Le Congo-Kinshasa veut tirer un meilleur parti de ses matières premières
Par La Tribune
mar 12 jui, 17h12
La République démocratique du Congo (RDC) va réexaminer une soixantaine de contrats miniers passés avec des sociétés privées. Le pays, souvent qualifié de "scandale géologique" tant il est richement doté, ne tire qu'un maigre bénéfice de l'exploitation de ses ressources naturelles. De nombreux contrats léonins signés pendant la guerre minimisent les recettes fiscales.
La République Démocratique du Congo va-t-elle enfin tirer parti des formidables richesses de son sous-sol? Le gouvernement a engagé au début de la semaine une revue des contrats miniers passés ces dernières années entre l'Etat et des partenaires privés en vue de leur éventuelle "révision". Une commission, composée d'une trentaine d'experts, rattachée à la présidence et au gouvernement, doit examiner d'ici le mois d'août une soixantaine de contrats signés ces dix dernières années. Elle bénéficiera de l'assistance technique d'experts internationaux, dont ceux des fondations américaine du Centre Carter et sud-africaine Open Society Initiative for Southern Africa (Osisa).
La commission va examiner "au cas par cas" les contrats et proposer "des modalités de leur révision en vue de corriger ainsi les déséquilibres constatés", a indiqué le ministre des Mines, Martin Kabwelulu. Il s'est toutefois refusé à envisager des "résiliations". La plupart de ces contrats offrent à des investisseurs privés d'énormes avantages fiscaux et parafiscaux parfois au détriment de l'Etat. Certains mandataires publics "auraient même conclu des contrats avec des sociétés privées en violation flagrante de la loi en la matière", a souligné le ministre.
La RDC, souvent qualifiée de scandale géologique, recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt et 10% des réserves de cuivre. Mais 75% de ses 60 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour. En 2006, la moitié du budget de l'Etat a été financé par le FMI et la Banque Mondiale faute de rentrée fiscale suffisante. Les plus grandes compagnies internationales y sont présentes, dont le premier groupe minier mondial BHP Billiton, le géant de l'or sud-africain Anglogold Ashanti et l'américain Phelps Dodge.
"Il est donc plus que temps que les mines congolaises profitent pleinement et visiblement au peuple du Congo", a martelé Martin Kabwelulu. Plus de la moitié des 60 contrats qui vont être réexaminés ont été passés entre la Générale des carrières et des mines (Gecamines), une société minière d'Etat implantée au Katanga (sud-est), et des investisseurs étrangers. Des participations, le plus souvent majoritaires, ont été cédées, "bradées" selon nombre d'ONG et d'observateurs, à des groupes étrangers, dans un incroyable flou juridique.
En juin 2005, la Commission Lutundula, une commission spéciale de l'Assemblée Nationale, dirigée par le député Christophe Lutundula, a rendu un rapport sur les contrats miniers signés par les rebelles et les autorités gouvernementales entre 1996 et 2003, lorsque la guerre faisait rage au Congo. Le rapport constate que des douzaines de contrats sont soit illégaux, soit d'une valeur limitée pour le développement du pays. Résultat, en 2006, la communauté internationale - autrement dit le FMI et la Banque Mondiale - a financé la moitié du budget de la RDC.
Le rapport recommandait l'abrogation ou la renégociation de ces contrats. Mais la communauté internationale a préféré attendre l'élection en novembre 2006 de Joseph Kabila pour remettre en cause certains contrats. La RDC est loin d'être un cas isolé. L'ancienne magistrate Eva Joly rapporte dans son dernier livre (La Force qui nous manque, les Arènes) que l'Etat zambien n'a encaissé que 60 millions de dollars sur les 3 milliards de dollars de cuivre exportés en 2006.
"C'est un problème fondamental pour les pays en développement, expliquait récemment à La Tribune l'ancienne magistrate. Aider les pays pauvres aujourd'hui, c'est aider un pays comme la Zambie à résister au pillage de ses ressources naturelles en mesurant correctement la production de cuivre et en l'aidant à taxer correctement la compagnie minière qui met en valeur ses ressources naturelles".
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Renoncer aux armes, refaire les vies Une conférence de l’ONU pour encourager la réintégration des ex-combattants en Afrique Du 12 au 14 juin, à Kinshasa, l’ONU organise une conférence internationale sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la stabilité en Afrique. Pas plus tard qu’en février, les combats faisaient rage entre les milices rebelles et les troupes gouvernementales dans les forêts de l’Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Mais le 8 mai, après que les chefs des milices ont finalement donné leur accord pour le désarmement, plus de 200 de leurs hommes ont remis leurs armes aux soldats de la paix de l’ONU à Doi, au nord-est de Bunia, la capitale provinciale.
Certes, plusieurs centaines de leurs camarades restent dans les forêts. Cela n’a toutefois pas dissuader des milliers d’autres à se démobiliser à mesure que les processus de paix gagnent du terrain. Un certain nombre d’anciens combattants reçoivent une formation leur permettant de s’enrôler dans la nouvelle armée nationale. D’autres participent aux nombreux programmes de réintégration en vigueur en Ituri et dans d’autres régions du pays. Ils y apprennent des métiers divers qui leur faciliteront le retour à la vie civile, comme la fabrication de briques, la minoterie, l’élevage des chèvres ou la construction de ponts et d’écoles.
A plus de 3 000 kilomètres de distance, en Côte d’Ivoire, une autre opération de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) est sur le point de démarrer, à la suite de la signature en mars d’un accord de paix entre le gouvernement et les forces rebelles occupant la moitié nord de ce pays de l’Afrique de l’Ouest depuis plus de quatre ans. Au terme de ce programme, 50 000 combattants des deux côtés du conflit rendront les armes pour retourner à la vie civile.
Pendant ce temps, dans un autre pays, le Tchad, le gouvernement a conclu en mai un accord avec le Fonds de l’ONU pour l’enfance (UNICEF) stipulant le désarmement immédiat de tous les enfants soldats de son armée. D’après le représentant de l’UNICEF Stephen Adkisson, cet accord permettra aux enfants de se libérer du service militaire et de « rejoindre leurs communautés d’origine pour y refaire leur vie ».
Qu’ils soient enfants ou adultes, la plupartdes personnes entraînées dans les différents conflits africains ne demandent pas mieux que de ranger leurs armes et mener une vie normale. À l’exemple de Haja Sheriff, ancienne membre d’une milice au Libéria, qui confiait à Afrique Renouveau que désormais elle n’aspirait qu’à obtenir un lopin de terre pour y cultiver du riz et des légumes, et peut-être élever quelques têtes du bétail.
Prévenir plus de violence
Les opérations de désarmement et de réintégration des anciens combattants sont de plus en plus courantes en Afrique à mesure que les innombrables conflits ayant ravagé le continent connaissent un dénouement pacifique. Dans le cadre de ses opérations de maintien de la paix, l’ONU a participé au désarmement et au retour à la vie civile d’environ 400 000 anciens combattants, rien que dans les cinq dernières années.
La réussite de ces opérations est essentielle pour « prévenir la répétition des violences et poser les jalons d’une paix durable » , estimait en avril le Secrétaire général adjoint et Conseiller spécial pour l’Afrique de l’époque, Legwaila Joseph Legwaila. Malheureusement, poursuit-il, « des preuves abondantes indiquent que les procédures de DDR utilisées actuellement ne permettent pas de réaliser ces objectifs, comme le montre le retour à la violence dans de nombreux pays africains ».
Afin d’aider les pays africains à mieux gérer ces opérations, le Bureau du Conseiller spécial de l’ONU pour l’Afrique et le Gouvernement de la RDC organiseront une conférence internationale sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la stabilité en Afrique, qui se tiendra du 12 au 14 juin à Kinshasa.
L’accent sur l’Afrique
Il y a eu d’autres conférences, séminaires et ateliers consacrés à l’évaluation et au renforcement des programmes de DDR. En décembre 2006, l’ONU a établi des normes globales de DDR intégrées visant à améliorer la conception de ces opérations de manière plus systématique. Mais la conférence de Kinshasa devrait, à l’instar d’une conférence pan-africaine semblable consacrée aux DDR, qui s’est déroulée en Sierra Leone en juin 2005 sous les auspices du Bureau du Conseiller spécial de l’ONU pour l’Afrique, accorder une attention toute particulière à l’Afrique en donnant la priorité aux positions et recommandations des experts africains sur la question.
Les participants à la conférence de Kinshasa représenteront une vingtaine de pays du continent, dont le Burundi, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Libéria et l’Ouganda. Il y aura des représentants de gouvernements, des participants aux DDR, des membres des forces armées nationales et d’anciennes factions rebelles, des délégués de parties aux accords de paix, et des représentants de communautés d’accueil et d’associations de la société civile. Les participants s’inspireront des leçons du passé et des expériences présentes en matière de DDR en Afrique, dans le but de faire ressortir les stratégies de désarmement et de réintégration les plus efficaces, de les placer sous le contrôle des Africains et d’inviter la communauté internationale à leur apporter un soutien plus actif.
Malgré certaines améliorations apportées à l’exécution de ces programmes au cours des dernières années, il y a encore des difficultés à surmonter. C’est pourquoi la conférence ne se contentera pas de faciliter les échanges d’expériences dans différents pays, mais examinera les domaines d’activité exigeant une attention particulière, comme la situation des enfants soldats et des enfants dans les conflits armés, les liens entre les DDR et la justice transitionnelle, la réforme militaire et de la police, les questions relatives à la présence de combattants d’autres pays, la manière de mieux satisfaire les besoins particuliers des ex-combattantes et la constitution de partenariats entre les secteurs public et privé destinés à offrir du travail aux anciens combattants.
« L’amélioration de nos méthodes en matière de DDR devrait nous permettre de mieux réintégrer les ex-combattants dans la société, explique Jean-Marie Guéhenno, Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix . Le but est d’inciter ce groupe à devenir un facteur de stabilité croissante plutôt que de rester une source d’insécurité ».
Ernest Harsch, pour Afrique Renouveau de l’ONU
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La région des Grands lacs est au bord du conflit, d'après Louise Arbour
11 juin 2007 - AFP
La Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme Louise Arbour a averti lundi que les violations des droits de l'Homme en République démocratique du Congo (RDC) placent l'Afrique centrale au bord d'un conflit majeur.
Mme Arbour a déclaré dans un discours devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève que la RDC et la région des Grands Lacs restaient exposées à un retour de la violence à grande échelle aussi longtemps que l'impunité serait la norme.
"Les cycles périodiques de violence extrême par lesquels sont passés ces pays ne peuvent pas être cassés à moins que les gouvernements prouvent que les responsables des violations des droits de l'Homme répondent de leurs actes", a affirmé Louise Arbour devant l'assemblée de 47 Etats membres.
La Haut commissaire aux droits de l'Homme, qui a effectué une mission en RDC, au Burundi et au Rwanda fin mai, a indiqué que le nombre des "graves" défis aux droits de l'Homme était "décourageant".
"La discrimination, la pénurie de la jouissance des droits économiques et sociaux, affectent beaucoup la région. J'ai été alarmée par la dimension de la violence sexuelle dans la région, qui existe dans des proportions pandémiques en RDC", a-t-elle ajouté.
"Je crois qu'il y a un vrai potentiel pour une paix durable et un développement dans la région".
"Mais le risque de déclenchements ultérieurs d'une violence à large échelle et du retour du conflit -- avec inévitablement des abus en matière de droits de l'homme -- ne peuvent pas être écartés, particulièrement en RDC", a déclaré Louise Arbour devant le Conseil.
L'avertissement de Mme Arbour est survenu alors que des délégués de 20 pays africains se réunissent à Kinshasa, la capitale de la RDC, pour une conférence en vue de la réintégration et le désarmement des anciens combattants d'une région parmi les plus pauvres et les plus violentes du monde.
La RDC et le Burundi doivent garder le principe que des amnisties ne peuvent pas être accordées pour les pires violations des droits de l'homme, a insisté Mme Arbour.
"Il ne s'agit pas seulement d'une question de principe et de droit international, mais également d'une pré condition indispensable pour une paix durable dans la région", a-t-elle indiqué.
Louise Arbour est également l'ancienne procureur pour le tribunal international sur le Rwanda.
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Kabinda : le commissaire de district accusé de détournement
Kasaï Oriental Politique et Citoyen 12 Juin 2007 à 15:45:42
56 000 dollars américains, tel est le montant détourné, selon le comité consultatif local de ce district. L’enveloppe, financement de la CTB (Coopération Technique Belge), était destinée à des projets de développement, rapporte radiookapi.net
L’accusation a été portée à la connaissance de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements) locale dans un mémorandum de ce comité consultatif. Le porte-parole de cette structure est formel : le détournement est le fait du commissaire du district de Kabimda.Contacté, Ignace Manik Tshiput rejette toutes les allégations portées contre lui. C’est une affaire montée de toutes pièces, soutient-il. Le commissaire du district déplore ainsi l’attitude des membres du comité consultatif local, une structure dirigée, relève-t-il, par le chef de cité. Par ailleurs, Ignace Manik estime que l’ANR n’est pas concernée par ce dossier. Il se demande ainsi pourquoi le mémo a été adressé à ce service de l’Etat. Plus d’un million d’euros de la CTB sont disponibles pour des projets de développement au profit de la population de Kabinda, affirment par ailleurs les sources.
Par Okapi
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Conférence des Nations Unies sur le DDR : RDC, plus de 100 000 démobilisés, selon la Conader
Kinshasa Politique et Citoyen 12 Juin 2007 à 15:44:55
La Conférence des Nations Unies sur le désarmement la démobilisation et la réinsertion (DDR) des anciens combattants, s’est ouverte ce mardi à Kinshasa. Engagée dans ce programme à travers la Conader, la RDC a encore beaucoup à faire, rapporte radiookapi.net
Des experts et des délégués d’une vingtaine de pays africains bénéficiaires des programmes DDR, vont réfléchir sur les voies et moyens de résoudre l’épineuse question de la réintégration sociale des ex-combattants. Démobiliser d’anciens belligérants et réaliser leur réinsertion sociale est un défi à relever par les pays en post-conflit. Concernant la RDC, la Conader dit avoir démobilisé déjà 102 148 ex-combattants. Parmi eux, 55 000 sont pris en charge. Selon Daniel Kawata, coordonnateur de la Conader, il reste encore 80 000 éléments à démobiliser. La Conader espère démobiliser encore effectivement 30 à 40 000, a précisé la source. Pour Daniel Kawata, le plus grand problème, c’est la réinsertion sociale. « Ceux qui ne sont pas pris en charge se soulèvent avec des manifestations à gauche, à droite. Notre grand défi, c’est de parachever ce que nous avons commencé, c’est-à-dire, résorber le nombre de ceux qui ne sont pas encore pris en charge au travers des programmes », a déclaré le coordonnateur de la Conader.Les travaux de Kinshasa sur le DDR vont du 12 au 14 juin. Ils sont organisés par le gouvernement de la RDC et le Bureau du conseiller spécial des Nations Unies pour l’Afrique (OSAA).
Par Okapi
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Ituri : crimes contre l’humanité et crimes de guerre, redonner confiance aux victimes, selon André Laperrière
Province Orientale Politique et Citoyen 12 Juin 2007 à 15:47:37
Le directeur exécutif du « Fonds au profit des victimes » entame ce mardi, par Bunia, dans la Province Orientale, une tournée dans les régions de la RDC où ont été commises des exactions de tous genres, rapporte radiookapi.net
Les victimes de crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ainsi que celles des crimes de génocide doivent être considérées comme des citoyens capables de contribuer au développement de leur pays, a déclaré à Radio Okapi, M. Laperrière. « Les victimes sont des citoyens à part entière. Ils n’ont pas choisi d’être victimes. Ils ne demandent qu’un peu d’assistance et d’encouragement, pour qu’ils retrouvent leur confiance et redeviennent des citoyens qui contribuent au développement de leur société », a notamment expliqué le directeur du Fonds au profit des victimes.Le but de sa mission est ‘être d’abord à l’écoute de victimes elles-mêmes pour connaître leurs besoins réels, a indiqué André Laperiere. Pour rappel, ce fonds est constitué par les Etats signataires du traité de Rome, traité créateur de la Cour pénale internationale.
Par Okapi
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Mbuji Mayi: au moins 12 000 enfants exploités dans les mines, selon « Save the children »
Kasaï Oriental Politique et Citoyen 12 Juin 2007 à 15:49:23
Le constat de cette ONG intervient à l’occasion de la Journée mondiale de la lute contre le travail des enfants. « Save the children plaide ainsi pour un travail qui accompagne la socialisation de ces enfants, rapporte radiookapi.net
Les ONG de protection de l’enfant oeuvrant dans la province du Kasaï-Oriental sont unanimes et dénoncent systématiquement l’utilisation des enfants dans les travaux dangereux et humiliants. Selon Docteur Jean Valéa, responsable de l’ONG Save the children, 20 sites miniers où sont utilisés les enfants sont répertoriés sur l’ensemble de la province. Ils sont employés dans l’extraction ainsi que dans le transport et le lavage du sable et des graviers pour isoler des cristaux de diamant. A côté de cette catégorie d’enfants, il existe dans les mines sites, d’après la même source, les « Tumpatu », des fillettes dont l’âge ne dépasse pas 12 ans. En plus de ces travaux, les Tumpatu sont forcées à des relations sexuelles avec les adultes. D’autres enfants du même âge sont également utilisés dans les cimetières où ils creusent des tombes, indique la même source. Comme rétribution, ils gagnent 500 à 1000fc. D’autres encore parcourent la ville où ils sont utilisés dans les restaurants avant de se muer le soir en sentinelles. Face à cette situation, les ONG de protection de l’enfant au Kasaï-Oriental lancent un cri d’alarme pour l’éradication de ces pratiques.
Par Okapi
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Mbandaka: dollar américain, deux jeunes accusés de contrefaçon
Équateur Développement 12 Juin 2007 à 15:50:43
Les deux jeunes gens ont été appréhendés lundi par la police au moment alors qu’ils étaient à la recherche d’un client éventuel, rapporte radiookapi.net
Fiston Mokemba et Bomana Lianza, alias « Sati » ont été surpris au bureau d’un comptable d’Etat, à l’inspection provinciale de la santé. Selon ce comptable, Henri François Lokuli, les deux jeunes gens, la vingtaine révolue, étaient venus lui proposer dans une affaire de multiplication des billets de la monnaie américaine. Le marché n’a pas intéressé le comptable qui a ainsi alerté la police. Les deux contrefacteurs avaient sur eux des clicheurs susceptibles de fabriquer jusqu’à 50 000 dollars. Ils avaient également un manuel sur les techniques de fabrication de faux billets. Selon la police, un des frappeurs d’argent est venu de Bangui, capitale de la République CentrAfricaine et ne porte aucune carte identité. Le dossier sera transféré au parquet après investigation, a indiqué la police.Saisi de cette situation le gouverneur de province appelle la population de sa province à la vigilance.
Par Okapi
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Masisi : plus de 1 000 déplacés de Mweso en situation difficile
Nord Kivu Politique et Citoyen 12 Juin 2007 à 15:51:50
Ces déplacés avaient fui en janvier dernier les exactions des FDLR. Ils sont arrivés par vagues successives dans un camp de fortune. Plus de 300 de leurs enfants ne vont pas à l’école, rapporte radiookapi.net
Pour survivre, ces déplacés sont obligés de travailler pour le compte des tiers. Ils sont venus essentiellement des villages environnants de la localité de Mweso. Ils disent avoir fui l'insécurité occasionnée par des FDLR. Ceux-ci ont tué certains parmi eux et pillé leurs biens, disent-ils. Ces exactions ont commencé juste après le départ pour le mixage des militaires de leurs milieux, affirment-ils. Leurs abris de fortune sont construits sur une colline appelée localement « Champ-Brigade », une ancienne position des militaires FARDC. Depuis leur arrivée à Mweso , ils n'ont reçu de l'assistance en vivres que deux fois, selon eux, grâce au PAM (Programme Alimentaire Mondial). La première fois c’était en mai dernier, et la deuxième, la semaine passée.Les déplacés de Mwesso déclarent, par ailleurs, ne pas pouvoir rentrer dans leurs milieux bientôt. Les FDLR sont devenus maîtres de leurs habitations et de leurs champs dont ils exploitent les récoltes, avancent-ils
Par Okapi
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Banana : l’école militaire navale rouvre ses portes
Bas Congo Politique et Citoyen 13 Juin 2007 à 08:37:22
74 candidats, tous d’anciens marins, s’y sont inscrits pour suivre leur formation. La réouverture de cette institution d’enseignement militaire a eu lieu lundi. Elle intervient après plusieurs années de fermeture à la suite de la guerre, rapporte radiookapi.net
Au départ, l’école militaire navale de Banana avait une capacité de 100 personnes. Selon le responsable de cette institution, le colonel Albert Kuyandi, dans un premier temps, l’objectif est la remise à niveau des anciens marins, avant l’encadrement des nouveaux. Selon la même source, l’école a été réhabilitée avec les moyens de bord. Seuls le bloc d’état major et la cuisine collective ont été réfectionnés. Les salles de cours étaient restées en bon état malgré le non fonctionnement pendant une dizaine d’années. Cependant, les conduits du courant électrique et les installations d’approvisionnement en eau demeurent dans un état déplorable, a indiqué le colonel Kuyandi. En plus, l’école manque du matériel didactique pour la formation pratique, notamment, un navire-école et le charroi automobile. L’école n’est plus subventionnée par l’Etat comme dans le temps, a souligné la même source. Banana est situé à 200 Km de Matadi.
Par Okapi
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La Belgique est plus divisée que jamais après les élections
Reuters Édition du mardi 12 juin 2007
La formation du gouvernement s'annonce longue et ardue
Bruxelles -- La Belgique s'est réveillée hier plus divisée que jamais après des élections législatives annonciatrices de négociations longues et difficiles entre Flamands et Wallons pour la formation d'un gouvernement.
Le scrutin de dimanche montre que la dérive des continents entre le nord et le sud du pays s'est traduite dans les urnes. «La Belgique, c'est deux pays presque différents», souligne Pascal Delwitt, politologue à l'Université libre de Bruxelles après ces élections qui marquent une rupture. En Flandre, le grand vainqueur est le parti démocrate-chrétien (CD&V) du futur premier ministre Yves Leterme, qui a infligé une lourde défaite aux libéraux et aux socialistes flamands alliés au niveau fédéral depuis huit ans. «Nous n'avons pas compris les électeurs», a ainsi déclaré le chef des socialistes flamands, Johan Vande Lanotte, qui entend désormais rénover son parti dans l'opposition, tandis que le premier ministre libéral Guy Verhofstadt a démissionné hier. Le message est en effet clair. La Flandre a tout d'abord basculé à droite puisqu'à peine 20 % de ses électeurs ont voté pour les «progressistes» au sens large du terme, à savoir les socialistes et les écologistes. Près de 60 % des Flamands ont en outre apporté leurs voix à des partis qui prônent soit l'indépendance de la Flandre, soit la création d'une confédération lâche dans lesquelles les derniers bastions de l'unité nationale, comme la sécurité sociale, seraient progressivement gérés par les régions. Il est ainsi remarquable de constater qu'Yves Leterme, actuel ministre-président de la Flandre, a présenté une liste commune avec des nationalistes flamands partisans de l'indépendance de leur région, même s'ils se disent être prêts à patienter un peu pour atteindre leur but. Signe des temps, le futur premier ministre, un homme de 46 ans dénué de tout charisme mais réputé pour sa détermination et qui a obtenu sur son seul nom 800 000 «votes de préférence», a fêté sa victoire entouré de ses partisans qui brandissaient le drapeau flamand, le lion noir sur fond jaune. L'homme qui préside aux destinées du parti Chrétien, démocrate & flamand (CD&V) a d'ailleurs martelé dès dimanche que la «réforme de l'État», jargon belge pour la dévolution de pouvoirs aux régions, était sa priorité pour la prochaine législature. «Yves Leterme est passé comme une tornade sur la Flandre», écrivait hier le grand quotidien flamand De Standaard, historiquement proche du CD&V. «Il a reçu un mandat très clair.» La Wallonie a voté de manière radicalement différente. Certes, les socialistes y subissent également une cuisante défaite en raison des scandales de corruption qui ont défrayé la chronique jusqu'à la veille des élections et ils évoquent, comme du côté flamand, la nécessité d'une cure d'opposition. Certes, pour la première fois depuis 1946, les libéraux deviennent la première force politique dans la partie francophone du pays avec un discours clairement marqué à droite, proche de celui défendu en France par Nicolas Sarkozy. «Le centre de gravité a bougé», a estimé leur président, l'actuel ministre des Finances Didier Reynders. Mais, contrairement aux Flamands, les francophones ne sont qu'un tiers à se retrouver sur un programme clairement marqué par des options économiques et politiques de droite et l'extrême droite y reste marginale malgré les scandales. Les socialistes restent puissants en dépit de leur défaite, tandis que les écologistes et les démocrates-chrétiens du sud du pays sont à classer au centre ou à gauche plutôt qu'à droite. En outre, si les francophones sont divisés, un dossier les unit: ils ne veulent pas d'une nouvelle réforme de l'État qui risquerait d'aggraver les difficultés de la Wallonie. De manière frappante, ce sont les alliés «naturels» de Leterme, les démocrates-chrétiens francophones du parti Centre Démocrate Humaniste (CDH), qui sont le plus opposés à un nouveau déshabillage de l'État central. «Nous nous opposerons à toute avancée institutionnelle qui serait contraire aux intérêts des francophones», a déclaré leur présidente, Joëlle Milquet, imitée par les autres partis du sud. Pour le journal Le Soir, il faudra bâtir un véritable front. «Au-delà de leurs objectifs propres, les partis du sud du pays ont le devoir d'en servir un seul commun: la défense des intérêts de leurs concitoyens francophones», écrit-il. Les négociations s'annoncent donc longues et ardues pour l'«informateur» que choisira le roi Albert II afin de sonder les possibilités avant de nommer Leterme «formateur». En théorie, et étant donné la défaite des socialistes, on se dirige vers une coalition entre démocrates-chrétiens et libéraux qui, ensemble, contrôlent 81 sièges sur les 150 que compte la Chambre des représentants. Les écologistes et leurs 12 sièges pourraient être appelés à renforcer cette majorité. Mais on resterait alors loin de la majorité des deux tiers, soit 101 sièges sur 150, nécessaire pour modifier la Constitution belge afin de procéder à une réforme de l'État, que seul l'apport des socialistes permettrait d'atteindre. Pour plusieurs analystes, la coalition «orange-bleue» pourrait être rejointe par les socialistes pour une réforme de l'État: une sorte d'union nationale qui aurait pour effet de la diluer.
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Tremblement de terre en Belgique : le Premier ministre Guy Verhofstadt a démissionné
Kinshasa, 12/06/2007 / Politique
Le lundi 11 juin à 10h 30, Guy Verhofstadt, Premier ministre belge sortant, a remis sa démission au Roi Albert II suite au fiasco électoral de son parti politique VLD. L’usure du pouvoir de 8 ans soit deux mandats successifs à la primature a eu raison de Guy Verhofstadt. Trop de promesses non tenues notamment celle de créer 200.000 (deux cent mille) emplois en Belgique.« Nous payons pour avoir conduit le pays pendant 8 ans... » a déclaré, tête baissée, Guy Verhofstadt au siège de son parti politique. Dans les jours qui viennent, le Roi Albert II nommera un « informateur » chargé de consulter les différents partis politiques et les syndicats.L’informateur proposera au Roi Albert II le nom « d’un formateur » du gouvernement qui, au finish, deviendra « premier Ministre » et formera le futur gouvernement. Sur base des résultats électoraux, le flamand Yves Leterme ; CD&V, sera désigné premier Ministre.Mais gouverner en Belgique passe par la formation d’une coalition, car aucun parti politique n’est majoritaire dans tout le pays.Louis Michel aux anges, regagne ses bureaux à la commission européenne« Tonton Lou Lou » avait raison de prendre congé de son poste de commissaire européen. Lors de la campagne, Louis Michel s’est cassé en mille morceaux : il a été dans 36 villes belges et participé à des débats Radio-télévisés. Son parti politique M.R. vient de réaliser des résultats spectaculaires, devenant, désormais, le premier parti politique francophone à Bruxelles et en Wallonie. En termes de dividende politique, le MR. est devenu incontournable lors des négociations pour la formation du prochain gouvernement.En perspective, la prophétie de Louis Michel de devenir premier ministre en 2009, après les élections régionales, tend à se concrétiser ; 52% des flamands lui sont favorables à briguer la primature. Par contre, l’échec de son allié politique Guy Verhofstadt et VLD fragilise Louis Michel. A Jodogne, sa ville natale et fief électoral, Louis Michel a dansé et festoyé jusqu’au petit matin. « Je suis heureux, demain matin je retourne à la commission européenne ; mon heure n’est pas encore venue pour la primature mais je reste à la disposition de mon parti et de mon pays » a-t-il déclaré très souriant à la presse.Le succès électoral du M.R. place ses membres au gouvernement sortant Armand De Decker en position de devenir président du Sénat et Didier Reynders va garder son portefeuille des Finances et de vice premier Ministre.Karel De Gucht quitte le ministère des Affaires étrangères et André Flahaut incertain à la Défense nationaleMembres du parti VLD du premier Ministre perdant, logiquement et mathématiquement, Karel De Gucht ne sera plus ministre des Affaires étrangères, son parti politique est désormais dans l’opposition. Il est possible que la francophone Joëlle Milquet soit nommée comme la première diplomate belge. Des négociations pour la formation du futur gouvernement s’annoncent rude en vertu des projets de société différents des partis politiques ayant gagné les élections du 10 juin 2007. De même, André Flahaut ne sera plus ministre de la Défense nationale, son parti le P.S. rejoint l’opposition.Les conséquences politiques pour l’avenir du Roi Albert II et de la monarchieSi Yves Leterme est nommé premier Ministre, le rôle et les pouvoirs du Roi Albert II et la monarchie seront amoindris et certaines attributions royales retirées. En effet, le flamand Yves Leterme a centré son projet de société sur la réduction du pouvoir du Roi Albert II.Les spécialistes de la politique belge projettent même une scission de la Belgique en deux République. Yves Leterme a toujours prôné « de renforcer la Flandre » devenue deuxième puissance économique après la Chine où la Wallonie de Louis Michel s’appauvrit. Cela se traduira, à long terme, par une programmation de la scission de la Belgique et la fin de la monarchie constitutionnelle.Reçue au cours du journal télévisé de ce lundi, Joëlle Milquet, présidente du Cdh, pose des conditions pour participer au prochain gouvernement : « nous allons participer au prochain gouvernement pour éviter une réforme de l’Etat belge pour nous Cdh, pas question de toucher au pouvoir du roi Albert II. Et la monarchie doit demeurer comme le dernier rempart pour l’unité de notre pays... », a précisé la présidente du centre des démocrates humanistes.Selon un documentaire fiction publié par la télévision d’Etat, la Rtbf, en cas de scission de la Belgique en deux, la Wallonie serait attachée à la France ou à la Rdc. Selon ce scenario de la Rtbf, en cas de scission de la Belgique en deux Républiques, le Roi Albert II et la famille royale se refugieront en Rdc.J.W. Bondjala/Le Palmarès
Last edited: 12/06/2007 17:06:19
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Reynders nommé informateur
Mis en ligne le 13/06/2007- - - - - - - - - - -
BELGA
Trois jours après les élections législatives, le roi Albert II a franchi un pas important vers la constitution d'un gouvernement de centre-droit en confiant une mission exploratoire au dirigeant des libéraux francophones Didier Reynders.
M. Reynders, 48 ans, a été nommé "informateur" par le souverain à l'issue d'une audience au château de Laeken mardi soir, a indiqué mercredi un porte-parole du Palais.
Dans les prochains jours, la tâche de Didier Reynders, président du Mouvement réformateur (MR, libéral) et ministre des Finances du gouvernement libéral-socialiste sortant, consistera à défricher, à l'abri des regards, un terrain politique rendu particulièrement complexe par le scrutin de dimanche.
Mais il a déjà annoncé que sa préférence allait à une coalition de quatre partis, deux néerlandophones et deux francophones: le MR, le CD&V, le VLD et le CDH.
Didier Reynders, qui gouvernait avec le socialistes depuis 1999, a gagné le pari de faire des libéraux la première force politique francophone dimanche, après une campagne tendue contre le PS ayant pris des accents jugés "sarkoziens" par les commentateurs.
D'ici une ou deux semaines et après avoir fait rapport au roi, il devrait céder la place à un "formateur", appelé lui à devenir Premier ministre. Cet homme devrait être Yves Leterme.
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Le huis clos de la plénière de lundi livre son secret : les députés ont exigé des sanctions contre les coupables dans l’affaire Bas-Congo
Kinshasa, 12/06/2007 / Politique
Des sanctions sont exigés par les députés à leur plénière à huis clos de lundi pour les personnes reconnues coupables dans les tueries du Bas-Congo suivant le rapport d’enquête auditionné sur ce dossier de la crise de la secte Bundu dia Kongo. A l’Assemblée nationale les députes ont poursuivi, toujours à huis clos, le débat autour du rapport d’enquête sur les événements du Bas Congo. La Commission d’enquête a répondu aux différentes questions formulées par les députés par groupe parlementaire et individuellement.Parmi les préoccupations des uns et des autres, on peut retenir l’exigence de voir, le rapport personnaliser les coupables. A cette demande, la commission aurait relevé, expliquent nos sources, qu’une liste des noms avait été déposée au bureau de l’Assemblée nationale et que ce bureau l’avait remis à tous les présidents des groupes parlementaires qui, à leur tour, devraient les transmettre aux membres de leurs groupes respectifs.Une des inquiétudes soulevées par les députés lundi a trait à la culpabilité de la MONUC pour savoir si les éléments de cette force avaient tiré et si leurs balles avaient aussi tué. Répondant à cette préoccupation, la commission a proposé qu’une enquête soit diligentée pour en savoir plus.A l’issue des réponses fournies par la commission d’enquête parlementaire, la plénière a formulé quelques recommandations. Au Gouvernement central, les députés sollicitent une ordonnance ouvrant la voie aux poursuites judiciaires à l’endroit des personnes impliquées dans les malheureux événements survenus dans le Bas-Congo. Le Gouvernement central est également invité à indemniser les familles des victimes. A Bundu dia Kongo, les élus du peuple demandent de se mettre en règle en tant qu’association.La plénière de l’Assemblée nationale a émis le voeu de voir le Gouvernement organiser une table ronde devant réunir toutes les forces vives pour passer en revue la situation des textes.Il convient de rappeler que vers fin janvier - début février, la marche menée par des adeptes du mouvement politico-religieux « Bundu dia Kongo ». en réaction de l’élection du tandem Mbatshi-Nkusu au gouvernorat, avait occasionné une centaine de morts à Matadi, Songololo, Boma et Moanda. Le ticket de l’Union pour la nation comportait les noms de MM. Léonard Fuka Unzola au poste de gouverneur de province et de Ne Muanda Nsemi, le Chef spirituel de la secte « Bundu dia Congo », comme vice-gouverneur. Fort de la majorité détenue par l’opposition au sein de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo, d’aucuns pensaient que les candidats se feraient élire facilement. Mais, au bout du compte, ce sont les candidats présentés par l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP), à savoir Simon Mbatshi Mbatshia comme gouverneur et Déo Nkusu en qualité de vice- gouverneur, qui l’ont finalement emporté. Voilà qui avait déclenché la colère des opposants qui criaient ainsi à la tricherie. La marche organisée par « Bundu dia Kongo », en guise de protestation aux résultats de l’élection, s’était soldée par des affrontements entre les forces de l’ordre et les adeptes de Bundu Dia Kongo. Dès lors, les différentes parties se renvoyaient la balle au sujet de la responsabilité de ces morts. Il avait fallu attendre le rapport de la commission d’enquête parlementaire dépêchée sur le terrain par la plénière de l’Assemblée nationale après le rapport par le ministre de l’intérieur, Denis Kalume Numbi aux députés. C’est le vendredi 08 juin dernier que les débats ont été clôturés à huis clos à l’Assemblée nationale.Et c’est hier, au cours de la troisième séance consécutive sur ce dossier, que la commission d’enquête a répondu aux préoccupations des députés.Dina Buhake-Marcellin Manduakila/ Forum des As
Last edited: 12/06/2007 16:08:21
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La Monuc annonce une sensible réduction d’éléments des groupes armés étrangers en RDC
Kinshasa, 12/06/2007 / Politique
Le bureau du porte-parole et des relations avec les médias de la Mission de l’Onu au Congo (Monuc) annonce dans une note dite d’information sur les groupes armés étrangers en Rdc qu’il a été constaté une sensible réduction du nombre des éléments armés de ces groupes. La présence des groupes armés étrangers sur le territoire de la RDC a fait l’objet de discussions lors de la réunion tripartite +1 qui vient de s’achever à Lubumbashi et à laquelle ont participé des délégations des gouvernements du Burundi, de l’Ouganda, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC).La Mission de maintien de la paix des Nations Unies en Rdc (Monuc) considère que la conclusion de cette réunion est l’occasion de faire le point sur les efforts de la mission onusienne dans son assistance du gouvernement congolais pour la résolution de la délicate question de la présence des forces négatives en cause. Lors du début du processus de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réintégration et Réinsertion (DDRRR) de la MONUC en 2002, le nombre estimé d’éléments armés et de leurs familles, appartenant aux ex-Forces Armées Rwandaises (FAR) et aux milices Interahamwe venus du Rwanda, ainsi que de rebelles ougandais et burundais, était de près de 18.000.À ce jour, outre ceux qui sont retournés chez eux d’eux-mêmes, qui sont morts en exil ou ont été tués au combat, ce sont près de 10.000 combattants et 5.000 membres de leurs familles qui ont quitté la RDC et dont le rapatriement s’est fait grâce au programme DDRRR de la MONUC. Le retour d’un aussi grand nombre d’ex-combattants et de leurs dépendants dans leurs pays d’origine est la démonstration de l’efficacité de ces activités de DDRRR.Ce programme de rapatriement volontaire de la MONUC est toujours en activité, et permet aux membres des groupes armés étrangers basés en RDC de rejoindre le processus. La MONUC assure leur sécurité et les transporte vers leurs pays d’origine où les programmes de réinsertion de la Banque Mondiale continuent d’opérer.Du fait de la résistance croissante de leurs éléments les plus durs et les plus extrémistes, notamment de leur commandement, il est devenu nécessaire, depuis quelque temps, d’accentuer la pression exercée sur ces groupes, en accroissant l’assistance militaire et politique que la MONUC fournit aux Forces armées (FARDC) et au Gouvernement de la République démocratique du Congo. La MONUC estime qu’il reste encore de 6.000 à 7.000 combattants armés étrangers présents sur le sol de la RDC, chiffres qui concordent avec les propres estimations du Gouvernement congolais. La MONUC continuera d’agir, de concert avec les autorités congolaises, afin de mettre fin à la présence et aux activités des groupes armés étrangers sur le territoire national congolais.MMC/Monuc
Last edited: 12/06/2007 14:00:18
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Le Président Joseph Kabila préside la réunion du Conseil supérieur de la défense
Kinshasa, 12/06/2007 / Politique
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a présidé, lundi, en son cabinet de travail de la Gombe, en sa qualité de Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale, la première réunion du Conseil supérieur de la défense nationale depuis l’installation des institutions démocratiquement élues. Le ministre de la Défense nationale, Tshikez Diemu qui a fait le compte rendu de la réunion, a indiqué que cette rencontre avait deux points essentiels, à savoir : la communication du Commandant suprême des FARDC, le Président Joseph Kabila en rapport avec la discipline qui doit régner au sein de nos Forces armées et l’examen de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, spécialement à l’Est du pays. Le ministre de la défense nationale a fait savoir qu’au cours de cette réunion, il a été constaté que la situation sécuritaire sur l’ensemble du pays est relativement calme, à l’exception de quelques cas d’insécurité au Nord et au Sud-Kivu. Ont pris part à cette réunion, outre le Chef de l’Etat, le Premier ministre Antoine Gizenga, les ministres d’Etat Antipas Mbusa Nyamwisi et Denis Kalume Numbi, en charge respectivement des Affaires étrangères et de la coopération internationale et de l’Intérieur, sécurité et de la décentralisation, le ministre de la Défense nationale Tshikez Diemu, le chef d’état-major des FARDC, le lieutenant général Kisempia Sungilanga Lombe et les chefs des états–majors des forces terrestres, aériennes et navales.Présidence de la République prête à accompagner le Conseil national de la jeunesse dans ses actionsLe conseiller en charge de la jeunesse auprès de la Présidence de la République, Kimutu Mutuku, a affirmé que la Présidence est prête à accompagner le Conseil national de la jeunesse (CNJ) dans la campagne de sensibilisation et de plaidoirie qu’il veut entreprendre pour la ratification de la charte africaine de la jeunesse en RDC. M. Kimutu l’a déclaré le week-end dernier au stade des Martyrs au cours de la cérémonie de lancement de ladite campagne, avant de remercier le CNJ regroupant toutes les associations des jeunes en RDC d’avoir associé la Présidence de la République à ces actions.Il a souhaité que les personnes ayant participé à des conférences sur l’élaboration de la charte africaine de la jeunesse de conscientiser et d’expliquer aux jeunes Congolais l’importance de cette charte.Auparavant, le directeur de cabinet du ministre des Sports et de la jeunesse, M. Patrice Katanga, qui a procédé au lancement de cette campagne a précisé que cette charte a été signée par les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays africains et revêt une importance capitale pour la République Démocratique du Congo qui regorge 60 % des jeunes. La jeunesse constitue un maillon incontournable pour le développement durable du pays, a-t-il souligné.Déplorant l’absence de plus en plus remarquable des jeunes dans le secteur de la formation technique et professionnelle, le directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse et des sports a fait remarquer que cela constitue un frein au développement.Il a, à cet effet, relevé que le ministère fera de son mieux pour obtenir la ratification de cette charte en RDC. De son côté, le président du CNJ, Victor Balibwa, s’est réjoui de la signature de la charte africaine de la jeunesse par les Chefs d’Etats africains car il permettra de résoudre les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique, notamment pour leur épanouissement.Fruit de plusieurs forums et échanges, la charte africaine de la jeunesse, a-t-il expliqué, est un instrument de coopération et d’échanges pour la jeunesse africaine et un guide d’orientation pour les programmes politiques nationaux en faveur de la jeunesse.(Ern.)Acp
Last edited: 12/06/2007 13:44:30
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Le cahier des charges de Laurent Nkunda A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du GouvernementKinshasa/Gombe
Objet: Problématique Sécuritaire à l’Est du Pays
Excellence Monsieur le Premier Ministre,Permettez-moi de commencer cette lettre par vous féliciter très sincèrement pour avoir été choisi par la majorité parlementaire et nommé par le Chef de l’Etat à la direction du Gouvernement de la République.Votre longévité politique presque cinquantenaire tout comme votre expérience des affaires publiques ont, à coup sûr forgé en vous un caractère bien trempé, mais aussi une sagesse à toute épreuve.
Ainsi donc, en ma qualité de «Chairman» du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) et Partenaire du Gouvernement dans le processus du mixage des Forces Armées de la République Démocratique du Congo à l’Est du Pays, je voudrais soumettre à Votre Excellence un certain nombre des sujets sur lesquels l’attention du Gouvernement devrait se focaliser en vue d’y apporter de manière urgente les solutions appropriées:
01. Processus de mixage des FARDC
Au cours des affrontements militaires sanglants qui se sont produits au Nord-Kivu entre fin Novembre 2006 et début Janvier 2007 et qui opposaient les FARDC à des forces armées relevant du commandement du CNDP, des entretiens ont eu lieu à Kigali, la Capitale rwandaise, entre le Général Major John NUMBI, envoyé personnel du Chef de l’Etat et Commandant Suprême des FARDC d’une part, et d’autre part moi-même, représentant le Haut Commandement militaire du CNDP, sous la modération du Général James KABAREBE, Chef d’Etat Major Général des Forces Rwandaises de Défense. Ces entretiens ont abouti à un «gentleman agreement» qui consistait en l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu permanent;- la mise en œuvre d’un processus d’intégration militaire spécifique appelé «mixage», en attendant la réalisation des conditions propices au brassage;- le début des négociations politiques entre le Gouvernement et le CNDP en vue de la satisfaction des revendications contenues dans le Cahier des Charges de celui-ci.Je me permets de saluer ici la disponibilité et la médiation efficace du Commandant de l’Armée rwandaise, mais également le courage, l’esprit patriotique et la perspicacité du Chef d’Etat Major de la Force Aérienne Congolaise au cours de la rencontre de Kigali et dans les mois qui ont suivi.Cependant, Excellence Monsieur le Premier Ministre, quand on fait l’évaluation de cette rencontre, on réalise tout de suite:a) que le Cessez-le-feu a été immédiat;b) que le processus de mixage a abouti à la constitution de 5 brigades de 2.400 hommes chacune;c) mais que la 6ème brigade n’a pas pu être formée faute de fourniture par l’Etat-major Général des FARDC de son contingent de 2 bataillons;d) que ce processus est en panne au Sud-Kivu et dans les territoires de Beni et Lubero au Nord-Kivu;e) que l’ensemble des Forces est mal encadré, sans logistique appropriée et sans moyens de survie nécessaires à l’accomplissement efficace de ses missions et, pour finir;f) que les négociations convenues n’ont jamais connu le moindre début de commencement.Cette évaluation peu reluisante devrait préoccuper au plus haut point le Gouvernement de la République et l’inciter à se montrer plus entreprenant et plus efficace.
02. Présence des FDLR à l’Est du Pays
Il est de notoriété publique que la Province du Nord-Kivu mais aussi celle du Sud-Kivu sont infestées d’ex-FAR/lnterahamwe communément appelées FDLR. Ces forces négatives pillent, violent et tuent des congolaises et des congolais depuis de nombreuses années. Elles constituent la principale force hostile à laquelle se heurtent les FARDC dans leur mission de sécurisation du peuple congolais.Il est plus qu’urgent de faire connaître, sans ambiguïté aucune, la position du Gouvernement de la République face à cette problématique FDLR: soit on les combat sans merci en vue de l’éradication définitive de leur nuisible présence en RDC, auquel cas, il faut doter les FARDC de tous les moyens adéquats pour ce faire, ou au contraire, il faut trouver une formule consistant à en faire des réfugiés normaux, c’est-à-dire sans armes et sans agressivité, mais cela suppose de leur part un désarmement volontaire, pas acquis par avance, comme on le sait.Mais l’on ne peut plus, sans semer le trouble au sein de l’opinion, se voiler la face et se taire devant l’ambiguïté du discours parlementaire et le silence du Gouvernement à ce Sujet. Il importe d’avoir une clarté et une unité dans le discours aussi bien que dans l’action.
03. Retour des réfugiés
Il devient de plus en plus inacceptable qu’aucune initiative ne soit entreprise en vue du retour des réfugiés originaires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu exilés dans les pays voisins. Or, un tel retour ne coûterait rien au Trésor Public, puisqu’il suffirait de signer les Accords Tripartites appropriés Pour donner au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, HCR en sigle, les instruments juridiques préalables à son intervention à la fois financière et humanitaire. Nous voudrions espérer que le Gouvernement mettra tout en œuvre, comme son devoir institutionnel le lui exige, Pour rapatrier tous les Congolais, sans exception, désireux de regagner au plus vite leur mère - patrie.Depuis Octobre 2006, le CNDP a déposé un Cahier des Charges contenant l’essentiel de ses revendications. Il a fait de la satisfaction de celles-ci la condition «sine qua non» de sa venue Sur la scène politique normale du Pays.A cet égard, la parole donnée à Kigali, en janvier dernier, par l’envoyé personnel du Chef de l’Etat ne devrait souffrir d’aucun manquement, sous peine de décourager les bonnes volontés qui s’inscrivent pleinement dans la voie de la pacification et de la concorde retrouvée dans notre cher pays.En souhaitant que vous puissiez accorder à la présente l’urgente attention qu’elle requiert, je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Kinshasa, 12/06/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)----------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: La diminution des pluies, conséquence inattendue de la pollution automobile
Le Potentiel (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 13 Juin 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
Une étude récente relayée par la revue américaine «New scientist », a révélé que la diminution des pluies est aussi une conséquence inattendue de la pollution automobile, rapporte l'hebdomadaire français, « Courrier international », paru récemment.
Selon l'Acp, l'hebdomadaire note que d'après Mark Jacobson de l'Université Stand ford en Californie (Usa), plus la concentration des particules dans l'air est forte, plus il faut du temps à la vapeur d'eau, des nuages pour se condenser en gouttes de pluies.
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Congo-Kinshasa: Fin du partage « équitable et équilibré », entreprises publiques : le PPRD non partant
Le Potentiel (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 13 Juin 2007
Kinshasa
Ce n'est pas un canular. Loin de là. Le PPRD n'est pas partie prenante au processus de mises en place dans les entreprises publiques tel qu'il est mené ces jours-ci. Il aligne un certain nombre de raisons pour lesquelles il renonce à ce qui apparaît absolument comme « une arnaque ».
Pour ce parti politique qui a pris une part importante à l'élection du président de la République, il est hors de question que le pouvoir soit partagé avec les « autres », au travers des entreprises publiques qui risquent, à cause d'une procédure de recrutement mal pensé, de tomber dans l'escarcelle des mobutistes. Dans tous les cas, il n'y a rien de sibyllin dans le message du PPRD. Où l'on craint aussi que le dossier, géré beaucoup plus au niveau du ministre près le président de la République, du ministre près le Premier ministre et du ministre du Portefeuille, n'échappe à son contrôle.
La mise en place annoncée de nouveaux mandataires au sein des entreprises publiques risque de faire voler en éclats la coalition qui s'est formée autour de l'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP). Le nouvel élément du puzzle est le communiqué diffusé depuis mardi 12 juin par voie de presse par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (Copirep) en vue du recrutement de nouveaux mandataires au sein de ces unités de production, dont l'actionnariat est détenu à 100% par l'Etat congolais.
En lieu et place des critères basés exclusivement sur la seule appartenance à la majorité au pouvoir, le Copirep - agissant du reste au nom du gouvernement au travers du ministre d'Etat près le président de la République, du ministre près le Premier ministre et du ministre du Portefeuille - a promis d'ores et déjà d'user des critères objectifs, basés sur la compétence et la technicité, dans le choix des mandataires publics. Contrastant en fait avec les promesses de « partage » faites aux uns et aux autres entre les deux tours de la présidentielle de 2006.
Car, l'acte constitutif de l'Alliance pour la majorité présidentielle a donné l'assurance à ses fondateurs, co-fondateurs et alliés de « gérer ensemble » la RDC si leur unique candidat venait à remporter l'élection présidentielle.
Le 6 décembre 2006, Joseph Kabila était investi président élu de la 3ème République. Lorsque, dans son discours d'investiture, il invita « chacun ( ) à être solidaire du devenir du bien collectif (et) à ( ) sentir porteur d'une espérance sans cesse renouvelée », les directeurs de campagne et tous les animateurs de l'AMP s'étaient sentis « spécialement concernés ». Ils furent confortés dans cette impression quand le coordonnateur de cette plate-forme électorale vint à annoncer que « tout le monde se retrouvera » dans le partage du gâteau.
A ce jour, sont déjà « récompensés » près de 70 sénateurs, quelque 350 députés nationaux et 60 membres du gouvernement. Des dizaines d'autres, cadres et « ouvriers de la première heure », appelés à la patience, attendent toujours d'être récompensés.
DEÇUS, AIGRIS ET FLOUES
Le problème se pose, pour l'heure, au niveau de la gestion des ambitions de tous ceux qui sont restés à la gare. Les trains « parlement » et « gouvernement » ayant fait le plein, celui des entreprises publiques paraît aujourd'hui inaccessible aux « oubliés », dans les rangs desquels se comptent des « vertébrés » et de jeunes turcs.
Toutefois, au nom de la méritocratie, leitmotiv louable du gouvernement, on craint au PPRD que la gestion des entreprises publiques n'échappe à ses animateurs, dont certains ont bien le profil fixé par les critères de sélection de futurs mandataires publics.
On y aurait également peur de voir, parmi les postulants retenus après le test d'usage, plusieurs sociétés d'Etat passer entre les mains des mobutistes, favorisés par des critères genre « dix ans d'ancienneté ». Cette vieille garde étant suspectée de chercher à aligner ses meilleurs experts en divers domaines. « Il est inadmissible que nous perdions le contrôle des entreprises publiques alors que nous détenons le pouvoir politique », s'inquiète-t-on sur l'avenue Batetela.
Mais, que faire ? La première réplique imaginée dans ces milieux est celle d'encourager les mandataires partants de présenter leurs candidatures. Il s'agira, ensuite, d'amener les jeunes turcs à se lancer dans la course aux postes dans les comités de gestion.
Malgré tout, ils seront encore nombreux les déçus, les aigris et même ceux qui se sentiront floués, les possibilités offertes par les prochaines mises en place ne dépassant pas 200 emplois.
UN NUAGE DE FUMEE
Au-delà des critères de sélection institués par le gouvernement, les observateurs pensent que le pouvoir en place ne vise qu'à faire illusion. « C'est un nuage de fumée, juste bon pour la consommation extérieure », ne s'empêchent-ils de relever. Et, pour cause
La liste des postulants retenus au niveau du Copirep sera transmise pour approbation en Conseil des ministres, avant une sanction finale par voie de décret par le président de la République.
C'est donc à ces deux niveaux que pourrait intervenir le tamisage, précédé d'interrogations du genre « Qui est qui ? Quelles sont les attaches politiques de celui-ci ? Pourquoi plus de ressortissants de telle province par rapport à telle autre province ? ».
Et à force de suspicions, les technocrates risquent d'être sacrifiés sur l'autel de considérations de tous ordres, sauf celui de la compétence et de l'expertise avérées.
A tous égards, c'est le président de la République qui en sortirait perdant si cela venait à se passer ainsi. En tout cas, ce serait contraire à son « appel à une révolution des mentalités et à une mobilisation générale du génie créateur de tous les Congolais, quelles que soient leurs convictions politiques ou religieuses ».
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Congo-Kinshasa: Katanga, fermeture d'une usine de cuivre en construction à Lubumbashi
Le Potentiel (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 13 Juin 2007
Kinshasa
L'autorité provinciale reproche à l'opérateur minier de ne pas respecter les prescrits du permis d'exploitation. Selon elle, il y a risque de pollution d'une source d'eau du quartier.
Le responsable de l'usine juge la décision injuste. Selon lui, la procédure n'a pas été respectée, rapporte radiookapi.net. Cette décision est intervenue à la suite d'une visite d'inspection effectuée par la ministre provincial du Tourisme, environnement et sport, à l'usine Cimine. Celle-ci est en pleine construction à l'entrée de la ville. Gilbert Kongolo, coordonnateur provincial de l'environnement au Katanga, résume les griefs en ces terme : «La société Cimine est en train de construire une usine électrolyse. Il s'agit de l'érection d'un four et de trois citernes. L'entreprise est entrain d'ériger dans une zone résidentielle. Il y a risque de pollution parce que la source Kimbembe est juste à côté». Le chef de l'usine se dit confiant et optimiste. Il se dit prêt à introduire un recours contre la décision de l'autorité. Son avocat, Me Mwamba Bonso Bakajika, la trouve même très attaquable sur le plan juridique. Selon lui, cette décision est fondée sur une loi déjà dépassée. L'avocat se dit aussi convaincu que les autorités locales ont été induites en erreur. « Il y a une procédure qu'il fallait suivre.
En ce qui concerne d'abord le permis, nous disons que c'est un quartier industriel. Nous avons une usine de traitement. C'est le service technique qui devait venir, avant de présenter ça auprès du ministre, que le ministre puisse présenter ça auprès du gouverneur. Toutes les deux autorités ont été mises en erreur». Cet épisode rappelle l'affaire Somica, du nom de l'entreprise minière qui a défrayé la chronique dans la province il y a deux ans. L'autorité provinciale avait accusé les responsables de la Somica de s'être installés sans autorisations et de polluer la nappe aquifère
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Congo-Kinshasa: Assemblée nationale, examen du projet de loi sur l'opposition
Le Potentiel (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 13 Juin 2007
E.s.Kinshasa
Dans un compte rendu fait hier mardi 12 juin à la presse, le rapporteur de l'Assemblée nationale, M. Grégoire Katende wa Ndaya, a déclaré que le bureau de la Chambre basse s'est réuni pour statuer sur trois points essentiels.
Il s'agissait de la convocation aujourd'hui de la plénière pour examiner le projet de loi portant statut de l'opposition, la validation des députés et la tenue jeudi prochain d'une séance plénière pour l'audition du rapport de la Commission économique et financière sur le projet de loi relative au budget de l'Etat pour l'exercice 2007.
A propos du premier point, le rapporteur a indiqué que la Commission politique, administrative et judiciaire, que dirige M Sesanga, a bel et bien terminé l'examen du projet de loi portant statut de l'opposition, où son rôle et sa nécessité ont été soulignés par les membres de la commission « PAJ », dans un esprit d'une démocratie pluraliste. Quelques ébauches sur l'objet, la portée et la reconnaissance du droit d'appartenir à l'Opposition ont été soulignées dans le document qui sera sous examen aujourd'hui à la plénière. Ce projet de loi définit les droits et les obligations de l'opposition, le statut de son chef de file.
S'agissant du second point, le rapporteur a indiqué qu'il s'agit de remplacer les députés nommés au gouvernement en qualité de ministres ou vice-ministres. En ce qui concerne les députés invalidés par l'arrêt de la Cour suprême de justice, leurs cas seront examinés ultérieurement, a précisé M Grégoire Katende wa Ndaya.
Etant donné que la commission de l' « Ecofin » a déposé son travail relatif à l'examen du projet de loi portant budget de l'Etat pour l'exercice 2007, le bureau de l'Assemblée nationale a jugé opportun de convoquer ce jeudi 14 juin, une plénière consacrée à cet important dossier. Ce délai a été fixé pour permettre au service technique de l'Assemblée nationale d'apprêter les documents ad hoc.
Rappelons que la retouche apportée par les membres de la Commission économique et financière aurait porté essentiellement sur les mesures d'accompagnement du projet de budget de l'Etat pour l'exercice 2007, notamment la gestion rigoureuse et la transparence des finances publiques sur base caisse.
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Congo-Kinshasa: N'Djili, construction d'une usine de traitement d'eau potable
Le Potentiel (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 13 Juin 2007
DAVID TSHIALA ET FLORENT N'LUNDA N'SILUKinshasa
Le secrétaire général au ministère de l'Urbanisme et Habitat, Gustave Tshisuaka Mwimba Katanko, a plaidé pour la nécessité de poursuivre les projets initiés par cette agence en partenariat avec la RDC pour la construction d'une usine de traitement d'eau potable au quartier I dans la commune de N'Djili.
Il l'a fait savoir au cours d'un échange avec le chef de mission de l'Agence internationale japonaise de coopération (Jica), Yuichi Sugano. Il a, dans le même cadre, plaidé également en faveur de la réalisation des études du projet à propos de la transafricaine (RD Congo-République Centrafricaine). Il en est de même de l'aménagement de certaines routes de la ville de Kinshasa dont le plan directeur est géré par le ministère de l'Urbanisme et Habitat. M. Gustave Tshiswaka a également souhaité voir la Jica contribuer à la création d'un bureau d'études propre à son ministère, selon les termes du protocole d'accord signé avant la suspension de la coopération par le Japon suite à la guerre qu'a connue la RD Congo.
Il a expliqué à son hôte le projet d'extension de la ville de Kinshasa vers l'Est en vue de décongestionner la partie Ouest et faire de la zone aéroportuaire de N'Djili le centre de Kinshasa.
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Congo-Kinshasa: Renforcement des capacités sur les codes pénal et judiciaire et sur les règlements militaires
Le Potentiel (Kinshasa)
13 Juin 2007Publié sur le web le 13 Juin 2007
SYLVAIN KAPUYAKinshasa
Une rencontre portant sur le renforcement des capacités des participants en matière relative aux codes pénal et judiciaire, ainsi qu'aux règlements militaires a eu lieu, le lundi 11 juin 2007, au ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, sous la direction du ministre Tshikez Diemu.
Cette rencontre avait pour objectif «la vulgarisation des codes pénal et judiciaire au sein des forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) sur la discipline et le respect des droits de l'homme ».
En présence de Nelson Paluku et Ivonne Iyamulemie, respectivement vice-ministre de la Défense et des Anciens combattants, du chef d'état-major général des FARDC et du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Congo, M. William Lacy Swing, le ministre a invité l'Onu à accompagner la République démocratique du Congo dans la réforme de ses Forces armées.
Il a, en outre, insisté sur le respect des droits de l'homme par les éléments des Forces armées congolaises.
S'agissant de la refondation de l'armée, le représentant spécial de l'Onu en RDC, M. William Swing a indiqué qu'il restait beaucoup à faire dans ce domaine. Il a exprimé ses regrets pour des actes que posent les Fardc à l'endroit de la population civile, en faisant allusion au non respect des droits de l'homme.
Il a considéré cette rencontre de vulgarisation comme étant un des principes fondamentaux de toute armée digne d'assurer le bon fonctionnement des institutions, la restauration de l'Etat de droit, la lutte contre l'impunité.
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mercredi 13 juin 2007
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