge. Les habitants de Ada, village de la victime, sont descendus piller les lieux pour venger le défunt. La Police Nationale, sous-commissariat d'Ebonda, a été dépêchée sur les lieux. Elle n'a pas réussi à rétablir l'ordre. L'administrateur du territoire attend le retour du chef de poste d'encadrement. Il a été dépêché à Yambao pour ramener du renfort à Bumba.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Où sont passés 594.000 Usd de l'Hôpital Général de Nd'jili ? Congo-Beton et J.P Mansoni traduits en justice !

La Prospérité (Kinshasa)
11 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Kinshasa
Le Ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction a porté plainte auprès du PGR contre l'entreprise Congo-Beton et le Directeur du Bureau Technique de Contrôle (BTC), M. Jean-Paul Mansoni Makela, pour n'avoir pas raccordé le courant aérien à l'Hôpital Général de N'djili. Raccordement pour lequel ils avaient pourtant encaissé 594.000 Usd du trésor public, il y a plus d'un an. Sur ses gardes, Pierre Lumbi s'en remet à la justice afin que l'Etat congolais rentre dans ses droits.
La menace de déférer devant les Cours et Tribunaux les mandataires publics impliqués dans des malversations financières vient d'être mise en exécution. Une plainte à charge de Monsieur Mansoni Makela, Directeur du Bureau Technique de Contrôle (BTC), a été déposée auprès du Procureur Général de la République, M. Tshimanga Mukeba, par le ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, a-t-on appris hier, tard dans la soirée, à La Prospérité.
Mansoni Makela avec l'entreprise Congo-Beton sont poursuivis en justice pour détournement d'un montant de 594.000 dollars américains. L'entreprise Congo-Beton avait perçu 300.000 dollars alors que le BTC avait empoché 294.000 dollars.
Cet argent du contribuable devait servir au raccordement du courant aérien de l'Hôpital Général de N'Djili. Plus d'un an après, les travaux n'ont jamais été exécutés, selon le constat fait par le ministre d'Etat Pierre Lumbi Okongo.
A la justice de faire son travail !
Dès lors, il appartient à la justice de faire son travail en rétablissant les responsabilités. Aux accusés de préparer leurs moyens de défense. Le procès, si seulement il aura lieu un jour, devrait être exemplaire et aura une vocation pédagogique à l'ère de la renaissance du Grand Congo.
Des voix se sont élevées pour exiger que le procès soit public et diffusé en direct à la télévision. Au ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, où l'on fait de la lutte contre le gaspillage, la corruption et l'impunité un cheval de bataille, les responsabilités du Directeur suspendu du BTC et de Congo-Beton sont engagées. Point n'est besoin de perdre du temps, dir-on. Pierre Lumbi en veut pour preuve, les travaux bâclés à Kinshasa et en provinces décriés par tout le monde, à l'exception du BTC, qui est pourtant l'oeil et l'oreille du ministère. Le Directeur du BTC suspendu se serait compromis dans la rédaction du rapport du dossier Hôpital général de N'Djili. Il affirmait que les travaux étaient exécutés à plus de 80 %, alors que rien n'a été fait de concret.
D'autres dossiers sales dans le frigo
Il y a de la matière pour la justice cette année. La plupart des dossiers visent les animateurs des Institutions de la République. La semaine dernière, le Premier ministre a donné un ultimatum de 15 jours aux personnes qui se sont appropriées les Immeubles et Terrains de l'Etat pour les restituer. A l'expiration du délai qui court jusqu'au 16 mai prochain, Antoine Gizenga a promis d'user de tous les moyens en sa disposition afin de rétablir l'Etat congolais dans ses droits.
Il y a aussi l'affaire des véhicules de l'Etat que les prédateurs ont ramenés chez eux à la fin de leur mandat. A ce groupe, il faudra ajouter tous ceux qui seront dans les jours à venir indexés dans différents rapports d'audits. Dans ce cadre, les suspensions des membres des comités de gestion de la Régideso, Snel et de la Miba obéissent à la volonté du Chef de l'Etat de mettre fin à la récréation.
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Congo-Kinshasa: Un journaliste arrêté et détenu à Kinshasa

Journaliste En Danger (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Phambu Lutete
Phambu Lutete, éditeur du journal "La Tolérance", bihebdomadaire paraissant à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été arrêté le dimanche 6 mai 2007, par des éléments de l'IPK (Inspection provinciale de la Police de Kinshasa) avant d'être transféré, mardi 8 mai 2007, au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete.
Le journaliste est accusé de "menaces et tentatives d'escroquerie" à l'encontre de Mme Pauline Ipelueka, cadre à l'administration foncière de Kinshasa.

Phambu a déclaré à JED qui l'a rencontré dans sa cellule du parquet qu'il s'apprêtait à publier un article dans lequel il s'étonnait de la récente nomination à des fonctions importantes de Madame Ipelueka qui, pourtant, est sous le coup de poursuites judiciaires, depuis le début de l'année, par le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu pour abus de confiance.
Toujours selon le journaliste, ces poursuites auraient valu à cette dame un séjour en prison dont elle ne serait sortie, quelques jours avant sa nomination, que suite à une mesure de liberté provisoire.
Phambu est allé au rendez-vous fixé par Mme Ipelueka pour s'enquérir de l'état de son dossier judiciaire lorsqu'il a été appréhendé, à 19h00 (heure locale), par des agents de police, visiblement avertis par la dame.
JED s'étonne de cette arrestation qui ne repose sur aucun grief précis et demande au magistrat en charge de ce dossier, de permettre au journaliste de comparaître devant lui tout en étant libre.
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coupures 11 mai 2007 (english)

DR Congo's unending war
By Mike Thomson BBC News, eastern DR Congo
The brutal war in the Democratic Republic of Congo which left between three to four million dead is supposed to be over, but you would not know it.
Thousands of people have been pouring into this camp for displaced people north of the regional capital, Goma, in recent weeks and the stories they bring with them are horrific.
A woman who lost her father and brother in an attack on her village by rebel militia told me she saw 100 people killed.
"And that is not even counting the dead bodies they made us throw down the wells."
Another man tells me about similar carnage that happened not far away. This time the attackers were members of the Congolese army itself.
"Rebels ambushed a colonel of the army and after this they said they would attack all the population because they said we were directly helping the rebels against them.
"So, the army began to kill people inside my village, going from street to street to kill people without taking care whether they were rebels or not."
Broken peace promises
The United Nation's World Food Programme says that more than 50,000 people from three villages have been forced to flee their homes over the past month alone.
A spokesman told me that in the past such people would return soon after but not anymore.
Camps like the one I am in, about 30 kilometres from the Ugandan border, are becoming permanent for the first time.
In all, 200,000 people here now need food aid and 1,000 across the east are estimated to be dying of conflict related diseases every single day.
This is supposed to be a country at peace.
In December 2002, a peace agreement signed between DR Congo's President Kabila and various militia leaders brought an official end to the fighting.
Many of the rebel commanders were given lucrative posts in the transitional government and most of their militia men were integrated into the national army.
Part of the problem has been that a combination of low wages for soldiers, only around a dollar a day, plus endemic corruption which often reduces that still further, means they do have enough to live on.
As a result they go back to do what they have done for so long, taking what whey want from civilians at the point of a gun.
Collapse of justice

In 2005 alone, there were more than 40,000 reported rapes or other serious sexual assaults in Congo, most of them committed by either rebel or government soldiers.
Murders, kidnappings and robberies are also rife. Few, however, face justice for their crimes in a country where the criminal justice system has, in many places, virtually collapsed.
Those who are convicted of such offences can usually buy their way out of jail, many others simply offer to pay bereaved families the price of a coffin for the loved one they killed.
The government in Kinshasa still insists that it's winning the battle against marauding militia gangs in the east.
With the help of 17,000 UN peacekeepers, the biggest and most expensive force of it's kind in the world, it claims to have demobilised around 150,000 rebels.

This still leaves an estimated 70,000 armed militia still roaming the bush, some of them children as young as seven.
As many as 10,000 of these are Rwandan Hutu militia known as Interahamwe, who fled here after their part in the 1994 genocide across the border which left up to two million people dead.
Congolese troops are currently involved in a new military effort to drive these viscous fighters from the forests that cover the border area, but they face a daunting task.
The first democratic elections last year in more than four decades brought fresh hope to this trouble country, but for many here in the east, that optimism is already beginning to fade.
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Congo probes Camec on arrest request
Congo is probing the operations of CAMEC
Congo`s government said it`s probing the operations of Central African Mining & Exploration Co (Camec), a UK-based copper producer, after being asked by South Africa to arrest a company shareholder.
South Africa`s Justice Department asked Congo to detain Billy Rautenbach, a Camec shareholder, on charges of fraud, corruption and theft, Victor Kasongo, Congo`s vice minister of mines, said in an interview on Thursday from Kinshasa, Congo`s capital. Rautenbach is in China and unavailable for comment, his father Wiesel Rautenbach said by telephone from Harare on Thursday.
"This company used business practices which are not in alignment with international corporate governance standards," Kasongo said in a separate statement.
"Operators like Camec who fail to meet international standards will be neither supported nor tolerated by the ministry."
(May 10 Bloomberg)
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Cameco-Tenex update
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SA asks the DRC to arrest Rautenbach for corruption May 11, 2007By Antony Sguazzin and Franz WildJohannesburg - The Democratic Republic of Congo (DRC) was probing the operations of Central African Mining & Exploration Company (Camec), a UK-based copper producer, after being asked by South Africa to arrest a company shareholder, the country's government said yesterday.South Africa's justice department asked the DRC to detain Billy Rautenbach, a Camec shareholder, on charges of fraud, corruption and theft, said Victor Kasongo, the DRC's vice-minister of mines. Rautenbach was in China and unavailable for comment, his father, Wiesel Rautenbach, said from Harare. Calls to his son's Zimbabwean cellphone did not connect."This company used business practices which are not in alignment with international corporate governance standards," Kasongo said in a separate statement. "Operators like Camec that fail to meet international standards will be neither supported nor tolerated by the ministry."The DRC is seeking to improve its reputation among foreign investors after two civil wars between 1996 and 2003 left 4 million people dead. The nation, which held its first democratic elections in four decades last year, began a review on March 7 of all mining contracts with the aim of amending those deemed unfair to the state.
"We arrived in the office this morning to find this on our desks," Philippe Edmonds, Camec's chairman and a former England cricket player, said from London. "We're totally astonished." He declined to comment further but confirmed Rautenbach was a Camec shareholder.Camec shares fell 4.25p to 51p yesterday, giving the company a market value of £574 million (R7.9 billion).Panyaza Lesufi, a spokesperson for South Africa's National Prosecuting Authority, said that while he could not confirm that the department had spoken to DRC authorities, it had been in contact "with a number of countries" over Rautenbach. South Africa had asked Zimbabwe to extradite Rautenbach, who is a Zimbabwean citizen. – Bloomberg
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DRC to receive one bln U.S. dollars from donors: World Bank
Donors have earmarked one billion U.S. dollars to be used in various projects in the Democratic Republic of Congo (DRC), according to Jean-Michel Happi, World Bank representative in DRC.
Speaking Wednesday at the end of discussions with government technocrats led by budget minister Adolphe Muzito, Happi said the funds will go to various sectors with electricity and health getting 500 million U.S. dollars and 180 million U.S. dollars respectively.
The World Bank representative said donors were ready to help the DRC strengthen its capacities and improve quality in public finances within the framework of the agreement on good governance in line with the 2007 budget, at the same time deploring misuse of public resources notably with regard to the 45 million U.S. dollars set aside for paying retirees and in the implementation of projects agreed within the framework of the Heavily Indebted Poor Countries initiative.
According to Happi, discussions between donors including the World Bank, Britain, the European Commission and the DRC side centered on the improvement of efficiency and transparency in government spending, government support through short-term actions for reforms being carried out in health, education and security sectors.
On the other hand, Muzito told the development partners there was need to avail expertise to the government instead of calling for reforms.
In addition, the minister said the government realized a surplus in March and April, 2006, which was used to clear salary arrears and confirmed the budget will be presented to parliament for approval within the shortest time possible.
Source: Xinhua
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Angola: Govt and DRC to Re-Launch Cooperation in Oil Sector

Angola Press Agency (Luanda)
10 May 2007Posted to the web 10 May 2007
Luanda
The minister of Hydrocarbons of the Democratic Republic of Congo (DRC), Lambert Mende Omalanga, on Wednesday in Luanda manifested his country's interest in re-launching and strengthening the cooperation with Angola, in the oil sector.
Speaking to the press, on his arrival at Luanda's "4 de Fevereiro" International Airport, Lambert Mende Omalanga reminded that the two countries have had before good relations in the oil field, but due to the recent political instability in DRC, there was a period of some lethargy.
The Congolese official revealed that in his three-day work visit to Angola, he intends to tackle this issue with the local authorities, so as to revert this situation.
Thus, a meeting is already on schedule between the Lambert Mende Omalanga and the Angolan Oil minister, Desidério Costa.
The Congolese official informed that during this meeting the two personalities will identify other areas of common interest, aimed at reinforcing the bilateral relation, since DRC already has a project to explore natural gas in the Angolan provinces of Zaire and Cabinda.
He further added that there is also the intention to sign partnership agreements for future projects, between the Angolan National Fuel Public Company (Sonangol) and DRC's state-owned firm Cohydro.
Lambert Mende Omalanga, who heads a delegation from his governmental department, was welcomed at the airport by the Angolan Oil deputy minister, Aníbal Silva.
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UNHCR stops transfer of DR Congo refugees to US
Bujumbura, Burundi 05/10 - An official of the UN refugee agency, UNHCR, said the agency had stopped the transfer of DR Congo refugees in Burundi or the Banyamulenges, to the US on exile.UNHR Resident Representative, Kaba Guichard Negaya, said here Tuesday, there would be new transfers beyond the 550 who were assisted to travel early this year to the US to receive specialised medical treatment.The Congolese refugees seeking asylum in the US, are mainly survivors a 2004 massacre carried out by yet-to-be identified armed men against the refugees in a Burundi camp.More than 160 people were killed in that attack among the 800 Congolese refugees in the transit camp at that time.In all, there more than 20,000 Congolese refugees, including the Banyamulenges living in Burundi and being assisted by the UNHCR. They fled the war in their country in the 1990s.
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Bulletin de l'APA 11 mai 07

Politique
1
La FEC appelle à de profondes réformes pour
redresser la RDC
Kinshasa, 11 mai (APA) - La
Fédération des entreprises du
Congo (FEC) patronat de la
République démocratique du
Congo (RDC) a appelé jeudi à
de profondes réformes pour rétablir
la sécurité physique et
juridique des investisseurs, et
relancer l’économie d’un pays
ravagé par la guerre et miné
par la corruption.
Dans un rapport détaillé de
la situation économique du
pays transmis au président Joseph
Kabila et au gouvernement,
la FEC constate «l’état
de délabrement généralisé du
tissu économique» mais affirme
«qu’au regard de ses potentialités,
la RDC dispose de
moyens pour sa reconstruction
».
La RDC, considérée comme
l’un des pays les plus pauvres
et les plus corrompus de la planète,
recèle d’immenses ressources
naturelles, dont 34%
des réserves mondiales connues
de cobalt, 10% des réserves
de cuivre, mais aussi de
l’uranium, de l’or et du pétrole
et abrite la deuxième forêt tropicale
primaire de la planète.
«Cette relance devrait partir
de l’intérieur du pays», meurtri
par des années de guerre
(1996-1997 et 1998-2003) et
quasiment dépourvu de voies
de communication, a estimé
Albert Yuma Mulimbi, président
de la FEC, au cours d’une conférence
de presse à Kinshasa.
«Elle passe nécessairement
par la consolidation de la paix
et de la sécurité, l’assainissement
de l’environnement institutionnel
et réglementaire, la
priorité à accorder à l’agriculture
(...), la réhabilitation des
infrastructures, la disponibilité
de l’énergie électrique et le
soutien aux initiatives privées
», a-t-il énuméré.
«Nous devons assurer
l’auto-suffisance alimentaire»
des 60 millions d’habitants d’un
pays où moins de 5% des terres
arables sont cultivées, a
souligné M. Yuma.
La relance passera nécessairement
par la création d’un
environnement favorable aux
entreprises, notamment par
«l’installation de tribunaux de
commerces indépendants»,
des aides aux petites et
moyennes entreprises, et par
la réforme d’une «justice corrompue
» qui «intervient sans
cesse dans le secteur privé».
«Il y a aujourd’hui 4 milliards
de dollars en circulation dans
le pays mais seulement 350
millions dans le circuit bancaire.
Pour ramener tout le
monde dans le secteur formel,
il faut mettre fin à l’insécurité
juridique!», a martelé M. Yuma.
Pour créer des conditions
favorables, la FEC appelle
avant tout au «respect des
lois», rappelant que plus de
80% des opérateurs du secteur
minier ne respectent pas la législation
en vigueur, «notamment
les asiatiques» qui «refusent
de se faire enregistrer
et participent à un pillage massif
» des ressources naturelles.
«La lutte contre la corruption
et la bonne gouvernance suppose
la sanction, pour mettre
fin à l’impunité. Tout cela repose
sur la volonté politique»
des autorités issues des élections
de 2006, a souligné le
patron de la FEC.
«De nombreux trafics se font
sous le parapluie d’officiers
supérieurs de l’armée. Quand
tel général en poste à une frontière
entretient la fraude douanière,
il doit être sanctionné et
immédiatement relevé», a-t-il
poursuivi.
Pour réhabiliter les infrastructures,
le patronat congolais
plaide pour l’attribution transparente
des marchés publics et
la suppression des structures
actuelles de contrôle «appuyées
par la Banque mondiale
» mais «totalement corrompues
».
La FEC appelle enfin à la privatisation,
à moyen terme, des
grandes sociétés publiques
comme la Société nationale
d’électricité ou l’Office des
transports, «qui ne remplissent
absolument pas leurs missions
».
Pour un grand patron contacté
par l’AFP, «tout le problème
est celui de la volonté
politique. Depuis la mise en
place du gouvernement (le 5
février), on ne voit rien bouger.
Notre rapport est un cri
d’alarme».
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1883 APA du 11 mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
2
Kinshasa, 11 mai (APA) - Les
autorités de la République démocratique
du Congo (RDC),
légitimées par les élections de
2006, doivent «garantir» un espace
à l’opposition dans un
pays sortant de la guerre et en
cours de reconstruction, a déclaré
mercredi soir le représentant
de la Commission européenne
en RDC.
«L’opposition doit (...) trouver
sa juste place dans cette démocratie
naissante qui ne le
serait que de nom sans sa participation
active», a déclaré
l’ambassadeur Carlo de Filippi,
à l’occasion de la célébration
de la Journée de l’Europe.
Il a plaidé pour «un judicieux
dosage de compromis et d’exigence
» qui doit se retrouver
«dans la loi sur le statut de l’opposition
que le Parlement devrait,
entre autres, examiner en
priorité».
«C’est aux autorités congolaises
qu’il revient de garantir
cet espace à l’opposition», at-
il poursuivi, saluant «le démarrage
satisfaisant de l’Assemblée
nationale», où l’opposition
a obtenu par consensus
Les autorités doivent réformer et garantir une place à
l’opposition, selon l’ UE
deux des sept commissions
permanentes.
«Les élections, que nous
avons largement soutenues et
qui ont constitué un succès,
n’ont pas tout résolu, loin s’en
faut», a-t-il insisté, rappelant
que les autorités congolaises
étaient désormais «seules responsables
devant la population
qui les a élues».
Evoquant certains des chantiers
du «contrat de
gouvernance» présenté par le
chef du gouvernement, il a souligné
que la réforme du secteur
de sécurité restait «un objectif
prioritaire pour l’Union européenne
».
«Cette réforme des secteurs
clés constitués par l’armée, la
police et la Justice devra non
seulement consolider la stabilité
du pays et la paix mais
aussi contribuer puissamment
à en faire un Etat de droit», a
affirmé M. de Filippi.
Depuis début 2007, la RDC
a connu une série de crises
sécuritaires, au Bas-Congo
(Ouest) où la répression de
manifestations parfois violentes
a fait plus d’une centaine
de morts, dans l’est du pays où
milices et militaires congolais
sont accusés de crimes contre
les civils, et à Kinshasa, secouée
en mars par des affrontements
sanglants.
Ces combats entre l’armée
régulière du président Joseph
Kabila et la garde rapprochée
de Jean-Pierre Bemba, adversaire
malheureux du chef de
l’Etat à la présidentielle de
2006, ont fait entre 200 et 500
morts selon des sources diplomatiques
et suscité l’indignation
des ambassadeurs européens
à Kinshasa.
M. de Filippi a estimé que les
Nations unies, dont la Mission
en RDC (Monuc) voit son mandat
actuel arriver à échéance
le 15 mai, avaient «encore un
rôle à jouer» en RDC.
L’ambassadeur a affirmé que
l’UE resterait aux côtés de la
RDC pour lancer les grands
chantiers de la reconstruction,
rappelant l’«augmentation très
substantielle de son aide au
développement entre 2008 et
2013", qui passe à 411 millions
d’euros alors que l’enveloppe
initiale était de 220 millions.
Kinshasa, 11 mai (APA) - La
présidence du Sénat en République
démocratique du Congo
(RDC) paraît acquise, à la
veille du vote, à un proche du
président Joseph Kabila, après
le retrait de la candidature d’un
autre candidat de la majorité,
a-t-on appris jeudi de source
parlementaire.
Mgr Pierre Marini Bodho,
président sortant du Sénat et
membre de l’Alliance de la
majorité présidentielle (AMP)
de M. Kabila, a retiré mercredi
La présidence du Sénat acquise à un proche
du Président Kabila
sa candidature à la présidence
du Sénat, à la suite d’une réunion
avec les cadres de la
plate-forme politique du président.
«Après de longs échanges
avec les plus hautes instances
du pays, Mgr Marini a choisi de
retirer sa candidature, au profit
du candidat officiel de
l’AMP», a déclaré un proche
de Mgr Marini.
Ce retrait devrait assurer à
Léonard She Okitundu, ancien
directeur de cabinet du président
et candidat officiel de
l’AMP, une élection facile à la
tête de la chambre haute.
Il n’aura comme adversaire
que le candidat indépendant
Léon Kengo wa Dondo, qui fut
Premier ministre sous le régime
du maréchal Mobutu
Sese Seko.
M. Kengo, un natif de l’Equateur
fait figure d’outsider et
pourrait rassembler les voix de
l’opposition, notamment celles
du parti du sénateur Jean-
Pierre Bemba, qui détient 21
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1883 APA du 11 mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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Kinshasa, 11 mai (APA) - Plus
de 5. 000 déplacés du territoire
de Dungu, dans le Haut Uélé,
en Province Orientale, ne peuvent
pas regagner leurs villages
à cause de l’insécurité
créée par les rebelles ougandais
de l’Armée de Résistance
du Seigneur (LRA), ont affirmé
groupe de députés provinciaux,
originaires de cette partie du
pays, cité par rapporte radio
Okapi.net
Les villages de Kukudu,
Nakale et Wilibadi concernés
par le retour de ces personnes.
sont occupés par les éléments
LRA.
Pourtant Norbert
Samaki, député provincial et
originaire du territoire de
La LRA empêche plus de 5 000 déplacés de
rentrer chez eux
Dungu, a indiqué que l’Assemblée
de la Province Orientale,
le ministre de l’Intérieur ainsi
que son collègue de la Défense
sont informés de la situation.
«Ces gens voudraient rentrer
dans leurs villages d’origine.
Déjà mon collègue Ferdinand
Sangbolenji, il y a un mois,
avait exposé cela ici au parlement
provincial. Même le ministre
de l’Intérieur et celui de
la Défense m’ont trouvé à Isiro
le 18 avril dernier. Le Commissaire
de district leur a remis un
rapport en ma présence à l’aéroport,
ils sont saisis.»
L’administrateur du territoire
de Dungu a affirmé que
ces personnes veulent regagner
leurs villages. Interrogé,
Léandre Builu a plaidé pour
l’implication du gouvernement
de la République : «La LRA,
c’est un groupe armé. Il n’y a
personne qui peut oser aller làbas.
Voilà pourquoi nous demandons
au gouvernement de
la République de peser sur les
négociations qui se déroulent
entre la LRA et le gouvernement
ougandais, pour qu’une
solution soit trouvée, que la
LRA quitte la région et que nos
populations regagnent leurs
terres», a-t-il dit.
A Kisangani, le commandant
de la 9e région militaire
des FARDC, général major
Padiri Bulenda répond qu’il
ignore cette situation.
sièges au sein de la coalition
d’opposition de l’Union pour la
Nation (UN).
Toutefois, le rapport de force
au sein du Sénat, où l’AMP
détient la majorité absolue, ne
laisse guère de suspense pour
cette élection, prévue vendredi.
Dix-huit autres candidats briguent
les postes de vice-président,
rapporteur et questeur
du bureau du Sénat.
Le camp Kabila domine la
totalité des institutions issues
des élections de 2006 et début
2007 en RDC, pays qui sort
d’une longue transition politique
entamée en 2003 après
une guerre de près de cinq
ans.
Kinshasa, 11 mai (APA) – La
plénière prévue jeudi à l’Assemblée
nationale a été reportée
à mardi prochain, a constaté
sur place l’APA.
Cette plénière avait notamment
à son ordre du jour la
répartition des matières du calendrier
de la session de mars
aux 7 commissions permanentes,
la validation des mandats
et l’audition des rapports des
commissions parlementaires
d’enquête dépêchées au Bas
Congo et à Kahemba, dans le
Bandundu.
Le président de l’Assemblée
nationale, Vi tal
Kamerhe, a réuni mercredi
Report à mardi de la plénière prévue jeudi à
l’Assemblée nationale
soir, en conférence les présidents
des groupes parlementaires
et des commissions permanentes
afin de préparer
cette plénière qui s’annonce
«houleuse», en raison notamment
des points sensibles inscrits
à son ordre du jour.
Il s’agit de la validation
des mandats qui risque de susciter
un débat très vif, au regard
de la liste définitive des
députés publiée par la Cour
suprême de justice (CSJ), publication
jugée hors délai par
ceux qui n’ont pas été retenus..
Les rapports des commissions
parlementaires sur
les événements meurtriers du
Bas-Congo en début de l’année
et sur le conflit frontalier entre
l’Angola et la RDC dans le territoire
de Kahemba, au
Bandundu, n’en demeurent pas
moins des sujets qui susciteront
également un débat vif
lors de la même plénière.
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Kinshasa, 11 mai (APA)- Le Président-Directeur général du groupe CONGO-Futur, M.
Ahmed Tajideen, a fait visiter dernièrement le chantier de son immeuble de douze
étages situé sur le boulevard du 30 juin à M. Pascal Kinduelu, Président-Directeur général
de la Banque internationale de crédit (Bic). et Président honoraire du patronat
congolais (FEC).
A l’issue de cette visite, les deux personnalités se sont déclarés très satisfaites
de l’état d’avancement des travaux de cet immeuble qui abritera la direction générale
de CONGO-Futur, comptera soixante appartements et autant de bureaux à louer, avec
un parking à deux niveaux, lesquels ont une capacité d’accueil de soixante véhicules.
La fin des travaux de construction de cet immeuble, selon M. Ahmed Tajideen est pour
bientôt. La rareté du ciment connue dans le pays, aurait retardé l’échéance. D’ici
décembre 2007, l’immeuble sera fin prêt, assure la source.
Le Pdg de CONG0-Futur a révélé à l’APA qu’un projet du groupe, tendant à embellir
la ville de Kinshasa par l’érection d’un deuxième gigantesque immeuble à 22
étages au niveau de l’arrêt Batetela dans la commune de la Gombe sera bientôt en
exécution.
Il a indiqué qu’il rendra public le coût de réalisation de l’immeuble du 30 juin à
l’occasion de son inauguration après la fin des travaux de son érection.
Par ailleurs, le PDG de CONGO-Futur s’est dit très satisfait de la naissance d’un
Etat de droit en République démocratique du Congo (RDC) afin qu’il investisse davantage
dans ce pays devenu sa seconde patrie. Il a affirmé son attachement à la RDC où il
a donné du travail à plus de 1600 agents et cadres, et d’ici la fin de l’année en cours,
cet effectif passera à 5000 unités.
A une autre question relative à un acte discourtois d’un sujet libanais à l’endroit
du ministre de l’Information, M. Ahmed s’est dit choqué et a condamné ce comportement,
bien qu’il ne dispose pas des informations précises à ce sujet.
S’agissant de l’ensemble des activités de son groupe, CONGO-Futur, M. Ahmed a
retracé son historique avant de relever des actions à entreprendre.
-Afin de répondre à l’appel lancé en direction des opérateurs économiques de la République
Démocratique du Congo (RDC) par le Gouvernement après la prise de pouvoir par
le Président Laurent-Désiré KABILA, CONGO FUTUR Sprl s’est impliqué dans l’importation
et la commercialisation des produits secs, congelés et divers. C’est ainsi que CONGOFUTUR
Sprl, une entreprise de droit congolais s’est spécialisée dans l’importation,
l’industrie de transformation et la commercialisation des produits alimen,taires de base
dont des : Vivres frais congelés (poissons, viande, poulet…) et
secs (riz, farine de froment, sucre, sel…)
-Aujourd’hui, grâce à l’esprit d’ouverture économique initié par Son Excellence Monsieur
le Président de la République, le Général-Major Joseph Kabila et son Gouvernement
; l’entreprise a été encouragé à étendre et à promouvoir ses activités tant à
Publi-reportage
CONGO-Futur déterminé à embellir la ville de Kinshasa
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Kinshasa qu’à l’intérieur du pays, à aider et à soutenir le Gouvernement dans son plan
de relance économique et de la reconstruction du pays.
-CONGO FUTUR Sprl dispose d’installations frigorifiques et de dépôts de grande capacité
de stockage à Matadi et à Kinshasa. Son investissement relativement important ne
se limite pas aux installations de stockage mais s’étend également dans le domaine de
transport où l’entreprise dispose d’un charroi automobile important pour le transport
de ses produits du port de Matadi dans la province du Bas-Congo jusqu’à Kinshasa.
Parmi ses autres investissements, il y a :
- l’Usine d’oxygène,
-l’Industrie plastique,
-la Biscuiterie moderne,
- Les Matériaux de construction
Dans le cadre du Code d’investissement en République Démocratique du Congo, un
projet d’investissement présenté par la Société TRANS-M Sprl (Filiale du Groupe CONGO
FUTUR Sprl) est agréé au bénéfice des avantages du Régime unique de ce Code.
La nature du projet n’est autre que l’acquisition des équipements et matériels forestier
en vue d’implanter à BUMBA, dans la province de l’Equateur, un chantier de coupe des
bois et à Kinshasa, une scierie moderne industrielle dont les objectifs de production
sont :
-L’exploitation de grumes et de bois sciés ;
-La production annuelle de croisière de :
-10.200 m3 des grumes pour l’export,
-4.760 m3 des bois sciés pour l’export ainsi que
-4.760 m3 des bois sciés pour la vente locale
Extension
Le Groupe CONGO FUTUR Sprl dispose des extensions à Kinshasa, Matadi, Boma, Kikwit,
Befale, Muanda, Mbuji-Mayi, Kisangani, Bumba et Mbandaka.
Autres activités
CONGO FUTUR Sprl soutient certaines initiatives à caractère socioculturel.
Elle sponsorise des carrefours de jeunes, des séminaires, des rencontres sportives,…tout
en apportant un appui aux ONG locales.
CONGO FUTUR a mis à la disposition de la population kinoise et ses environs, deux bus
de transport en commun dénommés « YA OFELE » pour soulager tant soit peu l’épineux
problème de transport en commun qui se pose toujours avec acuité dans la capitale
congolaise.
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Société
6
Kinshasa,11 mai (APA)-Le
Collectif des femmes actrices
de développement et de défense
des droits de l’enfant et
de la mère en Afrique
(Colfadhema) a clôturé mercredi
le séminaire de restitution
du plan de la mise en oeuvre
de la Convention sur l’élimination
de toutes formes de discrimination
à l’égard de la
femme (Cedef), au Grand Hôtel
Kinshasa.
Ces travaux ont été
consacrés à l’étude des voies
et moyens pour l’application
effective de la Cedef en RDC.
Le Réseau genre du
Parlement, partenaire du
Colfadhema, a invité les députés
et les sénateurs à plaider
en faveur de la société civile
pour l’élaboration et l’adoption
d’une loi portant protection
des droits de la femme en Rdc.
Restitution du plan de la mise en oeuvre de
la Cedef en RDC
Le Programme
des nations unies pour le développement
(Pnud), qui a un
programme sur la parité
homme-femme apporte un appui
au projet d’une telle loi au
Parlement congolais.
La présidente du réseau
de parité homme - femme
au Parlement, Adèle Kayinda
Mahina, a montré aux participants
l’importance de l’inclusion
d’une disposition pour la
Cedef dans la Constitution de
la RDC.
La Cedef est une Convention
ratifiée en 1979 par la
Commission des Nations unies
pour les droits de l’homme,
pour la protection de la femme.
Elle est entrée en vigueur en
1986. La Rdc figure sur la liste
des pays qui l’ont ratifiée.
Dans son mot de circonstance
, Mme Annie Atibu
Faray, présidente de
Colfadhema a laissé entendre
que la Cedef est un acquis et
que le développement de « notre
» société dépend du niveau
de l’instruction de la mère ,car,
d i t -t-on ,:« éduquer une
femme , c’est éduquer une nation
» .
La présidente du Réseau
genre au Parlement a
donné un éclairage sur la procédure
à suivre pour l’inclusion
de la Cedef dans la Constitution
de la RDC.
Elle a recommandé :la
transmission des copies pour
information au ministère de la
Condition féminine et Famille
,au ministère des Affaires
étrangères pour la convocation
d’une plénière appelée à examiner
les projets de lois de la
Cedef pouvant être insérés
dans la Constitution de la RDC.
Kinshasa, 11 mai (APA) – Les
cours sont suspendus au Complexe
scolaire Lukolela à Kikwit
dans la province du Bandundu
à la suite d’une bagarre entre
les élèves d’établissement
scolaire de Lukolela et ceux de
l’Institut Ndungi dans la commune
de Lukolela après un
match du championnat local
interscolaire de hand-ball. 19
blessés, ont été déplorés, se-
Suspension des cours après échauffourées au SC
Lukolela à Kikwit
lon un bilan donné par
radiookapi.net, précisant que
la mesure de suspension des
cours a été prise par le maire
de Kikwit.
Un match de hand-ball
du championnat local
interscolaire a opposé les deux
écoles. Les élèves du complexe
scolaire de Lukolela vainqueur
de la rencontre, sont
descendus le lendemain chez
les perdants de l’institut
Ndungi. Les deux parties se
sont affrontées par un échange
de jets de pierres.
La police a tenté en
vain de maîtriser la situation.
Il a fallu l’intervention personnelle
du commandant de la
1ère région militaire, accompagné
de quelques éléments des
FARDC, pour que les esprits se
calment, indique la source..
Kinshasa, 11 mai (APA) -Une
commission conjointe EUSEC
(mission de conseils et d’assistance
en matière de réforme du
Plus de 300 militaires FARDC s’adonnent à la
production du bois au Katanga
secteur de la sécurité de
l’Union européenne)-FARDC a
visité mercredi le bataillon de
production du bois des FARDC
à Divuma, au Katanga dans le
district du Lualaba. Divuma
constitue l’une des étapes de
cette mission chargée de faire
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1883 APA du 11 mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
l ’ é tat des lieux des unités
FARDC au Katanga, rapporte
radiookapi.net
A Divuma, dans le territoire de
Dilolo, la 6e région militaire
avait déployé un bataillon de
plus de 300 militaires FARDC
en 2001, composé en majorité
de militaires en âge avancé qui
a pour mission de produire du
bois à Divuma.
Le commandant du bataillon
de production a indiqué
que la première évacuation du
bois a eu lieu en 2004. Et depuis,
le camion qui avait acheminé
ce produit à Lubumbashi
n’est jamais retourné à
Divuma. Le commandant a
aussi fait savoir que 298 grumes
traînaient dans la forêt
depuis une année, faute de
moyen de transport. Les militaires,
eux, se sentent abandonnés.
Ils s’adonnent à l’agriculture
pour survivre avec leurs
familles. Les officiers du bataillon
de production ont fait
part à la délégation mixte
’Union européenne-FARDC de
leurs difficultés.
Cette délégation mixte
a pour mission de récolter des
informations sur les effectifs
des unités FARDC basées au
Katanga et le matériel à leur
disposition. Après Divuma, la
délégation devait se rendre
jeudi à Kolwezi puis à
Fungurume pour une mission
analogue.
7
Kinshasa, 11 mai (APA) - Un
groupe d’enfants de la rue a
agressé mardi soir un soldat au
marché de Muhanzi. Ce soldat
voulait protéger une femme qui
avait son panier de provisions.
Ce cas et bien d’autres encore
illustrent l’ampleur du phénomène
enfants de la rue à Bukavu,
chef-lieu de la province
du Sud-Kivu rapporte
radiookapi.net.
Selon Jean Baptiste
Isangi, administrateur du marché
de Muhanzi, les Maibobo
(appellation des enfants de la
rue) se présentent en grand
nombre de 17 heures à 19 heu-
Retour en force du phénomène enfants de la rue
à Bukavu
res. «Et quand ils viennent ici,
ils arrachent les sacs à main,
des téléphones, comme le cas
que nous avons connu hier
soir. Un Maibobo voulait arracher
un sac à main à une dame
autour de 19 heures. Un militaire
est intervenu. Le Maibobo
a crié au secours et c’est toute
l’équipe qui est descendue
pour agresser le militaire qui a
résisté, et amené le Maibobo
à la police, d’où celui-ci il s’est
enfui», a-t-il dit..
Murabazi Namegabe, responsable
d’une ONG de protection
de l’enfance, soutient que ce
phénomène concerne les vagabonds
et non pas les enfants
récupérés par des ONG. Néanmoins,
un groupe d’éducateurs
de la rue et la police ont été dépêchés
sur les lieux pour s’occuper
de ces enfants.
Le maire adjoint de Bukavu
reconnaît, lui aussi, l’ampleur
du phénomène enfants
de la rue et invite tous les acteurs
sociaux à proposer une
solution concertée. Il s’engage
à identifier les parents de ces
enfants qui, selon lui, fuiraient
leur responsabilité.
Kinshasa 11 mai (APA) – Le
premier colloque international
sur la problématique l’eau en
République démocratique du
Congo (RDC) s’est poursuivi
jeudi avec des travaux en plénière,
a constaté l’APA.
Selon le professeur Edmond
Eskenazi, directeur-administrateur
de l’institut supérieur
des techniques de l’eau
(ISTE), une association sans
but lucratif spécialisée dans la
question liée au traitement
d’eau, il y a lieu de noter dans
Poursuite d’un colloque sur la problématique de
l’eau en RDC
la collaboration entre les autorités
congolaises et sa structure,
une contribution efficace,
l’assainissement en vue de
l’obtention de l’eau potable par
la majorité des Congolais ainsi
que l’épuration des eaux
usées.
« L’ISTE évolue en faveur
de tous les pays , spécialement
africains », a-t-il déclaré,
avant d’indiquer qu’il y a
possibilités d’établissement de
contacts privilégiés, d’initiation
et de participation à des projets
concrets.
Pour le directeur administrateur
de L’ISTE, la RDC
possède des ressources hydriques
convenables, ce qui lui
permet d’avoir aujourd’hui le
2ème fleuve du monde de par
son débit. « Compte tenu de
l’exploitation massive de l’eau
de surface (66 % de la production
totale), la Regideso est
obligée de passer par la phase
de traitement nécessaire pour
rendre l’eau potable.
Les travaux en plénière
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1883 APA du 11 mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
au premier colloque international
sur la problématique de
l’eau en RDC ont développé
plusieurs sous-thèmes tels
que «évaluation des réserves
et de la vulnérabilité des eaux
souterraines dans la région de
Kinshasa» ; «perspective de
l’évolution de la ressource en
eau de la RDC dans le contexte
des chargements climatiques
en cours» ; « principes de réalisation
d’une liaison fluviale
Kinshasa Océan» ; « pratique
de l’air lift en hydraulique rurale
», notamment.
Par ailleurs, les assises
sur la problématique de l’eau
en RDC (CIPE) a débuté mardi
dernier sous le thème central :
« gestion durable de la ressource
eau du Bassin du fleuve
Congo (BFC) ; gestion intégrée,
sciences, jeux et en jeu
géostratégiques au vingt et
unième siècle», rappelle-t-on.
8
Kinshasa, 11 mai (APA)- Une
jeune fille de 23 ans a tué son
bébé une heure après l’accouchement
après avoir tenté à
maintes reprises d’avorter, a
constaté jeudi l’APA au quartier
Pétro-Congo, dans la commune
de Masina.
La fille qui avait réussi
à dissimuler sa grossesse à
son entourage, y compris ses
parents, a été surprises par sa
soeur cadette au moment où
elle tentait d’étouffer les premiers
cris du jeune bébé ( gar-
Une fille mère tue son bébé après l’échec d’avortement
çon) qu’elle venait de mettre au
monde.
Peu auparavant, elle
avait quitté ses frères et soeurs
au salon sous prétexte d’aller
se reposer dans sa chambre
pour se remettre d’un malaise
qu’elle ressentait.
Attirés par les cris du
nouveau –né, ces frères ont
cherché à savoir ce qui se passait
dans la chambre où seule
la soeur cadette a pu accéder .
Ahurie de voir sa soeur aînée
avec un sac dans lequel elle
venait d’emballer l’enfant pour
l’étouffer ou le jeter dans une
décharge, la seour cadette a
crié en annonçant la naissance
d’un bébé.
Affolée, la jeune mère
a projeté le nouveau-né contre
un mur, tuant ainsi l’enfant.
Les frères de la criminelle
se sont rués sur elle et
l’ont battue violemment avant
d’appeler la police. Celle-ci est
arrivée sur le lieu alors que la
meurtrière venait de prendre le
large par la fenêtre.
Kinshasa, 11 mai (APA) – Une
jeune fille, Sylvie, est morte de
suite d’un avortement au quartier
Libération, dans la commune
de Kisanso.
La cause de cet avortement
est la prise d’un mélange
des médicaments modernes
et traditionnels par
celle-ci. Commencé depuis
longtemps cette cure, ce n’est
que mercredi soir que Sylvie
sous une crise aura été ache-
Une jeune fille morte de suite d’un avortement à
Kisenso
minée dans un centre de santé
le plus proche où elle trouvera
la mort.
L’information s’est propagée
dans le quartier et le
chef du quartier saisi, dépêchera
une mission d’enquête
conjointe avec la police sur le
lieu du drame pour constater le
fait.
Selon une habitante
trouvé sur place, cette fille
Sylvie est une récidiviste en
cette matière. L’avortement,
pour elle, est devenue couturière,
car elle a été même baptisée
par des tiers d’un sobriquet
: « EKOTI EBIMI », souligne-
t-elle.
Les parents de Sylvie
refusent de venir sur le lieu du
drame, pour des raisons qui
leur sont propres. Car pour
eux, cette enfant n’écoute jamais,
et comme salaire à
entêtemet c’est la mort.
La nouvelle vision du CIDEP, selon son recteur
Kinshasa, 11 mai (APA) – Le
recteur du Centre interdisciplinaire
pour le développement et
l’éducation permanente
« CIDEP », le professeur Dieudonné
Kalindye Byanjira a défini
dans un entretien avec
l’APA, la nouvelle vision du
CIDEP université ouverte
(CIDEP-UO) dont la mission
est d’offrir un enseignement
supérieur universitaire aux
adultes en cours d’emploi et
ceux qui sont dans les activités
informelles selon les besoins
des apprenants.
Le CIDEP est une université
ouverte au peuple, aux
places, aux méthodes et aux
idées, a-t-il affirmé, ajoutant
qu’en tant qu’univers des
sciences, ce centre recourt aux
techniques modernes d’enseignement
comme les massmédia
et aux nouvelles technologies
de l’information et de la
communication.
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Il a indiqué que cette
université ouverte a connu huit
réformes depuis sa création en
1972, précisant que les six arrêtés
ministériels que le ministre
a pris dernièrement ont permis
de combler le vide juridique
et de renforcer les capacités
institutionnelles, consolider
les missions, les objectifs, les
cycles d’études, les programmes
et l’adaptation de la nouvelle
structure organique.
Ces réformes sont motivées
pour renforcer les besoins
en formation de la population
congolaise en cours
d’emploi adapter et intégrer le
CIDEP-UO dans une université
ouverte, conformément à la vision
universelle moderne de
l’éducation permanente, a-t-il
déclaré.
L’objectif visé de cet
univers des sciences, est de
faire du CIDEP-UO, l’université
de proximité à l’intention des
personnes éloignées socio logiquement
et géographiquement
des établissements de
l’enseignement supérieur et
universitaire.
Le recteur du CIDEP a
affirmé que les étudiants qui
terminent leurs études dans
son institution sont sanctionnés
par un diplôme de graduat,
de licence, diplôme d’études
approfondies et de doctorat,
indiquant que chaque cycle a
plusieurs filières dont les enseignements
à distance sont
Kimbuta prend l’engagement de mettre en application
les résolutions de Nganda
posé la réhabilitation et la
construction des infrastructures
de santé, l’aménagement
des voies d’accès aux centres
de santé, la réhabilitation des
brigades d’assainissement, la
destruction des constructions
anarchiques, la censure des
chansons et danses obscènes,
la relance de campagne citoyenne
(…).
De son côté, le président
du comité d’organisation,
le Père Martin Ekwa, a, dans
son mot de clôture, invité les
dirigeants et les dirigés à être
humbles afin que les objectifs
du Centre Nganda puissent
triompher.
Kinshasa, 11 mai (APA) – « Je
prends l’engagement solennel
de mettre en application toutes
les résolutions qui viennent de
sanctionner les travaux des
premiers états généraux de la
ville de Kinshasa axés sur la
recherche des voies et moyens
pour le développement de la
capitale congolaise », a déclaré
le maire de la ville de
Kinshasa, André Kimbuta
Yango, lors de la cérémonie de
clôture de ces assises qui se
sont tenues du 8 au 10 mai, au
Centre Nganda, dans la commune
de Kintambo.
Il a, par la même occasion,
annoncé la mise sur pied
d’un comité de suivi de ces
états généraux qui aura pour
tâche d’assister l’autorité urbaine
à appliquer toutes les
résolutions prises au cours de
ces assises.
Il s’est félicité de la
qualité du travail abattu par les
participants à ce forum qui ont
prouvé à suffisance leur capacité
de réfléchir ainsi qu’à trouver
des solutions adéquates à
tous les problèmes de la ville
de Kinshasa, a-t-il indiqué. Il a
invité tout le monde à s’impliquer
efficacement à la réussite
de ce programme du gouvernement
provincial.
Dans les gerbes de recommandations,
les participants
à ces assises, ont proégalement
organisés avec des
matériels appropriés par la radio,
la télévision, l’Internet,
conférences ou d’autres
moyens adéquats de technologie
moderne.
A propos des autres
activités organisées par le
CIDEP, il a précisé qu’il existe
un centre pour autodidactes
des examens d’Etat, vulgarisation
des résultats de recherches
par la diffusion de la revue
de l’université ouverte, organisation
de la formation des
formateurs du CIDEP-UO et de
la recherche scientifique ainsi
que la validation des acquis de
l’expérience
L'AGENCE PRESSE ASSOCIEE (APA)
A VOTRE DISPOSITION POUR LA PROMOTION
DEVOS PRODUITS ET LE DEVELOPPEMENT DE
VOS ACTIVITES
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Economie
Kinshasa, 11 mai (APA) –
Près de quatre milliards de dollars
américains circulent hors
du circuit bancaire en République
démocratique du Congo
(RDC), a déclaré M.Albert
Yuma Mulimbi, président national
de la Fédération des entreprises
du Congo (FEC), lors
d’un point de presse tenu jeudi
à Kinshasa.
«Près de quatre milliards
de dollars américains
n’entrent pas dans le circuit
bancaire normal », a déclaré
Albert Yuma, indiquant que 350
millions seulement s’y trou-
Près de 4 milliards Usd hors du circuit bancaire en RDC
vent.
Albert Yuma a souligné
que dans le document sur l’état
des lieux de l’économie congolaise,
la FEC propose un partenariat
tout à fait constructif
avec les pouvoirs publics.
Rendu public depuis
mars dernier, ce document de
la Fédération des entreprises
du Congo (FEC) note qu’il n’y
a pas de développement au
vrai sens du terme sans associer
le secteur privé dans les
affaires nationales, relevant
que près de 400 entreprises
minières ont signé un contrat
avec l’Etat congolais, mais ne
respectent pas les règles
d’éthique dans les affaires.
Au le chapitre relatifs
aux dettes intérieures, spécifiquement
concernant l’Etat visà-
vis de la FEC, la Banque
mondiale (BM) a voté une enveloppe
de 180 millions de dollars
Usd, dont 53 millions affectés
tout simplement vers la
rubrique « dette intérieure »,
signalé la FEC
Le document de la FEC
a été remis jeudi au président
de l’Assemblée nationale.
Bruxelles, 11 mai (AFP/APA)
- La Commission européenne
a autorisé jeudi les autorités
françaises à octroyer une aide
de 37,6 millions d’euros à un
programme de recherche et
développement sur la diffusion
de la télévision sur les téléphones
mobiles.
Le projet en question, baptisé
Télévision Mobile Sans Limite,
est coordonné par la filiale
française d’Alcatel-Lucent
et associe dix partenaires (trois
organismes de recherche et 7
entreprises).
Les travaux ont commencé
le 1er mai 2006 et
s’étendront sur trois ans.
D’un montant total de 98,4
millions d’euros, il prévoit de
développer une nouvelle solution,
combinant satellite et réseau
terrestre, pour diffuser de
Télé sur GSM: Bruxelles autorise la France à aider
un projet de recherche
la télévision sur les téléphones
mobiles.
Ce nouveau système, qui
devrait être opérationnel en
2009, se distinguera par le
nombre de chaînes qu’il pourra
diffuser, par la qualité de la réception,
notamment à l’intérieur
des bâtiments, et par sa
couverture géographique étendue.
En outre, il devrait intégrer
un service de gestion de crise
qui permettra aux autorités
d’alerter rapidement la population
en cas de catastrophes
majeures telles que des tremblements
de terre ou des attaques
terroristes.
Cette aide de 37,6 millions
d’euros sera versée par le biais
de l’Agence française de l’innovation
industrielle (AII), à
hauteur de 16,1 millions en
subventions et de 21,5 millions
d’euros d’avances remboursables.
Créée en août 2005, cette
agence a pour mission de sélectionner
et soutenir de
grands projets industriels et
technologiques à l’instar de
grands pays industrialisés
comme le Japon ou les Etats-
Unis.
En juillet 2006, la Commission
avait validé le régime
d’aides de l’AII.
Mais, pour éviter toute
distorsion de concurrence, les
aides d’un montant supérieur à
5 millions d’euros prévues pour
le financement de programmes
de plus de 25 millions d’euros
doivent toujours être notifiées
à la Commission individuellement.
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11
Monde
Trimdom (Royaume-Uni), 11
mai (AFP/APA) - Après dix ans
au pouvoir, Tony Blair a annoncé
jeudi qu’il allait quitter
ses fonctions de Premier ministre
britannique le 27 juin.
«Le parti (travailliste) va
maintenant désigner un nouveau
leader. Le 27 juin, je présenterai
ma démission de Premier
ministre», a-t-il déclaré
sous les applaudissements.
Son départ aura lieu une fois
désigné son successeur, très
probablement son ministre des
Finances, Gordon Brown.
M. Blair avait choisi de faire
son annonce depuis le village
de Trimdon, la bourgade du
Nord-Est d’où il avait lancé le
11 juin 1994 sa campagne pour
devenir chef du parti travailliste,
dans sa circonscription
électorale de Sedgefield.
«Je suis revenu là où mon
parcours politique avait commencé,
et où il se terminera»,
a-t-il dit.
M. Blair, 54 ans, avait en début
de matinée confirmé sa
décision à ses principaux ministres.
Cette déclaration ne déclenchera
pas d’élections antici-
Tony Blair annonce son départ pour le 27 juin, après
dix ans au pouvoir
pées.
Le parti travailliste va désigner
son nouveau dirigeant
lors d’une procédure interne
qui devrait durer sept semaines,
et ce nouveau leader deviendra
automatiquement Premier
ministre jusqu’aux prochaines
élections législatives
prévues en 2009 ou 2010.
Le Premier ministre est en
effet au Royaume Uni le leader
du parti majoritaire à la Chambre
des Communes.
L’annonce de M. Blair intervient
dans la foulée d’un de ses
succès majeurs : la remise en
route mardi du gouvernement
nord-irlandais, où cohabitent
désormais protestants et catholiques,
avec comme Premier
ministre le protestant Ian
Paisley.
Mais cinq jours plus tôt, son
parti avait subi de sérieux revers
aux élections locales et
régionales.
Son annonce de départ
sonne en Grande-Bretagne la
fin d’une époque marquée par
une croissance économique
ininterrompue, mais aussi par
la guerre en Irak, sur laquelle
il a perdu la confiance des Britanniques.
Elle n’est en rien une surprise,
seule y manquait la date
précise.
Il y a exactement 952 jours,
le 1er octobre 2004, M. Blair
avait en effet annoncé qu’il ne
briguerait pas de quatrième
mandat, avant même la troisième
victoire successive de
son parti aux législatives - du
jamais vu.
Son rival et probable successeur
Gordon Brown, 56 ans, a
largement contribué à faire
avancer son départ, en orchestrant
un mini-coup au sein du
Labour qui, en septembre dernier,
a obligé M. Blair à annoncer
qu’il serait parti d’ici à un
an.
A l’heure du bilan, les Britanniques,
qui l’avaient porté au
pouvoir dans un raz-de-marée
en 1997, jugent sévèrement les
années Blair.
Ils lui sont à peine gré de la
croissance ininterrompue depuis
dix ans qui a largement
enrichi le pays, du faible taux
de chômage ou des vastes réformes
dans les services publics
(santé, éducation).
Paris, 11 mai (APA) - Le président-
élu français, Nicolas
Sarkozy, doit rencontrer vendredi
le Premier ministre britannique,
Tony Blair, et pourrait
s’entretenir, dès le 16 mai avec
la chancelière allemande,
Angela Merkel, a-t-on appris
dans son entourage.
«M. Sarkozy rencontrera M.
Sarkozy voit Blair vendredi, envisage de rencontrer
Merkel le 16 mai
Blair vendredi en fin d’aprèsmidi
», a affirmé à l’AFP Claude
Guéant, son ancien directeur
de campagne.
M. Sarkozy doit également
rencontrer la chancelière allemande,
Angela Merkel, à une
date qui n’a pas encore été
définitivement arrêtée. Mais,
selon M. Guéant, le 16 mai est
«sérieusement envisagé».
Dans ce cas, M. Sarkozy partirait
pour Berlin dans l’aprèsmidi,
juste après la cérémonie
de passation des pouvoirs avec
le président sortant, Jacques
Chirac.
Par ailleurs, M. Sarkozy projette
une formation «très rapide
» d’un gouvernement, qui
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12
pourrait intervenir dès le 17
mai, ont indiqué jeudi des députés
de son parti UMP.
Au cours d’une réunion jeudi
matin avec les députés UMP à
l’Assemblée nationale, M.
Sarkozy a assuré que ce gouvernement
«ouvert» comprendrait
des personnalités de gauche
et du centre, selon des
participants.
M. Sarkozy, élu dimanche
face à la socialiste Ségolène
Royal, a expliqué qu’il allait aller
«vite».
Sarkozy nommera son Premier
ministre le 17 mai
Le nouveau président français
Nicolas Sarkozy annoncera le
nom de son Premier ministre le
17 mai, au lendemain de sa
prise de fonction officielle et de
la passation de pouvoirs avec
Jacques Chirac, a indiqué jeudi
son ancien directeur de campagne,
Claude Guéant.
«Nicolas Sarkozy annoncera
le nom de son Premier ministre
le 17 mai», a affirmé M.
Guéant à l’AFP.
Quant au gouvernement, il
pourrait être annoncé «soit en
fin de semaine, soit le lundi
suivant», a-t-il précisé.
François Fillon, conseiller
politique de Nicolas Sarkozy et
ancien ministre (Affaires sociales
et Education), est donné
comme favori pour le poste de
Premier ministre.
M. Sarkozy continuait jeudi
de travailler sur la composition
du futur gouvernement, depuis
son bureau provisoire à Paris
où de nombreuses personnalités
se sont rendues dans la
matinée.
Ce gouvernement resserré
de 15 membres respectera la
parité hommes-femmes, avait
promis M. Sarkozy avant son
élection dimanche.
Ankara, 11 mai (AFP/APA) -
Le parlement turc s’est réuni
jeudi pour voter une deuxième
fois une réforme controversée
de la constitution prévoyant
l’élection du président au suffrage
universel, après l’échec
essuyé par le candidat du parti
au pouvoir lors du scrutin au
parlement.
Les députés devaient en
outre voter un autre amendement
à la loi fondamentale visant,
selon les observateurs, à
empêcher l’entrée au parlement
d’élus indépendants prokurdes.
Le paquet d’amendements
avait été adopté en première
lecture deux jours auparavant.
Le projet du Parti de la justice
et du développement (AKP,
issu de la mouvance islamiste),
qui détient la majorité absolue
au parlement, prévoit l’élection
du président au suffrage universel
à deux tours pour un
mandat de cinq ans
renouvelable une fois -au lieu
d’un septennat unique actuellement-.
Il prévoit en outre la tenue
d’élections générales tous les
Le parlement turc s’apprête à entériner l’élection du
président au suffrage universel
quatre ans au lieu de cinq.
En cas d’adoption, il devra
encore être soumis à l’approbation
du président sortant Ahmet
Necdet Sezer qui devrait
le rejeter, estiment les observateurs.
Si, comme en première lecture,
les députés l’adoptent
avec moins des deux-tiers des
voix (367 sur 550 députés), la
réforme sera automatiquement
soumise à un référendum.
Le président Sezer, un laïc
rigoureux qui a déjà irrité plusieurs
fois l’AKP en renvoyant
devant l’Assemblée des lois
qu’elle avait votées, a 15 jours
pour promulguer une loi ou y
mettre son veto. S’il rejette ce
projet, le Parlement devra à
nouveau voter le texte dans le
mêmes termes, le président ne
pouvant plus alors s’opposer à
sa promulgation.
Le principal parti d’opposition
(CHP) est contre cette réforme,
à l’instar de la puissante organisation
patronale Tüsiad,
estimant qu’un débat au sein
de la population est indispensable
avant de modifier les
équilibres institutionnels.
Cette réforme intervient
après deux échecs au Parlement
pour élire le nouveau président,
faute de quorum en raison
d’un boycott de l’opposition.
L’unique candidat, le chef
de la diplomatie Abdullah Gül,
s’est du coup retiré de la compétition.
La perspective de voir un
ancien islamiste comme M. Gül
accéder à la magistrature suprême
avait déclenché d’intenses
protestations des milieux
laïques, dont l’armée, qui avait
menacé dans un communiqué
d’intervenir en cas d’atteinte à
la laïcité du régime.
Pour sortir de l’impasse,
l’AKP, qui n’a pu faire élire son
candidat malgré sa majorité à
la chambre (351 ddéputés sur
550) a convoqué des législatives
anticipées le 22 juillet.
La disposition sur les candidats
indépendants vise à empêcher
l’entrée d’élus indépendants
pro-kurdes à l’Assemblée
aux prochaines élections
en compliquant la tâche des
électeurs du sud-est
majoritairement kurde du pays.
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L’Afrique en bref
13
VICTORIA - Les Seychellois ont commencé
jeudi à voter pour élire leurs parlementaires
dans un scrutin où l’opposition tente de mettre
fin à la domination exercée depuis trente ans
par un seul parti.
ADDIS ABEBA - L’Union africaine (UA) a décidé
l’envoi d’une mission «d’assistance électorale
et sécuritaire» aux Comores pour sécuriser
les élections des présidents des îles de l’archipel.
KHARTOUM - Les envoyés de l’ONU et de
l’Union africaine (UA), Jan Eliasson et Salim
Ahmed Salim, ont montré jeudi un optimisme
prudent sur la possibilité d’une percée dans la
recherche d’une solution politique au Darfour.
PEKIN - La Chine, critiquée pour son soutien
au Soudan, a annoncé jeudi la création d’un
poste de représentant spécial pour l’Afrique,
dont la tâche immédiate sera de se consacrer
au conflit du Darfour.
NEW YORK - Le secrétaire général des Nations
unies, Ban Ki-moon a exigé mercredi la
fin de bombardements aériens qui seraient effectués
par les forces gouvernementales soudanaises
au Darfour et appelé toutes les parties
à coopérer aux efforts de médiation.
WASHINGTON - Une centaine de parlementaires
américains ont vigoureusement interpellé
mercredi le président chinois Hu Jintao, pour lui
demander de prendre des mesures immédiates
visant à mettre fin au conflit du Darfour.
HARARE - Un tribunal zimbabwéen a rejeté le
recours de deux journaux indépendants contre
leur interdiction de paraître depuis quatre ans,
ont rapporté jeudi des médias locaux.
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont «déploré»
mercredi la répression par la police zimbabwéenne
d’une manifestation d’avocats, qui protestaient
contre l’arrestation de deux d’entre eux
la semaine dernière.
HARARE - Un tribunal zimbabwéen a refusé
jeudi la remise en liberté sous caution du Britannique
Simon Mann dans l’attente de la décision
d’un recours en appel contre son extradition
vers la Guinée Equatoriale, qui veut le juger
pour un coup d’Etat déjoué en 2004.
ALGER - Le représentant personnel du secrétaire
général de l’Onu rencontrera du 16 au 19
mai des dirigeants marocains, sahraouis, mauritaniens
et algériens pour préparer les négociations
Maroc-Polisario sur le conflit du Sahara
Occidental, a déclaré jeudi le Polisario.
ALGER - Le secrétaire général du mouvement
islamique En-Naha (Renaissance) Fateh Rabiaï
a réclamé une amnistie générale pour tous les
islamistes impliqués dans le terrorisme depuis
le début des violences en Algérie en 1991-1992.
- Le président Abdelaziz Bouteflika a eu un
entretien en tête-à-tête avec le président élu du
Nigeria, Umaru Yar’Adua, a annoncé jeudi la
présidence algérienne.
PEKIN - Le ministre des Affaires étrangères ivoirien,
Youssouf Bakayoko, a été reçu jeudi par
le Premier ministre chinois Wen Jiabao à Pékin,
à l’occasion d’une visite officielle dans le
géant asiatique.
MOGADISCIO - Trois civils ont été tués jeudi
dans l’explosion d’une mine à Mogadiscio, juste
après le passage d’un convoi gouvernemental.
NAIROBI - Deux travailleurs humanitaires, un
Britannique et un Kenyan, ont été capturés par
des hommes armés au Puntland, région semiautonome
dans le Nord-Est de la Somalie.
ABUJA - La justice nigériane a temporairement
bloqué mercredi la vente de deux champs pétroliers
dont le gouvernement nigérian et le numéro
deux mondial du pétrole, l’anglo-néerlandais
Royal Dutch Shell, se disputent la propriété.
MADRID - La police espagnole a annoncé jeudi
l’interpellation en Espagne de 57 Africains, principalement
Sénégalais, responsables d’un vaste
réseau de piraterie audiovisuelle, musicale et
de contrefaçon textile.
N’DJAMENA- Après l’avoir fermement nié, le
gouvernement tchadien a reconnu que des mineurs
servaient dans les rangs de son armée,
comme la presse et les ONG témoins des combats
contre la rébellion dans l’est du pays l’affirmaient
depuis des mois.
DAKAR - La traite des femmes prend de l’ampleur
en Afrique de l’Ouest, où des milliers de
femmes sont chaque année conduites dans des
pays européens et africains pour y être exploitées
sexuellement.
BRAZZAVILLE - Un avion de transport de fabrication
russe des Forces armées congolaises
(Fac) a pris feu accidentellement jeudi sans
faire de victime sur le tarmac de l’aéroport de
Pointe-Noire (Sud-Ouest).