mardi 12 juin 2007

coupures 11 juin 07

dimanche 10 juin 2007, 16h24
Un gorille des montagnes abattu dans le parc des Virunga
KINSHASA (AFP) - Un gorille des montagnes femelle, espèce rare et protégée, a été abattu par des inconnus armés dans le parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris dimanche auprès de l'Institut congolais de conservation de la nature (ICCN).
"Le cadavre de Rubiga, une femelle adulte, a été retrouvé hier (samedi) par des gardes. Son petit de deux mois était accroché au corps de la mère et a été transféré pour des soins à Goma (capitale de la province du Nord-Kivu, où se trouve le parc)", a déclaré à l'AFP le responsable de l'ICCN, Paulin Ngobobo, chef du secteur sud du parc.
"Nous pensons qu'elle a été abattue vendredi, d'après des témoignages d'habitants qui ont entendu des coups de feu. Nous avons lancé des patrouilles et les gardes (de l'ICCN) l'ont retrouvée samedi", a-t-il poursuivi.
"Rubiga faisait partie d'un groupe de 34 individus, le plus important des cinq groupes du secteur qui étaient depuis des années habitués à l'homme", a-t-il indiqué, précisant que ce secteur du parc abritait 84 des quelque 700 gorilles vivant encore en liberté dans la région, dans les montagnes bordant le Rwanda, l'Ouganda et l'est de la RDC.
"Il s'agit d'un acte de sabotage, contre le tourisme, contre la recherche", a déclaré M. Ngobobo, qui estime qu'il ne s'agit pas de l'oeuvre de braconniers qui n'auraient pas laissé le cadavre dans la forêt, avec un petit vivant, d'une importante valeur marchande pour des trafiquants.
"Les gardes ont retrouvé des traces de sang dans la forêt et on espère qu'il n'y a pas d'autres gorilles qui ont été blessés ou tués. Nous sommes à la recherche du groupe qui s'est complètement dispersé après l'attaque", a-t-il ajouté.
Cette zone du parc des Virunga, premier parc national d'Afrique et classé site du patrimoine mondial par l'Unesco, est traversée et parfois partiellement occupée par des groupes de miliciens locaux ou étrangers ainsi que par des militaires de l'armé régulière congolaise.
En janvier, deux gorilles "dos argenté" avaient été abattus, dépecés et mangés par des rebelles, suspectés d'être des soldats insurgés répondant au commandement du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda. Les hommes de Nkunda ont depuis intégré l'armée et sont actuellement déployés dans plusieurs territoires du Nord-Kivu, dont la zone du parc des Virunga.
Par ailleurs, en mai, un éco-garde a été abattu par des inconnus armés lors de l'attaque d'une station de l'ICCN dans le secteur nord du parc. L'ICCN avait alors suspecté des paysans occupant illégalement le parc d'avoir commandité cette attaque pour intimider les conservateurs.
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1.300.000 USD du Japon pour la prévention des maladies en RDC
Kinshasa, 07/06 - Le gouvernement du Japon a accordé, mercredi, 1.300.000 dollars américains au Fonds des Nations unies pour l`enfance (UNICEF) à titre de don pour la prévention des maladies infectieuses chez les enfants en RD Congo, a appris la PANA de source officielle.Le don a pour objectif d’éradiquer la poliomyélite et de lutter contre le paludisme chez les enfants, a indiqué M. Toshinori Yamagiya, ambassadeur du Japon en RDC, lors de la signature du protocole d’accord à Kinshasa.C’est la septième fois depuis 2001 que le Japon soutient, à travers l’UNICEF, un projet de lutte contre les maladies infectieuses chez les enfants de la RDCongo, a-t-il souligné, annonçant que le montant global du financement s’élève à 20 millions de dollars US. Le projet de lutte contre les maladies infectieuses est l’un des moyens-clé pour améliorer la santé des enfants congolais du fait que ces maladies représentent une cause non négligeable de mortalité infantile dans le pays.De rares cas de poliomyélite ont été découverts en 2006 dans l’Ouest de la RDCongo, malgré les campagnes nationales de vaccination contre cette maladie et les efforts de bailleurs de fonds.
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Les efforts de l'ONU portent fruits au Congo
John Ward
Presse Canadienne
Ottawa
Laissé dans l'ombre en raison de l'engagement important du pays en Afghanistan, le contingent canadien au Congo a pourtant dû intervenir dans trois flambées de violence en moins d'un an.
Pendant les 10 mois qu'il a passé au Congo dans le cadre d'une mission de l'ONU, le colonel Larry Aitken a vu trois petites guerres éclater dans la capitale Kinshasa. Toutefois, en entrevue téléphonique avec la Presse Canadienne, il a estimé que la mission de l'ONU connaissait beaucoup de succès malgré ces violences. Il a expliqué que la Mission de l'Organisation des Nations unies en République du Congo (MONUC) a permis d'amener un pays secoué par une décennie de guerres civiles et d'affrontements tribaux sur la voie de la stabilité, de désarmer plusieurs combattants et d'organiser des élections transparentes. Le colonel Aitken est un des neuf Canadiens qui participent à la MONUC, la plus importante mission de l'organisation internationale. Comme chef d'état-major adjoint pour les opérations et la planification du contingent militaire de l'ONU au Congo, M. Aitken doit faire face à plusieurs difficultés, notamment la grandeur du territoire et la communication avec les soldats originaires de 51 pays. Avec une superficie de 2,4 millions de kilomètres carrés, soit environ celle de toute l'Europe de l'Ouest, le Congo est le troisième plus gros pays d'Afrique. Le mauvais état des routes et le peu d'effectifs de l'ONU, un peu plus de 18 000 soldats, rendent ce territoire particulièrement difficile à couvrir. «Le plus grand défi, c'est de prévoir où nous devrons être», a noté le colonel Aitken. Comme le plus gros des troupes de l'ONU est maintenant fourni par des pays comme l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh ou le Népal et que beaucoup d'officiers viennent d'autres pays comme la Russie, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suisse ou la Bolivie, le problème de la langue est bien réelle. Même si le français et l'anglais sont censés être les langues de travail de la mission, plusieurs soldats ne les parle pas très clairement, a noté M. Aitken. «Ce n'est pas parce que vous partagez une langue commune avec un pays que vous pourrez communiquer clairement avec eux parce que les accents sont si différents. Vous devez vraiment vous asseoir et réfléchir à ce qu'on vous dit.» L'officier canadien ne se laisse toutefois pas troubler par cette situation. «Ca rend juste la communication un peu plus intéressante», a-t-il confié. Il ne s'en fait pas non plus avec la faible attention que sa mission reçoit au Canada du public, de l'armée et du gouvernement par rapport à l'Afghanistan. «Au sein des Forces canadiennes, ce n'est pas une mission très prestigieuse, simplement en raison du nombre de personnes qui sont ici, a-t-il jugé. Au sein de l'ONU, c'est la mission la plus prestigieuse, la plus grande, celle qui a le plus de succès.» Il a ajouté que comparer le Congo et l'Afghanistan était comme comparer des pommes et des oranges. «Ils ont de bien plus hautes montagnes à escalader que nous.» Le colonel Aitken, qui doit rentrer au pays en juillet, a estimé que l'ONU devait continuer sa mission. «Ca prend beaucoup de travail pour faire un peu de progrès, mais aussitôt que vous arrêtez de pousser le rocher, il redescend la montagne en roulant.» Sur les 2500 soldats canadiens qui servent à l'étranger, seulement 60 portent encore le casque bleu de l'ONU.
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Congo-Kinshasa
Faites ce que je dis, pas ce que je faisMarie-France Cros
Mis en ligne le 11/06/2007- - - - - - - - - - -
L'ambassade belge est réticente à autoriser une délégation syndicale pour son personnel congolais.Logique belge ou logique congolaise ?
Nous nous demandons pourquoi les Belges passent leur temps à donner des leçons de démocratie aux Congolais à la télévision, si c'est pour agir de cette manière quand il s'agit de passer aux choses concrètes."
Celui qui parle ainsi est un membre du personnel congolais de l'ambassade de Belgique à Kinshasa, où un conflit social est apparu à la fin 2006.
En décembre, en prévision d'une inspection de poste, des travailleurs congolais de l'ambassade se sont réunis pour faire le point sur leurs doléances en vue de les transmettre au diplomate chargé de l'inspection, l'ambassadeur Cardon.
Une délégation syndicale
Il s'agissait, à côté de revendications touchant aux salaires et à des avantages financiers, de l'absence de délégation syndicale à l'ambassade - comme dans toutes les ambassades à Kinshasa, bien que ce droit soit reconnu par le code du travail congolais.
L'ambassadeur Cardon, lors de son inspection, précisa "que l'existence d'une telle délégation syndicale était légale", admettent deux sources belges de l'ambassade. "Nous ne refusons pas. Je ne sais pas où ils ont été chercher cela", nous déclare, pour sa part, le responsable belge du personnel de l'ambassade.
Selon une source congolaise de l'ambassade, toutefois, "dans les faits, le responsable du personnel refuse de recevoir le permanent syndical; or, la procédure congolaise, pour mettre sur pied une délégation syndicale, prévoit qu'ils organisent des élections syndicales à deux; ils doivent donc se voir".
Fidèle Kiyangi, permanent à la Confédération des syndicats du Congo (CSC), nous a confirmé ses "grandes difficultés avec l'ambassade de Belgique". "Je n'ai pu être reçu par le responsable du personnel malgré plusieurs demandes. Ils estiment que l'ambassade étant territoire belge, ils n'ont pas à l'accepter. Mais les travailleurs congolais sont engagés sous contrat congolais. Si l'ambassade ne respecte pas le code du travail congolais, qu'elle octroie à ses employés congolais des salaires belges !"
Le meilleur traitement
Le responsable belge du personnel nous explique : "Comparativement à toutes les autres ambassades occidentales, nous sommes parmi celles qui, sur le plus grand nombre de points, traitent le mieux son personnel. Mais celui-ci veut plus. Il est sûr qu'on pourrait améliorer certains points - comme l'allocation en cas de décès (l'assistance est de 3,5 euros - sic - en cas de décès d'un parent du premier degré) mais, pour les autres demandes, ce sera difficile. J'étudie un paquet de mesures avec le ministère; c'est une question de budget."
Une autre source belge de l'ambassade commente : "Nous sommes la plus grosse ambassade à Kinshasa, mais aussi celle qui coûte le plus cher. Il serait logique, lorsqu'on nous demande des économies, de diminuer le personnel. Nous y avons renoncé - les économies ne seraient pas plantureuses; simplement, nous ne remplaçons pas le personnel pensionné.
Oui, l'allocation de décès est basse, mais il y a toujours une enveloppe qui circule pour recueillir des fonds pour la personne frappée. C'est vrai, les allocations familiales ne sont pas très élevées (7,54 euros/mois/enfant) ni les salaires, mais ce n'est pas notre faute si un employé a deux ménages à entretenir... En fait, le personnel congolais veut les avantages de deux systèmes : les contractuels, comme en Belgique, et la solidarité spontanée, comme au Congo."
Grille de salaires inférieure
Les Belges sans doute aussi, qui ont confié "un ou deux postes" à des Congolais alors qu'ils devraient l'être à des Belges ("mais le ministère n'a pas trouvé preneurs") alors que les travailleurs congolais sont payés selon une grille de salaires inférieure à celle des Belges.

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Un retour prochain de Bemba à Kinshasa paraît de plus en plus improbable
RD CONGO - 8 juin 2007 - AFP
Un retour prochain à Kinshasa du chef de l'opposition de la République démocratique du Congo Jean-Pierre Bemba, en exil sanitaire au Portugal depuis la mi-avril, paraît de plus en plus improbable à trois jours de l'expiration de son autorisation de sortie de RDC.
En quittant Kinshasa, sous escorte de blindés de l'ONU dans la nuit du 10 au 11 avril, trois semaines après des combats sanglants entre sa garde rapprochée et l'armée régulière, l'ancien vice-président Bemba avait assuré qu'il ne partait que "quelques semaines" pour faire soigner une vieille fracture à une jambe dans une clinique de Lisbonne.
Mais alors que son autorisation officielle de sortie du territoire expire dans trois jours, le sénateur Bemba, adversaire malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle d'octobre 2006, ne semble pas prêt de regagner son pays.
"La situation est bloquée. Il n'y a aucun dialogue entre les parties. Bemba veut des garanties de sécurité et le camp Kabila n'est pas pas prêt à la moindre concession", affirme un observateur occidental ayant requis l'anonymat.
Le président de l'ex-rébellion du Mouvement de libération du Congo (MLC) s'était réfugié le 22 mars dans une résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, au premier jour des affrontements entre sa garde rapprochée et l'armée.
Elu sénateur en janvier, M. Bemba avait refusé de voir les soldats affectés à sa garde du temps où il était vice-président d'un gouvernement de transition (2003-2006) intégrer les rangs de l'armée régulière, estimant que sa sécurité n'était pas garantie.
Les combats à l'arme lourde au coeur de la capitale avaient fait entre 200 et 500 morts, selon des sources diplomatiques, et les troupes fidèles à l'ex-chef rebelle avaient été totalement défaites.
M. Bemba avait pu quitter la RDC après avoir obtenu du Sénat une autorisation de sortie du territoire "pour raisons médicales" de 60 jours, qui expire le 11 juin.
A partir de cette date, ses absences à la Chambre haute seront comptées et, selon le règlement intérieur du Sénat, il perdra automatiquement son mandat en cas d'absence non justifiée à plus d'un quart des séances d'une session plénière.
Mais, selon son entourage, "il n'a toujours pas de garantie de protection alors que selon l'accord du 29 octobre (passé entre les deux présidentiables le jour même du vote) prévoyait que le gagnant s'engageait à assurer une +sécurité rapprochée+ au perdant".
Le MLC devrait s'exprimer officiellement dans "quelques jours". M. Bemba se refuse pour le moment à toute déclaration.
Dans le camp Kabila, le ton est clair: "Qu'il rentre si il veut. Il aura droit aux 12 policiers prévus par le décret présidentiel (de novembre 2006) pour chacun des anciens vice-présidents", affirme un conseiller.
Pour un autre observateur, "le retour de Bemba n'arrange personne. Il est difficile de savoir s'il veut réellement lui-même rentrer, alors que la justice a demandé (en avril) la levée de son immunité parlementaire".
Contacté par l'AFP, le procureur général Tshimanga Mukeba réaffirme que "si les immunités de M. Bemba, accusé notamment d'atteinte à la sûreté de l'Etat, sont levées comme nous l'avons demandé, il sera poursuivi devant la Cour suprême de justice".
Si son exil sanitaire devenait officiellement politique, se poserait la question de l'avenir d'une opposition parlementaire décapitée et déjà très divisée, estime un analyste politique.
Au delà, c'est le devenir de la transition démocratique en RDC qui sera en question, selon cette source qui s'interroge sur la position que prendra la communauté internationale qui "a investi plus de 500 millions de dollars dans les élections" de 2006 et s'est engagée à "accompagner la reconstruction du pays" ravagé par près de cinq ans de guerre (1998-2003).
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RDC: un gouverneur de province démis par le vote d'une motion de défiance
KINSHASA (AFP) - L'assemblée provinciale du Kasaï occidental, dans le centre de République démocratique du Congo (RDC), a démis jeudi soir le gouverneur de la province, Trésor Kapuku, en adoptant une motion de défiance, a-t-on appris vendredi de source parlementaire.
"La motion de défiance contre le gouverneur de province a été acceptée par la majorité de l'assemblée provinciale du Kasaï occidental - à 29 voix contre 24 - au cours de sa plénière de jeudi. Par conséquent il tombe avec son gouvernement", a déclaré vendredi à l'AFP le vice-président de l'assemblée provinciale, Valery Ntolo. Cette motion, initiée par les députés de l'Union pour la nation (UN, coalition d'opposition du sénateur Jean-Pierre Bemba), a recueilli les 21 voix de cette plate-forme mais aussi celles de quelques membres de la coalition majoritaire.
Cette dernière regroupe les élus de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP du président Joseph Kabila), du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD de Azarias Ruberwa) ainsi que quelques élus indépendants ralliés, dont le gouverneur Kapuku. Aux termes des dispositions constitutionnelles, de nouvelles élections doivent être organisées dans quinze jours pour élire un nouveau gouverneur de province, qui devra ensuite former un gouvernement provincial de 10 ministres maximum. La motion contre Trésor Kapuku a été votée au cours d'une plénière initialement destinée à la présentation de son programme de gouvernement devant l'assemblée provinciale pour approbation. Le 15 février dernier, cet ancien vice-ministre de la Coopération internationale issu du RCD et dont la candidature était appuyée par l'AMP l'avait emporté à l'issue d'un scrutin serré, obtenant les voix de 28 députés provinciaux - grands électeurs de ce scrutin - contre 26 au candidat de l'UN, Alex Kande. Les élections des gouverneurs comme celles des sénateurs, eux aussi élus par les députés provinciaux, avaient été très critiquées par l'opposition. L'UN avait dénoncé des actes de corruption des grands électeurs qui avaient élu des candidats du camp présidentiel dans des provinces où l'opposition était majoritaire. Le camp Kabila a emporté les gouvernorats de 10 des 11 provinces et est majoritaire au Sénat, comme dans toutes les institutions issues des élections organisées depuis 2006. Toutefois, cette majorité, qui ne repose pas réellement sur un projet de société ni sur des alliances solides, est de plus en plus menacée d'éclatement, de l'aveu même de plusieurs de ses élus. Le camp présidentiel a ainsi vu lui échapper la présidence du Sénat et une motion de défiance a récemment été déposée contre le gouverneur AMP de Kinshasa, André Kimbuta, qui a échappé de justesse à un vote de censure.
Publié le: 08/06/2007 à 12:42:03 GMT
Source : AFP


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ELECTIONS07: Près de 1.200 Belges ont voté vendredi en RDC
(Belga) Près de 1.200 Belges résidant en République démocratique du Congo (RDC) ont voté vendredi à Kinshasa et Lubumbashi (sud-est) pour les élections législatives du 10 juin, a rapporté samedi la presse kinoise.
Selon le journal 'Le Potentiel', 872 ressortissants belges ont rempli leur devoir civique "dans le calme et la sérénité" à Kinshasa et 325 à Lubumbashi, le chef-lieu du Katanga. Dans les deux villes, le bureau de vote était installé dans les locaux de l'école belge, celle de Kinshasa se trouvant dans la commune de la Gombe, au centre-ville. (EDR)
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CONFÉRENCE DE L’ONU SUR LE DDRLe désarmement en point de mire à Kinshasa11 juin 2007 - Page : 12
La capitale congolaise abritera, durant trois jours, une conférence qui fera le point sur les programmes de l’ONU en direction des anciens combattants.
A partir de demain, Kinshasa sera le centre de discussions sous l’égide des Nations unies ayant pour objectif de faire le point sur le programme onusien de désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR) avec comme finalité de rendre à la vie civile des milliers d’anciens combattants, qui doivent, entre-temps, rendre leurs armes et revenir à la vie civile. Cela ne semble pas aussi simple que cela paraît dans la mesure où il faut toujours prendre en compte les particularités de chaque situation inhérentes à l’après-guerre dans les pays concernés, qu’aux lenteurs apportées à l’application des programmes onusiens par les gouvernants locaux et les institutions internationales. Or, aujourd’hui tous les observateurs s’accordent à dire que les programmes de réinsertion des ex-combattants et de désarmement sont, dans nombre de cas, des échecs consommés. Ce que sans doute confirmera la conférence de Kinshasa qui fait suite à une précédente rencontre similaire organisée à Freetown (Sierra Leone), autre pays qui a été confronté à la guerre civile. Plusieurs pays dans le cas de la RD du Congo et de la Sierra Leone font face à de multiples problèmes qui font que le désarmement et surtout la réinsertion des ex-combattants demeurent très difficiles à mettre en pratique sur le terrain. Que ce soit en Angola, cinq ans après le fin de la guerre civile, au Burundi, au Rwanda, en Côte d’Ivoire, l’arrêt des combats n’a pas été suivi d’une prise en charge en amont et en aval des anciens rebelles dont nombreux, devant le peu de progrès réalisés par les programmes de l’ONU et face à la carence des gouvernements, sont tentés de reprendre leurs activités, d’autant plus que des milliers d’armes de toutes sortes sont toujours dans la nature. Problèmes sécuritaires, sociaux et humanitaires se télescopent dans ces pays dont le point commun est de sortir de guerres douloureuses qui ont induit des centaines de milliers de morts et de blessés déstructurant au passage, leurs assises sociales. Le cas des enfants soldats n’est pas le moindre des casse-têtes auquel les Etats concernés doivent lui trouver une solution équitable sans aggraver le traumatisme de jeunes passés sans transition de l’enfance à la vie de soldat. L’autre difficulté, directement liée aux suites de l’après-guerre, concerne prioritairement les réformes de la justice, d’une part, qui aura à jouer un rôle prépondérant dans la réinsertion des ex-combattants, de l’armée, d’autre part, dont le rôle n’est pas moins important dans la démobilisation des effectifs excédentaires auxquels il faut trouver des occupations. Ce qui n’est guère évident pour des pays dévitalisés par de nombreuses années de guerres civiles avec toutes les retombées négatives qu’elles ont induit sur les sociétés et les économies de ces pays. L’autre problème qui sera examiné par la conférence de Kinshasa est celui des «rebelles étrangers» qui se compteraient en milliers, notamment au Congo démocratique où des guerriers de plusieurs nationalités ont pris part aux combats entre 1998 et 2003. Que faire de ces «étrangers», d’autant plus que leur démobilisation et leur réintégration dans le circuit social posent problème. Par ailleurs, les programmes lancés par l’ONU se heurtent à d’autres obstacles, politiques et financiers, aussi insurmontables que le sont le désarmement et la réinsertion qui demandent autant de moyens financiers que de volonté politique de la part des autorités locales. Cela n’est pas toujours le cas avec comme retombées des retards qui sont préjudiciables pour la stabilité même de ces pays avec l’éventuel retour aux affrontements que les experts n’écartent pas en fait. Ainsi, le responsable de l’ONU pour la réforme du secteur de la sécurité, Renner Onana, estime qu’à la fin du programme DDR, lancé en 2004, environ 150.000 démobilisés devront être réinsérés. «Si rien n’est fait pour leur réinsertion, il suffit qu’un leader local réarme 15% de ces ex-combattants pour replonger le pays dans l’instabilité», a-t-il, par ailleurs, averti. Or, dans nombre de ces pays, les démobilisés estiment que le DDR est «d’échec» accusant les autorités d’avoir «largement détourné leur argent». Les problèmes de l’après-guerre dans ces pays africains est réel, d’autant plus qu’il n’y a pas eu de vrais progrès depuis la fin des hostilités laissant planer la menace d’une reprise des violences qui ne servent aucun intérêt, certes, pas celui de l’Afrique.
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L'opposition en appelle à Kabila pour "permettre" le retour en RDC de Bemba
KINSHASA (AFP) - Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba demande au président Joseph Kabila de permettre le retour en République démocratique du Congo (RDC) du chef de l'opposition, en exil sanitaire au Portugal, dans un communiqué transmis lundi à l'AFP.
L'ancien vice-président Bemba, élu sénateur en janvier, avait quitté Kinshasa sous escorte de blindés de l'ONU dans la nuit du 10 au 11 avril, trois semaines après des combats sanglants entre l'armée régulière et sa garde rapprochée, qui avait été totalement défaite. Il avait alors obtenu du Sénat une autorisation de sortie du territoire pour "raisons médicales", autorisation qui a expiré dimanche soir.
A partir de cette date, ses absences à la Chambre haute seront comptées et, selon le règlement intérieur du Sénat, il perdra automatiquement son mandat en cas d'absence non justifiée à plus d'un quart des séances d'une session plénière. L'ex-chef rebelle est en outre visé par une demande de levée de son immunité parlementaire par le parquet général, qui voudrait notamment le poursuivre pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" après les sanglants affrontements de mars. Le MLC affirme que l'état de santé de M. Bemba "s'est amélioré" et qu'il est "en mesure de revenir au pays pour reprendre ses activités politiques", mais que plusieurs "problèmes" empêchent ce retour, dans un texte signé par le secrétaire exécutif du parti, Thomas Luhaka. Le parti "insiste sur la nécessité de trouver une solution politique aux problèmes qui entourent ce retour", sans indiquer quels sont ces problèmes. Il en "appelle au chef de l'Etat" et demande à "tous ceux qui croient aux vertus de la démocratie, au sein de la communauté internationale, de s'impliquer dans la recherche des voies politiques et pratiques qui peuvent conduire à ce retour". Pour l'entourage de l'adversaire malheureux de Kabila à la présidentielle d'octobre 2006, plusieurs obstacles bloquent pour le moment son retour: l'absence de dialogue avec le pouvoir et l'absence de garanties sécuritaires.
Les cadres du MLC rappellent que l'opposition a remis un mémorandum au président et "attend depuis 45 jours d'être reçue" par ce dernier. Ils estiment aussi que l'accord passé entre les deux présidentiables le 29 octobre n'est pas respecté alors qu'il prévoyait que le gagnant assure une "sécurité rapprochée" au perdant. Dans le camp Kabila, on se borne à rappeler qu'en tant qu'ancien vice-président, Jean-Pierre Bemba a droit à un détachement de 12 policiers - conformément à un décret de novembre 2006 - et que rien de s'oppose à son retour. "S'il veut prolonger son absence, qu'il s'arrange avec le Sénat. Bemba n'est que sénateur, il faut arrêter de penser qu'il est au dessus des lois parce qu'il a fait 42% au second tour de la présidentielle", a déclaré à l'AFP un proche collaborateur du président Kabila.
Publié le: 11/06/2007 à 08:58:59 GMT
Source : AFP
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2007-06-11 16:27:31


KINSHASA, 11 juin (XINHUA) -- La paix et le calme sont revenus dimanche dernier à Dugu, district du Haut Uélé, dans la Province Orientale (est), après les incidents occasionnés par la saisie par la population des véhicules du HCR (Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et de l'OXFAM/Quebec, une organisation humanitaire.
Selon la CNR (Commission nationale pour les réfugiés), la population de Dugu, encadrée par un comité de développement, a profité de la fin de l'opération de rapatriement des réfugiés soudanais pour récupérer les véhicules de ces deux egences onusiennes en guise de protestation pour n'avoir pas tenu leurs engagements.
Ces engagements consistaient à réhabiliter certains infrastructures locales détruites par les rebelles rwandais notamment le bâtiment qui abrite le service de l'administration du territoire, quelques écoles et du centre de santé.
Grâce au contact établi entre le secrétariat permanent de la CNR et le président du comité de développement de Dungu, la situation a pu être calmée, le HCR s'étant engagé à dépêcher une équipe interagence constituée des experts du HCR, de l'Unesco et de l'OXFAM/Quebec pour évaluer les travaux à effectuer.
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RDC- Banque Mondiale : 150 millions USD accordés au secteur éducatif congolais Le secteur éducatif de la RDC est confronté à de nombreux défis à relever, mais les moyens dont dispose le pays ne permettent pas d'y faire face. Au nombre de projets financés par la Banque mondiale en RDC, il vient de s'ajouter un nouveau projet de soutien au secteur de l'éducation. En effet, en date du 5 juin, le Conseil d'administration de cette institution de Bretton Woods a approuvé un don 150 millions USD de l'Association internationale de développement (IDA), le guichet concessionnel pour les pays pauvres, destiné à soutenir le secteur éducation de la RDC.
A travers un communiqué de presse publié, il ressort que l'objectif poursuivi par ce nouveau projet est de fournir une assistance au Congo afin d'éviter la détérioration ultérieure de la fourniture des services essentiels dans le domaine de l'enseignement primaire. Mais aussi de préparer le terrain pour un développement durable et un financement du secteur qui faciliteront la coordination, entre les bailleurs de fonds et la transition, vers un programme sectoriel.
" La réalisation de cet objectif se traduira par de meilleurs taux d'inscription et une amélioration de la qualité de l'enseignement primaire ainsi que la formulation de réformes à mettre en œuvre par le gouvernement congolais. " Telle est la conviction de la banque dans le communiqué publié à cette occasion. Ce projet va couvrir l'ensemble du pays. Toutes les écoles publiques et subventionnées par l'Etat seront ciblées pour l'appui, en vue de réduire les frais de scolarité et de distribuer les manuels scolaires. A cela s'ajoute la réhabilitation de salles de classe.
4 composantes
Dans son articulation, le projet comprend quatre composantes. Avec une enveloppe de 13 3,28 millions USD, les deux premières composantes ont pour mission d'augmenter l'accès et l'équité au niveau primaire en apportant un appui à la réduction des frais de l'enseignement primaire.
Il est aussi visé l'accès libre des élèves aux manuels scolaires, ainsi qu'un appui à la réhabilitation des infrastructures. Il est question de baisser la pression exercée sur les parents, en ce qui concerne le financement du secteur. " Le projet soutient également les efforts du gouvernement d'élaboration d'une stratégie nationale durable pour la réhabilitation des écoles ", rassure la Banque mondiale.
En ce qui concerne la troisième composante d'une hauteur de 5,6 millions USD, elle va renforcer les capacités institutionnelles et financières du secteur éducatif. A ce niveau, l'objectif est de contribuer à la révision du cadre juridique et institutionnel du système. Mais aussi de renforcer les capacités institutionnelles pour la planification, la formulation de budgets et l'exécution des programmes.
Un accent particulier sera ici mis sur le plan de la carrière des enseignements, la formation des enseignants et le développement de stratégies cohérentes, techniquement viables, axées sur les résultats pour le développement du secteur éducatif. Tous ces éléments-clés seront basés sur des plans de financement et des budgets réalistes.
Au-delà de ce qui précède, cette troisième composante du projet va appuyer la préparation d'une stratégie du secteur de l'éducation.
A cela, il faudra ajouter un cadre juridique approprié et des plans de financement par l'assistance. Celle-ci va être juridique, afin de définir les rôles et responsabilités de l'Etat à tous les niveaux. Sans oublier le rôle des organisations religieuses, des collectivités urbaines et rurales et des parents dans le financement et la gestion des écoles. Cette assistance va prendre aussi en compte le volet de l'alphabétisation et de l'enseignement supérieur, pour combler les écarts dans la stratégie du secteur éducatif.
Pour un enseignement de qualité
La quatrième composante du projet a une enveloppe de 11,17 millions USD. Elle renforcera les capacités de gestion et de coordination du comité de pilotage. Ce comité va comprendre plusieurs ministères (Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Enseignement supérieur et universitaire, Affaires sociales, solidarité nationale, Finances et Budget). Il est prévu à ce niveau, des ressources conséquentes pour le fonctionnement de l'Unité de gestion et de coordination du projet (UGCP).
Enfin, il est prévu que ce projet finance les formations et des actions susceptibles d'accroître la capacité et l'expertise des fonctionnaires et des représentants de la société civile impliqués dans l'exécution du projet. En définitive, ce projet, approuvé au Conseil d'administration de la Banque, a fait l'objet d'une longue préparation avec la partie congolaise. Consciente du rôle de l'éducation dans le processus de développement, la Banque a pris à cœur ce projet.
A ce propos, Susan Opper, responsable de ce projet à la Banque mondiale, s'est exprimé sans ambages : " Il est important pour l'avenir que chaque jeune congolais ait accès à un enseignement primaire de qualité. "
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Le ministre de l’Agriculture apporte son appui au projet agroalimentaire de Mbakana Le site de Mbakana sera transformé en un foyer de production agro-industrielle des aliments de base. Ce projet, évalué à 450 millions Usd dans sa première phase et à plus de 1,5 milliard Usd dans sa phase finale, va employer plus de 17.000 travailleurs. Le financement vient de l’extérieur. Pourtant, ce sont des Congolais qui en sont les promoteurs. Conscient de l’importance économique et sociale de ce projet, le ministère de l’Agriculture y apporte tout son appui.
Le ministre de l’Agriculture, Nzanga Mobutu, a assisté, le 7 juin dernier dans la salle de conférences de la Régideso, à la conférence de restitution sur la finalisation du projet Mbakana. Ce projet vise à implanter un foyer de production agro-industrielle des aliments de base sur le site de Mbakana, dans la périphérie de Kinshasa. Il comporte trois volets, à savoir : la création des communautés productives rurales modernes dévolues à conduire les activités fermières (culture, élevage, pêche), l’installation en aval des unités de transformation agro-industrielle, le développement de la pêche artisanale sur le fleuve Congo et deux de ses affluents sur le site du projet.
Dans sa première phase, ce projet nécessite un financement de 450 millions Usd qui pourra être doublé dans la deuxième phase et triplé à la troisième. Le financement vient de l’extérieur mais ce sont les Congolais qui sont des promoteurs de ce projet. C’est la Coopérative industrielle et agricole du Congo (CIAC) qui en est le promoteur. Avec l’appui du gouvernement congolais, via le ministère de l’Agriculture, le Service national (SN) va prendre 15% des parts sociales dans l’entreprise qui sera chargée d’exécuter le projet et assurera en contrepartie l’encadrement technique et l’éducation civique des travailleurs. C’est pour cette raison que la CIAC va se muer en entreprise mixte. Une commission ad hoc chargée de proposer de nouveaux statuts est à pied d’œuvre.
L’objectif du projet consiste à lutter contre la pauvreté en milieu rural et périurbain, améliorer le cadre de vie de populations cibles pour un développement humain décent, contribuer à la sécurité alimentaire de la ville de Kinshasa. Ce sont les fermiers et les pêcheurs qui sont les premiers bénéficiaires de ce projet. Concrètement, so exécution prévoit de construire, aménager et équiper un foyer de production fermière pour 7.000 ménages à Mbakana, implanter 5 foyers de pêche artisanale pour 2500 ménages ; requérir du matériel et équipements pour les diverses activités agricoles ; ouvrir 70.000 hectares de plantations ainsi que 7.000 unités d’élevage ; constituer un fonds de roulement conséquent en mesure d’assurer le préfinancement des frais de fonctionnement ; couvrir les investissements incorporels et sociaux. L’unité agro-industrielle qui sera mise en place pourra produire 2 millions d’œufs par jour et 1,6 million de poules par mois, de quoi approvisionner Kinshasa.
Les retombées sociales du projet s’expriment en termes de scolarisation, de santé, de cadre de vie, de micro-finance et de commerce pour les ruraux. Sur la durée des investissements, 115 infrastructures sociales sont programmées pour un montant de 19,125 millions d’euros. Ce qui permet au projet de contribuer aux objectifs du millénaire pour le développement du fait qu’il permet aux ruraux d’accéder à l’eau potable et à l’électricité, à l’éducation et à l’alphabétisation pour adulte, à la scolarisation et aux soins de santé. Plus de 700.000 personnes qui bénéficieront des retombées sociales du projet.
Kinshasa, 9/06/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)

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Le Conseil d’administration conjoint de la BM et du FMI adopte le DSRP de la RDC Le Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) de la RDC vient de recevoir le quitus du Conseil d’administration conjoint Banque mondiale-Fonds monétaire international. Après cet aval, les projecteurs sont désormais braqués sur la RDC pour sa mise en application. Au bout du parcours, l’atteinte du Point d’achèvement et la réduction de 90% de la dette extérieure du Congo-Kinshasa.
Le Conseil d’administration conjoint de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a adopté, le 31 mai 2007, le Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté de la République démocratique du Congo (DSCRP). L’annonce a été faite par le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, au cours d’un point de presse animé, le 9 juin 2007 à Kinshasa.
Pour ce qui est de ce Document, le ministre en charge du Plan a fait savoir que bien avant son adoption par les institutions de Breton Woods, le gouvernement congolais, à travers son ministère, a lancé des initiatives tendant à assurer une mise en œuvre coordonnée et harmonisée du DSCRP. C’est dans ce contexte que dix-huit partenaires au développement de la RDC, dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), les Pays-Bas, l’Union européenne, le Canada, les Etats-Unis…, ont préparé un Cadre d’assistance pays dénommé « CAF » (Country Assistance Framework). A ce sujet, le n°1 du ministère du Plan a dit que « ce document trace une vision à moyen terme pour la mise en œuvre coordonnée et harmonisée du DSCRP ». Il s’agit d’un plan qui constitue un cadre opérationnel de mise en œuvre du DSCRP. Il traduit, à en croire le ministre, pour la période 2007-2010, les orientations du DSCRP en actions et mesures destinées à réduire significativement l’incidence de la pauvreté aussi bien en milieu urbain que rural.
ACTIONS PRIORITAIRES
En outre, le ministre a fait voir qu’à partir de ce cadre d’assistance à moyen terme, le gouvernement de la RDC, à travers les ministères du Plan et des Finances en collaboration avec les 18 partenaires, a conçu un Programme d’actions prioritaires au développement (PAP) à très court terme, c’est-à-dire qu’il va couvrir la période de juillet 2007 à juillet 2008. Et d’ajouter que « son exécution correcte et efficace permettra à la RDC d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) ». Ce qui permettra également à la RDC, selon le ministre du Plan, de bénéficier une remise de 90% du stock de sa dette extérieure et d’un financement conséquent de son plan d’action de mise en œuvre du DSCRP.
Au demeurant, Olivier Kamitatu a annoncé un certain nombre d’activités que son ministère va organiser. Il s’agit, entre autres, d’un atelier de validation du Plan d’action de mise en œuvre du DSCRP, qui aura lieu du 15 au 18 juin à Kinshasa. Une autre activité, c’est l’organisation le 25 juin prochain, d’un séminaire de validation du PAP.
Ces assisses regrouperont les représentants des ministères sectoriels et les partenaires au développement.
Répondant à la question relative aux actions prioritaires de son ministère, il a cité, entre autres, la coordination des ressources extérieures du pays, le contrôle des travaux réalisés par les agences d’exécution telles que le Bceco, la Conader, le Pnmls, le Fonds social… Compte tenu de la défaillance observée dans la réalisation des travaux d’intérêt public par certaines agences d’exécution, Olivier Kamitatu a fait savoir que, désormais, ces derniers seront plus confiés aux ministères sectoriels.
Car, à ses yeux, ces agences d’exécution ont autrefois travaillé comme « des électrons libres ». Pour pallier ce problème, le ministre du Plan a dit qu’un contrat de performance serait, dorénavant, exigé aux agences d’exécution.
Albert tshiambiKinshasa, 10/06/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)--------------------------------------------------------------
Kisangani : « le gouvernement doit traduire en justice les auteurs de la guerre de 6 jours » C’est ce que demande le collectif des ONG des droits de l'homme de la province. C’est dans le cadre des manifestations commémoratives du 7e anniversaire de cette guerre. En 2000, des affrontements avaient eu lieu pendant 6 jours entre les armées rwandaises et ougandaises en pleine ville de Kisangani, rappelle radiookapi.net
Les organisations de la société civile de Kisangani appellent le gouvernement congolais à mettre tout en oeuvre pour que les auteurs internes et externes de la guerre de 6 jours soient traduits en justice. La commémoration de ce 7e anniversaire a été marqué de 3 temps forts : la célébration d’une messe au collège Mayele, le dépôt d’une gerbe de fleur au cimetière des victimes et une conférence débat. Au cours de cette dernière, les organisateurs se sont dits choqués par la banalisation et l’irresponsabilité, tant du gouvernement central que provincial. Notamment au sujet de la réparation de tous les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par le Rwanda et l’Ouganda pendant la guerre de 6 jours. Les organisateurs déplorent le fait qu’aucune poursuite pénale n’ait été engagée jusqu’à présent. Même pas vis à vis des auteurs et complices congolais, dont certains se retrouvent dans les arènes du pouvoir. Les groupes Justice et libération et Lotus, ainsi que l’Union nationale de la presse/Province orientale, affirment que le droit interne et international dispose d’instruments nécessaires pour réprimer ces crimes. Selon eux, c’est juste une question de volonté politique. Ces affrontements avaient fait plus d’un millier de victimes comptabilisées. Ce bilan n’inclut ni les militaires, ni les personnes disparues. Plusieurs infrastructures, dont la cathédrale de Kisangani, avaient été détruites pas des bombes. Des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et du dialogue inter congolais ont été votées pour arriver à une réparation. Aucune d’entre elles n’a encore aboutit, selon ces organisations de la société civile.
Kinshasa, 11/06/2007 (OKAPI/MCN, via mediacongo.net)------------------------------------------------------------------
Une mission du Conseil de sécurité de l’Onu attendue le 19 juin à Kinshasa
Kinshasa, 09/06/2007 / Politique
Une mission du Conseil de sécurité des Nations Unies est attendue, le 19 juin prochain à Kinshasa. Selon l’Agence France presse (AFP), la mission débutera le 15 juin à Addis Abeba et non à Accra au Ghana, comme annoncé. Dirigée par l’ambassadeur de Belgique à l’Onu, Johan Verbeke, la délégation de mem­bres du Conseil de sécurité se rendra successivement en Ethio­pie, au Soudan, au Ghana, en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo.Les diplomates partiront de New York le 14 juin et arrive­ront le lendemain soir à Addis Abeba, siège de l’Union africaine (UA), pour des entretiens le 16 juin avec les dirigeants de l’or­ganisation panafricaine, avec la­quelle l’Onu coopère étroite­ment, en particulier dans le dos­sier relatif au conflit armé qui sévit au Darfour.Le 17 juin, la délégation passera quelques heures à Khar­toum (Soudan) pour des discus­sions avec le président soudanais Omar El-Béchir sur le Darfour. Elle se rendra, ensuite, à Accra, capitale du Ghana, où elle arri­vera dans la soirée.Dans la journée du 18 juin 2007, la délégation onusienne aura des entretiens dans la mati­née avec le président ghanéen, John Kufuor, président en exer­cice de l’Union africaine, avant de se rendre dans l’après-midi à Abidjan.Le 19 juin, elle discutera dans cette ville des perspectives d’évolution en Côte d’Ivoire, dans le nouveau contexte politique né dans la signature en mars d’un accord de paix par le prési­dent Laurent Gbagbo et l’ex­-chef de la rébellion du Nord Guillaume Soro.Dans l’après-midi du 19 juin, la mission partira pour la République démocratique du Congo, où le Conseil de sécurité viendra s’en quérir de la situa­tion sur place après que le mandat de la Mission de l’Onu en Ré­publique démocratique du Congo ait été prorogé jusqu’au 31 dé­cembre 2007.Dans la soirée du 20 juin prochain, la délégation du Conseil de sécurité de l’Onu va tra­verser le fleuve Congo pour se rendre à Brazzaville, capitale de la République du Congo, où elle prendra l’avion pour Paris, avant de regagner New York le 21 juin 2007.Selon l’Afp, chacun des 15 Etats membres du Conseil de sécurité de l’Onu sera représenté dans cette délégation mais pas tous par leur ambassadeur. A titre de rappel, les mem­bres du Conseil de sécurité ne sont pas à leur première visite au Congo-Kinshasa. Pendant la période de transition, les pays mem­bres du Conseil de sécurité ont séjourné en République démo­cratique du Congo. Une visite intervenue avant la tenue des élections de 2006.(Th)E.S/Le Potentiel
Last edited: 09/06/2007 14:02:28
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La ministre Lukiana en matinée diplomatique de mobilisation des ambassadeurs autour du Forum national sur l’emploi
Kinshasa, 09/06/2007 / Politique
Après la sensibilisation des agences onusiennes opérant en Rdc et la tripartie syndicat-patronat-gouvernement, la ministre du Travail engage une offensive diplomatique en direction des ambassadeurs en poste à Kinshasa pour les sensibiliser sur le Forum national de l’emploi. L’organisation prochaine du premier Forum national sur l’emploi en Rdc devient la principale action que la ministre du Travail et de la Prévoyance sociale Marie-Ange Lukiana Mufwankol tient à faire aboutir en ce début de quinquennat de la Troisième République, tant l’assainissement de l’emploi et du monde du travail congolais s’avère une urgente priorité du programme de développement pour la reconstruction du pays. La mobilisation décrétée à cet effet par la ministre amène cette dernière à entreprendre des actions de sensibilisation de grande envergure de toutes les parties prenantes et intéressés à l’assainissement envisagé.Dans le cadre de cette sensibilisation, la ministre s’est entretenue mercredi au ministère des Affaires étrangères avec les ambassadeurs en poste à Kinshasa pour leur présenter le carnet de bord de l’organisation du Forum national sur l’emploi, afin d’obtenir le soutien des pays amis de la Rdc que représentent ces diplomates, pays dont le poids de la coopération avec le Congo s’est toujours ressenti non négligeable. Sur l’ensemble des chefs de missions diplomatiques conviés à la rencontre, une bonne dizaine a répondu à l’appel parmi lesquels ont été remarqués les représentants de la Belgique, de la Suisse, de la Chine, de l’Egypte, de la Turquie, etc.Vive attente de la communauté nationaleLa réunion tenue dans la salle Ramazani Baya du ministère des Affaires étrangères a été présidée conjointement par la ministre du Travail conduisant une forte délégation d’experts et cadres de son ministère et le vice-ministre des Affaires étrangères, M. Lubamba wa Lubamba, hôte des lieux qui a prononcé le mot de bienvenue à la ministre Lukiana et à ses invités diplomates. Le vice-ministre Lubamba a profité de l’occasion de son adresse pour situer et souligner l’importance de l’événement vivement attendu du Forum national sur l’emploi par l’ensemble de la communauté nationale.Le vice-ministre Lubamba a indiqué en outre que les autorités gouvernementales considéraient qu’il était opportun d’associer les pays amis qui ont toujours accompagné la Rdc à l’effort entrepris pour assainir le secteur clé de l’emploi dans le pays, parce que l’amélioration de la situation du monde du Travail au Congo est un facteur susceptible de favoriser un fructueux partenariat dans le cadre de la coopération bilatérale et multilatérale au bénéfice de toutes les parties.Quant à l’échange proprement dit entre, d’un côté, la ministre Lukiana et ses experts, et de l’autre, les ambassadeurs présents à la réunion, il a porté essentiellement sur l’état d’avancement des préparatifs des assises du Forum national sur l’emploi.Comme elle l’a fait lors de deux précédentes rencontres avec les responsables des agences du système des Nations Unies conduits par leur coordonnateur et Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’Onu en Rdc, M. Ross Mountain, la ministre Lukiana a commencé par présenter à ses interlocuteurs ambassadeurs le pré-rapport synthèse des consultations menées au niveau national dans le cadre de la préparation du Forum.Le numéro 1 du secteur de l’emploi en Rdc s’est longuement attardé sur l’explication du bien-fondé du programme d’assainissement du monde du travail congolais, en dressant le tableau de ses cruciales réalités. Les déplorables conditions du travailleur congolais ont été mis en exergue de même que l’alarmant taux de chômage et l’inanité de la sécurité sociale qui caractérisent le secteur. La ministre Lukiana a stigmatisé en plus les enjeux de la problématique de ce facteur proclamé une des priorités des cinq chantiers de développement lancés par les nouvelles autorités du pays. Encouragement des ambassadeursPour leur part, les ambassadeurs intervenant au cours de l’échange on apprécié l’effort engagé par les autorités congolaises en appréciant en passant l’opportunité de leur intéressement à la question, ce qui a démontré, selon d’aucun de ces diplomates la confiance que le gouvernement congolais place dans le partenariat qu’entretiennent la Rdc et leurs pays respectifs.Dans leur ensemble, les ambassadeurs présents ont assuré la ministre de leur disposition à soutenir l’effort engagé dans le cadre des actions de coopération que les hiérarchies de leurs pays arrêteront après avoir été sensibilisées par les rapports que les diplomates vont devoir leur transmettre sur le soutien sollicité.A la fin de la rencontre clôturée autour d’un rafraîchissement offert par la ministre à ses invités, les ambassadeurs de la Belgique et de Suisse se sont confiés à la presse pour signifier leurs impressions sur l’échange auquel ils ont participé.Le diplomate belge notamment, M. Joan Swinnen, a fait une édifiante déclaration sur tout le programme d’assainissement du secteur de l’emploi en Rdc, tel qu’il a été communiqué par l’hôte du jour, la ministre du Travail et de la Prévoyance sociale Marie-Ange Lukiana. « Cet effort qu’a voulu communiquer la ministre du Travail aux représentants de la communauté internationale est très important ».« L’initiative proprement dite est une bonne chose que nous devons encourager, a renchéri le diplomate belge. C’est un signal que le peuple congolais attend qu’on s’occupe également de l’emploi. Il faut que la population ait un revenu lui permettant d’utiliser les transports, de scolariser les enfants, d’aller à l’hôpital. Pour tout cela, a résumé l’ambassadeur Swinnen, il faut un revenu, et pour avoir un revenu, il faut aussi un emploi. Ce message doit être rassurant pour une population qui attend des mesures concrètes du gouvernement. Nous ne pouvons qu’encourager cette entreprise ».Indéniable méritePour sa part, la ministre a résumé son offensive actuelle en direction des milieux diplomatiques en déclarant ce qui suit : « Il est question, dans les consultations que nous sommes entrain de mener, d’intéresser toutes les parties prenantes au développement de notre pays à s’approprier le chantier emploi, afin que chacun y apporte sa contribution, soit au niveau technique, soit au niveau d’appui matériel, pour la mise en œuvre adéquate des projets de création d’emplois en nombre suffisant, de façon à atteindre le plus grand nombre de Congolais ».La rencontre que le ministre Lukiana a eu avec les ambassadeurs aura été un jalon de plus dans le laborieux processus auquel elle s’attèle de la préparation de fructueuses assises du prochain et premier Forum national sur l’emploi que la Rdc va devoir organiser. L’objectif poursuivi d’assainir le secteur clé du monde du travail en comporte l’indéniable mérite.DN/MMC
Last edited: 09/06/2007 12:28:57
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Cinq questions à Léon Kengo wa Dondo
Kinshasa, 09/06/2007 / Politique
Le président du Sénat prend parti pour Jean-Pierre Bemba en ce qui concerne le dossier des événements sanglants du mois de mars dernier à Kinshasa. La requête du Procureur Général de la République demandant la levée de l’immunité parlementaire de Jean-Pierre Bemba serait-elle un coup d’épée dans l’eau ? 1. Le potentiel : Comment expliquez-vous votre victoire à la présidence du Sénat?Kengo : C’est simple: j’ai commencé des consultations avec mes col­lègues depuis l’élection des sé­nateurs (Ndlr: par les Assem­blées provinciales, en janvier). J’ai été élu par l’Equateur, qui compte vingt des sénateurs le plus grand nombre puisque le Katanga en a 16, la province Orientale 16, le Kasaï Oriental 12, le Kasaï Occidental 8, le grand Kivu 12, Kinshasa 8, le Bandundu 12 et le Bas-Congo 4.J’ai glané des voix dans 1’Union pour la nation (Ndlr: opposition de Jean-Pierre Bemba) et au Rassemblement congolais pour la démocratie (ex-guérilla pro-rwandaise), parmi les 26 indépendants et les l8 partis politiques n’ayant qu’un sénateur et aussi dans la majorité. Car celle-ci avait au départ 5 candidats, dont 4 ont été priés au nom de la discipline du parti, de se retirer au profit de She Okitundu. Cela a-t-il crée des frustrations chez les sénateurs des provinces d’origine de ceux qui ont dû se retirer ?... 2. Le potentiel : On a évoqué le fait que l’ethnie de M. Léonard She Okitundu, les Tetela, était déjà bien représenté au pouvoir... Kengo : C’est certainement un facteur qui est entré en ligne de compte.3. Le potentiel : Contrairement à l’Assem­blée nationale, le bureau poli­tique du Sénat n’est pas mo­nolithique. Comment l’expli­quez-vous ?Kengo : Au sénat, il y a des personnalités venues de tous les horizons, dont ceux qui ont appartenu autrefois à l’équipe mobutiste. J’ai des re­lations anciennes avec les uns et les autres, cela aussi a joué. Je crois surtout que les sénateurs ont voulu placer leur mandat plus sous le signe de leur province puisqu’ils sont issus des Assem­blées provinciales et moins sous celui du parti politique. D’ailleurs, ils mettent beaucoup l’accent sur la décentralisation.4. Le potentiel : Les présidents et vice-pré­sidents des Assemblées provin­ciales ont demandé, le 20 mai dernier, l’application sans dé­lai de leur droit de retenir à la source 40% des recettes pro­vinciales, pour financer les provinces. Mais cette disposi­tion constitutionnelle ne doit­ elle pas intervenir seulement trois ans après la promulgation de la Constitution, soit 2009 ?Kengo : Le ministre d’Etat chargé de l’in­térieur, Décentralisation et Sécu­rité a convoqué tous les gouver­neurs de provinces et les présidents des Assemblées provincia­les à Kinshasa pour discuter de ces 40% ce que les Assem­blées provinciales rejettent. Nor­malement, tant que la loi sur la décentralisation n’aura pas été élaborée, votée et promulguée, il est très difficile d’appliquer déjà ce que le constituant a prévu. Un projet de loi sur la décentralisa­tion a été déposé au bureau de l’Assemblée nationale.5. Le potentiel : Parmi les dossiers impor­tants que doit traiter le Sénat, il y a celui de Jean-Pierre Bemba, dont la levée de l’im­munité sénatoriale a été évo­quée à propos des combats entre ses troupes et l’armée régulière, en mars dernier. Il est, en outre, impliqué dans le dossier que vient d’ouvrir la Cour pénale internationale pour des exactions commises par ses troupes eu Centrafri­que en 2002 et 2003. Où en est-on ?Kengo : Je ne connais pas très bien le second dossier. En ce qui con­cerne celui des événements de mars, je considère cette affaire comme éminemment politique. Vouloir la régler seulement par la voie judiciaire, c’est exacer­ber les tensions, notamment au sein de l’opinion. J’ai appris par la presse que le procureur gé­néral de la République avait en­voyé une demande de levée d’immunité parlementaire au Sénat, lorsque celui-ci était en­core dirigé par son bureau pro­visoire.Je n’ai pas encore eu l’occasion de travailler sur ce dossier puisqu’on en est à la constitution des groupes politi­ques, des groupes provinciaux et de grandes commissions per­manentes. On attend que le gou­vernement dépose son projet de budget à l’Assemblée natio­nale ; la priorité sera donnée à ce dossier. Nous nous attelle­rons ensuite aux dossiers dépo­sés au bureau du Sénat, dont le dossier Bemba.(Th)La libre Belgique/Le Potentiel
Last edited: 09/06/2007 14:25:55
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Point Chaud : Les angoisses de JP Bemba face à son retour, et la désignation des nouveaux mandataires publics sont au cœur de l’actualité
Kinshasa, 11/06/2007 / Politique
Deux sujets accaparent l’attention du grand public ce lundi matin 11 juin 2007 : le retour hypothétique de JP Bemba à Kinshasa, et la nomination des futurs mandataires publics dans les entreprises d’Etat. Pour sortir de Kinshasa et aller se faire soigner au Portugal après les affrontements meurtriers qui avaient opposé les 22 et 23 mars 2007 sa garde prétorienne aux éléments de l’armée régulière à Kinshasa, l’ancien vice-Président Jean-Pierre Bemba devenu par la suite sénateur n’avait bénéficié que d’une autorisation de 60 jours du bureau provisoire du Sénat. Cette autorisation est hélas arrivée à expiration ce lundi 11 juin 2007, sans que l’on ait eu de la part des dirigeants de son parti le moindre susurrement de son retour éventuel au pays, bien que certaines confidences obtenues de chancelleries occidentales donnent dans l’amalgame en affirmant que « la situation est bloquée faute de dialogue entre le camp présidentiel et celui de JP Bemba qui veut des garanties de sécurité, alors que l’autre camp n’est pas prêt à la moindre concession ».Amalgame dans la mesure où ces confidences refusent d’aborder la question en la situant dans son véritable contexte, et s’arc-boutent sur les arguments avancés par ce qu’elles appellent « l’entourage » de JP Bemba. Or celui-ci renvoie à l’accord du 20 octobre 2006 passé entre les deux présidentiables le jour même du vote, accord qui prévoyait que le gagnant s’engageait à assurer une sécurité rapprochée au perdant.Cet accord, qui n’a malheureusement pas survécu aux vicissitudes du temps a été supplanté par les mesures édictées par un décret présidentiel sorti quelques temps après, plus exactement au mois de novembre, et qui étend aux trois autres anciens vice-Présidents le bénéfice des garanties de sécurité, confèrent à la Police nationale le soin de garantir leur sécurité et limitent à un nombre restreint les effectifs commis à cette tâche.Ceci n’a visiblement pas agréé l’assentiment de Jean-Pierre Bemba et de son entourage qui n’y trouvent peu ou prou leur compte. Faut-il n’y voir qu’une manifestation justifiée par un accès de méfiance indécrottable inspirée par la peur, un jour ou un autre, d’une possible reprise d’affrontements sans qu’ils aient les moyens d’y faire face ? L’hypothèse n’est pas spécieuse et ne doit donc pas être exclue a priori. Elle a, à tout considérer, le malheur d’être devenue une réflexion qui se nourrit d’une obsession morbide. Tout se passe comme si dans ce milieu on ne peut pas vivre sans penser à la paix, sans recourir aux vertus d’une réconciliation nationale qui s’est éloignée de leur vision, par fatalisme ou pour une toute autre raison.Ce à quoi les observateurs des questions politiques congolaises rétorquent que, faute de trouver le temps trop long pour retourner devant le souverain primaire pour solliciter une fois de plus une légitimité qu’il lui a refusée en 2006, le processus politique post-électoral actuel n’a laissé aux amis de Jean-Pierre Bemba qu’une portion congrue de pouvoir, celle d’un rôle effacé de jouer les utilités. Pour ces observateurs, les amis de Jean-Pierre Bemba estiment que ce processus ne peut que contenir des ingrédients susceptibles de ne leur laisser qu’une seule option, celle d’aiguiser leur rage de conquête du pouvoir. Par la force. Si tant est qu’ils ne peuvent plus y parvenir en usant des subterfuges pourtant leur reconnues constitutionnellement.Ici gît tout leur drame, qui se nourrit de cette donne.Au MMC, nous pensons que les seules et vraies garanties qui vaillent la peine de faire bénéficier au leader du Mlc la sécurité qu’il exige du Chef de l’Etat résident tout aussi bien dans le décret du Chef de l’Etat du mois de novembre 2006, que dans la configuration actuelle des bureaux des deux chambres du Parlement.En effet, nonobstant le fait que les membres de l’Opposition institutionnelles n’ont pu forcer les portes des deux bureaux définitifs de l’Assemblée nationale et du Sénat, leur présence au sein des commissions permanentesde ces deux institutions confère aux députés ainsi qu’aux membres des partis qu’ils représentent des garanties de sécurité non négligeables. Et le projet de loi sur le statut de l’Opposition en passe d’être acheminé au Parlement achèvera de calmer les appréhensions sans doute justifiées et compréhensibles des membres de tous ces partis politiques qui ont accepté de prendre le train du processus électoral l’an dernier, alors que le pays était traversé par un climat d’incertitudes politiques.MMC pensent par-delà cette considération que ce n’est pas le bureau du Sénat qui pourrait aujourd’hui s’opposer au retour de Jean-Pierre Bemba dans son pays au terme de son séjour sanitaire au Portugal. Qu’une poursuite judiciaire à son endroit l’attende sur place à la suite des événements que l’on sait, cela ne peut faire occulter le fait que cette poursuite judiciaire est toutefois conditionnée à la levée par le bureau du Sénat de l’immunité parlementaire qui le protège. Or il est dubitatif de penser que, dans les circonstances actuelles, que le bureau du Sénat soit disposé à « lâcher » l’intéressé aux courroux des juges. Mais sait-on jamais ?La nomination des mandataires publics à l’ordre du jourCette question qui préoccupe tous les gouvernements qui se sont succédé en République démocratique du Congo a été au centre des débats qui ont réuni les membres du gouvernement Gizenga 1 la semaine dernière.Dans le cas d’espèce, il s’est agi de donner une suite aux importantes décisions prises par le gouvernement le 17 mai dernier en marge de la mise en place des mandataires publics.Au cours du Conseil des ministres tenu le 8 juin 2007, la ministre Jeannine Mabunda en charge du ministère du Portefeuille a révélé qu’une commission constituée du ministre d’Etat près le Président de la République, du ministre près le Premier ministre et de la ministre du Portefeuille a été instruite de procéder à une large diffusion par voie des médias nationaux et internationaux de la ;procédure de sélection et de nomination des mandataires de l’Etat au sein des entreprises publiques. Et que, d’autre part, la ministre du Portefeuille a été chargée de rendre publics les critères de profil et de chronogramme concernant le recrutement des membres des comités de gestion.On serait tenté de hausser les épaules et dire que les dispositions ainsi annoncées au cours de ce Conseil des ministres ressemblent bien comme des gouttes de pluies à toutes celles qui avaient été antérieurement prises par le passé, et qui ont abouti aux mêmes résultats que l’on déplore aujourd’hui dans la conduite des entreprises d’Etat. Ce qui tempère un tant soit peu le scepticisme que suscite ces dispositions, c’est le fait que le processus de mise en place ainsi annoncé va se dérouler « en même temps que l’accélération des réformes du secteur de l’entreprise publique déjà en cours par la soumission au gouvernement des 4 lois relatives à la réforme des entreprises, et de l’exécution des stratégies retenues par les autorités gouvernementales sur base des études sectorielles du Comité de pilotage pour la réforme des entreprises publiques (Copirep).Cette disposition est de nature à tempérer les appréhensions des observateurs qui redoutent que l’on assiste, une énième fois, que les entreprises de l’Etat redeviennent des fourre-tout qu’elles ont toujours été, surtout par ces temps où les partis politiques de la majorité pullulent de laissés pour compte après les élections, des gens qui pensent que le moment est venu de prétendre aux prébendes de la victoire. Ouais ouais ! On ne se le cache pas dans les officines de ces partis où la grogne secoue les couloirs des bureaux.Il faut de vraies réformes, même si par la suite on devra récompenser des partisans. Il faut mettre des garde-fous qui mettent les sous de l’Etat bien à l’abri des sollicitations des mandataires publics. Il n’y a pas trente-deux manières pour moraliser la classe politique congolaise que de la mettre en face des responsabilités pénales futures qui les attendent si jamais ! …Clément Vidibio/MMC
Last edited: 11/06/2007 14:52:21
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Sénat : Adoption de la loi portant ouverture des crédits provisoires pour l’année 2007
Kinshasa, 09/06/2007 / Politique
La Chambre haute du Parlement s’est réunie en séance plénière vendredi 08 juin au Palais du peuple sous la direction de son président, Léon Kengo wa Dondo. Kengo wa Dondo. La plénière a adopté par 76 voix pour et 5 abstentions sur les 81 sénateurs présents dans la salle, la loi portant ouverture des crédits provisoires de l’année en cours. Cette loi avait déjà été adoptée la semaine dernière par les députés qui l’ont ensuite trans­mise au Sénat. Il s’est agi pour les séna­teurs, d’une part de respecter le principe de la continuité des ser­vices de l’Etat et d’autre part, de donner au gouvernement les moyens de sa politique.Dans un communiqué lu à l’issue de la plénière, le rappor­teur du Sénat, Modeste Mutinga Mutuishayi, a souligné que cette séance a été principalement con­sacrée à l’installation des bureaux des organes récemment élus. Désormais, a-t-il précisé, la Chambre haute peut s’appuyer, pour son fonctionnement optimal, sur les sept organes que sont : l’assemblée plénière, le bureau, les commissions permanentes, les groupes politiques, les groupes provinciaux, la conférence des présidents et le comité de conci­liation et d’arbitrage.« Le Sénat peut ainsi s’atteler au travail législatif et au contrôle du gouvernement et des entreprises du Porte­feuille de l’Etat », a-t-il dit. A ce sujet, a poursuivi le rapporteur du Sénat, il a été rappelé à cha­que sénateur son rôle de législa­teur, rôle qui invite à avoir à l’es­prit les attentes du peuple qui brûle d’impatience de voir satis­faire ses préoccupations légiti­mes. A la faveur de cette plé­nière, le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2007, de même que la répartition des matières dans des commis­sions permanentes ont également été adoptés.Dorénavant, les sénateurs vont s’investir dans la liquidation des arriérés législatifs se rappor­tant au projet de loi portant arrêt des comptes et règlement défi­nitif du budget de l’Etat pour l’exercice 2004 ; au projet de loi portant arrêt des comptes et rè­glement définitif du budget de l’Etat pour l’exercice 2003; au projet de loi portant code des douanes.Enfin, la Chambre haute du Sénat étant une émanation des entités provinciales, a encore ajouté Modeste Mutinga Mutuishayi, elle suit avec une attention soutenue, mêlée de quelques inquiétudes comme l’a révélé son président, la situation qui prévaut dans certaines pro­vinces où les rapports de colla­boration entre l’Assemblée pro­vinciale et l’exécutif ne sont pas des plus harmonieux. Le fonction­nement de ces entités décentra­lisées pose problème et le man­que de moyens logistiques et fi­nanciers accentue ce dysfonc­tionnement.A cet égard, seules l’éla­boration et l’adoption de la loi sur la décentralisation peuvent aider à aplanir les malentendus qui se font jour entre les Assemblées et les exécutifs provinciaux. « Le bureau invite le gouvernement à tout mettre en oeuvre pour que ce projet de loi puisse être communiqué sans tarder aux deux chambres du Parlement, pour qu’une harmonie s’ins­talle dans les rapports entre les structures de l’Etat, dans l’in­térêt des populations », a con­clu le rapporteur du Sénat.Les populations du Kasaï occidental invitées au calmeLes sénateurs de la pro­vince du Kasaï Occidental ont lu devant la presse, au Palais du peuple, un message dans lequel ils demandent à la population de cette entité territoriale de garder le calme à la suite de la destitu­tion par l’Assemblée provinciale, du gouverneur Trésor Kapuku. Le message lu par le sénateur Sesanga invite aussi les institu­tions provinciales à respecter les textes légaux en vigueur.Le Kasaï Occidental est donc la première province à évin­cer son gouverneur qui n’a exercé le pouvoir que pendant moins de six mois. Celui-ci est membre du Rassemblement con­golais pour la démocratie (RCD).(Th)Stéphane ETINGA/Le Potentiel
Last edited: 09/06/2007 16:24:48
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Elections législatives belges : L’ambassadeur Johann Swinnen : « La Cei de la Rdc a envoyé 160 urnes dans 120 postes consulaires pour le vote des Belges de l’étranger »
Kinshasa, 11/06/2007 / Politique
Le peuple belge a été aux urnes dimanche 10 juin pour se choisir au suffrage universel direct les 150 députés à la Chambre des Représentants et 40 sénateurs au Sénat. Ceux des Belges ré­sidant en République démo­cratique du Congo ont voté hier vendredi 8 juin 2007 à Kinshasa et à Lubumbashi. Le bureau de vote à Kins­hasa était installé à l’Ecole belge et celui de Lubumbashi à l’Ecole belge de la capitale du cuivre. Les 1.197 Belges inscrits au rôle (dont 872 à Kinshasa et 325 à Lubum­bashi) avaient jusque 13 heures pour accomplir leur devoir civique. De là, les urnes devaient être acheminés à l’Am­bassade qui devait les faire par­venir en Belgique au plus tard le dimanche matin pour dépouillement.A l’invitation de l’Ambassade de Belgique, la 1ère vice­-présidente de la Cei, Mme Rose-Marie Mika Ebenga et des journalistes congolais ont visité le bureau de vote de l’Ecole belge de Kinshasa où toutes les explications leur ont été fournies sur le déroulement des élections législatives belges.C’est la 3ème fois que votent les Belges de l’étrangerL’ambassadeur belge en Rdc, M. Johann Swinnen a dit que le vote des Belges de l’étranger n’a été institué qu’en 1999. C’est pour la troisième fois que votent les Belges de l’étranger.Le 1er Conseiller d’am­bassade, M. Bernard Quentin a expliqué la manière dont se fait le vote : « Le bulletin de vote est dit » à listes ouver­tes. « Cela veut dire que l’électeur peut, par son vote dit préférentiel tenter de modifier l’ordre de la liste. Pour que le vote soit valable, il faut voter pour une seule fois et la même liste, mais il y a plusieurs manières d’expri­mer son vote : voter en tête de liste (vote de liste), voter pour un ou plusieurs candi­dats titulaires et/ou sup­pléants de la même liste, (vote nominatif ou voix de préférence), vote en tête de liste et pour plusieurs can­didats de la même liste cela équivaut à un vote no­minatif (le vote n’est pas pris en compte) ».« Pour le vote traditionnel, poursuit M. Bernard Quen­tin, on exprime son suffrage sur le bulletin de vote au moyen du crayon rouge qui est suspendu dans l’isoloir ; pour le vote électronique, on doit introduire une carte magnétique dans la ma­chine à voter et utiliser un crayon optique ». « Quant aux votes blancs ou nuls, ils ne sont pas comptés lors de la répartition des sièges pour les partis. Ils sont donc totalement ignorés et aucun parti ne peut s’en servir. Par conséquent, seuls les bul­letins de vote sur lesquels est émis un vote valable pour les différentes listes sont prises en compte pour la répartition des sièges ».M. Johannen Swinnen : « La Cei de la Rdc a envoyé 160 urnes dans 120 postes consulaires pour le vote des Belges de l’étranger »L’ambassadeur Johannen Swinnen a souligné la coopération qui lie la Belgique à la Rdc même au sujet du pro­cessus électoral. Il a souligné que la Belgique est toujours en synergie avec le Congo. « La preuve est que la Commission électorale indépendante de la Rdc a envoyé 160 urnes en plastic dans 120 postes consu­laires dans le monde pour le vote des Belges de l’étranger. Ceci en raison de leur aspect et de leur volume. Ce sont les mêmes urnes qui ont servi lors des élec­tions présidentielles et législa­tives congolaises ».La configuration numérique de la Chambre des Représentants et du SénatLa Chambre des Repré­sentants en Belgique compte 150 membres élus directement. Il s’agit d’un scrutin proportionnel, c’est-à-dire que les sièges sont répartis entre les circonscriptions électorales (au nombre de 11) en fonction des chiffres de la population. Les circons­criptions électorales correspondent aux limites des provinces sauf celles de Louvain et de Bruxelles-Hal-Vivonde. Le chif­fre de la population de chaque circonscription électorale est déterminé tous les 10 ans par un recensement de la population. Le dernier recensement date du 1er octobre 2001.Quant au Sénat, il compte 71 membres dont 40 sont élus directs dont 15 sont élus par le Collège électoral francophone et 25 par le Collège électoral néerlandophone). 21 sont dési­gnés par les Conseils commu­nautaires dont 10 par le Parle­ment de la Communauté fran­çaise, 10 par le Parlement fla­mand et 1 par le parlement ger­manophone. Enfin, 10 sénateurs sont cooptés.Denis Lubindi/L’Avenir
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Guerre à l’Est : Les FARDC et les FDLR s’affrontent de nouveau à Masisi au Nord-Kivu
Kinshasa, 11/06/2007 / Politique
Les affrontements ont lieu depuis mardi 05 juin 2007 à Masisi au Nord-Kivu entre les FARDC et les FDLR (les rebelles hutus rwandais). Les éléments de la brigade mixée Delta affrontent une coalition Maï-Maï et FDLR dans le secteur de Nyange, chefferie Bashali, à environ 50 mètres au Nord du centre Masisi. Aucun bilan n’est disponible pour le moment, note radiookapi.net.Selon l’administrateur du territoire de Masisi, c’est tôt le matin, mardi dernier, que les balles ont commencé à crépiter dans la localité de Nyange. Pour le colonel Delphin Kayimbi, commandant adjoint de la 8è région militaire, les positions militaires de la brigade mixée Delta ont été attaquées par les FDLR. Toujours selon lui, aucun bilan n’est disponible encore, bien que leurs troupes aient réussi à repousser les assaillants. Des habitants de Nyange affirment néanmoins que des tirs étaient encore entendus dans cette localité jusque vendredi. Selon Moti Matond, inspecteur de l’EPSP en territoire de Masisi, le centre des examens de fin d’études primaires n’a pas fonctionné dans cette localité. Plus de 200 écoliers devaient prendre part à ces examens. Ils en ont été privés, leurs familles étant en fuite. L’inspecteur affirme que des mesures sont étudiées en vue de résoudre cette situation.Reprise des recrutements d’enfants dans les Forces Maï-MaïPendant que les Fdlr et les Fardc se battent à Masisi, à Uvira pendant ce temps, les forces Maï-Maï recrutent des enfants dans leurs rangs. C’est ce que rapportent les ONG et agences de protection de l’enfant. Ces enfants rejoignent les Forces Maï-Maï dans la plaine de la Ruzizi. Selon ces organismes, 21 enfants ont été identifiés sur 60 Maï-Maï regroupés à Kiliba, 19 sur les 40 Maï-Maï regroupés à Runingu, et plusieurs dizaines d’autres à Kabumbe, au Sud d’Uvira, rapporte radiookapi.net. Le constat a été fait au bureau de l’OCHA vendredi. C’était au cours d’une rencontre inscrite dans le cadre de la protection des enfants déjà démobilisés des groupes armés. Selon le coordonnateur de l’ONG Avreho, la plupart des enfants rejoignent des regroupements en qualité d’ex-combattants, sur invitation de la 10è région militaire. Certains d’entre eux ont atteint la majorité par rapport à leur âge à l’époque de leur démobilisation. La même source indique que même ceux qui ont bénéficié du programme de réinsertion se sont fait ensuite recruter et ont changé leurs âges. Ils espèrent intégrer le processus de démobilisation des adultes et recevoir le filet de sécurité de la Conader. Au cours de la rencontre du vendredi, les organisations de protection de l’enfance ont résolu de retirer ces enfants de ces regroupements armés et du centre de brassage. Après identification et recensement, ces enfants seront acheminés dans les centres de transit et d’orientation à Uvira et à Bukavu. Une équipe de la SMI a recensé le samedi dernier les troupes non encore intégrées à Kiliba. Ces ex­-combattants mécontents, dont des enfants démobilisés, devront rejoindre le centre de brassage à Luberizi.Mouvement de Libération du Congo Communiqué de presseLe Bureau Politique du Mouvement de Libération du Congo (MLC) s’est réuni ce samedi 9 juin 2007 en session extraordinaire. Un seul point figurait à l’ordre du jour, à savoir le retour au pays du Président national du MLC, le sénateur Jean-Pierre BEMBA GOMBO.Le Bureau Politique tient à informer l’opinion tant nationale qu’internationale ce qui suit :1°. A la suite des soins médicaux reçus, l’état de santé de M. Jean-Pierre BEMBA GOMBO s’est amélioré. Il est donc aujourd’hui en mesure de revenir au pays pour reprendre ses activités politiques;2°. Le Bureau Politique du MLC tient à faire observer que la consolidation de notre jeune démocratie passe par l’implication effective de tous les leaders politiques et d’opinion dans le jeu démocratique. Le retour du sénateur Jean-Pierre BEMBA s’inscrit dans le cadre de cette consolidation;3°. Dans sa vocation à oeuvrer pour la paix, la stabilité et la démocratie dans notre pays, le Bureau politique du MLC insiste sur la nécessité de trouver une solution politique aux problèmes qui entourent ce retour;4°. A cet effet, le Bureau politique du MLC en appelle au Chef de l’Etat et à tous ceux qui croient aux vertus de la démocratie, au sein de la Communauté nationale et internationale, de s’impliquer dans la recherche des voies politiques et pratiques qui peuvent conduire à ce retour;5°. Le Bureau Politique réitère l’engagement du MLC à faire une opposition responsable et républicaine.Avec Dieu, nous vaincrons.Fait à Kinshasa, le 10 juin(Th)Le Palmarès
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Kananga : le service national d’hydraulique pour un meilleur accès à l’eau potable
Kasaï Occidental Développement 09 Juin 2007 à 13:17:22
Le coordonnateur provincial de cette structure attend réduire considérablement les difficultés d’accès de la population à l’eau potable. C’est ce qui ressort de son rapport rendu public vendredi. Un rapport issu de l’enquête menée pendant un mois sur l’état des sources d’eau dans la ville, rapporte radiookapi.net
Le service national d’hydraulique rural s’engage à améliorer les conditions d’approvisionnement en eau potable. Jean Pierre Ntumba, coordonnateur provincial du service national d’hydraulique, a présenté ce samedi les résultats de l’enquête et des recommandations. Son service compte encadrer les comités de gestion de ces sources d’eau. Ce, en vue de mobiliser des recettes permettant d’appliquer des technologies capables de réduire les difficultés d’accès de la population à l’eau de source., cette eau est utilisée par 80% des habitants de la ville. Selon Jean-pIerre Ntumba, les sources aménagées sont insuffisantes par rapport à la population. Mais encore, les types d’ouvrage existant ne sont pas adaptés aux réalités urbaines. Ce qui, selon lui, fait que la population ait recours aux aménagements de type rural. « Il y a des mesures appropriées qu’il faut prendre : faire des micros réseaux, réhabiliter ces forages, aménager des sources et penser aux pompages. Avec micro réseau, on peut parvenir à desservir une grande population. Il y a d’autres types de station comme hydro pure, qu’on peut installer dans nos communes, dans nos quartiers. Par là, on diminue la corvée et il y a moyen de contrôler la qualité de l’eau. Le service national d’hydraulique rural, du ministère de développement rural, peut appuyer l’inspection de développement rural par la formation des membres de ses comités, la formation des artisans réparateurs, qui sont en fait commis à l’entretien régulier de ces ouvrages ».
Par Redacteur Web
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Lwisuishi : un site minier au taux de radioactivité en uranium élevé
Katanga Développement 10 Juin 2007 à 09:40:05
Il contient un taux de radioactivité en uranium supérieur à celui de la mine fermée de Shikolobwe. Le constat a été fait par une mission d’experts de l'Office congolais de contrôle du Katanga. Ce site renferme une carrière d'exploitation des minerais bruts destinés à l'exportation, appartenant à l’entreprise Malta Forest, note radiookapi.net
Le site minier de Lwisuishi est situé à près de 25 kilomètres de Lubumbashi. L’Office congolais de contrôle, OCC, Katanga a adressé un rapport du constat du taux élevé de radioactivité au gouvernement provincial. Une descente sur terrain du ministre provincial des mines et de l’équipe d’experts, samedi, l’a confirmé. Le ministre provincial des mines, Mumba Gama, explique : « Le rapport que nous avons reçu indique que le site minier de Lwisuishi est suffisamment radioactif. <>». Tous les efforts fournis pour joindre les responsables de l'entreprise MALTA FORREST sont restés vains.
Par Redacteur Web
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Uvira : reprise des recrutements d’enfants dans les Forces Maï maï
Sud-Kivu Politique et Citoyen 10 Juin 2007 à 09:46:34
C’est ce que rapportent les ONG et agences de protection de l'enfant. Ces enfants rejoignent les Forces Maï Maï dans la plaine de la Ruzizi. Selon ces organismes, 21 enfants ont été identifiés sur 60 Maï maï regroupés à Kiliba, 19 sur les 40 Maï maï regroupés à Runingu, et plusieurs dizaines d’autres à Kabumbe, au sud d'Uvira, rapporte radiookapi.net
Le constat a été fait au bureau de OCHA vendredi. C'était au cours d'une rencontre inscrite dans le cadre de la protection des enfants déjà démobilisés des groupes armés. Selon le coordonnateur de l’ONG Avreho, la plupart des enfants rejoignent des regroupements en qualité d’ex combattants, sur invitation de la 10e région militaire. Certains d’entre eux ont atteint la majorité par rapport à leur âge à l’époque de leur démobilisation. La même source indique que même ceux qui ont bénéficié du programme de réinsertion se sont fait ensuite recruté et ont changé leurs âges. Ils espèrent intégrer le processus de démobilisation des adultes et recevoir le filet de sécurité de la Conader. Au cours de la rencontre du vendredi, les organisations de protection de l’enfance ont résolu de retirer ces enfants de ces regroupements armés et du centre de brassage. Après identification et recensement, ces enfants seront acheminés dans les centres de transit et d’orientation, à Uvira et à Bukavu. Une équipe de la SMI a recensé ce samedi les troupes non encore intégrées à Kiliba. Ces ex combattants mécontents, dont des enfants démobilisés, devront rejoindre le centre de brassage à Luberizi.
Par Redacteur Web
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Jean-Pierre Bemba demande des garanties pour regagner Kinshasa
Kinshasa Politique et Citoyen 11 Juin 2007 à 08:39:10
Le député national Yves Kisombe, cadre du Mouvement de Libération du Congo, l’a déclaré dimanche à radiookapi.net Le leader du MLC regagnera la capitale congolaise dès que la sécurité lui sera garantie et que le Sénat aura statué sur son cas, rapporte radiookapi.net
Le bureau politique du MLC lance un appel eu chef de l’Etat et à tous ceux qui croient aux vertus de la démocratie au Congo et à l’étranger. Il les appelle à s’impliquer dans la recherche des voies politiques et pratiques pour le retour de son président. Dans un communiqué diffusé dimanche, le bureau politique du MLC insiste sur la nécessité de trouver une solution politique au problème lié au retour de Jean-Pierre Bemba à kinshasa. Yves Kisombe parle d’un certain nombre conditions par rapport à la confiance sur la scène politique, à la sécurité et à la confiance mutuelle qui doit régner entre le pouvoir et l’opposition. « Dès que ce minimum sera réuni, avec l’esprit républicain à la contribution du gouvernement avec l’opposition. Eh bien, Jean Pierre Bemba rentrera au pays. Je sais qu’il n’attend que ça. Donc, il n’y a aucun problème de principes là dessus. C’est simplement sur le plan pratique, sur le plan des modalités que les choses doivent se peaufiner, se préciser… et Jean-Pierre Bemba sautera dans son avion pour rentrer au pays sans aucune hésitation. Il faut que les choses soient fixées au niveau du sénat. Jean-Pierre Bemba est sénateur. Dès que tout est finalisé, en pratique, Jean-Pierre Bemba rentrera. Il ne peut pas rentrer comme n’importe quel citoyen, il s’agit quand même du leader de l’opposition ». Le sénateur Jean-Pierre Bemba avait obtenu l’autorisation du sénat de se rendre au Portugal pour raison médical. Il y a été autorisé pour une durée de 60 jours, soit du 11 avril au 10 juin 2007.
Par Redacteur Web
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Haut Uélé : veuves militaires, pension coupée
Province Orientale Politique et Citoyen 11 Juin 2007 à 14:15:43
Elles sont près d’un millier. Elles ne perçoivent plus leur pension depuis plusieurs mois, selon leur présidente, Mme José Silingba Elengi. Ces veuves militaires se disent ainsi abandonnées à leur triste sort, rapporte radiookapi.net
Ces femmes sont dans les territoires de Fardje, Watsa et bien d’autres du district du Haut Uélé. « Les échos qui nous parviennent de l’intérieur sont alarmants. Nos amies souffrent atrocement. Nous avons des enfants, comment les nourrir et les scolariser ? », a plaidé la présidente de ces veuves. La direction des œuvres sociales et médicales des FARDC de ce district est consciente de la situation. L’une des veuves a dû parcourir à pied 300 kilomètres de Watsa à Isiro où elle espérait être payée, a indiqué le lieutenant Unega, l’un des responsables de cette direction. Pour ce dernier, ces femmes ne sont pas recensées. Une équipe est à pied d’œuvre pour lancer l’opération de recensement, préalable à l’intégration des veuves militaires sur la liste de paie, a affirmé la source.
Par Redacteur Web
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Kapanga : la méningite sévit à Kalamba
Katanga Développement 11 Juin 2007 à 14:18:40
23 cas dont 8 décès ont été enregistrés depuis janvier, selon le médecin inspecteur du district de Lualaba. Les autorités provinciales sont disposées à intervenir, disent-elles, mais les moyens de transport leur manquent, rapporte radiookapi.net
L’alerte a été donnée mercredi dernier par le commissaire du district, Patrick Kajik, à la suite du dernier décès en date. Mais pour le médecin inspecteur du même district, le nombre de malades et de morts pourrait être supérieur, étant donné que tous les patients ne viennent pas dans le centre de santé de la place. Contacté, le médecin inspecteur provincial n’a pas voulu faire de commentaire. Par contre, le ministre provincial de la santé, Augustin Ndjokolo, a déclaré que son gouvernement ne dispose pas de moyens de transport pour acheminer des médicaments à Kalamba. Ce qui a fait dire au président de la société civile de la place que la population de cette contrée est abandonnée à son triste sort. Ce territoire est situé à plus de 1 000 kilomètres de Lubumbashi, à la frontière avec le Kasaï-Oriental.
Par Redacteur Web
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Afrique: Le G8 promet des milliards à l'Afrique

Wal Fadjri (Dakar)
9 Juin 2007Publié sur le web le 10 Juin 2007
Les pays du G8 ont promis vendredi de débloquer des milliards de dollars pour aider l'Afrique notamment dans la lutte contre les pandémies, au dernier jour d'un sommet où la Russie a refusé une tentative de compromis dans le dossier épineux du Kosovo. Le forum des huit principaux pays industrialisés a aussi agité la menace de nouvelles sanctions contre l'Iran si le régime des mollahs poursuit son programme nucléaire et demandé que les responsables d'atrocités sur les civils au Darfour soient poursuivis.
Régulièrement accusé de négliger l'Afrique, le G8 a tenté de reprendre l'initiative en promettant '60 milliards de dollars' au continent noir pour la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. La moitié sera prise en charge par les Etats-Unis qui avaient déjà promis fin mai un doublement de leur aide dans ce domaine à 30 milliards de dollars. Les Etats-Unis, l'Allemagne, la Russie, la France, le Royaume-Uni, le Japon, le Canada et l'Italie ont aussi réaffirmé leur engagement pris il y a deux ans à Gleneagles de doubler le montant de leur aide à l'Afrique en 2010 par rapport à 2004. Ce qui représenterait une enveloppe supplémentaire de 50 milliards de dollars par an à cette date. 'Nous sommes conscients de nos obligations et souhaitons tenir les promesses', a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, hôte du sommet de Heiligendamm.

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Plusieurs pays du G8 avaient semblé traîner les pieds et les Ong redoutaient que la promesse de Gleneagles soit remise en cause à Heiligendamm. Six chefs d'Etat africains ont été invités à la clôture du sommet vendredi, dont le président américain George W. Bush a manqué une partie en raison de maux d'estomac.Toutefois, les militants du développement se sont dits déçus du fait de l'absence de calendrier précis pour le versement des 60 milliards de dollars, qui devront être versés 'au cours des prochaines années'.
Les pays riches ont réalisé 'une très faible avancée, alors qu'un pas de géant est nécessaire', a regretté Max Lawson, d'Oxfam. La présidence allemande du G8 peut malgré tout se féliciter des progrès dans l'aide aux pays pauvres, au lendemain d'une demi-percée sur le climat. En revanche, les pays du forum n'ont pu que constater leurs divergences sur l'avenir du Kosovo, dont l'indépendance est refusée par la Serbie et la Russie. 'Les vues continuent à diverger sur le fond et sur la manière d'avancer', a reconnu la présidence allemande du G8 vendredi. Les pays du G8 ont promis vendredi de débloquer des milliards de dollars pour aider l'Afrique notamment dans la lutte contre les pandémies, au dernier jour d'un sommet où la Russie a refusé une tentative de compromis dans le dossier épineux du Kosovo.
Le forum a discuté à Heiligendamm d'une proposition française visant à reporter de six mois tout vote d'une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu sur l'avenir de la province serbe, mais avec pour préalable que Moscou en reconnaisse le caractère inéluctable de l'indépendance à terme. Les tensions entre Moscou et l'Occident ont été palpables tout au long du sommet, avec la crise autour du bouclier antimissile américain. A ce sujet, le président Vladimir Poutine n'a pu s'empêcher de provoquer les Etats-Unis au dernier jour du sommet, en leur suggérant de le déployer en Turquie ou même en Irak. Le Premier ministre britannique Tony Blair pour sa part a dit à l'homme fort du Kremlin que la Russie commençait à faire 'peur' en Occident. Sur le Darfour, les pays du G8 ont appelé à ce que les auteurs d"atrocités' commises contre les civils soient 'traduits en justice'.
Les grandes puissances ont aussi menacé Téhéran de 'nouvelles mesures' si l'enrichissement de l'uranium se poursuit. L'Iran fait déjà l'objet de sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu à cause de son refus d'obtempérer aux injonctions de la communauté internationale.
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Congo-Kinshasa: Septembre noir ?

Le Potentiel (Kinshasa)
11 Juin 2007Publié sur le web le 11 Juin 2007
Ben-CletKinshasa
D'autres temps, d'autres moeurs, dit-on. Mais l'homme, quelle que soit son époque, demeure l'homme. Avec joies et avatars. Pensez à « la cigale ayant chanté tout l'été » de la fable de La Fontaine, historien du vécu quotidien des Français de son époque.
En RDC, les autorités provinciales ont, elles aussi, leur été. Et on les a entendues chanter. D'une seule et même voix.

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Elles ont entonné, d'une voix tonitruante à Matadi (mai) et à Kinshasa (juin), l'hymne « 40 ». Celui de la retenue « tout de suite » à la source de 40% des recettes à caractère national, réalisées en provinces.
S'en sont suivies des négociations (longues pour les provinciaux) et (frustrantes pour le ministre de l'Intérieur) à Kinshasa, sur instruction du Premier ministre. Au finish, toutes les autorités provinciales affichaient des mines épanouies.
« La retenue à la source de 40% sera appliquée à partir du 1er septembre 2007 », selon le communiqué final sanctionnant, le 6 juin courant, la concertation de Kinshasa. Quoiqu'il faille passer par une commission paritaire de concertation (endéans 15 jours à partir du 6 juin), la validation de ses travaux (fin juillet-début août) par le gouvernement et la transmission des résultats au parlement.
Cependant, d'une fable à l'autre, nous voilà revenus aux contes africains. Dont celui, très populaire, du marié miraculé. Autour d'un feu, le soir au village, se racontent les aventures d'un jeune homme parti épouser une très belle fille dans un village lointain. Là, après un mariage somptueux, il prend congé de sa belle-famille et, sa dulcinée au bras, s'engage sur le chemin du retour.
Mais, chemin faisant, commencent à surgir, à chaque détour du sentier emprunté par les heureux mariés, des invités inattendus. Celui-ci récupère « ma » cravate, celui-là « ma » chemise, un autre « mon » pantalon, plus loin encore « mes » chaussures. Tant et si bien que le jeune homme, l'air con, ne peut conserver que son cale-con (caleçon).
De fil en aiguille, on peut imaginer la mine que feront, en septembre prochain, les 11 président des Assemblées provinciales et les 11 gouverneurs de provinces lorsque près de 970 « chefs » d'entités - également décentralisées - les assailliront pour réclamer leur part du gâteau « 40% ».
Villes, districts, territoires, communes, secteurs et chefferies sont déjà à l'affût. Toutefois, honni soit qui mal pense à un septembre noir dans les provinces
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Congo-Kinshasa: Pour le respect du programme de finalisation des travaux de réhabilitation des axes routiers

Le Potentiel (Kinshasa)
11 Juin 2007Publié sur le web le 11 Juin 2007
Diosso OlivierKinshasa
La finalisation des travaux de réhabilitation des axes routiers à travers la ville-province de Knshasa se poursuit. Ces travaux entrent dans le cadre du programme d'«urgence» décidé par le Conseil des ministres pour réhabiliter certains axes routiers en dégradation avancée.
Après l'avenue Yolo au niveau de la 7ème rue, dans la commune de Limete, c'est le chantier de l'avenue Benseke, le tronçon compris entre les avenues Macampagne et Mont 80 jours au niveau de la place Sakombi, qui a été finalisé. Depuis samedi 9 juin, le tronçon a été rouvert à la circulation. Les travaux de tous ces chantiers sont exécutés par les Entreprises du groupe Mike (EGM) en accord avec le gouvernement.

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L'autre chantier dont les travaux de finalisation sont en train d'être effectués, depuis hier dimanche 10 juin, est l'avenue Nguma, dans sa partie qui longe l'entrée Mont-Fleury à l'Eglise catholique Saint Luc, à Macampagne, dans la commune de Ngaliema. Le responsable des EGM annonce, à cet effet, la fermeture provisoire de cette avenue à la circulation, pendant cette semaine, pour permettre la bonne exécution des travaux. Ces travaux, a-t-il précisé, seront réalisés selon le programme établi par le ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), à travers le laboratoire national des travaux publics. Il rassure que ce programme sera respecté par les « EMG ».
Interrogé par la presse, le numéro un de cette société de construction, Mike Kasenga, a soutenu que l'élan de poursuivre la finalisation des travaux n'est pas brisé. Les «EMG» travaillent selon ce programme tracé par le gouvernement, a-t-il dit.
Après les chantiers Yolo, Benseke et Nguma, ce sera le tour de celui de Bongolo. Viendront ensuite les chantiers des quartiers 1 et 7, dans la commune de N'Djili, respectivement à l'entrée et du côté de la boucle de cette commune.
«Les travaux entrepris sur l'avenue Poids lourds, dans la commune de Limete, et ceux de l'avenue des Ecuries, dans la commune de Ngaliema, prendront fin en dernier lieu», a déclaré le Pdg des « EGM ».
Pour sa part, le coordonnateur technique de la même entreprise, Serge Tshimanga, a déclaré que les travailleurs ont procédé juste aux travaux de réhabilitation partielle de l'avenue Benseke. Il ne s'agissait pas pour ce tronçon de boucher les points tâtants. «Pour ce qui est de la conduite d'eau, il était préférable de revoir aussi le caniveau, surtout que cette conduite d'eau paraît petite par rapport au débit des eaux de pluies et celles ménagères. Ce qui, malheureusement, n'a pas été prévu dans la clause du contrat que l'entreprise a signé avec le gouvernement», a-t-il conclu.
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Congo-Kinshasa: Bukavu, violences sexuelles, le taux en baisse

Le Potentiel (Kinshasa)
11 Juin 2007Publié sur le web le 11 Juin 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
1300 cas de viols ont été enregistrés au cours du premier trimestre 2007, selon un rapport de la commission juridique de la cellule de lutte contre les viols et les violences sexuelles.
Par rapport à la même période en 2006 où 12000 cas ont été identifiés, la situation s'est nettement améliorée dans cette région souligne la même source, rapporte radiookapi.net. L'amélioration des conditions sécuritaires est pour beaucoup dans cette situation, selon la source. Sur les 1300 cas de cette année, 27 viols ont été enregistrés au mois de mai dont 16 sont en instance judiciaire. D'après Jean-Paul Ngongo, président de la commission provinciale de lutte contre les viols et violences sexuelles au Sud-Kivu, le taux de violences sexuelles a sensiblement diminué sur l'ensemble de la province, sauf dans le territoire de Walungu où règne encore une insécurité récurrente. 60% des cas comptabilisés au premier semestre 2007, viennent de cette contrée de la périphérie de Bukavu.

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Pour éradiquer ce phénomène, la commission préconise, a indiqué son président, d'intensifier son plaidoyer auprès de l'autorité provinciale, notamment pour la poursuite judiciaire des cas connus jusqu'à l'aboutissement.
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