Drame à la clinique Bondeko : cinq bébés meurent dans les couveuses Dans la nuit de jeudi 3 au vendredi 4 mai dernier, 5 bébés sont morts dans les couveuses de la clinique Bondeko, cette grande clinique située sur l'avenue Yolo dans la commune de Limete à Kinshasa. Ils étaient une dizaine dans les couveuses, et à cause d'une coupure de courant intervenue dans la nuit. C'était vers 3h00' du matin.Des gens qui ont appris la nouvelle, se sont demandé comment une institution aussi grande que la clinique Bondeko ne pouvait pas posséder au moins un groupe électrogène qu'on pouvait actionner à ce moment fatal. Bien sûr que le groupe électrogène était là, mais malheureusement le technicien commis à cette tâche n'était pas à son poste.Pour ne pas provoquer la panique, les médecins de permanence ont caché la triste vérité aux mères des bébés décédés. Après beaucoup d'efforts, le technicien ne va arriver que quelque moment plus tard. A chaque sollicitude des mamans désireuses de voir leurs rejetons, les médecins calmaient. " Tout va bien ", ne cessaient de répéter les médecins.A 11 h 00' pourtant, le médecin responsable va dévoiler la triste et dure vérité : " six bébés sont morts ". C'est la consternation dans le camp des parents. Consternation qui a fait que l'un des parents, militaire de son état, a failli ouvrir le feu sur le corps médical. Il a fallu donc l'intervention des agents de l'ordre pour que le militaire inconsolable soit maîtrisé. Les parents stigmatisent la négligence Les parents de 5 bébés, inconsolables, parlent de la négligence dans le chef de la clinique Bondeko. " Nous ne pouvons pas comprendre comment, alors que nos bébés étaient morts vers 3 h 00', les autorités ne nous livrent l'information que vers 11 h 00 ! Pourquoi nous avoir caché une telle nouvelle ? C'est la négligence de la vie humaine ", a déclaré maman Pauline, à qui les médecins avaient expliqué quelques moments auparavant que son bébé n'avait aucune chance de survivre puisque n'ayant que 1 kg. " Et pourtant, à la naissance, mon bébé pesait officiellement 2,600 kg ", s'est elle indignée.
Devant la gravité de ce cas, certains parents victimes ont manifesté d'intenter un procès contre la clinique Bondeko. Un procès qui, s'il a lieu, ne sera pas le premier. Mais il est à souhaiter, au moins, qu'il soit le dernier. Beaucoup de leçons doivent cependant être tirées de ce drame inutile, qu'on aurait dû éviter, consécutif à la négligence dont font montre certains centres de santé à Kinshasa singulièrement, ainsi que leu personnel soignant.
V. WakudingaKinshasa, 9/05/2007 (L'Observateur, via mediacongo.net)
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Assemblée nationale : Chalupa, Mbenza Thubi et Franck Diongo définitivement invalidés par la CSJ Ils sont 18 députés nationaux à être définitivement invalidés par la Cour Suprême de Justice, plus de neuf mois après leur élection. Cette fois-ci, ils n’ont aucune possibilité de recours. Les arrêts de la CSJ étant opposables à tous. Sur la liste des invalidés, on retrouve des vedettes de l’Assemblée nationale comme l’ancien président du Bureau provisoire, Mbenza Thubi, un député issu de l’opposition dite radicale, Franck Diongo, et Chalupa. L’invalidation de l’élection de 18 députés est intervenue après examen d’environ 350 recours en annulation des résultats que la Commission Electorale Indépendante (CEI) avait publiés. Les députés invalidés l’ont été pour plusieurs motifs. Entre autres, des erreurs de comptage de voix ou de compilation des résultats, les cas de fraude ou encore de violation de la loi électorale. Mbenza Thubi éprouve du mal à s’incliner Mbenza Thubi, qui réagissait sur les ondes de Radio Okapi, estime que la Cour aurait pu simplement procéder à l’annulation du vote dans les circonscriptions où le nombre de députés invalidés est très élevé. Il ajoute que la Cour ne pouvait pas fonder son arrêt sur le recomptage des bulletins qui n’est pas opposable aux élus. Plus fort, il parle des ‘’invalidations illégales’’. Mbenza Thubi espère, tant bien que mal, que l’Assemblée nationale ne s’exécutera pas. Pourtant, suite à une motion incidentielle de l’Honorable Matadi Wamba, avocat de son état à la Cour Suprême, une commission parlementaire avait été mise sur pieds pour vérifier les cas litigieux. L’idée était d’éviter un conflit entre l’Assemblée nationale et la Cour. La liste qui vient donc d’être publiée est le résultat d’un travail conjoint de deux institutions. La bataille de Mbenza Thubi apparaît alors comme un combat perdu d’avance. C’est fini avec les avantages liés aux fonctions de député national.
Kinshasa, 9/05/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)
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Dix-sept ressortissants de la RD Congo rapatriés de Moxico
Luena (Angola), 09/05 - Dix-sept ressortissants de la République Démocratique du Congo ont été rapatriés en avril dernier par les Services de Migration et Etrangers (SME) dans la province de Moxico, à l`Est du pays, pour entrée non autorisée et séjour illégal.Dans un communiqué parvenu mercredi à l`Angop, cet organe souligne qu`à la même période, il a empêché l`entrée illégale de quatre citoyens du même pays au poste frontalier de la municipalité de Luau. Ces étrangers illégaux violent la frontière pour pratiquer les activités commerciales.D`autre part, les SME ont enregistré l`entrée illégale de 130 étrangers, dont des Congolais de Kinshasa, des Zambiens et des Tanzaniens, à travers les postes frontaliers de Luau, Luhuza et de Caripande (Haut-Zambèze), ainsi que de Mussuma-Tete (Bundas).
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Bondo(Prov. Orientale) : paralysie totale à la suite de la mort d'un prêtre Les activités ont été paralysées lundi à Bondo, cité située à plus de 500 kilomètres au nord de Kisangani. A l'origine, certains habitants ont protesté contre la mort brutale d'un jeune prêtre qu'ils croyaient empoisonné par ses confrères. La foule en colère a saccagé la résidence de l'Evêque et les couvents des prêtres et des religieuses de ce diocèse. Le calme est revenu après intervention de la police appuyée par l'armée.Sylvain Tokondo, jeune abbé du diocèse de Bondo, a eu un malaise juste après avoir déjeuné avec ses confrères. Conduit à l'hôpital, il a rendu l'âme 30 minutes plus tard, d'après son médecin traitant. Cette mort a provoqué la colère de la communauté Nbgandi dont le prêtre est originaire. Les membres de cette communauté soupçonnent un empoisonnement. Mais le médecin traitant parle d'une tension artérielle. L'évêché, les couvents des sœurs et des prêtres ont été saccagés par la foule en colère. Ordinateurs, documents et autres biens de valeur ont été soit emportés, soit détruits, selon l'administrateur du territoire de Bondo. Il y a eu 2 blessés, dont un militaire des FARDC. Les écoles n'ont pas ouvert leurs portes le mardi matin, d'après des sources concordantes. L'administrateur du territoire indique que la police, appuyée par quelques éléments de l'armée nationale, assure pour l'instant la sécurité des religieux menacés.Bondo(Prov. Orientale), 9/05/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)
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Kasaï Oriental : publication du gouvernement provincial Le gouverneur de la province du Kasaï Oriental, M Ngoy Kasanji a rendu publique son équipe gouvernementale mardi tard dans la nuit. Cette publication intervient après plusieurs semaines de tractations entre les différentes composantes de l’Alliance de la majorité présidentielles, AMP.
C’est à 22 heures locales que cette équipe a été publiée. Sur la liste, on ne trouve aucun membre de l’opposition. Tous les ministres sont de l’AMP. D’après Me Anania Mutombo, conseiller juridique du gouverneur de province, la composition de ce gouvernement tient compte des compétences et de l’équilibre géo-politique de la province.
Ainsi, le district de Tshilenge comprend quatre ministres, celui de la Lomami trois, et le district de Sankuru en a aussi trois. Une seule femme figure sur la liste. Il s’agit de Mme Ndjolo Okundji.
Elle a en charge l’Education nationale, la Condition féminine, l’Environnement et le Tourisme. Les ministères-clés sont tenus par les hommes de confiance du gouverneur. Lazare Tshipinda Kasongo aux Affaires intérieures et Lukusa Mbuyi au Plan, Economie, Budget et Finances
Voici la composition de ce gouvernement provincial : 1. Affaires Intérieures : Tshipinda Kasongo 2.Agriculture, Pêche et Elevage : Mbuyi Tshilewu 3.Plan, Economie, Budget et Finances: Lukusa Mbuyi 4. Santé et Affaires sociales : Shongo Lomami 5.Travaux publics : Mbikayi Mande 6.Education nationale, Condifa, Environnement et Tourisme : Mme Ndjolo Okundji 7.Fonction publique, Travail et Prévoyance sociale, Jeunesse et Sport: Louis Kaswende 8.Mines-Energie-Hydrocarbures: Milambu Yangongo 9.Affaires foncières : Léon Katamba Nkinda 10. Information presse, transports et communications: Théophile Tshieyi.
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Jeannine Mabunda annonce des mesures pour sauver la Miba La ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda, a confirmé la nomination d’un nouveau comité de la Société minière de Bakwanga. A cet effet, la ministre a informé d’un train de mesures de redressement de la Miba, rapporte radiookapi.net
L’ancien comité de gestion de la Miba a été remplacé. Le nouveau comité sera dirigé par Kabongo Fuila, son président administrateur délégué. Jeannine Mabunda affirme que l’ancien comité a été suspendu à cause de son incapacité à faire de la Miba une entreprise performante. Selon la ministre, ce comité n’a pas pu être en phase avec le dialogue social et les mesures de redressement et des négociations financières qui s’imposaient. Jeannine Mabunda s’explique : « La 1ère des mesure que nous avons prises est de mettre fin au non paiement régulier des salaires des travailleurs de la Miba. C’était le motif de la grève connue depuis 2 semaines. Depuis ce week-end, et plus particulièrement le lundi, l’Etat a payé les salaires des travailleurs de la Miba, pour un montant de 2,5 millions $ US, à Mbuji-Mayi. Nous pensons que ce non paiement des salaires résultait d’une incapacité des mandataires sortant à pouvoir faire preuve d’une gestion équilibrée. Nous avons été dans l’obligation de mettre fin à leur mandat ».
Kinshasa, 10/05/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)
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Le Nord-Kivu sous tension couve le risque d'un nouveau conflit armé
RD CONGO - 9 mai 2007 - AFP
Les violences quotidiennes contre des civils au Nord-Kivu et la menace du général déchu Laurent Nkunda de retirer ses troupes de l'armée régulière font craindre le risque d'un nouveau conflit armé dans cette province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Poudrière de l'ex-Zaïre, foyer de rébellions qui ont plongé par deux fois le pays dans la guerre (1996-1997 et 1998-2003), la province du Nord-Kivu est à nouveau "au bord du gouffre", selon l'expression d'un observateur militaire occidental.
Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), mouvement politico-militaire de Nkunda, a dénoncé mercredi l'échec du "mixage" de ses troupes avec celles de l'armée régulière.
Ce processus avait été lancé en janvier par Kinshasa, pour "privilégier une solution pacifique" après la brève prise par les hommes de Nkunda d'une localité proche de Goma, capitale du Nord-Kivu.
Cet ancien officier tutsi congolais, issu d'une ex-rébellion soutenue par le Rwanda et visé par un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre, a toujours justifié ses faits d'arme par la défense des intérêts de ses "frères" de la minorité tutsie, qu'il dit menacés par le pouvoir central.
Depuis début 2007, cinq brigades "mixées", constituées pour moitié d'ex-insurgés fidèles à Nkunda, ont été déployées au Nord-Kivu.
Le CNDP a accusé le gouvernement de ne pas prendre en charge ses hommes et de freiner le "mixage" qui devrait, selon lui, s'étendre à la province voisine du Sud-Kivu - ce dont il n'a officiellement jamais été question.
"Si le gouvernement n'arrive pas à assumer ses responsabilités, qu'il soit clair. Sinon, le CNDP va récupérer ses militaires et les utiliser autrement", a déclaré Patient Mwendanga, responsable politique du CNDP.
Pour l'observateur militaire, "la situation est explosive".
"Nkunda contrôle une partie du Nord-Kivu à travers les brigades mixées et s'il décide demain de se retirer, on va vers un nouveau conflit", estime-t-il.
Pour Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) au Nord-Kivu, "tous les indicateurs sont au rouge, au plan sécuritaire et humanitaire, et on observe une hausse de la tension inter-communautaire".
"Depuis le début du mixage, on compte plus de 100.000 nouveaux déplacés dans la province, des exactions contre les civils sont rapportées quasiment chaque jour et les incidents inquiétants se multiplient", a-t-elle affirmé, évoquant notamment des tirs à l'arme lourde à Rutshuru (nord de Goma) la semaine dernière et la hausse de l'insécurité dans la ville de Goma.
"Nous sommes au maximum de nos capacités en terme de mobilisation des Casques bleus sur le terrain, pour protéger les populations civiles dans les zones de conflit", a-t-elle ajouté.
Pour un diplomate en déplacement au Nord-Kivu, "la situation semble inextricable".
"Nkunda avait au maximum 3.500 hommes avant le mixage. Il en fourni 7.000 et dit qu'il en a encore 2.000 en réserve. Il est évident qu'il a recruté des centaines de démobilisés rwandais", a-t-il expliqué, se basant sur des renseignements militaires.
"Le problème est que ces gens occupent le terrain et qu'il est impossible de les envoyer au +brassage+ (processus national de réforme de l'armée qui prévoit le désarmement, l'identification et la formation des soldats, ndlr)", a-t-il ajouté.
Pour un officier occidental, "on va vers un conflit, la question est de savoir quand. La situation peut encore pourrir pendant des mois".
Contacté, un conseiller du président Joseph Kabila a quant à lui déploré "l'échec programmé du mixage", affirmant que les hommes de Nkunda n'avaient jamais eu l'intention d'intégrer l'armée et que l'ex-général continuait à "instrumentaliser" les questions ethniques.
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Banque mondiale : un nouveau rapport retarde des fonds pour la RDC La Banque mondiale a retenu les résultats d’une enquête dans la mauvaise gestion prétendue des fonds de la Banque mondiale en République démocratique du Congo, soulevant des questions fraîches au sujet de la stratégie d’anti-corruption du président de la Banque, Paul Wolfowitz. Un audit par le département d’intégrité, qui répond directement à M. Wolfowitz, a été lancé plus qu’il y a une année à la suite des allégations de corruption aux organismes gouvernementaux congolais manipulant des centaines de millions de dollars dans le secteur de l’aide à la reconstruction après la guerre.
L’enquête a suscité beaucoup d’espoir à Kinshasa et stipulait que des fonctionnaires ayant été cité pour avoir détourné les fonds seraient exposés. Les initiés de la Banque disent que un projet de rapport a été accompli en automne où le pays était en plein milieu de sa première élection contestée, qui a coûté aux donateurs près de 500 millions Usd. Mais à l’époque la Banque s’était rétractée pour publier le rapport. Elle a été depuis maintenue privée. En ce qui concerne le dernier développement de l’actualité sur ce qu’on peut appeler la saga Wolfowitz dans ses précipitations à se réengager avec le Congo sorti de la guerre civile, quelques experts affirment que la Banque mondiale n’a pas exercé un regard suffisant dans sa politique de prêt en RDC. En conformité avec la politique de la Banque mondiale : « Pas question de punir les pauvres deux fois quand il y a corruption au niveau du gouvernement». Les officiels ont fait savoir que si les procédures étaient appliquées pour le Congo, où l’état était très impliqué dans la corruption, aucun placement n’aurait été possible. M. Wolfowitz a mené une politique dure mais très controversée d’anti-corruption, que quelques nations de bailleurs soutiennent qu’elle a été appliquée sélectivement. La Banque s’est engagée à appuyer la RDC depuis 2001 avec 3,6 milliards de dollars, et n’a débloqué jusque là que 1,2 milliards de dollars Usd. En mars elle a approuvé une un don de 190 millions pour la reconstruction de secours. Elle s’est dit prête pour débloquer 290 millions Usd dans le cadre d’un projet de réhabilitation du barrage hydroélectrique d’Inga au plus tard ce mois. Un haut responsable de la Banque a dit qu’il y avait là « une profonde frustration » parmi les équipes de la Banque tant en Afrique qu’au Congo au sujet du prolongement de délai. La Banque a indiqué à Financial Times la semaine en cours qu’elle espérait partager les détails avec le gouvernement congolais le mois en cours. Le banquier a fait savoir que l’une des raisons du retard était dû au débat interne sur l’autorité légale de la Banque en approuvant le budget du Congo comme faisant partie de l’investigation. Cette question tombe à pic au moment où la Banque mondiale elle-même est confrontée à ce problème de transparence au point que son président Wolfowitz se trouve sous pression sur son role dans la promotion de sa copine. A Kinshasa, on estime qu’à travers ce rapport, tout a été mis en œuvre pour écarter Wolfowitz pour son soutien au gouvernement. Cet avis est partagé par certains leaders africains qui souhaitent voir Wolfowitz continuer.
(UN ARTICLE DE FINANCIAL TIMES TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR GODEFROID NGAMYS)
Godefroid ngamisataKinshasa, 10/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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L'ex-général Nkunda menace de retirer ses troupes de l'armée
RD CONGO - 9 mai 2007 - AFP
Le mouvement politico-militaire de l'ex-général Laurent Nkunda a qualifié mercredi d'"échec" le processus d'intégration de ses troupes à l'armée régulière de République démocratique du Congo (RDC) et prévenu qu'il envisageait de "récupérer ses militaires".
Les troupes de l'ex-général rebelle, qui s'étaient emparées fin novembre 2006 d'une localité proche de Goma, la capitale du Nord-Kivu (est), avaient commencé en janvier à intégrer l'armée nationale, à la suite d'un accord avec Kinshasa.
Le pouvoir congolais avait alors affirmé vouloir privilégier une "solution pacifique" à la crise. Depuis début 2007, cinq brigades "mixées", constituées pour moitié d'hommes fidèles à Nkunda, ont été formées et déployées au Nord-Kivu.
"Le mixage a échoué sur le plan logistique et de l'organisation. Le gouvernement ne prend pas en charge nos militaires. Nous sommes obligés de leur fournir nourriture et carburant", a déclaré Patient Mwendanga, responsable politique du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Nkunda, joint par téléphone à Kitchanga, une des bases du général déchu au Nord-Kivu.
"Si le gouvernement n'arrive pas à assumer ses responsabilités, qu'il soit clair. Sinon, le CNDP va récupérer ses militaires et les utiliser autrement", a-t-il lancé.
Interrogé sur la signification de cette "autre utilisation" qu'au sein de l'armée régulière qui peut être perçue comme une menace de relancer une rébellion dans la région, il a simplement répondu: "le moment venu, on vous le dira".
Ancien officier tutsi congolais issu d'une ex-rébellion soutenue par le Rwanda pendant la dernière guerre en RDC (1998-2003), Laurent Nkunda est sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour des crimes de guerre commis par ses hommes lors de la brève prise de Bukavu (Sud-Kivu, est) en juin 2004.
Pour le CNDP, "le gouvernement ne respecte pas les accords passés, le mixage de la 6e brigade n'a toujours pas eu lieu".
M. Mwendanga a aussi affirmé que le mixage aurait dû s'étendre à l'état-major de l'armée au Nord-Kivu, au nord de la province (Beni-Butembo) et au Sud-Kivu voisin - ce dont il n'a jamais été question officiellement.
Conçu pour désamorcer la crise sécuritaire et les conflits communautaires, le mixage des troupes de Nkunda, largement composées de soldats tutsis comme lui, devait être une "étape avant le brassage", le processus national de réforme de l'armée.
Les soldats mixés devaient "à terme" être démobilisés et formés avant d'intégrer de nouvelles unités destinées à être déployées à travers le pays et non sur place comme dans le principe du "mixage", selon le ministère de la Défense.
Dans les zones sous contrôle des brigades mixées, élus locaux et ONG ont dénoncé la multiplication des violences contre les civils, y compris à Goma où la tension est montée ces derniers jours.
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Ville de Kinshasa : Les forces vives depuis mardi en états généraux au Centre Nganda
Kinshasa, 09/05/2007 / Politique
Les états généraux de la ville de Kinshasa, initiés par le gouverneur André Kimbuta, se tiennent depuis mardi 08 mai 2007 au Centre catholique Nganda, dans la commune de Kintambo. Placés sous le thème « Le développement de Kinshasa par tous et pour tous », ces états généraux connaissent la participation de toutes les forces vives de la capitale. Pendant trois jours, les participants devront faire la mise en commun des cahiers de charges provenant de 24 communes de la ville en vue d’élaborer un programme d’action du gouvernement provincial à présenter à l’Assemblée de la ville de Kinshasa.Dans son mot d’ouverture desdits travaux, le Gouverneur André Kimbuta a fait savoir que les maux dont souffre la capitale congolaise sont innombrables. Parmi ceux-ci, l’autorité urbaine a épinglé l’insalubrité, la ruine des infrastructures scolaires et l’effondrement du système de l’enseignement, la dégradation des structures et du système de santé, la dépravation des moeurs, le chômage, l’insécurité, l’inaccessibilité à l’eau potable et à l’électricité, le transport en commun etc.Aux participants, le Gouverneur de la ville a dit que les travaux devraient avoir comme soubassement substantiel les cahiers de charge déjà existants qu’il faudrait exploiter et enrichir aux fins d’en sortir un rapport final. Dans l’entendement d’André Kimbuta, le rapport final états généraux doit comprendre l’état des lieux des secteurs socio-économiques vitaux, les options fondamentales pour un développement harmonieux de Kinshasa, les objectifs assignés à l’exécutif provincial à travers les réalisations des actions prioritaires, les sources de financement des travaux à réaliser et les projets phares à exécuter par le Gouvernement provincial.Des états généraux, a souligné l’autorité, il est attendu des résolutions pertinentes devant coller au plus près des besoins réels en tenant compte des moyens humains, matériels et financiers à rendre disponibles. Pour lui, les résolutions qui vont sanctionner ces assises constitueront les lignes maîtresses du programme à mettre à la disposition de l’exécutif provincial qui, à son tour, le soumettra à l’approbation de l’Assemblée provinciale.Le patron de la ville a invité les participants à travailler dans la synergie, dans une franche collaboration et à faire preuve du sens élevé de responsabilité « car l’avenir et le devenir des Kinois sont entre vos mains ». Avant de conclure son message, André Kimbuta a dévoilé sa vision en ces termes: « j’ai fait un rêve sublime, un rêve merveilleux. Celui d’une ville magnifique, une oasis de paix, un eldorado où il fait bon vivre. C’est ce rêve que je tiens mordicus à ce qu’ensemble, nous puissions traduire en réalité pour que Kinshasa redevienne Kin-la-belle, qu’elle porte de nouveau sa plus belle robe, son rayonnement soit effectif à travers le monde entier ». Auparavant, le président du comité organisateur des états généraux, le révérend père Martin Ekwa bis Isal de la société des Jésuites, a indiqué que « les causes de nos maux sont connues. Elles appartiennent au passé. Il nous est demandé de réfléchir sur les approches des solutions possibles, de nous engager réellement dans les actions à mener, avec le savoir-faire étonnant de nos jeunes : curer des égouts, construire des rues, fournir l’eau et l’électricité, maintenir la propreté chez soi et dans les lieux publics ».Pour le père Martin Ekwa, le développement exige des efforts constants, le courage et l’abnégation. « Les Kinois ont ces qualités. Ils demandent à leurs dirigeants non des discours et des incantations, mais des indications précises, des réalisations à opérer et les moyens d’y parvenir », a-t-il déclaré.(Th)Dorian KISIMBA/Forum de As
Last edited: 09/05/2007 14:19:27
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Le candidat du camp AMP She Okitundu part favori pour l’élection à la présidence du Sénat
Kinshasa, 09/05/2007 / Politique
Le décor se plante sans plus laisser de doute sur les chances d’une victoire électorale certaine pour le candidat Amp She Kitundu à la présidence du Sénat, d’autant que l’opposition s’est réservé de proposer un candidat à ce poste. L’opposition réunie au niveau de sa plate-forme, l’Union pour la Nation (UN) vient de prendre officiellement position sur l’élection de vendredi prochain au Sénat. L’Union pour la nation (UN) a aligné des candidats à tous les postes du bureau du Sénat, excepté celui de la présidence.Pour Romain Nimy, secrétaire national chargé des réformes au MLC et sénateur de l’UN, la situation actuelle du pays ne permet pas à l’opposition constitutionnelle de briguer ce poste.« Vu le climat politique de l’heure et les tensions qui ont émaillé la vie politique et sociale, nous avons préféré ne pas prêter le flanc à de mauvaises interprétations. En alignant un candidat MLC, on aurait toute suite dit que nous avions un agenda caché. Nous pouvions vouloir du mal au Président de la République pour que notre candidat, profitant de cette disposition constitutionnelle, puisse le remplacer », a-t-il déclaré à l’émission « Dialogue entre Congolais » de Radio Okapi.Il s’agit pour ce cadre du MLC de ne pas allumer le feu et de contribuer ainsi à l’accalmie. En ce qui concerne la candidature de Léon Kengo wa, Dondo, on s’est précipité d’affirmer qu’il s’est présenté comme indépendant et non comme candidat de l’UN. Par conséquent, sa candidature n’engage en rien l’UN, a-t-il souligné. Romain Nimy pense par ailleurs que dans ce type d’élection, la dimension personnelle des candidats compte plus que les clivages partisans.She toujours favoriCependant, du côté de l’Amp, on fait savoir que la candidature de Léonard She Okitundu a été proposée par la plate-forme et non celle de Mgr Marini Bodho, membre de la même plate-forme. L’ancien directeur du cabinet du chef de l’Etat déjà favori. Mais cette dernière entre dans le cadre de la liberté démocratique instaurée au sein de cette plate-forme politique, a-t-on expliqué.En attendant, on a pour la présidence de la Chambre haute du Parlement, 3 candidats, 2 pour la première présidence, 2 pour la deuxième vice-présidence, 3 au poste de rapporteur rapporteurs adjoints, 5 questeurs, et 2 questeurs adjoints.Compte tenu des candidats alignés au Sénat, l’Amp est à en passe de contrôler le bureau de cette institution. Les candidats ont eu deux jours pour la campagne électorale, soit du 7 au 9 mai. L’élection des membres du bureau définitif aura lieu le vendredi prochain. Les dés sont jetésL’élection du Bureau du Sénat n’est plus qu’une question d’heures. En effet, s’est le vendredi 11 mai prochain, sauf changement, que les honorables sénateurs vont élire les membres aux différents postes du Bureau de la chambre haute du Parlement.Léonard She Okitundu et M. Modeste Mutinga Président et Rapporteur du Sénat. Ces deux personnalités, estiment-ils, ont, outre la crédibilité qui ne fait l’ombre d’aucun doute, des profils et itinéraires politiques qui répondent aux attentes et espérances du peuple.Au-delà, poursuivent-ils, le plébiscite surtout de She Okitundu assurera une représentativité nationale plus équilibrée au niveau des institutions du pays. Car, ce principe, disons le âprement, souffrirait, au cas où un candidat autre que celui du centre du pays venait à être élu…Haro à l’ordre ancienLes ressortissants de deux Kasaï exhortent les Honorables Sénateurs « toutes tendances confondues » à privilégier l’intérêt supérieur de la nation, le climat de paix et de réconciliation. Et de ne pas se laisser entraîner dans une logique, sans issue, d’une confrontation suicidaire entre blocs dans laquelle voudrait les engager les partisans de l’ordre ancien.Ils les mettent, en outre, en garde contre « les forces résiduelles de l’ordre ancien à la recomposition sous de nouvelles carapaces. Et sous le leadership de certains hommes politiques dont la seule évocation de leurs noms engendre d’effroyables frissons et de souvenirs amers. Chez l’ensemble de notre peuple, tant leurs méfaits sont encore très frais dans la mémoire collective ».Ils les invitent, enfin, à s’engager résolument dans la voie de la refondation d’une nouvelle République démocratique du Congo réellement démocratique, prospère et forte. Conformément à la vision du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.Enjeu de remplacement du Chef de l’EtatPour la chronique de rappeler que trois candidats sont en lice pour la présidence du Sénat. Il s’agit de l’ancien Président de la même institution, Mgr Marini Bodho, et de l’ancien Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat J.Kabila, Léonard She Okitundu. Mais également aussi du mobutiste pur sang Léon Kengo wa Dondo. La constitution prévoit que c’est le président du Sénat, en tant que deuxième personnalité après le Président de la République, qui assumera les prérogatives constitutionnelles du chef de l’Etat, au cas où il y aurait empêchement ou vacance de ce poste. Pour l’une ou l’autre raison. C’est dire combien ce poste est important!Aussi, les Honorables Sénateurs membres de la famille politique du Président doivent agir avec prudence et en toute lucidité, en intégrant cette dimension. Ils doivent, absolument, mettre de côté leur frustration particulière et suivre la consigne de vote de la haute hiérarchie. Car, le contraire serait fatal à la fois pour leur avenir politique et le pays.Le peuple souhaite voir poursuivre en l’améliorant les acquis de la Révolution du 17 Mai. Non pas une rupture totale que ne manquera d’imposer un autre issu d’une autre famille politique, arrivé, on ne le souhaite pas, à la Haute charge de l’Etat par exception constitutionnellement consacrée.(Th)Le Palmarès
Last edited: 09/05/2007 15:19:27
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Dungu : précence de la LRA, plus de 5 000 déplacés empêchés de rentrer chez eux
Province Orientale Politique et Citoyen 10 May 2007 à 10:48:57
Plus de 5 000 déplacés du territoire de Dungu dans le Haut Uélé ne peuvent pas regagner leurs villages à cause de l’insécurité créée par les rebelles ougandais de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), selon un groupe de députés provinciaux originaires de cette partie de la Province Orientale, rapporte radiookapi.net
Les villages de Kukudu, Nakale et Wilibadi sont occupés par les éléments LRA. Pourtant, ce sont ces villages qui sont concernés par le retour de ces personnes. Norbert Samaki, député provincial et originaire du territoire de Dungu, indique que l’assemblée de la Province Orientale le ministre de l’Intérieur ainsi que son collègue de la Défense sont informés de la situation : «Ces gens voudraient rentrer dans leurs villages d’origine. Déjà mon collègue Ferdinand Sangbolenji, il y a un mois, avait exposé cela ici au parlement provincial. Même le ministre de l’Intérieur et celui de la Défense m’ont trouvé à Isiro le 18 avril dernier. Le Commissaire de district leur a remis un rapport en ma présence à l’aéroport, ils sont saisis.» L’administrateur du territoire de Dungu affirme que ces personnes veulent regagner leurs villages. Joint au téléphone, Léandre Builu plaide pour l’implication du gouvernement de la République : « La LRA vous savez, c’est un groupe armé. Il n’y a personne qui peut oser aller là-bas. Voilà pourquoi nous demandons au gouvernement de la République de peser sur les négociations qui se font entre la LRA et le gouvernement ougandais, pour qu’une solution soit trouvée, que la LRA quitte la région et que nos populations regagnent leurs terres.» Interrogé à Kisangani, le commandant de la 9e région militaire des FARDC, général major Padiri Bulenda répond qu’il ignore cette situation.
Par Radiookapi.net
Bukavu : retour en force du phénomène enfants de la rue
Sud-Kivu Politique et Citoyen 10 May 2007 à 10:42:38
un groupe d'enfants de la rue a agressé mardi soir un soldat au marché de Muhanzi. Ce soldat voulait protéger une femme qui avait son panier de provisions. Ce cas et bien d’autres encore illustrent l’ampleur du phénomène enfants de la rue à Bukavu, rapporte radiookapi.net
Jean Baptiste Isangi, administrateur du marché de Muhanzi, se plaint : « Les Maibobo (appellation des enfants de la rue) se présentent en grand nombre de 17 heures à 19 heures. Et quand ils viennent ici, ils arrachent les sacs à main, des téléphones, comme le cas que nous avons connu hier soir. Un Maibobo voulait arracher un sac à main à une maman autour de 19 heures. Un militaire est intervenu. Le Maibobo a crié au secours et c'est toute l'équipe qui est descendue pour agresser le militaire. Le militaire a résisté, et il amené le Maibobo à la police, mais lce drnier s'est enfui. » Murabazi Namegabe responsable d’une ONG de protection de l'enfance, soutient que ce phénomène concerne les vagabonds et non pas les enfants récupérés par des ONG Néanmoins, un groupe d'éducateurs de la rue et la police ont été dépêchés sur les lieux pour s'occuper de ces enfants. Le maire adjoint de Bukavu reconnaît lui aussi l’ampleur du phénomène enfants de la rue. Il invite tous les acteurs sociaux à proposer une solution concertée. Il s’engage à identifier les parents de ces enfants qui, selon lui, fuiraient leur responsabilité.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Province de l'Equateur, l'Inspecteur provincial de la police dissout le GMI à Gemena et Gbadolite
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Stephane EtingaKinshasa
Le Groupe mobile de policiers d'intervention (GMI) affectait en 2006 à l'Equateur pour sécuriser les élections vient d'être dissout par l'Inspecteur provincial de la police nationale. Motif : mauvais comportement dans l'exercice de leur fonction.
L'inspecteur provincial de la police nationale de l'Equateur a dissout le mardi 8 mai dernier, le Groupe mobile d'intervention (GMI), qui opérait au Nord et au Sud-Ubangi. Cette mesure exceptionnelle est consécutive à plusieurs plaintes de la population contre cette unité, rapporte la radio onusienne.
Selon la source, la décision de dissoudre cette unité a été prise au terme d'une mission de travail dépêchée sur place par le n°1 de la Police nationale de l'Equateur. De leur côté, les membres de la société civile se plaignent du fait que ces policiers s'illustrent par des arrestations arbitraires et des bavures contre les paysans qu'ils sont censés protéger, renseigne la même source. Aux doléances de la société civile, s'ajoutent celles des autorités locales des districts du Nord et Sud-Ubangi. A en croire ces autorités, les éléments du GMI n'obéissent ni à leurs ordres, ni à ceux du commandement de l'Inspection provinciale de la Police nationale basée à Mbandaka.
C'est ainsi qu'après plusieurs rapports envoyés à la hiérarchie, le général Léon Lukumbilo, Inspecteur provincial de la police, vient d'obtenir la dissolution de ces unités du GMI qui se référaient plus à Goma ou à Bukavu d'où viennent leurs salaires ainsi que les ordres. Tous ces policiers sont désormais rappelés à Mbandaka. Ils seront, ensuite, redéployés à Tshuapa, où ils renforceront les effectifs de la police, indique le général Lukumbilo.
A titre de rappel, ces éléments du GMI étaient venus du Nord et Sud-Kivu en octobre 2006 dans le cadre de la sécurisation des élections dans la province de l'Equateur.
Par ailleurs, une délégation composée d'officiers militaires des FARDC et ceux des partenaires de la RDC effectue actuellement, une visite de travail à Gemena, dans la province de l'Equateur. L'objet de cette mission est d'évaluer les conditions de vie de la brigade locale, en vue d'une amélioration prochaine des conditions sociales de ses éléments.
A son arrivée à Gemena, le colonel Ngoie Alimwa Prosper, à la tête de la délégation a déclaré : « Le gouvernement congolais et ses partenaires sont déterminés à améliorer les conditions sociales de toutes les brigades intégrées des Forces armées de la RDC ».
En ce qui concerne les sujets de discussion avec les responsables militaires de la place, le chef de la délégation a fait savoir que la solde de militaires des FARDC, des éléments de la 10ème brigade, ainsi que la réhabilitation et la construction des camps sont à l'ordre du jour. Outre six officiers congolais, la délégation comprend des officiers belges, portugais et sud-africains.
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Congo-Kinshasa: Reprise de l'opération « Coup de poing »
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
L. NGONDE, ET Y. KADIMAKinshasa
La machine de l'Hôtel de ville de Kinshasa est de nouveau en marche comme l'avait promis le gouverneur André Kimbuta Yango. Bulldozer, camions et forces de l'ordre appuient le gouvernorat dans l'opération « Coup de poing ».
Laquelle a pour but de procéder à la destruction de tout ce qui gêne la voie publique. Il est question, notamment des kiosques, cabines téléphoniques, petits étalages, garages, vendeurs et vendeuses de friperies. Tout a été détruit et les personnes déguerpies. Les artères de la commune de Lemba, principales et secondaires, sont en train d'être débarrassées de tout ce qui les encombre. Cette action a suscité des pleurs et des grincements de dents dans le chef de victimes. Il y a lieu de relever le fait que ces actions ne font jamais objet d'un suivi de la part de leurs initiateurs. Les exemples sont légions. Raison pour laquelle le but poursuivi n'est jamais atteint. Très souvent, ceux qui sont chassés reviennent sur les mêmes lieux, avec les mêmes activités.
C'est le cas notamment, du rond-point Ngaba et de la place Victoire dans la commune de Kalamu où l'opération d'assainissement avait débuté le lundi 07 mai 2007. Seulement voilà : quelques jours après on y trouve déjà des étalages ainsi que l'ouverture de certains kiosques. Interrogés à ce sujet, les commerçants affirment ne pas s'opposer à l'opération lancée par l'Hôtel de ville, mais contre la procédure pour rendre la ville propre. Pour rappel, l'ancien locataire de l'Hôtel de ville, Jean Kimbunda, a eu aussi à lancer une opération similaire qui n'a pas pu donner les résultats escomptés.
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Congo-Kinshasa: Anémie SS, une campagne de dépistage volontaire
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Regine KialaKinshasa
Plus de 1 million de personnes souffrent de l'anémie SS en RDC, dont plus de 90 000 dans la ville de Kinshasa. «Noir et Blanc », une Ong française a lancé une campagne de dépistage volontaire à Kikwit, dans le Bandundu.
Un laboratoire de dépistage vient d'être installé à cet effet par cette Ong au siège de l'AHPIK (Association des handicapés physiques et invalides de Kikwit). Selon ces représentants, la RD Congo est le pays le plus touché en Afrique par cette maladie. «Unissons nous et combattons tous ensemble cette ignorance par le dépistage volontaire pour ne pas avoir près de nous cette maladie SS aux conséquences multiples », tel est l'essentiel des propos tenus par Dr. Kaluila, responsable de «Noir et Blanc» en RDC.
Un groupe de médecins et techniciens français venus à Kikwit ont assisté au lancement de cette campagne. Le dépistage volontaire permet à chaque individu de connaître son état sérologique afin d'éviter que les deux conjoints ne se retrouvent dans un mariage, tous deux AS, et donc, ne puissent mettre au monde des enfants SS, handicapés à vie Les responsables de l'Ong «Noir et Blanc» ont appelé les autorités politiques et administratives de la place à les assister totalement pour que la campagne se réalise dans les meilleures conditions
Congo-Kinshasa: Anémie SS, une campagne de dépistage volontaire
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Regine KialaKinshasa
Plus de 1 million de personnes souffrent de l'anémie SS en RDC, dont plus de 90 000 dans la ville de Kinshasa. «Noir et Blanc », une Ong française a lancé une campagne de dépistage volontaire à Kikwit, dans le Bandundu.
Un laboratoire de dépistage vient d'être installé à cet effet par cette Ong au siège de l'AHPIK (Association des handicapés physiques et invalides de Kikwit). Selon ces représentants, la RD Congo est le pays le plus touché en Afrique par cette maladie. «Unissons nous et combattons tous ensemble cette ignorance par le dépistage volontaire pour ne pas avoir près de nous cette maladie SS aux conséquences multiples », tel est l'essentiel des propos tenus par Dr. Kaluila, responsable de «Noir et Blanc» en RDC.
Un groupe de médecins et techniciens français venus à Kikwit ont assisté au lancement de cette campagne. Le dépistage volontaire permet à chaque individu de connaître son état sérologique afin d'éviter que les deux conjoints ne se retrouvent dans un mariage, tous deux AS, et donc, ne puissent mettre au monde des enfants SS, handicapés à vie Les responsables de l'Ong «Noir et Blanc» ont appelé les autorités politiques et administratives de la place à les assister totalement pour que la campagne se réalise dans les meilleures conditions
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Des scientifiques face à l’enjeu géostratégique du bassin du Congo(Jean-René Bompolonga)
Comme annoncé, le premier colloque international sur l’eau a démarré hier au Grand Hôtel Kinshasa. C’est le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Sylvain Ngabu Shumbu qui a, au nom du Premier ministre empêché, ouvert les travaux. A ces assises prennent part des scientifiques congolais, français et belges. Ceux des pays frontaliers de la Rd Congo n’ont pas pu faire le déplacement.
Le président du comité d’organisation, le professeur Valentin Kanda Nkula de la faculté des Sciences de l’Unikin, qui supervise ces assises en collaboration avec la Régideso, a souligné que l’eau étant devenue un enjeu géostratégique, la grande question qui se pose aux pays du Bassin versant du fleuve Congo est celle de savoir comment s’organiser pour partager l’eau en toute responsabilité sans pour autant hypothéquer les besoins encore nombreux de la génération actuelle et des générations futures. L’opération comporte, a-t-il indiqué, des aspects politiques, diplomatiques et sécuritaires. Dès lors, a-t-il ajouté, toute prise de position dans ces domaines délicats devra s’appuyer nécessairement sur des données à caractère scientifique susceptibles de donner aux décideurs les moyens d’une politique de gestion durable de l’eau du Bassin versant du fleuve Congo. Prenant la parole à son tour, le recteur de l’Unikin, le professeur Lututala, a déclaré que l’Université de Kinshasa reste fidèle à sa mission d’éclaireuse de la société congolaise. Aussi-t-il formulé le vœu de voir les recommandations du forum être concrétisées pour trancher avec la tendance à faire de la science pour la science. Le thème du colloque est « Gestion durable de la ressource eau du bassin versant du fleuve Congo : gestion intégrée, sciences, jeux et enjeux géostratégiques ». Le ministre de l’Environnement, par le biais de son directeur de cabinet, a fixé les deux principaux objectifs de ces assises, à savoir débattre de tous les aspects (scientifique, économique, politique, utilitaire…) de la gestion durable de la ressource « eau » du bassin versant du fleuve Congo et mobiliser les bailleurs des fonds autour de cette question vitale.Un représentant du Pnud, Assadi Amadi, au nom du représentant pays du Pnud, a pris la parole pour donner le point de vue de cette agence onusienne sur la question de l’eau en rapport avec son rapport intitulé « Au-delà de la pénurie : pouvoir, pauvreté et crise mondiale de l’eau » lancé le 29 novembre 2006 à Kinshasa.Au nom de l’ambassadeur de Belgique, Charles Delogne, son ministre conseiller, a rappelé que la coopération belge soutenait depuis longtemps la fourniture d’eau aux populations rurales et semi urbaines de la Rd Congo et que cette coopération a permis d’enregistrer de bons résultats.Quatre conférences ont eu lieu hier dont celle de l’historien Elikya Mbokolo qui a parlé des enjeux historiques de l’eau du bassin du Congo et d’un professeur qui a exposé sur la gestion des eaux transfrontalières, l’expérience entre le Canada et les Etats- Unis d’Amérique.
2007-05-09
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Congo-Kinshasa: Coopération internationale, RDC-Europe sous le signe d'un partenariat positif
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Freddy Monsa Iyaka DukuKinshasa
L'Europe a célébré hier le 9 mai 2007, le 50ème anniversaire du Traité de Rome. Un moment important pour le vieux continent et de la vieille démocratie qui a accompli des progrès remarquables au plan politique et économique.
Mais dont le parcours a été également émaillé des faits historiques avec l'Afrique. Particulièrement avec la République démocratique du Congo, alors Congo-Belge.
Les pays de l'Europe ont célébré hier 9 mai, le 50ème anniversaire du Traité de Rome. Tout est parti de cette déclaration de Robert Schumann, président du Conseil français de 1947 à 1948, mettant sur pied la Communauté des Etats consommateurs de l'Acier. Il venait de donner naissance à la Communauté économique européenne, aujourd'hui Union européenne.
C'était aussi le début de la grande révolution industrielle. Depuis, l'Europe n'a cessé d'aller à la conquête des espaces économiques. Grâce à des liens historiques basés sur la colonisation, l'Europe a pu disposer des ressources et se doter progressivement d'une des meilleures économies du monde. Aujourd'hui, l'Europe est en train de bousculer une certaine tradition monétaire avec toutes les possibilités de faire de l'Euro l'une des monnaies fortes du monde, mettant ainsi à mal le dollar.
Il est un fait que dans tout ce parcours, la République démocratique du Congo, alors Congo-Belge, a été l'une des colonies sur laquelle l'Europe s'est appuyée pour se relever et relancer son économie. Grâce à la Belgique, puissance colonisatrice, le Congo a soutenu les usines de charbon et de l'acier, situées au centre de l'Europe, fournissant de nombreux emplois à des citoyens européens. Il est vrai qu'au moment où l'on jette un regard rétrospectif sur le chemin parcouru, il ne serait que justice d'innover cette approche de coopération dans cet élan global de relever les économies des pays en voie de développement pour une véritable croissance économie et un développement durable.
RDC : UN PARTENAIRE D'AVENIR
Les différents rapports, depuis des moments immémoriaux, ont démontré que la République démocratique du Congo dispose d'immenses potentialités. On ne peut ignorer le diamant, l'or, le cuivre et l'uranium congolais. Ces minerais ont fait le bonheur de plusieurs entreprises multinationales.
Au moment où l'Europe revoit sa stratégie globale de développement, redéfinit la forme de coopération basée sur un partenariat adulte, responsable et positif, cette question devrait être examinée de façon sincère avec la République démocratique du Congo en tant que partenaire d'avenir. En effet, ces dix dernières années, l'Europe, sous l'impulsion de la Belgique, a élaboré des programmes de relance de développement pour la République démocratique du Congo. Mais également pour les pays de la région de Grands Lacs. L'Europe, toujours dans le cadre de l'Union européenne, a été le grand bailleur de fonds des élections en RDC.
Ces hauts faits économiques et politiques ne doivent pas s'arrêter en si bon chemin. Bien au contraire, ils doivent inciter à un dialogue ouvert, franc et sincère pour instituer une solidarité susceptible de permettre aux responsables de la République démocratique du Congo de s'assumer. Que le temps de la main tendue est révolu. Et que la prospérité, le progrès, la promotion humaine pour un mieux-être social passent par un travail producteur et rémunérateur.
Et que parallèlement, l'Europe devra retenir que l'époque de « l'Afrique des 300 Messieurs » appartient depuis lors au passé. Partant, l'Afrique, en général, la République démocratique du Congo, demeurent désormais des partenaires d'avenir. La conquête de l'espace économique, 50 ans après le Traité de Rome, ne doit plus se traduire par des razzias des richesses africaines, de surcroît congolaises. Pourquoi pas envisager en ces instants précis le transfert de la technologie qui pourrait être l'une des voies de solutions à l'épineux problème de l'immigration qui déstabilise l'Europe au risque de l'éloigner davantage de l'Afrique ?
Ce dialogue permanent sur fond de solidarité internationale est susceptible de donner une nouvelle impulsion aux pays africains. En ce qui concerne la République démocratique du Congo, elle ne pourrait se présenter qu'en partenaire positif qu'en préservant les acquis des dernières élections pour disposer des institutions nationales fortes. L'exemple européen est à même d'être une source d'inspiration.
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Congo-Kinshasa: Kisenso, les quartiers Mijinga et Dix-sept mai menacés de disparition
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Inayitanga OdolienneKinshasa
Les quartiers Mijinga et Dix-sept mai dans la commune de Kisenso sont menacés par les érosions qui risquent de les couper du reste de l'entité. Et ce, après les fortes pluies qui se sont abattues en avril.
Plusieurs parcelles risquent d'être englouties dans ces ravins qui ne font que progresser. Les habitants de cette commune se sont organisés en vue de lutter contre la progression de ces ravins avec les moyens de bord, notamment les sacs pleins de sable. Ces moyens très limités ne constituent qu'une solution palliative au regard de risque que présente la progression des ravins.
La population de ces quartiers appelle les autorités de leur apporter un soutien conséquent. Les prochaines pluies risquent de causer des dégâts aux conséquences incalculables.
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Congo-Kinshasa: Voirie urbaine de Kinshasa, evaluation du « programme d'extrême urgence» de réhabilitation des routes
Le Potentiel (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
LUCIEN K.TSHIBAMBEKinshasa
Le « Programme d'extrême urgence » de réhabilitation des artères principales de la ville-province de Kinshasa et de son assainissement a été mis en place le mois dernier par le gouvernement congolais et l'Hôtel de ville de Kinshasa. Les travaux, débutés depuis deux semaines dans la plupart des chantiers, sont avancés.
Le ministre d'Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstructions, Pierre Lumbi Okongo, a visité mardi dernier treize chantiers actifs réhabilitation de voiries à travers la ville de Kinshasa, dans le cadre du «Programme d'extrême urgence». Ce programme consiste à la réhabilitation des routes en état de délabrement à Kinshasa, au curage et à la reconstruction des collecteurs bouchés ou détruits.
Ce programme est financé par le gouvernement et certains bailleurs de fonds notamment l'Union européenne, à travers certains de ses organismes, dont la Coordination du Programme d'appui de réhabilitation deuxième volet (PAR II), du PU/CTB et autres Projet de développement urbain et Agence française de développement (PRODEV/AFD). Certaines entreprises de construction ont préfinancé les travaux, en attendant que l'Etat et les bailleurs de fonds débloquent les moyens conséquents. C'est le cas de l'Entreprise du groupe Mike (EGM).
Dans sa visite, le ministre d'Etat s'est fait accompagner d'une forte délégation constituée du vice-ministre des ITPR, du vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa, de l'ADG et ADT de L'Office des voiries et drainage (OVD), de l'ADG et ADT de l'Office des routes, du secrétaire général aux Travaux publics ainsi que les responsables de la Coordination de la cellule infrastructures. Cette dernière est dirigée par M.Gauthier qui est assisté de M. Ntela. Les deux premiers chantiers visités sont ceux des avenues L.D Kabila (chaussée de Matadi) et des Ecuries dans la commune de Ngaliema. Les travaux sont confiés à EGM sur financement du gouvernement. Ici, les travaux consistent à reconstruire 7 km de routes partant du Camp Tshiatshi jusqu'au niveau du Palais de Marbre. Au deuxième chantier, les travaux consistent à mettre fin aux bourbouilles créées sur les avenues des Ecuries au niveau de la place appelée « Shamukwale » et du Pont.
Le ministre d'Etat a, ensuite, visité les chantiers de l'avenue OUA dans la commune de Kintambo dont les travaux de réhabilitation de 2300 mètres de route sont confiés à la Société des travaux publics au Congo (STPC) sur financement toujours du gouvernement. Avant de se rendre sur l'avenue des Huileries dans la commune de Lingwala. C'est à l'OVD qu'on a confié les travaux de curage de plus de 800 mètres du collecteur de cette avenue pour canaliser les eaux jusqu'à la rivière de la Gombe. C'est sur l'avenue Kabambare à Barumbu que la visite dans cette partie ouest de la capitale a été bouclée. Le ministre d'Etat et toute sa délégation se sont rendus compte de l'état d'avancement des travaux de réhabilitation de ce tronçon de plus 1.100 mètres et d'assainissement sur Kabambare. Ces travaux sont réalisés par les brigades de l'OVD sur financement de l'Union européenne à travers le projet PAR II.
DES CHANTIERS SANS FINANCEMENT
Dans la partie Est de la ville, Pierre Numbi a visité, tour à tour, les chantiers des avenues Lumumba à Mombele et Yolo, dans la commune de Limete. Les travaux sont confiés respectivement à Safricas sur financement du PRODEV/EFD et à EGM sur financement du gouvernement. Les travaux sont à l'arrêt ici en attendant le financement des bailleurs de fonds. La société Safrimex réhabilite la route de l'avenue Biangala à Lemba-Salongo sur financement du gouvernement. A N'Djili, le ministre d'Etat a visité les chantiers des quartiers I et VII confiés à EGM sur financement du gouvernement. Une visite à Masina-Bitabe au niveau du collecteur Okapi, où les brigades de l'OVD procèdent au curage de 2.100 m pour canaliser les eaux à partir du boulevard Lumumba jusqu'au quartier I du côté des chemins de fer. Ces travaux, comme ceux de l'avenue Ndjoko au quartier Mikondo dans la commune de Kimbanseke, sont financés par la CTB dans le cadre du Programme d'extrême urgence. C'est avec le concours d'une ONG de place et de la population que la CTB se lance dans cette anti-érosive de cette longue avenue de plus 10 km avec possibilité de construire prochainement une route.
C'est sur la route des Poids lourds que la ronde du Ministre d'Etat a terminé. Ici aussi les travaux sont confiés à EGM. A l'issue de la visite, le ministre Lumbi s'est dit satisfait de l'évolution des travaux sur les différents chantiers. Une façon, pour lui, d'encourager les entreprises de construction qui exécutent correctement leurs travaux avec bien sûr l'étroite collaboration de la population. Il a, en outre, confirmé la volonté du gouvernement de terminer tous ces travaux.
L'Office des routes tout comme l'OVD ont mis à la disposition de ces entreprises les laboratoires d'analyse des terrains avant de procéder éventuellement aux travaux en chantiers. Quand au responsable de l'Entreprise du groupe Mike, qui a raflé cinq de ces chantiers compte tenu de l'efficacité des travaux réalisé sur le terrain, M. Mike Kasenga s'est dit satisfait de la visite du ministre d'Etat et confirme que les travaux prendront fin, dans les sites où il opère, dans deux mois.
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W. Swing explique le rôle de la MONUC aux étudiants de l'UNIKIN
Nina Yacoubian / MONUC
09 mai. 07 - 18h20
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, William Swing, a présidé le 8 mai 2007 une conférence-débat à l’intention de 60 étudiants de la Faculté de Relations Internationales de l’Université de Kinshasa au quartier général de la MONUC. «Le bilan de l’action de la MONUC: Difficultés, réussites et perspectives pour une paix durable dans la région des Grands Lacs» était le thème de la rencontre à laquelle ont aussi participé le Chef d’état-major, le Général Aristide Labéribe et la Représentante de la Division de droits de l’Homme, Marcella Favretto. Lors de sa présentation, le Représentant spécial de l’ONU a expliqué aux étudiants le rôle joué par la MONUC dans le processus de paix et sa contribution au bon déroulement des élections. Il a rappelé que les tâches de la période de transition ne sont pas encore finies. «Il y a encore des défis à relever comme les 70,000 ex combattants qui ne sont pas encore désarmés et les groupes armés étrangers composés pour la plupart de Rwandais», a-t-il dit. Pour rapatrier les membres des Forces Démocratiques et de Libération de Rwanda (FDLR), la MONUC continue à entreprendre des actions sur le terrain. La MONUC mène aussi des opérations militaires conjointes avec les FARDC à côté des pressions juridiques pour emmener certains gens devant un tribunal international pour les crimes de guerre, a reconnu W. Swing. «On a notre programme volontaire par lequel on rapatrie les FDLR au Rwanda où ils suivent un programme de six mois payé par la Banque Mondiale pour regagner la vie civile ou rentrer dans l’armée rwandaise. Mais ce programme est assez limité maintenant», a dit William Swing. Le Représentant spécial a en outre souhaité que les pays de la région des Grands Lacs ratifient le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement de la région des Grands Lacs voté le 15 décembre 2006 à Nairobi. «Ce pacte doit être ratifié le plus vite possible par tous les parlements de cette région y compris l’Assemblé nationale congolaise pour rétablir la confiance entre ces pays». En ce qui concerne les violations des droits de l’Homme, la Représentante de la Division de Droit de l’Homme (DDH), Marcella Favretto, est intervenue pour expliquer le travail de la MONUC avec les autorités au niveau national et provincial pour partager ses diagnostics des enquêtes et s’assurer que les violations des droits de l’Homme ne se répètent pas. «Nous avons 18 bureaux éparpillés dans toutes les provinces et des équipes mobiles qui permettent de non seulement focaliser dans les zones urbaines mais aussi s’étendre aux communautés rurales », a clarifié Mme Favretto. Les rapports finissent sur les bureaux des autorités judiciaires pour que les responsables des violations de droits de l’Homme soient traduits en justice, a-t-elle assuré. «Cela s’accompagne d’une assistance logistique et sécuritaire que nous fournissons de manière régulière chaque fois qu’elle nous a été demandée pour permettre à ces autorités judiciaires de se rendre sur les sites d’incidents afin d’obtenir les déclarations de victimes et des témoins et ouvrir des dossiers en justice». Toujours au sujet de droits de l’Homme, au cours de la période de post transition, la MONUC est en train de mettre sur place des comités de suivis avec les autorités judiciaires et les autorités politiques qui puissent chaque mois se rencontrer et faire le point sur les situations les plus préoccupantes nécessitant une intervention immédiate. Le Représentant Spécial du Secrétaire général a clôturé la rencontre en rendant hommage au peuple congolais pour ses accomplissements pendant les élections tout en les encourageant à réussir pour changer la face de l’Afrique Centrale. «Vous avez une base solide pour l’avenir avec tous les éléments de réussite dans votre pays. Vous avez également une vaste économie, le soutient de la communauté internationale et surtout la qualité de votre peuple».
jeudi 10 mai 2007
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