jeudi 14 juin 2007

coupures 14 juin 07 (fr)

jeudi 14 juin 2007, 7h51
RDC: un journaliste de la radio Okapi abattu par des inconnus
KINSHASA (AFP) - Serge Maheshe, journaliste congolais de la radio Okapi, parrainée par l'ONU, a été abattu mercredi soir par des inconnus à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès de la radio.
"Un de nos journalistes, Serge Maheshe, a été tué ce soir (mercredi) à 21hH00 locales (19H00 GMT) à Bukavu", a déclaré à l'AFP Yves Renard, rédacteur en chef de la radio.
Serge Maheshe, 31 ans, a été tué dans la rue alors qu'il se trouvait avec deux amis. Ils étaient sur le point de remonter dans une voiture, marquée du sigle des Nations unies, devant le domicile d'une troisième personne à qui ils venaient de rendre visite.
"D'après les témoignages que nous avons, deux hommes en civils se sont approchés d'eux et leur ont demandé de s'assoir. Le ton est rapidement monté et il y a eu très vite des tirs. Serge a été tué de plusieurs balles. Ses deux amis n'ont pas été blessés", a expliqué M. Renard.
"Tout le monde est très choqué. On ne sait absolument pas si cela a un lien ou pas avec le fait que Serge soit un journaliste", a-t-il ajouté.
"Il y a déjà eu des difficultés dans le métier, des menaces, mais c'est la première fois qu'un journaliste de la radio est tué. C'est terrible", a déclaré à l'AFP William Swing, chef de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), qui finance la radio.
"Nous avons 200 collaborateurs (dont 140 journalistes) en RDC, tous très professionnels, sérieux. Ils sont comme une communauté, une famille. Ce qui est arrivé est un drame pour nous tous", a-t-il ajouté.
"Nous sommes déjà en contact avec les autorités congolaises. Nous allons faire de notre mieux pour trouver et arrêter les malfaiteurs", a-t-il poursuivi.
Serge Maheshe était un des piliers de la radio Okapi, où il travaillait depuis son lancement en 2002, alors que la RDC était encore plongée dans une guerre régionale (1998-2003).
Il avait couvert tous les grands épisodes de ces dernières années dans l'ex-Zaïre, des négociations de paix de fin 2002 aux élections générales de 2006, en passant par la brève prise de Bukavu, en juin 2004, par des officiers tutsis congolais dissidents.
A Bukavu, capitale du Sud-Kivu, il était le plus expérimenté des journalistes de la station d'Okapi et était reconnu comme un grand professionnel par l'ensemble de la communauté journalistique.
Née d'un partenariat entre les Nations unies et la Fondation Hirondelle, une ONG suisse spécialisée dans des projets de médias dans des pays sortant de conflits, la radio Okapi - du nom d'un animal endémique en RDC - est aujourd'hui la seule radio à informer en permanence les Congolais dans les quatre langues nationales et en français.
Plusieurs journalistes de la radio ont déjà été menacés ou ont subi des pressions, notamment pendant la période électorale en 2006. En mai 2005, l'un d'eux avait échappé à une fusillade devant son domicile à Lubumbashi (Katanga, sud-est).
Ces dernières semaines, la tension est montée à Bukavu, où des opérations de bouclage menées par la police et l'armée se sont multipliées, après une recrudescence des violences et des tensions inter-communautaires dans la région.
Fin mai, l'archevêque de la ville a mis en garde contre les "risques d'une nouvelle guerre au Sud-Kivu", quelques jours après le massacre de 18 civils dans un village.
Serge Maheshe est le troisième journaliste congolais tué en moins de trois ans en RDC.
Le 3 novembre 2005, Franck Kangundu (alias Franck Ngyke, de son nom de plume), journaliste au quotidien La Référence Plus, et sa femme Hélène Paka ont été abattus par des hommes armés cagoulés devant leur domicile de Kinshasa. Leurs meurtriers présumés ont été arrêtés et en avril 2007, deux d'entre eux ont été condamnés à mort, un troisième à la prison à vie et un quatrième à cinq ans d'emprisonnement.
Le procès des quatre meurtriers présumés de Louis Bapuwa Mwamba, journaliste indépendant abattu à son domicile de Kinshasa le 8 juillet 2006, a débuté le 1er juin dans la capitale congolaise.
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RDCongo: série de nominations à la tête de l'armée et de la police
KINSHASA (AFP) - Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a procédé mardi à une série de nominations à la tête de l'armée et de la police aux termes d'ordonnances lues mercredi à la télévision publique par le porte-parole du gouvernement, Toussaint Tshilombo.
Le lieutenant-général Dieudonné Kayembe Mbandakulu a été nommé chef d'état-major général des Forces armées de la RDC (FARDC), en remplacement du lieutenant-général Philémon Kisempia Sungilanga Lombe. Le nouveau chef de l'armée congolaise, âgé de 61 ans, est né au Katanga (province du sud-est, fief de la famille Kabila) mais est originaire du Kasaï (centre).Formé à l'Ecole militaire de Saint Cyr (France), il a été vice-ministre de la Défense de 1999 à 2000, sous le régime de Laurent-Désiré Kabila, père de l'actuel président assassiné en 2001. Il a aussi dirigé, de 2002 à 2003, le renseignement militaire congolais. Il est considéré comme un homme de confiance par le pouvoir et a la réputation d'être un militaire rigoureux et un modéré. Deux nouveaux chefs d'état-major sont nommés. Le général-major Rigobert Masamba Musungu, originaire du Bas-Congo (ouest) et ancien commandant de la base aérienne de Kamina (Katanga), prend la tête de la force aérienne. Le vice-amiral Didier Etumba Longila, originaire de l'Equateur (nord-ouest) et ancien chef du renseignement militaire, est nommé à la tête de la force navale. De son côté, le général Gabriel Amisi Kumba, originaire du Maniema (centre-est) et issu d'une ex-rébellion soutenue par le Rwanda pendant la dernière guerre en RDC (1998-2003), est maintenu à la tête de la force terrestre. Par ailleurs, le général-major John Numbi Banza, un Katangais qui dirigeait depuis mars 2001 la force aérienne, obtient la direction de la police nationale, en remplacement du général Daniel Katsuva wa Katsuvira. Un nouvel administrateur délégué général arrive à la tête de l'Agence nationale du renseignement (ANR): Jean-Pierre Daruwezi Mokobe, originaire de la Province orientale (nord-est) et membre depuis 2003 du cabinet du conseiller spécial du président en matière de sécurité, remplace Mira Ndjoku. Quant à la direction des services du renseignement militaire, libérée par le vice-amiral Etumba, elle a été confiée au général Kitenge Tundwa, un Katangais en charge du Service national (service civil d'encadrement de travaux, essentiellement agricoles, pour la réinsertion de jeunes des rues et des démobilisés).
Ces nominations interviennent 24 heures après une réunion du Conseil supérieur de la défense au cours de laquelle le président Kabila a appelé l'armée et la police à "se préparer pour assurer l'établissement de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du pays, notamment au Nord et Sud-Kivu" (est), théâtre de violences récurrentes. Au total, 32 ordonnances ont été signées mardi, pour le premier grand bouleversement dans le secteur de la sécurité depuis l'élection de Joseph Kabila - désigné à la tête de l'Etat en 2001 à la mort de son père et élu en octobre 2006. Plusieurs observateurs militaires notent qu'outre le maintien du général Amisi, issu d'une ex-rébellion pro-rwandaise, la plupart des généraux nommés sont d'anciens proches de Kabila père ou des officiers des anciennes forces armées zaïroises qui se sont rapprochés de Kabila fils.
Publié le: 13/06/2007 à 14:12:16 GMT
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Congo-Kinshasa: Revoici Dieudonné Kayembe à la tête des Fardc !

La Prospérité (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 14 Juin 2007
Le Conseil Supérieur de la Défense a confié au nouveau Chef d'Etat-major général, le Lieutenant-Général Dieudonné Kayembe Mbandakulu, la mission de poursuivre avec détermination les opérations d'intégration de toutes les unités non brassées des FARDC, le rétablissement de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du pays, notamment au Nord et Sud-Kivu ainsi que le renforcement de la discipline au sein des FARDC. Dans cette édition, les autres changements intervenus au sein de la muette.
Une nouvelle mise en place est intervenue au sein des FARDC, de la Police nationale congolaise et des Services de sécurité. A cet effet, le Président Joseph Kabila a signé, le mardi 12 juin, une série de décrets. Des têtes sont tombées et, la nature ayant horreur du vide, de nouvelles nominations ont eu lieu. Parmi les changements les plus importants à signaler, le départ du Lieutenant- Général Kisempia Sungilanga Lombe qui cède sa place de Chef d'Etat-major Général des FARDC à Dieudonné Kayembe Mbandakulu élevé à cette occasion au rang de Lieutenant- Général. Il a trois missions à accomplir en toute urgence. Premièrement, poursuivre les opérations d'intégration qui concernent toutes les unités non brassées des FARDC à l'Est du pays, dans le Nord et le Sud Kivu.
Deuxièmement, le rétablissement de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire du pays et notamment au Nord et Sud Kivu. Troisièmement, le renforcement de la discipline au sein des FARDC.
Dieudonné Kayembe Mbandakulu prône la rupture
Le nouveau Chef d'Etat-major Général a accueilli favorablement sa nomination. Il voit dans le choix du Chef de l'Etat sur sa modeste personne la volonté de mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Les missions lui confiées, le Lieutenant-Général Dieudonné Kayembe s'est engagé à les assumer correctement. Il prône la rupture d'avec les méthodes du passé. Son action à la tête des FARDC est à inscrire dans l'amélioration du social des militaires. Pour renforcer la discipline au sein des FARDC, Dieudonné Kayembe envisage de faire respecter scrupuleusement le Code la justice militaire et le Règlement militaire. Il a aussi confirmé l'apolitisme de l'armée.
Qui est Dieudonné Kayembe Mbandakulu ?
Le Lieutenant-Général Dieudonné Kayembe Mbandakulu est né à Lubumbashi en 1945 quand prenait fin la deuxième grande guerre du monde. Il fit ses études primaires à l'Athénée de la Katuba, toujours à Lubumbashi. Il vint ensuite à l'Athénée de Mbuji Mayi pour faire ses études secondaires. L'homme est allé parfaire ses études militaires à l'Ecole spéciale militaire de Saint Cyr en France. Il s'est spécialisé à l'Ecole de cavalerie et de l'arme blindée en France. C'est ainsi qu'il va traverser l'Atlantique pour fignoler ses études à Armor School aux Etats-Unis d'Amérique.
Pour ce qui est de l'expérience professionnelle, Le Lieutenant-Général a assumé avec succès les fonctions de Chef d'Etat-major au QG des FAC sous Joseph Kabila I. Il a aussi exercé comme le DG de la DEMIAP.
Au plan politique, Dieudonné Kayembe Mbandakulu fut, sous le règne de Laurent- Désiré Kabila, Vice-ministre à la Défense avant de devenir Vice-ministre à la Reconstruction.
Gabriel Amisi maintenu à son poste
Autres changements chez les FARDC, le Général John Numbi cède le commandement de la force aérienne au Général Rigobert Massamba Musingi. Le Vice-Amiral Dieudonné Etumba prend la tête de la Force navale. Le Général Gabriel Amisi conserve son fauteuil de commandant de la Force terrestre.
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Une région au bord de l’explosion
RD CONGO - 3 juin 2007 - par TSHITENGE LUBABU M. K.
A l’est de la République démocratique du Congo, les signaux commencent de nouveau à virer au rouge. Dernier drame en date : le massacre, dans la nuit du 26 au 27 mai, de dix-neuf personnes des localités de Kanyola, Nyabuluze, Muhungu et Dhihamba, à quelques kilomètres de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu. Un scénario classique dans ce territoire de Walungu, fief du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, où toutes sortes d’exactions attribuées généralement aux rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont commises depuis des années.
Insécurité galopante, déplacements de populations, menaces répétées du général félon Laurent Nkunda contre le processus de « mixage » de ses hommes avec des militaires des forces régulières, envoi sur le terrain de troupes supplémentaires de la Mission de l’Organisation des Nations unies au Congo (Monuc)…
Une nouvelle implosion menace. Pour éviter une catastrophe, plusieurs membres du gouvernement se sont ainsi rendus, les 21 et 22 mai, dans les deux provinces du Kivu, où ils ont fait part de la nécessité d’organiser une table ronde réunissant des représentants de toutes les communautés. L’affaire est d’autant plus urgente que, de l’avis général, les tensions actuelles sont dues, en partie, à certains hommes politiques de la région mécontents de ne pas avoir été « casés » dans les nouvelles institutions du pays. Mais, la tenue de ce conclave semble déjà compromise. Plusieurs élus des deux Kivus estiment en effet que le pouvoir central de Kinshasa, en voulant lancer une telle initiative, s’engage sur « une mauvaise piste ». Et de rappeler qu’en 2004 le gouvernement de transition avait déjà envoyé une importante délégation à Goma, dans le Nord-Kivu. « Pendant une semaine, souligne un chercheur congolais, tout le monde a été entendu, des résolutions ont été prises. Mais cela n’a mené à rien. »
S’il n’y a pas de conflit intercommunautaire à proprement parler, des risques d’escalade sont réels entre des milices d’autodéfense organisées qui continuent de s’armer, dans une région où les AK-47 sont à la portée du premier venu. D’après certains analystes, des violences ne sont pas à exclure, notamment à cause du problème foncier devenu « un véritable outil de guerre ». Plus que jamais, la partie orientale de la RDC doit faire face à la menace permanente de conflits locaux, exacerbés par un manque de leadership sur le plan national. Ad Melkert, secrétaire général adjoint de l’ONU et administrateur associé du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), estime, après avoir effectué fin avril un séjour dans le Nord-Kivu, que « la situation, qui est plus grave et plus compliquée qu’on ne l’avait pensé après les élections de 2006, nécessite une attention particulière de la communauté internationale ».
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Congo-Kinshasa: Echanges d'expertise technique entre la commune de Masina et la ville de Namur

Le Potentiel (Kinshasa)
14 Juin 2007Publié sur le web le 14 Juin 2007
Dieumerci Monga MondukaKinshasa
La commune de Masina et la capitale de la région wallonne, Namur, viennent de signer une charte de coopération intercommunale d'une durée de cinq ans. Depuis 2005, rappelle-t-on, une coopération intense entre les deux entités s'est installée, débouchant ainsi à une découverte réciproque des expériences de vie et des richesses culturelles.
Le bourgmestre de la commune de Masina, Toussaint Kaputu Mafulu, a procédé officiellement le mardi 12 juin 2007, à signature de la « Charte de coopération intercommunale ». La cérémonie s'est déroulée en présence de la délégation de Namur conduite par le chef du département, Thierry Panier.
Notables et agents de l'Etat de cette municipalité ont salué cette collaboration qui, espèrent-ils, augure d'une nouvelle ère. Il s'agit ici de promouvoir et de développer les échanges d'expertise technique et de patrimoine culturel et social. Il est également question d'une découverte réciproque des échanges de vie entre les deux peuples.
« La Charte de coopération intercommunale s'inscrit dans le cadre de la volonté de la République démocratique du Congo et du gouvernement belge de soutenir et de consolider les actions de coopération décentralisées », a souligné Kaputu Mafulu.
Cette collaboration, a-t-il fait valoir, constitue une opportunité d'ouverture au développement et à la coopération intercommunale. L'accord reflète les volontés conjointes de deux communes de contribuer à la promotion de l'amitié, la fraternité et le respect mutuel entre deux peuples dans le partage des expériences et des valeurs culturelles positives, de manière privilégiée au sein de l'espace francophone.
BONNE GOUVERNANCE DES COLLECTIVITES LOCALES
«Bienvenue et grand succès à la Charte de coopération intercommunale qui tombe à point nommé, au moment où le peuple s'engage à la reconstruction nationale», ont déclaré les notables présents à cette cérémonie. Ils ont précisé que Masina est « une commune populaire et pauvre mais dynamique » et qui porte essentiellement son regard sur le « développement ».
A noter que Masina a comme partenaires le gouvernement central et la ville de Kinshasa et Namur, la direction générale de la coopération au développement (DGCD/fédéral) et le gouvernement wallon (Régional). Ils partagent le souci d'échange équitable, de bonne gouvernance des collectivités locales et de développement durable. Ainsi, comme l'a fait remarquer le bourgmestre de Masina, cela se traduira notamment par l'accueil réciproque des experts et des stagiaires émanant de leurs entités respectives.
En 2005, Masina et Namur ont signé une charte de jumelage. Depuis, les Namurois ont apporté un important soutien technique à la commune de Masina. Bénéficiant d'un container de matériel médical et d'un lot d'outils informatiques, cette dernière est désormais connectée sur Internet.
Par ailleurs, au terme du quinquennat de la Charte de coopération intercommunale, la commune de Masina aura à augmenter la couverture de sa population à 50 % et pourra renforcer la mise en oeuvre de la politique du développement. Toussaint Kaputu souhaite qu'à tous les niveaux, Masina donne à ce partenariat la dimension supplémentaire de la culture populaire, des échanges entre habitants et de la découverte de l'autre.
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Congo-Kinshasa: Interdite d'opérer dans les parkings, l'Acco veut paralyser le transport en commun

Le Potentiel (Kinshasa)
14 Juin 2007Publié sur le web le 14 Juin 2007
YVES KADIMAKinshasa
La population de Kinshasa devra se préparer à effectuer de longues distances à pieds. Ce, en prévision d'une grève générale - si l'on n'y prend garde - qui pourrait paralyser le transport en commun dans la capitale.
Elle serait l'initiative de l'Association des chauffeurs du Congo (Acco), à la suite d'une lettre de la division urbaine des Transports interdisant aux membres de cette organisation d'oeuvrer dans les parkings. Elle les accuse de percevoir illégalement la taxe de stationnement.
Réagissant sur télé Congo Web, le président national de l'Acco, M. Lisumbu, qui rejette cette décision, affirme que la division urbaine des Transports s'est organisée pour dilapider la taxe de stationnement, sachant pertinemment bien que l'Acco a toujours dénoncé la perception de cette taxe. Il soutient, par ailleurs, que l'argent perçu par ses membres au niveau des parkings est une initiative personnelle des chauffeurs qui se sont organisés pour se prendre en charge en cas de maladie ou de mort d'un des leurs. Par conséquent, souligne-t-il, cette opération ne peut guère être confondue avec la taxe de stationnement. Raison pour laquelle l'Acco met toutes les batteries en marche pour qu'une grève générale soit organisée à partir de lundi prochain.
Mais, l'Acco est consciente que sa décision, si elle est effective, va pénaliser les Kinois, habitués à vivre au jour le jour. Car, le gouvernement n'arrive pas à couvrir le déficit en moyens de transport. Cette décision, poursuit l'Acco, risquerait aussi d'avoir des répercussions sur le système économique. Pour ce faire, l'Acco invite le gouverneur de la ville au dialogue, tout en attirant l'attention du chef de la division urbaine des Transports, sur l'arrestation de ses membres.
Kananga : motion contre Trésor Kapuku, la CEI attend la suite de la Cour d’appel
Kasaï Occidental Politique et Citoyen 13 Juin 2007 à 16:46:05
C’est la réponse à la demande du président de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occdental d’organiser un nouveau scrutin pour l’élection du gouverneur de cette province. Dieudonné Mirimo, porte-parole de la Commission électorale indépendante l’a signifié à radiookapi.net
La CEI a été notifiée le samedi 9 juin dernier du procès verbal sanctionnant la plénière, au cours de laquelle le vote de la motion de défiance contre le gouverneur Kapuku a eu lieu. Le même jour, a indiqué Dieudonné Mirimo, son institution a reçu en copie, le recours introduit par le concerné à la Cour d’appel de Kananga. « Le recours étant suspensif, la Commission électorale indépendante attend que cette juridiction se prononce contre ou en faveur de ce vote, afin de permettre à cette institution de se prononcer si, oui ou non, un nouveau scrutin sera organisé », a-t-il déclaré. Il n’appartient pas au président de l’Assemblée provinciale de constater la constitutionnalité de la motion, a souligné le porte-parole de la CEI, rappelant que cette prérogative revient aux cours et tribunaux.
Par Okapi
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Congo-Kinshasa: La boisson indigène Lotoko, un danger pour la santé

Le Potentiel (Kinshasa)
14 Juin 2007Publié sur le web le 14 Juin 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
Le lotoko est une boisson prohibée par les autorités politiques à cause de son taux élevé d'alcool (plus de 50%) et ne répond pas aux normes des boissons alcoolisées autorisées. Elle est donc déclarée comme un danger public pour la santé, a révélé à l'ACP un vendeur de boisson qui a requis l'anonymat. Selon la source, le lotoko est la boisson alcoolisée indigène à base de maïs et de manioc fermenté.
Aussi, est-il rapporté qu'une consommation abusive de lotoko peut provoquer diverses maladies, notamment la cirrhose de foie. Il est triste de constater que plusieurs jeunes Kinois choisissent ce « cycle court » à l'enivrement ; même les jeunes filles s'y adonnent, affirme l'ACP, ajoutant qu'il suffit de se rendre au marché Lufungula et dans son voisinage pour rencontrer les adeptes de cette boisson qui s'attablent dans ces bars de fortune dès 6 heures du matin.
Son prix particulièrement attractif (200 à 300 Fc) comparativement aux prix des bières industrielles (600 Fc), semble être une des raisons de cet engouement.
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Assemblée nationale : examen et adoption du projet de loi portant statut de l'opposition
Kinshasa Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 09:21:17
C’est l’un des points inscrit à l’ordre du jour de la plénière de l'Assemblée nationale ce mercredi. Un autre point, c’est la validation des mandats de 27 députés. Ils remplacent les anciens députés nommés ministres dans les gouvernements central et provincial, note radiookapi.net
La loi portant statut de l'opposition, on le sait, est très attendue. C'est elle qui devra conférer à l'opposition congolaise le statut de "Opposition constitutionnelle", faisant une différence entre opposition parlementaire et opposition extraparlementaire. Elle accordera aux deux oppositions les mêmes droits et obligations.Ce projet de loi a été rédigé par la Commission Politique, Administrative et juridique de l'Assemblée nationale. Il confère aux leaders de l’opposition, parlementaire ou extraparlementaire, le rôle de coordonnateur de l’opposition. Une qualité qui ne lui confère aucune autorité sur d’autres formations de l’opposition politique. La loi lui accorde simplement une primauté institutionnelle dans la représentativité de l’opposition, étant donné son caractère pluriel.La loi justifie cette approche par la formalisation de l’opposition politique congolaise, partant des réalités observées dans d’autres pays. Les droits et devoirs de l’opposition sont clairement codifiés dans ce projet de loi. Suivant un équilibre qui reconnaît à la majorité constitutionnelle le droit de gouverner dans un climat apaisé et, à l’opposition, le droit de l’action gouvernementale dans une approche constructive. L’opposition peut ainsi exercer cette liberté d’expression à travers le parlement ou en dehors de celui-ci. Les droits reconnus à l’opposition font aussi objet d’une disposition pénale en cas de violation ou restriction des droits reconnus à l’opposition. La loi reconnaît de même la coexistence de l’opposition parlementaire et de l’opposition extraparlementaire. Les députés examineront et voteront ce mercredi, un par un, les. 29 articles de ce projet de loiSelon le rapport de la Commission Politique, administrative et juridique de l’Assemblée, la désignation du Coordonnateur de l’opposition se fera par consensus. En cas d’échec du consensus, les groupes parlementaires de l’opposition passeront au vote. Et le futur Coordonnateur de l’opposition viendra soit du Parlement soit de l’extérieur de cet hémicycle. Il aura aussi rang de ministre, avec le même traitement du aux membres du Gouvernement.
Par Okapi
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Kinshasa : dépôt des candidatures des futurs mandataires des entreprises publiques
Kinshasa Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 09:22:43
Le comité de pilotage de la reforme des entreprises publiques, COPIREP, a commencé mardi à réceptionner les dossiers. L’opération se déroule jusqu’au 27 juin prochain. Les candidats de l’intérieur du pays et de l’étranger doivent envoyer leurs candidatures par courrier ou par internet, rapporte radiokapi.net
Albert Lieke Milay, chargé de communication au Copirep, rassure quant aux garanties de transparence de cette opération. « Nous avons mis en place des structures d’accueil qui permettent à chaque candidat, ayant déposé son dossier, de recevoir un récépissé numéroté, et donc qu’il pourra brandir à tout moment pour dire …écoutez, j’avais déposé ma candidature mais j’ai l’impression qu’elle n’a pas été traitée… Le congolais doit commencer peut-être à faire confiance à ses propres structures, ses propres institutions. Il faut peut-être attendre de nous juger sur pièce. Ce n’est pas la 1ère opération que le COPIREP conduit en terme de recrutement de gestionnaires d’entreprise. Souvenez-vous que la Gécamines aujourd’hui est dirigé par un comité de gestion qui a été entièrement recruté. Le cadastre minier également. Ce qui nous a permis de développer une certaine expertise » Albert Lieke Milay précise que le dépôt des candidatures prendra fin le 27 juin. Les candidatures seront ensuite analysées. Une première sélection aura lieu sur base des dossiers. Un test sera organisé et suivi d’une interview.Notez que pour être candidat mandataire, il faut être de nationalité congolaise et avoir entre 30 et 60 ans maximum. Il faut être détenteur d’un diplôme universitaire, justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 10 ans des fonctions similaires ou assimilables, et avoir une maîtrise parfaite de la langue française.
Par Okapi
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Congo-Kinshasa: Transport aérien, la RDC en perte de vitesse

Le Potentiel (Kinshasa)
14 Juin 2007Publié sur le web le 14 Juin 2007
Amedee Mwarabu KibokoKinshasa
Le secteur aérien reste moins performant. Depuis la déliquescence de la compagnie nationale, l'ex-air Zaïre, et d'anciennes compagnies privées telles que SCIBE Zaïre Air lift et SHABAIR, le transport aérien congolais peine à retrouver son niveau d'antan. Bien plus, les perspectives dans ce secteur sont loin d'être prometteuses.
La RDC est à l'heure de son redécollage économique. Du moins, c'est ce qui ressort de divers discours des dirigeants. Cependant, ce discours est en net déphasage avec la réalité du terrain, notamment dans le secteur du Transport aérien. La RDC n'a pas une seule compagnie aérienne à l'image du Grand Congo, une évidence bien triste. Déjà, la compagnie nationale aérienne de la RDC est clouée au sol. Elle n'a pas d'avion. En effet, les Lignes aériennes congolaises (LAC) sont dans une situation confuse. Et la réalité est que cette compagnie, minée de l'intérieur par des revendications salariales du personnel qui aligne plus d'une centaine de mois d'arriérés de salaires, n'est plus présente dans l'espace nationale et international.
Du côté des privés, le constat n'est pas reluisant non plus. Aucune compagnie privée ne couvre la totalité de lignes à destination des villes et territoires du pays. De l'extérieur, seule Hewa Bora tient difficilement le flambeau. Cette compagnie, combattue à tort et à raison par les Européens, est la seule en RDC qui, il y a peu, exploitait la ligne Kinshasa-Bruxelles-Kinshasa avec ses propres appareils. Présentement, elle est obligée de louer un appareil pour maintenir son exploitation sur cette ligne internationale. En effet, Hewa Bora exploite la ligne Kinshasa-Bruxelles-Kinshasa avec un gros porteur Airbus 330 pris en location chez Sn Bruxels. Ceci du fait que son appareil, le tout nouveau gros porteur Boeing 767, qui exploitait cette ligne est allé en leasing (location) pour quatre mois. Ainsi, pour ne pas perdre sa clientèle, cette compagnie privée de droit congolais a pris en location un avion de Sn Bruxels.
Contacté au téléphone, le directeur commercial de cette compagnie aérienne, M. Gilles, a déclaré qu'il ne s'agit là que d'une stratégie commerciale destinée à rentabiliser l'exploitation de la ligne Kinshasa-Bruxelles-Kinshasa. Il n'y a pas eu un quelconque partenariat avec Sn Bruxels. Mais plutôt, « Hewa Bora commercialise à 100% le gros porteur de Sn Bruxels moyennant paiement des droits y relatifs ». De son point de vue, ce choix serait bénéfique pour Hewa Bora dans la mesure où le gros porteur de Sn Bruxels a la capacité de 361 places alors que son Boeing 767 ne peut transporter que 180 passagers. Ce qui fait qu'avec le Boeing 767, Hewa Bora avait du mal à le rentabiliser avec les deux vols qu'il effectuait par semaine sur Bruxelles. Ainsi, avec l'Airbus 330 Hewa Bora gagne en nombre de passagers.
Dans ce contexte, Hewa Bora n'effectue plus la ligne Kinshasa-Bruxelles qu'une fois par semaine, mardi. Ceci jusqu'au 27 octobre 2007, date de la fin de la location. Selon cet acte de location, Sn Bruxels apporte son long courrier avec ses membres d'équipage et Hewa Bora y associe chaque fois trois ou deux membres de son personnel naviguant cabine (Pnc) étant donné que les passagers sont les siens.
LE BOUT DU TUNNEL EST ENCORE LOIN
Au-delà des explications du directeur commercial de Hewa Bora sur les stratégies commerciales de son entreprise, puisque cette compagnie est convaincue que louer un avion est moins cher que l'acheter, la réalité est que cette compagnie ne dispose plus d'appareils à même d'affronter les concurrents européens et africains. Et pourtant, elle était en mesure de se doter d'appareils de nouvelles générations à l'époque où elle avait tous les privilèges notamment le monopole dans l'exploitation de la ligne Kinshasa-Bruxelles. Puisque maintenant, Bravo Air Congo s'invite sur l'espace aérien international avec l'annonce des vols vers l'Europe, Dubaï et Afrique du Sud.
Dans le lot de contre-performances d'opérateurs de ce secteur, il y a aussi « Wimbi Dira » qui a sensiblement réduit ses vols à destination de l'intérieur du pays. Depuis le début de l'année, cette compagnie a cessé ses vols passagers. Ses vols cargo viennent à peine de reprendre. Toutes ces compagnies aériennes sont les principales de la RDC mais dont la compétitivité, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, reste à rechercher. De quoi dire que le secteur aérien congolais est en perte de vitesse. Au départ de Kinshasa vers l'Afrique et l'Europe, c'est plus des compagnies étrangères qui sont maîtres du terrain en particulier Sn Bruxels, Air France, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, South African Airlines, Camair, Air Gabon.
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Kinshasa : justice, les avocats sèchent les audiences
Kinshasa Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 10:51:43
Le mercredi a été décrété journée sans toges par les avocats du barreau Kinshasa. Ils ont séché les audiences du jour dans toutes les juridictions pour exprimer leur désapprobation face au mauvais traitement dont ils sont victimes, selon eux, de la part des magistrats, rapporte radiookapi.net
D’après le bâtonnier Mwanza, les avocats congolais sont traités comme des "vulgaires messieurs" en violation de la loi. « Nous avons constaté que les parquets et les inspecteurs judiciaires n’appliquent pas du tout la circulaire du procureur général de la République datée du 16 mai 1970 », a-t-il expliqué. D’après le bâtonnier, la circulaire en question indique la procédure à suivre chaque fois qu’un avocat est interpellé ou est mis en accusation. Cette procédure impose que le procureur de la République lui-même se charge du dossier et en informe le bâtonnier et le ministre de la Justice. « Ce matin même, avant que nous commencions notre manifestation, Me Emmanuel Mukendi a été embarqué par les agents du parquet, munis d’un mandat d’amener alors que la dénonciation faite à sa charge, non seulement qu’elle est fausse, mais aussi, elle n’a pas été portée à la connaissance du bâtonnier », s’est plaint Me Mwanza. « Nous nous adressons au gouvernement pour que désormais l’avocat retrouve sa dignité », a-t-il plaidé.Contacté, M. Hans Kapita, conseiller juridique du ministre de la Justice, a affirmé celui-ci a reçu le mémo des avocats à ce propos et qu’il a promis de l’analyser et d’y répondre selon les prescrits de la loi.
Par Redacteur Web
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RDC/RCA: différend frontalier, l'île de Mobay Mbongo pose toujours problème
Équateur Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 10:53:46
Les habitants de Mobay Banga (RCA) et leurs voisins de Mobay Mbongo (RDC) s’étaient affrontés il y a deux mois au sujet de la possession de cette île et du contrôle de la pêche. Selon le gouverneur José Makila, le différend a été réglé au profit de la RDC, rapporte radiookapi.net
Le président Joseph Kabila a été informé de ce dossier par le gouverneur de la province de l’Equateur il y a une semaine, selon le gouverneur de province de l'Equateur. A son tour, le chef de l’Etat en parlé avec son homologue centrafricain. Et, pour José Makila, depuis lors, la question a été réglée : l’île en question a été reconnue comme partie intégrante de la RDC. Une thèse confirmée par des pêcheurs congolais de la localité de Mobay Mbongo. L’un d’eux raconte : « Il n’y a plus de problème. C’est à tout moment que nous faisons la pêche avec nos pirogues. De l’autre côté, ils reconnaissent que cette île nous appartient, ils n’osent plus s’en approcher. Leur préfet a traversé chez-nous et a résolu le problème avec notre CDD. De part et d’autres, policiers, militaires et procureurs ont vérifié, et tous sont arrivés à la conclusion que l’île appartient à la RDC. Il n’y a plus de problème. Même ce matin, je reviens de là, j’ai pêché. »Cette version n’est cependant pas partagée par le maire de Mobay Banga en République centrafricaine. Celui-ci soutient que le différend n’est pas encore réglé. « Je vous dirais tout de suite que le problème n’est pas résolu. Les autorités centrafricaines locales n’ont pas reçu un papier attestant que cette île appartient à la RDC », a déclaré ce maire. La même source accuse des militaires congolais d'exactions sur les pêcheurs centrafricains. « C’est maintenant que nous apprenons qu’il y a eu entente là bas, mais sur le terrain ici, c’est autre chose. Les pêcheurs centrafricains sont en débandade », a ajouté le maire de Mobay Banga.
Par Redacteur Web
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Microfinance : TRIAS et des experts examinent les perspectives du secteur Dernièrement, la salle de réunions des Pères Capucins dans la commune de Limete a servi de cadre à un atelier sur la microfinance en RDC. Organisé par un organisme belge TRIAS, cette rencontre a permis à une trentaine d’experts de passer en revue les perspectives de redynamisation de la microfinance.
Selon le coordonnateur de TRIAS/RDC, Alphonse Kapuya, cet atelier avait comme objectif de définir de manière participative le stratégie d’intervention de TRIAS dans le secteur de la microfinance. Au terme de l’adoption de cette stratégie, celle-ci sera intégrée dans le plan d’action 2008-2012 du programme de cette structure en RDC.
Lors de ces assises, les experts ont examiné les pesanteurs de microfinance (IMF). Au nombre des écueils, Charlotte Makulu, chargée de programme de TRIAS a fait état de l’absence d’une politique et stratégies nationales bien déterminées. Par ailleurs, elle déplore que les IMF opérant sur le terrain proposent peu de produits en phase avec les réalités congolaises. Par exemple, ces produits ne sont pas toujours jugés adaptés aux agricultures et micro-entrepreneurs congolais.
A cela, il faut ajouter l’insuffisance et la difficulté pour accéder aux subventions d’exploitation et d’équipement, pour amorcer une activité et d’acquérir un niveau acceptable d’équipement.
Dans les contraintes du secteur, il faut aussi relever l’absence d’une structure de financement appropriée. Du côté de l’autorité monétaire, chargée de la supervision, des contraintes ne manquent pas.
A ce niveau, Charlotte Makulu stigmatise la difficulté d’obtenir l’agrément de la Banque centrale du Congo. En ce qui concerne le fonctionnement des IMF, la chargée de programme de TRIAS a épinglé le faible niveau du fonds de crédit rotatif par rapport à la demande.
Face à cette situation difficile, il existe quand même des perspectives de redynamisation. Fabien Tallec, l’économiste de cette organisation, se montre optimiste. « En réponse à la faible activité de microfinance en RDC, TRIAS souhaite soutenir les IMF rurales dans leur politique d’épargne et de crédit, notamment à Kinshasa ». Et d’ajouter que le TRIAS souhaite soutenir les maraîchers et éleveurs du secteur Sud de Kinshasa en ce qui concerne la réalisation de leurs projets et le développement de leurs activités.
La structure belge espère obtenir de ses partenaires, des exemples de banque de proximité pour leur rigueur et transparence financière, et pour leur efficacité dans la mise à disposition de crédits adoptés auprès des populations concernées. « Ces IMP doivent être éligibles par les bailleurs de fonds spécialisés dans la microfinance », a ajouté Fabien Tallec.
Stratégie de lutte contre la pauvreté
L’organisation de cet atelier sur la redynamisation de la microfinance intervient dans un contexte marqué par l’émergence de ce secteur comme stratégie de réduction de la pauvreté. Dans un pays ayant un faible taux de bancarisation, il est apparu la précarité de promouvoir les secteurs de la microfinance.
Faisant sienne cette préoccupation, la Banque centrale du Congo, l’autorité monétaire, compte en son sein une sous-direction chargée de la supervision de la microfinance. Il s’agit ici d’une nouvelle réalité dans le secteur bancaire et financier de la RDC. Au cours des années 1970 et 1980, on a noté la prédominance des banques commerciales et de petites coopératives d’épargne et de crédit.
Dans la décennie 1990-2000, on a connu des pillages, la déstabilisation du cadre macroéconomique avec une hyperinflation,… Conséquences, le secteur financier et l’intermédiation bancaire a été désarticulé. Nombre de banques ont été liquidées.
Quant aux coopératives, elles ont perdu une grande partie de leur clientèle et leur capital. La population a perdu confiance dans le système bancaire.
A la faveur du retour à la stabilité économique, il existe aujourd’hui des opportunités pour les banques et les IMP. Quitte à mettre en œuvre des politiques et stratégies adéquates, pour soutenir le secteur de la microfinance en faveur des couches défavorisées de la population.
Didier Munsala BuakasaKinshasa, 14/06/2007 (L'Observateur, via mediacongo.net)

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Muanda : déchets toxiques, la population de Nzadi-Kongo manifeste
Bas Congo Développement 14 Juin 2007 à 11:18:12
Le déterrement des déchets toxiques enfouis il y a 15 ans par la société pétrolière Chevron a été contesté par les habitants de la localité de Nzadi-Kongo. Ceux-ci sont descendus dans la rue manifester et réclamer réparation, rapporte radiookapi.net
Dans leur marche, les manifestants se sont rendus sur le site où s’effectue l’opération. « Chevron a enfoui des déchets toxiques en 1986 et en 1991. Alors, actuellement, une opération de déterrement a lieu sur le site. Pendant tout le temps que ces déchets ont été enfouis, la population locale n’a jamais été dédommagée », a accusé Alexis Masakidi, l’un des manifestants et membre de CVD (Comité Villageois Développement). Selon la source, ce déterrement est exécutée par huit sociétés contractantes sur le site. Parmi elles, une société française URC, « la même société qui avait déblayé le port d’Abidjan », a-t-il affirmé. Pour Alexis Masakidi, la démarche des habitants de Nzadi-Kongo consiste à demander au gouvernement congolais de dire si oui ou non ils sont empoisonnés du fait de la présence des déchets toxiques dans leur contrée.Contacté, l’administrateur de territoire de Muanda a minimisé ce mouvement de protestation. D’après lui, l’opération proprement dite est encore à l’étude et n’a donc pas encore commencé.Le village Nzadi-Kongo est à 70 kilomètres de Muanda, sur l’axe routier Boma dans la province du Bas-Congo.
Par Okapi
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Proposition de la Banque mondiale en faveur des agents et fonctionnaires de l'Etat en RDC
La représentation de la Banque mondiale en République Démocratique du Congo propose au gouvernement d'intégrer les primes harmonisées dans le salaire de base et de nettoyer en conséquence les autres anciennes primes. Cette proposition a été faite au cours d'une séance de travail qu'une délégation de cette représentation, conduite par le chef du département " Bonne gouvernance ", Tony Verheijen, a eue mardi avec les ministres du Budget, Adolphe Muzito, et de la Fonction publique, Zéphérin Mutudiamba, au sujet de la situation sociale des agents et fonctionnaires de l'Etat. La mission de la Banque mondiale a déploré le problème de la tension salariale qui fait que d'une part, il existe un écart énorme entre le directeur et le secrétaire général et, de l'autre, la tension part du huissier au directeur sans atteindre le secrétaire général qui est un membre du personnel administratif. Le même constat " amer " a été observé entre le salaire octroyé au fonctionnaire de Kinshasa et celui de province où la tension est de 100 à 20. Pour la Banque mondiale, toutes ces situations doivent être corrigées dans le cadre des efforts entre pris pour l'augmentation progressive des salaires dont la matérialisation est projetée à partir des budgets 2008 - 2011. Pour y parvenir, deux principes majeurs seront considérés à savoir, l'aspect juridique avec la prise en compte de 27 statuts particuliers régissant le personnel de la Fonction publique et l'aspect économique qui va se baser sur le panier de la ménagère. Le ministre du Budget a réaffirmé la détermination du gouvernement d'améliorer les salaires des agents par l'effort de maximation des recettes de l'Etat. A ce sujet, il a insisté sur le circuit des recettes dans les entités décentralisées qui échappent en grande partie au gouvernement central.
Kinshasa, 13/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)


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Assemblée nationale : une motion de défiance contre Denis Kalume attendue ce jeudi
Kinshasa Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 11:29:59
Cette motion est initiée par un député de l’UN (Union pour la Nation). Le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur est accusé d’interférer dans la décision prise par l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental contre le gouverneur Trésor Kapuku, rapporte radiookapi.net
Dans un point de presse tenu mercredi par son groupe parlementaire, l’UN a indiqué que le ministre n’a pas le droit de demander à une assemblée souveraine de surseoir à sa motion votée par la majorité de ses membres. Denis Kalume a ainsi violé la Constitution, selon ce groupe. Le député Clément Kanku, l’auteur de la motion explique : « L’Union pour la Nation a constaté la violation de la Constitution par le ministre de l’Intérieur qui tend à s’interférer à une décision légitime et constitutionnelle de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental en demandant à l’ancien gouverneur de conserver sa place, alors que l’assemblée qui est souveraine, a décidé et la motion a été acceptée. Nous allons initier une motion de défiance à l’endroit du ministre de l’Intérieur au sein de l’Assemblée nationale pour violation de la Constitution. »
Par Okapi
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Médias : l'UNPC/Kasai Occidental condamne la saisie du matériel de la radio de Mayi-Munene
Kasaï Occidental Politique et Citoyen 14 Juin 2007 à 12:01:38
La radio Canal Satellite de Mayi Munene n’émet plus depuis cinq jours. Son matériel de diffusion a été confisqué par le chef de poste local de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements). Ce dernier accuse ce média de diffuser ses informations « en mauvais français », rapporte radiookapi.net
L’antenne provinciale de l’UNPC (Union Nationale de la Presse du Congo)/Kasaï-Occidental dénonce cet acte et exige la restitution sans condition du matériel de la radio. Pour le vice-président de cette antenne, Romain Kambala, l’auteur de la confiscation du matériel chercherait à se faire soudoyer par les responsables de la radio Canal Satellite de Mayi Munene. « Nous regrettons que des choses comme ça arrivent. L’ANR n’est pas une école pour la presse, elle ne donne pas l’autorisation de diffuser les informations », a-t-il déclaré.Contacté à ce propos, le chef de division de l'ANR/Tshikapa a dit avoir été informé du dossier seulement mardi dernier. Gustave Amuli a ajouté avoir déjà envoyé une équipe pour mener une enquête. Mayi Munene est une localité située à une quarantaine de kilomètres de Tshikapa.
Par Okapi
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Mbandaka : Onatra, les travaux de réhabilitation du port suspendus
Équateur Développement 14 Juin 2007 à 12:24:16
L’entreprise Malta Forrest qui exécute ces travaux n’a pas expliqué lesraisons de cette suspension. Mais, selon MAG, une ONG internationale dedéminage, la présence d’engins explosifs au port de Mbandaka empêcherait lapoursuite de sa réhabilitation, rapporte radiookapi.net
Cette thèse est confirmée par le maire de Mbandaka, Alexis Isandjola. Unconducteur des travaux lui aurait filé l’information. Concernant ces enginsexplosifs, le coordonnateur de MAG, M. Gwenn Dubourtumieux, indique qu’unprojet de nettoyage du fond dudit port a été soumis à la Banque mondiale.Il n’attend que le financement pour sa réalisation.Cependant, des sources militaires doutent de l’existence des mines au portde Mbandaka. Pour sa part, le ministre provincial chargé des travaux publicet infrastructure promet de faire la lumière sur cette histoire pour queles travaux se poursuivent. Le gouvernorat a écrit à Malt Forrest de ne pasplier bagage.
Par Okapi
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Contrats léonins : Lutundula préconise la création d’une « Haute Autorité de Contrôle des Ressources Naturelles » Il se tient depuis hier au Centre d’études pour l’action sociale (Cepas), des journées sociales dont l’objet est de faire un état des lieux du rapport de la Commission Lutundula et du contrat de gouvernance du gouvernement. Dans son allocution d’ouverture, le directeur du Cepas, Ferdinand Muhigirwa, a retracé l’historique du centre dont la création remonte aux années 1965 à Kinshasa. C’est l’œuvre d’un groupe de pères jésuites, spécialisés en sciences économiques et sociales.
Expliquant la motivation des journées sociales, le Pr. Muhigirwa a évoqué principalement le second anniversaire du dépôt du rapport Lutundula au bureau de l’Assemblée nationale, le 26 juin 2005. A ce propos, il a déploré le fait que le rapport Lutundula fasse l’objet de débats sous d’autres cieux ainsi que de recommandations, alors que les Congolais qui sont les premiers concernés ne s’en préoccupent que très peu.Selon lui, le rapport Lutundula est un document important qui peut servir de référence lors de la réactualisation de certains contrats. Il a aussi évoqué l’implication de la Société Civile dans la problématique de l’exploitation des ressources naturelles et la révisitation des contrats miniers. Ses membres se sont constitués en trois groupes thématiques de travail (GTT) pour examiner la validité de divers contrats miniers.Invité à parler de la commission parlementaire devant vérifier ou examiner les conventions signées pendant la guerre, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Lutundula Apala, a fait un bref aperçu historique de cette commission qui résulte du vœu exprimé par les Congolais réunis à Sun city.Lors de sa mise en place, la commission comptait 17 députés. Un avocat membre de cette commission, Me Bangoma, est décédé la semaine écoulée des suites d’un accident de circulation. Christophe Lutundula a fustigé le fait que les décideurs politiques ne font pas un effort pour s’approprier les réflexions des intellectuels congolais et étrangers. Parlant du travail de la commission parlementaire, il a énuméré plusieurs obstacles rencontrés et la difficulté d’accéder à certaines sources d’information. Il a indiqué que le travail réalisé par cette dernière représente seulement 50% de ce qui devait être fait.Dans son rapport, il a établi des liens étroits entre la guerre et l’exploitation des ressources naturelles congolaises. Plusieurs contrats léonins ont été signés avec des trafiquants liés à la maffia internationale. D’où la nécessité de les réviser sans recourir au terrorisme économique.
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Les sénateurs du Grand Kasaï dénoncent : une main invisible sur la Miba !
Rarement on les a vus ramer une même pirogue. Qu’ils donnent ensemble de la voix, aujourd’hui, dans un concert de protestations contre le mauvais sort infligé à la MIBA (Minière de Bakwanga) en quasi-faillite, les sénateurs de deux Kasaï veulent jouer un grand coup. Ils entendent freiner la dégringolade du plus gros employeur de la main d’œuvre de deux provinces (5400 agents). Dans un mémo courageux adressé le 11 juin 2007 au premier ministre chef du gouvernement de la République démocratique du Congo et dont Le Potentiel a pu avoir une copie grâce à ses fins limiers), les deux Groupes provinciaux des sénateurs ont lié leur carrière à la survie de la MIBA, l’équivalent au Kasaï oriental de la GECAMINES d’antan au Katanga, ou de l’ONATRA au Bas-Congo. Sans circonlocutions, les signataires, revêtus de la légitimité de l’article 64 du Règlement intérieur du Sénat, indiquent au chef du gouvernement, après leurs propres enquêtes, la voie la meilleure pour régler durablement la crise qui s’est abattue sur la MIBA, a appauvri les populations qui ne vivent que de l’économie du diamant. D’entrée de jeu, les sénateurs déplorent la chute dramatique de la production, qui est passée de 7,2 millions de carats en 2004 à 2,8 millions en 2006. Le chiffre d’affaires a été entraîné vers le bas : de 103 millions de dollars en 2004 à 39,4 millions en 2006 ! Côté endettement, l’ardoise s’élève à 142 millions de dollars. La MIBA n’a plus de fonds de roulement. Elle n’a plus de réserves. Le personnel accuse 8 mois de salaires impayés. La dégradation de l’outil de production nécessite d’importants investissements. Et le mémo de mettre le doigt dans la plaie. La solution gouvernementale d’endetter l’entreprise auprès de la RawBank, à des conditions usuraires - tout en hypothéquant cinq certificats miniers outre les gages de la Banque centrale du Congo - est la plus mauvaise de toutes celles qu’on peut imaginer. Surtout que le Miba ne sera jamais en mesure de rembouser ce prêt. Les sénateurs de l’espace kasaïen relèvent six grands inconvénients par rapport au prêt de la RawBank. Ils considèrent l’hypothèque des titres miniers comme une cession anarchique des actions de l’Etat. Avec arguments à l’appui, ils exhortent le gouvernement à «renoncer au crédit manifestement prohibitif et inapproprié de la RawBank». Comme alternative, ils préconisent de relancer la MIBA avec de nouveaux apports (50 à 75 millions de dollars) de la SIBEKA, actionnaire minoritaire (20%) de la MIBA. Le gouvernement a-t-il intérêt à voir le Kasaï rayé du programme de la décentralisation en le privant d’une MIBA équipée, qui produit et vend plus de 7 millions de carats par an (au lieu de 2,8 millions l’année dernière) ? Les peuples du Kasaï observent. (Le Potentiel)
Interpellés par le cri d’alarme de l’intersyndicale nationale de la MIBA, les groupes provinciaux des sénateurs respectivement du Kasaï oriental et du Kasaï occidental ci-après: les 2 groupes provinciaux, ont enquêté, dans l’esprit de la disposition mise à l’article 64 du Règlement Intérieur du SENAT, sur la situation qui prévaut dans l’entreprise et proposent, dans le présent mémo, à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, la voie la mieux indiquée pour un règlement durable de la crise.
Nous aborderons tour à tour : - le statut de la MIBA - la nature de gisements de la MIBA - la situation de la MIBA - le sauvetage et la relance de la MIBA - les solutions proposées - le financement - les décisions, propositions et recommandations - la déclaration de l’actionnaire SIBEKA - l’impact de la situation de la MIBA sur son environnement social conclusion et avis des deux Groupes provinciaux
1. Statut de la MIBA
La MIBA est une entreprise d’économie mixte dont le capital est partagé entre l’Etat congolais (80%) et la SIBEKA, entreprise de droit belge (20%).
2. Nature de gisements de la MIBA
La MIBA possède deux types de gisements, à savoir, «la Kimberlite» et « les détritiques». Les détritiques, plus riches en diamants de 3 à 4 carats par m3 présentent un faible coût d’exploitation. Jadis, source principale d’alimentation de la MIBA, ils sont en voie d’épuisement. La Kimberlite, moins riche et d’exploitation plus difficile, constitue l’essentiel de la production de la MIBA, ce qui nécessite l’adaptation du matériel d’exploitation moyennant d’importants nouveaux investissements.
3. Situation de la MIBA
L’exploitation de la MIBA est caractérisée par une forte baisse de production qui est passée de 7,2 millions de carats en 2004 à 2,8 millions de carats en 2006.
Cette chute de production a entraîné une baisse du chiffre d’affaires de 103 millions de USD en 2004 à 39,4 millions USD en 2006.
Son endettement est de 142 millions USD en 2006. La société n’a plus de fond de roulement pour mener ses opérations d’exploitation courante et faire face à ses obligations.
La MIBA ne fait plus de bénéfice et n’a plus des réserves. Le personnel accuse un retard de 8 mois de salaires. La dégradation de l’outil de production entraîne un besoin important d’investissements.
4. Sauvetage et Relance de la MIBA
Les Plans de relance élaborés à la fois par les services internes de la MIBA et la SIBEKA ont conclu à la nécessité d’injecter des capitaux frais variant entre 40 et 75 millions USD. Ce fond est à affecter au renouvellement des équipements, à la constitution des stocks, au paiement des salaires et de la dette ainsi qu’à la réparation des centrales hydro-électriques.
Grâce à ce financement, la production de la MIBA devra passer de 4,2 millions de carats en 2007 pour atteindre la production de 7,5 à 8 millions de carats en 2008.
5. Solutions proposées
L’actionnaire SIBEKA s’est proposé d’apporter 50 à 75 millions USD, d’affecter une partie de cet argent à l’obtention d’une participation de 40 % au capital de la MIBA, d’assumer la gestion de l’entreprise, de certifier et de compenser la dette de l’Etat à l’égard de la MIBA jusqu’à son apurement et d’assurer la prise en charge des dépenses du domaine social.
La Ministre du Portefeuille a pour sa part préconisé l’obtention d’une somme de 11 millions USD dans le cadre des mesures urgentes en vue d’assurer 3 mois de paie du personnel, l’achat d’équipements et le financement d’un audit. Ce fond proviendrait de 3 sources: subvention budgétaire de l’Etat, les banques locales ou recours à un partenaire.
6. Financement de 11 millions USD
Le P AD de la MIBA a écrit au gouvernement et à la Présidence de la République pour les informer d’avoir sollicité un prêt de 11 millions USD à la RAW BANK, tout en demandant la somme de 2,5 millions USD au trésor public pour assurer la paie du personnel et mettre fin à la grève. Le Ministre des finances a instruit la banque centrale à cet effet, quitte à défalquer ce montant sur le crédit sollicité auprès de la RAW BANK.
La même requête de 11 millions était également introduite auprès d’autres Banques dont le groupe de BCDC qui a purement et simplement décliné l’offre pour insuffisance de capacité de remboursement.
La RAW BANK a accédé à la demande en posant les conditions et en exigeant les garanties suivantes : 1. l’octroi d’un crédit à terme de 11 millions Usd remboursable en 12 mensualités dès le 25 juin 2007 au taux d’intérêt annuel de 10% et une commission de 1 % par trimestre; intérêts et commissions prélevés anticipativement à la libération du crédit.2. autorisation à la RAW BANK de débiter mensuellement le compte de la BCC en ses livres jusqu’au remboursement complet du crédit 3. hypothèque de cinq certificats d’exploitation valant titres miniers 4. garantie du gouvernement moyennant lettre dûment signée par les ministres du Budget et des finances 5. 110.000 USD pour frais de dossier.
7. Décision, Propositions et recommandations des actionnaires (issues de l’assemblée générale et extraordinaire des actionnaires du 9 mai 2007)
a) l’actionnaire Etat
L’Etat congolais a formulé 8 exigences: 1. Respect du protocole d’accord signé par les parties2. refus de cession des parts de l’Etat congolais 3. changement du Comité de gestion et proposition à l’actionnaire SIBEKA d’en faire autant.4. souci de consolider le partenariat pour le redressement de la MIBA5. subordination de la cession des parts et de la gestion de l’entreprise au résultat de l’audit.6. reconnaissance des besoins de redressement de la MIBA supérieurs à Il millions.7. Adhésion à la thèse de la SIBEKA sur les pouvoirs excessifs du P AD 8. Recrutement par appel d’offre d’un consultant pour l’audit stratégique et organisationnel.
b) L’actionnaire SIBEKA
L’actionnaire SIBEKA a adhéré aux exigences de l’Etat congolais mais a formulé une réserve fondamentale relative aux conditions d’octroi du prêt proposées par la RAW BANK.
Il a rappelé sa volonté d’injecter un montant initial de 50 millions USD dans des conditions à convenir avec l’Etat.
Il a émis la recommandation de voir l’audit confié à une Banque d’affaires de réputation internationale telle que la banque Rothschilg, la Royal Bank du Canada ou la Société Générale ou un cabinet d’audit international tel que KPMG, Price Waterhouse ...
8. Impact de la situation de la MIBA sur son environnement social
La MIBA est l’unique entreprise industrielle qui emploie plus de 6000 travailleurs. Elle est le poumon économique et social de la ville de Mbuji-Mayi. Ses activités vont du domaine sanitaire, scolaire, en passant par la construction des infrastructures de base. Sa faillite et un arrêt complet s’accompagneraient d’une révolte populaire sans précédent avec des répercutions sur les ressortissants de cette ville vivant ailleurs. D’où l’impérieuse nécessité d’un dénouement urgent de la crise.
9. Conclusions et avis des deux Groupes Provinciaux
Les deux Groupes Provinciaux ont relevé 6 grands inconvénients relativement à la proposition de crédit de la RAW BANK, à savoir: 1. clauses excessives de contrat de prêt 2. très courte échéance du 1er remboursement (5 semaines) 3. prélèvement anticipatif très préjudiciable 4. l’hypothèque des certificats miniers est une cession anarchique des actions de l’Etat 5. le prêt de la RAW BANK va heurter les engagements antérieurs contractés par la MIBA avec les tiers. 6. l’emprunt à long terme est plus avantageux pour la MIBA que celui à court terme et à hauts risques consenti par la RAW BANK.
Au regard des besoins de financement évalués entre 50 et 75 millions USD, les deux Groupes provinciaux proposent sans ambages de renoncer au crédit manifestement prohibitif et inapproprié de la RAW BANK. Ils préconisent de tenir compte de l’offre de 50 à 75 millions de SIBEKA et de relancer les négociations entre partenaires en vue de financer rapidement et durablement le plan de relance de la MI BA dans l’intérêt de l’entreprise et de ses actionnaires.
Fait à Kinshasa, le 11 juin 2007
Kinshasa, 14/06/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)


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Des poursuites judiciaires contre JP. Bemba après le 15 juin 2007 : les hypothèses au Sénat
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
Il est faux d’affirmer que le dépôt de la demande de levée de l’immunité de Jean-Pierre Bemba par le Procureur Général de la République auprès du bureau provisoire du Sénat, ne concerne pas l’actuel bureau définitif, ce dernier a hérité de tous les dossiers valablement actés par le bureau provisoire, mais non traités. Du fait que les affrontements armés du 22 au 23 mars, à Kinshasa, s’étaient déroulés « en pleine session » du Sénat, la poursuite ou l’arrestation du sénateur JP Bemba étaient conditionnées à la levée de son immunité parlementaire par le Sénat. Et cela, jusqu’à la fin de la session : donc, le cumul de deux sessions, l’extraordinaire et l’ordinaire.Ainsi, durant toute cette session, le Sénat devait adopter une de ces trois décisions :1. soit il refuse de lever l’immunité parlementaire de JP Bemba et bloque ainsi les poursuites et l’arrestation du chairman jusqu’au 15 juin 2007, date de la fin de la session ordinaire de mars et éventuellement jusqu’à la fin de la session extraordinaire si elle était convoquée ; de sorte que les poursuites contre lui vont s’enclencher immédiatement après le 15 juin 2007 après l’éventuelle session extraordinaire, sauf son arrestation conditionnée à l’autorisation du bureau du Sénat ;2. soit le Sénat lève l’immunité et le PGR met immédiatement en mouvement l’action publique, donc les poursuites et l’arrestation ;3. soit le Sénat lève l’immunité, mais décide de suspendre les poursuites jusqu’au 15 juin, dans cette hypothèse l’arrestation après cette date n’exigera plus l’autorisation du bureau du Sénat. Il est faux d’affirmer que le dépôt de la demande de levée de l’immunité de JP Bemba par le PGR auprès du bureau provisoire du Sénat, ne concerne pas l’actuel bureau définitif, ce dernier a hérité de tous les dossiers valablement actés par le bureau provisoire, mais non traités.Chacune de ces trois décisions doit respecter le règlement d’ordre intérieur du Sénat, qui exige la désignation par le bureau du Sénat d’une commission spéciale pour l’examen de toute demande de levée de l’immunité parlementaire ou de suspension des poursuites déjà engagées à charge d’un sénateur.Après avoir entendu le sénateur concerné, qui peut se faire assister par un conseil ou par deux de ses collègues, la commission spéciale soumettra ses conclusions au Sénat dans un rapport écrit. Le Sénat va en délibérer à huis clos. L’autorisation, par le même règlement intérieur de prolonger la validité de l’absence d’un sénateur malade pour deux prochaines sessions, ne va pas s’opposer à l’application de l’art. 107 de la Constitution, telle que ci-haut développé. L’absence de décision du Sénat avant le 15 juin 2007, ne va pas bloquer les poursuites après cette date. Seule l’arrestation devra requérir l’autorisation du bureau du Sénat.Ainsi donc, en cas d’absence d’une session extraordinaire après le 15 juin 2007 au Sénat, le PGR va ouvrir un dossier d’instruction à charge du sénateur JP Bemba par un numéro du registre du ministère public (RMP). Ces poursuites constitutives de « l’action publique » verront le parquet général de la République poursuivre tous les présumés auteurs, co-auteurs, complices, rassembler les éléments de preuve et constituer le dossier pénal sur base duquel il appuiera ses réquisitions devant la Cour suprême de justice à la fin de cette phase d’instruction pré-juridictionnelle.(Yes)Tshilombo Munyengayi/Forum des As
Last edited: 14/06/2007 12:11:11
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Le commandant du camp de la garde de Jean-Pierre Bemba aux arrêts depuis lundi à 2h 37 à Masina
Kinshasa, 13/06/2007 / Politique
Jules Akosa alias « Jaguar », le commandant de la première ceinture de sécurité de l’ex-Vice président Jean-Pierre Bemba a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi 11 juin 2007 à 2H 37’ du matin dans la commune de Masina à Kinshasa. Il a été appré­hendé par des éléments de la Police d’Interven­tion rapide (PIR) au cour d’une incursion qu’ils ont menée cette nuit-là dans une parcelle située sur l’avenue Dis­pensaire à quelques encablure de la maison communale de Masina.Selon des informations parvenues à La Réfé­rence Plus, le comman­dant du camp de la garde rapprochée du Leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC) était en cavale depuis les malheureux évènements du 22 au 23 mars 2007 à Kinshasa et qui ont coûté la vie à plus de 500 personnes, selon le bilan des sources diplomatiques.Le diman­che de son arrestation, Jules Akosa était en visite dans une famille pro­che où il a passé la nuit. Deux jeeps de la PIR ont débarqué sur les lieux nuitamment et ont forcé les portes de trois mai­sons de la parcelle après avoir ceinturé celle-ci. Il s’en est suivi une fouille systématique qui a permis aux agents de sécu­rité de capturer deux suspects dont le com­mandant « Jaguar » et un de ses cousins.Selon les témoignages des ha­bitants de la parcelle qui ont été soumis à de sé­rieuses menaces durant plus d’une heure et demi, aucun effet militaire n’a été découvert dans la parcelle. Le comman­dant Jaguar qui s’est fait passer pour un civil et son cousin venu récemment de l’Equateur ont été emportés manu militari à la base de la Po­lice d’intervention rapide (PIR) située dans la commune de Kasa-Vubu. C’est à partir d’ici qu’ils ont pu entrer en contact vers 6h du matin avec les membres de leur fa­mille. Des sources pro­ches de la famille, on a appris que le comman­dant de la police qui con­duisait le commando aurait exigé une amende pour libérer les détenus qui se faisaient passer pour des civils.Mais quelques heures plus tard, Jules Akosa alias Jaguar aurait avoué qu’il était bel et bien militaire mais il ne l’est plus depuis les tris­tes affrontements qui ont opposé à Kinshasa la garde rapprochée de Jean Pierre Bemba aux éléments de l’armée ré­gulière. La PIR lui aurait rassuré de sa sécurité et promis de le réintégrer dans l’armée pour continuer à servir le pays. Jus­qu’au moment où nous bouclions cette édition, aucune nouvelle n’a filtré ni sur sa libération, ni sur son éventuel transfert vers une autre juridiction militaire. La même source dénonce par ailleurs les incursions domiciliaires menées à l’improviste par des agents de l’ordre et qui se soldent souvent par des bévues.Mais nombreux sont ceux qui ont émis des inquiétudes sur cette arrestation au moment où l’on croyait terminer la chronique de la multiplicité des milices à Kinshasa. Une organisation de défense des droits de l’homme contactée par La Référence Plus dit ignorer les faits mais a néanmoins émis le voeu de voir la PIR ainsi que d’autres juridictions militaires traiter di­gnement et garantir la sécurité de ce fils du Congo qui a refusé de quitter la terre de ses an­cêtres malgré le danger qu’il courait.(Yes)Rex Yakorum/La Référence Plus
Last edited: 13/06/2007 15:25:17
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Dans une interview à Jeune Afrique : Joseph Kabila parle de JP Bemba, de Kahemba, de ses cinq chantiers… !
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
Joseph Kabila, Chef de l’Etat congolais vient d’accorder une interview à la revue internationale Jeune Afrique Intelligent. Dans cet entretien à bâtons rompus, le Président Kabila a donné sa lecture de principaux points qui focalisent l’actualité nationale. En donnant des réponses aux nombreuses questions qui, dans les salons huppés de la capitale, alimentent les conversations.Faute de vous proposer dans cette édition l’intégralité de ladite interview, « Le Palmarès », votre journal préféré, se fait fort de vous livrer ici le condensé des réponses données par J. Kabila, à notre confrère, lesquelles se rapportent au retour de J.P. Bemba, à la situation de Kahemba, à l’Est du pays, aux cinq chantiers du Chef de l’Etat.Sur la question relative au retour de J.P. Bemba au pays, après les trois mois de soins médicaux passés au Portugal, J. Kabila n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour évoquer les évènements douloureux du 22 et du 23 mars derniers. Les responsabilités de ces événements, a-t-il dit, doivent être établies.Lors de son point de presse tenu il y a plus de deux mois au Palais de la nation, le Président Kabila, sur le même chapitre, n’avait pas eu les mots tendres à l’égard de son challenger à la dernière présidentielle. Et de marteler à cette occasion : « Quelqu’un doit répondre de ces actes ». Pour cette fois, il a dit : « Il faut mettre fin à l’impunité ». Voilà un bout de phrase qui ne va pas sans dévoiler les desseins cachés du pouvoir.Ce dernier, en effet, ne semble pas du tout chaud avec le retour du chairman du Mlc. D’où, des points d’interrogation, des suspicions et des craintes dans le camp de l’opposition, en l’occurrence l’Union pour la nation « Un ». Surtout à l’idée que c’est la justice qui s’occupera de J.P. Bemba. Comme il l’avait bien dit à Brazzaville, il y a quelques jours, J. Kabila s’est appesanti sur les conditions de départ de J.P. Bemba de la capitale.L’on se souvient que l’autorisation d’aller se faire soigner au Portugal lui a été accordée par le Sénat sous le président provisoire du bureau, honorable Mbuetshi. Comme pour dire, J.P. Bemba peut retourner dans son pays comme il en était parti, le pouvoir n’ayant rien à dire quant à ce. Or, la démarche du Mlc est que J.P. Bemba rentre au pays en homme libre afin de prendre sa place au Sénat.S’agissant de Kahemba, le Chef de l’Etat a dit que cette localité se trouve à une centaine de kilomètres entre la Rdc et l’Angola. Et de préciser que ce sont des villages de la frontière partageant avec ceux de l’Angola, les mêmes réalités linguistiques et culturelles qui posent problème. J. Kabila s’en est remis à un règlement technologique par l’élucidation du dossier autour du parallèle querellé.Cela dit, la question est désormais de savoir à quand le dénouement définitif de cette rocambolesque affaire qui n’a fait que trop soulever les passions.Abordant le problème de l’insécurité à l’Est du pays, plus particulièrement dans les deux provinces du Nord et du Sud-Kivu, il a quasiment donné la même réponse qu’à Brazzaville, en plaidant pour le départ des Fdlr, des « Ambaroro », bref de toutes les forces négatives d’origine étrangère.Quant à L. Nkunda, J. Kabila n’a cessé de préconiser une solution à long terme. A Brazzaville, c’était le lieu d’actionner le mécanisme du bâton et de la carotte.Pour ce qui est du bilan de l’action de J. Kabila, 6 mois après, le moment ne s’y prête pas encore. Il donne un délai de 4 mois à tous ceux qui sont pressés de dresser un bilan, ne serait-ce que partiel, de son action à la tête de la Rd-Congo, depuis son investiture en tant que Président élu, le 6 décembre 2006 par la Cour suprême de justice. L’on se souvient que 3 mois déjà, soit lors du dernier point de presse présidentiel au Palais de la nation, la préoccupation sur la réalisation de 5 chantiers avait été exprimée.Pour le Chef de l’Etat, c’était encore trop tôt. N’en déplaise à ceux qui, déjà, ont mis leurs compteurs en marche.(Yes)Le Palmarès
Last edited: 14/06/2007 13:46:56
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Joseph Kabila séjourne en Afrique du Sud !
Kinshasa, 14/06/2007 / Politique
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange séjourne depuis mercredi en Afrique du Sud pour le raffermir les relations entre la Rdc et la Rsa. Parti de Kinshasa dans les après-midi de mercredi, l’avion qui transportait le couple présidentiel est arrivé à l’aéroport de Cape Town, la ville où siège le Parlement sud-africain, vers 17 heures, heure locale. A l’aéroport, le couple présidentiel de la Rdc a été accueilli par les ministres et le ministre sud-africain des Affaires étrangères. Cette visite a été rondement préparée par les experts congolais arrivés en Afrique du Sud pour l’élaboration d’un protocole d’accord. Celui-ci sera signé par les deux Chefs d’Etat, Joseph Kabila et Thabo Mbeki, à Cape Town. Naturellement, le Président de la République aura un entretien avec le Président sud-africain Thabo Mbeki. Et son agenda chargé prévoit également une adresse du n°1 congolais aux parlementaires sud-africains.D’autres sources parlent d’une rencontre avec les milieux d’affaires sud-africains pour attirer des investisseurs en provenance du pays de Madiba. Le Président de la République n’est pas seul en Afrique du Sud. Il y rencontrera probablement ses homologues de la Tanzanie, du Mozambique et du Kenya. Dans le cadre d’une prise de contact formelle ou informelle, le Président Joseph Kabila pourra rencontrer ses pairs africains durant son séjour sud-africain.Si aucune source officielle n’écarte la possibilité d’une telle rencontre, aucune, non plus, n’affirme d’une manière ouverte l’éventualité d’une telle rencontre.Ce qui est sûr ce que le Président de la République mettra à profit son séjour sud-africain pour la recherche des solutions à certains problèmes spécifiques de la Rdc.Nous avions eu à le souligner dans notre deuxième édition du mois de juin. Le Président Kabila, ayant hérité d’un pays déchiqueté par 32 ans de dictature, 10 ans de guerre avec pour conséquence une crise multiforme et multisectorielle, se trouve au cœur d’un mandat assez difficile. Avec ces nombreux défis à relever aussi bien sur le plan interne qu’externe, il doit convaincre les pays amis en vue de trouver de solutions à ces diverses situations. L’insécurité à l’Est de la Rdc devra se placer en bonne place dans les entretiens du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, avec ses différents interlocuteurs.Et l’Afrique du Sud n’est pas le moindre. Ayant accompagné la Rdc dans la recherche des solutions pour la pacification de l’ensemble du territoire, elle se place parmi les privilégiés pour, cette fois-ci, accompagner la Rdc vers sa reconstruction et son développement durable. A cela, il faut également lier la situation économique catastrophique que vit la Rdc. Dans cette torpeur, la Rdc n’attend qu’une véritable pichenette pour le démarrage effectif de ses activités économiques.L’Afrique du Sud, première puissance économique d’Afrique, pourrait bien s’y prendre. Tout cela passe par le réchauffement des relations bilatérales entre les deux pays, la confiance mutuelle qui pourra naître de cet acte présage d’un avenir radieux entre les deux pays !Le Palmarès
Last edited: 14/06/2007 13:16:27
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