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Journal de midi du 15 juin 2007, 14ème minute FSU Kabinda
vendredi 15 juin 2007
coupures 15 juin 07 (fr)
La RDC sous le choc après le meurtre d'un journaliste, 15 personnes arrêtées
KINSHASA (AFP) - La police congolaise a arrêté jeudi 15 personnes dont deux militaires soupçonnés d'être directement impliqués dans le meurtre la veille d'un journaliste de la radio Okapi, parrainée par l'ONU, à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Ces arrestations ont toutes été effectuées dans le quartier d'Ibanda, près du centre-ville de la capitale du Sud-Kivu, où Serge Maheshe, 31 ans, a été abattu mercredi soir par deux inconnus, a indiqué à l'AFP un officier de la police provinciale du Sud-Kivu.
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Selon des déclarations à la radio Okapi de l'inspecteur général de la police provinciale, le général Gaston Luzembo, figurent parmi les personnes arrêtées deux militaires soupçonnés d'être les meurtriers, interpellés dans la matinée à 40 mètres des lieux du crime et en possession d'armes qui "dégageait encore une odeur" de poudre.
A Bukavu comme à Kinshasa, la nouvelle de la mort de Serge Maheshe, qui dirigeait la rédaction de la station de Bukavu de Radio Okapi, a semé la consternation parmi les professionnels des médias, au sein du gouvernement congolais et des chancelleries, qui ont tous dénoncé un "assassinat" dont les mobiles restent pour le moment un mystère.
Selon des témoignages recueillis par l'AFP, le journaliste a été abattu alors qu'il se trouvait avec deux amis dans la rue et s'apprêtait à remonter dans son véhicule de service, marqué du sigle des Nations unies.
Deux inconnus en civil, armés de kalachnikov, se sont alors approchés des trois jeunes gens et les ont forcés à s'agenouiller devant le véhicule. L'un des agresseurs a tiré deux balles dans les jambes de Serge Maheshe, avant de l'achever de trois balles dans la poitrine.
Les deux assaillants n'ont rien volé, rien demandé et n'ont pas tenté de tirer sur les deux amis du journaliste.
Toute la journée de jeudi, les messages de condoléances et de solidarité ont afflué dans les rédactions de Radio Okapi, qui a ouvert tous ses journaux par cette signature: "+Bukavu, Serge Maheshe, Radio Okapi+: cette voix, vous ne l'entendrez plus sur nos antennes, c'est celle de notre confrère Serge Maheshe, abattu par des inconnus armés à Bukavu".
Journaliste unanimement reconnu pour son intégrité et son talent, marié et père de deux enfants, Serge Maheshe travaillait pour Okapi pratiquement depuis son lancement en 2002, alors que la RDC était encore plongée dans une guerre régionale (1998-2003).
A Bukavu, des dizaines de proches et de collègues se sont rendus à son domicile pour lui rendre un dernier hommage, avant l'enterrement prévu vendredi après-midi.
Syndicats de la presse, ONG nationales et internationales ont exigé l'ouverture d'une enquête "indépendante" et des "garanties de sécurité" pour les journalistes en RDC.
"Cet assassinat (est) le quatrième qui frappe des professionnels des médias (3 journalistes et un technicien) en RDCongo en moins de deux années", a rappelé l'ONG locale Journaliste en danger (JED), estimant que le "modus operandi de ce crime" montre "que les tueurs non seulement connaissaient la victime mais aussi qu'ils étaient venus pour le tuer".
Selon ses collègues, il avait reçu, à plusieurs reprises, des menaces dans le cadre de son travail, émanant aussi bien de militaires congolais que de groupes rebelles.
La Mission de l'ONU en RDC (Monuc) et la Fondation Hirondelle, une ONG suisse, qui ont créé ensemble la radio Okapi, ont fait part de leur consternation, indiquant que la disparition de Serge Maheshe "nous rappelle que l'engagement pour la paix demeure un défi quotidien" en RDC.
Les ambassadeurs de l'Union européenne à Kinshasa ont pour leur part exprimé leur "vive émotion", tandis que depuis Bruxelles, le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a exprimé son "horreur", dénonçant ce qui semble être "une action ciblée contre le journaliste".
De son côté, Radio Okapi restait très prudente, indiquant ignorer si ce crime était lié ou non à la profession de Serge Maheshe.
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Mort de Serge Maheshe : réaction de la primature
Kinshasa Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 20:23:21
Cette institution demande à la Monuc et aux instances judiciaires de toutentreprendre pour retrouver rapidement les traces de ces assassins,rapporte radiokapi.net
Godefroid Mayobo, ministre près le premier ministre, affirme que le premierministre se dit très choqué par cette nouvelle. « Au nom dugouvernement, le premier ministre, qui est très choqué, a d’abord chargéson porte-parole, que je suis, d’exprimer ses profondes condoléances àl’endroit de la famille du défunt. Et, les condoléances les plus attristéesà radio okapi. Il tient à souligner qu’au moment où tout le pays aspire àla paix, à la sécurité pour tous, au moment où le gouvernement met tout enœuvre pour attirer les investisseurs, et pour leur assurer la sécurité pourqu’ils viennent travailler, cet assassinat ne peut qu’être condamné avec laplus grande énergie. Pour dire que ça ne peut pas être impuni, ça doitabsolument être réprimé. Il demande à La Monuc et au service judiciairecongolais, ensemble, de tout entreprendre pour retrouver rapidement lesauteurs de cet acte ignoble ».
Par Redacteur Web
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Où ira Sarkozy ?
FRANCE - 10 juin 2007
Le nouveau président français, qui avait déjà fait en sorte, à titre symbolique, qu’une femme (la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf) soit le premier chef de l’État reçu par lui à l’Élysée - devançant de peu Omar Bongo Ondimba -, étudie avec soin les étapes de son prochain voyage sur le continent, prévu pour la seconde quinzaine de juillet. Si l’Afrique du Sud est considérée comme acquise, reste à déterminer la capitale francophone qui accueillera Nicolas Sarkozy.
Deux « options privilégiées » sont à l’étude : Dakar tout d’abord (le président Abdoulaye Wade était attendu à l’Élysée le 11 juin, occasion de valider ou non cette première hypothèse) et Kinshasa.
Cette dernière option présente deux avantages : la RD Congo est un très grand pays francophone au sein duquel la communauté internationale s’est lourdement investie et dont le président a été « démocratiquement élu ». Et il est toujours possible de faire coup double en traversant le fleuve pour aller serrer la main du Congolais Denis Sassou Nguesso, pilier de l’ex-« Françafrique ».
Un moment avancée à titre de « coup » médiatique et de rupture avec les années Chirac, une escale à Abidjan semble très peu probable. « Prématuré », dit-on à l’Élysée, où l’on relève que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a, pour la même raison, renoncé pour l’instant à se rendre en Côte d’Ivoire. Reste qu’avec un Sarkozy déterminé à surprendre, rien n’est jamais tout à fait à exclure. D’autant que, de Bongo Ondimba au roi Mohammed VI, ils sont quelques-uns à estimer que le successeur de Jacques Chirac leur doit sa première visite africaine…
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Kabila en Afrique du Sud, Gizenga s’envole ce soir pour Bruxelles Le Président de la RD. Congo a quitté Kinshasa hier au moment où la petite chambre du Parlement statuait sur la délicate question liée au statut de l’opposition politique. Il s’est rendu en Afrique du Sud pour des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Sud-Africain Thabo Mbeki. Ce vendredi 15 juin, Joseph Kabila Kabange retrouvera Cape Town, capitale touristique et parlementaire sud-africaine. A plus ou moins deux mille kilomètres au sud de Johannesburg, le Président congolais est attendu pour y tenir en haleine les participants à une conférence axée sur le Commerce. L’occasion lui sera donnée, indiquent des sources officieuses de La Prospérité basées à Cape Town, de présenter des opportunités congolaises aux investisseurs sud-africains désireux de se ruer le marché. Différents secteurs sont visés par l’aréopage des produits marchands. Les mines, les hydrocarbures, l’agriculture, les télécommunications, les forêts, les eaux du fleuve Congo, le courant d’Inga… sont au nombre d’atouts dont dispose son pays pour attirer tant soit peu les milliardaires en dollars américains. Telles, les abeilles autour du miel, il faut avouer qu’une fois convaincus, les investisseurs sud-africains sont à même de transformer ce pays dans l’espace de quelques temps. A voir seulement ce qu’ils ont fait chez eux, dans un pays resté longtemps sous la domination britannique, avec les blancs qui ne juraient que sur la suprématie de loi de la ségrégation raciale, il y a moyen d’espérer si jamais Kabila arrivait à les drainer au Congo. Tout dépend de retombées de son discours et de la capacité à articuler ses propos sur une offre aux conditions avantageuses. Le pouvoir de séduction se devrait ainsi d’agir sur le vouloir des magnats qui n’ont que faire de leur argent sinon de le dépenser de vendredi à dimanche comme ce fut le constat fait par La Prospérité lors d’un récent séjour de formation effectué à Cape Town, en marge du 60ème congrès de l’association mondiale des journaux et du 14ème Forum mondial des Editeurs.Normalement, Kabila quittera le même vendredi, en fin de la soirée, la ville historique où est niché le fameux cap de bonne espérance, l’une des plus belles découvertes qu’ait réalisée l’un des explorateurs venus de l’Occident, vers des siècles anciens. A l’ère des chantiers, Kabila serait en droit d’en mesurer les écarts au regard de ce qu’il aura vu au Cape Town, une terre des noirs comme au Congo, mais où le miracle s’est produit. Les réalités de l’Afrique du Sud se recoupant avec celles du Grand Congo, il n’y a pas de honte à se lancer au pastiche. Mais pourquoi pas ? L’idée de la construction des autoroutes, des aéroports internationaux dignes et même, celle évoquée mardi dernier avec François Soudan de Jeune Afrique sur l’épineuse question d’eau et d’électricité stables n’aurait plus de sens si Kabila requinqué d’un esprit nouveau oubliait les considérations oiseuses du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale pour embrasser la scène bien riche des capitaux financiers errants sur la place boursière. Question de prendre les taureaux par les cornes et de refuser de mourir –politiquement- alors qu’on n’en a pas envie si tôt. Que dire encore si ce n’est de demander à Mbeki, 62 ans, d’aider Kabila à avancer vers des horizons autrement pensés que ceux exploités jusqu’ici à Kinshasa. La misère noire, l’opprobre jetée sur les fonctionnaires et l’homme en uniforme et la course effrénée au pouvoir politique, aux postes dans les entreprises publiques, régies financières et entreprises à capitaux mixtes ne sont que l’expression la plus variée d’une décadence d’un peuple fatigué, après de longues années de colonialisme et néo-colonialisme. Pour s’en sortir, des pistes existent. Mbeki le sait. Il peut les communiquer à Joseph Kabila, 36 ans. Gizenga s’envole ce soir pour Bruxelles C’est un voyage privé, soutient-on dans les milieux de Yandi ve. Dans tous les cas, le Premier Ministre profitera de ce petit temps pour se faire faire un check-up. L’opinion se souviendra que peu avant d’être investi, le Patriarche avait été à Bruxelles pour des soins médicaux. Mais de quoi souffre-t-il ? Dieu seul sait. Pour l’instant, il faudrait simplement noter qu’en son absence, c’est Nzanga Mobutu, le Ministre d’Etat à l’Agriculture, qui va assurer son intérim. Godefroid Mayobo ainsi que quelques membres du cabinet seront à ses côtés pour lui prêter une main forte tout au long de ce séjour bruxellois. Au pays, Gizenga laisse derrière lui, l’affaire du Budget avec comme point d’achoppement, la modicité des moyens alignés pour faire face aux « cinq chantiers ». Il laisse également derrière lui, des nominations en cascades dans l’armée, la police et les services de sécurité. Tout comme il laisse, enfin, le recrutement en cours des mandataires dans 26 entreprises publiques. Ce sont des dossiers pendants auxquels il devra réfléchir pendant qu’il sera en train de se refaire la santé, en Belgique. En septembre, si l’on en croit les propos de Joseph Kabila relayés mardi soir sur les antennes de la Rtnc par Kudura, l’heure sera à l’évaluation de l’action de son gouvernement. Et qu’adviendra-t-il si le bilan est négatif ? L’histoire nous fixera. Les 40% de retenue exigés par les Assemblées Provinciales, c’est aussi en septembre que cela a été repoussé. Bien d’autres questions comme ceux du barème de Mbudi ont été renvoyés vers la même échéanceKinshasa, 14/06/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)
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Remplacement à l’Assemblée nationale de 27 députés nationaux passés dans d’autres institutions de la République
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
L’Assemblée nationale a validé mercredi les mandats de 27 nouveaux députés appelés à remplacer ceux qui sont passés dans les autres institutions. Le sort des élus validés récemment par la Cour suprême de Justice est laissé à l’appréciation de la commission ad hoc dit de Matadi Nenga. Vingt-sept députés frappés d’incompatibilité, soit pour avoir été désignés membres du gouvernement, soit élus gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces ont été remplacés par leurs suppléants au cours de la plénière d’hier. La plénière a donc validé les pouvoirs de 27 députés qui siègent désormais aux côtés de leurs collègues. Selon la commission PAJ, leurs dossiers étaient conformes aux dispositions de la Constitution, de la loi électorale et du règlement intérieur de cette chambre basse du Parlement.Par contre, la plénière n’a pas fait allusion aux cas de 18 députés invalidés par la Cour suprême de justice. C’est dans ce cadre qu’un député a soulevé cette question à travers une motion. Concernant les 18 députés, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe n’est pas allé par le dos de la cuillère. Il a tout simplement dit: « la commission Matadi Nenga rendra public son rapport ».1. Monsieur MA THE NZINZIHULA Gaston; 2. Monsieur KWUNGW ASA NAKAHUGA Gérard;3. Madame WISSO EYENGA Mélanie; 4. Monsieur CHUM MURISH Lovy;5. Monsieur KASHINDI ASSUMANI III Alain Jean Pierre;6. Monsieur KISALA W ABONGYA Simon;7. Monsieur ZULU KILO ABI Fabien Emery;8. Madame KIKA ZAMUDA Marie Jeanne;9. Monsieur KIDIDI KIKI KILOLO Gauthier;10. Monsieur BUKAMBA LUFUNGULA Gandhi;11. Monsieur NSIALA WA BANSIALA Jean-Pierre;12. Monsieur BUKASA NGO ENIN Florien;13. Monsieur DIUMASUMBU André;14. Monsieur NDOMBELE LOCKO Albert;15. Monsieur MASHAURI BAGANDA Augustin;16. Madame MULAYA MAPATANO Octavie;17. Mr MODUAMOLENGOMO Joseph Nicolas;18. Monsieur NSOLE MOKURUBORA Michel;19. Monsieur BONSOMI MOKP AMI Jean Bosco;20. Monsieur MAKHANA MANZENZA Alain;21. Monsieur KALAU NGUNGU Godé;22. Monsieur EHOLO EONI Norbert;23. Madame A VONGI SANDRION YELE Marie;24. Monsieur BUHERWA LUPINI Désiré;25. Monsieur MULAMBAKA TOKA Donatien.26. Monsieur WATUNAKANZA BANAJ/1WEZI Bernard;27. Monsieur. MUNONGO BAN’GHY.Forum des As
Last edited: 14/06/2007 16:52:14
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Kananga : Trésor Kapuku contre l’Assemblée provinciale, le procès a démarré ce jeudi
Kasaï Occidental Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 16:28:39
Le plaignant, gouverneur de province, réclame l’annulation de la motion de défiance adoptée contre lui la semaine dernière par les députés provinciaux, rapporte radiookapi.net
L’audience publique s’est ouverte jeudi aux environs de 10h, heure locale. La salle était archicomble. L’audition des parties en présence s’est poursuivie jusque cet après-midi. La partie requérante a relevé des actes qu’elle juge irréguliers et qui, d’après elle, ont émaillé la plénière lors de l’adoption de la motion de défiance contre le gouverneur Trésor Kapuku. Ces actes violent la Constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental, a indiqué l’avocat de la partie requérante, Me Jean-Claude Musuamba.Du côté de la partie défenderesse, les avocats ont soutenu l’application de la motion, et par voie de conséquence, le départ de Trésor Kapuku de la tête de l’exécutif provincial. Pour Me François Ntumba du collectif de la défense, la Cour d’appel de Kananga est incompétente pour régler la requête du gouverneur.Toute la population de Kananga a le regard tourné vers cette juridiction et attend donc d’être fixée sur le sort de Trésor Kapuku.
Par Okapi
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Mbuji-Mayi : la DGI procède au recouvrement forcé
Kasaï Oriental Développement 14 Juin 2007 à 16:55:41
120 magasins du chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental sont visés parcette opération. La Direction générale des impôts doit récupérer auprèsd’eux environ 354 000 dollars américains, rapporte radiookapi.net
Ce recouvrement forcé s’effectue actuellement dans la commune de Diulu. Desmaisons de communication et des pharmacies sont aussi concernées. Selon lechef de centre de la DGI Diulu, 116 contribuables sur les 250 que comptecette commune sont redevables. L’opération s’étendra à toute la ville deMbuji-Mayi. Selon les statistiques disponibles, la DGI de cette villedevrait recouvrer plus de 22 millions de francs congolais.Du côté des contribuables visés, la plupart affirment être en règle etaccusent la DGI de s’arranger pour ne pas leur livrer les preuves depaiement. Entre temps, mécontents, certains de ces contribuables créentdéjà la rareté de leurs produits sur le marché.
Par Okapi
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La Banque mondiale injecte près de 300 millions $ Usd pour la mise à niveau du site d’Inga
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
La République démocratique du Congo est une fois de plus au centre d’un grand projet énergétique que la Banque mondiale voudrait mettre en œuvre en Afrique pour connecter les parties centrale et australe du continent noir au potentiel du site d’Inga. Pour ce faire, le Conseil d’administration vient d’adopter un don de 296,7 millions de dollars américains pour financer ce projet.Les administrateurs de la Banque mondiale viennent d’approuver à Washington un don de 296,7 millions de dollars pour accroître la disponibilité et la fiabilité d’énergie électrique à faible coût, produite d’une manière respectueuse de l’environnement, en République démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres régions d’Afrique australe et centrale grâce à la remise à niveau des centrales Inga 1 et Inga 2 en RDC, à la construction d’une deuxième ligne de transport d’Inga à Kinshasa, la capitale, et à la remise en état et à l’extension du réseau d’alimentation en électricité à Kinshasa.La République démocratique du Congo a un énorme potentiel hydroélectrique qui, selon les estimations, serait de l’ordre de 100.000 MW, soit 13 % du potentiel hydroélectrique mondial. Ce potentiel existe surtout à Inga, sur le fleuve Congo, à 200 km en aval de Kinshasa qui pourrait générer environ 45.000 MW.Actuellement, l’électricité produite à Inga est transportée d’une part, vers le Sud, notamment pour alimenter les services d’utilité collective participant au Southern African Power Pool (SAAP) et, d’autre part, vers le nord pour alimenter les entités du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC). Malgré ce potentiel, seulement 6,5 % des ménages en RDC ont l’électricité, contre en moyenne 20 % des ménages à l’échelle de l’Afrique subsaharienne.Les équipements de production d’électricité et autres n’ont pas été systématiquement entretenus, rénovés ou modernisés en RDC, de sorte que les installations d’Inga 1 et 2 n’opèrent qu’à 40 % de leur puissance installée.Par contre, la demande d’électricité, nationale et régionale, a augmenté.Le projet approuvé mardi par les administrateurs de la Banque mondiale contribuera à améliorer l’efficacité des opérations dans le secteur de l’électricité en RDC et à accroître les capacités de production, de transport et de distribution d’électricité. Il permettra de mieux satisfaire la demande intérieure d’électricité ainsi que la demande d’exportation.Ce projet augmentera la capacité dont dispose la RDC pour faire face à la demande intérieure et exporter de l’électricité au profit des compagnies d’électricités de 12 pays d’Afrique australe regroupés dans le SAAP et des compagnies d’électricités de 10 pays regroupés dans le PEAC.Il permettra d’accroître considérablement le nombre des consommateurs ayant accès à une électricité meilleur marché et un service plus fiable, notamment les 3 50.000 personnes supplémentaires qui bénéficieront de nouveaux branchements effectués sur le réseau à Kinshasa, tout en améliorant les services offerts aux 1,5 million d’habitants de la ville qui ont déjà l’électricité. Les plans d’investissement à moyen et long terme pour le site d’Inga, qui ne sont pas financés dans le cadre de la présente opération, prévoient le développement d’une nouvelle centrale hydroélectrique dotée d’une puissance installée qui, Selon les estimations, irait de 3.500 à bien plus de 20.000 MW.Les composantes du projetLa première composante du projet approuvé par les administrateurs de la Banque mondiale, qui concerne la production d’électricité, nécessite un financement total de 226,7 millions de dollars américains (qui n’est pas assuré en totalité par la Banque) aux fins de la remise en état des installations hydroélectriques d’Inga. Cette opération couvrira des travaux de génie civil sur le canal d’amenée pour améliorer la circulation de l’eau à l’intérieur de la centrale et remettre en état des turbines et autres équipements, et aura pour effet de porter d’environ 700 MW actuellement à près de 1.300MW la production fiable des centrales (1 et 2) d’Inga.La deuxième composante concerne le transport d’électricité et devrait coûter au total 93,8 millions de dollars américains (qui proviendront de cofinancements) ; elle donnera lieu à la construction d’une ligne de transport de 400 kV entre Inga et Kinshasa qui viendra s’ajouter à la ligne de transport existante de 220 kV.Il sera nécessaire de lever des fonds la hauteur de 88,5 millions de dollars américains (ce montant devrait en principe faire l’objet d’un cofinancement de la Banque africaine de développement) pour exécuter la troisième composante du projet qui couvre l’agrandissement et le renforcement du réseau de distribution à Kinshasa, notamment l’acquisition de transformateurs et des câbles basse tension, ainsi que la prolongation du réseau jusque dans les quartiers actuellement non électrifiés de Kinshasa et le raccordement de 50.000 nouveaux abonnés dans ces quartiers.Les quatrième et cinquième composante du projet, qui nécessitent au total 90 millions de dollars américains, concernent la fourniture d’un appui à l’exécution du projet ; le renforcement des capacités de SNEL (la Société) domaines de la facturation collecte des paiements, de la planification et de l’entretien ; et le renforcement des capacités du ministère de l’énergie dans les domaines de la régulation et de la supervision du bon fonctionnement du secteur. Outre les activités de facturation collecte des montants dus, Snel et le gouvernement de la RDC prendront, dans le cadre du projet, diverses mesures pour améliorer la gouvernance dans le secteur de l’électricité, notamment en rendant publics les rapports d’audit et les marches.Le Projet de développement du marché intérieur et du marché régional de l’électricité, qui appuie le programme pour le marché de l’électricité en Afrique australe, est la concrétisation de la réflexion judicieuse des chefs africains du NEPAD qui estiment que, pour exploiter efficacement les ressources énergétiques produites par des systèmes de génération d’électricité de grande envergure, comme les installations d’Inga, le mieux est de considérer les besoins à l’échelle de marché plurinationaux.Pour rappel, la position stratégique de la RDC la fait participer aux deux pools énergétiques créés notamment en Afrique centrale et en Afrique australe.Les pays membres du SAAP sont donc : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, RDC, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe. Le PEAC regroupe l’Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, RDC, Sao Tomé-et-Principe et Tchad.Faustin/Le Potentiel
Last edited: 14/06/2007 17:39:17
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Joseph Kabila et Abdoulaye Wade accueillis par des chefs d’entreprises africains au Forum économique Mondial au Cap
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
Deux Chefs d’Etat d’Afrique francophone, le Congolais Joseph Kabila et le Sénégalais Abdoulaye Wade sont présents au Forum économique Mondial sur l’Afrique qui s’est ouvert depuis mercredi 15 juin 2007 au Cap Town en Afrique du Sud. Outre ces deux dirigeants, l’on signale aussi la présence des présidents sud-africain, Thabo Mbeki Zambien Levy Muanawassa, Botswanais Festu Moggae... L’on signale également la présence de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. Sans oublier l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa.La présence de ces chefs d’Etat à ce forum s’inscrit dans le cadre de la volonté des dirigeants africains à encourager les initiatives privées et le partenariat économique entre Etats africains. Le Forum économique mondial sur l’Afrique est organisé pour discuter notamment des contraintes de capacité et des écarts techniques entravant la croissance sur le continent africain.Plus de 700 représentants de 42 pays, dont cinq chefs d’Etat et plusieurs chefs d’entreprises, participent au Forum économique mondial 2007. Selon le responsable officiel pour l’Afrique du Forum économique mondial, Haiko Alfeld, le forum, il y a quelques années, tournait son attention sur les questions politiques, à gouvernance et les confits.« Mais aujourd’hui, cette rencontre sert de cadre à des discussions sur la croissance et la compétitivité. Et je tiens à vous dire que le forum de cette année va se concentrer sur les actions à entreprendre pour promouvoir la croissance en Afrique », a assuré M. Haiko Alfeld. Il a également salué la présence des chefs d’Etat africains à ces assises. « Une présence qui traduit, l’expression d’une Afrique qui entend prendre en mains son destin et qui est en train de poser les jalons de son développement intégral », a-t-il ajouté.Les participants au forum doivent également discuter des obstacles entravant la croissance sur le continent, notamment l’urbanisation rapide, le chômage des jeunes, la fuite des cerveaux vers l’Occident, la migration, les calamités naturelles (sécheresse, inondations, déforestation, et le terrorisme).Selon des sources en provenance du Cap, le troisième rapport sur la compétitivité de l’Afrique sera rendu public à l’occasion du forum qui mettra aussi l’accent sur l’énergie, en particulier l’énergie propre et alternative.
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Congo-Kinshasa: La prison de Tshikapa, une maison mortuaire
Publié sur le web le 14 Juin 2007
Veronika Hilber / Monuc
Lors d'une mission de la MONUC Kananga du 23 au 26 mai 2007 à Tshikapa, les représentants de la mission onusienne ont été témoins des conditions désastreuses et inhumaines à la prison de Tshikapa. Les détenus, qu'ils soient des condamnés ou des prévenus, sont condamnés à mort. Ils meurent de faim.
Selon l'article 17 de la constitution de la RDC, un prévenu doit être considéré innocent jusqu'à sa condamnation. A Tshikapa, deux tiers de la population carcérale sont des prévenus, mais sans être jugés, ils sont condamnés à mort.
En effet, l'Etat congolais n'a jusque-là pas prévu un budget pour nourrir ses prisonniers, à l'exception de la prison de Makala à Kinshasa. Pour cela, les prisonniers partout en RDC dépendent des personnes de bonne volonté pour manger.
A Tshikapa, on peut finir par croire qu'il n'y a pas des citoyens généreux. Dans cette ville diamantifère mouvementée, les responsables de la prison, de la mairie ainsi que la Société civile y compris les églises persistent dans une sorte de paralysie vis-à-vis de ce problème.
Une seule ONG locale, ACAS, apporte de la nourriture deux fois par mois aux prisonniers. Hors, manger deux fois par mois est égale à ne pas manger du tout. Par conséquence, la plupart des prisonniers de Tshikapa ressemblent à des squelettes vivants. Il y a de ceux qui n'arrivent même plus à marcher, ils doivent être portés. Les prisonniers passent la journée dans une salle trop petite pour leur grand nombre et ne peuvent pas se promener dans la cour de la prison car un mur en mauvais état fait craindre des évasions.
Dans la cour, la fosse septique n'est pas couverte et dégage des odeurs désagréables. Pour les détenus, actuellement au nombre de 159, il n'y a que trois toilettes. Aussi, la prison n'a pas de citerne, les détenus sont obligés de boire et de se laver avec l'eau jaune de la rivière Kasaï. La plupart des prisonniers reste torse nu après avoir vendu leurs chemises afin d'acheter à manger.
Dans la nuit du 25 mai 2007, encore un prévenu est mort. Il n'avait fait qu'un mois à la prison. La cause de sa mort, soigneusement marquée dans une colonne du registre de la prison: malnutrition.
Le gardien est allé alors encore une fois à la mairie chercher un drap pour l'enterrement. A Tshikapa, cela devient sa routine.
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KINSHASA (AFP) - La police congolaise a arrêté jeudi 15 personnes dont deux militaires soupçonnés d'être directement impliqués dans le meurtre la veille d'un journaliste de la radio Okapi, parrainée par l'ONU, à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Ces arrestations ont toutes été effectuées dans le quartier d'Ibanda, près du centre-ville de la capitale du Sud-Kivu, où Serge Maheshe, 31 ans, a été abattu mercredi soir par deux inconnus, a indiqué à l'AFP un officier de la police provinciale du Sud-Kivu.
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Selon des déclarations à la radio Okapi de l'inspecteur général de la police provinciale, le général Gaston Luzembo, figurent parmi les personnes arrêtées deux militaires soupçonnés d'être les meurtriers, interpellés dans la matinée à 40 mètres des lieux du crime et en possession d'armes qui "dégageait encore une odeur" de poudre.
A Bukavu comme à Kinshasa, la nouvelle de la mort de Serge Maheshe, qui dirigeait la rédaction de la station de Bukavu de Radio Okapi, a semé la consternation parmi les professionnels des médias, au sein du gouvernement congolais et des chancelleries, qui ont tous dénoncé un "assassinat" dont les mobiles restent pour le moment un mystère.
Selon des témoignages recueillis par l'AFP, le journaliste a été abattu alors qu'il se trouvait avec deux amis dans la rue et s'apprêtait à remonter dans son véhicule de service, marqué du sigle des Nations unies.
Deux inconnus en civil, armés de kalachnikov, se sont alors approchés des trois jeunes gens et les ont forcés à s'agenouiller devant le véhicule. L'un des agresseurs a tiré deux balles dans les jambes de Serge Maheshe, avant de l'achever de trois balles dans la poitrine.
Les deux assaillants n'ont rien volé, rien demandé et n'ont pas tenté de tirer sur les deux amis du journaliste.
Toute la journée de jeudi, les messages de condoléances et de solidarité ont afflué dans les rédactions de Radio Okapi, qui a ouvert tous ses journaux par cette signature: "+Bukavu, Serge Maheshe, Radio Okapi+: cette voix, vous ne l'entendrez plus sur nos antennes, c'est celle de notre confrère Serge Maheshe, abattu par des inconnus armés à Bukavu".
Journaliste unanimement reconnu pour son intégrité et son talent, marié et père de deux enfants, Serge Maheshe travaillait pour Okapi pratiquement depuis son lancement en 2002, alors que la RDC était encore plongée dans une guerre régionale (1998-2003).
A Bukavu, des dizaines de proches et de collègues se sont rendus à son domicile pour lui rendre un dernier hommage, avant l'enterrement prévu vendredi après-midi.
Syndicats de la presse, ONG nationales et internationales ont exigé l'ouverture d'une enquête "indépendante" et des "garanties de sécurité" pour les journalistes en RDC.
"Cet assassinat (est) le quatrième qui frappe des professionnels des médias (3 journalistes et un technicien) en RDCongo en moins de deux années", a rappelé l'ONG locale Journaliste en danger (JED), estimant que le "modus operandi de ce crime" montre "que les tueurs non seulement connaissaient la victime mais aussi qu'ils étaient venus pour le tuer".
Selon ses collègues, il avait reçu, à plusieurs reprises, des menaces dans le cadre de son travail, émanant aussi bien de militaires congolais que de groupes rebelles.
La Mission de l'ONU en RDC (Monuc) et la Fondation Hirondelle, une ONG suisse, qui ont créé ensemble la radio Okapi, ont fait part de leur consternation, indiquant que la disparition de Serge Maheshe "nous rappelle que l'engagement pour la paix demeure un défi quotidien" en RDC.
Les ambassadeurs de l'Union européenne à Kinshasa ont pour leur part exprimé leur "vive émotion", tandis que depuis Bruxelles, le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a exprimé son "horreur", dénonçant ce qui semble être "une action ciblée contre le journaliste".
De son côté, Radio Okapi restait très prudente, indiquant ignorer si ce crime était lié ou non à la profession de Serge Maheshe.
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Mort de Serge Maheshe : réaction de la primature
Kinshasa Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 20:23:21
Cette institution demande à la Monuc et aux instances judiciaires de toutentreprendre pour retrouver rapidement les traces de ces assassins,rapporte radiokapi.net
Godefroid Mayobo, ministre près le premier ministre, affirme que le premierministre se dit très choqué par cette nouvelle. « Au nom dugouvernement, le premier ministre, qui est très choqué, a d’abord chargéson porte-parole, que je suis, d’exprimer ses profondes condoléances àl’endroit de la famille du défunt. Et, les condoléances les plus attristéesà radio okapi. Il tient à souligner qu’au moment où tout le pays aspire àla paix, à la sécurité pour tous, au moment où le gouvernement met tout enœuvre pour attirer les investisseurs, et pour leur assurer la sécurité pourqu’ils viennent travailler, cet assassinat ne peut qu’être condamné avec laplus grande énergie. Pour dire que ça ne peut pas être impuni, ça doitabsolument être réprimé. Il demande à La Monuc et au service judiciairecongolais, ensemble, de tout entreprendre pour retrouver rapidement lesauteurs de cet acte ignoble ».
Par Redacteur Web
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Où ira Sarkozy ?
FRANCE - 10 juin 2007
Le nouveau président français, qui avait déjà fait en sorte, à titre symbolique, qu’une femme (la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf) soit le premier chef de l’État reçu par lui à l’Élysée - devançant de peu Omar Bongo Ondimba -, étudie avec soin les étapes de son prochain voyage sur le continent, prévu pour la seconde quinzaine de juillet. Si l’Afrique du Sud est considérée comme acquise, reste à déterminer la capitale francophone qui accueillera Nicolas Sarkozy.
Deux « options privilégiées » sont à l’étude : Dakar tout d’abord (le président Abdoulaye Wade était attendu à l’Élysée le 11 juin, occasion de valider ou non cette première hypothèse) et Kinshasa.
Cette dernière option présente deux avantages : la RD Congo est un très grand pays francophone au sein duquel la communauté internationale s’est lourdement investie et dont le président a été « démocratiquement élu ». Et il est toujours possible de faire coup double en traversant le fleuve pour aller serrer la main du Congolais Denis Sassou Nguesso, pilier de l’ex-« Françafrique ».
Un moment avancée à titre de « coup » médiatique et de rupture avec les années Chirac, une escale à Abidjan semble très peu probable. « Prématuré », dit-on à l’Élysée, où l’on relève que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a, pour la même raison, renoncé pour l’instant à se rendre en Côte d’Ivoire. Reste qu’avec un Sarkozy déterminé à surprendre, rien n’est jamais tout à fait à exclure. D’autant que, de Bongo Ondimba au roi Mohammed VI, ils sont quelques-uns à estimer que le successeur de Jacques Chirac leur doit sa première visite africaine…
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Kabila en Afrique du Sud, Gizenga s’envole ce soir pour Bruxelles Le Président de la RD. Congo a quitté Kinshasa hier au moment où la petite chambre du Parlement statuait sur la délicate question liée au statut de l’opposition politique. Il s’est rendu en Afrique du Sud pour des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Sud-Africain Thabo Mbeki. Ce vendredi 15 juin, Joseph Kabila Kabange retrouvera Cape Town, capitale touristique et parlementaire sud-africaine. A plus ou moins deux mille kilomètres au sud de Johannesburg, le Président congolais est attendu pour y tenir en haleine les participants à une conférence axée sur le Commerce. L’occasion lui sera donnée, indiquent des sources officieuses de La Prospérité basées à Cape Town, de présenter des opportunités congolaises aux investisseurs sud-africains désireux de se ruer le marché. Différents secteurs sont visés par l’aréopage des produits marchands. Les mines, les hydrocarbures, l’agriculture, les télécommunications, les forêts, les eaux du fleuve Congo, le courant d’Inga… sont au nombre d’atouts dont dispose son pays pour attirer tant soit peu les milliardaires en dollars américains. Telles, les abeilles autour du miel, il faut avouer qu’une fois convaincus, les investisseurs sud-africains sont à même de transformer ce pays dans l’espace de quelques temps. A voir seulement ce qu’ils ont fait chez eux, dans un pays resté longtemps sous la domination britannique, avec les blancs qui ne juraient que sur la suprématie de loi de la ségrégation raciale, il y a moyen d’espérer si jamais Kabila arrivait à les drainer au Congo. Tout dépend de retombées de son discours et de la capacité à articuler ses propos sur une offre aux conditions avantageuses. Le pouvoir de séduction se devrait ainsi d’agir sur le vouloir des magnats qui n’ont que faire de leur argent sinon de le dépenser de vendredi à dimanche comme ce fut le constat fait par La Prospérité lors d’un récent séjour de formation effectué à Cape Town, en marge du 60ème congrès de l’association mondiale des journaux et du 14ème Forum mondial des Editeurs.Normalement, Kabila quittera le même vendredi, en fin de la soirée, la ville historique où est niché le fameux cap de bonne espérance, l’une des plus belles découvertes qu’ait réalisée l’un des explorateurs venus de l’Occident, vers des siècles anciens. A l’ère des chantiers, Kabila serait en droit d’en mesurer les écarts au regard de ce qu’il aura vu au Cape Town, une terre des noirs comme au Congo, mais où le miracle s’est produit. Les réalités de l’Afrique du Sud se recoupant avec celles du Grand Congo, il n’y a pas de honte à se lancer au pastiche. Mais pourquoi pas ? L’idée de la construction des autoroutes, des aéroports internationaux dignes et même, celle évoquée mardi dernier avec François Soudan de Jeune Afrique sur l’épineuse question d’eau et d’électricité stables n’aurait plus de sens si Kabila requinqué d’un esprit nouveau oubliait les considérations oiseuses du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale pour embrasser la scène bien riche des capitaux financiers errants sur la place boursière. Question de prendre les taureaux par les cornes et de refuser de mourir –politiquement- alors qu’on n’en a pas envie si tôt. Que dire encore si ce n’est de demander à Mbeki, 62 ans, d’aider Kabila à avancer vers des horizons autrement pensés que ceux exploités jusqu’ici à Kinshasa. La misère noire, l’opprobre jetée sur les fonctionnaires et l’homme en uniforme et la course effrénée au pouvoir politique, aux postes dans les entreprises publiques, régies financières et entreprises à capitaux mixtes ne sont que l’expression la plus variée d’une décadence d’un peuple fatigué, après de longues années de colonialisme et néo-colonialisme. Pour s’en sortir, des pistes existent. Mbeki le sait. Il peut les communiquer à Joseph Kabila, 36 ans. Gizenga s’envole ce soir pour Bruxelles C’est un voyage privé, soutient-on dans les milieux de Yandi ve. Dans tous les cas, le Premier Ministre profitera de ce petit temps pour se faire faire un check-up. L’opinion se souviendra que peu avant d’être investi, le Patriarche avait été à Bruxelles pour des soins médicaux. Mais de quoi souffre-t-il ? Dieu seul sait. Pour l’instant, il faudrait simplement noter qu’en son absence, c’est Nzanga Mobutu, le Ministre d’Etat à l’Agriculture, qui va assurer son intérim. Godefroid Mayobo ainsi que quelques membres du cabinet seront à ses côtés pour lui prêter une main forte tout au long de ce séjour bruxellois. Au pays, Gizenga laisse derrière lui, l’affaire du Budget avec comme point d’achoppement, la modicité des moyens alignés pour faire face aux « cinq chantiers ». Il laisse également derrière lui, des nominations en cascades dans l’armée, la police et les services de sécurité. Tout comme il laisse, enfin, le recrutement en cours des mandataires dans 26 entreprises publiques. Ce sont des dossiers pendants auxquels il devra réfléchir pendant qu’il sera en train de se refaire la santé, en Belgique. En septembre, si l’on en croit les propos de Joseph Kabila relayés mardi soir sur les antennes de la Rtnc par Kudura, l’heure sera à l’évaluation de l’action de son gouvernement. Et qu’adviendra-t-il si le bilan est négatif ? L’histoire nous fixera. Les 40% de retenue exigés par les Assemblées Provinciales, c’est aussi en septembre que cela a été repoussé. Bien d’autres questions comme ceux du barème de Mbudi ont été renvoyés vers la même échéanceKinshasa, 14/06/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)
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Remplacement à l’Assemblée nationale de 27 députés nationaux passés dans d’autres institutions de la République
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
L’Assemblée nationale a validé mercredi les mandats de 27 nouveaux députés appelés à remplacer ceux qui sont passés dans les autres institutions. Le sort des élus validés récemment par la Cour suprême de Justice est laissé à l’appréciation de la commission ad hoc dit de Matadi Nenga. Vingt-sept députés frappés d’incompatibilité, soit pour avoir été désignés membres du gouvernement, soit élus gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces ont été remplacés par leurs suppléants au cours de la plénière d’hier. La plénière a donc validé les pouvoirs de 27 députés qui siègent désormais aux côtés de leurs collègues. Selon la commission PAJ, leurs dossiers étaient conformes aux dispositions de la Constitution, de la loi électorale et du règlement intérieur de cette chambre basse du Parlement.Par contre, la plénière n’a pas fait allusion aux cas de 18 députés invalidés par la Cour suprême de justice. C’est dans ce cadre qu’un député a soulevé cette question à travers une motion. Concernant les 18 députés, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe n’est pas allé par le dos de la cuillère. Il a tout simplement dit: « la commission Matadi Nenga rendra public son rapport ».1. Monsieur MA THE NZINZIHULA Gaston; 2. Monsieur KWUNGW ASA NAKAHUGA Gérard;3. Madame WISSO EYENGA Mélanie; 4. Monsieur CHUM MURISH Lovy;5. Monsieur KASHINDI ASSUMANI III Alain Jean Pierre;6. Monsieur KISALA W ABONGYA Simon;7. Monsieur ZULU KILO ABI Fabien Emery;8. Madame KIKA ZAMUDA Marie Jeanne;9. Monsieur KIDIDI KIKI KILOLO Gauthier;10. Monsieur BUKAMBA LUFUNGULA Gandhi;11. Monsieur NSIALA WA BANSIALA Jean-Pierre;12. Monsieur BUKASA NGO ENIN Florien;13. Monsieur DIUMASUMBU André;14. Monsieur NDOMBELE LOCKO Albert;15. Monsieur MASHAURI BAGANDA Augustin;16. Madame MULAYA MAPATANO Octavie;17. Mr MODUAMOLENGOMO Joseph Nicolas;18. Monsieur NSOLE MOKURUBORA Michel;19. Monsieur BONSOMI MOKP AMI Jean Bosco;20. Monsieur MAKHANA MANZENZA Alain;21. Monsieur KALAU NGUNGU Godé;22. Monsieur EHOLO EONI Norbert;23. Madame A VONGI SANDRION YELE Marie;24. Monsieur BUHERWA LUPINI Désiré;25. Monsieur MULAMBAKA TOKA Donatien.26. Monsieur WATUNAKANZA BANAJ/1WEZI Bernard;27. Monsieur. MUNONGO BAN’GHY.Forum des As
Last edited: 14/06/2007 16:52:14
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Kananga : Trésor Kapuku contre l’Assemblée provinciale, le procès a démarré ce jeudi
Kasaï Occidental Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 16:28:39
Le plaignant, gouverneur de province, réclame l’annulation de la motion de défiance adoptée contre lui la semaine dernière par les députés provinciaux, rapporte radiookapi.net
L’audience publique s’est ouverte jeudi aux environs de 10h, heure locale. La salle était archicomble. L’audition des parties en présence s’est poursuivie jusque cet après-midi. La partie requérante a relevé des actes qu’elle juge irréguliers et qui, d’après elle, ont émaillé la plénière lors de l’adoption de la motion de défiance contre le gouverneur Trésor Kapuku. Ces actes violent la Constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental, a indiqué l’avocat de la partie requérante, Me Jean-Claude Musuamba.Du côté de la partie défenderesse, les avocats ont soutenu l’application de la motion, et par voie de conséquence, le départ de Trésor Kapuku de la tête de l’exécutif provincial. Pour Me François Ntumba du collectif de la défense, la Cour d’appel de Kananga est incompétente pour régler la requête du gouverneur.Toute la population de Kananga a le regard tourné vers cette juridiction et attend donc d’être fixée sur le sort de Trésor Kapuku.
Par Okapi
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Mbuji-Mayi : la DGI procède au recouvrement forcé
Kasaï Oriental Développement 14 Juin 2007 à 16:55:41
120 magasins du chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental sont visés parcette opération. La Direction générale des impôts doit récupérer auprèsd’eux environ 354 000 dollars américains, rapporte radiookapi.net
Ce recouvrement forcé s’effectue actuellement dans la commune de Diulu. Desmaisons de communication et des pharmacies sont aussi concernées. Selon lechef de centre de la DGI Diulu, 116 contribuables sur les 250 que comptecette commune sont redevables. L’opération s’étendra à toute la ville deMbuji-Mayi. Selon les statistiques disponibles, la DGI de cette villedevrait recouvrer plus de 22 millions de francs congolais.Du côté des contribuables visés, la plupart affirment être en règle etaccusent la DGI de s’arranger pour ne pas leur livrer les preuves depaiement. Entre temps, mécontents, certains de ces contribuables créentdéjà la rareté de leurs produits sur le marché.
Par Okapi
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La Banque mondiale injecte près de 300 millions $ Usd pour la mise à niveau du site d’Inga
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
La République démocratique du Congo est une fois de plus au centre d’un grand projet énergétique que la Banque mondiale voudrait mettre en œuvre en Afrique pour connecter les parties centrale et australe du continent noir au potentiel du site d’Inga. Pour ce faire, le Conseil d’administration vient d’adopter un don de 296,7 millions de dollars américains pour financer ce projet.Les administrateurs de la Banque mondiale viennent d’approuver à Washington un don de 296,7 millions de dollars pour accroître la disponibilité et la fiabilité d’énergie électrique à faible coût, produite d’une manière respectueuse de l’environnement, en République démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres régions d’Afrique australe et centrale grâce à la remise à niveau des centrales Inga 1 et Inga 2 en RDC, à la construction d’une deuxième ligne de transport d’Inga à Kinshasa, la capitale, et à la remise en état et à l’extension du réseau d’alimentation en électricité à Kinshasa.La République démocratique du Congo a un énorme potentiel hydroélectrique qui, selon les estimations, serait de l’ordre de 100.000 MW, soit 13 % du potentiel hydroélectrique mondial. Ce potentiel existe surtout à Inga, sur le fleuve Congo, à 200 km en aval de Kinshasa qui pourrait générer environ 45.000 MW.Actuellement, l’électricité produite à Inga est transportée d’une part, vers le Sud, notamment pour alimenter les services d’utilité collective participant au Southern African Power Pool (SAAP) et, d’autre part, vers le nord pour alimenter les entités du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC). Malgré ce potentiel, seulement 6,5 % des ménages en RDC ont l’électricité, contre en moyenne 20 % des ménages à l’échelle de l’Afrique subsaharienne.Les équipements de production d’électricité et autres n’ont pas été systématiquement entretenus, rénovés ou modernisés en RDC, de sorte que les installations d’Inga 1 et 2 n’opèrent qu’à 40 % de leur puissance installée.Par contre, la demande d’électricité, nationale et régionale, a augmenté.Le projet approuvé mardi par les administrateurs de la Banque mondiale contribuera à améliorer l’efficacité des opérations dans le secteur de l’électricité en RDC et à accroître les capacités de production, de transport et de distribution d’électricité. Il permettra de mieux satisfaire la demande intérieure d’électricité ainsi que la demande d’exportation.Ce projet augmentera la capacité dont dispose la RDC pour faire face à la demande intérieure et exporter de l’électricité au profit des compagnies d’électricités de 12 pays d’Afrique australe regroupés dans le SAAP et des compagnies d’électricités de 10 pays regroupés dans le PEAC.Il permettra d’accroître considérablement le nombre des consommateurs ayant accès à une électricité meilleur marché et un service plus fiable, notamment les 3 50.000 personnes supplémentaires qui bénéficieront de nouveaux branchements effectués sur le réseau à Kinshasa, tout en améliorant les services offerts aux 1,5 million d’habitants de la ville qui ont déjà l’électricité. Les plans d’investissement à moyen et long terme pour le site d’Inga, qui ne sont pas financés dans le cadre de la présente opération, prévoient le développement d’une nouvelle centrale hydroélectrique dotée d’une puissance installée qui, Selon les estimations, irait de 3.500 à bien plus de 20.000 MW.Les composantes du projetLa première composante du projet approuvé par les administrateurs de la Banque mondiale, qui concerne la production d’électricité, nécessite un financement total de 226,7 millions de dollars américains (qui n’est pas assuré en totalité par la Banque) aux fins de la remise en état des installations hydroélectriques d’Inga. Cette opération couvrira des travaux de génie civil sur le canal d’amenée pour améliorer la circulation de l’eau à l’intérieur de la centrale et remettre en état des turbines et autres équipements, et aura pour effet de porter d’environ 700 MW actuellement à près de 1.300MW la production fiable des centrales (1 et 2) d’Inga.La deuxième composante concerne le transport d’électricité et devrait coûter au total 93,8 millions de dollars américains (qui proviendront de cofinancements) ; elle donnera lieu à la construction d’une ligne de transport de 400 kV entre Inga et Kinshasa qui viendra s’ajouter à la ligne de transport existante de 220 kV.Il sera nécessaire de lever des fonds la hauteur de 88,5 millions de dollars américains (ce montant devrait en principe faire l’objet d’un cofinancement de la Banque africaine de développement) pour exécuter la troisième composante du projet qui couvre l’agrandissement et le renforcement du réseau de distribution à Kinshasa, notamment l’acquisition de transformateurs et des câbles basse tension, ainsi que la prolongation du réseau jusque dans les quartiers actuellement non électrifiés de Kinshasa et le raccordement de 50.000 nouveaux abonnés dans ces quartiers.Les quatrième et cinquième composante du projet, qui nécessitent au total 90 millions de dollars américains, concernent la fourniture d’un appui à l’exécution du projet ; le renforcement des capacités de SNEL (la Société) domaines de la facturation collecte des paiements, de la planification et de l’entretien ; et le renforcement des capacités du ministère de l’énergie dans les domaines de la régulation et de la supervision du bon fonctionnement du secteur. Outre les activités de facturation collecte des montants dus, Snel et le gouvernement de la RDC prendront, dans le cadre du projet, diverses mesures pour améliorer la gouvernance dans le secteur de l’électricité, notamment en rendant publics les rapports d’audit et les marches.Le Projet de développement du marché intérieur et du marché régional de l’électricité, qui appuie le programme pour le marché de l’électricité en Afrique australe, est la concrétisation de la réflexion judicieuse des chefs africains du NEPAD qui estiment que, pour exploiter efficacement les ressources énergétiques produites par des systèmes de génération d’électricité de grande envergure, comme les installations d’Inga, le mieux est de considérer les besoins à l’échelle de marché plurinationaux.Pour rappel, la position stratégique de la RDC la fait participer aux deux pools énergétiques créés notamment en Afrique centrale et en Afrique australe.Les pays membres du SAAP sont donc : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, RDC, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe. Le PEAC regroupe l’Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, RDC, Sao Tomé-et-Principe et Tchad.Faustin/Le Potentiel
Last edited: 14/06/2007 17:39:17
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Joseph Kabila et Abdoulaye Wade accueillis par des chefs d’entreprises africains au Forum économique Mondial au Cap
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
Deux Chefs d’Etat d’Afrique francophone, le Congolais Joseph Kabila et le Sénégalais Abdoulaye Wade sont présents au Forum économique Mondial sur l’Afrique qui s’est ouvert depuis mercredi 15 juin 2007 au Cap Town en Afrique du Sud. Outre ces deux dirigeants, l’on signale aussi la présence des présidents sud-africain, Thabo Mbeki Zambien Levy Muanawassa, Botswanais Festu Moggae... L’on signale également la présence de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. Sans oublier l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa.La présence de ces chefs d’Etat à ce forum s’inscrit dans le cadre de la volonté des dirigeants africains à encourager les initiatives privées et le partenariat économique entre Etats africains. Le Forum économique mondial sur l’Afrique est organisé pour discuter notamment des contraintes de capacité et des écarts techniques entravant la croissance sur le continent africain.Plus de 700 représentants de 42 pays, dont cinq chefs d’Etat et plusieurs chefs d’entreprises, participent au Forum économique mondial 2007. Selon le responsable officiel pour l’Afrique du Forum économique mondial, Haiko Alfeld, le forum, il y a quelques années, tournait son attention sur les questions politiques, à gouvernance et les confits.« Mais aujourd’hui, cette rencontre sert de cadre à des discussions sur la croissance et la compétitivité. Et je tiens à vous dire que le forum de cette année va se concentrer sur les actions à entreprendre pour promouvoir la croissance en Afrique », a assuré M. Haiko Alfeld. Il a également salué la présence des chefs d’Etat africains à ces assises. « Une présence qui traduit, l’expression d’une Afrique qui entend prendre en mains son destin et qui est en train de poser les jalons de son développement intégral », a-t-il ajouté.Les participants au forum doivent également discuter des obstacles entravant la croissance sur le continent, notamment l’urbanisation rapide, le chômage des jeunes, la fuite des cerveaux vers l’Occident, la migration, les calamités naturelles (sécheresse, inondations, déforestation, et le terrorisme).Selon des sources en provenance du Cap, le troisième rapport sur la compétitivité de l’Afrique sera rendu public à l’occasion du forum qui mettra aussi l’accent sur l’énergie, en particulier l’énergie propre et alternative.
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Congo-Kinshasa: La prison de Tshikapa, une maison mortuaire
Publié sur le web le 14 Juin 2007
Veronika Hilber / Monuc
Lors d'une mission de la MONUC Kananga du 23 au 26 mai 2007 à Tshikapa, les représentants de la mission onusienne ont été témoins des conditions désastreuses et inhumaines à la prison de Tshikapa. Les détenus, qu'ils soient des condamnés ou des prévenus, sont condamnés à mort. Ils meurent de faim.
Selon l'article 17 de la constitution de la RDC, un prévenu doit être considéré innocent jusqu'à sa condamnation. A Tshikapa, deux tiers de la population carcérale sont des prévenus, mais sans être jugés, ils sont condamnés à mort.
En effet, l'Etat congolais n'a jusque-là pas prévu un budget pour nourrir ses prisonniers, à l'exception de la prison de Makala à Kinshasa. Pour cela, les prisonniers partout en RDC dépendent des personnes de bonne volonté pour manger.
A Tshikapa, on peut finir par croire qu'il n'y a pas des citoyens généreux. Dans cette ville diamantifère mouvementée, les responsables de la prison, de la mairie ainsi que la Société civile y compris les églises persistent dans une sorte de paralysie vis-à-vis de ce problème.
Une seule ONG locale, ACAS, apporte de la nourriture deux fois par mois aux prisonniers. Hors, manger deux fois par mois est égale à ne pas manger du tout. Par conséquence, la plupart des prisonniers de Tshikapa ressemblent à des squelettes vivants. Il y a de ceux qui n'arrivent même plus à marcher, ils doivent être portés. Les prisonniers passent la journée dans une salle trop petite pour leur grand nombre et ne peuvent pas se promener dans la cour de la prison car un mur en mauvais état fait craindre des évasions.
Dans la cour, la fosse septique n'est pas couverte et dégage des odeurs désagréables. Pour les détenus, actuellement au nombre de 159, il n'y a que trois toilettes. Aussi, la prison n'a pas de citerne, les détenus sont obligés de boire et de se laver avec l'eau jaune de la rivière Kasaï. La plupart des prisonniers reste torse nu après avoir vendu leurs chemises afin d'acheter à manger.
Dans la nuit du 25 mai 2007, encore un prévenu est mort. Il n'avait fait qu'un mois à la prison. La cause de sa mort, soigneusement marquée dans une colonne du registre de la prison: malnutrition.
Le gardien est allé alors encore une fois à la mairie chercher un drap pour l'enterrement. A Tshikapa, cela devient sa routine.
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coupures 15 juin 07 (eng)
SA and DRC could drive Africa's growth June 14, 2007Parliament - South Africa and the Democratic Republic of Congo could become an engine of growth for Africa, visiting DRC president Joseph Kabila said on Thursday."The opportunities for growth that present themselves to us are huge," he told a joint sitting of Parliament."Let us seize these opportunities and let our two countries become the engine that will drive the economic development of the region and the rest of Africa."Kabila, who earlier held talks with President Thabo Mbeki at Tuynhuys, is on an official visit to South Africa.Speaking in French, he told MPs he wished co-operation between the two countries would be stepped up."Our two countries both operate in SADC, so they have to co-operate... in regional development plans... I would like to see this co-operation intensified."Kabila said his government was focusing on rehabilitating many facets of the DRC's economy.These included relaunching the agricultural sector, rebuilding the mining industry, and putting in place basic infrastructure such as roads, railways, ports and airports.
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Kabila praises SA's efforts in DRC peace process
June 14, 2007, 18:45
Joseph Kabila Kabange, the Democratic Republic of the Congo (DRC) president, says South Africa and his country must be used as the engines for development in the Southern African Development Community (SADC) region. Kabila addressed a joint sitting in Parliament today, where he also thanked South Africa for its assistance during the peace process.It is Kabila's first State visit since taking up office almost seven months ago. Addressing the nations parliamentarians, Kabila said: "It is my hope that as a result of our continuous expressions of the commitment and determination displayed by our two countries as we forge even stronger bonds of African solidarity, that the world will soon bear witness to the emergence of a new political and economic order throughout SADC and the continent of Africa."Mbeki and his counterpart will take part in a bi-lateral business forum, which will bring business leaders together and having backed the tough DRC peace process, South Africa will help in this aspect. Kabila told the house his country was ready to take part in the global debates and join in the broader African struggles, and chanted: "Long live the Republic of South Africa, long live the Democratic Republic of Congo... may the Almighty God bless you all." With that, the house broke into song.From what it was during the Sun City Dialogue, when the talk was of war, the DRC has entered a new phase, and with private sector participation, the DRC will undoubtedly emerge as an influential regional player.
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Kabila: SA, DRC could be Africa's economic 'engine'
Cape Town, South Africa
14 June 2007 03:22
South Africa and the Democratic Republic of Congo (DRC) could become an engine of growth for Africa, visiting DRC President Joseph Kabila said on Thursday."The opportunities for growth that present themselves to us are huge," he told a joint sitting of South African Parliament."Let us seize these opportunities and let our two countries become the engine that will drive the economic development of the region and the rest of Africa."Kabila, who earlier held talks with President Thabo Mbeki at Tuynhuys, is on an official visit to South Africa.Speaking in French, he told MPs he wished cooperation between the two countries would be stepped up."Our two countries both operate in the Southern African Development Community, so they have to cooperate ... in regional development plans ... I would like to see this cooperation intensified."Kabila said his government was focusing on rehabilitating many facets of the DRC's economy.These included re-launching the agricultural sector, rebuilding the mining industry and putting in place basic infrastructure such as roads, railways, ports and airports."We are also focusing on access to employment, to water and electricity, and to housing, healthcare and education."Kabila noted the importance of free enterprise and "the social economy" of markets, as well as that of regional integration.The DRC is still recovering from the effects of the so-called Second Congo War, the world's bloodiest conflict since 1945.It claimed an estimated four million lives, most because of disease and starvation. The country remains plagued by outbreaks of violence.Kabila became his country's first democratically elected president in January this year, following elections the previous November.He is to attend an official dinner hosted by Mbeki in his honour on Thursday evening.On Friday, Kabila and Mbeki will take part in the DRC Business Forum, before Kabila leaves Cape Town for a visit to North West. -- Sapa
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Kabila says stability returning to DRC, thanks Mbeki
by Mariette le Roux Thu Jun 14, 11:43 AM ET
CAPE TOWN (AFP) - DR Congo President Joseph Kabila told his South African counterpart Thabo Mbeki on Thursday that stability had taken root in his country but left the fate of his rival Jean-Pierre Bemba up in the air.
On the first full day of a state visit here, Kabila said the upturn in fortunes would not have happened without the support of South Africa, a key player in the peace process which has thousands of troops deployed in the DRC.
Asked about the prospects of the mineral-rich nation attracting foreign investors, Kabila said the business climate should now be attractive.
"What is there to attract the private sector? First of all, the political stability, the democratic institutions that are in place," he said at a joint press conference alongside Mbeki.
"The advantages are there: peace, security, a justice system we are trying to overhaul."
South Africa played the leading role in the
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Democratic Republic of Congo peace process, with Mbeki hosting the 2003 signing of a peace deal at the luxury Sun City casino resort northwest of Pretoria which drew a line under more than five years of fighting.
It also has around 2,000 troops serving in a 17,600-strong UN peacekeeping mission known as MONUC, which mainly consists of soldiers from African armies.
Asked about the fate of Bemba, a former vice president who has gone into exile in Portugal since losing the presidential elections, Kabila said that was out of his hands.
"It is not dependent (on me) to allow Senator Bemba to come back into the country or not ... That is not part of my job."
Bemba, who initially took refuge in the South African embassy, left Kinshasa in April under the protection of UN armoured vehicles, after clashes between the DRC army and his bodyguard which ended with the rout of Bemba's forces.
He has been in exile in Lisbon since then, ostensibly for medical treatment.
Kabila pointed out that prosecutors had requested the Senate to revoke Bemba's parliamentary immunity for him to answer charges related to state security following the clashes.
Bemba's fate was therefore in the hands of the Senate and the justice system, Kabila added.
DRC opposition politicians called earlier this week on Kabila to enable Bemba to return from abroad.
Mbeki said the matter was discussed at a recent summit of the Southern African Development Community and it was agreed the DRC with its new democratic institutions and government should "deal with it according to its own processes."
The two presidents also discussed measures to help the DRC back on its feet, with Mbeki assuring Kabila of continued support in such areas as infrastructure development, health provision, and boosting the agricultural sector.
Further details of assistance would be worked out at a binational commission meeting between the two countries in August.
"You have a stable democracy, what is the next thing to do is (tackle) the development challenges," Mbeki said.
Kabila is to meet a large local business delegation before leaving Cape Town on Friday, a fact Mbeki welcomed, saying "we want to inspire them (businesses) to be part of this process of rebuilding the Congo".
The DRC leader later told parliament that establishing good governance and reconstructing the country's ravaged infrastructure were his key priorities.
"We encourage free enterprise," Kabila said -- emphasising his government was working hard at creating an investor-friendly climate given the huge opportunities for growth.
"Let us seize those opportunities and let our two respective countries play the role of the engine that will relaunch the economic development and dynamism of the region and the rest of Africa," he said.
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Congo-Kinshasa: UN Mission Deplores Murder of Radio Journalist
UN News Service (New York)
14 June 2007Posted to the web 14 June 2007
The United Nations peacekeeping mission in the Democratic Republic of the Congo (DRC) today condemned the killing of a journalist working for a UN-sponsored radio station with the largest Francophone audience in sub-Saharan Africa.
Serge Maheshe, 31, who had worked for Radio Okapi since 2003, was shot dead last night by two men on a street in Bukavu, in the far east of the DRC, as he and two friends were about to enter a UN-marked vehicle. His friends were not injured in the attack.
William Lacy Swing, the chief of the UN Organization Mission in the DRC (MONUC) and the Secretary-General's Special Representative to the country, deplored the murder and offered his condolences to Mr. Maheshe's family and colleagues.
Radio Okapi is a partnership between MONUC and the Hirondelle Foundation, a Swiss non-governmental organization (NGO), and in a joint statement the two bodies paid tribute to Mr. Maheshe, who leaves behind a wife and two children.
"The death in tragic circumstances of this young journalist, who contributed in an eminent manner to providing the population of the country and that of Bukavu in particular with the independent information to which the Congolese aspire, reminds us that the commitment to peace remains a daily challenge," the statement said.
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Kabila praises SA's efforts in DRC peace process
June 14, 2007, 18:45
Joseph Kabila Kabange, the Democratic Republic of the Congo (DRC) president, says South Africa and his country must be used as the engines for development in the Southern African Development Community (SADC) region. Kabila addressed a joint sitting in Parliament today, where he also thanked South Africa for its assistance during the peace process.It is Kabila's first State visit since taking up office almost seven months ago. Addressing the nations parliamentarians, Kabila said: "It is my hope that as a result of our continuous expressions of the commitment and determination displayed by our two countries as we forge even stronger bonds of African solidarity, that the world will soon bear witness to the emergence of a new political and economic order throughout SADC and the continent of Africa."Mbeki and his counterpart will take part in a bi-lateral business forum, which will bring business leaders together and having backed the tough DRC peace process, South Africa will help in this aspect. Kabila told the house his country was ready to take part in the global debates and join in the broader African struggles, and chanted: "Long live the Republic of South Africa, long live the Democratic Republic of Congo... may the Almighty God bless you all." With that, the house broke into song.From what it was during the Sun City Dialogue, when the talk was of war, the DRC has entered a new phase, and with private sector participation, the DRC will undoubtedly emerge as an influential regional player.
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Kabila: SA, DRC could be Africa's economic 'engine'
Cape Town, South Africa
14 June 2007 03:22
South Africa and the Democratic Republic of Congo (DRC) could become an engine of growth for Africa, visiting DRC President Joseph Kabila said on Thursday."The opportunities for growth that present themselves to us are huge," he told a joint sitting of South African Parliament."Let us seize these opportunities and let our two countries become the engine that will drive the economic development of the region and the rest of Africa."Kabila, who earlier held talks with President Thabo Mbeki at Tuynhuys, is on an official visit to South Africa.Speaking in French, he told MPs he wished cooperation between the two countries would be stepped up."Our two countries both operate in the Southern African Development Community, so they have to cooperate ... in regional development plans ... I would like to see this cooperation intensified."Kabila said his government was focusing on rehabilitating many facets of the DRC's economy.These included re-launching the agricultural sector, rebuilding the mining industry and putting in place basic infrastructure such as roads, railways, ports and airports."We are also focusing on access to employment, to water and electricity, and to housing, healthcare and education."Kabila noted the importance of free enterprise and "the social economy" of markets, as well as that of regional integration.The DRC is still recovering from the effects of the so-called Second Congo War, the world's bloodiest conflict since 1945.It claimed an estimated four million lives, most because of disease and starvation. The country remains plagued by outbreaks of violence.Kabila became his country's first democratically elected president in January this year, following elections the previous November.He is to attend an official dinner hosted by Mbeki in his honour on Thursday evening.On Friday, Kabila and Mbeki will take part in the DRC Business Forum, before Kabila leaves Cape Town for a visit to North West. -- Sapa
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Kabila says stability returning to DRC, thanks Mbeki
by Mariette le Roux Thu Jun 14, 11:43 AM ET
CAPE TOWN (AFP) - DR Congo President Joseph Kabila told his South African counterpart Thabo Mbeki on Thursday that stability had taken root in his country but left the fate of his rival Jean-Pierre Bemba up in the air.
On the first full day of a state visit here, Kabila said the upturn in fortunes would not have happened without the support of South Africa, a key player in the peace process which has thousands of troops deployed in the DRC.
Asked about the prospects of the mineral-rich nation attracting foreign investors, Kabila said the business climate should now be attractive.
"What is there to attract the private sector? First of all, the political stability, the democratic institutions that are in place," he said at a joint press conference alongside Mbeki.
"The advantages are there: peace, security, a justice system we are trying to overhaul."
South Africa played the leading role in the
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Democratic Republic of Congo peace process, with Mbeki hosting the 2003 signing of a peace deal at the luxury Sun City casino resort northwest of Pretoria which drew a line under more than five years of fighting.
It also has around 2,000 troops serving in a 17,600-strong UN peacekeeping mission known as MONUC, which mainly consists of soldiers from African armies.
Asked about the fate of Bemba, a former vice president who has gone into exile in Portugal since losing the presidential elections, Kabila said that was out of his hands.
"It is not dependent (on me) to allow Senator Bemba to come back into the country or not ... That is not part of my job."
Bemba, who initially took refuge in the South African embassy, left Kinshasa in April under the protection of UN armoured vehicles, after clashes between the DRC army and his bodyguard which ended with the rout of Bemba's forces.
He has been in exile in Lisbon since then, ostensibly for medical treatment.
Kabila pointed out that prosecutors had requested the Senate to revoke Bemba's parliamentary immunity for him to answer charges related to state security following the clashes.
Bemba's fate was therefore in the hands of the Senate and the justice system, Kabila added.
DRC opposition politicians called earlier this week on Kabila to enable Bemba to return from abroad.
Mbeki said the matter was discussed at a recent summit of the Southern African Development Community and it was agreed the DRC with its new democratic institutions and government should "deal with it according to its own processes."
The two presidents also discussed measures to help the DRC back on its feet, with Mbeki assuring Kabila of continued support in such areas as infrastructure development, health provision, and boosting the agricultural sector.
Further details of assistance would be worked out at a binational commission meeting between the two countries in August.
"You have a stable democracy, what is the next thing to do is (tackle) the development challenges," Mbeki said.
Kabila is to meet a large local business delegation before leaving Cape Town on Friday, a fact Mbeki welcomed, saying "we want to inspire them (businesses) to be part of this process of rebuilding the Congo".
The DRC leader later told parliament that establishing good governance and reconstructing the country's ravaged infrastructure were his key priorities.
"We encourage free enterprise," Kabila said -- emphasising his government was working hard at creating an investor-friendly climate given the huge opportunities for growth.
"Let us seize those opportunities and let our two respective countries play the role of the engine that will relaunch the economic development and dynamism of the region and the rest of Africa," he said.
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Congo-Kinshasa: UN Mission Deplores Murder of Radio Journalist
UN News Service (New York)
14 June 2007Posted to the web 14 June 2007
The United Nations peacekeeping mission in the Democratic Republic of the Congo (DRC) today condemned the killing of a journalist working for a UN-sponsored radio station with the largest Francophone audience in sub-Saharan Africa.
Serge Maheshe, 31, who had worked for Radio Okapi since 2003, was shot dead last night by two men on a street in Bukavu, in the far east of the DRC, as he and two friends were about to enter a UN-marked vehicle. His friends were not injured in the attack.
William Lacy Swing, the chief of the UN Organization Mission in the DRC (MONUC) and the Secretary-General's Special Representative to the country, deplored the murder and offered his condolences to Mr. Maheshe's family and colleagues.
Radio Okapi is a partnership between MONUC and the Hirondelle Foundation, a Swiss non-governmental organization (NGO), and in a joint statement the two bodies paid tribute to Mr. Maheshe, who leaves behind a wife and two children.
"The death in tragic circumstances of this young journalist, who contributed in an eminent manner to providing the population of the country and that of Bukavu in particular with the independent information to which the Congolese aspire, reminds us that the commitment to peace remains a daily challenge," the statement said.
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texte de projet de loi portant statut de l’opposition
Texte du projet de loi portant statut de l’opposition que les députés nationaux ont examiné à la séance de mercredi pour l’adopter ce jeudi et transmission à la promulgation par le Chef de l’Etat. Cette loi comporte une trentaine d’articles. Chapitre 1 : Dispositions GénéralesArticle 1 : La présente loi organique a pour objet d’instituer, conformément à l’article 8 de la Constitution, un statut juridique de l’opposition, ayant pour objet de définir l’Opposition, de déterminer les droits et devoirs liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir.Elle a pour but de renforcer et de consolider la démocratie pluraliste et de favoriser la participation de l’ensemble des forces politiques à la construction nationale. Elle vise à fixer le débat politique dans les limites de la légalité et du respect réciproque et assurer l’alternance acceptée, pacifique et apaisée.Article 2 : La présente loi règle le statut de l’opposition politique entendue à la fois comme opposition parlementaire et extraparlementaire l’opposition parlementaire s’entend au sens de la présente loi d’un parti politique ou d’un regroupement politique représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les Assemblées provinciales ou locales, différent du parti, du regroupement ou de la coalition des partis qui composent ou soutiennent, selon le cas; l’Exécutif national, provincial ou local.L’opposition extraparlementaire s’entend au sens de la présente loi d’un parti politique ou d’un regroupement politique non représenté à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les Assemblées provinciales où locales, différent du parti, du regroupement ou de la coalition des partis qui composent ou soutiennent, selon le cas; l’Exécutif national, provincial ou local.Article 3 : L’opposition parlementaire et l’opposition extraparlementaire jouissent des mêmes droits et sont assujettis aux mêmes devoirs. Toutefois, l’opposition extraparlementaire jouit de tous les droits reconnus à l’opposition politique à l’exception des droits et garanties spécifiques attachés à l’appartenance à l’Assemblée nationale, au Sénat, aux Assemblées provinciales et locales.Article 4 : Le droit à l’opposition est reconnu à tout parti ou regroupement politique qui le désire. Est réputé avoir renoncé au bénéfice du statut de l’opposition, le parti ou le groupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l’Exécutif national, provincial ou local.Article 5 : Lors de leur constitution, les groupes parlementaires au niveau national, provincial et local font une déclaration d’appartenance à la majorité ou à l’opposition, auprès de leurs bureaux respectifs. Les partis politiques non représentés à l’Assemblée nationale, au Sénat et aux Assemblées provinciales et locales font la déclaration de leur appartenance à l’opposition ou à la majorité auprès du Ministère ayant les affaires intérieures dans ses attributions.Article 6 : Les droits de l’opposition sont sacrés. Pendant l’état d’urgence ou l’état de siège, proclamé conformément aux articles 85 et 86 de la Constitution, les droits de l’opposition ne peuvent être suspendus ou restreints que dans les mêmes conditions que les autres partis, et ce, conformément à l’article 61 de la Constitution.Article 7 : La présente loi s’applique à l’opposition politique tant au niveau national, provincial que local.Chapitre II : Des Droits et Devoirs de l’Opposition PolitiqueArticle 8 : Les partis politiques de l’opposition exercent leurs activités conformément à la Constitution, aux lois et règlements de la République. Article 9: l’opposition politique a le droit de :- être informée de l’action gouvernementale;- critiquer, et le cas échéant, faire des contre propositions, sans être inquiétée, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs;- présider et rapporter, alternativement avec les députés et sénateurs de la majorité, les travaux des Commissions de contrôle et des Commissions d’enquête de l’action de l’exécutif;- faire inscrire à l’ordre du jour des Assemblées où l’opposition politique est représentée, des initiatives provenant d’elle, en lui réservant une partie des initiatives inscrites à l’ordre du jour adopté.Article 10 : l’opposition politique a le devoir de : - respecter la Constitution, les Institutions légalement établies et les lois de la République ; - défendre les intérêts supérieurs de la Nation et cultiver la non-violence comme mode d’expression et moyen de conquête du pouvoir ;- privilégier le dialogue et la concertation sur les grandes questions d’intérêt national et dans la résolution des différends politiques ;- promouvoir le pluralisme politique et reconnaître le droit de la majorité à gouverner ;- promouvoir la culture démocratique notamment par la tolérance, le soutien du principe de l’alternance dans le cadre d’une lutte politique pacifique ;- concourir par la libre expression à la formation de l’opinion publique ;- former et informer ses militants sur les questions touchant à la vie publique.Article 11 : Le droit à l’information visé à l’article 9 est garanti à l’opposition politique sur toutes les questions importantes relatives à la vie de la Nation.L’opposition adresse à cet effet, par lettre la demande d’information auprès de l’autorité concernée. Celle-ci est tenue de mettre à sa disposition toute information concernant la conduite de la politique de la Nation sur le sujet sollicité, endéans un mois à compter du jour de réception. Tout refus à une demande d’information doit être légalement motivé.Article 12 : Les chefs des partis et des regroupements politiques de l’opposition, a différents niveaux, sont reçus, à leur demande ou à l’initiative des autorités, par les autorités nationales, provinciales et locales, ou par leurs représentants.Article 13 : Sans que cela ne puisse entraîner d’engagements d’aucune sorte au nom de la République, les chefs des partis et regroupements politiques de l’opposition peuvent recevoir ou être reçus par les missions diplomatiques accréditées ou les personnalités officielles en visite en RDC.Article 14 : Les groupes parlementaires de l’opposition politique jouissent d’un droit de représentation proportionnelle au sein des Institutions où ils siègent. Cette représentation leur est aménagée explicitement par le Règlement intérieur de la Constitution concernée aussi bien au niveau du Bureau des Assemblées que des Commissions permanentes.Article 15 : Les activités des partis politiques de l’opposition politiques bénéficient d’une couverture médiatique par les organes publics de presse dans les mêmes conditions que les partis politiques de la majorité.Article 16 : Nul citoyen, jouissant de ses droits civils et politiques, ne peut être l’objet des discriminations d’aucune sorte, notamment pour l’accès aux fonctions publiques, autres que politiques, motivées par son appartenance à un parti ou regroupement politique de l’opposition ou ses opinions politiques.Article 17 : L’organisation et le fonctionnement de l’opposition sont fixés par un Règlement intérieur adopté par les députés nationaux et sénateurs membres des groupes partenaires de l’opposition politique.Article 18 : Sans préjudice des droits dévolus à chaque parti ou regroupement politique de l’opposition, il est reconnu un coordonnateur de, l’opposition politique chargé d’assurer la représentation de l’Opposition politique au niveau national.Article 19 : Le coordonnateur de l’opposition politique est désigné par consensus, à défaut par votre majorité, endéans un mois après l’investiture du gouvernement par les députés nationaux et les sénateurs, membres des groupes parlementaires de l’opposition, déclarées conformément à l’article 5 de la présente loi.Article 20 : Le coordonnateur de l’opposition politique notifie le procès-verbal de sa désignation aux institutions patrilinéaire de l’opposition.Le procès-verbal de désignation est publié au Journal officiel de la République.Article 21 : Le Coordonnateur de l’opposition au rang de ministre et bénéficie des avantages y afférents. Il jouit par ailleurs de l’immunité reconnue au Député national s’il n’est pas parlementaire. Toutefois, s’il est déjà rémunéré par le Trésor public, il ne recevra que la différence entre cette rémunération et celle à laquelle il a droit en sa qualité de Coordonnateur de l’opposition.Article 22 : .Le mandat du Coordonnateur de l’opposition politique prend fin par décès, démission, empêchement définitif, incapacité permanente, condamnation définitive à une peine de servitude pénale principale pour une infraction intentionnelle, acceptation d’une fonction au Gouvernement ou désavoué par la majorité des membres des groupes parlementaires.Chapitre IV : Des peinesArticle 23 : Toute autorité publique ou privée, tout agent de l’administration publique ou agent dépositaire de l’autorité publique qui se rend coupable d’actes de restriction directe ou indirecte des droits de l’opposition politique et/ou des actes de discrimination fondés sur l’appartenance politique est punissable d’une peine de 7 à 30 jours d’emprisonnement et/ou d’une amende de 50.000 FC à 500.000 FC ou d’une de ces peines seulement.Article 24 : Lorsque les actes de restriction et de discrimination s’accompagnent d’actes de violence, son auteur est punissable de 30 à 90 jours d’emprisonnement et d’une amende de 500.000 FC ou d’une de ces peines seulement.Article 25 : Tout responsable, tout membre de l’opposition, qui se rend coupable de violation des devoirs qui incombent à l’opposition conformément à la présente Loi est punissable d’une peine de 7 à 30 jours d’emprisonnement et d’une amende de 50.000 à 500.000 FC ou d’une de ces peines seulement.Article 26 : Tout responsable, tout membre de l’opposition qui se rend coupable d’actes de violence dans l’exercice des droits lui reconnus par la présente loi, est punissable d’une peine de 30 à 90 jours d’emprisonnement et d’une amende de 500.000 FC ou d’une de ces peines seulement.Chapitre V : des dispositions transitoires et finalesArticle 27 : Les dispositions des règlements intérieurs organisant les Assemblées délibérantes: l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’Assemblée Provinciale, le Conseil des communes, le Conseil des secteurs et des Chefferies, doivent se conformer à la présente loi.Article 28: Sans préjudice de l’alinéa précédent, les dispositions de l’article 14 relatives à la composition des Bureaux de l’Assemblée nationale, du Sénat et des Assemblées provinciales, n’entreront en vigueur qu’à la prochaine législature. La présente loi entre en vigueur à la date de sa promulgation.
Fait à Kinshasa, le
Joseph KABILA KABANGE
Fait à Kinshasa, le
Joseph KABILA KABANGE
Bulletin de l'APA 15 juin 07
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSSommairePolitique Un journaliste de la radio Okapi abattu par des inconnus àBukavu La stabilité politique est revenue en RDC, affirme Kabila devantle Parlement sud-africain Le Premier ministre Gizenga en soins médicaux en Belgique La Grande-Bretagne vise l’accroissement de son aide à la RDCSociété Kinshasa abritera la première édition du forum social congolais La deuxième boîte noire de l’avion de Kenya Airways endommagéeEconomie Etude sur la baisse de la production de la banane en RDCMonde La France catholique se convertit à la crémation L’Afrique en brefCommunication Avis d’appel d’offres du COPIREPAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSPolitique1Kinshasa, 15 juin (APA) -Serge Maheshe, journaliste congolaisde la radio Okapi, parrainéepar l’ONU, a été abattu mercredisoir par des inconnus à Bukavu,chef-lieu de la province duSud-Kivu, a-t-on appris auprèsde la Mission de l’Onu au Congo(Monuc).«Un de nos journalistes, SergeMaheshe, a été tué ce soir (mercredi)à 21hH00 locales (19H00GMT) à Bukavu», a déclaréYves Renard, rédacteur en chefde la radio Okapi.Serge Maheshe, 31 ans, a ététué dans la rue alors qu’il setrouvait avec deux amis. Ilsétaient sur le point de remonterdans une voiture, marquée dusigle des Nations unies, devantle domicile d’une troisième personneà qui ils venaient de rendrevisite.«D’après les témoignages quenous avons, deux hommes encivil se sont approchés d’eux etleur ont demandé de s’asseoir.Le ton est rapidement monté etil y a eu très vite des tirs. Sergea été tué de plusieurs balles.Ses deux amis n’ont pas étéblessés», a expliqué M. Renard.«Tout le monde est très choqué.On ne sait absolument passi cela a un lien ou pas avec lefait que Serge soit un journaliste», a-t-il ajouté.«Il y a déjà eu des difficultésdans le métier, des menaces,mais c’est la première fois qu’unjournaliste de la radio est tué.C’est terrible», a déclaréWilliam Swing, chef de la Missionde l’ONU en RDC (Monuc),qui finance la radio.«Nous avons 200 collabora-Un journaliste de la radio Okapi abattu par des inconnusà Bukavuteurs (dont 140 journalistes) enRDC, tous très professionnels,sérieux. Ils sont comme unecommunauté, une famille. Ce quiest arrivé est un drame pournous tous», a-t-il ajouté.«Nous sommes déjà en contactavec les autorités congolaises.Nous allons faire de notremieux pour trouver et arrêter lesmalfaiteurs», a-t-il poursuivi.Serge Maheshe était l’un despiliers de la radio Okapi, où il travaillaitdepuis son lancement en2002, alors que la RDC était encoreplongée dans une guerrerégionale (1998-2003).Il avait couvert tous les grandsépisodes de ces dernières annéesdans le pays, des négociationsde paix de fin 2002 auxélections générales de 2006, enpassant par la brève prise deBukavu, en juin 2004, par desofficiers tutsi congolais dissidents.A Bukavu, il était le plus expérimentédes journalistes de lastation d’Okapi et était reconnucomme un grand professionnelpar l’ensemble de la profession.Née d’un partenariat entre lesNations unies et la FondationHirondelle, une ONG suisse spécialiséedans des projets demédias dans des pays sortant deconflits, la radio Okapi - du nomd’un animal endémique en RDC- est aujourd’hui la seule radio àinformer en permanence lesCongolais dans les quatre languesnationales et en français.Plusieurs journalistes de la radioont déjà été menacés ou ontsubi des pressions, notammentpendant la période électorale enSerge Maheshe, journaliste de la Radio Okapi assassinéAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS22006. En mai 2005, l’un d’euxavait échappé à une fusilladedevant son domicile à Lubumbashi(Katanga).Ces dernières semaines, latension est montée à Bukavu, oùdes opérations de bouclage menéespar la police et l’armée sesont multipliées, après une recrudescencede violences et detensions inter-communautairesdans la région.Fin mai, l’archevêque de laville a mis en garde contre les«risques d’une nouvelle guerreau Sud-Kivu», quelques joursaprès le massacre de 18 civilsdans un village.Serge Maheshe est le troisièmejournaliste congolais tuéen moins de trois ans en RDC.Le 3 novembre 2005, FranckKangundu (alias Franck Ngyke,de son nom de plume), journalisteau quotidien La RéférencePlus, et sa femme Hélène Pakaont été abattus par des hommesarmés cagoulés devant leur domicilede Kinshasa. Leurs meurtriersprésumés ont été arrêtéset en avril 2007, deux d’entre euxont été condamnés à mort, untroisième à la prison à vie et unquatrième à cinq ans d’emprisonnement.Le procès des quatre meurtriersprésumés de LouisMwamba Bapuwa, journalisteindépendant, abattu à son domicilede Kinshasa le 8 juillet 2006,a débuté le 1er juin dans la capitale.Le Premier ministre «trèschoqué» par le meurtreLe Premier ministre AntoineGizenga, est «très choqué» parle meurtre mercredi soir d’unjournaliste de la radio Okapi àBukavu, a déclaré son porte-parolejeudi au micro de cette radioparrainée par l’ONU.«Au nom du gouvernement, lePremier ministre, qui est trèschoqué, a chargé le porte-paroleque je suis d’exprimer ses condoléancesà la famille (de SergeMaheshe) et au personnel de laradio Okapi», a déclaréGodefroid Mayobo.«Au moment où tout le paysaspire à la paix, à la sécurité, oùle gouvernement cherche à attirerdes investisseurs (pour relancerl’économie d’un pays ravagépar une guerre régionale entre1998 et 2003), cet assassinat nepeut qu’être condamné avec laplus grande énergie», a-t-il poursuivi.Le Premier ministre «demandeà la Monuc (Mission de l’ONU enRDC) et aux services de sécuritécongolais de tout entreprendrepour que cet acte ignoble soitpuni», a ajouté M. Mayobo.RSF dénonce «l’assassinatciblé» d’un journalisteReporters sans frontières(RSF) a dénoncé jeudil’«assassinat ciblé» d’un journalistede la radio Okapi, abattupar des inconnus mercredi soirà Bukavu, dans l’Est de la Républiquedémocratique duCongo (RDC), dans un communiquétransmis à l’AFP.L’organisation internationalede défense de la liberté de lapresse s’est déclarée «choquéepar l’assassinat» de SergeMaheshe, 31 ans, «un grand professionnelcongolais, qui faisaithonneur au journalisme dans cepays martyrisé».«Serge Maheshe a été la victimed’un assassinat ciblé, perpétrépar des hommes déterminésqui l’ont attendu pour le tuer.C’est pourquoi notre tristesse estmêlée de révolte», affirmel’ONG.«Bukavu et le Sud-Kivu sontdes zones dangereuses pour lesjournalistes, victimes du banditismemais aussi de règlementsde comptes politiques. Nous savonsqu’il était menacé et qu’ilcraignait pour sa propre sécurité,ainsi que celle de sa famille»,poursuit RSF.«L’un des agresseurs a demandélequel des deux étaitSerge Maheshe. Le journalistes’est identifié. Les hommes ontordonné à son ami de partir etau journaliste de s’asseoir parterre, contre son véhicule. L’und’eux a alors tiré une rafale detrois balles dans sa poitrine»,affirme l’ONG.Selon des déclarations recueilliespar l’AFP auprès d’unami de la victime témoin dudrame, les agresseurs n’ont riendemandé à Serge. «Ils le connaissaientet ils ont tiré sur luisans rien demander. On ne saitpas pourquoi».«Nous prenons l’engagementde faire tout ce qui est ennotre pouvoir pour veiller à ceque ses assassins soient identifiéset punis», a affirmé RSF,avant de s’associer au deuil dela famille de Serge Maheshe etde la radio Okapi.Message de condoléancesde la Fondation HirondelleLe président de la FondationHirondelle, partenaire de laMonuc pour Radio Okapi, a faitparvenir, depuis la Suisse, lemessage suivant après l’annoncede l’assassinat de SergeMaheshe :« Je viens d’apprendre l’assassinatde Serge Maheshe,secrétaire de rédaction de RadioOkapi à Bukavu. Cette nouvelleme bouleverse. Je la ressenscomme profondément injusteet révoltante, quelles quesoient les motivations de sesassassins, puisque nous ne lesconnaissons pas encore. Jesuis profondément reconnaissantà Serge Maheshe pour letravail accompli au service deAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS3l’information, de son auditoireet de son pays. Le deuil de safamille est aussi celui de laFondation Hirondelle. Je partagesa tristesse, et je lui présente,au nom du Conseil deFondation, mes sincères condoléances».Au moins 15 personnes arrêtéesjeudi- La police de Bukavu a arrêtéjeudi 15 personnes dont deuxmilitaires soupçonnés d’être directementimpliqués dans lemeurtre la veille du journalistede la radio Okapi , a annoncéla radio parrainée par l’ONU.Ces arrestations ont toutesété effectuées dans le quartierd’Ibanda, près du centre-villede la chef-lieu du Sud-Kivu, oùSerge Maheshe, 31 ans, a étéabattu mercredi soir par deuxinconnus armés, a indiqué unofficier de la police provincialedu Sud-Kivu.Tous les interpellés étaientdétenus dans les locaux de lapolice où leurs interrogatoiresse poursuivaient dans la soirée,a-t-il précisé.Selon des déclarations à laradio Okapi de l’Inspecteur généralde la police provinciale,le général Gaston Luzembo, figurentparmi les personnes arrêtéesdeux militaires soupçonnésd’être les meurtriers, interpellésà 40 mètres des lieux ducrime et en possession d’armesayant très récemmentservi.Une Ong exige une enquêteindépendanteL’organisation congolaise dedéfense de la presse, Journalisteen danger (JED), a demandéjeudi dans un communiqué,la création «d’une commissiond’enquête indépendante» après «l’assassinatd’un journaliste à Bukavu»,dans l’Est de la République démocratiquedu Congo (RDC).JED «est consternée par l’assassinat(mercredi soir) deSerge Maheshe Kasole, journalisteà la radio Okapi (parrainéepar l’ONU), station de Bukavu,capitale de la province duSud-Kivu».«Cet assassinat, le quatrièmequi frappe des professionnelsdes médias (3 journalisteset un technicien) enRDCongo en moins de deuxannées, mérite, pour une fois,que toute la lumière soit faiteet que les coupables puissentêtre déférés devant la Justice»,affirme JED, qui réclame augouvernement congolais laconstitution «d’une commissiond’enquête mixte indépendanteà laquelle elle est prêteà prendre part».«De part le modus operandide ce crime, JED est fondée àpenser que les tueurs non seulementconnaissaient la victimemais aussi qu’ils étaient venuspour le tuer sans autre formede procès».Les deux amis du journalisteont alors pris la fuite et «ontentendu trois autres coups defeu qui ont atteint Maheshe enpleine poitrine», selon d’autrestémoignages obtenus par JED.L’ONG rappelle que SergeMaheshe avait déjà fait l’objetde menaces de mort, dont ilavait fait part début mai àl’ONG, à la suite d’une altercationavec des militaires de lagarde présidentielle qui avaientérigé une barrière non loin deson domicile.En dépit des excuses présentéespar les responsablesdirects de ces militaires, lejournaliste avait indiqué à JED«ne pas se faire d’illusion»quant à ce geste et restait inquiet.D’après des collègues deSerge Maheshe, ce dernieravait aussi reçu des menacesde rebelles hutu rwandais, mécontentsd’un de ses sujets diffuséà l’antenne, qu’il avait réaliséquelques jours avant samort.Il s’agissait d’une interviewavec un officier de la Missionde l’ONU en RDC (Monuc) quimettait en garde un généraltutsi congolais dissident en termestrès durs.«On ne peut pas spéculer surles causes de cet assassinat,mais il est certain que c’estbien Serge qui était visé. Lesassaillants n’ont rien emportéet n’ont même pas tenté de tirersur ses amis», a déclaré àl’AFP Donat M’Baya, présidentde JED.L’Unpc et l’Omec consternés– L’Union nationale de lapresse du Congo (UNPC) etl’Observatoire des médias congolais(OMEC) ont expriméleur «consternation» à l’annoncede la nouvelle de l’assassinat,à Bukavu, dans laprovince du -Kivu, du journalisteSerge Maheshe, secrétairede rédaction à RadioOkapi, dans leurs communiquésparvenus à l’APA.L’UNPC invite les autoritéscongolaises à tout mettreen oeuvre pour retrouver lescriminels et de les déférer devantles tribunaux. Ces derniers,précise le communiqué,doivent expliquer le mobile deleur acte et dénoncer ces commanditaireséventuels de cetacte odieux en vue d’un châtimentexemplaire.Pour sa part, l’OMECdemande aux pouvoirs publicsde s’assumer et de lancer dessignaux clairs sur leur capacitéà sécuriser, non seulement lesjournalistes, mais tous les habitantsde ce pays.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS4Le Cap, 15 juin 2007 (AFP/APA) - La stabilité politique estrevenue en République démocratiquedu Congo, a affirméjeudi le président JosephKabila, lors de sa première visiteen Afrique du Sud depuisson élection en novembre2006.Le climat des affaires est désormaispropice aux investissementsdans ce pays riche enminéraux, a-t-il déclaré, lorsd’une conférence de pressecommune au Cap (Sud-Ouest)avec son homologue sud-africainThabo Mbeki.«Qu’est-ce qui peut attirer lesecteur privé? D’abord, la stabilitépolitique, les institutionsdémocratiques qui sont enplace», a estimé le présidentcongolais, au pouvoir depuis2001 et élu chef de l’Etat enoctobre 2006 lors de la premièreélection au suffrage universeldirect dans le pays.«Tous les avantages sont là»,a-t-il ajouté. «Nous avons lapaix, la sécurité, un systèmejudiciaire que nous tentons der é f o r m e r . »La RDC n’aurait pas pu parvenirà ce degré de stabilitésans «le soutien du gouvernementet du peuple d’Afrique duSud, surtout dans le domaineLa stabilité politique est revenue en RDC, affirmeKabila devant le Parlement sud-africainde la défense», a assuré lechef de l’Etat congolais.L’Afrique du Sud a joué unrôle clé dans le processus depaix en RDC, qui a mis fin àune guerre régionale sur le solcongolais (1998-2003).Pretoria a été également acteurde la période de transitionpolitique, en finançant une partiedu processus électoral de2006 et en participant à la réformedes forces de sécuritéc o n g o l a i s e s .Quelque 2.000 Casquesbleus sud-africains participenten outre à la Mission de l’ONU(Monuc) au Congo la plus importanteopération de maintiende la paix dans le mondea u j o u r d ’ h u i .M. Kabila, a par ailleurs, affirméque le sort de Jean-Pierre Bemba, l’ancien viceprésident,parti en exil au Portugalà la mi-avril après les affrontementsentre l’armée et sagarde rapprochée, qui avaientsuivi sa défaite électorale, nedépendait pas de lui.«Il ne dépend pas de moid’autoriser ou non le sénateurBemba à rentrer au pays. Celane fait pas partie de mes fonctions», a-t-il dit.Le Mouvement de libérationdu Congo (MLC) de M. Bembaavait demandé lundi à M.Kabila de permettre le retouren RDC du chef de l’opposition.Jean-Pierre Bemba avait obtenule 11 avril du Sénat uneautorisation de sortie du territoirepour «raisons médicales», autorisation qui a expirédimanche soir. Il risque désormaisde perdre automatiquementson mandat.Le président Mbeki a, poursa part, assuré M. Kabila dusoutien constant de son payspour le développement des infrastructures,de la santé et dusecteur agricole, thèmes quiseront examinés par une commissionbilatérale en août.«Vous avez une démocratiestable». Ce qui reste «à régler,sont les défis du développement», a déclaré le présidentsud-africain.M. Kabila a ensuite affirmédevant le Parlement, qui siègeau Cap, qu’instaurer une bonnegouvernance et reconstruireles infrastructures de son paysétaient ses principales priorités.A cette fin, la RDC doit «mobiliserd’importantes ressourcesfinancières et former despartenariats stratégiques (...)Nous encourageons la libertéd’entreprise», a-t-il ajouté.La République démocratiquedu Congo (RDC),poursuit la source, a été classéel’année dernière parmi lesgrands fossoyeurs de la libertéde presse au regard du nombred’assassinats commis depuistrois ans à l’endroit detrois journalistes, FranckNgyke et son épouse, en novembre2005, BapuwaMuamba en juillet 2006 etSerge Maheshe en juin 2007.L’UNPC note son insatisfactionà la suite des procèsdes deux premiers journalistesassassinés, dans la mesureoù les commanditaires etle mobile de ces actes restentinconnus.Les gouvernements africains invités à s’approprier leprocessus de désarmementKinshasa, 15 juin (APA) - Lespays africains réunis 3 jours àKinshasa pour parler du désarmement,de la démobilisationet de la réinsertion (DDR) ontété invités à s’approprier ceprocessus pour s’assurer deson aboutissement.La 2è conférence internatioAgencePresse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS5nale sur le DDR dont les travauxont pris fin jeudi a recommandéque «les pays africainss’approprient le processusDDR par leur engagement politique,financier et de s’assurerqu’ils contrôlent l’aboutissementheureux de ce processus».Les pays concernés doiventrenforcer le contrôle effectifdes armes récupérées pendantle processus DDR ainsi queleur destruction.Selon les recommandationsde cette rencontre à laquelleune vingtaine de pays ont prispart, les liens entre la RSS etle DDR doivent être clairementdéfinis en matière d’évaluationdes besoins pour atteindre lesobjectifs visés.La deuxième conférence surle DDR qui visait à «renforcerles capacités des acteurs africains», à «partager les expériences» entre pays ayantachevé leurs processus, a recommandéaux gouvernementsd’appuyer matériellementet financièrement les programmesde sensibilisation etde collecte des armes détenuesillégalement par la populationcivile.Il a été conseillé de ne pasaccorder des subsides en espècesaux enfants dans l’intérêtsupérieur de ces derniersdont les besoins spécifiquesdoivent être identifiés.Les gouvernements sont,pour cela, tenus à s’assurerque les financements requissont disponibles pour les enfantstout au long du processusformel DDR.Pour ce qui est des femmes,la rencontre de Kinshasa a demandéde prendre en compteles trois catégories de femmesimpliquées dans le processusDDR: combattantes, femmesassociées aux forces et groupesarmés et femmes dépendantesqui ont chacune desbesoins spécifiques.Les pays africains ont étéaussi invités à développer desstratégies de sensibilisation oud’information intéressant chaquegroupe.Abordant la question de lajustice transitionnelle, les participantsont estimé qu’il fautéviter que les programmes deDDR ne conduisent à une amnistiegénérale des ex-combattants.Toutefois, il a été souhaitéque s’il s’avère nécessaireaux amnisties, qu’ellessoient sélectives, conditionnelleset exclusives pour leurschefs.Dans les négociations et lesaccords de paix en rapport à ceprocessus, la conférence a recommandéque l’aspect séparationsoit inclus de façon àéquilibrer la justice transitionnelleet les DDR.Enfin , un appel a été lancéaux gouvernements pour qu’ilsfassent preuve de volonté politiqueau niveau national enrefusant de tolérer sur leur solla présence de CSE.La troisième conférence surle DDR se tiendra en 2008dans un lieu qui sera déterminéultérieurement.Kinshasa, 15 juin (APA) – LePremier ministre de la Républiquedémocratique du Congo(RDC), Antoine Gizenga Funji,a quitté Kinshasa jeudi soirpour Bruxelles pour un séjourmédical de près d’une semainedans la capitale du RoyaumeLe Premier ministre Gizenga en soins médicauxen Belgiquebelge, a-t-on constaté.M. Gizenga qu’accompagnenotamment le ministre près lePremier ministre, GodefroidMayobo, mettra à profit son séjourmédical pour prendre contactsavec quelques autoritésbelges.Selon son service de communication,l’intérim du Premierministre sera assuré parle ministre d’Etat à l’Agriculture,François-Joseph NzangaMobutu tandis que celui de M.Mayobo le sera par AdolpheMuzito, ministre du BudgetKinshasa, 15 juin (APA) – Lesdéputés ont adopté jeudi uneproposition de loi portant statutde l’opposition et un projetde loi portant budget de l’Etat2007, au cours d’une plénièreprésidée par Vital Kamerhe,Deux projets de loi adoptés jeudi à l’Assembléenationaleprésident de la Chambrebasse.La proposition de loisur l’opposition qui comporte30 articles, consacre l’existencede l’opposition en Républiquedémocratique duCongo (RDC), définit l’oppositionet fixe les droits et devoirsde celle-ci ainsi que son leadership.L’opposition est dirigéepar un coordonnateur élu, lecas échéant par des parlemenAgencePresse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSKinshasa, 15 juin (APA) – LaGrande Bretagne vise à accroîtreson aide, dont le montantn’a pas été précisé, à la Républiquedémocratique du Congo(RDC), se chiffrent actuellementà 140 millions de dollarsaméricains, a indiqué, l’ambassadeurbritannique à Kinshasadans son discours à l’occasionde la célébration mercredi dela fête de la Reine.Au nombre de réalisationsde son pays en RDC,l’ambassadeur a signalé notammentla réhabilitation de700 km de routes de desserteagricole créant ainsi un grandnombre d’emplois en milieurural pour les populations locales.800.000 moustiquaires ontété distribuées protégeant troismillions de personnes contre lepaludisme.La Grande Bretagne aaussi assuré à 500.000 femmescongolaises l’accès auxsoins de santé de la reproductionet le traitement à autantd’enfants grâce aux programmesde santé de nutrition. Elletravaille actuellement avec legouvernement afin d’assurer lagratuité de l’enseignement primaire,a déclaré M.AndySparkes.« Bien qu’il y ait eu uneLa Grande Bretagne vise l’accroissement de sonaide à la RDCdéception mutuelle entre l’Exécutifet la Communauté internationalelau cours des premiersmois de 2007, je suisconfiant que nous sommes entrain de la surmonter », a-t-ilaffirmé.Foi ferme dans l’avenirM.Sparkes qui s’approchedu terme de son mandat enRDC, a invité les Congolais àgarder une foi ferme en l’avenir« malgré les défis quotidienset la dureté de la vie quin’épargnent presque personne».A ce sujet, il a relevéque les premiers mois de l’annéeen cours ont été « décevants» et la communauté internationalea été déçue par lemanque d’actions positives etpar la reprise de la violence ».« Les abus des droitsde l’homme continuent à secommettre particulièrement àl’Est du pays alors que la libertéd’expression et le droitd’existence de l’opposition ontété menacés,. Les autorités,pour leur part, attendaient plusdes bailleurs en termes d’appuibudgétaire », a-t-il ajoutépour étayer son propos relatifà la «déception mutuelle ».Paraphrasant le Premierministre Gizenga, le diplomatea souligné que « leCongo ne sortira jamais définitivementde l’auberge àmoins de mettre fin à deux chosesen l’occurrence l’esprit deconfrontation et la corruption ».M. Sparkes a recommandéle déracinement de « laneutralité consistant à toujoursécraser l’ennemi».« L’inimitié et l’opposition,en démocratie, ne reviennentpas du tout au même», at-il souligné en insistant sur lanécessité de se « focaliser surce qui unifie, entendez la reconstructiondu pays et l’améliorationdes conditions de lapopulation».S’agissant de la corruption,M. Sparks a indiqué queles bailleurs de fonds s’interdisentd’apporter des appuisbudgétaires tant qu’ils ne serontpas convaincus par desactions concrètes susceptiblesd’empêcher des détournementset ses actions, selon lui,ne sont pas difficiles à mettreen oeuvre. « Il faut de la volontépolitique pour changer lesmauvaises habitudes et fairerespecter la loi », a-t-il dit.taires, sans qu’il soit nécessairementlui-même un parlementaire.Quant au budget del’Etat pour l’exercice 2007, il aété majoré après un examenapprofondi à l’Assemblée nationale.Il est arrêté en équilibreen recettes et en dépensesà 1.383.085.479.580 FC contre1.196.962.000.000 FC des prévisionsgouvernementales.Des recettes additionnellesde l’ordre de5.823.183.140 Fc sont répartiesaux dépenses prioritairesafin de rétablir l’équilibre dubudget 2007.L'Agence presse Associée (APA) le meilleur supportpour l'information politique et sociale6Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS7SociétéKinshasa, 15 juin (APA)- Laville de Kinshasa va abriter lapremière édition du Forum socialcongolais (FSC), dont lestravaux, prévus au Centre cultureldu zoo et au Jardin botanique,se dérouleront du 24 au28 juin 2007, annonce le bulletinde liaison de cette structurepour le mois de juin.Cette rencontre à laquelle participeront plus aumoins 15.000 personnes ve-Kinshasa abritera la première édition du forumsocial congolaisnues de toutes les provincesdu pays et de l’étranger, seramarquée, entre autre, par desdébats publics, des ateliers deréflexion ainsi que par l’organisationdes manifestations populairesde sensibilisation etd’éducation citoyenne.Le Forum social congolais estun espace de rencontre visantà approfondir la réflexion, ledébat d’idées démocratiques,la formulation de propositionsalternatives, l’échange d’expériencesen toute liberté en vued’actions efficaces.Il permet, en outre, l’organisationdes mouvementssociaux opposés à la politiquenéo-libérale, à la domination dumonde par le capitalisme, l’impérialismeet la discriminationen vue de bâtir une société planétaireattentive à l’être humain.Kinshasa,15 juin (APA)-Plusde 280.000 candidats sur l’ensemblede la République démocratiquedu Congo (RDC),pendront part à l’examen d’Etatfixé au 25 juin contre 250.000en 2006, a-t-on appris à l’InspectionGénéral de l’Enseignementà Kinshasa.Le ministère de l’Enseignementprimaire, secondaireet professionnel (EPSP) etl’Inspection générale se réjouissentde l’augmentation dunombre des candidats à l’Examend’Etat,. signe d’un réelPlus de 280.000 candidats participeront à l’examend’Etat le 25 juin 2007retour à la paix en RDC. Lacampagne « tous à l’école »,entreprise avec le concours del’Unicef y est aussi pour beaucoupaprès des guerres enRDC.Les deux institutions sepréparent, en conséquence,afin d’éviter des abus de la partdes élèves et des organisateursà l’occasion de la prochaineévaluation et promettentde renforcer les mesuresde sécurité.C’est ce qui justifie laprésence des inspecteurs principaux(IPP) dans la capitalepour ramener dans leurs juridictionsles males contenantles item des Etats 2007 la semaineprochaine.Pour se conformer à lamondialisation, le gouvernementa pris la charge d’envoyercertains cadres de l’enseignementen Allemagne pour uneformation sur le fonctionnementdu programme de correctionélectronique en avril dernier,a dit l’inspecteur Odia.Sembene Ousmane garde «un engagement sur lasociété africaine», affirme Mbelolo ya MpikuKinshasa, 15 juin( APA)-Lecélèbre écrivain sénégalaisSembene Ousmane 84 ans,décédé la semaine dernière àDakar a gardé «unengagement sur la société africaine» dans le reste de toutesa littérature et même à traversson dernier roman « Xala »,aaffirmé jeudi à l’APA, le recteurhonoraire de l’Institut facultairedes sciences et techniques del’information (IFASIC),le professeurMbelelo ya Mpiku.Rendant un hommageposthume à cet immortel de lalittérature africaine, il a indiquéque l’illustre défunt à continuéà considérer l’Afrique comme« un champ de bataille ».« J’étais évidemmentbouleversé par la nouvelle dudécès, parce que c’est un amide longue date »,a-t-il témoigné.« Je l’ai rencontré personnellementà Dakar en 1972,lorsque je suis allé faire mesrecherches là-bas »,a rappeléMbelelo ,soulignant que Ousmanea écrit une oeuvre romanesqueabondante.« Ousmane est, nonAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS8Yaoundé, 15 juin (XINHUA/APA) - La deuxième boîte noiredu Boeing 737-800 de la KenyaAirways, qui s’était écraséle 5 mai dernier à Douala auCameroun, avait volé en éclatlors du crash, a rapporté mardile quotidien Nouvelle Expression.Localisée il y a quelquesjours par les enquêteurs sur leslieux du crash, le socle de laboîte et la batterie ont seulementété retrouvés. L’enregistreurvocal qui constitue la partieessentielle de la boite n’estLa deuxième boîte noire de l’avion de Kenya Airwaysendommagéeencore retrouvé, a précisé lejournal.Un membre de l’équipagecité par le journal a expliquéqu’ils n’ont pas encore retrouvéle «flight voice recorder», carc’est lui qui contient l’essentieldes conversations entre lesmembres d’équipage et la tourde contrôle et l’émetteur.L’information n’a pas étéconfirmée officiellement.Les fouilles continuent surles lieux du crash et aux dernièresnouvelles, cette partien’est pas encore retrouvée.Les difficultés que connaissentles enquêteurs viennentdu mauvais temps qu’il fait cesjours dans la capitale économiquecamerounaise. Le site, estdevenu ces derniers tempsavec la saison des pluies, unemarre d’eau où il faut patauger.La deuxième boîte noire devraitdéterminer les causesréelles de l’accident d’avion quiavait coûté la vie à 114 passagersdans la nuit de 5 mai dernierà Douala. La premièreboîte a été retrouvée depuis le7 mai.Kinshasa, 15 juin (APA) – Ladirection des activités physiquesdu ministère de la Jeunesse,des Sports et Loisirs esten train d’étudier le dossier relatifà l’agrément provisoire dela Fédération congolaise deSquash (Fecodesq), a indiquéle directeur Aimé Luyituku, aucours d’un entretien jeudiavecl’APA.« Nous avons reçu ledossier relatif à la demanded’agrément venant des responsablesactuels de la Fécodesq.Ce dossier est entrain d’êtreétudié par nos services », aprécisé Luyituku, avant d’indiquerqu’il avait assisté personnellementau 4ème tournoi OpenProcédure en cours pour l’agrément provisoire dela Fecodesqinternational de Squash organisédu 22 au 26 mai dernier àKinshasa.Selon les normes en vigueuren République Démocratiquedu Congo (RDC), l’agrémentn’est accordé à une fédérationque lorsque la disciplineconcernée est effectivementpratiquée dans au moinstrois provinces du pays.Le directeur des activitésphysiques a, à cette effet,invité les responsables de laFecodesq à faire une large vulgarisationdu squash et de sapratique dans les établissementsscolaires.Il a promis l’octroi, dansles prochains jours, d’une autorisationprovisoire de fonctionnementd’une durée de deux outrois ans, avant l’agrément définitif.Introduit en RDC depuis2001, le squash n’est pasencore connu du grand publicde ce pays. La plupart desjoueurs de cette discipline sontd’anciens pratiquants de tennisconvertis en squashmen.Par ailleurs, M uyitukua reconnu que l’octroi d’agrémentpermettra à la Fecodesqde prendre contact avec dessponsors et surtout de participeraux compétitions internationalesou de la sous-régionde l’Afrique centrale.seulement l’un des meilleursécrivains de langue françaisede l’Afrique francophone, maisaussi un grand cinéaste et surtoutun combattant pour ladémocratie »,a-t-il souligné.Le recteur honoraire del’IFASIC a rappelé que le défuntromancier du Sénégal aété successivement un syndicaliste,docker et écrivain engagé».« Si le premier roman,qui est le Docker noir, n’étaitpas bien réussi, le second parcontre, «O pays mon beau peuple» a marqué une évolutiontrès nette sur le plan de l’écritureet de son engagement»,at-il dit.Son chef d’oeuvre «lebout de bois de Dieu» publié en1960, marquait au fond le sommetde la littérature d’Ousmanedans l’écritureromanesque »,a confié le professeurMbelelo.L’écrivain sénégalaisdéfend ainsi dans ce roman «lacause des opprimés qui étaienten grève »,a-t-il conclu.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSKinshasa,15 juin (APA) – LeConseil d’administration de laBanque mondiale a approuvé,mardi dernier, un don d’unmontant de 150 millions de dollarsUS de l’Association internationalede développement(IDA) pour le soutien au secteurde l’éducation en Républiquedémocratique du Congo(RDC), annonce un communiquéde cette institution financièreinternationale parvenu àl’APA.Selon la source, ceprojet vise à accorder une assistanceà la RDC afin d’éviterla détérioration ultérieure de lafourniture des services essentielsdans le domaine de l’enseignementprimaire. Il sertégalement à préparer le terrainpour un développement durableet un financement du secteurqui faciliteront la coordinationentre les donateurs et latransition vers un programmesectoriel.« La réalisation de cetobjectif se traduira par demeilleurs taux d’inscription etune amélioration de la qualitéde l’enseignement primaireainsi que la formulation desréformes à mettre en oeuvrepar le gouvernement congolais.», précise-t-elle.Les deux premièrescomposantes de ce projet(133,28 millions) devraient permettrel’augmentation de l’accèset l’équité au niveau primaire,en apportant un appui àla réduction des frais de l’enseignementprimaire et à l’accèslibre aux manuels scolairesainsi qu’un appui à la réhabilitationdes infrastructuresLa Banque mondiale approuve un don de 150 millionspour l’Education en RDCLe projet soutient égalementles efforts du gouvernementen matière d’élaborationd’une stratégie nationaledurable pour la réhabilitationdes écoles« Il est important pourl’avenir que chaque jeuneCongolais ait accès à un enseignementprimaire de qualité», a déclaré Susan Opper,responsable du projet.La troisième composante(5,6millions) renforcerales capacités institutionnelleset financières du secteur del’éducation. Elle est appelé àcontribuer à la révision du cadrejuridique et institutionnel dusystème éducatif et à renforcerles capacités pour la planification,la formulation de budgetset l’exécution de programmes.Les aspects-clés comprennentle plan de carrière des enseignants,la formation des enseignantset le développement destratégies cohérentes, techniquementviables, axées sur lesrésultats pour le développementdu secteur de l’éducation,et qui sont basées sur desplans de financement et desbudgets réalistes.« Cette composanteappuiera la préparation d’unestratégie du secteur de l’éducation,y compris un cadre juridiqueapproprié et des plansde financement, par l’offred’assistance technique enmatière juridique pour actualiserla Loi Cadre. Il faut définirles rôles et responsabilités del’Etat à tous les niveaux: lesorganisations religieuses, lescollectivitésurbaines et rurales et les parentsdans le financement et lagestion des écoles. Il s’agitaussi d’alphabétisation etd’enseignement supérieur,pour combler les écarts dansla stratégie du secteur de l’éducation.La quatrième composante(11, 17 millions) renforcerales capacités de gestionet de coordination du Comitéde Pilotage composé du Ministèrede l’Enseignement Primaire,Secondaire et Professionnel,du Ministère de l’EnseignementSupérieur et desUniversités et du Ministère desAffaires Sociales, de la SolidaritéNationale, du Ministère desFinances, et du Ministère duBudget, avec une augmentationdes ressources nécessairespour le fonctionnement del’Unité de Gestion et de Coordinationdu Projet (UGCP).Le projet financeraégalement les formations etd’autres actions susceptiblesd’accroitre la capacité et l’expertisedes fonctionnaires etdes représentants de la sociétécivile impliqués dans son exécution.Il couvrira l’ensembledu pays, notamment toutes lesécoles publiques et subventionnéespar l’Etat que serontciblées pour l’appui en vue dela réduction des frais de scolaritéet la distribution de manuelsscolaires. Il en est demême pour la réhabilitation dessalles de classes, dont lesdeux tiers sont localisées dansles zones les plus touchées parla guerre.9Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS10REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP)AVIS D’APPEL D’OFFRESSource de financement: Projet de Compétitivité et Développement du Secteur Privé (Crédit IDA 3815 DRC)N° Dossier d’Appel d’Offres: DAOITVXl11/PCDSP/COPIREP/SElCPM/2007 Date de publication: 13/06/2007Travaux de réaménagement du bâtiment devant abriter le Tribunal de Commerce de Kinshasa/MateteCommunicationLe Gouvernement de la République Démocratique duCongo a reçu un crédit de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) pour couvrir le coût du Projet Compétitivitéet Développement du Secteur Privé (PCDSP), etse propose d’affecter une partie des fonds de ce créditpour effectuer des paiements relatifs au marché pour lestravaux de réaménagement du bâtiment devant abriter leTribunal de Commerce de Kinshasa/Matete.Le Comité de Pilotage pour la Réforme des EntreprisesPubliques invite les soumissionnaires éligibles et qualifiésà présenter leur soumission cachetée en vue de laréalisation des travaux suivants: la construction du bâtimentannexe (lot 1), la réhabilitation et l’aménagementdu bâtiment principal devant abriter le Tribunal deCommerce de Kinshasa/Matete (lot 2) et la constructiond’un bloc sanitaire et des aménagements extérieurs(lot 3). Le délai des travaux est fixé à12 semaines.L’appel d’offres s~ déroulera conformément aux procéduresd’Appel d’offres spécifiées dans la publication de laBanque . «Directives: passation des marchés financés parles prêts de la BIRD et crédits de l’IDA », et est ouvert àtous les soumissionnaires des pays qui répondent auxcritères d’éligibilité tels que définis dans lé Dossier d’Appeld’Offres.Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenirde plus amples renseignements auprès du siège duCOPIREP/Cellule de Passation des Marchés à Kinshasaet examiner le Dossier d’appel d’offres à ,l’adresse ci-dessousà partir de mercredi 13 juin 2007 de 9h à 17h.Les spécifications de qualification comprennent:le certificat de visite des lieux:la liste nominative du personnel cadre jusqu’à l’échelondu chef d’équipe avec CV détaillé;la liste détaillée des moyens en matériel que le soumissionnaires’engage à mettre en oeuvre pour l’exécutiondes travaux en précisant séparément: (i) les matériels appartenanten propre au soumissionnaire, et leur disponibilitéactuelle, et (ii) les matériels qu’il pourra louer (attestationdu loueur) :le planning d’exécution des travaux;les fiches de provenance des matériaux à mettre en oeuvre:le plan de charge de l’entreprise entre la date de remisede l’offre et les douze prochains mois;la liste des références de travaux déjà exécutés (indiqueren tant qu’entreprise générale ou sous-traitant) avec mentiondes montants, date et localisation; une copie du certificatde fin de travaux sera jointe lorsqu’elle est disponible;la garantie de soumission:un certificat d’inscription au Nouveau Registre du Commerceou la carte professionnelle;un acte de cautionnement bancaire qui justifie que la firmedispose de liquidités et/ou de facilités de crédit net de toutautre engagement’ contractuel et à «l’exclusion de toutpaiement d’avance qui pourrait être fait dans le cadre duMarché, d’au moins 50.000 USD (cinquante mille dollarsaméricains).Le Dossier d’Appel d’Offres complet en français peut êtreacheté par les soumissionnaires intéressés au siège duCOPIREP contre paiement d’un montant non remboursablede 100 USD (cent dollars américains). Le paiementsera effectué par paiement en cash.Une marge de préférence de 7,5% au bénéfice des entrepreneurs/groupements d’entreprises nationaux s’appliquera.Le Dossier d’appel d’offres complet en français peut êtreacheté par les soumissionnaires intéressés à l’adresseci-dessous à Kinshasa contre paiement d’un montant nonremboursable en espèces de 100 USD (cent dollars américains).‘Les soumissions devront être déposées au siège duCOPIREP sis Immeuble SOFIDE, 9-11 avenue Lemarinel,4ème étage, Commune de la Gombe Kinshasa, RépubliqueDémocratique du Congo au plus tard mercredi 11 juillet2007 à 11 heures. Les soumissions présentées hors délaisseront rejetées. Les dépôts électroniques ne serontpas admis. Les Soumissions seront ouvertes physiquementen présence des représentants des soumissionnairesqui souhaitent y assister mercredi 11 juillet 2007 à 11heures.Trois visites des lieux seront organisées au site concernéles 16 juin 2007, 23 juin 2007 et 29 juin 2007 de 9heures à 12 heures..Toutes les soumissions doivent être accompagnées d’uneGarantie de Soumission pour un montant équivalent à1.000 USD (mille dollars américains), en espèces ou enchèque certifié.L’adresse mentionnée ci-dessus est:Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises PubliquesSecrétariat Exécutif (Cellule de Passation des Marchés)Immeuble SOFIDE, 4èine étage, croisement avenueKisangani et Lemarinel Kinshasa Gombe, RépubliqueDémocratique du CongoTél. : + 243 99 99 39 531 ; cpm@copirep.org.copirep@opirep.orgFait à Kinshasa, Je 13 juin 2007.ILUNGA ILUNKAMBASecrétaire ExécutifAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS11EconomieKinshasa, 14 juin (APA)-Desexperts ont entamé mardi àKinshasa, une étude sur lescauses de la baisse de la productionde la banane en Républiquedémocratique de Congo(RDC).Le ministre de la Recherchescientifique et technologique,Sylvanus MushiBonane, qui a ouvert les travauxde l’atelier consacré àcette étude, en présence duministre de l’Etat chargé del’Agriculture, élevage et pêche,François Joseph MobutuNzanga, a relevé la dégénérescencede certaines variétés,laquelle est à l’origine de labaisse du rendement à l’hectare,de la diminution des superficiesemblavées, de mêmeEtude sur la baisse de la production de la banane enRDCque de l‘accroissement desmaladies et des ravageurs.Il a exprimé l’espoir devoir se développer la rechercheafin de mettre au point d’autresvariétés compétitives de la bananepouvant résister aux maladieset autres ravageurs.De son coté, M..Nzanga Mobutu a mis l’accentsur le développement et la formationdes cadres pour atteindreles objectifs de la sécuritéalimentaire en RDC.Pour y parvenir, il asouhaité que le budget à allouerà son ministère soit importantpour qu’il implique, nonseulement le secteur agricole,mais aussi celui de la recherche,pour parvenir au développementescompté.Cette rencontre va égalementpermettre aux participants,parmi lesquels les expertsde l’INERA (Institut nationalpour l’étude et la rechercheorganique), de la Bioversity internationalde la FAO, del’Union européenne, del’USAID, du SEDIC et du secteurprivé d’élaborer une stratégiemultisectorielle en faveurdes investisseurs publics etprivés dans la production de lapoduction de la banane et dela banane plantain en vue dela sécurité alimentaire.La banane est l’une desplus importantes cultures vivrièresdans le monde, plusparticulièrement en RDC,après le riz, le blé.Kinshasa, 15 juin (APA) – Leprésident du Comité interministérielde lutte contre la drogue,l’inspecteur généralPierre Mpini Moke, a confirmé,jeudi à Kinshasa, lasaisie d’une importante quantitéde Whisky en sachets misen vente sur le marché.« Nous avons saisiplus de 2000 cartons contenantdu Whisky en sachets »,a-t-il précisé à l’APA, soulignantque la valeur marchandede ces produits prohibéspar le ministère de l’Industrien’a pas été fixée.« Depuis la publicationde cet arrêté, on ne peutplus vendre du Whisky ensachets, ni l’eau de vie en sa-Saisie importante de plus de 2000 cartons de Whiskyen sachets à Kinshasachets », a rappelé le présidentdu Comité interministériel.Il a fait état de la mise surpied d’une commission opérationnellecomprenant les ministèresde l’Industrie, de l’Economieet de la Justice en vue desurveiller l’application de l’arrêtéinterdisant la vente de ces produits.« Il y a une très grandesaisie qui vient d’être effectuéesur le whisky en sachet », a ditMpini Moke.Le Comité interministérielde lutte contre la drogue, at-il indiqué, attend les instructionsdu ministre de l’Industriepour pouvoir étudier dans quellemesure il va incinérer ce Whiskyen sachets».L’offensive menée parle Comité interministériel contrela vente de ces produits interditsest appuyée, selon desexperts avertis, par la Conventiondes Nations Unies de 2000sur la criminalité transnationaleorganisée.Cette convention a étératifiée par la République démocratiquedu Congo (RDC),rappelle-t-on.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS12MondeParis, 15 juin (AFP/APA) - LaFrance, pays de tradition catholique,se convertit à la crémation.Cette pratique concerneactuellement plus d’unmort sur quatre (26% des décès)alors que l’Eglise l’a longtempsrefusée parce que contraireà la possibilité de résurrectiondes corps.C’est le concile Vatican II quia levé l’interdit en 1963. Oui uncatholique peut se faireincénérer «à condition que cechoix ne manifeste pas unemise en cause de la foi en larésurrection des corps et del’immortalité de l’âme».L’église catholique demandeaussi que la messe de funéraillesait lieu avant l’incinérationet recommande de ne pasdisperser les cendres, ce quiest lié au culte des morts (avoirun lieu où se recueillir en souvenirdu défunt).Environ 520.000 personnesmeurent dans l’année. L’enterrementdu cercueil dans un cimetièrereste largement majoritairemais la crémation estLa France catholique se convertit à la crémationpassée de 1% des obsèquesen 1975 à 15% en 1998, 26%actuellement et devrait passerà 50% en 2030 (selon le centrede recherche pour l’étude etl’observation des conditions devie - Credoc).Paris arrive en tête avec untaux de 32%. On incinère davantageen ville qu’à la campagne,et davantage dans les régionsà forte population protestante.Car les églises protestantes(sauf les adventistes et lespresbytériens), autorisent lacrémation depuis 1898. Auparavant,seuls les francs-maçonset les libres penseurs sefaisaient incinérer.Mais les recommandationsdes églises n’expliquent pastout dans un pays où la pratiquereligieuse est en recul :selon un sondage (CSA) publiéau début de l’année, 51% desFrançais se déclarent catholiques(contre 80% jusqu’au débutdes années 90 et 69% en2000) dont environ 10% se disentpratiquants réguliers.Quant aux musulmans (4millions), aux juifs (600.000) etaux orthodoxes (700.000), leurreligion leur interdit la crémation.La progression de cette pratiquea aussi des explicationspsycho-socio-économiques.Traditionnellement, on étaitenterré avec sa famille, ou aumoins dans sa région. Au coursdes 50 dernières années, laFrance a connu un exode ruralet les gens ne voient donc plusde raison de passer l’éternitédans un endroit où ils n’ont plusde famille.Dans le même temps, les cimetièresde nombreuses villessont devenus trop petits. Etenfin, la crémation coûte moinscher que l’inhumation classique.Quant à l’urne contenant lescendres, elle est remise à lafamille (71% des cas) ou déposéedans un colombarium oudans un caveau (21%). Lescendres peuvent aussi être disperséesdans un «jardin dusouvenir» (8%).Rome, 15 juin (AFP/APA) -Deux embarcations avec 324migrants à leur bord ont été interceptéesdans la nuit demercredi à jeudi au large de lapetite île italienne de Lampedusa,tandis que 31 autres personnesont été récupéréesprès de Malte par les forcesarmées de ce pays, a-t-on apprisde sources concordantes.A Lampedusa, située au sudde la Sicile, les gardes-côtesPlus de 350 migrants interceptés au large des côtesitaliennes et maltaisesitaliens ont indiqué avoir interceptédans la nuit un bateau depêcheurs où 279 personnes,dont 11 femmes et plusieursenfants, avaient pris place etqui se trouvait à moins de vingtkilomètres à l’est de l’île.Toujours dans la nuit, unzodiac avec 45 personnes àson bord, dont deux femmes,a été secouru à une quarantainede kilomètres au sudouestde Lampedusa, dans unezone de compétence maltaise,ont ajouté les gardes-côtes italiensqui ont mené l’opération.Certains des passagerssouffrent de forte déshydratationet ont dû recevoir dessoins. Les autres ont été transférésau centre de premier accueilde Lampedusa, où plusde 400 migrants sont déjà présents,et alors que le centre aune capacité d’accueil de 190places, selon l’agence Ansa.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSParis, 15 juin (AFP/APA) - Lapénurie de dons d’organes faitl’objet d’une prise de consciencecroissante dans lemonde, parfois au travers d’initiativescontroversées commela récente émission de téléréalitéaux Pays-Bas prétendantmettre en jeu un don derein.Du Japon au Brésil, les listesde patients ayant besoind’une transplantation s’allongent,en dépit de situations etde réglementations différentesd’un pays à l’autre, avec desdélais d’attente de plusieursannées pour certains organes.Le rein apparaît comme l’organedont on manque le pluscruellement, selon les indicationsrecueillies par les bureauxde l’AFP. Malgré la dialyse,la greffe de rein reste eneffet le meilleur moyen de traiterl’insuffisance rénale. Etl’»épidémie mondiale» de diabète(une des principales causesd’insuffisance rénale) redoutéepar les spécialistespourrait encore aggraver la situation.Prise de conscience croissante dans le monde de lapénurie d’organesIl ressort de données issuesde 98 pays, que 66.000 reinsont été transplantés en 2005,représentant modestement10% des besoins estimés, écritla revue britannique médicaleThe Lancet dans sa dernièreédition.Face au développement dela commercialisation d’organeset du «tourisme de transplantation», qui représenterait prèsde 10% des transplantationseffectuées dans le monde (TheLancet), l’OMS (Organisationmondiale de la santé) a annoncéen mars dernier la miseen place d’un Forum mondialpour développer de nouvelleslignes de conduites. L’Institutd’urologie et de transplantationde Karachi, avait alors révéléqu’entre 80 et 85% de toutesles transplantations pratiquéesau Pakistan l’étaient pour desraisons commerciales.Quelques jours plus tard, laChine, qui a souvent été accuséede se livrer à des traficsd’organes prélevés sur descondamnés à mort, promulguaitsa première loi sur l’interdictiondu commerce d’organeshumains.D’après des statistiques officielles,près d’un million etdemi de patients ont besoinchaque année d’une transplantationen Chine, mais seules10.000 demandes sont satisfaites.Un chiffre qui placeraitnéanmoins le pays au 2e rangpour le nombre des transplantationsréalisées, derrière lesEtats-Unis (14.756 transplantationsen 2006).Au sein de l’Union européenne,où dix personnes dansl’attente d’une greffe meurentchaque jour, Bruxelles a présentéen mai un plan pour encouragerles dons d’organes,proposant en particulier lacréation d’une carte européennede donneur.Il y a quelques jours, uneémission néerlandaise de téléréalitéa mis en jeu un don derein, mais il s’agissait en faitd’un canular destiné à alerterl’opinion sur le manque de donneursd’organes.Niamey, 15 juin (XINHUA/APA) - Le président du Conseilsupérieur de la communication(CSC), M. Daouda Diallo, aprésidé, mardi à Niamey,l’ouverture d’un atelier de formationà l’intention des journalistessur l’accès du public auxmédias publics et privés.Cet atelier, qui réunit les professionnelsde la communication,les représentants des partispolitiques, des syndicats etdes associations, a pour objectifsd’échanger des points devue sur les possibilités d’ouvrirAtelier de formation des journalistes sur l’accèsdu public aux médiasles voies à une liberté totale del’information, donc à la qualitédes médias et de leurs produits.Il vise aussi à rechercher lesvoies et moyens pour renforcerla capacité des rédactions àtraiter l’information.Le président du CSC a indiquéque «l’information doit êtrelivrée régulièrement de manièreque le public puisse sefaire sa propre opinion».«Si les professionnels de l’informationont pour mission,d’informer et d’offrir à la populationla possibilité et l’occasionde s’exprimer, celle desautorités vise essentiellementà tenir les choses en ordre», adit Daouda Diallo.Il a rappelé que «l’indépendanceet la liberté d’expressiondoivent permettre aux journalistes,aux rédactions, autrementdit aux professionnels, derechercher et d’élaborer l’informationsans contrainte, notammentde la part du propriétairede l’entreprise ou d’une personnephysique ou morale».La durée de cette atelier estde deux jours.13Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1907 APA du 15 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSAfrique en brefMORONI - Le colonel Mohamed Bacar, élu dimancheprésident de l’île comorienne d’Anjouan, lorsd’un scrutin non reconnu par les autorités fédéralesni par l’Union africaine (UA), a été investi jeudiau cours d’une cérémonie retransmise par la radiod’Anjouan.- Le gouvernement comorien a jugé «nul et nonavenue» l’investiture du colonel Bacar.- L’émissaire de l’UA aux Comores, FranciscoMadeira, a averti que «toutes les options étaientouvertes, y compris militaire» après l’organisationde ce scrutin.PARIS - L’élection du colonel «n’est pas valide»,a estimé le ministère français des Affaires étrangèresjeudi.ABUJA - La Haute cour fédérale nigériane a décidéjeudi la libération provisoire «pour raisons desanté» du leader séparatiste du Sud du NigeriaMujahid Asari Dokubo, emprisonné depuis la fin2005.LAGOS - L’armée nigériane a abattu mardi neufcombattants lors d’échanges de tirs dans la richerégion pétrolifère du Delta du Niger (Sud).NAIROBI - Deux policiers kényans, portés disparusdepuis dimanche alors qu’ils patrouillaient à lafrontière entre le Kenya et la Somalie, ont été assassinés,a annoncé jeudi la police à Nairobi aprèsla découverte de leurs cadavres dans la zone frontalière.MOGADISCIO - Un commissaire de district deMogadiscio a été tué par balles jeudi matin pardes inconnus, portant à cinq le nombre de membresde l’administration de la capitale somaliennetué par balles depuis le début de l’année.WASHINGTON - Le président George Bush a ditmercredi persister dans le renforcement des sanctionscontre le gouvernement du Soudan, malgrél’acceptation par ce dernier d’une «force hybride»de l’UN et l’ONU pour le Darfour.MANAMA - Le ministre soudanais des Affairesétrangères, Lam Akol Ajawin, a affirmé que lesEtats-Unis ne voulaient pas d’un accord de paixau Darfour.BERLIN - Les députés allemands ont approuvéjeudi la prolongation du soutien logistique des militairesallemands à la mission de l’Union africaineau Darfour (Ouest du Soudan), l’AMIS, jusqu’au15 décembre prochain.KHARTOUM - Quatre civils ont été tués et unedizaine blessés lors de la dispersion par la policemercredi d’une manifestation d’habitants de la régionde Kijbar, dans le Nord du Soudan, protestantcontre un projet de barrage, a indiqué jeudi lapolice et la presse.BANGUI - Le PAM a annoncé jeudi avoir lancéune opération aérienne destinée à acheminer del’aide alimentaire d’urgence à plus de 2.600 réfugiéssoudanais récemment installés dans le Nord-Est de la Centrafrique pour fuir les combats auDarfour.WASHINGTON - L’ex-président du Liberia CharlesTaylor, dont le procès pour crimes de guerre alieu à La Haye, pourrait détenir environ un demimilliardde dollars d’actifs financiers cachés auLiberia et au Nigeria, rapporte jeudi le New YorkTimes qui cite un rapport remis à l’ONU.LOME - Le président togolais Faure Gnassingbéa invité mercredi les partis politiques à tout mettreen oeuvre pour que les prochaines législatives sedéroulent le 5 août comme proposé par la Commissionélectorale nationale indépendante.- Trois trafiquants togolais d’enfants ont été condamnésmardi à Sokodé et Kara (Nord) à des peinesde prison ferme, une première dans ce paysqui a adopté en 2005 une loi réprimant le trafic etl’exploitation des mineurs.NAIROBI - Un journal rwandais, le Weekly Post,hebdomadaire anglophone privé dont la premièreparution datait de trois jours, a vu sa licence depublication retirée par le ministre rwandais de l’Informationsans ordonnance d’un tribunal, pourtantrequise par la loi, selon le Comité pour la protectiondes journalistes.JOHANNESBURG - La grève qui paralyse le secteurpublic en Afrique du Sud depuis deux semainesnuit à l’image du pays, a estimé jeudi le viceprésidentdu Congrès national africain (ANC) aupouvoir, Jacob Zuma.LE CAP - L’ancien secrétaire général de l’Onu, KofiAnnan, a été nommé jeudi au Cap à la tête d’unealliance de dirigeants politiques et économiques,déterminés à mener une «révolution verte» sur lecontinent afin d’assurer sa sécurité alimentaire.LA HAYE - Un moratoire de 9 ans sur le commercede l’ivoire a été décidé par les participants à laconférence de la CITES sur les espèces menacées,jeudi à La Haye. Cet accord, qui a été négociépar les pays africains concernés, autorise encontrepartie les pays d’Afrique australe à vendreleurs stocks d’ivoire officiellement déclarés au 31janvier 2007.
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