lundi 4 juin 2007

coupures 4 juin 07 (fr)

Entreprises publiques : nomination des nouveaux mandataires dans 60 jours Tous les mandataires (Administrateur délégué général, Administrateur délégué général adjoint, Administrateur directeur financier, administrateur directeur technique) des entreprises publiques sont déclarés démissionnaires depuis le 1er juin 2007. Cette décision a été communiquée par la ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda, par sa lettre n°837/MINPF/WK/JML/2007 du 1er juin 2007, traduisant ainsi l'instruction du Premier ministre et la décision prise par le gouvernement en Conseil des ministres du 11 mai dernier.
A l'exception de la Gecamines, placée sous le statut d'un contrat de gestion, dans toutes les autres entreprises publiques, seules les organes de gestion sont appelés à expédier les affaires courantes conformément aux mesures conservatoires édictées par la ministre du Portefeuille.
A cet effet, les organes de gestions concernées devront obtenir l'autorisation au préalable du ministère du Portefeuille avant toute tenue de réunion extraordinaire du Conseil d'Administration dont les matières à traiter doivent revêtir un caractère urgent.
De même, sont suspendus : toute passation des marchés sauf autorisation expresse des tutelles ; tout mouvement du personnel (recrutement-promotion-mutation) ; toute dépense d'investissement non autorisée expressément par le ministère du Portefeuille ; toute dépense d'exploitation non avalisée dans le plan de décaissement hebdomadaire par le ministre du Portefeuille ; tout crédit aux mandataires et agents, sauf autorisation expresse du ministère du Portefeuille ; toute mission de service à l'exception des missions pour les entreprises dont les activités principales sont essentiellement situées à l'intérieur du pays et celles autorisées expressément par les ministres des tutelles. C'est dans ce contexte que le ministère du Portefeuille annonce la mise en place définitive de nouveaux mandataires dans 60 jours à dater du 1er juin 2007. Selon le communiqué de presse du ministère du Portefeuille, la prochaine nomination se passera dans le respect strict de toutes les " étapes (annonce, tri, sélection) et tiendra compte des exigences de compétence, d'efficacité et des résultats à impacts visibles attendus des candidats ".
Rappelons que la dernière vague de mandataires est entrée en fonction en août 2005. Les nominations ont été faites sur base de la triste formule 1+4 que l'opinion nationale n'a cessé de décriée. Que le gouvernement parvienne à constater aujourd'hui les contre-performances dans ces entreprises publiques n'étonne outre mesure.
AMEDEE MWARABU KIBOKOKinshasa, 4/06/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)



Par arrêté ministériel , les prix des carburants revus à la baisse Par un arrêté, signé jeudi 31 mai 2007, le ministre de l'Economie nationale, Sylvain Joël Bifwila Tchamwala a publié la nouvelle mercuriale des produits pétroliers à la pompe en République démocratique du Congo. Il en ressort que dans la partie Ouest du pays, l'essence, le gasoil et le pétrole coûtent successivement 550 Fc ; 545 Fc ; et 540 Francs congolais. A l'Est, les mêmes produits reviennent à 635 Fc ; 650 Fc et 635 Francs congolais. Tandis que dans la partie Sud, ils se négocient successivement à 715 Fc ; 700 Fc et 689 Francs congolais.
Il va sans dire, comparativement à la mercuriale en vigueur rendue publique par le même titulaire du portefeuille de l'Economie nationale, que le nouvel arrêté ministériel revoit à la baisse les prix courants des produits pétroliers à la pompe.
Ainsi, à titre illustratif, le litre de l'essence à l'Ouest de la Rd Congo a coûté hier 580 Fc. A l'Est, il s'est vendu à 665 Fc. S'agissant du gasoil (mazout), à l'Ouest, le litre à la pompe a été proposé à 575 Fc contre 665 à l'Est.
La baisse des prix des produits pétroliers en République démocratique du Congo intervient dans un intervalle d'un mois, plus précisément le 12 mai 2007.
A coup sûr, elle est influencée par la dégringolade du dollar américain sur le marché de change congolais, et particulièrement kinois, qui réconforte ainsi le Franc congolais. Elle ne peut qu'être bien accueillie par les Congolais qui continuent à broyer du noir.
Mais, suivant la même logique, le gouvernement doit peser de tout son poids pour faire réfléchir, particulièrement les propriétaires des transports collectifs à revoir aussi à la baisse les prix des courses. Au lieu de les laisser agir à leur guise, en imposant les tarifs à la tête des clients.
Dernièrement, ils n'ont pas hésité à obtenir une augmentation du prix moyen de la course de l'ordre de 50%, alors que le litre de l'essence n'avait été majoré que d'environ 30%.

Francky PembaKinshasa, 1/06/2007 (L'Observateur, via mediacongo.net)-------------------------------------------------------------------------------------------

Assemblée nationale : Le projet de budget 2007 jugé recevable Par 232 voix pour, 99 contre et 21 abstentions, les députés ont déclaré recevable le projet de budget de l’Etat pour 2007. C’était, samedi 2 juin, au Palais du peuple. Ainsi donc, le projet du budget de l’Etat 2007 sera acheminé auprès de la Commission économico-financière de l’Assemblée nationale. Celle-ci a 8 jours pour enrichir cet important document, soit du lundi 4 juin 2007 au lundi 11 juin 2007, avant le vote proprement dit.
Le discours de circonstance du Premier ministre
Mais, peu avant de recourir au vote pour départager les deux tendances qu’on observe au sein de l’Assemblée nationale, entre la majorité et l’opposition, le Premier ministre A. Gizenga a tenu un discours de circonstance devant les honorables députés. Et ceci, après la lecture par le rapporteur de l’Assemblée nationale de la quarantaine de points que les députés ont épinglée et qu’ils aimeraient figurer dans le prochain budget et pris en compte par le gouvernement central.
Prenant la parole à cette occasion, le Premier ministre A. Gizenga a regroupé, après les salutations d’usage, les interventions ou préoccupations des honorables députés en deux groupes. Le premier, celui des propositions, observations et suggestions exprimées à l’endroit du gouvernement et de l’Ecofin pour améliorer le projet du budget 2007, et le second en rapport avec les éclaircissements souhaités par les députés.
Ainsi, sans atermoiements, le Premier ministre est allé dans le sens de leurs préoccupations. Le premier dossier est celui de l’insécurité à l’Est. Il a promis une enveloppe conséquente, pour y faire face. Il a exprimé la volonté du Président de la République et du gouvernement « de ramener rapidement, de gré ou de force, la paix dans la région ». Il a réaffirmé l’existence d’une cellule de crise auprès de son bureau et a souhaité l’envoi d’une commission parlementaire à l’Est.
La modicité du budget a été un autre problème auquel le Premier ministre a répondu. Il a reconnu que le budget 2007 était « modique, très modique ». Mais, pourquoi et qui est responsable de cette situation, s’est interrogé le Premier ministre, « les pillages, la corruption, la démotivation des fonctionnaires, les détournements et l’absence de civisme fiscal de la part des Congolais qui expliquent la rupture du contrat de confiance liant les dirigeants au peuple » ?
Pour le Premier ministre A. Gizenga, répondant à ses détracteurs, le budget 2007 est supérieur à celui de 2006. Il l’a prouvé chiffres à l’appui. Ceci, par la volonté affichée du gouvernement de mobiliser les ressources internes. Oui, ces ressources internes sont modiques mais ce n’est pas la faute au gouvernement, mais de mauvaise gouvernance de ceux qui ont eu à gérer pendant les 3 dernières années. Ce qui a eu comme conséquence la rupture du programme de la RD Congo avec les partenaires extérieurs en mars 2006 et la suspension de l’appui budgétaire de la part des partenaires extérieurs.
Les bons diseurs ne sont pas les bons faiseurs
Dans son mot, le Premier ministre n’a pas loupé l’occasion pour décocher des flèches enflammées à l’endroit de 2 ministres du gouvernement « 1+4 » qui avaient préconisé le rejet du projet de budget 2007. Alors que l’un d’eux avait dépensé dans le cadre du fonds PPTE 79 milliards de francs congolais au lieu de 30, soit un dépassement de 49 milliards. « A quoi a servi ce dépassement non autorisé ? », s’est interrogé le Premier ministre.
Par leur mauvaise gestion, il ont plutôt ruiner la confiance auprès de nos partenaires extérieurs et le Premier ministre d’ajouter que si les partenaires extérieurs avaient accepté de soutenir le gouvernement de transition, c’est parce que la gestion avait été bonne de 2001 à 2002 et que les dérapages ont été enregistrés entre 2003 et 2006. Période durant laquelle ces deux ministres ont géré.
De la décentralisation
A. Gizenga est ensuite revenu sur le pseudo incohérence avec le DSCRP, la reprise des discussions avec les experts du FMI pour un nouveau programme et les différents pourcentages sur la pression fiscale, le taux de croissance, etc.
Le Premier ministre A. Gizenga, contrairement à ce qui se raconte, a réaffirmé la position de son gouvernement quant à l’application stricte de la décentralisation. Ce qui la retarde, a-t-il dit, c’est l’inexistence des textes organiques et surtout le non transfert aux provinces des compétences et charges y afférentes. En attendant son application, il a promis des solutions provisoires. La décentralisation, il y croit, a-t-il réaffirmé.
D’autres questions urgentes ont été abordées, les 5 milliards de crédit pour subventionner la BCC, le gap, l’enveloppe salariale des fonctionnaires, celle des militaires et policiers, les cinq chantiers du chef de l’Etat, etc. Il a promis d’instaurer un nouveau climat des affaires, une sécurité judiciaire pour tous, d’améliorer les moyens mis à la disposition du secteur agricole, etc.
Pour permettre à l’Etat d’améliorer la mobilisation des ressources, le Premier ministre a promis des réformes dans les entreprises publiques.
A tous les députés qui ont fait des suggestions pour l’amélioration de certains secteurs (impôts, réserve pétrolière, calamité), l’encadrement et la renégociation des contrats des secteurs minier et forestier, le Premier ministre a promis de les prendre en compte. Sans oublier la répartition des investissements (Ituri, Kwango, Kasaï Occidental), à travers les provinces.
Pour conclure, le Premier ministre a laissé entendre que ce budget était celui de « la relance » et invité les députés à le recevoir pour y insérer toutes les recommandations voulues et souhaitées. Avant de conclure par une anecdote sur une famille. Il a terminé par cette profession de foi : « Le Congo notre patrie n’est ni à vendre, ni à acheter. Il deviendra, sans doute, plus beau grâce à nos sacrifices et à notre dur labeur, à tous ».
Philippe Mbayi Wete & Camus KinkumiKinshasa, 4/06/2007 (L'Observateur, via mediacongo.net)-------------------------------------------------------------------------------------------------
BulletinDimanche 3 Juin 2007 à 16:00:00db18161(Congo-Brazza, Congo-Kinshassa)
Les deux Congo raffermissent leur coopération bilatérale
Le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, a regagné Kinshasa le 3 juin au terme d'une visite d'amitié et de travail de deux jours à Brazzaville.
Cette visite a été l'occasion pour le président Denis Sassou N'Guesso et son homologue de la RDC de donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux Congo. En effet, dans un communiqué conjoint lu par le directeur de cabinet du Chef de l'Etat congolais, le ministre d'Etat Firmin Ayessa, à l'issue d'un large échange de vues sur les questions d'ordre bilatéral et multilatéral entre les experts de leurs pays, les chefs d'Etat sont convenus de tenir la onzième commission mixte de coopération avant la fin de l'année pour raffermir leur relations. Cette réunion sera l'occasion de se pencher sur des problèmes d'intérêt commun, notamment dans les domaines de l'éducation, de l'énergie, des travaux publics, du commerce, des relations financières et de la gestion du Bassin du Congo.
Les chefs d'Etat se sont félicités de l'appui réciproque et de l'attention particulière qu'ils portent aux situations respectives de leurs pays. Ils ont réaffirmé leur volonté de maintenir une concertation permanente, en vue de consolider la coopération entre Brazzaville et Kinshasa. Forts de ce principe, Denis Sassou N'Guesso et Joseph Kabila ont souligné leur intérêt pour les négociations commerciales multilatérales en cours et ont lancé un appel aux pays du G8 afin que soit prise en compte la « dimension développement » dans ces négociations.
Après avoir passé en revue les sujets de préoccupation dans le domaine de la politique internationale, notamment les questions de paix, de sécurité et de stabilité en Afrique, ainsi que les problèmes d'intégration et de développement en Afrique centrale, les deux chefs d'Etat ont réaffirmé le rôle déterminant de l'Union Africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) dans la préservation de la paix et le règlement des conflits en Afrique, avec l'appui de l'ONU.
Le Chef de l'Etat congolais a saisi l'opportunité que lui offrait cette rencontre pour féliciter Joseph Kabila d'avoir conduit la transition jusqu'à son terme dans son pays, ainsi que le processus qui a abouti à la mise en place des institutions issues des élections démocratiques. Il a en outre exprimé son soutien à la dynamique de la reconstruction de la RDC dans un esprit de paix et de concorde nationales.
Pour sa part, le président Kabila a salué les efforts déployés par son homologue congolais dans la recherche de solutions durables aux différents conflits en Afrique et particulièrement dans les foyers de tension de la sous région. Il a loué l'œuvre de réconciliation nationale et de consolidation de la paix entreprise au Congo par son président.
Répondant aux questions des journalistes, les chefs d'Etat des deux Congo ont parlé de la situation intérieure de leur pays et évoqué des problèmes d'ordre régional. Ils ont évoqué la présence des réfugiés de la RDC en terre congolaise, une situation qui a parfois entraîné des suspicions entre leurs pays respectifs. « Tout va bien entre Kinshasa et Brazzaville », a réaffirmé Joseph Kabila pour mettre fin aux rumeurs répandues par des médias qui, comme l'a dit Denis Sassou N'Guessso, s'emploient à dramatiser des faits qui n'existent pas.
Les présidents de la RDC et du Congo ont assuré que leurs gouvernements sont en « concertation permanente » pour régler au plus vite la question du rapatriement des ex-FAZ et des éléments de Jean-Pierre Bemba qui ont traversé le fleuve Congo à la suite des affrontements meurtriers ayant opposé les 22 et 23 mars la garde rapprochée de l'ancien vice-président à l'armée régulière de la RDC.
Défendant le programme pour lequel il a été élu, Joseph Kabila a dit que ce projet n'est pas un simple slogan, mais qu'il est réellement en voie d'exécution dans son pays en dépit des difficultés de tous genres que connaît la RDC depuis de longues années. A propos des troubles qui déchirent l'Est du pays, notamment dans le Nord et le Sud Kivu, il a indiqué que son gouvernement entend employer la voie politique ou militaire pour ramener la paix dans cette partie du pays.
L'organisation des élections législatives dans l'ensemble du département du Pool, en République du Congo, a été évoquée par les journalistes présents. Le président Denis Sassou N'Guesso s'est réjoui à ce propos de voir l'ex-rebelle Frédéric Bintsamou s'amarrer au processus de paix et favoriser la tenue de ce scrutin. Il a assuré que ces élections se dérouleront dans un climat de paix dans l'ensemble du pays et appelé le peuple congolais à s'engager pour la réussite de ces votes.
Parlant des problèmes d'intégration sous régionale Denis Sassou N'Guesso a rappelé enfin que des efforts ont été consentis dans ce sens. A titre d'exemple, il a cité la dynamisation des espaces sous régionaux dans le but de favoriser l'intégration globale, le boulevard énergétique mis en place dans ce cadre et le projet de construction d'une voie ferrée reliant Brazzaville à Kinshasa.
Nestor N'Gampoula
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Sénat : tous les organes statutaires en place A la plénière de samedi, les sénateurs ont procédé par vote à la constitution des commissions permanentes. La représentativité de toutes les forces politiques et de la femme a été respectée, rapporte radiookapi.net
Huit commissions permanentes sont ainsi constituées. Elles tiennent compte de l’équilibre provincial, politique et de la représentativité de la femme. Le PPRD du président Kabila s’est taillé la part du lion. Il est suivi du PDC, du MLC et des Indépendants. La commission politique et juridique est présidée par le sénateur Ekombe Mpetshi du PDC, secondé par Balamage Nkolo du RCD de Ruberwa. La commission économique, financière et bonne gouvernance, est quant à elle sous la présidence de Mabi Mulumba (PPRD). Le parti présidentiel dirige aussi la commission infrastructures et aménagement du territoire par la personne de Jean-Pierre Nenyengwe, ainsi que celle chargée des relations extérieures présidée par Jean Claude Mokeni. Celui-ci a pour adjoint Me Kalamba Wafuana (Indépendant). Les commissions, socioculturelle, de relations avec les provinces et entités décentralisées, environnement et conservation de la nature, sont, elles, présidées respectivement par Mme Eve Bazaiba (Union pour la Nation de Jean-Pierre Bemba), avec comme adjoint Labama Lokwa du PDC, Saturnin Luono des Forces du Renouveau, secondé par Pambia Musanga du PDC, ainsi que par Musendu Flungu du Groupe centriste avec pour adjoint Hilaire Manyamba de l’Union des Démocrates Congolais pour la Liberté. Enfin, la commission défense est sécurité est dirigée par le groupe provincial du Kasaï-Oriental par la personne du sénateur Omba Pene. Il est secondé par Djoli Esenge (MLC) et Mulaila (PPRD). Il reste néanmoins la mise en place du comité des sages chargé d’arbitrage et de conciliation. Ce comité sera constitué lundi en raison d’un doyen par province.
Kinshasa, 4/06/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)-*--------------------------------------------------
Kinshasa : des réseaux de trafiquants perforent des pipelines de Congo-sep Des parcelles de Kinshasa aux clôtures surélevées et gardées par une meute des vigiles, véritables chiens de garde, inaccessibles aux personnes étrangères aux réseaux, ont livré dernièrement leurs secrets aux éléments du Bataillon de la police d'investigations criminelles en quête des dépôts clandestins de carburant.
Un camion de transport en pleine opération de ravitaillement, sous l'œil vigilant des malabars, un caissier qui tout en sirotant un verre de bière, vérifiait les liasses des billets de banque versées entre ses mains, une dizaine de fûts, quelques vieilles citernes, l'odeur de gasoil et le sol maculé de carburant, tel est le spectacle révoltant qui dévoile l'existence d'une intense activité de trafic de carburant.
Dès que les policiers se sont présentés devant ces parcelles avec leur ordre de mission, les membres des réseaux surpris en flagrant délit et pris de panique sont allés se cacher qui derrière des fûts, qui sous le véhicule. Trop tard pour escalader la muraille devenue une barrière infranchissable ! Ils seront tous cueillis comme de petits lapins au moment où ils s'engouffraient précipitamment dans les installations sanitaires incapables d'accueillir un grand nombre.
Le volume de carburant envoyé de Matadi inférieur à celui réceptionné à Kinshasa
Comme mus par télépathie, les membres des autres réseaux opérant à Kinshasa étaient au parfum de ce coup de filet de la police. A l'arrivée des limiers, les malfaiteurs avaient déserté les lieux une heure auparavant. Néanmoins, on a trouvé sur place des bidons de 20 et 50 litres et des fûts de 200 litres remplis de gasoil et de l'essence, des pompes manuelles et des tuyaux ainsi que des entonnoirs, tout le matériel utilisé par les trafiquants.
A la vue de cet équipement, les policiers ont alors engagé une traque des malfaiteurs volatilisés dans la nature. Même leurs clients ont fini par se rendre compte que les dépôts clandestins étaient désormais sous surveillance de la police. Ils ont aussitôt retroussé chemin.
Cette affaire de trafic de carburant de Sep-Congo est vieille comme le monde. Elle a été découverte, il y a une vingtaine d'années, au niveau des installations de cette entreprise pétrolière. Alors que Matadi envoyait un volume bien déterminé de gasoil, d'essence ou de pétrole domestique, Kinshasa recevait une quantité toujours inférieure. A partie de ce constat malheureux, des enquêtes furent ouvertes pour tenter de percer le mystère. C'est en parcourant les pipelines de ravitaillement que les techniciens de Sep-Congo ont réalisé que des particuliers avaient, au plus fort de l'anarchie foncière, construit des maisons sur les conduites de carburant. Certains avaient perforé ces pipelines et se ravitaillaient loin des regards indiscrets. Avant la découverte de ce vol, beaucoup s'étaient enrichi impunément sous le couvert de dépôts de vente de carburant.
Des pipelines perforés entre Mont-Ngafula et Lukala
Début mai dernier, cette baisse de fourniture de carburant a suscité de nouvelles inquiétudes des responsables de Sep-Congo. Avec la collaboration de l'Inspêction provinciale de la police, des équipes mixtes furent chargées d'aller inspecter les pipelines. Ce contrôle a permis de découvrir que des inciviques avaient crée des points de ravitaillement à Masina et Kimbaseke. Dès qu'ils s'approvisionnaient, des bouchons étaient ôtés pour laisser ruisseler le carburant qu'ils remplissaient dans des bidons de 5 et 20 litres. A la fin de l'opération, les trous étaient refermés.
Poussant les investigations plus loin, les enquêteurs se rendront également dans le Bas-Congo. En effet, entre la cité de Lukala et Mont-Ngafula, il leur a été donné de découvrir d'autres points de ravitaillement des trafiquants. Aujourd'hui, la police a mis la main sur une redoutable caste des malfaiteurs. Elle se compose de Dominique Nkunku alias, Matobo, Yangi Yata alias adjedje, Kumenda Kabata, Luyeye Ndombasi et Kipasa alias Kayis. Cette bande est dirigée par Samara, de son vrai nom Nsakala Kinsana, que la police a identifié comme un éternel repris de justice, maintes fois appréhendé et transféré devant les instances judiciaires.
Cet homme se révèle aujourd'hui comme un malfaiteur incapable de se convertir à d'autres activités lucratives plus Honorables. Cette fois, la police espère que les autorités judiciaires tiendront compte de ses antécédents et son passé de malfaiteur.
J.R.T.Kinshasa, 1/06/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)--------------------------
La Corée du Sud s`investit dans la production du cuivre
Kinshasa, 02/06 - La société à capitaux coréens, KNL-Métal est en train de construire quatre usines dans la province du Katanga, aux environs de la ville de Likasi, à 120 km de Lubumbashi pour la production du cuivre, a annoncé vendredi à Kinshasa, le nouveau chargé d`Affaires de la Corée du Sud en République démocratique du Congo (RDC), Kim Jong Seik. Chaque usine aura une capacité installée de 300 tonnes de cuivre par mois. Une fois toutes les quatre usines réalisées, la production sera portée à 1.200 tonnes de cuivre par mois pour une main-d`œuvre évaluée à 500 agents effectifs et 500 autres journaliers.Le diplomate coréen, qui n`a pas révélé la hauteur de cet investissement, a dit tout simplement que cette société a vu le jour en 2005, mais les travaux de construction ont débuté seulement cette année, avant de relever l`existence au Katanga, toujours près de la ville de Likasi, d`une société minière dénommée "KORENCO", qui doit produire 600 tonnes de cuivre par mois.KORENCO emploie 90 travailleurs en permanence et une quarantaine de journaliers.
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Opération " 19 heures " à Butembo : quatre tués chaque nuit "La situation est grave à Butembo. Chaque jour qui passe, quatre personnes au moins sont abattues la nuit. Des hommes en armes font quotidiennement du safari dans les maisons des paisibles populations civiles qui sont malmenées, violentées et dépouillées de leurs biens". Ceux qui s'adressent ainsi au Phare sont des députés élus du Nord-Kivu. Il s'agit des honorables Bayoli et Lusembe qui ont tenu à sensibiliser l'opinion publique et les autorités nationales sur la situation intenable que traverse leurs électeurs, situation davantage aggravée par les événements de la nuit du 2 au 3 juin 2007.Que s'est-il passé Honorables ? Réponse laconique : "Toute la nuit de samedi à dimanche, les armes ont parlé à Butembo". A la question de savoir s'il s'agissait d'une nouvelle querelle intermiliciens, les députés Bayoli et Lusembe ont précisé que tel n'est pas le cas. En réalité, ce sont des hommes en uniforme qui sont descendus comme ils en ont l'habitude dans les cités populaires pour s'approvisionner à leur manière. Ces pratiques ayant pour effet d'énerver la population, celle-ci s'est cette fois saisi de l'un d'entre eux pour le montrer à leur hiérarchie en guise de preuves quant aux responsabilités sur l'insécurité qu'elle endure. Les amis de l'homme arrêté par la population ont fait appel à des renforts qui sont arrivés pour libérer celui-ci et ainsi empêcher que leur forfaiture n'éclate au grand jour. Ils ont ainsi tiré de 21 h00 jusqu'à 0 heure sans obtenir gain de cause. Le bilan de l'affrontement est d'un mort (militaire). Plusieurs civils blessés ont été transférés dans les hôpitaux de Butembo. Les quartiers les plus touchés sont Ndjiapanda, Kitulu et Rughenda.
A en croire les députés Bayoli de Butembo et Lusenge de Butembo, qui ont livré ces informations au Phare, les victimes quotidiennes ( 4 morts chaque nuit) sont généralement enregistrées dans les quartiers Ndjiapanda, Kitulu et Rughenda à l'occasion de chaque descente ou opération punitive des hommes en uniforme. Interrogés sur la réaction que les autorités civiles et militaires locales, provinciales et même nationales réservent à cette escalade d'insécurité, ils se sont à leur tour posé, à haute voix, la question de savoir pourquoi personne ne réagit alors que des compatriotes tombent chaque nuit comme des mouches dans une partie bien connue du territoire national.Aussi les députés Bayoli et Lusembe ont-ils saisi l'opportunité pour interpeller le gouvernement sur l'impératif d'apporter des réponses urgentes aux questions sécuritaires de l'Est du pays. Ils ont par ailleurs exprimé leurs vifs regrets face à l'attitude équivoque de leurs collègues parlementaires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu qui, le 28 mai dernier, à l'occasion de la plénière axée sur l'examen du budget, avaient fait une déclaration selon laquelle ils suspendaient leur participation aux travaux de l'Assemblée Nationale jusqu'à ce que les signaux forts de la sécurisation des populations de leurs provinces soient émis. Au lieu de se lever comme un seul homme pour faire aboutir leur revendication, ces élus du peuple se sont désolidarisés les uns des autres selon leurs territoires d'origine ou leurs partis politiques.
Il convient de rappeler qu'une délégation des parlementaires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu conduite par Vital Kamerhe a été reçue par le Chef de l'Etat pour discuter de la question. Et depuis, elle ne fait pas signe de vie. A la place, le ministre d'Etat chargé de l'Intérieur projette une table ronde intercom-munautaire comme pour se moquer du schéma des parlementaires alors que le problème ici est plutôt politique et militaire. Sentant que certains délégués des populations du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, pour des raisons inavouées, sont dans l'incapacité de traduire les aspirations de leurs bases électorales en programmes politiques, l'Archevêque de Bukavu a eu, le 28 mai dernier, le courage de dénoncer l'atermoiement de l'Assemblée Nationale et du gouvernement de la République face à la question sécuritaire dans sa province ecclésiastique. Le gouvernement a donc intérêt à prendre à coeur la question sécuritaire dans cette partie du pays ; car à l'allure où vont les choses, une implosion aux conséquences incalculables est à craindre dans un avenir proche.
S. Saidi)Butembo, 4/06/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)

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Appréciation du Franc congolais
Kinshasa, 02/06/2007 / Economie
Jean-Claude Masangu, Gouverneur de la Banque centrale du Congo : « La politique monétaire et budgétaire prudente et restrictive donne déjà ses fruits ». Depuis plus d’une semaine, la devise nationale se porte bien, par rapport aux monnaies étrangères. Comme d’habitude, les Congolais qui ne maîtrisent rien dans le domaine monétaire, s’adonnent à cœur joie à donner chacun à sa manière une explication de cette appréciation du Franc congolais.D’aucuns attribuent cette appréciation à une spécula­tion entretenue par les opé­rateurs économiques en cette fin du mois. C’est devenu un credo légendaire des Congolais. Vendredi 1er juin, l’autorité monétaire, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo, a tenu une confé­rence de presse au siège de la banque des banques pour livrer la bonne explication de cette baisse du billet vert par rapport au Franc congolais. Pour Jean-Claude Masangu les raisons sont justifiables.Cette performance pro­gressive est due au fait que depuis la fin du mois de fé­vrier 2007 la Banque centrale du Congo et le gouvernement se sont imposés une discipline. En effet, au 30 mai, le taux de change indicatif s’établi à 494 Francs congolais le dollar américain contre 562 Francs congolais à fin février.Entre ces deux dates, la monnaie nationale s’est donc appréciée de 12% de sa valeur par rapport au dollar américain grâce à l’application depuis le mois de mars de cette politique monétaire prudente combinée à une politique budgétaire restrictive. Cette disci­pline a permis, selon le gou­verneur, à la BCC de stérili­ser les avoirs des banques commerciales à concurrence de 11 milliards de Francs congolais, d’une part.D’autre part, l’Etat a réalisé, du 1er mars au 28 mai 2007, des excédents budgétaires de 54 milliards des francs congo­lais. Ce surplus a plus épongé le déficit de 27 milliards de Francs congolais enregistré en janvier et février 2007. Jean-Claude Masangu a ajouté que le secteur public a retiré 65 milliards de francs congolais de la circulation. Cela a conduit à une diminu­tion des moyens de paiement en monnaie nationale dans l’économie et a amené les agents économiques à vendre leurs devises. Le fonctionnement harmonieux de l’économie exigeant un niveau suffisant de liquidité, la Banque centrale du Congo a injecté, en l’espace de deux semai­nes et demie, 14 milliards de Francs sur le marché de change contre des achats d’environ 26 millions de dol­lars américains, a-t-il indiqué.Par ailleurs, pour palier à tout dérapage brusque, la Banque centrale a décidé depuis le 30 mai de recourir aux instruments à sa disposition en réduisant de 10 points le coût du loyer de l’argent. A cet effet, elle est revenu à la grille de ses taux d’intérêt. Celui-ci se présente pour le moment à 30% l’an en ce qui concerne les prêts à court terme. Le taux d’intérêt sur les facilités permanentes se situe à 35% l’an.Quant au taux d’intérêt pour la rémunération des billets de trésorerie (BTR) se situe à 26% l’an pour 7 jours, 28% l’an pour 14 jours et 30% l’an pour 28 jours.Il faut rester vigilantComplétant le gouverneur Masangu, le directeur des Etudes à la Banque centrale du Congo, Ngonga Nzinga a tiré l’attention des Congo­lais sur ce raffermissement brutal du Franc congolais. L’économie nationale est confrontée actuellement à une forte appréciation du Franc congolais, a-t-il dit.Pour lui, l’appréciation et la déprécia­tion ne sont pas une bonne Chose. Il a comparé ces deux phénomènes comme l’hypo­tension et l’hypertension qui sont toutes, des maladies qu’il faut chercher à guérir. Il a reconnu que l’appréciation ou la dépréciation de la monnaie locale traduisent l’instabilité de la monnaie. Ce sont donc ces deux choses qu’il faut te­nir à l’œil en trouvant des voies et moyens pour maintenir l’équilibre des taux.Le gou­verneur Jean-Claude Masangu a précisé que des études sont en train d’être menées pour pallier ce problème afin que tout le monde puisse y trouver son compte. Car d’une part, les opérateurs économiques sont désarticu­lés et d’une part la population attend la baisse des prix des produits sur le marché.Enfin, il a indiqué que les rapports entre la BCC et le gouvernement ne peut en aucun cas souffrir d’aucun couac. Ils sont au beau fixe. Il a tenu à préciser que cette appréciation du Franc congolais n’est pas du tout le fait d’une spéculation, mais plutôt une conjugaison d’efforts entre la BCC et le gouvernement.(Yes)Déo Mulima Kampuku/La Référence Plus
Last edited: 02/06/2007 14:16:24
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Parlement de Kinshasa : la motion sur l’article 198 de la Constitution bloque l’examen du programme du gouverneur Kimbuta
Kinshasa, 02/06/2007 / Politique
La motion de méfiance soulevée par un député de l’Opposition dans l’Assemblée provinciale jette le pavé dans la mare. La plénière qui devrait se dérouler hier n’a pas eu lieu pour la simple raison que les parlementaires provinciaux de l’Opposition n’ont pas pris part dans la salle. C’est le mardi 5 juin prochain que le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, répondra des griefs qui sont mis à sa charge, lesquels sont consignés dans la motion de méfiance contre le gouvernement provincial déposée le mercredi 30 mai dernier par le député Bolama du Mouvement de libération du Congo (MLC). Le président de l’Assemblée provinciale de Kins­hasa, Roger Nsingi Mbemba, a annoncé ce report ce vendredi 1er juin, lors de la reprise des travaux de l’organe délibérant qui se sont ouverts le mercredi 30 mai 2007En effet, la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères a été archicomble ce vendredi 1er juin 2007, à l’occasion de la deuxième phase de la plénière extraordinaire de l’Assemblée provinciale, portant à l’ordre du jour l’examen du plan d’action du gouverneur André Kimbuta de la ville-province de Kinshasa. Hélas, ladite cérémonie a capoté pour la simple raison que le bureau de cette assemblée n’a pas affiché complet.Il faut dire ici qu’à la prochaine séance, l’intervention du gouverneur de la ville sera suivie du vote de la motion de méfiance. Si celle-­ci est adoptée par la majorité ab­solue des députés provinciaux qui seront présents à cette plénière, le gouvernement provincial sera destitué. Dans la négative, il sera demandé au gouverneur de la ville de répondre aux questions qui lui avaient été posées en rap­port avec le programme du gou­vernement provincial qu’il avait présenté mercredi dernier devant l’organe délibérant. Et si les dé­putés acceptent ce programme, celui-ci sera, dès lors, adopté. En même temps, cet acte va consa­crer l’investiture du gouverne­ment provincial constitué actuel­lement de huit membres, dont deux femmes.Dans sa brève interven­tion hier vendredi devant l’As­semblée provinciale, le président du bureau de cet organe délibé­rant a affirmé que la motion de méfiance contre le gouvernement provincial a priorité sur la question principale prévue initialement au programme de la séance d’hier, à savoir les réponses du gouverneur de la ville aux préoccupations des députés provinciaux sur le programme d’action du gouvernement pro­vincial. Le gouvernement provin­cial est donc sur un siège éjecta­ble lorsque l’on sait que les mem­bres de l’organe délibérant sont majoritairement de l’opposition, mieux de l’Union pour la Nation (UN) ou des affiliés.Mais, il convient de noter que le président du bureau de l’Assemblée provinciale n’a pas procédé, avant son adresse, à l’appel nominal des députés pro­vinciaux présents dans la salle pour voir si le quorum était at­teint ou pas. Dès qu’il a renvoyé la prochaine séance au mardi 5 juin prochain et suspendu la séance, on a observé une agita­tion dans la salle de la part des partisans du gouverneur de la ville, mécontents du comporte­ment de Nsingi Mbemba. Ils ont proféré de menaces à l’endroit de ce dernier qui a pratiquement quitté la salle à la sauvette.Soulignons que l’acte que les députés provinciaux sont appelés à poser résulte de la lettre et de l’esprit de l’article 198 de la Constitution de la troisième République. Cet acte est la preuve patente du fait que les membres du gouvernement provincial sont politiquement responsables devant l’institution parlementaire provinciale. «L’adoption du programme du gouvernement provincial consacrera l’entrée officielle du gouverneur et vice-gouverneur de province dans leurs fonctions, après leur investiture par le Chef de l’Etat », a dit Roger Nsingi.S’agissant du gouvernement provincial, il sied de savoir que leur investiture est une formalité juridique substantielle, par laquelle l’Assemblée provinciale autorisera les ministres provinciaux à exercer leur pouvoir au sein de l’exécutif provincial de la capitale. La salubrité, l’accès à l’eau potable, l’appui à l’enseignement, la santé et la réhabilitation des infrastructures figurent parmi les priorités du plan programme de l’autorité urbaine. Plus de 75% de ce budget devront provenir des ressources internes. Pour y arriver, le gouverneur Kimbuta compte sur la rétrocession et la maximisation des recettes fiscales. Ce programme s’appuie aussi sur la bonne gouvernance, le partenariat privé et la maîtrise de l’administration, a dit le gouverneur de la ville de Kinshasa. Aussi le gouverneur a-t-il montré sa détermination d’améliorer les conditions sociales de la population à travers ce programme et de faire de Kinshasa, une ville propre et prospèreVoici les irrégularités relevées par les députés de l’OppositionIl faut dire ici que plusieurs motions de censure de la part des députés de l'opposition ont été déposées au bureau de l’assemblée provinciale de Kinshasa. Pour ce qui est du gouvernement provincial, dans sa motion, un député provincial du Mlc a fait remarquer que le gouverneur Kimbuta et son équipe ne contrôlent pas les paramètres relatifs à une politique de gestion de la Fonction publique provinciale. C’est ainsi qu’il a posé la question de savoir quelle est l’effectif actuel de la Fonction publique provinciale et par qui sont-ils rémunérés pour que la ville puisse se targuer d’une politique de l’emploi de grande envergure, marquée par la création d’un ministère de la Fonction publique provinciale ?Il en est de même pour le ministre chargé de la Décentralisation. Ce député voulait savoir de quelle décentralisation s’agit-il concrètement. Etant toujours dans sa logique, l’intervenant a tenu à savoir l’opportunité d’ériger une politique des mines d’envergure au point d’y consacrer tout un ministère dans la capitale. D’autant plus que nulle part dans le programme sous examen, il n’est fait mention d’une politique minière.S’il est fait allusion à la contribution payée par les comptoirs ayant leurs sièges à Kinshasa, cette conception est erronée car, a-t-il renchéri, la seule compétence dans ce domaine est d’ordre financier, dans le cadre du recouvrement des contributions, d’une part et dans le cadre économique et industriel ainsi que dans le cadre de la délivrance des autorisations d’ouverture de comptoirs, de l’autre.Une autre motion a porté sur la qualité du directeur de Cabinet de Monsieur le gouverneur. D’après ce député, le directeur de cabinet du gouverneur qui n’est pas membre de l’exécutif, et qui n’a même le rang de ministre provincial, peut en aucun cas être l’exécutant d’un arrêté du Gouverneur de la ville. A la place, ce député propose au gouverneur de faire exécuter ses arrêtés par le Directeur urbain, mieux qualifié et mieux identifié. Cette lacune est de nature à jeter le trouble dans les procédures d’usage en la matière, a-t-il souligné.Au sujet du plan d’action du gouverneur, les députés de l’Opposition font observer que le gros des dépenses d’investissement est consacré à l’environnement. Mais curieusement, il n’y a pas un ministère chargé de l’environnement.Dans ce plan, le gouverneur compte aussi les prélèvements sur les factures de la Régideso et de la Snel parmi les sources de revenus de la ville. A ce propos, un député a jugé incorrecte telle pratique dont les répercussions risquent de se faire sentir au niveau des abonnés de ces deux sociétés, lors de la majoration de leurs coûts.Un autre constat relevé par les députés de l’Opposition c’est le fait que ce budget est exprimé en dollar américain et non en franc congolais, la monnaie locale. En plus André Kimbuta n’explique pas dans son programme comment il augmentera les recettes de la ville de plus de 800 % sans lutter contre la corruption. Ce budget doit être rejeté, soutient-elle.Par ailleurs, les députés de l’Union pour la Nation demandent au gouverneur d’annuler tous les contrats signés avec des partenaires aussi bien nationaux qu’internationaux avant l’investiture de son gouvernement et de son programme par l’assemblée nationale. Le rendez-vous est donc pris pour le 5 juin prochain.Célestin Lutete/MMC

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La Belgique préside le Conseil de sécuritéBelga
Mis en ligne le 01/06/2007- - - - - - - - - - -
AP
La Belgique, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU depuis le 1er janvier et pour une durée de deux ans, a pris vendredi la présidence de cet organe onusien pour un mois, au moment où d'importantes décisions se préparent, comme la fixation du statut futur du Kosovo.
L'ambassadeur de Belgique à l'ONU, Johan Verbeke, et son équipe renforcée auront donc, tout au long du mois de juin, la responsabilité de diriger les travaux du Conseil de sécurité, qui a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité de par le monde. La Belgique succède aux Etats-Unis, qui présidaient le Conseil en mai, et précède la Chine, en juillet.
"Contrairement à l'Union européenne, au Conseil de sécurité, la présidence a moins l'occasion de prendre des initiatives. Elle se place plutôt au service de la dynamique" interne au Conseil, a indiqué vendredi un diplomate de haut rang pour décrire la tâche qui attend la diplomatie belge en juin. La Belgique est toutefois disposée à jour les bons offices si nécessaire, a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat.
Les principaux dossiers qui attendent le Conseil de sécurité en juin sont le Kosovo - toujours en attente de son statut définitif -, le Darfour, cette province de l'ouest du Soudan théâtre d'une guerre civile depuis deux ans, l'Iran et son programme nucléaire, la Côte d'Ivoire et Chypre, où l'ONU doit renouveler le mandat de ses forces de paix, et le Proche-Orient.
La Belgique organisera aussi le 25 juin un débat public sur un thème cher à son ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht: les ressources naturelles et le rôle qu'elle jouent dans les conflits, particulièrement en Afrique, avec la République démocratique du Congo (RDC) et ses immenses richesses en filigrane. Pour le Kosovo, la présidence belge hérite d'un dossier que les Etats-Unis n'ont pas réussi à résoudre en mai: le vote d'une résolution basée sur les propositions du médiateur de l'ONU, Martti Ahtisaari, qui prévoit l'octroi d'une indépendance surveillée à cette province du sud de la Serbie, administrée par les Nations Unies depuis juin 1999.
La Russie, membre permanent du Conseil - et qui dispose dès lors d'un droit de veto -, a réaffirmé vendredi son opposition au projet de résolution amendé présenté jeudi par les Occidentaux. Alliée traditionnelle de la Serbie, elle est toutefois isolée, souligne-t-on de source diplomatique. Onze à douze pays sont en effet prêts à voter le texte qui se trouve sur la table.
"La dynamique se déplace au (sommet du) G8", qui se tiendra du 6 au 8 juin à Heiligendamm (Allemagne), a expliqué un autre diplomate en référence aux rencontres bilatérales qui se tiendront en marge de cette réunion. "(Accepter ou non une résolution sur le Kosovo), c'est une décision stratégique à prendre par la Russie", a-t-il ajouté. "Avec un peu de pression, il doit être possible de faire passer" un tel texte avec l'abstention de la Chine, a-t-il prédit en notant que Moscou n'avait formulé aucune proposition alternative, comme par exemple une protection accrue de la minorité serbe.
A propos du Darfour, le Conseil de sécurité devrait poursuivre ses réflexions sur le déploiement d'une force "hybride", rassemblant des Casques bleus de l'ONU pour épauler la force de l'Union africaine (AMIS) déjà présente, mais largement incapable de mettre fin aux massacres. Le Soudan est sous la menace de sanctions supplémentaires s'il refuse de se montrer "plus coopératif". Le Conseil devrait aussi préparer de nouvelles sanctions contre l'Iran, s'il continue à refuser de suspendre l'enrichissement d'uranium - à des fins militaires selon les Occidentaux, qui craignent que Teheran ne se dote de l'arme nucléaire.
Il prolongera aussi le mandat de l'UNFICYP à Chypre (sans changement attendu en raison de l'absence de progrès politiques entre Nicosie et la partie nord de l'île, occupée par la Turquie). En Côte d'Ivoire, toutefois, la réconciliation entre le président Laurent Gbagbo et les rebelles pourraient entraîner une réduction des effectifs de l'ONUCI, estime-t-on de source diplomatique. La Belgique a déjà su imprimer sa marque sur le fonctionnement du Conseil, notamment à propos de la RDC.
Elle a ainsi obtenu la réintroduction d'un mécanisme formel de consultation entre les autorités de Kinshasa et la communauté internationale, à la faveur de la résolution 1756, adoptée le 15 mai à l'unanimité des quinze membres et qui prolonge jusqu'à la fin de l'année le mandat de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC).
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Pme et Pmi : les Belges de Bio à la rescousse de la Fec et du Fpi pour le financement des projets d’investissement en Rdc
Kinshasa, 02/06/2007 / Politique
Une société financière belge appelée « Belgian Investments Overseas » en sigle « Bio » vient de signer avec deux organismes de financement réputés de la Rd Congo, à savoir le patronat congolais et le Fonds de promotion de l’industrie (Fpi), un accord de collaboration qui scelle un partenariat nouveau entre des institutions d’appui au secteur privé du Royaume de Belgique et de la République démocratique du Congo. Grâce aux capacités managériales de Mme Jeannine Mabunda alors Administrateur-directeur général du Fonds de promotion de l’industrie (Fpi) aujourd’hui récompensée avec son entrée dans le Gouvernement en qualité de ministre du Portefeuille, le Fpi, la Fédération des entreprises du Congo (Fec) et l’entreprise belge de financement « Belgian Investments Overseas » (Bio) ont signé lundi 28 mai 2007 au siège de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) un protocole d’accord qui inaugure un nouveau type de partenariat qui est appelé à renforcer la faible capacité d’intervention financière pour la promotion de l’essor et de l’intégration de l’industrie congolaise.Ce protocole vise la relance durable et efficace de l’économie congolaise, la création des emplois et l’accroissement de la valeur ajoutée de la production locale qui a toujours constitué une préoccupation majeure de la Fec et du Fpi de tous temps.Le contenu du protocole d’accord explicité par l’Adt du Fpi Chérubin OkendeChargé d’expliquer à l’assistance, les tenants et les aboutissants de ce protocole d’accord qualifié par les trois parties signataires de stratégique, Chérubin Okende Senga, administrateur directeur technique du Fonds de promotion de l’industrie (Fpi) a d’abord souligné dans son allocution, l’objectif fondamental de l’intervention de la partie belge au regard des attentes du gouvernement et des Pme et Pmi congolais s’agissant de leur financement. Aussi, a-t-il circonscrit la nature et le fondement de l’intervention de « Belgian Investments Overseas » (Bio) qui se situe dans une volonté d’« appuyer la création, la modernisation et le développement de l’entreprenariat dans les pays émergents et investit dans les entreprises du secteur privé, dans l’intérêt du progrès économique et social de ces pays. Ses interventions dans les petites et moyennes entreprises doivent conduire directement ou indirectement à un emploi productif durable, respectant les droits sociaux fondamentaux tels que définis par les conventions de base de l’Organisation internationale du Travail (Oit) ».Ensuite l’orateur a rapidement défini la mission dévolue au syndicat du patronat congolais qui, a-t-il précisé « a pour mission essentielle, entre autres, de promouvoir et d’encadrer des petites et moyennes industries dans leur développement, notamment en organisant des formations, en accordant de l’assistance technique et en recherchant des marchés et des moyens de financement ».Quant au rôle dévolu au Fonds de promotion de l’industrie (Fpi) dont il est l’administrateur directeur technique, Chérubin Okende a rappelé que celui-ci a trait au soutien financier qu’« il doit apporter aux industries nouvelles et existantes, et à la promotion de l’intégration industrielle locale en général et en particulier, entre les petites et les grandes unités et entre les secteurs industriels et agricoles ».Le nouveau partenariat issu de ce protocole d’accord de cofinancement signé par les trois partenaires se comprend donc dans cette trame, « Bio, le Fpi et la Fec intervenant dans le domaine des Pme/Pmi, chacun selon ses propres spécificités et mission, cherchent les voies et moyens pour collaborer directement dans la réalisation des programmes communs visant à assurer une meilleure promotion et une intégration efficiente des industries congolaises ».Tout au long de l’allocution prononcée par l’Administrateur directeur technique du Fpi, l’assistance a été instruite sur les objectifs du partenariat Bio-Fpi-Fec, les structures de cofinancement, le régime des rapports entre les parties engagées dans ce partenariat et autres dispositions pratiques indispensables à la transparence et à la bonne gouvernance.Pour l’orateur, la signature de ce protocole d’accord de partenariat s’inscrit dans la trame du « vaste chantier de la relance économique, de la création des emplois, de la lutte contre la pauvreté et du développement harmonieux et durable » édicté par le Président Joseph Kabila dans son discours d’investiture du 6 décembre 2006 et soutenu par le Premier ministre Antoine Gizenga avec l’appui déterminant du gouvernement belge.Chérubin Okende a terminé son discours de circonstance en affirmant avec foi qu’« en ce moment où nous nous engageons résolument au travail, dans un nouveau type de collaboration et de coopération en faveur de la relance du secteur privé congolais qui est en réalité le principal bénéficiaire de cet accord, nous avons besoin de l’encadrement de nos gouvernements respectifs et du soutien de l’opinion tant nationale qu’internationale pour des actions d’envergure dans la réalisation des projets d’investissement à même de relancer durablement l’économie de la République démocratique du Congo ».« A tout seigneur, tout honneur » !Le discours de l’Adt du Fpi a eu l’élégance et l’obligation de faire la part belle à Mme Jeannine Mabunda Lioko, ministre du Portefeuille : elle a été la cheville ouvrière et l’initiatrice de ce partenariat l’an dernier, alors qu’elle présidait encore aux destinées du Fonds de promotion de l’industrie. C’est en effet l’ex-Adg du Fpi devenue aujourd’hui ministre de tutelle du Fonds de promotion de l’industrie qui a «usé de sa dextérité managériale et suscité une démarche laborieuse et cohérente en vue de la conclusion de ce nouveau type de partenariat », a précisé l’orateur.On comprend dès lors pourquoi cette cérémonie de signature qui a été rehaussée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et d’autres personnalités a été placée sous les auspices de la ministre du Portefeuille Mme Mabunda Jeannine. Comme qui dirait : « A tout seigneur tout honneur » !Du côté de la Fec : Joie sans retenue d’Albert Yuma et expression des espoirs dans la relance de l’économie congolaise à partir de l’intérieurM. Albert Yuma, président du patronat congolais a «salué l’arrivée en Rd Congo de Bio » qui est «un maillon additionnel important dans la chaîne d’octroi de crédits au bénéfice des Pme congolaises », même si, a-t-il reconnu, «ceci ne résoudra pas tous les problèmes de financement des entreprises », tels qu’ils se posent en République démocratique du Congo, «ce partenariat tombe tout de même à point nommé » parce qu’il permettra de matérialiser pas mal de projets qui souffrent d’une absence cruelle de financement.Le patron des patrons congolais, forts des constats faits de visu «à l’issue des tournées effectuées à travers les provinces pour palper du doigt les réalités économiques et sociales vécues par les opérateurs économiques » qui ont courageusement relancé les activités «après les pillages, les guerres et autres troubles que le pays a connus » sait de quoi il parle dans sa communication.Albert Yuma a par ailleurs annoncé que dans l’étude des projets d’investissement répondant aux critères d’admissibilité que la Fec jugera digne de mériter un financement, «une attention particulière sera accordée aux entreprises qui oeuvrent à l’intérieur du pays », parce que, a-t-il soutenu avec force conviction, «la relance de l’économie congolaise partira de l’intérieur ».C’est donc non sans raison qu’il s’est réjoui de la signature de ce protocole de partenariat qui va à la rescousse de ces entrepreneurs intrépides dont « les projets feront l’objet de cofinancement Bio-Fpi ». Une conviction d’homme de terrain ponctuée par les remerciements qu’il a adressés aux dirigeants de Bio, en raison de l’accord de principe formulé pour assurer au sein de ses organismes, un stage de formation d’un cadre de la Fec qui sera chargé de la préparation des dossiers bancables à soumettre au guichet Bio/Fpi. Dans la conception de Bio, «ce stage lui permettra d’améliorer ses connaissances et de se familiariser à la méthodologie et aux techniques de sélection, de criblage et d’évaluation utilisées par Bio ».Forte de membres, la délégation de « Belgian Investments Overseas » était composée de MM. Hugo Bosmans, directeur général ; Bernard De Gerlache, administrateur ; De Nuyter, chargé des investissements, et de Mmes Emmanuelle Luessens, chargée de communication ; et Carole Mamane, chargée des projets.Clément VIDIBIO/MMC
Last edited: 02/06/2007 13:27:25
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Rutshuru : attaque au parc national des Virunga
Nord-Kivu Politique et Citoyen 03 Juin 2007 à 10:08:30
Les assaillants seraient des combattants FDLR, selon le commandant de la brigade mixée Bravo. Ils ont mené leur attaque samedi vers 1h du matin, heure locale, contre la station scientifique du parc, du côté de la localité de Lulimbi. Deux gardes parc ont été enlevés avant d’être relâchés le même samedi, rapporte radiookapi.net
Dès leur arrivé sur le site, ces assaillants ont commencé à tirer dans tous les sens. Les gardes parc ont à leur tour riposté. Des tirs nourris s’en sont suivis, obligeant les membres des familles des gardes à aller trouver refuge dans la forêt. Selon le chef du secteur est de ce parc, Antoine Bisweka, à court de munitions, les gardes ont dû à leur tour prendre fuite. Deux d’entre eux ont cependant été capturés avant d’être libérés vers 9h. Aucune perte en vie humaine n’a été signalée, a indiqué pour sa part le responsable de l’ICCN/Nord-Kivu (Institut Congolais de la Conservation de la Nature). Deux maisons et une paillote ont été incendiées. D’après ce responsable, les envahisseurs étaient à la recherche des armes. Ils n’ont rien trouvé dans le dépôt. Par contre, a ajouté la même source, ils ont emporté des appareils de communication et des documents administratifs.
Par Redacteur Web
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Goma : 14 Rwandais aux arrêts
Nord Kivu Politique et Citoyen 03 Juin 2007 à 10:10:34
L’information a été livrée samedi par le commandant en chef de la 8e région militaire, le général Vainqueur Mayala. Parmi ces personnes, 7 sont des militaires de la 81e brigade de Laurent Nkunda basée à Kitshanga, rapporte radiookapi.net
Les 7 autres sont des civils infiltrés au Congo sans aucun document, selon le commandant Mayala. Toutes ces personnes ont été arrêtées depuis le 17 mai dernier. Des réunions sont en cours à l’état-major de la 8e région militaire pour leur rapatriement à partir de mercredi prochain, a précisé le même officier.
Par Redacteur Web
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Insécurité dans l'Est de la RDC : une députée PPRD interpelle le gouvernement
Kinshasa Politique et Citoyen 03 Juin 2007 à 10:12:17
17 victimes à Kaniola, une femme enceinte éventrée, une enfant de 10 mois violée, autant de crimes qui ont poussé la députée Vicky Katumwa du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a présenter à la plénière de samedi une motion incidentielle interpellant le gouvernement, rapporte radiookapi.net
La situation sécuritaire dans cette partie du pays est désastreuse, a indiqué la députée. « La population a formulé des recommandations pour que le gouvernement s’assume. Que le gouvernement ne distraie pas l’opinion en faisant croire qu’il faut un dialogue intercommunautaire. Il n’y a pas de conflit entre les communautés au Kivu », a-t-elle tranché. Pour la députée du PPRD, le gouvernement doit plutôt s’assumer et mettre hors d’état de nuite « tous ces inciviques qui tuent et violent les femmes ». Il n’y a aucune confusion à faire concernant l’identification de ceux qui commettent ces actes, a ajouté Mme Vicky Katumwa. Il s’agit, soutient-elle, des miliciens de Mundundu 40, des FDLR et des Interhamwe rwandais.
Par Redacteur Web
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Kindu : marche pour les élections locales
Maniema Politique et Citoyen 03 Juin 2007 à 11:23:01
Cette marche a eu lieu samedi à l’initiative de la Commission diocésaine Justice et Paix (CDJP) de la place. Objectif : sensibiliser la population aux futures élections locales et municipales, rapporte radiookapi.net
Sur quatre banderoles portées par des jeunes femmes, on pouvait lire notamment : « Ne négligeons pas les élections des dirigeants des territoires, villes et communes ». Les manifestants n’étaient pas nombreux. Ils étaient cependant très engagés et déterminés. Les uns étaient à pied, les autres sur moto. Selon les organisateurs de la marche, les prochaines élections locales constituent une dernière chance pour la population. Celle-ci a l’occasion de corriger les erreurs qu’elle a commises notamment aux législatives et aux sénatoriales et de réajuster ainsi ses choix. Dans l’ensemble, les habitants de Kindu ont salué l’organisation de cette manifestation. « La marche trouve son sens logique. Il faudra que les élections se passent pour qu’on ait réellement des dirigeants issus de la base », a indiqué un habitant interrogé. Commencée à 10h à la cathédrale Saint Esprit, la marche a pris fin à 12h au siège de la CDJP.
Par Redacteur Web
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Ituri : reboisement, plus de 90 000 plantules pour Shari, Dele et Simbiliabo
Province Orientale Développement 03 Juin 2007 à 14:07:06
Environ 500 de ces plantules ont été distribuées ce dimanche aux habitants de la localité de Shari située à 5 kilomètres de Bunia. Le projet est financé par Initiative du bassin du Nil, une organisation africaine, et est exécuté par une ONG locale, Association pour le Développement Social et la Sauvegarde de l’Environnement (ADSSE), rapporte radiookapi.net
Très tôt matin, le champ de cette ONG où sont aménagées les pépinières des arbres a été envahi par une foule nombreuse. Munis de paniers, ces habitants étaient venus répondre à l’appel de distribution des plantules, notamment d’eucalyptus et de cyprès. La finalité du projet est de contribuer à la régulation des conditions écologiques dans la région afin que les eaux qui alimentent le fleuve Nil ne puissent tarir. Il vise aussi à relever le niveau économique des habitants de ces localités de l’Ituri. « Nous voudrions que les conditions écologiques dans le bassin du Nil soient améliorées, notamment par la régulation des eaux de pluies déversées dans ce fleuve et permettre ainsi de maintenir son débit », a expliqué Jacques Nzia, ingénieur agronome de l’ONG ADSSE. Beaucoup de pays dépendent du Nil, a ajouté la source. Par ailleurs, les initiateurs du projet espèrent aussi voir la population de la contrée dont le niveau de vie est très bas, à en tirer profit à travers les activités du bois. Le coût total du projet est évalué à plus de 20 000 dollars américains.
Par Redacteur Web
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Rutshuru : des cambrioleurs armés blessent une fille et un militaire de la brigade Bravo
Nord Kivu Politique et Citoyen 03 Juin 2007 à 14:08:21
Les faits se sont passés dans la nuit de samedi à dimanche, au fief même du territoire. Les deux blessés sont internés à l’hôpital général de Rutshuru, rapporte radiookapi.net
Vers 22h, heure locale, trois hommes armés ont mené une attaque contre une maison de la place et se sont mis à cambrioler. Pendant leur opération, ils ont tiré sur une fille de 13 ans qu’ils ont atteinte à l’abdomen. Alertés par les coups de feu, des militaires en patrouilles sont intervenus et se sont mis à pourchasser les bandits. Il s’en est suivi un échange des tirs entre les deux parties. Bilan : un blessé du côté des soldats FARDC de la brigade mixée Bravo. Le blessé a reçu deux balles dans la cuisse. Contacté, le commandant second de cette brigade qui contrôle le secteur a déclaré qu’une enquête est ouverte et que les bandits seront traqués. Pour sa part, le commandant de la 8e région militaire, le général Vainqueur Mayala a rassuré que les patrouilles mixtes soldats mixés et éléments de la police sont organisées dans ce secteur pour sécuriser la population. Samedi, l’officier FARDC a effectué sa première visite dans ce territoire depuis son arrivée à la tête de la région militaire du Nord-Kivu.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Katanga, enquête sur viols et pillages à Kadjimbu

Le Potentiel (Kinshasa)
2 Juin 2007Publié sur le web le 2 Juin 2007
Tshiala DavidKinshasa
Une délégation mixte Monuc-Auditorat militaire-Agence nationale de renseignements (ANR) séjourne depuis le mercredi 30 mai dernier dans la localité de Kabalo, à 300 km de Kalemie, dans la province du Katanga.
Elle a pour mission d'enquêter sur les pillages et autres cas de viol perpétrés par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de l'ANR dans la localité de Kadjimbu le 16 mai dernier, rapporte radiookapi.net. Le capitaine Aimé Liembe Biema, auditeur de la garnison de Kalemie, a procédé jeudi dernier à l'audition des victimes. Celles-ci sont venues de Kadjimbu pour témoigner des atrocités commises par des éléments de l'ANR et des FARDC le 16 mai dernier. Huit femmes ont témoigné en premier. Leur âge varie de 18 à 68 ans. Elles ont été violées la nuit par un groupe d'agents de l'ANR et de soldats.
Leurs bourreaux les ont ligotées avant de commettre leur forfait. Un homme de 30 ans raconte, pour sa part, que les militaires l'ont brûlé à l'omoplate. Les habitants de Kadjimbu ont perdu aussi leur volaille et petit bétail. Le chef de localité évoque un conflit qui l'oppose au chef de groupement Mushi. Ce dernier l'aurait fait arrêter par les agents de l'ANR.
Ce que le chef Mushi dément. Kanda Mavole affirme, par contre, que depuis 1960, la localité de Kadjimbu a toujours été frondeuse.
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Congo-Kinshasa: Exécution du budget 2006, net recul de l'investissement en RDC

Le Potentiel (Kinshasa)
2 Juin 2007Publié sur le web le 2 Juin 2007
St. Augustin KinienziKinshasa
Les rideaux sont tombés, le mercredi 30 mai, sur les journées scientifiques portant sur les finances publiques et les assurances.
Organisées, du 28 au 30 mai 2007 à l'Ecole nationale des Finances de Kinshasa/Gombe, ces journées ont été ponctuées par des communications de portée scientifique sur les matières qui accaparent aujourd'hui l'actualité nationale, à savoir la loi financière portant budget de l'Etat, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale.
Le secrétaire général des Finances, le professeur Lukieni, a fait une importante communication qui décortique la chaîne de la dépense publique en République démocratique du Congo. Il a donc axé son propos sur les « Phases de la dépense publique : brève présentation et évaluation ».
Posant les prolégomènes à son allocution, le prof Lukieni a défini le budget comme étant « un acte de gestion rationnelle, de bonne gouvernance, un programme du gouvernement, de la nation qui présente les objectifs à atteindre au cours de l'année ». Avant d'aborder son thème, le secrétaire général des Finances a passé en revue les cinq étapes nécessaires de la dépense publique : engagement, constatation du service fait, liquidation, ordonnancement et paiement.
Ces préalables étaient nécessaires pour amener son auditoire, composé en majorité d'étudiants de l'Ecole nationale des Finances, d'appréhender les méandres de la chaîne de la dépense publique en RDC. Aussi, a-t-il invité ses interlocuteurs à examiner avec lui l'applicabilité de chaque étape de la dépense publique sur le budget de l'Etat.
DES DEPASSEMENTS BUDGETAIRES DE L'ORDRE DE 141% EN 2006
S'appuyant sur le rapport de la Direction du suivi de l'exécution du budget, le professeur Lukieni a indiqué que « au 31 décembre 2006, le budget a accusé un dépassement de 141% par rapport aux prévisions; certains services de l'administration ont consommé plus de crédits qu'il ne leur était autorisé; une sous-consommation de 37,89% des crédits d'investissement. Ce qui, a-t-il ajouté, nous a conduit à un état de régression de l'investissement par rapport à 2005. Et au comble de tout, la situation financière de l'Etat a affiché un solde négatif de 5 milliards FC ».
Dans l'appréciation qu'il fait des étapes d'exécution du budget 2006, le secrétaire général des Finances a épinglé plusieurs écueils qui l'ont émaillé. Entre autres des engagements de complaisance avec des agents fictifs, la politique de deux poids deux mesures, surtout dans les cas de services politiques privilégiés avec l'octroi des fonds spéciaux d'intervention et de mise à disposition des fonds (MAD) par rapport aux services de l'Administration.
Si la liquidation consiste à déterminer le montant de la dépense, le Sg des Finances a indiqué que dans le cas du budget de l'Etat, on se retrouve avec des pièces surfacturées et des adjudications fantaisistes.
Au niveau de l'ordonnancement, le prof Lukieni a identifié comme goulot d'étranglement la lenteur d'exécution dont les artisans se recrutent au niveau du ministère du Budget et des Finances, l'incompétence de certains collaborateurs dans le traitement des dossiers financiers, le manque de confiance entre l'Administration et les cabinets politiques, sans omettre le prélèvement éhonté de 10% sur chaque dossier à traiter ou la multiplicité de tâches dévolues au ministre des Finances.
Comme voies de sortie à ces difficultés, le prof Lukieni s'est prononcé pour une réglementation efficiente de la chaîne de la dépense en se fixant des priorités. Il a par ailleurs suggéré la décongestion des missions dévolues au ministre des Finances par la délégation des pouvoirs, le tout après une mission d'information sur la manière dont la Chine gère sa chaîne de la dépense publique par exemple.
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Congo-Kinshasa: Coopération au développement

Le Potentiel (Kinshasa)
4 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Diosso OlivierKinshasa
Signature du protocole de partenariat entre les commune de Ngaliema et de Herve de la Belgique
Le jumelage des provinces, villes et communes congolaises avec celles des pays étrangers est actuellement à la mode. Le dernier acte en date est celui de la commune de Ngaliema de la ville de Kinshasa avec sa soeur de Herve de la Belgique dont la signature du protocole partenariat est intervenue samedi dernier en la salle de réunions de cette entité administrative kinoise.
Le bourgmestre de la commune de Ngaliema, Charles Mwanandeke, et l'échevine de la commune de Herve du Royaume de Belgique, Mme Nicole Roumans, chargée de la coopération au développement, ont procédé, samedi 2 juin dernier, à la signature du protocole de jumelage et de partenariat entre les deux entités administratives. Objectifs : renforcement des capacités au niveau local pour une bonne gouvernance politique, une administration efficace et une participation des citoyens au processus décisionnel.
Comme il est repris dans ce protocole, les partenaires s'engagent à unir leurs efforts de coopération dans l'un ou plusieurs domaines, notamment le renforcement des capacités des services de l'état civil et de la population, l'aménagement du territoire, la salubrité et la mobilité.
Pour le bourgmestre de Ngaliema, ce partenariat contribue à l'exécution de cinq chantiers du chef de l'Etat et s'inscrit dans les sept axes prioritaires de l'Exécutif provincial de Kinshasa. La commune de Ngaliema, a-t-il noté, «va convoler en justes noces avec la ville de Herve du Royaume de Belgique.» Il a fait remarquer que la population de Herve, par le biais du conseil communal, a entendu les cris d'alarmes de sa soeur de Ngaliema pour voler à son secours. Charles Mwanandeke a dit croire en cette collaboration qui contribuera, tant soit peu, à la résolution de différents problèmes auxquels sa juridiction est confrontée. Il n'a pas manqué de remercier tous ceux qui ont apporté leur pierre à la concrétisation de ce partenariat. Notamment ses prédécesseurs, les autorités communales de Herve et l'Ong Groupe d'appui pour un développement durable (GADD) pour avoir joué le rôle de facilitateur.
RESPECT DES ENGAGEMENTS
Pour sa part, Mme Nicole Roumans, qui a représenté le bourgmestre de sa commune, a, dans son mot de circonstance, indiqué qu'il est question de développer des projets pendant quatre ans. Pour leur réalisation, a-t-elle fait valoir, il faudrait que chaque partie respecte ses engagements. Tout en travaillant tous ensemble et en faisant le suivi et l'évaluation de l'exécution de ces projets. Cela d'année en année afin de rectifier le tir, le cas échéant. Elle a surtout mis l'accent sur l'importance du contrôle que devra effectuer une tierce partie.
De son côté, le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa a fait observer le fait que ce partenariat intervient à l'ère de la solidarité entre les peuples de toutes les Nations qu'est la mondialisation. Et l'autorité provinciale ne peut que s'en réjouir, a-t-il ajouté. Avant de signaler que cette collaboration permettra de rattraper le retard de développement que connaît la commune de Ngaliema. Il a insisté sur la formation sur le renforcement des capacités que les agents de la commune devront partager avec ceux oeuvrant dans les quartiers.
Auparavant, le directeur exécutif de GADD, Anicet Mayira, a fait la genèse de ce partenariat. Dans la commune de Ngaliema, a-t-il renseigné, le quartier Lukunga avait donné l'image de tout ce qui se vit dans tous ses autres quartiers périphériques.
Tout a donc été mis en oeuvre pour que la signature du protocole de collaboration soit concrétisée.
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Congo-Kinshasa: Procès Bapwa Mwamba démarre à l'auditorat de Matete

Le Potentiel (Kinshasa)
4 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Hilaire KayembeKinshasa
La séance d'introduction du procès de quatre meurtries présumés du journaliste Louis Bapuwa Mwamba, abattu dans sa résidence de Matete le 8 juillet 2006, a démarré dans la salle d'audiences habituelle de garnison militaire de Kinshasa/Matete située sur l'avenue de l'Emancipation n°16 du camp Riche, dans la commune de Lemba. Faute de conseils pour les quatre prévenus, la brève audience a été suspendue et renvoyée au 13 juin prochain.
Prévue pour le vendredi 1er juin dernier à 9H30, l'audience introductive au procès de quatre meurtriers présumés du journaliste indépendant Louis Bapwa Mwamba, un ancien de l'Agence congolaise de presse (ACP) et ancien collaborateur à Le Phare, a commencé à 12H20 pour terminer à 12H35. Et pour cause.
Les prévenus extraits du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) se sont présentés devant la barre sans assistance de leurs conseils.
A l'appel de la cause inscrite sous RP 232/07 et Rmp 2235/IMK/06, la partie civile a, quant à elle, comparu assistée de par Me Mwila Kayembe, avocat aux deux barreaux de Kinshasa (Gombe et Matete).
Les brefs moments de cette audience ont été marqués uniquement par la lecture de la décision de renvoi qui met aux prises la famille Mwamba et l'auditorat militaire à sieur Vungu Mbemba Manassé, Suami Sambu, Kunku Makuala alias Sekula et Manguela Lowayi José Dieudonné alias Kuata bau. Tous les quatre prévenus sont poursuivis pour meurtre, détention illégale d'armes, association de malfaiteurs et vol à main armée. Des infractions, qui si elles se confirmaient après examen, pourraient les exposer à de peines lourdes prévues dans le code judiciaire militaire.
En ce premier jour de l'audience, cinq témoins étaient attendus. Un seul, à savoir M. Bobo Loko, a répondu présent tandis que les autres MM Mvuluzi Mabanga, Kayemba Mpoyi, Masangu wa Ndayi et Ilunga Mpafu avaient brûlé la politesse au tribunal militaire. Des injonctions à ce sujet ont été faites par le président du tribunal, le capitaine Gaby Lukombi, au greffier sous-lieutenant Charles Muzembo afin que tout le monde soit là lors la prochaine audience du 13 juin.
Dans le même ordre, le président a promis d'écrire aux bâtonniers de deux barreaux de la ville pour qu'ils lui affectent pro deo des avocats à même de prendre la défense des prévenus.
Cela serait conforme, a dit le ministère public, non seulement à l'article 63 de la loi relative au code judiciaire militaire mais aussi à la loyauté du débat qui respecte le principe du contradictoire.
A l'issue de cette brève audience, l'assistance demeurée sur sa soif n'a même pas fait connaissance des prévenus dont l'identification n'a pas été faite.
Ce n'est qu'une partie remise.
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