mardi 12 juin 2007
bulletin de l'APA 11 juin 07
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSSommairePolitique L’Onu se penche en RDC sur les poussifs processus dedésarmement en Afrique Rebelles étrangers en RDC : un casse-tête politique pour lesGrands Lacs Le DSCRP adopté par la Banque mondiale et le FMISociété Bénin : capsules de cocaïne sorties de l’estomac d’une Congolaise Les collecteurs Mwashi et Okapi sont en état de réhabilitationà Masina grâce à la CTBPubi-Reportage Le «Réseau unique» de Celtel va intensifier les échanges entrele Centre et l’Est de l’AfriqueEconomie Le FMI appelle à des réformes «urgentes» pour accroître lesressources en RDCChronique Les églises mobiles en croisade à KinshasaCommunication Discours de défense de Son Excellence le Premier ministre/Projetdu Budget 2007 (suite et fin) Avis à manifestation d’intérêt -Assistance technique pourla stabilisation du COPIREPAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSPolitique1Kinshasa, 11 juin (APA) -Kinshasa accueille ce mardijusqu’ au 14 juin une conférencedes Nations unies consacréeaux programmes de désarmement,démobilisation etréintégration (DDR) en Afrique,où ces processus restent poussifset où la réinsertion des excombattantsest globalementun échec, selon le compterendu du Conseil des ministresfait vendredi par le porte-parole,Toussaint TshilomboSend, ministre de l’Information,de la Presse et de la Communicationnationale.Deux ans après une premièrerencontre à Freetown, l’ONU asymboliquement choisi la Républiquedémocratique duCongo (RDC), pays sortantd’une guerre régionale (1998-2003) et d’une transition politiquesanctionnée en 2006 pardes élections considéréescomme les premiers scrutinslibres en 41 ans dans le pays.Des experts et représentantsd’une vingtaine de pays sontattendus pour débattre de ladémobilisation des enfants-soldats,des difficultés des réformesde la justice et des forcesarmées, des problèmes poséspar la présence des rebellesétrangers et des immensesdéfis de la réinsertion dans lavie civile des ex-combattants.Partout, les programmesDDR sont confrontés à de multiplesobstacles, notammentpolitiques et financiers. Dansdes pays comme le Liberia, laRDC ou l’Angola, le succèspartiel du désarmement estdangereusement remis encause par la prolifération desarmes légères et l’échec chro-L’ONU se penche en RDC sur les poussifs processusde désarmement en Afriquenique des programmes de réinsertion.En RDC, le responsable del’ONU pour la réforme du secteurde la sécurité, RennerOnana, estime qu’à la fin duprogramme lancé en 2004, environ150.000 démobilisés devrontêtre réinsérés.«Si rien n’est fait pour leurréinsertion, il suffit qu’un leaderlocal réarme 15% de cesex-combattants pour replongerle pays dans l’instabilité», explique-t-il.Même problème au Liberia,pays ravagé par plusieursguerres civiles entre 1989 et2003, où la plupart des 100.000démobilisés, abandonnés àeux-mêmes, pourraient «facilementêtre recrutés par desmercenaires ou des bandesarmées», selon Jackson Spear,de l’ONG Fondation pour la dignitéinternationale.Au Burundi, qui tente de sortirde 13 ans de guerre civileet où seuls «8.000 démobiliséssur 23.000 ont déjà bénéficiéd’un programme de réintégration», le général LéonidasNijimbere, directeur de la CommissionDDR, reconnaît des«retards», imputés à des difficultéspolitiques et un manquede moyens.Dans tous ces pays, les démobilisésparlent eux«d’échec» et accusent lesautorités d’avoir largement détourné«leur» argent.En Angola, cinq ans après lafin de la guerre civile (1975-2002), un des principaux problèmesdemeure la récupérationdes armes, dont l’ONGAngola 2006 affirme qu’il enresterait environ trois millionsdans ce pays de 14 millionsd’habitants.Dans d’autres pays encoreen conflit ou en sortant à peine,comme le Soudan ou la Côted’Ivoire, le bilan est encoreplus maigre.Le programme DDR ivoirien,lancé en 2003 et considérécomme crucial pour le processusde paix dans un pays dontla partie Nord est contrôlée depuis2002 par une rébellion, esten panne.Après un accord de paix signéen mars - qui a propulséle chef de la rébellionGuillaume Soro au poste dePremier ministre - le programmeDDR actuel pourraitdisparaître au profit d’un «servicecivique» visant la réinsertionde 40.000 ex-combattantsde toutes factions au termed’une formation rémunérée de18 mois.Abidjan, comme Kinshasarécemment, opte pour la disparitiondu «filet de sécurité», uneprime accordée aux démobilisésmais assortie d’aucune formation,qui a coûté très cher(plus de 200 millions de dollarsinvestis par la Banque mondialeen RDC) sans résultatsprobants.Pour M. Onana, la conférencede Kinshasa devrait voirapparaître une «volonté d’africanisation» de la gestion duDDR et notamment de la réinsertion,moins axée sur desinjections sèches d’argent -pratiquées par la Banque mondiale- que sur des programmesdurables de formation engageantla responsabilité desacteurs locaux.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS2Kinshasa, 11 juin (APA) – Leprésident de l’Assemblée nationale,Vital Kamerhe, a évoquéen fin de semaine, la questionde la ratification de l’Accordde Cotonou révisé par laRépublique démocratique duCongo (RDC), avec le secrétairegénéral du groupe desACP à l’Union européenne,John Kaputin, qui lui a renduune visite de courtoisie.M.Kaputin qui a profitéde son séjour à Brazzaville,capitale de la République duCongo, où il a pris part aux travauxdu sommet de la CEEAC(Communauté économiquedes Etats de l’Afrique centrale),les 9 et 10 juin, pour prendrecontacts avec les autorités deKinshasa, a dit avoir reçu duprésident de l’Assemblée nationale,les assurances que cedocument sera ratifié dès quele texte sera remis au Parlementpar le gouvernement.Il s’est réjoui du travailde l’Assemblée nationaleLa ratification par la RDC de l’Accord de Cotonourévisé évoqué à l’Assemblée nationalequ’elle a invitée à plus légiférerpour doter le pays des instrumentsde son développement.Par ailleurs,M.Kamerhe a reçu vendrediune délégation de la Directiongénérale des Impôts (DGI),venue l’entretenir de la grèvedes agents de ce service del’Etat à Goma, chef-lieu duNord-Kivu.Conduite par le directeurgénéral de la DGI, SamBokolombe, la délégation areçu du président de l’Assembléenationale, les assurancespour la résolution du conflit,notamment la mise en placedes mécanismes pouvant permettred’éponger les arriérésdes salaires des agents qui totalisentplus de 40 mois.Il s’agit également de lamécanisation de nouvelles unitésde la DGI/Goma, questionqui intéresse le ministère de laFonction publique, a indiqué,M.Kamerhe.Le président de l’Assemblénationale a dirigé lemême jour, un débat à huisclossur l’affaire « Bas-Congo ».Les députés ont poursuivi aucours de cette plénière, le débatsur le rapport de la commissionparlementaire dépêchéedans la province du Bas-Congo afin d’enquêter sur lamort des dizaines de personnesà Songololo, Matadi, Bomaet Muanda, à la suite d’uneconfrontation sanglante desmanifestants du mouvementpolitico-religieux « Bundu diaKongo » (BDK) avec la police,les 31 décembre 2006 et le 1erjanvier 2007.Rien n’a filtré de cetteplénière qui a duré de 11heuresà 18 heures. C’est ledeuxième débat en plénière surcette question pour laquelle leministre d’Etat à l’Intérieur,Décentralisation et Sécurité,Denis Kalume Numbi, s’étaitexpliqué devant les députésquelques jours après le drame.Kinshasa, 11 juin (APA) - Unretour prochain à Kinshasa duchef de l’opposition de la Républiquedémocratique duCongo (RDC) Jean-PierreBemba, en exil sanitaire auportugal depuis la mi-avril, paraîtde plus en plus improbable,estiment des acteurs politiquescongolais et des observateurs.En quittant Kinshasa, sousescorte de blindés de l’ONUdans la nuit du 11 avril, troissemaines après des combatssanglants entre sa garde rapprochéeet l’armée régulière,l’ancien vice-président Bembaavait assuré qu’il ne partait queImprobable retour de Jean-Pierre Bemba, en exilsanitaire au Portugal«quelques semaines» pourfaire soigner une vieille fractureà une jambe dans une cliniquede Lisbonne.Mais alors que son autorisationofficielle de sortie du territoireexpire dans lundi, le sénateurBemba, adversaire malheureuxde Joseph Kabila à laprésidentielle d’octobre 2006,ne semble pas prêt de regagnerson pays.«La situation est bloquée. Iln’y a aucun dialogue entre lesparties. Bemba veut des garantiesde sécurité et le campKabila n’est pas pas prêt à lamoindre concession», affirmeun observateur occidentalayant requis l’anonymat.Le président de l’ex-rébelliondu Mouvement de libération duCongo (MLC) s’était réfugié le22 mars dans une résidence del’ambassade d’Afrique du Sudà Kinshasa, au premier jour deviolents affrontements entre sagarde rapprochée et l’armée.Elu sénateur en janvier, M.Bemba avait refusé de voir lessoldats affectés à sa garde dutemps où il était vice-présidentdu gouvernement de transition(2003-2006) intégrer les rangsde l’armée régulière, estimantque sa sécurité n’était pas garantie.Les combats à l’arme lourdeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS3en plein coeur de la capitaleavaient fait entre 200 à 500morts, selon des sources diplomatiques,et les troupes fidèlesà l’ancien chef rebelleavaient été totalement défaites.M. Bemba avait pu quitter laRDC après avoir obtenu duSénat une autorisation de sortiedu territoire «pour raisonsmédicales» de 60 jours, quiexpire le 11 juin.A partir de cette date, sesabsences à la chambre hauteseront comptées et, selon lerèglement intérieur du Sénat, ilperdra automatiquement sonmandat en cas d’absence nonjustifiée à plus d’un quart desséances d’une session plénière.Mais, selon son entourage,«il n’a toujours pas de garantiede protection alors que selonl’accord du 29 octobre(passé entre les deux présidentiablesle jour même duvote) prévoyait que le gagnants’engageait à assurer une +sécuritérapprochée+ au perdant».Dans le camp Kabila, le tonest clair: «Qu’il rentre si il veut.Il aura droit aux 12 policiersprévus par le décret présidentiel(de novembre 2006) pourchacun des anciens vice-présidents», affirme un conseiller.Pour un autre observateur,«le retour de Bemba n’arrangepersonne. Il est difficile de savoirs’il veut réellement luimêmerentrer, alors que la justicea demandé en avril la levéede son immunité parlementaire».Contacté par le procureurgénéral Tshimanga Mukebaréaffirme que «si les immuni-Kinshasa, 11 juin (APA) - Laprésence de groupes armésétrangers en République démocratiquedu Congo (RDC),ravagée par une guerre régionaleentre 1998 et 2003, n’estplus considérée comme unemenace sécuritaire directepour les pays voisins maisreste un problème politiquemajeur dans les Grands Lacs.«On ne peut plus direaujourd’hui que la RDC est unsanctuaire pour des groupesarmées étrangers. On estime àun peu plus de 6.000 les combattantsrestant à rapatrierdans leur pays», expliquePeter Swarbrick, responsabledu programme de désarmementet de rapatriement descombattants étrangers del’ONU en RDC.Depuis 2002, quelque 9.300combattants étrangers - dont5.200 Rwandais, 3.660Rebelles étrangers en RDC: un casse-tête politiquepour les Grands LacsBurundais et 430 Ougandais -ont désarmés et été volontairementrapatriés par l’ONU,ainsi que plus de 5.300 deleurs proches.La grande majorité de cescombattants sont des rebelleshutus rwandais, accusés parKigali d’avoir participé au génociderwandais de 1994, quia fait plus de 800.000 morts,essentiellement parmi la minoritétuts i .«Quand nous avons lancé leprogramme, on parlait d’aumoins 40.000 rebelles hutussur-armés, capables dereplongler la région dans lechaos. Nous les avions alorsévalués à 17.500 et nous lesestimons maintenant à environ6.000", indique M. Swarbrick.Aujourd’hui, ces rebelles regroupésau sein des Forcesarmées de libération duRwanda (FDLR) «ne représententplus aucune menace militairesignificative pour leRwanda», affirme-t-il, rappelantque leur dernière tentativede renversement du régime deKigali, en 2001, s’était soldéepar un cuisant échec.Par ailleurs, à la faveur duprocessus de paix au Burundivoisin, les rebelles burundaisont pratiquement tous quitté laRDC fin 2006 et la Monuc estimeà encore «une centaine»les miliciens ougandais desADF (Forces démocratiquesalliées).Quant aux rebelles ougandaisde l’Armée de résistancedu seigneur (LRA), les expertsde l’ONU estiment que s’ils fontde fréquentes incursions (depuisle sud du Soudan) en RDCdepuis 2006, ils n’y ont pas établide bases.Pour l’ONU, «ce sont surtoutles populations civiles congotésde M. Bemba, accusé notammentd’atteinte à la sûretéde l’Etat, sont levées commenous l’avons demandé, il asera poursuivi devant la Coursuprême de justice».Si son exil sanitaire devenaitofficiellement politique, se poseraitla question de l’avenird’une opposition parlementairedécapitée, et déjà très divisée,estime un analyste politique.Au delà, c’est le devenir dela transition démocratique enRDC qui sera en question, seloncette source, qui s’interrogesur la position que prendrala communauté internationalequi «a investi plus de 500millions de dollars dans lesélections» de 2006 et s’est engagéeà «accompagner la reconstructiondu pays» ravagépar près de cinq ans de guerre(1998-2003).Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS4laises qui souffrent de la présencede tous ces groupes»,accusés de pillages, viols etmeurtres dans les zones rurales.Pourtant, l’ex-Zaïre est encoreconsidéré comme le ventremou de l’Afrique centrale,source potentielle de déstabilisationsrégionales.Doté d’institutions légitimesissues des élections de 2006,le pays reste fragilisé par laporosité de ses frontières et lapersistance de foyers de violencedans l’est.Pour un diplomate en posteà Kinshasa, «l’incapacité dupouvoir à rétablir l’autorité del’Etat sur tout le territoire nourritdes inquiétudes légitimeschez les voisins», notammentrwandais et ougandais qui ontenvoyé des troupes soutenirdes mouvements rebelles aurégime de Kinshasa pendant ladernière guerre.Elle leur fournit aussi «unprétexte pour menacer d’intervenirà nouveau en RDC siKinshasa t au sein des entreprises.L’Etat congolais entend, parces réformes, se désengagerprogressivement du secteurmarchand et promouvoir despartenariats publics privés enciblant des domaines qui ontdes effets d’entrainement importantsnotamment sur l’économieen termes de contributionau produit intérieur brut(PIB), aux finances publiqueset aux ressources extérieures(...).«Nous allons lancer des appelsà candidatures, toutes lesexpertises, même en dehorsde la RDC, seront sollicitées»,a indiqué Mme JeannineMabunda.Soulignant que «les entreprisespubliques doivent être performanteset que pour y arriver,il faut des mandataires compétents», la ministre du Portefeuillea critiqué leur «politisation» en référence à la périodede transition (2003-2006) marquéepar le «partage équitableet équilibrée» de ces entitésétatiques par des ex-forcescombattantes.«On ne va plus politiser desentreprises publiques dont onn’attend plus que la rentabilitétous azimuts», a-t-elle insistéajoutant toutefois qu’elles serontclassifiées par catégories.L’Etat se désengagera d’uncertain nombre de ces entrepriseset pour d’autres, ilprocèdera à une cession partielle,excluant toute privatisationtotale au stade actuel.Enfin, Mme Mabunda a annoncéle début du processusde la révisitation des contratsminiers qui va du 4 juin à finaoût.Kinshasa, 11 juin (APA) -L’assemblée provinciale du KasaïOccidental, a démis jeudisoir le gouverneur de la province,Trésor Kapuku, en adoptantune motion de défiance, at-on appris vendredi de sourceparlementaire.«La motion de défiance contrele gouverneur de provincea été acceptée par la majoritéde l’assemblée provinciale duKasaï occidental - à 29 voixcontre 24 - au cours de sa plénièrede jeudi. Par conséquentil tombe avec son gouvernement», a déclaré vendredi àl’APA le vice-président de l’assembléeprovinciale, ValéryNtolo.Cette motion, initiée par lesdéputés de l’Union pour la nation(UN, coalition d’oppositiondu sénateur Jean-PierreUn gouverneur de province démis par le vote d’unemotion de défianceBemba), a recueilli les 21 voixde cette plate-forme mais aussicelles de quelques membresde la coalition majoritaire.Cette dernière regroupe lesélus de l’Alliance de la majoritéprésidentielle (AMP du présidentJoseph Kabila), et quelquesélus indépendants ralliés,dont le gouverneur Kapuku.Aux termes des dispositionsconstitutionnelles, de nouvellesélections doivent être organiséesdans quinze jours pourélire un nouveau gouverneurde province, qui devra ensuiteformer un gouvernement provincialde 10 ministres maximum.La motion contre TrésorKapuku a été votée au coursd’une plénière initialement destinéeà la présentation de sonprogramme de gouvernementdevant l’assemblée provincialepour approbation.Le 15 février dernier, cet ancienvice-ministre de la Coopérationinternationale issu duRCD et dont la candidatureétait appuyée par l’AMP l’avaitemporté à l’issue d’un scrutinserré, obtenant les voix de 28députés provinciaux - grandsTrésor KapukuAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS5électeurs de ce scrutin - contre26 au candidat de l’UN, AlexKande.Le camp Kabila a emportéles gouvernorats de 10 des 11provinces et est majoritaire auSénat, comme dans toutes lesinstitutions issues des électionsorganisées depuis 2006.Toutefois, cette majorité, quine repose pas réellement surun projet de société ni sur desalliances solides, est de plusen plus menacée d’éclatement,de l’aveu même de plusieursde ses élus. Le camp présidentiela ainsi vu lui échapper laprésidence du Sénat et unemotion de défiance a récemmentété déposée contre legouverneur AMP de Kinshasa,André Kimbuta.Ce dernier a échappé de justesseà un vote de censure etest parvenu à faire adopter sonprogramme de gouvernementen l’absence des élus de l’opposition.Les vols intérieurs congolais paralysés à Kinshasa surdécision d’un officierKinshasa, 11 juin (APA) - Tousles avions des compagniescongolaises ont été cloués ausol vendredi matin à l’aéroportde Kinshasa, empêchés de ravitaillementen carburant surdécision du chef d’état-majordes Forces aériennes, a-t-onappris de sources aéroportuaires.Le général John Numbi adépêché des militaires pourbloquer l’accès aux cuves decarburant de l’aéroport internationalde N’Djili, à Kinshasa,ont affirmé des témoins àl’APA.La direction de l’aéroport aconfirmé le blocage des volsdomestiques vendredi matin,tout en assurant que la situation«était en train de revenir àla normale» et que les militairesdéployés autour des cuvess’étaient retirés vers 9H30 locales(08H30 GMT) - ce qu’ontconfirmé des témoins.Selon une source aéroportuaireayant requis l’anonymat,le général Numbi était «furieux» de s’être lui-même vurefuser la délivrance de combustiblepour ses appareils parla société d’entreposage deproduits pétroliers Sep Congoau motif que la ligne de créditsde la Défense auprès de cettesociété était épuisée.«Cela a commencé hier soir(jeudi), par des tentatives d’intimidation,avec le déploiementde gardes armés autour desentrepôts de Sep Congo. Maisça n’a pas marché et il a finalementfait retirer ses hommesce matin», a expliqué cettesource.Vers 11H00, le ravitaillementdes avions avait repris, aprèscet «incident» qui a cloué ausol une dizaine d’avions, selonla direction de l’aéroport.Contactés par l’AFP, plusieursmembres du gouvernementse sont refusés à toutcommentaire mais ont indiquésuivre «attentivement» cettesituation, assurant que toutserait mis en oeuvre pour quecela «ne se reproduise plus».Selon Radiio Okapi, parrainéepar l’Onu, le généralNumbi s’est refusé à toute déclarationsur cette situation onne peut plus scandaleuse.La Monuc inaugure des projets à impact rapide dansles communes de N’sele et MalukuKinshasa, 11 juin (APA)- LaMission de l’Onu au Congo(Monuc) a inauguré jeudi, dansles îles Dilolo et Kabongo, dansles communes de la N’sele etMaluku , quelques projets à impactrapide visant à renforcer lescapacités des populations insulairesà se prendre en charge , aconstaté l’APA.Le délégué du Représentantspécial du Secrétaire généraldes Nations unies à cettecérémonie, Mujahid Alam , asouligné que ces deux îles situéessur le fleuve Congo nesont pas couvertes habituellementpar les programmes desagences humanitaires et desacteurs du développement.Il a situé ces appuis dela Monuc dans le cadre du programmeQIPs, mission de pacificationdestinée à aider les Nationsunies et le Départementdes Opérations de maintien dela paix à construire et établir desrelations « coopératives » et«conviviales» avec la populationlocale.La population de l’îleDilolo, qui a bénéficié d’une contributionde 1.450 USD de laMonuc a construit une « huttemédicale », réhabilité une classeet bâti deux autres supplémentaires.Les femmes de cette îlese sont procuré des outils agricoleset des boutures de maniocpour des activités agricoles communautaires.Elle a égalementremis du matériel agricole auxmaraîchères de ces deux îles.Le président des pêcheursde Ngamanzo, JoséBongwango, a exalté la coopération« agissante » entre laMonuc et la RDC avant de forAgencePresse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSmuler quelques demandes d’assistancenotamment pour la réparationde la pompe 0 eau manuelleet la réhabilitation d’uneécole.Selon Mujahid Alam, laMonuc est la première organisationde la communauté internationaleà venir en aide aux habitantsde l’île Dilolo.Le bourgmestre de lacommune de la N’sele, AugustinKamba Inde, a recommandé auxbénéficiaires des appuis de laMonuc à en faire un bon usage.Le chef de campementde Dilolo, Buyula Mbanda Jeana noté que cette île créée sousle nom de Litombe en 1971compte quelque 400 habitants.« A l’instar de tous lescontingents militaires en RDC,l’équipe riveraine de la Monucentreprend aussi la sensibilisationet exécute des programmesdans sa zone d’opérations », at-il fait savoir. Cette équipe al’avantage d’accéder, lors despatrouilles, aux îles non couvertespar les humanitairesA l’île Kabongo, les maraîchèresdu groupe « Lisangaya ba mamans » se sont réjouiesde l’assistance en matérielreçue de la Monuc affirmantqu’elle va leur permettre d’accroîtreleur production.Au nom du bourgmestreempêché, le chef de quartierKimpko, M. Nganja, a soumisquelques doléances de la populationde l’île Kabongo, notammentle manque d’équipement etde médicament au dispensairelocal, ainsi que d’un moyen detransport ( embarcation) pourl’évacuation en urgence desmalades vers les hôpitaux .Les élèves de l’école primairede Ngamanzo ont à leurtour remis au représentant duchef de la Monuc un cahier decharges faisant état du manqued’un bâtiment approprié et d’installationssanitaires.Kinshasa, 11 juin (APA) – Leministre d’Etat chargé des Affairesétrangères et de la Coopérationinternationale, AntipasMbusa Nyamwisi, a appréciévendredi l’apport de l’Afriquedes Caraïbes et du Pacifique(ACP) dans la reconstructionde la République démocratiquedu Congo (RDC), au cours d’unentretien avec son secrétairegénéral, Sir John Kaputin.« La RDC se trouve à laphase post-conflit, et avec leministre d’Etat chargé des Affairesétrangères, nous avonsévoqué l’apport de l’ACP dansla reconstruction de la RDC »,Mbusa Nyamwisi encourage l’apport des ACP dans lareconstruction de la RDCa déclaré John Kaputin, avantd’indiquer qu’il effectuait sonpremier voyage au Congo-Kinshasa en tant que secrétairegénéral de la structure internationalequ’il dirige.Kaputin a souligné quela RDC en tant que membredes ACP avait besoin d’être tenueinformée qu’une enveloppeévaluée à près de 150millions USD est en voie d’êtredisponibilisée en vue d’apporterune assistance financièreau secteur de la santé sur l’ensembledu continent africain.« Et un peu plus loin, il a étéaussi question de la relance dela Communauté économiquedes pays des Grands Lacs(CEPGL), a-t-il dit, notant quela RDC doit envisager dans lecadre d’une coopération agissante,la ratification de l’accordde Cotonou (Benin) révisé.Par ailleurs, JohnKaputin a évoquéavec le ministredes Finances, AthanaseMatenda Kyelu et les présidentsde l’Assemblée nationaleet du Sénat congolais, VitalKamerhe et Léon Kengo waDondo, des questions similaires,a-t-on appris.L'AGENCE PRESSE ASSOCIEE (APA)A VOTRE DISPOSITION POUR LAPROMOTION DEVOS PRODUITS ET LEDEVELOPPEMENT DE VOSACTIVITES6Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS7Kinshasa, 11 juin (APA) – Lechef de l’exécutif provincial,André Kimbuta Yango, a tenujeudi, à l’Hôtel de ville, son premierconseil des ministres dugouvernement provincial deKinshasa, essentiellement axésur les principes directeursdevant régir son dans la capitalecongolaise, rapporte uncompte rendu parvenu vendredià l’APA.L’autorité urbaine a invitéchacun de ses collabora-Kimbuta édicte les principes directeurs aux ministresprovinciauxteurs à refléter l’image que requièrentsa qualité et son statutde ministre provincial et àobserver les règles déontologiquescommandées par la dignitéet le prestige de sa fonction.Il les a informés qu’ilssont responsables de leurs actes,soit individuellement soitcollectivement devant l’Assembléeprovinciale avant de préciserqu’un arrêté est en coursd’élaboration en vue de définirles attributions de chaque ministère.Pour arriver à releverles défis, il a demandé aux ministresprovinciaux de fournirdes d’efforts pour s’imprégnerde ces trois éléments fondamentaux,à savoir la vision, lamission et les valeurs. Les réunionshebdomadaires du conseildes ministres provinciauxva désormais se tenir chaquejeudi sous la direction du mairede la ville de Kinshasa.Kinshasa, 11 juin (APA) – LeDocument de stratégie decroissance et de réduction dela pauvreté (DSCRP) de la Républiquedémocratique duCongo (RDC), élaboré sous lepilotage du ministère du Plan,a été adopté, le 31 mai dernier,par le Conseil d’administrationconjoint de la Banque mondialeet du Fonds monétaire international,réuni à Washington,siège des ces institutions, aannoncé samedi à Kinshasa, leministre du Plan, OlivierKamitatu Etsu, au cours d’uneconférence de presse.Le gouvernement de laRDC a lancé, en attendantl’adoption de ce document parles institutions de BretonWoods, a indiqué le ministre,des initiatives tendant à assurersa mise en oeuvre coordonnéeet harmonisée, avec dixhuitpartenaires de la RDC del’hémisphère Nord et des organismesfinanciers qui ontconçu un programme d’actionsp r i o r i taires (PAP) à courtterme, de conserve avec lesministères du Plan et des Finances.Ce programme couvreLe DSCRP adopté par la Banque mondiale et le FMIla période juillet 2007 à juillet2008 et constitue un cadred’assistance mutuellement négocié,a ajouté le ministre,poursuivant que son exécution« correcte et efficace » permettraà la RDC d’atteindre lepoint d’achèvement de l’Initiativeen faveur des Pays Pauvrestrès Endettés (PPTE) afinde pouvoir bénéficier, si le programmeest mené à bien, d’uneremise de 90 % du stock de sadette extérieur et d’un financementconséquent de son plande mise en oeuvre du DSCRP.Ce plan constitue uncadre opérationnel de mise enoeuvre du DSCRP et traduitpour la période 2007-2010 lesorientations en actions et mesuresdestinées à réduiresignificativement l’incidence dela pauvreté aussi bien en milieuurbain que rural, a-t-il signalé.A cet égard,M.Kamitatu a indiqué des actionsque doit mener son ministère,à savoir l’organisationd’un atelier du plan d’action etde mise en oeuvre du DSCRPdu 15 au 18 juin, une réuniond’approbation du plan d’actionset de mise en oeuvre de la stratégienationale avant l’organisationdu séminaire de validationen septembre – octobre.Le ministre du Plan ainvité la population congolaiseà s’approprier le DSCRP afinde faciliter la mobilisation autravail productif et à la participationconsensuelle à sa miseen oeuvre.Le processus d’élaborationdu DSCRP a commencéen 2001. Le DSCRP intérimairea été produit en février 2002 eta permis à la RDC d’atteindrele point de décision de l’Inititivedes Pays Pauvres très Endettés(PPTE) en juillet 2003.L'Agence presse Associée (APA)le meilleur support pour l'informationpolitique et socialeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSPubli-ReportageLe «Réseau unique » de télécommunications mobiles créé par Celtel international,pour la couverture de trois pays de l’Afrique centrale en connexion avec trois autres de l’Est,sera susceptible d’ « intensifier » divers échanges entre les régions centrale et orientale del’Afrique, en se constituant en une infrastructure communicationnelle non négligeable au développementsocio-économique du continent.Inauguré le 27 septembre 2006 par la fusion des réseaux Celtel de la Tanzanie, duKenya et de l’Ouganda, son élargissement au Gabon, Congo ainsi qu’à la République démocratiquedu Congo (RDC) est une étape importante dans le développement économique del’Afrique centrale et orientale, comme l’a souligné le secrétaire exécutif de la Commissionéconomique pour l’Afrique auprès des Nations Unies (Onu), Abdoulie Janneh.« Nous accueillons cet élargissement du Réseau unique très chaleureusement, car ilfavorise la croissance du commerce intra-africain », a dit Abdoulie, à l’occasion du lancementde ce premier réseau transfrontalier au monde.Cette innovation technologique, la première du genre des sociétés de téléphonie mobileopérant dans le continent africain, donne de nouvelles opportunités de croissance auxentreprises africaines et encourage également les multinationales à participer davantage dansdes économies mieux connectées entre elles.Brève historique du mouvement des échanges dans les deux régions africainesBien avant la période de la colonisation, au début du 20ième siècle, le contact transfrontalierentre les pays du Centre et de l’Est de l’Afrique était principalement lié aux rapports ethniquestranscendant les frontières africaines.Il s’est ensuite profilé au-delà des migrations de main d’oeuvre et des réseaux commerciauxdéveloppés par différentes organisations et empires africains. Par exemple les commerçantsKamba du Kenya avaient l’habitude de se déplacer librement et de parcourir delongues distances à travers l’Afrique de l’Est.Par ce fait, plusieurs autres groupes d’individus, notamment les Massaï, jadis nomades,se sont retrouvés au Kenya et en Tanzanie ; les peuples Batéké sont devenus propriétairesdes terres au Gabon, en RDC et au Congo-Bazzaville ; les Luhya et les Lwo se sontétablis en Ouganda et au Kenya. Il en est de même de la culture Swahili qui s’est transposéeau Kenya, en Tanzanie et en RDC.A propos du lancement du « Réseau unique »Le « Réseau unique » de Celtel international, présent dans quatorze pays africain, aété lancé le 6 juin 2007 simultanément dans les capitales des six pays connectés.Pour marquer cet événement, Celtel/RDC a fait déplacer son staff accompagné d’une vingtainede journalistes et autres agents de la presse kinois en République du Congo (RC), enLe «Réseau unique» de Celtel va intensifier leséchanges entre le Centre et l’Est de l’Afrique8Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSvue de tester la mise en activation de ce réseau à partir de Brazzaville, à l’occasion de sonélargissement au Gabon, Congo et à la RDC.Le directeur général de Celtel/RDC, Antoine Pamboro et les membres de sa délégationont lu à l’écran de leurs appareils portables à Brazzaville un message indiquant la connexionde leurs Sim ramenée de Kinshasa au réseau local Celtel/Brazzaville qui a permis lerechargement de leur compte à partir d’une carte prépayée de 2500 FCFA distribuée pour lacirconstance à l’hôtel « Olympic Palace » situé au centre ville.Auparavant, M. Pamboro, avait, au cours d’un point de presse tenu à bord de la navetteprivée « Trans VIP » en déplacement pour Brazzaville sur le fleuve Congo, indiqué quecette extension traduisant la vision panafricaine de Celtel, est la « première connexion mobilequi soit ininterrompue de l’Océan atlantique à l’Océan indien ».Ce nouveau service qualifié de « percée technologique » va permettre aux clients deCeltel du Gabon, de la République du Congo, de la Tanzanie, du Kenya, de l’Ouganda et de laRépublique démocratique du Congo d’ « utiliser » la même carte SIM à travers ces six pays,d’appeler aux tarifs locaux, de recharger avec des cartes prépayées du réseau local.Ils pourront se déplacer à travers leurs frontières géographiques, sans payer des fraisd’itinérance (le roaming) sur les appels émis et avec gratuité des appels reçus.De plus, pendant leurs déplacements, ils continueront d’avoir accès à tous les produitset services dont ils bénéficient dans leur pays de résidence (notamment le Cpour Toi, lamessagerie vocale, le service clientèle, etc.).Les caractéristiques du « Réseau Unique ».Le Réseau Unique est une solution de communication pratique et rentable, adaptéeaux besoins des clients qui communiquent à une échelle interrégionale.Cette innovation repose sur l’omniprésence exclusive de Celtel à travers ces six pays..Tout est facilité pour la clientèle-Le service est automatiquement mis à la disposition de laclientèle dans les six pays, gratuitement. Les clients n’ont pas besoin de changer leurs planstarifaires avant de se déplacer hors de leur pays de résidence..Le service du Réseau Unique est disponible sur tous les forfaits tarifaires post-payés etprépayés de Celtel. Tout client peut donc y accéder..Les cartes SIM de Celtel fonctionnent à travers les six pays :-Les clients peuvent garder leur numéro Celtel d’origine et rester joignables partoutlorsqu’ils se déplacent entre ces six pays.-Il devient inutile de transporter plusieurs cartes SIM lors des voyages transfrontaliers.La possibilité d’accéder à tous les services de son réseau d’origine, lorsque l’on est en déplacementà travers les six pays Celtel :-Consulter sa messagerie vocale-Consulter le portail d’information Savoir Tout-Transférer ou recevoir du crédit de consommation par le biais du service CpourToi.-Accéder au service clientèle de son pays de résidence gratuitement (le numéro duservice clientèle reste inchangé).-Et bien d’autres services….Le Réseau Unique permet de transposer l’offre de Celtel d ‘un pays à six autres, sous unemême couverture de réseau, en garantissant la même expérience de service- Le Gabon, laRDC, le Congo-B, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda deviennent un seul et même réseaumobile..C’est une exclusivité Celtel - aucun autre opérateur mobile n’offre ce service jusqu’à présent.9Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSREPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGOComité de Pilotage de la Réforme des Entreprise Publiques (COPIREP)AVIS A MANIFESTATION D’INTERET-Assistance technique pour la Stabilisationdes activités de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC)Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo recrute un consultant chargé de la Stabilisation desactivités de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC)La Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) est la plus importante entreprise publique de transportde surface de la RDC; elle a toujours été considérée comme l’épine dorsale de l’économie congolaise.Elle est actuellement confrontée à d’énormes difficultés techniques, opérationnelles et financières qui ne lui permettentplus de réaliser valablement ses missions.La SNCC qui réalisait plus de 2,77 milliards d’unités de trafic en 1975, a vu sa production décroître de manière drastiquejusqu’à atteindre le creux de 155,47 millions d’unités de trafic (UT) en 1995 pour remonter légèrement et stagnerà une moyenne de 500 millions UT de trafic par an au cours de ces dix dernières années.L’assistance technique recherchée pour la stabilisation des activités de la SNCC a un double objectif : l’améliorationde la gestion de l’ensemble des activités de la SNCC, d’une part, et la préparation de sa restructuration globale,d’autre part.La nouvelle équipe reformulera complètement la gestion technique, financière et commerciale de la société et mettraen place un plan minimal de production qui assurera la survie de la société jusqu’à sa mise en concession.Pour assurer la réussite de la stabilisation et de la relance, une analyse organisationnelle sera faite et des solutionsappropriées apportées pour assurer la réussite de la phase transitoire et créer une base solide pour la future société.Les tâches essentielles consisteront à mettre en place une nouvelle équipe de direction générale qui prendrait enmain la gestion de la SNCC pendant 24 mois afin de préparer les bases de sa restructuration. La firme de calibreinternational devra fournir la partie de l’équipe de gestion constituée des experts internationaux appelée à exécuterla mission de stabilisation aux côtés des experts nationaux.La mission se déroulera principalement à Lubumbashi et sur les sites d’exploitation de la SNCC. La firme qui serarecrutée mobilisera à temps plein pendant la durée du contrat une équipe composée de quatre (4) experts : un DirecteurGénéral, un Directeur Financier, un Directeur d’Exploitation et un Directeur en charge de l’Audit.Le Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP) invite les candidats (firme ou cabinet)admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doiventfournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (brochures, références concernantl’exécution de contrats analogues, expérience dans des conditions semblables, disponibilité des connaissancesnécessaires parmi le personnel, etc.).Les consultants peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives sous forme de coentreprise (Jointventure) ou de sous-traitance. Dans le cas d’une co-entreprise, tous les partenaires assument une responsabilitéconjointe et solidaire et indiquent le partenaire agissant en qualité de dirigeant de ladite co-entreprise.Un consultant sera sélectionné en accord avec les procédures définies dans les Directives : Sélection et Emploi deConsultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale, édition mai 2004.Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des documents de référenceà l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes de 9 heures à 17 heures du lundi au vendredi.Les manifestations d’intérêt rédigées en langue française doivent être envoyées par courrier ou déposées àl’adresse ci-dessous ou transmises par courrier électronique aux adresses e-mail suivantes : copirep@copirep.org,cpm@copirep.org, au plus tard le lundi 25 juin 2007COPIREP/Secrétariat Exécutif (Cellule de Passation des Marchés)Immeuble SOFIDE, 4ème étage,Croisement des avenues Lemarinel et Kisangani n°9-11Kinshasa/Gombe, République Démocratique du Congo.Tel : + 243 99 99 39 531-Site web : www.copirep.orgLE SECRETAIRE EXECUTIFILUNGA ILUNKAMBACommunication10Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSCotonou, 11 juin (AFP/APA) -Cent-huit capsules de cocaïne,soit environ 1 kg, ont été extraitesjeudi soir de l’abdomend’une Congolaise de 35 ans àl’hôpital de Cotonou, a apprisvendredi l’AFP de source officielle.«Nous avons reçu hier unedame qui se plaignait de douleursabdominales. A la suited’une radiographie, nous avonsconstaté la présence de petitesboules dans son estomac,»SociétéBénin: capsules de cocaïne sorties de l’estomacd’une Congolaisea déclaré à l’AFP le professeurKémoko Bagnan, qui a pratiquél’intervention.«L’opération nous a permisde découvrir les 108 capsulesde drogue dont une qui a éclatéest à la base des douleurs», at-il poursuivi.«L’opération s’est bien dérouléeet l’intéressée est désormaisremise à la dispositionde l’office de lutte contre lesstupéfiants», a ajouté la mêmesource.Cotonou, la capitale béninoise,est de plus en plus citéepar les organismes de luttecontre le trafic des stupéfiantscomme une plaque tournantede la drogue dans la régionouest africaine.Entre Juin 2006 et janvier2007, au moins quatre équipesconjointes des polices françaiseet suisse ont effectué desmissions au Bénin dans le butde remonter certaines filièresdu trafic des stupéfiants.11Bukavu, 11 juin (AFP/APA) -Une jeune congolaise de 22ans, présumée trafiquanted’enfants, est détenue depuisle début de la semaine à la prisoncentrale de Bukavu, cheflieude la province du Sud-Kivu, dans l’Est de la Républiquedémocratique du Congo(RDC), apprend-on de sourceassociative régionale.Judith (non autrement identifiée)a été arrêtée lundi par lapolice de protection de l’enfancealors qu’elle voulait fairepasser un enfant de l’autrecôté de la rivière Rusizi, séparantla RDC et le Rwanda, arapporté samedi la Ligue desdroits de la personne dans laUnes jeune congolaise trafiquante d’enfants détenuepar la police à Bukavurégion des Grands lacs(LDGL).Basé à Kigali, au Rwanda, cecollectif régional, qui coiffe unevingtaine d’organisations duRwanda, du Burundi et de laRDC, est doté d’un observatoiredes droits de l’homme représentépar des antennesdans les trois pays.Selon les responsables de laprison centrale de Bukavu, lajeune fille, Judith avait été arrêtéeune première fois à la finde l’année 2005 pour la mêmeaccusation. « La prévenue n’apas nié les accusations portéescontre elle et a confié àl’antenne de la LDGL à Bukavuêtre au service d’un citoyenrwandais, qui, à chaque opérationde trafic d’enfant, lui remetune somme de 5. 000 francsrwandais (environ 10 dollars)comme prime d’encouragement, indique l’organisation.« Concernant le sort de cesenfants enlevés, elle a dit nepas connaître leur destination, poursuit la LDGL, selon laquelle« le trafic d’enfants seraitrécurrent» dans la ville deBukavu .«Des familles sont souvent àla recherche d’enfants portésdisparus et ce, dans des circonstancesnon élucidées»,explique l’organisation.Kinshasa, 11 mai (APA) –Mme Flavie Djo Tshingambu,présidente de la délégation desfemmes congolaises va participeravec d’autres femmes dela RDC au sommet Global desUne délégation des femmes entrepreneurs de la RDCau sommet Global des femmes en Allemagnefemmes 2007, a annoncé cettedernière, lors d’une séance detravail avec la presse à Kinshasa.Ce sommet regrouperades femmes entrepreneurs dumonde et va explorer les opportunitésqu’offre le marchédu 21è siècle, les défis que représententun marché globalouvert aux les femmes dirigeantesde sociétés, salariéesAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSou entrepreneurs.La présidenteTshingambu a fait savoir quece sommet mettra l’accent surles meilleures pratiques et solutionsqui permettent aux femmesd’accélérer leur croissanceéconomique. La qualitédynamique du sommet Globaldes femmes est le produit deprésentateurs inspirants et dela richesse diversifiées des talentueuxparticipants, signaleMme Flavie Djo.« Ce sommet est le véhiculepour la formation de réseauxnationaux et régionaux,d’initiatives d’affaires réussies,de partage d’idées et pratiquesqui donnent de l’énergie auxfemmes opérant dans le marchéglobal », précise-t-elle. Cesommet global des femmes2007 rassemble des femmesd’affaires, professionnelles etchefs de gouvernements dumonde entier pendant troisjours autour de stimulantes tablesrondes menées par desfemmes leaders d’opinions etfemmes d’influences, révèleMme Djo.Parmi les points fortsdu sommet 2007 en Allemagne,il y aura le forum jeunessepour les jeunes ; séances plénièrespour mettre en avant laconnaissance économique etoffrir des stratégies pratiquesà développer dansl’entreprenariat ; micro- entrepriseet enjeux ; opportunitésd’établir des contacts professionnelsau long de l’évènementenfin le dialogue avec lesleaders d’entreprises, a renchériMme Tshingambu.L’Allemagne est fier derecevoir le 17è sommet Globaldes femmes suite à son statutde principale plate-forme européennequi facilite l’accès audéveloppement des économiesdes plusieurs Pays du monde.Le sommet Global des femmes2007 offre ainsi aux déléguésdes opportunités d’affairesdans ce puissant marché etune occasion unique de se rencontreret se mettre en relationavec des femmes remarquables,a conclu MmeTshingambu.Kinshasa, 11 mai (APA) – Lestravaux de curage des collecteursMwashi et Okapi (coursd’eau) sont effectués avec couragedans la commune deMasina grâce aux moyens financieret matériel de la CoopérationTechnique Belge (CTB), arévélé samedi dernier OmerKikala, chef de brigade de lacommune de Masina, lors d’unerencontre avec la presse.Le chef de brigadeKikala a fait savoir que dans lecollecteur de Mwashi (Indou),une grande partie de la populationriveraine se réjouit et accepteque ce projet soit réalisémais, dans quelques endroits,les espaces à curer sont réduitsà cause des constructions anarchiquesle long du collecteur.« La qualité de la terrede ce cours d’eau de 2.500 m àcurer exige un outillage appropriéque nous n’avons pas encore.Il existe également l’incompréhensionet les doutes dansles têtes de certains riverains quirésistent à céder une partie deleurs parcelles pour construirece collecteur qui sera bénéfiqueLes collecteurs Mwashi et Okapi sont en état deréhabilitation à Masina grâce à la C.T.B.pour la population riveraine.Nous voulons aussi que l’effectifdes tacherons soit revu à lahausse en vu de palier à cettesituation », a annoncé le chef debrigade Kikala.Quant au collecteurOkapi, situé à coté de l’hopitalMutombo, au marché de la Liberté,le travail est au niveau dela délimitation de l’espace àconstruire, indique Omer Kikala.Malgré la résistance d’un riverainque nous avons connu à un endroitdu collecteur Okapi, plus de600 signatures de riverains sontenregistrées et qui ont acceptéque le travail soit exécuté pourle développement de la populationenvironnante, ajouteM.Omer.La CTB souhaite que lebourgmestre de la commune deMasina Toussaint Kaputu s’impliquedavantage à ce projet pourconvaincre ceux qui empêchentla réalisation rapide de ce projetà temps opportun, surtout pendantcette saison sèche, rapportele chef de brigade.« La durée impartie autravail est courte par rapport auvolume du travail. Mais, notrevoeu est que ces travaux se déroulentdans le délai prévu ducontrat », a affirmé le chef debrigade adjoint, InnocentKalawu.De son coté, MadameMarie- Paul, magasinière de labrigade chargée des infrastructuresa rapporté que les matérielsà utiliser ne suffisent pas,même du point de vue qualité.Nous avons besoin de renouvelerl’outillage pour faire avancerle travail. La CTB a accordé uneattention particulière à notre demandeet elle a déjà prévu un lotde matériels à nous ajouter, signaleMme Marie-Paul.« Que la population riverainede ces deux collecteurs(Mwashi et Okapi) s’implique à ceprojet pour qu’on obtienne laconstruction rapide de ces deuxcollecteurs pour l’intérêt communautaire.Qu’elle ne jette pas desobjets gênants dans les collecteursen vue de permettre à l’eaude couler librement et à nous, desauvegarder la santé de ceux quiy fréquente », a réaffirmé M.Omer Kikala.12Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS13Kinshasa, 11 juin (APA) - Unemission du Fonds monétaire international(FMI) a encouragéjeudi le gouvernement de laRépublique démocratique duCongo (RDC) à engager «d’urgence» des réformes dans lesentreprises publiques pour accroîtreles ressources de l’Etat,au terme d’une visite de 15jours à Kinshasa.«Le gouvernement doit élargirson assiette des recettes.Et pour cela, il doit engagerd’urgence des réformes dansles entreprises publiques envue d’accroître les ressourcesde l’Etat», a déclaré CyrilleBriançon, directeur de la DivisionAfrique du FMI, au coursd’un point de presse.«La plupart des entreprisespubliques (congolaises) n’ontpas de moyens. L’Etat doit allervers le désengagement deces entreprises pour attirer desinvestissements privés», a-t-ilpréconisé.EconomieLe FMI appelle à des réformes «urgentes» pouraccroître les ressources en RDCLa mission a encouragé legouvernement d’AntoineGizenga - investi fin mars - àrendre publics «tous les contratsde partenariat», notammentminiers, pour une plusgrande transparence.Le gouvernement s’apprête àentamer une revue des contratsminiers passés ces dernièresannées et qui offrent àdes partenaires privés d’énormesavantages fiscaux etparafiscaux parfois au détrimentde l’Etat.La mission du FMI a, parailleurs noté des «progrès significatifsdans le rétablissementde la stabilité macroéconomique».«Les tendances de ces troisderniers mois sont bonnes auniveau budgétaire. Si cela sepoursuit, elles faciliteront lesdiscussions prévues à la fin dejuilet-août sur le programme àmoyen terme qui pourrait êtreconclu avant la fin de cette année», a-t-il précisé.M. Briançon a reconnu etsalué la volonté du gouvernement«d’atteindre le pointd’achèvement de l’Initiativepour les Pays pauvres très endettés(PPTE)», ce qui vaouvrir la voie à un importantallègement de la dette extérieurecongolaise de plus de 12milliards de dollars.L’ouverture d’un nouveauprogramme avec le FMI estcrucial pour la RDC, dont la loibudgétaire - actuellement encours d’examen à l’Assemblée- prévoit un financement de40% des 2,15 milliards de dollarspour 2007 par des ressourcesextérieures.Or, depuis la fin en avril 2006du dernier programme économiquepassé avec le Fonds, laRDC est privée de toute possibilitéde recevoir des appuisbudgétaires.Heiligendamm (Allemagne),11 juin (AFP/APA) - Le directeurdu Fonds monétaire internationalRodrigo Rato, invité ausommet du G8 deHeiligendamm (Nord-Est del’Allemagne), a appelé vendrediles banques centrales dumonde à rester «vigilantes»face à l’inflation.«Les banques centrales ontraison d’agir de manière préventivepour contenir les tensionsinflationnistes», a-t-il dit,insistant sur l’importance pourles autorités monétaires deconserver leur crédibilité faceLe FMI appelle les banques centrales à la vigilanceface à l’inflationà des prix de l’énergie et del’agro-alimentaire en hausse.L’Organisation de coopérationet de développement économiqueavait récemment émisla même opinion, alors quel’économie mondiale est enplein boom.La Banque centrale européennea relevé cette semaineson taux directeur à 4%, et clairementlaissé entendre qu’ellene s’arrêterait pas là.La Banque d’Angleterre(BoE) a elle maintenu jeudi sontaux d’intérêt directeur inchangéà 5,50%, mais les marchéss’attendent à un durcissementprochain.Le directeur du FMI a parailleurs «salué la discussion»engagée par le G8 sur leshedge funds. Les huit pays lesplus riches se sont pourtantcontentés d’affirmer le besoind’être «vigilant» face à la montéeen puissance des fondsspéculatifs, consacrant l’échecannoncé de l’Allemagne,grande partisane d’une plusgrande transparence de cesfonds à hauts risques.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSCommunication14«Le Gouvernement de la République s’est réuni, ce vendredi 08 juin 2007, à la Cité de l’UnionAfricaine sous la Haute Direction de Son Excellence M. Antoine Gizenga, Premier Ministre,Chef du Gouvernement, conformément à l’article 79 de la ConstitutionA l’ordre du jour figuraient deux points à savoir:1. Point d’information de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef ,du Gouvernement.2. Examen et adoption des projets de Lois et d’Ordonnances.En ouverture du Conseil des Ministres, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef duGouvernement, a rappelé aux Membres du Gouvernement les instructions relatives à la miseen oeuvre sur terrain de chaque plan d’actions des Ministères devant être conforme aux cinqchantiers.Poursuivant sa communication, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef. du Gouvernementa informé les Membres du Conseil de la mise en place des Mandataires Publicsconformément à la décision du Gouvernement prise lors de sa réunion du 11 mai 2007,A cet effet, une Commission, constituée du Ministre d’Etat près le Président de la République,du Ministre près le Premier Ministre et de la Ministre du Portefeuille a été instruite de procéderà une large diffusion par voie des médias nationaux et internationaux de la procédure de sélectionet de nomination des Mandataires de l’Etat au sein des Entreprises publiques.A ce propos, la Ministre du Portefeuille a été chargée de rendre publics les critères, les profilset les chronogrammes concernant le recrutement des Membres des Comités de Gestion.Ce processus de mise en place se déroulera en même temps que l’accélération de la réformedu secteur des entreprises publiques déjà en cours par la soumission au Gouvernement dequatre lois relatives à la réforme des entreprises et l’exécution des stratégies retenues par lesautorités gouvernementales sur base des études sectorielles du Comité de Pilotage pour laReforme des Entreprises Publiques, COPIREP en sigle.La Ministre du Portefeuille a été responsabilisée en interaction avec le Ministre d’Etat près lePrésident de la République et le Ministre près le Premier Ministre pour l’exécution de ces mesures.Relayant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, le Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur,Décentralisation et Sécurité a fait l’état du Territoire.-Celui-ci précise que la situation est généralement calme sur l’ensemble du territoire national àl’exception de quelques résurgences de criminalité signalées à travers certaines villes de laRépublique particulièrement la Ville Province de Kinshasa.En ce qui concerne la décentralisation, il a informé les Membres du Gouvernement de sa rencontreavec les Gouverneurs de provinces et les Présidents des Assemblées Provinciales pourharmoniser les vues autour des dispositions constitutionnelles relatives aux retenues à la sourcedes 40 % sur des recettes de l’Etat.A cette rencontre, il a été décidé:* La création dans un délai de 15 jours, d’une Commission paritaire devant définir les modalitéspratiques de la retenue à la source des 40 % des recettes reconnues aux provinces en vueCompte rendu du Conseil des Ministres du 08 juin 2007tenu à la Cité de l’Union africaineAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS15.de leur application à partir du 1 er septembre 2007 en attendant l’adoption de la Loi sur ladécentralisation. , .* La convocation à mi-parcours d’une réunion de concertation pour valider les travaux de laCommission paritaire avant leur transmission au Parlement..Enfin, sur le plan sécuritaire. Ici il est question de l’organisation de la Table Ronde sur le Nordet Sud-Kivu dans le but de rétablir la paix amorcée au cours des consultations du 26 mai 2007,au Centre Nganda de Kinshasa, et qui ont débouché. sur les bonnes perspectives.Le Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité a fait état aux Membresdu Conseil de l’arrestation à Goma de six personnes en possession d’une imprimante pourfabriquer de fausses cartes d’électeurs dont un lot important a été saisi. Il y a également. ledémantèlement d’un réseau des documents consulaires notamment passeports et visas où setrouvent impliqués deux sujets nigérians qui ont été mis aux arrêts ainsi que l’arrestation le 04juin dernier d’un réseau de faussaires dans la ville de Mbuji-Mayi.Pour terminer ce chapitre, le Ministre d’Etat en charge’ de l’Intérieur, Décentralisation et Sécuritéa donné aux Membres du Gouvernement le programme des festivités de l’Indépendance denotre pays. .La fête du 30 juin commémorant le 47ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendancesera décentralisée et les autorités centrales seront déployées à travers les provincespour donner un éclat particulier à cette première fête commémorative de l’indépendancede la 3ème République.Prenant à son tour la parole, le Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ainformé les Membres du Gouvernement de la tenue à Kinshasa, à partir du 12 juin prochain,d’une Conférence Internationale sur le Désarmement et la Démobilisation, regroupant 23 paysafricains, quelques organismes des Nations Unies et de quelques pays d’Europe totalisant 150participants. Cette Conférence est organisée pour trouver les solutions de Désarmement et deRéinsertion dans tout pays post-conflit.Elle est organisée de concert avec le Ministères des Affaires Etrangères et de la CoopérationInternationale et des Nations -Unies.Abordant le deuxième point à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a examiné une série desProjets de lois et d’Ordonnances.1. Projet de Loi portant décentralisation territoriale, administrative et politique de la RépubliqueDémocratique du Congo;2. Projet de loi portant organisation, attributions et fonctionnement de la Commission ElectoraleNationale Indépendante (CENI) en sigle;3. Projet de loi portant financement des Partis Politiques;4. Projet de loi portant statut, droits et devoirs de l’opposition en République Démocratique duCongo.Ces quatre projets de Lois présentés par le Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Décentralisationet Sécurité ont été renvoyés au prochain Conseil des Ministres pour poursuite d’examenet adoption.S’agissant de deux ordonnances présentées par le Ministre des Finances portant ratificationdu don ‘de 180.000.000 $USD de la Banque Mondiale et celle modifiant et complétant l’OrdonnanceLoi n° 69/0S8 du 05 décembre 1969 relative à l’impôt sur le Chiffre d’Affaires, elles ontété adoptées».Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS16CommunicationAu sujet de la prise en compte des préoccupations des Provinces conformément aux dispositionsde la Constitution de la République Démocratique du Congo, je réaffirme ce que j’ai dit dans mondiscours de présentation du projet du Budget, à savoir que dans les prévisions du Budget 2007, iln’est pas tenu compte du taux de 40% prévu dans ladite Constitution pour les deux raisons suivantes:1) l’inexistence, à ce jour, des textes organiques sur l’organisation du territoire;2) le non transfert aux Provinces, jusqu’à ce jour, des compétences ainsi que des charges yafférentes.En attendant, des modalités pratiques seront arrêtées entre le Gouvernement Central et les Provincespour résoudre dans la pratique les questions de la rétrocession et des harmonisations denomenclature fiscale.N’oublions pas que la solution à apporter devra également intégrer la rétrocession entre la Province,ses Villes et ses Communes, d’une part, et entre la Province et ses Secteurs, d’autre part.Il n’ y a aucun conflit quelconque à ce sujet entre le Pouvoir Central et les Entités Décentralisées.Car la décentralisation, nous y croyons comme un impératif moderne de gestion efficace d’unpays vaste comme le nôtre. Ce n’est pas une faveur octroyée au niveau local, mais c’est unengagement à la responsabilité et à la proximité entre les gouvernants et les gouvernés de notrepays.C’est une stratégie pour accroître notre finesse pour la perception des problèmes qui se posentdans la population et pour diminuer le temps de réponse nécessaire en vue d’y apporter dessolutions.Cela exige donc de l’organisation et des principes compris par tous.Honorable Président, Honorables Députés,Quant aux critères et standards dans la répartition des crédits, votre Gouvernement vous rassureque celle-ci a été réalisée dans le respect des coefficients indiqués dans le Document de Stratégiepour la Croissance, la Réduction de la Pauvreté.Le Gouvernement a bénéficié dans ce travail des services du Fonds Monétaire International.Pour ce qui est du crédit de 5 milliards de Francs congolais destiné à subventionner le déficit dela Banque Centrale du Congo, ce montant s’inscrit dans le cadre de la politique d’encadrementdes dépenses publiques prônée par le Gouvernement.Il constitue, donc, un objectif assigné à cette institution et représente une subvention d’équilibrequi pourra être réajustée en septembre prochain, soit à la hausse, soit à la baisse, suivant laréalité de l’exploitation qui sera attestée par les états financiers de la Banque Centrale.Relativement au financement du gap, votre Gouvernement préconise cumulativement, d’ici la finde l’exercice budgétaire, deux sources pour ce faire:Première source: le report de certaines échéances du service de la dette extérieure qu’il espèreobtenir lors des négociations avec les Bailleurs de fonds extérieurs;Deuxième source: les améliorations dans la mobilisation des recettes internes, comme cela apparaîtdéjà à travers les tendances réalisées pendant les 3 mois de sa gestion, tendances quivont se renforcer avec la lutte contre la fraude fiscale et douanière et contre les détournements.A cet effet, il convient de signaler la mise sur pied, auprès des services du Premier Ministre, de laCommission d’audit et de bonne gouvernance dont l’action et les effets vont se refléter sur lamobilisation des recettes.La question des rémunérations des agents et fonctionnaires de l’Etat a fait l’objet d’un traitementprivilégié dans le Budget 2007.En effet, l’enveloppe des rémunérations a connu une majoration de 25 milliards de Francs congo-Discours de défense de Son Excellence Monsieur le PremierMinistre / Projet du Budget 2007 (Suite et fin)Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS17lais par rapport à l’exercice 2006.Cette majoration a été exclusivement affectée à l’amélioration des avantages des fonctionnaireset agents de l’Etat, notamment les indemnités de logement et de transport.De concert avec les forces syndicales de l’Administration Publique, qui ont été associées à l’exerciced’élaboration de ce Budget, le Gouvernement a convenu d’inscrire leurs revendications dansla mise en oeuvre d’une politique budgétaire qui permettra leur prise en charge en deux temps, àsavoir au Budget actuel et au prochain collectif budgétaire.Les facteurs primordiaux qui sous-tendent cette politique sont:primo, la mobilisation accrue des ressources intérieures au second semestre 2007 ;secundo, les économies que dégageraient les actions de maîtrise de la masse salariale et deseffectifs dans le secteur de la Fonction Publique et de l’Enseignement Primaire, Secondaire etProfessionnel, et enfin;tertio, les économies susceptibles d’être réalisées sur le service de la dette, à la suite des négociationsd’un nouveau programme avec les Partenaires extérieurs au cours du second semestre2007.Pour ce qui est de l’amélioration des conditions sociales de l’Armée et de la Police, mon Gouvernementdit que le Conseil Supérieur de la Défense avait fixé l’objectif de 150.000 militaires et de70.000 policiers.J’anonce qu’il y aura des dégraissages des effectifs à l’issue des contrôles de la paie qui serontbientôt effectués par mon Gouvernement.Il y aura également séparation effective du circuit de commandement de celui de gestion comptable.Ainsi, nous pourrons réaliser des économies qui vont être affectées très rapidement à l’améliorationdes conditions sociales de nos militaires et de nos policiers.Mon Gouvernement va sérieusement s’occuper de la situation salariale de cette catégorie d’agentsde l’Etat dont dépendent la sécurité de la Patrie et l’intégrité du Territoire national.Honorable Président, Honorables Députés,Il n’existe pas de discordance entre le Budget 2007 et le Programme du Gouvernement, moinsencore avec les 5 chantiers du Président. de la République. Soit dit en passant, le projet duBudget a été adopté au Conseil des Ministres avant d’être soumis à votre Auguste Assemblée.Or, la Constitution stipule que le Président de la République convoque et préside le Conseil desMinistres.Ainsi, à ceux qui veulent paraître plus royalistes que le Roi, on peut poser la question de savoir: sile concepteur du Projet de ces 5 chantiers pouvait laisser passer un budget qui ne tient pascompte de ceux-ci.Il convient de noter que le budget de l’Etat est une tranche annuelle du Programme du Gouvernementqui, lui, couvre les 5 années de la législature.On ne peut donc pas présager de la non réalisation des 5 chantiers sur base d’un seul budget,fût-il de toute une année, au demeurant année initiale du mandat.En outre, le Budget de l’Etat n’est pas non plus la seule source de financement des cinq (5)chantiers du Président de la République.Il est l’un des multiples instruments par lesquels le Gouvernement entend voir s’exécuter sur leterrain ces 5 chantiers.Ces cinq chantiers, parlons-en un peu, ne sont pas un slogan, mais plutôt une base d’axes del’orientation de l’effort national pour le redressement du pays.Ils ne sont rien d’autre que l’image synthétique de l’ensemble d’activités économiques, socialeset culturelles qu’ils cristallisent et qui conduisent à la normalisation de la situation de la populationcongolaise et à la reprise du progrès de la nation. Ainsi, par exemple, dans le domaine del’eau, de l’électricité et des assurances, les cinq chantiers du Président de la République, qui sontdésormais devenus les chantiers gouvernementaux pour le redressement du pays, bénéficierontde l’apport du secteur privé -en partenariat avec les investissements publics existants. C’est-àdirela SNEL, la REGIDESO, la SONAS, l’INSS. Cela grâce à la suppression des monopolesinutiles et à la promotion du partenariat public-privé.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS18HARpresseRobertBANcamionLOMd’hélicWASGuantamemben AfriBANl’Uniondans leCette nouvelle symbiose pourra générer des nouvelles richesses et de nouveaux emplois.Les 5 chantiers, c’est aussi l’assainissement du cadre macroéconomique, la stabilisation politiquedu pays, le rétablissement de l’autorité de l’Etat et la sécurité juridique et judiciaire pour tous.Les cinq chantiers, c’est également le nouvel environnement des affaires. C’est la transformationdes entreprises publiques dont je viens de parler.Les 5 chantiers du Chef de l’Etat, c’est de même, un apport plus significatif des entités territorialesdécentralisées pour la mobilisation des énergies des communautés de base dans la constructionde certaines infrastructures, telles les routes de desserte agricole et les écoles.Ainsi, à chaque fois dans le budget, qu’il est question d’une école, de l’adduction d’eau, de l’électrification,d’un hôpital ou d’un emploi induit, cela se situe bel et bien dans la réalisation des 5chantiers.Même pour ce budget de départ, pris à mi-parcours et dans les conditions précaires décrites plushaut, ces secteurs, rattachés aux 5 chantiers, n’ont pas été négligés.Honorable Président, Honorables Députés,Quant à la faiblesse des moyens mis à la disposition de l’agriculture, elle est la conséquence dela taille du budget global lui-même.Cette faiblesse frappe dans une certaine mesure tous les secteurs vitaux du pays.Elle est aussi due au poids de la dette publique extérieure sur notre budget des ressourcespropres dont elle absorbe plus de la moitié.Cette situation sera corrigée au fur et à mesure.Nous augmenterons le financement au profit de notre agriculture, particulièrement quand nousaurons atteint le point d’achèvement.Honorable Président, Honorables Députés,L’apparent déséquilibre, noté par les Honorables Députés, dans la répartition des ressourcesentre le Gouvernement Central et les Provinces au Budget 2007 est dû à deux raisons historiques.Ces deux raisons survivent encore dans ce Budget, en attendant qu’on puisse parfaire lamise en oeuvre de la Constitution.Ces raisons sont:1) Celle liée à l’héritage politique des quarante dernières années, pendant lesquelles le pouvoirpolitique et économique était très centralisé dans la Capitale qui contrôlait à elle seule l’essentielde la base matérielle, économique et politique du pays.Celle qui est en même temps la conséquence de la première, et qui est le fait pour le pouvoircentral d’avoir jusqu’ici, non seulement dépensé et rétrocédé peu des ressources en faveur desProvinces, mais aussi et surtout confisqué l’essentiel de l’assiette fiscale à travers la politique defixation des nomenclatures des recettes fiscales, administratives et domaniales.2) L’application effective de la Constitution nous permettra de corriger cette situation.Honorable Président, Honorables Députés,Pour les rémunérations de chacun des membres du Gouvernement dans le Budget 2007, il convientde noter que le Gouvernement a décidé de ne pas majorer les salaires et avantages de sesMembres ainsi que ceux des Membres de leurs Cabinets.Vous avez la latitude d’examiner dans ce Budget les propositions de rémunérations de toutes lesautorités politiques du pays et d’en décider souverainement, en tant qu’autorité budgétaire.Mon Gouvernement voudrait évoluer vers une politique barémique unique et intégrée.Honorable Président, Honorables Députés,Plusieurs Députés ont proposé des mesures de réforme et formulé des recommandations dansAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSdivers domaines, notamment:- sur le plan fiscal: activation de la parafiscalité pour soutenir certaines dépenses publiquescomme l’entretien des routes d’intérêt tant national, provincial que de desserte agricole; relancede l’impôt personnel minimum; impression des cartes d’identité et des passeports biométriques ;révision des modalités de calcul des revenus pétroliers.- sur le plan budgétaire: non saupoudrage des crédits et maîtrise des dépassements budgétaires.- sur le plan sée uri taire : allocation dès ressources substantielles;renforcement des capacités d’intervention des forces armées et de la police.- sur le plan de la maîtrise du patrimoine de l’Etat: élaboration d’une loi sur la protection dupatrimoine national.- sur le plan de la réponse aux calamités de la réponse aux calamités et catastrophes :pourrenforcer d’intervention du Gouvernement.- sur le plan de l’encadrement des pétroliers, miniers et forestiers: relecture prudente et correctedes contrats pétroliers, miniers et forestiers, dans l’intérêt du Trésor Public.- sur le plan de la répartition géographique des investissements: prise en compte de certainescontrées de la République, comme la Province du Kasaï Occidental, l’ituri, le . Sankuru, leKwango etc.Toutes ces recommandations ont attiré l’attention particulière du Gouvernement et feront l’objetdes modalités pratiques de mise en oeuvre, avec l’appui de la Commission Economique et Financièrede l’Assemblée Nationale.Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorables Membres du Bureau, HonorablesDéputés,J’ai présenté à l’Auguste Assemblée, un Projet de Budget 2007 basé sur la vérité de notre réalité.Il est sincère et il constitue un point de départ pour une marche irréversible vers la croissance demoyens matériels, financiers et humains de notre pays.Je vous demande de recevoir ce Budget et d’autoriser votre Commission Economique et Financière,d’entamer des discussions approfondies, en vue d’intégrer toutes les recommandations etobservations des Honorables Députés, dont certaines n’ont peut-être pas été évoquées ici, maisqui sont bien notées par le Gouvernement.Ma requête est basée sur le fait que, si vous me permettez une allusion imagée, notre situationressemble à celle d’une famille qui, à l’instar d’autres, disposait d’une grande forêt.A la suite des événements survenus dans la famille, certains membres de celle-ci s’éparpillèrentet d’autres restèrent sur place.Après un temps, une solution fut trouvée et la famille fut de nouveauregroupée; mais entre- temps, ceux de membres qui étaient restés avaient pratiquementabattu toute la forêt.Alors dans la famille regroupée, des revendications multiples et des exigences fusèrent de toutesparts: pour les uns, ils devaient disposer urgemment des mobiliers en bois précieux, et pour lesautres, il fallait des charpentes en bois pour leurs maisons.Ceux qui exprimaient ces demandes pressantes indiquaient les familles voisines comme recourspour la satisfaction de ces besoins. Et ces dernières familles disaient à ceux qui avaient perduleur forêt de leur céder carrément la terre qui restait afin de fournir les meubles et les maisonssollicités.Alors, si je peux me permettre une question à cette Auguste Assemblée:pour cette famille faut-il serrer la ceinture et reprendre progressivement le reboisement de saterre en restant maître de celle-ci ou faut-il, pratiquer ce que certains appellent mobiHté du Gouvernement,à savoir:céder la terre qui était restée?Pour ma part, Auguste Assemblée, jamais mon Gouvernement et moimême ne pratiquerons unetelle mobilité.Le Congo, notre Patrie, n’est ni à vendre, ni à acheter. Il deviendra, sans doute, plus beau grâceà nos sacrifices et à notre dur labeur, à tous. .Je vous remercie».19Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1903 APA du 11 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOSChroniqueLES EGLISES MOBILES EN CROISADE A KINSHASADepuis une dizaine d’années, l’on assiste en République Démocratique du Congo (RDC)à une prolifération d’églises dites « de réveil ». Ce phénomène a donné naissance à une multituded’«hommes de Dieu » qui, pour la plupart, n’ont pas suivi le cursus normal de formation enthéologie. On se réveille un bon matin sur un pied différent de celui de tous les jours. On affirmela main sur le coeur avoir rencontré Jésus au détour du chemin, sans donner aux interlocuteursla moindre possibilité de vérification. Bible sous l’aisselle, on s’en va semer la bonne nouvelle augré du vent. Suffit-il d’avoir de la verve ou d’être resté longtemps à l’écoute des autres pouressayer de faire comme eux ? Ce n’est pas évident ! Un discours interrompu par d’intempestifsalléluia et qui s’abreuve aux sources de la misère quotidienne suffit-il à convaincre ? Peut-être ymordraient volontiers les naïfs, opprimés par la pauvreté ambiante ; ceux en quête permanentede prospérité, d’emploi, de voyages, de mariage, de fécondité, de délivrance, de guérison, …etquoi d’autre ? Tout y passe et au bout du compte, ils sont légion ceux qui s’y retrouvent avecchacun son lot quotidien de problèmes existentiels. Pour celui qui a fait le tour des églises, c’estpeut-être ici son dernier point de chute. Cette parole distillée avec un brin d’emphase pourraitelleêtre celle qui saura répondre à toutes ses attentes ? Plus il se sent écouté, plus l’homme…deDieu s’époumone. Il postillonne à la ronde : tant pis pour les voisins.Gagneurs d’âmes ou d’argent ? L’air du temps est à la conversion, à la cure d’âme pourles impénitents d’hier et d’aujourd’hui. Pour les pseudo-pasteurs et autres évangélisateurs detous bords, les temps sont propices à la conquête des « bastilles » des Eglises traditionnelles. Ilsdéploient un zèle particulier à rechercher «des âmes égarées » qu’ils prétendent ramener àJésus mais qu’ils emmènent réellement dans leurs églises.Des prédicateurs itinérants se déploient à travers la ville et prennent d’assaut tout lieupublic, y compris les moyens de transport en commun, les marchés et autres activités de masse,prêchant sur Jésus à temps et à contretemps. Mesurant leur audience à l’aune des foules quihantent leurs temples, les églises de réveil ont adopté une stratégie plus souple d’endoctrinement.Ce christianisme agressif est sans précédent et nage à contre courant du processus de démocratisationqui impose le pluralisme même doctrinal ou confessionnel. Gare aux musulmans et autresanimistes qui rechigneraient à chanter, à acclamer Jésus ou à participer à la quête ! Ils risquentd’être fichés comme mécréants ou occultistes. Ici l’intolérance est une affaire de foi, voire de loi.En violation flagrante de la laïcitéUn problème se pose cependant :la RDC est un pays laïc. Que diront les chrétiens le jour où lesmusulmans s’aviseront à prêcher, eux aussi, à bord de moyens de transports en commun, si déjàles Témoins de Jéhovah qui sont les précurseurs de cette stratégie d’évangélisation ambulantesont victimes d’intolérance et de discrimination ?La laïcité d’un Etat induit la liberté religieuse et le respect de la différence en matière deconfession religieuse. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, prêcher dans un lieu public est àla fois une expression de la liberté et la restriction de la liberté de tous les auditeurs qui nepartagent pas les mêmes fondements doctrinaux avec le prédicateur ou l’évangéliste. Quand desgens sont empêchés de choisir le message religieux qu’ils souhaiteraient entendre, ils sont comme« pris en otages »par le doctrinaire qui s’impose à eux par la force des choses. Peu importe leurnombre :majoritaire ou minoritaire.Le débat est ouvert. De plus en plus de gens se plaignent de cette sorte de diktatqu’exercent sur les autres les églises de réveil. Quelle instance doit intervenir pour réglementertoutes ces choses ? La justice seule suffit-elle ou doit –on plutôt porter le débat au Parlementpour qu’il légifère ? Toutes ces interrogations valent leur pesant d’or et appellent une réponseclaire et nette.20
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