mardi 12 juin 2007

Coupures 12 juin 07 (fr)

RDC: le gouvernement entame une revue des contrats miniers
Par Par Georges TAMBA
lun 11 jui, 17h28


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KINSHASA (AFP) - Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a entamé lundi à Kinshasa une revue des contrats miniers passés ces dernières années entre l'Etat et des partenaires privés, en vue de leur éventuelle "révision", mais sans évoquer la possibilité de "résiliations".
Prévus jusqu'en août, ces travaux, qui concernent une première liste de 60 contrats passés ces dix dernières années, ont été ouverts par le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, en présence de représentants de la communauté internationale en RDC, a constaté un journaliste de l'AFP.
"L'ouverture de ces travaux marque le démarrage du train de la bonne gouvernance mis en chantier par le président de la République (Joseph Kabila) et le Premier ministre (Antoine Gizenga)", a déclaré M. Kabwelulu.
La commission chargée de l'évaluation des contrats est composée d'une trentaine d'experts rattachés à la présidence et au gouvernement, institutions légitimes issues des élections générales de 2006 qui ont mis fin à une période de transition entamée après une guerre de près de cinq en RDC (1998-2003).
Elle bénéficiera de l'assistance technique d'experts internationaux, dont ceux des fondations américaine du Centre Carter et sud-africaine Open Society Initiative for Southern Africa (Osisa).
La commission va examiner "au cas par cas" les contrats et proposer "des modalités de leur révision en vue de corriger ainsi les déséquilibres constatés", a déclaré M. Kabwelulu, qui s'est refusé à envisager pour le moment des "résiliations".
La plupart de ces contrats offrent à des investisseurs privés d'énormes avantages fiscaux et parafiscaux parfois au détriment de l'Etat. Certains mandataires publics "auraient même conclu des contrats avec des sociétés privées en violation flagrante de la loi en la matière", a souligné le ministre.
"Le gouvernement a décidé de revisiter ces contrats, sans toutefois que cela ne se traduise en une révolution minière", a-t-il toutefois tempéré.
La RDC recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt et 10% des réserves de cuivre. Mais 75% de ses 60 millions d'habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour.
Les plus grandes compagnies internationales y sont présentes, dont le premier groupe minier mondial BHP Billiton (London: BLT.L - actualité) , le géant de l'or sud-africain Anglogold Ashanti et l'américain Phelps Dodge (NYSE: PD - actualité) .
Les experts du secteur minier estiment que plus de 90% des exportations sont illégales.
"Il est donc plus que temps que les mines congolaises profitent pleinement et visiblement au peuple du Congo", a martelé M. Kabwelulu.
Sur 60 premiers contrats à examiner, plus de la moitié ont été passés entre la Générale des carrières et des mines (Gecamines), une société minière d'Etat implantée au Katanga (sud-est), et des investisseurs étrangers.
A son apogée, au milieu des années 80, la Gécamines produisait plus de 400.000 tonnes de cuivre par an. En 2006, elle tablait sur une production de 20.000 tonnes.
En 2001, une restructuration a été lancée, sous l'égide de la Banque mondiale et plus de la moitié de ses 33.000 employés ont été licenciés. Des participations, le plus souvent majoritaires, ont été cédées, "bradées" selon nombre d'ONG et d'observateurs, à des groupes étrangers, dans un incroyable flou juridique. Parmi les nouveaux investisseurs, figurent notamment l'Américain Phelps Dodge, le Canadien First Quantum et le Chinois Covec.
L'actuel administrateur-délégué général de la Gécamines, Paul Fortin, s'est félicité de voir démarrer une "radiographie" des partenariats de l'entreprise publique, qu'il souhaite voir s'exercer "dans la transparence pour dissiper les anxiétés, les craintes entre partenaires".
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BulletinLundi 11 Juin 2007 à 08:00:00db18291(Congo-Kinshassa)
Kinshasa abritera du 12 au 14 juin la conférence internationale sur le Désarmement, la démobilisation et la réintégration des anciens combattants
Kinshasa abritera du 12 au 14 juin la conférence internationale sur le Désarmement, la démobilisation, la réintégration (DDR) des anciens combattants et la stabilité en Afrique.
Y prendront part une vingtaine de pays du continent, l'ONU et d'autres organisations internationales.
Sont invités aux débats des fonctionnaires d'Etats, des bénéficiaires des opérations de DDR, des membres des forces armées nationales et d'anciennes factions rebelles, des représentants de parties aux accords de paix et ceux des communautés d'accueil et d'associations de la société civile.
La réunion de Kinshasa vise à rechercher les moyens d'améliorer les opérations DDR en Afrique, continent qui a été le théâtre de nombreux conflits ces dernières années et où sont déployés les trois quarts des contingents de maintien de la paix de l'ONU dans le monde.
Pour les organisateurs de cette conférence, la réussite des opérations de DDR d'anciens soldats, rebelles ou autres combattants, constitue l'un des facteurs essentiels de rétablissement de la stabilité.
Il faut savoir que les opérations de DDR ne sont pas simplement un exercice de logistique. Il s'agit aussi d'entreprises complexes ayant les aspects politiques, sociales, et économiques multiples.
Notons que si dans certains pays, les opérations de désarmement ont contribué à la consolidation de la paix, dans d'autres, en revanche, elles ont été moins efficaces provoquant une reprise de la violence.
La rencontre de Kinshasa fait suite à une conférence similaire qui s'est tenue en juin 2005 à Freetown en Sierra Leone.
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Le sénateur Jean-Pierre Bemba peut rentrer dans son pays à tout moment
RD CONGO - 12 juin 2007 - XINHUA
Le sénateur Jean-Pierre Bemba peut rentrer dans son pays à tout moment, pourvu qu'il reste dans le respect du règlement intérieur du Sénat, a déclaré lundi à Kinshasa le rapporteur adjoint de la chambre haute du Parlement congolais, Jean-Pierre Lola Kisanga.
"Le dépassement du délai de 60 jours lui accordés par le bureau provisoire du Sénat pour les soins au Portugal ne peut avoir aucune interférence sur sa qualité de sénateur", a indiqué M. Kisanga, réagissant à la demande du Mouvement de libération du Congo (MLC), parti de Jean-Pierre Bemba de négocier le retour de son président pour sa sécurité politique.
Pour le sénateur Lola Kisanga, le dépassement du délai n'a aucune influence au regard de la loi, Jean-Pierre Bemba peut rentrer à tout moment qu'il voudra en tenant compte des dispositions du règlement intérieur.
Les 22 et 23 mars derniers, de violents combats ont éclaté entre les éléments de la garde de M. Bemba et les troupes loyalistes. M. Bemba était parti en avril pour le Portugal. Le délai de 60 jours au Partugal accordé au sénateur Jean-Pierre Bemba a expiré dimanche 10 juin 2007. Sa famille politique a lancé un appel en direction du chef de l'Etat pour que sa sécurité politique soit assurée après son rétablissement.
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Les démocrates-chrétiens reviennent au pouvoir en Belgique
11.06.07 07h11
ar Yves Clarisse
BRUXELLES (Reuters) - Les démocrates-chrétiens ont nettement remporté dimanche les élections législatives belges et retrouveront le pouvoir après été relégués pendant huit ans dans l'opposition par l'alliance des libéraux et des socialistes.
Une nouvelle majorité constituée par les libéraux et les démocrates-chrétiens, éventuellement élargie aux écologistes, pourrait voir le jour au terme de longues négociations.
Le président des démocrates-chrétiens flamands, Yves Leterme, a crié victoire lorsque les résultats ont démontré que son parti était redevenu la première force politique du pays après avoir raflé plus du tiers des voix en Flandre.
"Nous avons tenu parole", a déclaré celui qui sera plus que probablement le prochain Premier ministre belge, entouré par ses partisans qui brandissaient des drapeaux flamands. "Plus de sécurité, plus de justice et une réforme de l'Etat moderne."
En Flandre, les résultats sont très nets.
Les libéraux flamands du Premier ministre Guy Verhofstadt subissent la gifle annoncée par les sondages et ne récoltent que la moitié des voix enregistrées par les démocrates-chrétiens.
L'intéressé a admis sa défaite et promis de s'effacer.
"J'assume personnellement la responsabilité pour les résultats", a-t-il déclaré devant ses militants.
Le parti socialiste flamand enregistre lui aussi une très lourde défaite qui, elle, n'était pas du tout attendue.
Pour de nombreux analystes, les électeurs flamands ont voulu sanctionner ... le parti socialiste francophone, qui est laminé par les scandales de corruption, afin de l'éjecter du pouvoir, dans la mesure où les deux alliés gouvernent toujours ensemble.
"C'est une défaite cuisante", a expliqué le chef des socialistes flamands, Johan Vande Lanotte, en regrettant que les partis flamands qui prônaient une séparation plus grande entre les deux composantes du pays avaient gagné du terrain.
QUELLE COALITION?
Le deuxième parti de Flandre redevient l'extrême-droite flamande du Vlaams Belang qui, sans progresser, repasse mécaniquement devant les socialistes et les libéraux au Nord: la gauche n'existe pratiquement plus en Flandre.
Du côté francophone, les socialistes, reculent de 36 à 30% des voix wallonnes, mais dans une mesure moindre que celle qui pouvait être attendue à la lumière des scandales médiatisés qui ont marqué la campagne jusqu'à la veille du scrutin.
Le président du PS, Elio di Rupo, a reconnu que ces scandales avaient entamé son crédit et promis des "mesures draconiennes" pour éliminer les brebis galeuses du parti.
Un de ses dirigeants, Philippe Moureaux, a d'ailleurs prôné une "cure d'opposition" pour que le PS se refasse une santé.
Les libéraux wallons les devancent désormais d'un siège, les démocrates-chrétiens francophones progressent modérément et les écologistes font une remontée spectaculaire.
Les libéraux et les socialistes ont été aux affaires pendant huit ans, d'abord avec les écologistes, puis sans eux, mais l'usure du pouvoir a eu raison de cette coalition qui s'est déchirée ces derniers mois malgré de bons résultats économiques et une relative "paix linguistique" appréciée des francophones.
Il reste à savoir quelle coalition pourra émerger.
L'arrivée au pouvoir d'Yves Leterme, actuel ministre-président de la Flandre, un homme austère et peu médiatique qui est âgé de 46 ans, représentera un changement de style total par rapport à Verhofstadt, flamboyant bon vivant.
Les chrétiens-démocrates flamands se sont en effet présentés aux élections alliés à des nationalistes flamands indépendantistes pour devenir la première formation du pays.
Il ont un programme ambitieux en matière de réforme de l'Etat qui verrait quelques-unes des dernières compétences gérées au niveau fédéral tomber dans l'escarcelle des régions, notamment dans le domaine de la sécurité sociale.
Or, les partis francophones ne sont absolument pas demandeurs d'une telle réforme qui les obligerait à financer ces compétences alors que les caisses de la Wallonie sont à sec.
LES SOCIALISTES DANS L'OPPOSITION?
Cette situation devrait entraîner de très longues négociations - un délai de plusieurs mois est souvent cité - pour parvenir à la formation d'un gouvernement majoritaire.
Le roi Albert devrait d'abord nommer un "informateur" pour défricher la situation avant de nommer un "formateur" qui sera très vraisemblablement le vainqueur, Yves Leterme.
S'il maintient sa ligne "dure", ce dernier risque de ne pas trouver de partenaire francophone pour gouverner et, s'il cède trop de terrain, ses alliés nationalistes risquent de le lâcher.
Leterme s'est bien gardé de tirer des plans sur la comète.
"Le jeu des coalitions, on verra ça demain", a-t-il dit.
Mais la défaite des socialistes, qui, selon un scénario d'avant scrutin, devaient s'allier aux démocrates-chrétiens, ouvre la porte aux libéraux: avec les démocrates-chrétiens, ils disposent de 81 sièges sur 150 à la Chambre des représentants et les écologistes pourraient élargir leur assise.
"Il y a clairement une alternative possible", a déclaré le libéral francophone Louis Michel, commissaire européen.
Mais cette coalition ne réunira pas la majorité des deux tiers indispensable à la réforme ambitieuse de l'Etat.
Seule une grande coalition élargie aux socialistes permettrait d'atteindre 100 sièges, mais elle sera délicate à mettre en place avec des partenaires aussi disparates.
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Le ministère du Portefeuille va lancer un appel à candidatures pour le recrutement aux postes de direction dans les entreprises d’Etat
Kinshasa, 11/06/2007 / Politique
Confirmation par la ministre du Portefeuille de l’instruction lui faite au Conseil du gouvernement de procéder au recrutement des nouveaux mandataires dans les entreprises publiques par une sélection des candidats notamment sur concours. Un appel à candidatures aux postes d’Adg (Administrateur-délégué général), l’Adt (Administrateur directeur technique) et d’Adf (Administrateur directeur financier) dans une vingtaine (+25) d’entreprises publiques est attendu dans les tout « prochains » jours, a annoncé samedi Mme Jeannine Mabunda, ministre du portefeuille, au cours d’une conférence de presse au « Faden House », dans la commune de la Gombe.L’appel sera lancé aux cadres universitaires, dotés d’une bonne moralité et pétris d’une expérience de mandataires, a précisé la ministre qui a soutenu que la performance de ces entreprises dépend désormais de la « haute qualité de leurs futurs managers ».Le recours à une expertise étrangère pourra être requis, pour la gestion, particulièrement dans des secteurs de l’eau, du courant électrique, des chemins de fer ou de l’aéronautique civile, a-t-elle indiqué, dans le but de dynamiser le processus de leur modernisation.Selon la ministre, la mise en place de ces mandataires publics rentre dans le cadre de la vision politique et économique du gouvernement, en rapport avec la réalisation des cinq chantiers définis par le Président de la République tout au long de son mandat actuel.Mais d’ores et déjà, elle a confirmé les mesures conservatoires arrêtées à l’endroit des comités de gestion des entreprises ci-haut visées : pas de missions à l’étranger ; restriction des engagements budgétaires aux seules dépenses obligatoires ; encadrement de la gestion quotidienne par deux inspecteurs (du Portefeuille et de la Cour des comptes).Mme Mabunda a déclaré par ailleurs que son ministère était favorable à la privatisation de la gestion de certaines entreprises publiques, en attendant la mobilisation des capitaux nécessaires à leur réhabilitation.La ministre du Portefeuille a en outre déploré la vente à la firme internationale « Engen », à l’insu du gouvernement, de la société d’économie mixte « Shell ». Elle a stigmatisé la conclusion des partenariats « déséquilibrés » entre des groupes financiers étrangers et les entreprises telles l’OCPT, la MIBA et l’UBC.« Nous avons dit niet à tous ces marchés dont la prise en charge est hostile aux intérêts de l’Etat, en attendant les conclusions des audits internationaux diligentés via le COPIREP », a tranché Mme Jeannine Mabunda.ACP
Last edited: 11/06/2007 15:22:01
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Le Fonds monétaire international recommande des réformes urgentes pour accroître les ressources des entreprises d’Etat
Kinshasa, 11/06/2007 / Economie
Des recommandations précises viennent d’être faites à l’intention du gouvernement par une mission du FMI concernant l’assainissement de la gestion des entreprises publiques pour les rendre performantes et profitables à l’Etat. La récente mission en RDC du Fonds monétaire international (FMI) a encouragé le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à engager « d’urgence » des réformes dans les entreprises publiques pour accroître les ressources de l’Etat, au terme d’une visite de 15 jours à Kinshasa.« Le gouvernement doit élargir son assiette des recettes. Et pour cela, il doit engager d’urgence des réformes dans les entreprises publiques en vue d’accroître les ressources de l’Etat » a déclaré Cyrille Briançon, directeur de la Division Afrique du FMI, au cours d’un point de presse. « La plupart des entreprises publiques (congolaises) n’ont pas de moyens. L’Etat doit aller vers le désengagement de ces entreprises pour attirer des investissements privés », a-t-il préconisé.La mission a encouragé le gouvernement d’Antoine Gizenga - investi fin mars -à rendre publics « tous les contrats de partenariat », notamment miniers, pour une plus grande transparence. Le gouvernement s’apprête à entamer une revue des contrats miniers passés ces dernières années et qui offrent à des partenaires privés d’énormes avantages fiscaux et parafiscaux parfois au détriment de l’Etat.« La mission du FMI a par ailleurs noté des « progrès significatifs dans le rétablissement de la stabilité macroéconomique ». « Les tendances de ces trois derniers mois sont bonnes au niveau budgétaire. Si cela se poursuit, elles faciliteront les discussions prévues à la fin de l’été sur le programme, à moyen terme qui pourrait être conclu avant la fin de cette année », a-t-il précisé.M. Briançon a reconnu et salué la volonté du gouvernement « d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative pour les Pays pauvres très endettés (PPTE) », ce qui va ouvrir la voie à un important allègement de la dette extérieure congolaise (de, plus de 12 milliards de dollars).L’ouverture d’un nouveau programme avec le FMI est cruciale pour la RDC, dont la loi budgétaire actuellement en cours d’examen à l’Assemblée –prévoit un financement de 40% des 2,15 milliards de dollars pour 2007 par des ressources extérieures. Or, depuis la fin en avril 2006 du dernier programme économique passé avec le Fonds, la RDC est privée de toute possibilité de recevoir des appuis budgétaires.(Th)Le Palmarès
Last edited: 11/06/2007 17:07:00
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Des avions empêchés de décoller de Ndjili La crédibilité de la RDC a été le week-end dernier mise en jeu, à cause de certaines situations impensables qui se déroulent à l’aéroport international de Ndjili.Tenez ! Vendredi dernier, aucun aéronef ne s’est pointé sur la piste d’envol pour un quelconque décollage. Aux heures prévues pour les vols, les avions bloqués sur le tarmac, les pilotes s’impatientaient et les passagers arrivés à temps à l’aéroport, attendaient désespérément l’ordre d’embarquer qui n’arrivait pas.
A la base, les cuves de ravitaillement de carburant n’étaient pas accessibles, puisque des militaires quadrillaient le secteur. Des techniciens au sol de sociétés aériennes interrogés accusaient l’instance d’approvisionnement des avions à l’aéroport international de Ndjili, ainsi que certains éléments des Fardc. A en croire Radio Okapi qui rapporte les plaintes des responsables des compagnies de transport aérien, notamment Hewa Bora, CAA, Malila Airlift, l’ordre probablement donné par un officier supérieur frisait vraisemblablement un cas flagrant d’abus de pouvoir.Une fois encore, pour cette déconvenue, Kinshasa qui a affiché une image déplorable d’un pays où tout homme investi d’un quelconque pouvoir, peut arrêter la marche d’un Etat et même le fonctionnement de certaines entreprises privées, est catalogué parmi les Etats en violation des règlements de l’Organisation de l’aviation civile internationale.Pour ces vols ratés à cause des humeurs des éléments des Fardc commis à la garde de l’aéroport international de Ndjili, Kinshasa devra payer des pénalités et continuer à paraître comme un pays où certains officiers agissent contre des lois en vigueur.
Il y a quelques temps, un autre officier s’était illustré par des actes d’abus de pouvoir
A la fin de l’année dernière et au début de cette année, un autre officier chargé de la police des frontières, indique un agent d’une société aérienne, avait transformé l’aéroport international de Ndjili en un territoire conquis. Il s’était illustré par des actes d’abus de pouvoir qui avaient entraîné son éviction. Dès qu’il se présentait sur le tarmac, s’indigne un autre travailleur, cet officier supérieur s’approchait de certains avions procédant aux tests moteurs et aux dernières vérifications techniques et les contraignait de ne pas décoller sans son autorisation. Avions de sociétés assurant des vols nationaux tout comme ceux des compagnies de transport aérien internationales, aucun aéronef ne pouvait effectuer des manœuvres sans son ordre. Outrepassant ainsi la sphère de ses responsabilités et se disputant les prérogatives des aiguilleurs du ciel, il avait fini par provoquer la désapprobation des autorités gouvernementales. Les sociétés étrangères avaient haussé le ton et formulé de nombreuses plaintes qui étaient parvenues aux autorités aéronautiques congolaises. La suite ne s’est pas faite attendre. A la suite des menaces de délocalisation de leurs activités, ces entreprises de transport aérien avaient obtenu l’assainissement de la couverture sécuritaire à Ndjili et des sanctions contre cet officier. Ce qui s’est passé vendredi dernier, appelle curieusement des manifestations d’abus de pouvoir qui méritent d’être enrayées pour restaurer de nouveau l’image de marque de notre pays.
Kinshasa, 11/06/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)

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Le gouverneur du Katanga déplore le comportement des antivaleurs dans la commune de Kenya M. Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, a déploré, lors de sa visite à la commune de Kenya, les vols de robinets et de compteurs d'eau de la REGIDESO perpétrés par les habitants de cette commune. Cette pratique s'est développée surtout dans la partie située entre l' avenue Basilique du côté du stade jusqu'à l'avenue Circulaire. M. Katumbi a invité les habitants de ce quartier à protéger le patrimoine de la REGIDESO et celui de la SNEL afin de ne pas décourager les initiatives des autorités. Au cours de cette visite, M. Pierre Makoyo, directeur provincial de la REGIDESO, a expliqué à l'autorité provinciale que plus ou moins 70 compteurs et robinets ont été emportés dans la nuit du 29 au 30 mai sur les avenues de la Mission, Kasaï, Kainda et Lubembe. Le gouverneur s'est rendu ensuite à la station de Luano où la REGIDESO travaille d'arrache-pied pour améliorer l'approvisionnement en eau potable des habitants des communes de la Ruashi et de Kampemba. Par cette visite, le gouverneur du Katanga voulait se rendre compte de l'évolution des travaux qui doivent être achevés au mois de juillet. Ces travaux sont réalisés sur financement propre de la REGIDESO, sous l'impulsion du gouverneur du Katanga avec le concours des sociétés CHEMAF et MCK qui ont disponibilisé leurs engins. L'autorité provinciale a, par la suite, visité les travaux exécutés sur l'avenue Kimbangu (commune de Lubumbashi par EGM et financés par le gouvernorat de province pour l'asphaltage de cet axe routier, avant d'inspecter la construction des caniveaux à ciel ouvert sur l'avenue Lumumba dans la même commune où l'OVD est à pied d'œuvre. ¨Partout où il est passé, M. Moïse Katumbi Chapwe a encouragé ceux qui travaillent à la station de la Luano en offrant 120 sacs de farine de maïs, 20 cartons de poisson et 10 cartons d'huile. Au quartier Hewa Bora, l'autorité provinciale a visité l'école primaire Obamabi 3 où les élèves étudient à même le sol. M. Moïse Katumbi Chapwe a déploré cette situation qui ne reflète pas l'image du Katanga en ce 21ème siècle. Il a, à ce sujet, invité les hommes de bonne volonté de venir au secours de cette école qui encadre plus de 1302 élèves, futurs cadres de demain.Lubumbashi, 12/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)

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La RDC n'a plus droit au chapitre à l'U.A. pour insolvabilité
Les dirigeants actuels de la RDC semblent ne pas avoir le sens de l'honneur et de la dignité. En effet, le Congo-Kinshasa n'a plus droit à la parole et au vote des réunions de l'Union Africaine (U.A.) pour insolvabilité. Le pays ne verse plus depuis belle lurette ses cotisations et ses contributions spéciales à l'U.A.
Selon des sources diplomatiques fiables, la RDC doit à l'Union Africaine à titre d'arriérés de cotisations la somme de 11.640.000 (onze millions six cents quarante mille) dollars US. En ce qui concerne certains projets, la RDC doit à U.A. la somme 1.000.000 (un million) de dollars US. Le total d'arriérés à l'U.A. par la RDC s'élève donc à 12.640.000 (douze millions six cent quarante mille) dollars US.
Les diplomates congolais à Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie et siège de l'Union Africaine, vivent dans l'humiliation et le déshonneur. Ils n'ont plus droit à la parole et au vote lors des forums de l'U.A.
La RDC n'a certainement plus le droit de présenter des candidats à des postes dans différents organes de l'U.A. et ne peut plus abriter les sièges de ces organes. Avec une population de 55 à 60 millions d'habitants sur une superficie de 2.345.000 (deux millions trois cent quarante mille) Km², la RDC n'est plus qu'un géant aux pieds d'argile. Le pays est tombé trop bas !
Le régime dictatorial et sanguinaire de Mobutu qui a régné sans partage sur la RDC pendant 31 abs et demi a complètement détruit l'Etat. Ainsi, Mobutu et ses collaborateurs ont mis en moule l'économie du pays à partir de 1973 avec la désastreuse politique de " zaïrianisation " qui a consisté à confisquer les petites et moyennes entreprises appartenant aux étrangers pour les donner à des courtisans du régime qui les ont mis en faillite.
Il s'en est suivi une détérioration de l'économie nationale jusqu'à sa faillite totale. Les salaires réels ayant progressivement disparu, les principaux pilleurs de l'Etat que sont l'Armée, l'Administration publique et l'appareil judiciaire ont été détruits. Ceux qui ont succédé à Mobutu ont trouvé un non Etat. Jusqu'à ce jour, ils n'ont pas réussi à amorcer la reconstruction de l'Etat car ils ont versé dans les mêmes pratiques qui ont conduit à la faillite et à la chute du régime Mobutu.
Norbert TambweKinshasa, 12/06/2007 (La Tempête des Tropiques, via mediacongo.net)

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Mbuji-Mayi : gouvernement provincial, le ministre des Transports et Communications démissionne
Kasaï Oriental Politique et Citoyen 11 Juin 2007 à 14:31:50
La démission de Théophile Tsheyi a été déposée le week-end dernier. Le gouverneur du Kasaï-Oriental Ngoyi Kasanji en a pris acte. Selon un proche du ministre démissionnaire, les raisons tribales seraient à la base de cette situation, rapporte radiookapi.net
Pour ce proche du ministre Tsheyi, les députés provinciaux de Mwene Ditu n’ont pas reconnu en celui-ci leur représentant. Pendant la campagne électorale, Ngoyi Kasanji avait signé un accord avec ces députés. Dans cet accord, il s’était engagé à donner un poste ministériel à un des leurs, de la tribu Kanyoka, moyennant leurs voix lors de l’élection du gouverneur, selon la même source. D’où des pressions faites par ces députés provinciaux sur le gouverneur pour faire partir le ministre des Transports et Communications, estime le secrétaire particulier du ministre démissionnaire. Contacté, Ngoyi Kasanji a déclaré avoir pris acte de la démission de son ministre. Il a souligné en même temps qu’il ne peut accepter aucun diktat de qui que ce soit dans le choix des membres du gouvernement provincial.
Par Redacteur Web
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Mbuji Mayi : Miba, renforcement de la capacité de la centrale de la Lubulanji
Kasaï Oriental Développement 11 Juin 2007 à 17:08:04
La Miba vient d’acquérir un rotor. Cette pièce va permettre à la Minière de Bakwanga (MIba) d’augmenter la production de l’énergie électrique dans la ville de Mbuji-Mayi, rapporte radiookapi.net
Pesant 9 tonnes, cette pièce a été réceptionnée ce lundi matin. Elle a été remise aux dirigeants de la Miba. Il a fallu des négociations et l’implication de la Monuc pour obtenir le transport de la pièce, de Kinshasa à Mbuji-Mayi, via Mwene Ditu. Selon l’Adg de la Miba, les travaux d’installation de la nouvelle pièce dureront deux semaines. La puissance énergétique de la centrale va passer à partir de fin juin, de 5000 à 8000 mégawatts, a indiqué la même source. Avec ce potentiel, la Regideso pourra être alimentée en énergie électrique pendant 16 heures par jour, au lieu de 8 heures actuellement. Ce qui permettra à cette entreprise d’améliorer à son tour son service de traitement et de distribution d’eau dans la ville diamantifère. Les responsables de la Miba ont exprimé leur gratitude à la Monuc, particulièrement à M. Ross Mountain pour son implication dans cette entreprise.
Par Redacteur Web
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Kinshasa : secteur minier, 60 contrats ré visités
RDC Politique et Citoyen 11 Juin 2007 à 17:09:46
Il s’agit des contrats signés pendant la transition. Les travaux de ré visitation ont été lancés ce lundi à Kinshasa. La finalité est que les richesses minières du pays profitent aux populations congolaises, a déclaré le ministre des Mines. Les opérateurs attendent pour leur part la transparence du processus, rapporte radiookapi.net
Les travaux vont durer trois mois. La plupart de ces contrats concernent la Gécamines (Générale des carrières et des mines du Congo). « Moi, j’attends d’abord une clarification de la situation. Beaucoup d’affirmations ont été faites de part et d’autre. Je pense qu’il est très bon que cet exercice ait lieu », a déclaré Paul Fortin, l’Adg de cette entreprise. Cependant, ce dernier exige la transparence et le calme dans le traitement de ces dossiers en vue, dit-il, de dissiper les anxiétés et les craintes. « S’il y a un déséquilibre très important, il y aura évidemment des discussions avec les partenaires. Et on verra objectivement s’il y a lieu de rééquilibrer, et de modifier certains aspects », a poursuivi l’Adg de la Gécamines.
Par Redacteur Web
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Lola Kisanga : « Le dépassement des 60 jours n’a aucune interférence sur la qualité de sénateur de JP Bemba »
Kinshasa Politique et Citoyen 11 Juin 2007 à 19:30:19
C’est dimanche 10 juin qu’a expiré le délai de 60 jours accordé au sénateur Jean-Pierre Bemba par le Sénat pour des soins médicaux à l’étranger. Abordé à ce sujet ce lundi 11 juin, le premier rapporteur adjoint de cette institution a indiqué que ce délai peut être dépassé et n’avoir aucune interférence sur la qualité de sénateur de Jean-Pierre Bemba, rapporte radiookapi.net
Le sénateur Jean-Pierre Lola Kisanga reconnaît certes qu’il y a des problèmes qui ont entouré le départ de son collègue Jean-Pierre Bemba pour des soins médicaux. Il reconnaît aussi que la famille politique de ce dernier a évoqué les garanties sécuritaires sur son retour. Pour Lola Kisanga, il s’agit des questions éminemment politiques. Elles ne touchent pas la marche du Sénat. «De ce point de vue et au regard de la loi, le sénateur Jean-Pierre Bemba peut rentrer à tout moment, le délai de 60 jours des soins médicaux qui lui a été accordé par le bureau provisoire peut être dépassé et n’avoir aucune interférence sur sa qualité de sénateur pour autant qu’il reste dans le respect du règlement intérieur de notre institution », a-t-il déclaré.Contacté, le ministre d’Etat près la présidence a déclaré que la présidence de la République répondra au MLC sur sa préoccupation sécuritaire qu’il a posée.
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Nyaki : timide retour des habitants
Équateur Politique et Citoyen 11 Juin 2007 à 20:03:33
De nombreux habitants du village de Nyaki, à 10 kilomètres de Gbadolite, ont peur de retourner dans leur village, à la suite des violences du week-end. 7 maisons ont été incendiées vendredi dernier par les habitants de Mbui, un village voisin. Ces derniers voulaient venger un des leurs, selon la police, rapporte radiookapi.net
Le corps de la victime, Didier Giatimbi, a été inhumé dimanche au village de Mbui, après avoir passé 3 jours dans la forêt de Lokame. Cette forêt est située à une soixantaine de kilomètres du village. Des agents de l'ordre et quelques habitants étaient allés chercher le corps. Le beau-frère de la victime, qui est originaire du village voisin de Nyaki, dit avoir tiré accidentellement sur la victime lors d’une partie de chasse dans la nuit de jeudi à vendredi. Le chasseur a été arrêté pour des fins d'enquête. Selon le chef coutumier du village de Mbui, Kowabe Mbui, c'est la 3e fois qu'un habitant de Nyaki tue un villageois de Mbui à la chasse. Ce chef coutumier affirme, par exemple, qu'à l'époque de feu Maréchal Mobutu, un chasseur de Nyaki avait tué un habitant de Mbui, mais il avait raconté à la population que la victime avait plutôt été attaquée par un éléphant. Pour plusieurs habitants de Mbui, ces 3 morts sont des actes de provocation qui demandent que justice soit faite. Pour l'instant, le village de Nyaki est sécurisé par les forces de l'ordre, à la suite de la visite du commandant de la 3e région militaire. Mais, de nombreux habitants, qui s'étaient enfuis dans la forêt vendredi, ont peur de rentrer au village. La plupart préfèrent continuer à dormir à la belle étoile dans la forêt.
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Afrique Centrale: Conflit dans la région des Grands Lacs, la guerre est à la porte du Congo-Kinshasa

Le Potentiel (Kinshasa)
12 Juin 2007Publié sur le web le 12 Juin 2007
Rich NgapiKinshasa
Bruit de bottes à l'Est, les preuves ne font que s'accumuler. Après la sonnette d'alarme de l'archevêque de Bukavu, Mgr François Xavier Maroy, c'est le tour de la Haut commissaire de l'Onu pour les droits de l'homme, Louise Arbour, qui vient de lancer un cri de détresse.
La région des Grands Lacs, plus particulièrement la République démocratique du Congo est encore au bord de l'implosion. Le décor serait planté pour une attaque à l'Est de la République. Le général déchu Laurent Nkunda Batware renforce davantage ses troupes qui sont « super-équipées et lourdement armées », selon plusieurs témoignages qui confirment la thèse et appellent le gouvernement à anticiper les événements avant qu'il ne soit trop tard. Le Conseil de sécurité de l'Onu est déjà mis au parfum de la situation.
En effet, dans un discours devant le Conseil des droits de l'homme de l'Onu à Genève, Mme Arbour a déclaré que la RDC et la région des Grands Lacs restaient exposées à un retour de la violence à grande échelle aussi longtemps que l'impunité serait la norme. « Les cycles périodiques de violence extrême par lesquels sont passés ces pays ne peuvent pas être cassés à moins que les gouvernements prouvent que les responsables des violations des droits de l'homme répondent de leurs actes », a affirmé Louise Arbour devant l'assemblée de 47 Etats membres, rapporte l'AFP.
La Haut commissaire aux droits de l'homme, qui a effectué une mission en RDC, au Burundi et au Rwanda fin mai, a indiqué, outre le nombre des « graves » défis aux droits de l'homme, le risque imminent du déclenchement de la guerre en RDC. « Je crois qu'il y a un vrai potentiel pour une paix durable et un développement dans la région... Mais le risque de déclenchements ultérieurs d'une violence à large échelle et du retour du conflit - avec inévitablement des abus en matière de droits de l'homme - ne peuvent pas être écartés, particulièrement en RDC », a déclaré Arbour.
PREVENIR LE DANGER
L'avertissement de Mme Arbour est survenu alors que des délégués de 20 pays africains se réunissent à Kinshasa, la capitale de la RDC, pour une conférence en vue de la réintégration et le désarmement des anciens combattants de la région.
Pour prévenir d'autres exactions, la RDC et le Burundi doivent garder le principe que des amnisties ne peuvent pas être accordées pour les pires violations des droits de l'homme, a insisté Mme Arbour. « Il ne s'agit pas seulement d'une question de principe et de droit international, mais également d'une pré-condition indispensable pour une paix durable dans la région », a-t-elle indiqué.
Les populations congolaises qui ont trop souffert des effets des conflits armés, voudraient percevoir la volonté et des signes clairs du gouvernement central de mettre un terme à ce climat permanent d'insécurité. La marche de protestation contre l'insécurité du mercredi 6 juin dans les rues de Beni (Nord-Kivu), prouve à suffisance le ras-le-bol de la population face à l'insécurité. Pour la seule ville de Beni, le président de la société civile, Gilbert Kambale, affirme avoir enregistré 12 assassinats de janvier à juin 2007.
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Congo-Kinshasa: Nord-Kivu, quatre personnes enlevées par des Interahamwe

Le Potentiel (Kinshasa)
12 Juin 2007Publié sur le web le 12 Juin 2007
Hilaire KayembeKinshasa
Quatre personnes ont été enlevées en fin de la semaine dernière par une bande d'Interahamwe armés à Kakunda, en localité de Kalonge, territoire de Kalehe.
Selon un rescapé, cité par l'ACP, il s'agissait du chef du village, sa femme et ses deux enfants. Dans la foulée, un homme de 60 ans a été tué laissant une veuve et sept orphelins. Par ailleurs, cinq chèvres ont été lâchement égorgées et abandonnées.
Des ustensiles de cuisine, vivres et autres effets ont été emportés dans la brousse par ces inciviques qui attisent la tension par l'insécurité entretenue au quotidien.
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Congo-Kinshasa: Rencontre Kabila-Sassou, les Ong de deux Congo dénoncent les accords sécuritaires

Le Potentiel (Kinshasa)
12 Juin 2007Publié sur le web le 12 Juin 2007
Kinshasa
Les organisations de défense et promotion des droits de l'homme (Ongdh) de deux Congo, à l'occurrence la Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV) et l'Association pour les Droits de l'Homme (OCDH) ont, au cours d'une réunion tenue jeudi dernier à Brazzaville, dénoncé les accords sécuritaires signés entre les deux pays sur des questions relatives aux droits de l'homme.
C'est du moins ce qu'a indiqué un communiqué conjoint de ces Ongdh daté du 07 juin 2007 dont la copie est parvenue hier lundi 11 juin2007 à la rédaction du Journal Le Potentiel.
Cette réunion a, selon la source, été organisée à la suite de la rencontre entre le président congolais Joseph Kabila et son homologue Sassou Nguesso, tenue du 02 au03 juin 2007.
A la lecture du communiqué final de la rencontre entre les deux chefs d'Etat, ces Ongdh ont constaté que la commission mixte de coopération bilatérale s'était essentiellement penchée sur des questions d'ordre sécuritaire au détriment de celles relatives aux droits de l'homme.
Ces accords sécuritaires « permettent avant tout aux services de sécurité des deux pays d'opérer dans des territoires respectifs pour traquer les opposants politiques, les demandeurs d'asile, les réfugiés et toutes les personnes ayant une opinion contraire à celle des gouvernements des deux pays », ont dénoncé les défenseurs des droits de l'homme de deux pays dans leur communiqué conjoint.
En exécutant des accords signés entre les deux pays, les Ongdh ont, par ailleurs , rappelé que plusieurs ressortissants de ces Etats ont fait l'objet d'enlèvement, d'arrestation arbitraire, de détention illégale, d'extraction,de disparition forcée, a souligné le texte.
C'est dans ce contexte que ces structures ont notamment « réitéré aux deux chefs d'Etats leur demande de mettre la question des droits de l'homme au centre de ces accords ; libérer toutes les personnes arrêtées et détenues par les services de sécurité de deux Etats ».
Elles ont , en outre, exigé au haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR),de sécuriser efficacement les demandeurs d'asile et les réfugiés de deux Etats . Enfin, ces ONGDH ont appelé le Conseil de sécurité des Nations unies de tout mettre en oeuvre pour établir la « lumière » sur la question des « disparus du Beach de Brazzaville ».
C. LUDI (STAGIAIRE)
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Congo-Kinshasa: Sud-Kivu, a Baraka, la vie reprend avec le retour des réfugiés

Le Potentiel (Kinshasa)
12 Juin 2007Publié sur le web le 12 Juin 2007
Kinshasa
Avec le retour massif des réfugiés de Tanzanie et l'arrivée de nombreuses ONG, Baraka, petite ville de l'Est de la RD Congo sort de sa léthargie. Les bâtiments neufs poussent rapidement, les commerces se multiplient, les gens affluent de partout. Reportage.
Le long de la route rectiligne et poussiéreuse qui coupe la ville de Baraka en deux, le contraste entre les maisons est saisissant. Dans ce chef-lieu, provisoire depuis dix ans, du territoire de Fizi, situé entre Uvira et Kalemie à l'Est de la RD Congo, la plupart des maisons sont vieilles et datent d'avant l'indépendance. Construites en briques de sable et de terre, elles ont des murs ocres et craquelés, de minuscules fenêtres fermées par des cartons ou des feuilles de plastique récupérées sur les bidons distribués par le HCR aux réfugiés, des toits en tôles rouillées et fûts métalliques grossièrement découpés. Selon le chef du service local de l'urbanisme, plus des trois quarts des Barakois y vivent.
Au milieu de ces maisons en triste état, les constructions neuves - elles ont moins de deux ans - sautent aux yeux avec leurs murs de briques cuites et leur couverture de tôles neuves éblouissantes. Elles abritent les nouveaux magasins, les bars, les restaurants et surtout les Ong internationales, les «nouveaux riches» et les hôtels. Presque toutes ont l'électricité et bientôt l'eau courante.
170 00 RAPATRIES EN DEUX ANS
Elles témoignent des changements rapides qu'a connus la ville avec le retour des réfugiés de Tanzanie et le récent foisonnement des Ong internationales venues les aider. Il y a dix ans, seuls le HCR (Haut Commissariat aux réfugiés), le PAM (Programme alimentaire mondial) et la Caritas étaient présents ici, selon le chef de la cité. «À l'époque, explique-t-il, Baraka comptait 22 000 habitants, qui se sont réduits à moins de 5 000 pendant les guerres et l'exil qu'elles ont provoqués. Depuis août 2005, environ 170 000 ex-réfugiés sont revenus par vagues successives de Tanzanie et près de 180 000 sont encore attendus.» Nombre de ces rapatriés ne font que passer. A leur arrivée au port de Mshimbakye, ils restent une semaine au centre d'accueil du HCR, le temps de subir les tests médicaux et de recevoir leur kit d'insertion (nourriture d'un mois, ustensiles de cuisine, semences et matériel aratoire) avant d'être reconduits chez eux. D'autres préfèrent rester à Baraka à «se débrouiller» ou à tenter de se faire embaucher dans les Ong.
Avec cette vague de retours, de nombreuses Ong et associations locales et internationales se sont, en effet, installées à Baraka et à travers le territoire, construisant routes, dispensaires et écoles, distribuant médicaments et matériels divers et assurant toutes sortes de formations en artisanat et petits métiers à ceux qui le désirent.La ville a rapidement changé. L'électricité y a fait son apparition, le HCR distribuant le courant électrique de son gros générateur aux habitants qui le demandent, à condition qu'ils installent eux-mêmes les câbles. Les habitants découvrent étonnés certains bienfaits de la «technologie moderne». Debout au comptoir de l'Hôtel Pilipili, un client boit une gorgée d'eau réfrigérée dans le verre tendu par le serveur et la recrache illico en se frottant les dents. Tous les clients rient en comprenant qu'il n'a jamais bu d'eau fraîche
LES AFFAIRES SONT BONNES
Avec l'afflux de nouveaux habitants et des Ong, des commerces se sont créés et les gens viennent de loin pour chercher du travail ou s'installer à leur compte. Réparateurs de pneus, salons de coiffure et de beauté, vendeurs d'essence, secrétariats publics toutes sortes de petits métiers se créent à Baraka, inimaginables il y a quelques années. Alphonse Mushaga a fui la concurrence à Goma, à près de 500 km de là. Il a ouvert ici un secrétariat public qui le fait vivre. Lettres de demande d'emploi, impressions et photocopies : le travail ne manque pas. «Ce n'est pas à Bukavu que je pouvais avoir une vie pareille, estime pour sa part le jeune «Poisson salé», assis dans un fauteuil devant son salon de coiffure. J'ai des gars qui travaillent pour moi, je mange à ma faim et j'ai toutes les nanas que je veux. De quoi me plaindrais-je ?».
Papy Makindu, lui, est «kadhafi». Il vend en moyenne 60 litres d'essence aux chauffeurs et aux camionneurs. «Souvent même, les Ong elles-mêmes m'en achètent lorsqu'elles sont en rupture de stock», se vante-t-il. Et les camions et camionnettes qui transitent par Baraka, en route pour Bendera ou Kalemie, 335 km plus loin, ne manquent pas. Huit bus desservent aussi la ville quotidiennement.
Si les habitants sont généralement satisfaits de ces changements, certains se plaignent toutefois que la plupart des employés des Ong viennent d'Uvira, de Bukavu ou même de plus loin. «Presque tous ceux qui reviennent sont des travailleurs manuels. Les intellectuels, les élèves, les étudiants Bembe ont préféré rester en Tanzanie ou s'expatrier», se justifie un cadre de l'Ong Acted.
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