mardi 5 juin 2007

coupures 5 juin 2007 (fr)

La Banque Centrale du Congo réduit ses taux d’intérêt suite à l’appréciation du Franc congolais
Kinshasa, 04/06/2007 / Economie
En date du 30 mai 2007, la Banque Centrale du Congo a revu sa grille des taux d’intérêt. C’est la conséquence de l’appréciation du Franc congolais et de la baisse du taux d’inflation. Depuis quelques jours, il est observé une appréciation du Franc congolais, par rapport au dollar américain. Sur le marché parallèle, le taux pratique varie entre 480 et 490 Fc/1 dollar Us. Par contre, le taux indicatif, publié par la Banque centrale du Congo au 30 mai, était de 494 Fc/1 dollar Us. Devant cette situation qui arrange certaines couches de la population et défavorise d’autres, le gouverneur Jean Claude Masangu de la Banque centrale, a animé un point de presse dans son bureau, le vendredi 1er juin dernier.Selon le n°1 de la BCC, la cause principale de l’instabilité du Fc est le déficit du secteur public. C’est depuis la fin du mois de février 2007 que la monnaie nationale est en train de s’apprécier. « Au 30 mai, le taux de change indicatif s’est établi à 494 Francs congolais, le dollar contre 562 Francs congolais à fin février. Entre ces deux dates, la monnaie s’est appréciée de 12% de sa valeur, par rapport au dollar américain ». A quoi est dû ce raffermissement ? J.C. Masangu l’explique par l’application, depuis le mois de mars, d’une politique monétaire prudente combinée à une politique budgétaire restrictive.En ce qui concerne la politique monétaire, menée par la BCC, il y a eu un effort pour stériliser les avoirs des banques à concurrence de 11 millions de Fc. Pour la politique budgétaire, le gouvernement a réalisé, du 1er mars au 28 mai, des excédents budgétaires de 54 milliards de Fc.L’économie a besoin des liquiditésA en croire J.C. Masangu, ces excédents budgétaires ont plus qu’épongé le déficit de 27 milliards de Fc enregistré en janvier et février 2007. « Au total, le secteur public a retiré 65 milliards de Fc de la circulation », a fait savoir J.C Masangu. Et de renchérir : « Ce qui conduit à une diminution des moyens de paiement en monnaie nationale dans l’économie et amène les agents économiques à vendre leurs devises ». Voila l’explication sur la forte appréciation du Fc.Toutefois, J.C. Masangu a ajouté que le fonctionnement harmonieux de l’économie exige un niveau suffisant de liquidités. Ainsi, la BCC a injecté, en l’espace de deux semaines et demie, 14 milliards de Fc sur le marché de change contre des achats de 26 millions de dollars américains. Prenant en compte la situation sur le marché de change, à dater du 30 mai 2007, la BCC a dû réduire de 10 points le coût du loyer de l’argent.Ainsi, la grille de ses taux d’intérêt a été revue. Le taux d’intérêt, sur les prêts à court terme représentant le taux directeur, est établi à 30% l’an. Quant aux taux d’intérêt sur les facilités permanentes, il est porté à 35% l’an. Logiquement, les taux d’intérêt pour la rémunération des billets de trésorerie (BTR) qui permettent de réguler la masse monétaire, ont été révisés. Ils se présentent comme suit : à 7 jours 26% l’an, à 14 jours 28% l’an et à 28 jours 30% l’an.Au cours du jeu de questions et réponses, le gouverneur J.C. Masangu a reconnu que la cause du dérapage des politiques budgétaire et monétaire est l’accroissement du déficit du secteur public. Quid de la part de la BCC dans ce déficit ? Il a révélé que la BCC n’a pas eu de déficit en Janvier et février 2007. En mars, il y a eu un léger déficit et avril a été clôturé sans déficit. En ce qui concerne le budget 2007, le gouverneur a prévu une subvention d’équilibre à la BCC de 5 milliards de Fc. Mais, la BCC elle-même sollicite 10 milliards de Fc pour subventionner le déficit de son compte d’exploitation.Objectif : faibles fluctuations du FcInterrogé sur le niveau des réserves internationales de la BCC qui ont sensiblement baissé, J.C Masangu a fixé l’opinion. A fin décembre, ces réserves étaient de 165 millions USD. Mais, en février 2007, elles ont atteint un faible niveau, à savoir 112 millions USD, soit deux semaines de réserves pour les importations. « Aujourd’hui, dira J.C. Masangu, les réserves sont chiffrées à 167 millions USD, soit 3 semaines d’importation ».A propos des difficultés rencontrées par la BCC pour effectuer des paiements en Fc, J.C. Masangu fait remarquer que la BCC avait suffisamment de stocks des billets. Mais fin 2006, il y a eu un dérapage qui a poussé la BCC en février 2007 à épuiser son stock. Conséquence : certaines dépenses de l’Etat ont été effectuées en monnaies étrangères. D’où la BCC a connu une baisse de ses réserves de change, évoquées ci haut. La Banque a instruit l’Hôtel des monnaies de reconstituer le stock des billets. La programmation, arrêtée pour 2007, va permettre d’imprimer 450 millions des billets de banque. Avec le stock, la BCC sera capable de payer les dépenses de l’Etat en Franc congolais.De cette prestation, il ressort que la confiance en la monnaie nationale est nécessaire pour combattre la dollarisation dans l’économie congolaise. Pour y arriver, il faut un franc congolais stable.En guise de conclusion à cet échange entre le gouverneur et la presse, le directeur des études de la BCC, Ngonga Nzinga a eu des mots justes. « L’économie congolaise est confrontée à une forte appréciation du Franc congolais. C’est la manifestation d’un déséquilibre qu’il faut résorber. La BCC aspire arriver à une situation normale. Cela équivaut à avoir un niveau adéquat des liquidités compatibles avec un taux de change qui favorise tant les consommateurs que les producteurs. Nous devons aussi avoir un bon niveau des prix qui n’est possible que quand il y a des faibles fluctuations du taux de change ».(Yes)Didier Munsala Buakasa/L’Observateur
Last edited: 04/06/2007 15:58:13
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Elections sénatoriales en Belgique : Le tandem Louis Michel-De Decker pour défendre l’agenda de la Rdc
Kinshasa, 04/06/2007 / Politique
Les élections sénatoriales en Belgique, prévues pour le Lundi 11 juin 2007, auront certainement une dose de parfum de la République démocratique du Congo. Des sources en Belgique, l’on apprend que Louis Michel, le Com­missaire européen aux Affaires hu­manitaires et de Développement revient sur la scène politique belge il sera candidat au sénat, sur la liste des Libéraux, lors des élections sénatoriales du 11 juin prochain.Le Parti libéral sera conduit, lui, par l’actuel ministre belge de la Coopération et de Développement Armand De Decker Louis Michel qui a donné à la politique euro­péenne et au développement une visibilité et une dynamique qu’elle avait perdue, entend redonner à la politique belge une nouvelle impul­sion.« Il s’agit, pour Louis Michel et Armand De Decker de défendre l’unité de la Belgique face aux manoeuvres séparatistes de certains partis politiques en Belgique », a déclaré un spécialiste congolais de la politique Belge.L’Agenda internationalSelon plusieurs analystes, le tandem Louis Michel Armand De Decker va davantage renforcer la présence de la RDC dans l’agenda international. « Nous avons aussi à placer le Congo dans l’agenda international et nous avons atteint notre objectif, en soutenant le pro­cessus démocratique dans ce pays, jusqu’à l’organisation des élections démocratique. Je sais qu’à présent, la Belgique est plus que jamais engagée à soutenir le processus de la reconstruction du Congo en appuyant et en soute­nant les institutions démocratiques en place », a déclaré derniè­rement M. Louis Michel.Le Commissaire européen aux Affaires humanitaires et au Déve­loppement reste conscient qu’après les élections, reste la période la plus difficile pour la RDC. Avec plusieurs défis à relever, tels que la réhabilitation des infras­tructures, la lutte contre la misère et la pauvreté, la lutte contre l’in­sécurité permanente et générali­sée dans l’Est du pays, les diffi­cultés de brassage de l’armée,...Le ministre belge de la Coopé­ration et du Développement Ar­mand De Decker lui, aussi, de­meure un fervent avocat de la RDC dans le très complexe paysage politique belge. Le numéro un de la coopéra­tion belge entend, après une vic­toire aux prochaines élections sé­natoriales, continuer son action de lobbying pour soutenir le programme de reconstruction de la RDC.La République démocratique du Congo qui se trouve dans une phase décisive de son histoire. Je pense que le peuple congolais va procéder à une révolution culturelle pour réaliser les cinq chantiers du chef de l’Etat. Cette révolution Culturelle passe par la bonne gouvernance et l’assainissement de l’environnement macroécono­mique et une justice responsa­ble ». a déclaré M. Armand De Decker.Selon un récent sondage, pu­blié par le RTBF 60 % des Belges interrogés souhaitent voir Louis Michel revenir sur la scène politique belge pour apporter son expertise et sa politique au camp des libéraux, lors des élections sénatoriales du 11 juin prochain.Luc-Roger Mbala Bemba/L’Observateur/Th
Last edited: 04/06/2007 17:08:31
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Le retour en RDC de Jean Pierre Bemba rélève du président du Sénat, selon Joseph Kabila
APA-Brazzaville 03-06-2007 (Congo) La décision du retour en RD Congo de l’ancien vice-président Jean Pierre Bemba qui séjourne actuellement au Portugal pour des soins médicaux, ne rélève pas de l’institution de la présidence de la République, mais du président du Sénat dont il est membre, a déclaré dimanche à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, le président Joseph Kabila Kabange. « Le retour de l’ancien vice-président Mbemba à Kinshasa est du ressort du Sénat qui l’avait autorisé à aller suivre des soins médicaux au Portugal », a précisé le chef de l’Etat congolais.Au cours de cette conférence de presse conjointe avec son homologue Denis Sassou Nguesso, le président Kabila a indiqué que la question des ex-Forces armées zaïroises (ex-Faz) de l’ancien président Mobutu qui résident au Congo depuis mai 1997, date de l’entrée de la rébellion de Laurent Désiré Kabila à Kinshasa, et les éléments de la garde de Jean-Pierre Bemba réfugiés au Congo depuis les troubles de mars dernier, sera réglée de façon concertée. Le président Sassou Nguesso a même souligné qu’une bonne partie des éléments des ex-Faz ont déjà regagné Kinshasa sans problème. Joseph Kabila a également abordé l’instabilité qui règne dans le sud-Kivu, une situation qu’il attribue aux éléments Interhamwe du Rwanda et du Burundi « qui ne veulent pas regagner leur pays et sèment la panique dans cette partie du pays ». Il s’est également dit préoccupé par les groupes armés, notamment la non intégration des hommes du général Laurent Kunda dans l’armée nationale. « Mais nous envisageons de mettre fin à cette situation d’ici la fin de l’année », a déclaré Joseph Kabila qui a également abordé son programme d’activité critiqué par l’opposition. De son côté, Denis Sassou N’Guesso, parlant de son pays, a déclaré que la démocratie se porte bien au Congo, donnant l’exemple de la tenue des élections législatives en ce mois de juin-juillet, « malgré la réticence des partis ou groupements politiques non représentatives qui ne veulent pas aller aux élections ». Les élections législatives vont avoir lieu dans tout le pays et même dans le département du Pool avec la volonté manifestée par le Pasteur Ntumi, ancien chef rebelle, de rallier la paix.
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Le Caucus des femmes congolaises pour la création d'une banque d'autofinancement en RDC Plus de cinq cents membres du Caucus des femmes congolaises venues de toutes les provinces de la RDC et de la diaspora, se sont engagées samedi à créer une banque d'autofinancement, lors de la clôture de leur congrès national tenu du 29 mai au 2 juin à la FIKIN (Foire internationale de Kinshasa) sur le thème " Femmes, voyez l'état malheureux de notre pays, venez et rebâtissons-le ensemble ".D'autres recommandations formulées par le Caucus des femmes congolaises portent sur l'identité de la femme, le défi de la réfondation et la nécessité de la cohésion dans leur lutte, la participation de la femme à la reconstruction nationale et la création des ressources génératrices des revenus. Celles-ci ont été aussi adressées aux décideurs politiques congolais et à la communauté internationale, en vue d'accompagner les femmes dans leurs initiatives.La conseillère principale au collège des conseillers du Chef de l'Etat, Chantal Safu, qui a représenté à cette occasion l'épouse du Chef de l'Etat Olive Lembe Kabila, a transmis les salutations de celle-ci aux femmes de Caucus. Elle a pris les résolutions de ce congrès, à la demande de cette dernière, afin de voir dans quelles mesures elle peut apporter sa contribution pour la promotion de la femme congolaise.Pour sa part, la ministre de la Condition féminine et de la famille, Philomène Omatuku, a salué la lutte menée par le Caucus des femmes congolaises pour sa représentation dans les institutions de la 3ème République. Elle a, en outre, expliqué les attributions de son ministère et le projet de construction " des maisons des femmes " dans la RDC en vue de l'assistance et de l'encadrement de la femme congolaise.Un institut du genre sera créé prochainement en vue de prendre en compte les problèmes de la femme, a-t-elle dit. Mme Omatuku a enfin relevé sa détermination d'aider ces femmes à participer massivement aux prochaines élections municipales et locales. Par ailleurs, le Pr Anicet Mungala, titulaire et délégué général de la Chaire UNESCO/RDC qui a clôturé ces assises, a indiqué l'adhésion de son institution aux résolutions de ce congrès et a versé 1.000 dollars américains pour cette banque d'autofinancement. La présidente du Caucus, Mme Georgette Biebie Songo, a, de son côté, exprimé ses sentiments de reconnaissance aux partenaires pour la tenue de ce congrès. Kinshasa, 4/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)


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Les gouverneurs de province en concertation à Kinshasa Les gouverneurs et les présidents des Assemblées provinciales sont en concertation à Kinshasa, depuis hier lundi au ministère de l’Intérieur. L’objet de cette rencontre est la mise sur pied des mécanismes relatifs au fonctionnement de leurs entités respectives, en attendant l’adoption de la loi sur la décentralisation.
Les gouverneurs de province et les présidents des Assemblées provinciales sont, depuis hier lundi 4 juin 2007, en concertation à Kinshasa. Le but de leur rencontre avec le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation « est de mettre en place des mécanismes relatifs au fonctionnement des provinces et de leurs entités respectives », a indiqué Radio Okapi captée dans la capitale congolaise.
Selon la source, la concertation de Kinshasa va permettre aux responsables provinciaux de trouver un compromis au sujet de la rétrocession de 40 %, en attendant l’adoption par le Parlement, de la loi sur la décentralisation.
Répondant à une question de la presse, le président de l’Assemblée provinciale du Kasaï Oriental a indiqué que « ce problème fera l’objet d’échange entre nous et le pouvoir central. Nous tenons à tout prix à défendre l’autonomie des provinces ».
DISPOSITIONS LEGALES
En ce qui concerne cette question interprétée de diverses manières, l’article 175 de la Constitution du 18 février 2006 stipule : « Le budget des recettes et des dépenses de l’Etat, à savoir celui du pouvoir central et des provinces, est arrêté chaque année par une loi. La part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40 %. Elle est retenue à la source. La loi fixe la nomenclature des autres recettes locales et la modalité de leur répartition ».
Outre cette disposition constitutionnelle, l’article 3 de la Loi fondamentale est explicite lorsqu’il dit que « les provinces et les entités territoriales décentralisées sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux. Ils jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques. Leur fonctionnement et leurs rapports avec le pouvoir central sont fixés par une loi organique ». Celle-ci sera votée ultérieurement par le Parlement.
Il sied de rappeler qu’à leur initiative, les présidents des Assemblées provinciales s’étaient réunis dernièrement à Matadi. Dans le chef-lieu de la province du Bas-Congo, les responsables des organes délibérants s’étaient appesantis sur le dossier relatif à la rétrocession de 40 % de recettes aux entités provinciales. Une rencontre qui n’a pas été appréciée par le gouvernement central.
Albert tshiambiKinshasa, 5/06/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)------------------------------------------------------------------
Muanda : pollution de la rivière Nzeze Siansitu, Perenco Rep menacée de dédommagement Le ministre de l’Environnement confirme que le pétrole s'est échappé d'une des réserves de la société Perenco Rep pour souiller les eaux de cette rivière avec des conséquences environnementales. Didace Pembe se dit indigné et a même décidé de se rendre sur les lieux ce lundi pour faire une évaluation, rapporte radiookapi.net
Le ministre est clair. Perenco a laissé échapper du pétrole brut de l’une de ses réserves. Ce pétrole est parti souiller ou du moins causer des dégâts à une des rivières envoisinant les installations de cette société. Selon le ministre, un constat a été fait selon lequel les tuyaux ont beaucoup de rouilles. C’est pourquoi il a exigé à Perenco de renouveler ses tuyaux en vue d’éviter un tel désagrément dans le futur. «J’ai dit que cette fois, c’est trop. Je dois moi-même descendre sur le terrain, accompagné de deux députés du Bas-Congo, pour tirer au clair cette situation. Nous descendons sur le terrain pour faire une évaluation. Perenco doit cette fois-ci prendre des mesures appropriées, elle doit payer les dégâts causés, nous allons tirer toutes les conséquences appropriées, c’est-à-dire le non respect de l’environnement observé par cette entreprise», a conclu M. Pembe.
Lubumbashi, 5/06/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)


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Goma : premier remaniement au gouvernement provincial
Nord-Kivu Politique et Citoyen 04 Juin 2007 à 15:26:04
Deux ministres viennent d’être révoqués et remplacés immédiatement par arrêté du gouverneur de province. Cette première restructuration intervient deux mois après la nomination et approbation des membres de l’exécutif provincial. Mais la procédure utilisée par le gouverneur est très critiquée, constate radiookapi.net
Ce premier remaniement est sanctionné par un arrêté signé le samedi 2 juin. Au terme de cet arrêté, Juma Balikwisha remplace Gilbert Kyatshinge aux Mines et Aimbable Bapfakulera dirige désormais le ministère de la Jeunesse et Sport en lieu et place de Mwendo wa Buhatshi. Les concernés affirment avoir pris connaissance de leur limogeage du gouvernement provincial par la radio officielle. Même surprise du côté de l’assemblée nationale. Celle-ci condamne cette procédure. Pour son rapporteur Gilbert Kalinda, la destitution individuelle ou collective des membres du gouvernement ne revient plus au gouverneur seul, après l’investiture de cette équipe par l’assemblée provinciale. Contacté à partir de Kinshasa où il est en mission, le gouverneur Paluku s’est refusé à tout commentaire en attendant son retour à Goma. Toujours dans ce même arrêté, le gouverneur vient de nommer un nouveau ministre, portant ainsi à 10 le nombre des membres de l’exécutif provincial.
Par Redacteur Web
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Lutte contre Vih/Sida, 18 agences de l’Onu s’impliquent
Kinshasa Développement 04 Juin 2007 à 15:33:23
Désormais, la lutte contre la pandémie du Sida ne sera plus le seul apanage de l’Onu Sida. Dix-huit autres agences des Nations Unies s’y impliquent. Elles ont pris l’engagement lundi lors de l’ouverture d’un atelier sur le renforcement des capacités sur la lutte contre le Vih/Sida à Kinshasa, rapporte radiookapi.net
Pour Pierre Somsé, Coordonnateur de l’Onu Sida, cet atelier a pour objectif de former les experts de 18 agences des Nations Unies qui travaillent dans le domaine du Sida. Cette rencontre est aussi organisée en exécution de nouvelles directives du secrétaire général des Nations. M Ban ki Moon a récemment pris des mesures pour renforcer le rôle des Nations Unies dans la lutte contre le Sida dans le monde. Pierre Somsé situe l’action ces agences dans l’appui des efforts du gouvernement dans le domaine du Sida. «C’est la première fois qu’on va avoir une équipe solide des Nations Unies qui va travailler ensemble et il faut lui donner les compétences qu’il faut », a-t-il conclu.
Par Redacteur Web
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40% de rétrocession aux provinces : concertations à Kinshasa
RDC Politique et Citoyen 04 Juin 2007 à 17:30:34
Les gouverneurs des provinces et les présidents des assemblées provinciales sont à Kinshasa pour harmoniser leurs vues avec le gouvernement central sur l’application de la rétrocession de 40% des recettes réalisées par les provinces. Les concertations ont commencé ce lundi dans la capitale, rapporte radiookapi.net
A l’issue de deux jours de réflexion, les parties devront produire un document commun à présenter au premier ministre Antoine Gizenga. Tous les gouverneurs de provinces sont présents dans la capitale ainsi que les présidents des assemblées provinciales. Avec le gouvernement central, les institutions provinciales devront parvenir à l’harmonisation des vues par rapport aux textes sur la décentralisation, ainsi qu’à une lecture commune sur la nomenclature des taxes et impôts devant revenir aux provinces. Selon le ministre de l’Intérieur Denis Kalume, l’objectif des travaux est d’arrêter d’un commun accord les modalités pratiques et transitoires susceptibles de permettre aux provinces de fonctionner en attendant l’effectivité de la rétrocession de 40% de leurs recettes. Le débat sur cette question s’annonce houleux. Quelques gouverneurs de provinces rencontrés dans les couloirs du Grand Hôtel Kinshasa exigent l’application immédiate de cette rétrocession. Le contraire, disent-ils, serait une violation de la Constitution.
Par Redacteur Web
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Kindu : SNCC, les paysans n'écoulent plus leurs produits
Maniema Développement 04 Juin 2007 à 19:55:30
Un mois après l’interdiction de faire voyager des passagers dans les trains marchandises, les conséquences se font sentir. Les paysans ne savent plus écouler en quantités suffisantes leurs produits vers les centres de consommation, Kindu notamment, et la SNCC (Société Nationale de Chemins de Fer du Congo) elle-même, enregistre un manque à gagner, rapporte radiookapi.net
Avant la décision, ces paysans convoyaient eux-mêmes leurs marchandises jusqu’à la gare de Kindu. Actuellement, ils ne savent quoi faire. Plusieurs de leurs produits champêtres traînent dans les villages. Il s’agit notamment du maïs, du manioc, de l’huile de palme et de l’arachide. Du côté de la SNCC, les responsables locaux se plaignent aussi. Selon eux, un mois après l’application de cette interdiction, l’entreprise a manqué une bonne partie de recettes, faute de la clientèle. C’est l’avis de Jean Alimasi bin Muyungi, directeur de la Société Nationale de Chemins de fer du Congo de la région Nord-Est. Contacté, le président de la FEC/Maniema compte constituer une délégation afin d’aller négocier avec l’ADG de la SNCC à Lubumbashi sur cette question.
Par Redacteur Web
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Kisangani : des paysans de Baumé barricadent la route contre l'entreprise « Trans. M. Bois »
Province Orientale Politique et Citoyen 04 Juin 2007 à 19:57:09
L’objectif de la manifestation était d’empêcher cette société à acheminer les grumes vers Kisangani. Une manière pour eux de faire pression sur Trans. M. Bois, une entreprise d’exploitation forestière, à prendre aussi en considération les intérêts de leur village, rapporte radiookapi.net
La manifestation a eu lieu le week-end dernier, à environ 80 kilomètres de Kisangani, selon les sources. Les paysans de Baumé ont mis des barricades sur la route menant vers le chef-lieu de la Province Orientale pour empêcher le passage de tout véhicule de la société Trans. M. Bois. Mais, plus tard, la route a pu ensuite été dégagée après l’intervention des éléments de la police venus de Kisangani. Pour les villageois de Baumé, cette entreprise devra mettre en place des projets de développement durable au profit de leurs populations, en guise de récompense à l’exploitation de leurs ressources forestières. Ils exigent notamment, la construction en matériaux durables des centres de santé et des écoles. Cependant, les autorités de la province ainsi que les responsables de Trans. M. B., sont embarrassés par cette revendication. D’après le directeur de cette société, Baumé n’est pas le seul village de la contrée à avoir un cahier de charge. Son entreprise cherche actuellement à satisfaire de manière progressive aux demandes de différents groupements riverains. Cependant, la grande difficulté, c’est que tous ces groupements ont eux-mêmes entre eux des différents fonciers dans la zone forestière exploitée, a poursuivi la source. Contacté, le vice gouverneur de province Joseph Bangakia a déclaré pour sa part avoir été saisi du dossier. Pour lui, la solution à toutes ces revendications viendrait après concertations entre les responsables de la territoriale, l’Assemblée provinciale et les parties en conflits.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Marchés municipaux , les administrateurs et les délégués syndicaux à couteaux tirés

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Fl. Nl-NsKinshasa
Les relations entre certains administrateurs des marchés et les délégués syndicaux affiliés au Syndicat national des vendeurs du Congo (SNVC) sont orageuses depuis quelque temps. A la base, la rétention, par certains administrateurs des marchés, des 20 % revenant de droit aux comités syndicaux, dans le cadre du protocole d'accord signés entre les deux parties.
Les administrateurs des marchés disséminés à travers les différentes communes de la capitale vivent à couteaux tirés avec les délégués syndicaux affiliés au Syndicat national des vendeurs du Congo (SNVC). A la base, le non respect par les administrateurs des marchés du respect du protocole d'accord signé avec les comités syndicaux depuis quelque temps.
Aux termes de ce protocole d'accord, il est convenu que les différentes autorités municipales rétrocèdent à chaque marché érigé dans leur juridiction respective 40 % de la somme perçue auprès de vendeuses et vendeurs, dont la clé de répartition se présente de la manière suivante : 20 %, destinés au comité syndical, vont servir à l'assainissement du marché et 20 % autres sont destinés au fonctionnement du marché.
Datant de 2002, l'initiative de ce protocole d'accord revient au Syndicat des vendeurs du Congo (SNVC).
Elle a abouti à ce qui est convenu d'appeler « participation forfaitaire des vendeurs conformément aux articles 261 et 262 du Code du travail ». « M. Matungulu Mbuyamu Ilankir, alors ministre des Finances, s'en était inspiré et avait pris l'arrêté ministériel n 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002 modifiant les quotités trimestrielles de la contribution forfaitaire due par les entreprises relevant du régime de la patente », ont confié les responsables du SNVC à la presse.
Mais, relèvent-ils, les choses se sont gâtées avec l'instauration, par l'actuel gouverneur de la ville, de « salongo » obligatoire dans les marchés municipaux, chaque samedi.
Cette mesure contraint les vendeuses et vendeurs à ne pas exercer leurs activités commerciales ce jour-là. « Cette mesure n'est pas du goût du Syndicat national des vendeurs du Congo et des vendeurs qui l'assimilent à un «travail forcé » que l'autorité urbaine impose aux vendeurs des marchés. », s'est plaint un syndicat qui a requis l'anonymat, ajoutant que ce n'est pas de gaieté de coeur que les vendeuses et vendeurs exécutent les travaux de « salongo ».
Il s'est interrogé, d'autre part, sur l'implication des vendeurs dans l'exécution des travaux de ce « salongo » alors que ces derniers s'acquittent quotidiennement de la taxe quotidienne dont un certain pourcentage peut y être retiré pour être utilisé à cette fin. «A quoi sert dès lors la taxe perçue auprès de vendeuses et vendeurs si elle ne peut servir à assainir le milieux dans lequel ils exercent leurs activités ? », s'est-il également interrogé.
«L'autorité urbaine foule aux pieds l'arrêté de M. Matungulu Mbuyamu Ilankir qui, aux termes de l'article 1er reconnaît, dans les catégories A et B destinées au petit commerce et aux personnes assujetties à la patente commerciale, le commerçant ambulant, le commerce sur la voie publique secondaire et le commerçant sur la voie publique principale», a-t-il poursuivi. Allusion faite à la mesure prise par l'autorité urbaine d'évacuer les vendeurs sur la voie publique dans le cadre de l'opération de l'assainissement de la capitale qu'il a déclenchée.
Une délégation du SNVC, conduite par son président national, Patrice Nsangu, a été reçue la semaine dernière à l'Hôtel de ville de Kinshasa pour exposer les préoccupations du syndicat relatives à la mesure de certains administrateurs de marchés de retenir le droit revenant aux délégués syndicaux dans les marchés municipaux.
Le conseiller juridique du gouverneur de la ville, qui a reçu cette délégation, a demandé aux membres de cette délégation de mettre tout en oeuvre pour préserver la paix dans les marchés disséminés dans la capitale. Il a dit au syndicat que l'autorité urbaine « lui répondra officiellement dans les jours qui viennent sur ses préoccupations».
Joints au téléphone par Le Potentiel, certains délégués syndicaux ont indiqué qu'il y a une amélioration dans les relations entre les administrateurs des marchés et les membres des comités syndicaux.
Cela, depuis que ceux-ci ont décidé de hausser le ton pour revendiquer leurs droits. «Certains administrateurs des marchés qui, juste là, étaient réticents ont dû subitement changer leurs fusils d'épaule», ont-ils déclaré.
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Congo-Kinshasa: Province Orientale, le plus grand projet des pygmées de Mambassa

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Kinshasa
Une délégation d'«Espoir pour tous» a acheminé à Mambassa en Ituri, province Orientale, plus d'une tonne de matériel et d'équipements pour le compte du projet «Appui à la promotion des droits des peuples autochtones pygmées en Ituri ».
Ce matériel va servir à la mise en place de trois centres de formation dont un premier, pour les femmes pygmées victimes des violences et un centre d'alphabétisation mixte. Le taux d'analphabétisation au Congo est le plus élevé chez les populations pygmées qui vivent encore majoritairement dans la forêt.
Depuis les guerres et pour fuir les exactions, les pygmées se sont repliés dans les profondeurs de la forêt. Et à ce jour, beaucoup d'entre eux se retrouvent dans cette situation. Et leurs enfants n'ont plus accès à l'école dans la majeure des cas. Un vaste programme de sensibilisation est au programme. Une enquête générale a été lancée. Deux partenaires locaux travaillent dans l'exécution de ce projet avec l'appui d'Espoir Pour Tous et le financement de l'Union Européenne.
Ce projet reste très en déça des attentes des populations pygmées en Ituri, mais il est le plus grand des projets des 10 dernières années. Plus de 35 emplois seront créés et l'effet d'entraînement dû aux commandes des mobiliers, les formations et les autres achats sur un marché local, très en difficulté et largement enclavé.
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Congo-Kinshasa: La ministre du Portefeuille encourage la mise en oeuvre du guichet unique à l'OFIDA

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Amedee Mwarabu KibokoKinshasa
Le gouvernement tient à la maximisation des recettes par les régies financières. C'est dans cette optique que s'inscrit la visite hier lundi 4 juin de la ministre du Portefeuille à l'Office des douanes et accises (OFIDA).
Jeannine Mabunda a appelé le staff dirigeant de cette régie financière à atteindre les assignations prévues au budget 2007. Bien plus, elle entend encourager la poursuite des réformes à l'OFIDA, notamment l'installation du système de guichet unique dans les grands postes douaniers du pays.
La ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda, a effectué hier lundi 4 juin une visite à l'Office des douanes et accises (OFIDA). Cette visite a commencé par une réunion à la direction générale de l'OFIDA où elle a été reçue par l'Administrateur délégué général, Deo Ruguiza, et les autres membres de la haute direction. A cette occasion, la ministre du Portefeuille a exhorté les responsables de cette régie financière aux performances afin d'atteindre les assignations prévues, notamment au budget 2007. Ce qui permettrait au gouvernement de disposer de moyens de sa politique dans le cadre de l'exécution du budget 2007.
Ici, Jeannine Mabunda a invité le staff dirigeant à travailler davantage à cette fin, car sans atteindre les assignations par les régies financières, le gouvernement aura justement des problèmes pour exécuter sa loi financière de l'exercice en cours. Ce à quoi le comité de gestion de l'OFIDA a consenti. Cependant, Deo Ruguiza a sollicité l'intervention de la ministre du Portefeuille afin que l'OFIDA bénéficie de sa prime mensuelle de rétrocession de 5% sur les recettes réalisées. A l'en croire, c'est depuis février 2007 que l'OFIDA ne reçoit plus de prime de rétrocession. Cette situation gêne ainsi le fonctionnement normal de cette régie financière.
Ensuite, l'Adg de l'OFIDA a accompagné son hôte au centre du guichet unique de Kinshasa-Est. Financé par l'Union européenne, ce guichet unique sera opérationnel dans les prochains mois. Le personnel devant travailler à ce guichet unique est déjà formé et tous les matériels informatiques sont déjà informatisés. Il sera le troisième du genre à être informatisé après celui de l'aéroport international de N'Djili et celui du port de Matadi, dans la province du Bas-Congo.
Le guichet unique de Kin-Est est conçu pour traiter les données en provenance du trafic maritime de Matadi et du trafic transfrontalier en provenance de la République du Congo par le fleuve Congo.
Le guichet unique de Kin-Est vient appuyer celui, non informatisé, du beach Ngobila et de SEP Congo.
Celui-ci est destiné aux opérations de dédouanement des produits pétroliers alors que celui du Beach Ngobila traite les échanges entre la RDC et le Congo-Brazzaville. Ainsi, les importateurs et exportateurs qui ne veulent pas se rendre sur place à Matadi pour les opérations de dédouanement peuvent le faire à partir de Kinshasa. Après le lancement du guichet unique informatisé de Kinshasa-Est, le prochain sera celui de Kasumbalesa, au Katanga, dont la fin des travaux est attendue dans les tout prochains mois.
EVITER LA TRACASSERIE EN
La mise en oeuvre du système du guichet unique répond à un besoin de maximiser les recettes de l'Etat et surtout de réduire la durée de traitement des dossiers soumis à l'OFIDA pour dédouanement. « Avec ce système, l'OFIDA a considérablement augmenté ses recettes mensuelles, passant de 2 milliards FC, en 2001, à 6 milliards Fc en 2007. Le guichet unique présente aussi un gain par rapport au temps.
En effet, ce système facilite les opérations de traitement des dossiers du fait que toute la procédure se fait au moyen d'un logiciel informatique. Et seul l'OFIDA traite avec l'opérateur économique qui vient dédouaner ses marchandises, les autres intervenants, notamment l'Onatra, l'Occ ou encore l'Ogefrem vont percevoir leur part à la banque. Au fait, le paiement des droits de douane de marchandises se fait à la banque. Cet avantage évite les tracasseries administratives, les longues procédures dans les formalités de dédouanement et la corruption.
Il y a quelque temps, il fallait une dizaine de jours pour dédouaner un véhicule à Matadi. Actuellement, il en faut juste deux, a indiqué la ministre du Portefeuille, soutenant la poursuite des réformes à l'OFIDA et la finalisation du projet de guichet unique dans tous les grands postes frontaliers. Dès que le guichet unique sera effectif à Kasumbalesa, cela sera le tour de Beni, dans le Nord-Kivu.
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Congo-Kinshasa: L'avenue By Pass en constante dégradation

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Fl. Nl-NsKinshasa
Les usagers de la route By Pass accusent la voirie urbaine de n'être pas à la hauteur de sa tâche. Les nids-de-poule qui jonchent cette artère principale à divers niveaux - notamment au rond-point Ngaba, à l'arrêt «Triangle », devant la maison communale de Selembao -, et dont la profondeur ne fait que s'agrandir, n'amènent pas ce service à agir. Ce qui constitue un danger susceptible de provoquer des accidents de la circulation à tout moment. Cette dégradation est également à la base des embouteillages monstres qui, parfois, durent des heures. La réhabilitation de cette voie d'accès est indispensable dans la mesure où il est pour le moment l'une des voies d'entrée et de sortie de la province du Bas-Congo.
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Congo-Kinshasa: Ngaliema, rétablissement partiel de l'électrification publique sur l'avenue des Ecuries

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Fl. Nl-NsKinshasa
Après une dizaine d'années d'interruption de la desserte en électricité, l'avenue des Ecuries, dans la commune de Ngaliema, est de nouveau électrifiée, du moins partiellement. Cela, depuis le mois dernier.
Œuvre des inciviques, l'interruption d'électricité remontait sous la deuxième République. Les réverbères avaient été dépouillés de ses projecteurs. Conséquence, cette artère baignait dans une obscurité. A la faveur de celle-ci, ils menaçaient les paisibles passants et leur extorquaient argent, téléphones portables, bijoux, habits, etc. C'est ainsi qu'il était rare de voir un passant ou un véhicule sur cette artère au-delà de 23 heures, pour ne pas être victime de ces hors-la-loi.
Le rétablissement de l'électrification publique sur l'avenue des Ecuries, qui est empruntée souvent par les conducteurs des véhicules qui viennent de Binza-Ozone et qui se rendent au centre-ville et vice-versa, a été applaudie par les usagers de cette voie. « Nous demandons que les pouvoirs publics fassent davantage en rétablissement l'électricité sur la partie de l'avenue des Ecuries qui ne l'est pas encore », a indiqué un taximan habitant Binza-Ozone qui a requis l'anonymat.
Il a ajouté qu'il éprouvait de la voie car depuis le rétablissement de l'électricité sur cette voie les risques d'accidents de la circulation sont amoindris et que les inciviques n'ont plus le champ libre pour commettre leurs forfaits.
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Congo-Kinshasa: Katanga, l'auditeur militaire de Kalemie dénonce des crimes contre l'humanité à Kadimbu

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Kinshasa
«Ce qui s'est passé le 16 mai dans la localité de Kadimbu, à 30 kilomètres de Kabalo, peut être qualifié de crimes contre l'humanité ». C'est ce qu'a déclaré dernièrement, le capitaine Neney Yembe Diema, auditeur militaire de la garnison de Kalemie, à l'issue d'une mission d'enquête à Kabalo, rapporte radiookapi.net.
«Piller, torturer, commettre des violences sexuelles, également violer les femmes... Nous avons enregistré pratiquement cinq femmes qui avaient été violées, que nous avons mises à la disposition du médecin du centre de référence de Kabalo pour la prise en charge sanitaire. Nous pouvons qualifier les crimes perpétrés par les éléments ANR (Agence nationale de renseignements), ainsi que nos éléments FARDC de crimes contre l'humanité. Ce sont des faits extrêmement graves, et le dossier doit en principe être fixé devant le juge. Et en concertation avec le président du tribunal de garnison de Kalemie, nous pouvons probablement revenir à Kabalo en audience foraine dans deux semaines, si la logistique est prête », a affirmé le capitaine Neney.
Pour les faits, le 16 mai dernier, Kanda Manvole, chef du groupement Mwishi, a fait appel aux agents de l'Agence nationale de renseignements et aux éléments des FARDC, pour régler le différend d'ordre coutumier qui l'oppose au chef de localité de Kadimbu.
La mission a vite pris l'allure d'une expédition punitive: pillages, tortures, viols étaient enregistrés , selon de nombreux témoignages.
Aujourd'hui, quatre soldats FARDC sont aux arrêts. Deux agents de l'ANR sur les douze incriminés sont également en détention préventive. Les autres suspects sont en fuite. Un avis de recherche vient d'être lancé à leur endroit. Pour rappel, une mission d'enquête mixte Monuc-auditorat militaire-ANR était dépêchée à Kabalo le 30 mai dernier. Elle est rentrée à Kalemie samedi, 2 juin 2007.
Les observateurs peuvent voir dans ces actes criminels commis par ceux-là qui doivent assurer et soutenir la protection des Congolais et de leurs biens, un échantillonnage du comportement des agents de l'ANR et également des éléments des Forces armées de la RDC, surtout à l'intérieur du pays....
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Congo-Kinshasa: Kasaï Oriental, plus de 250 femmes mortes des suites de complications de l'accouchement

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
Au cours de l'année 2006, plus de 250 femmes ont trouvé la mort des suites de problèmes liés à la grossesse et à l'accouchement dans les formations sanitaires de la province du Kasaï Oriental. Selon l'ACP, ce chiffre a été livré par le responsable de la coordination provinciale du Programme national de santé de la reproduction, Dr. Bwebwe, à l'occasion de la Journée internationale d'action pour la santé de la femme.
Il a signalé que chaque mois, 20 femmes ont trouvé la mort dans les hôpitaux du Kasaï Oriental pour n'avoir pas pu bénéficier des soins appropriés et nécessaires au cours de leurs grossesses ou pendant l'accouchement. Environ 47% de femmes ont joui d'un accouchement assisté et 71% en état de grossesse ont suivi de séances de consultation prénatale, alors que l'idéal serait que 95% de femmes aient l'accès au service de santé organisé.
La coordination provinciale du Programme national de santé de la reproduction souhaite promouvoir et améliorer le statut de la femme de cette province et compte plaider pour plus de moyens, d'organiser les campagnes de sensibilisation sur l'importance de la consultation prénatale et de l'accouchement assisté.
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Congo-Kinshasa: Symposium international sur la transformation des aliments en RDC

Le Potentiel (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Godefroid NgamisataKinshasa
Le vice-ministre en charge de l'Agriculture, Pêches et élèvages, Ngobila Mbaka, a procédé le dimanche 3 juin 2007, à l'ouverture du symposium international sur la transformation et la salubrité des aliments en RDC.
C'était au Grand Hôtel Kinshasa devant une centaine de scientifiques, chercheurs d'universités canadiennes, congolaises et plusieurs autres pays ainsi que ceux des instituts et de entreprises agroalimentaires. L'homme d'Etat congolais a rappelé les grands défis à relever par le gouvernement qui a fait de l'Agriculture une priorité des priorités.
Dans son allocution, le président du symposium, Dr. Maf Akier Assanta, canadien d'origine congolaise, chercheur au centre de recherche et de développement sur les aliments au ministère de l'Agriculture et de l'Agro-alimentaire du Canada, a fait savoir l'enjeu du symposium au regard de la place qu'occupe les aliments dans la vie de l'homme. « Pas de vie sans aliments ».Avec la mise en place des nouvelles institutions en RDC, il a invité les pouvoirs publics à mettre en place des mécanismes pour la protection des Congolais contre les risques évitables pour la santé tout en assurant la salubrité de l'approvisionnement alimentaire de la RDC. Pour le Dr. af Akier Assanta, « la salubrité des aliments et la protection des consommateurs doivent être des éléments essentiels à la santé des Congolais de plus en plus exposée aux aliments de rue ».
Quant au vice-président du symposium, RP. Charles Kusika Nzau, directeur général de l'Institut supérieur des techniques appliquées en Chimie agro-alimentaire (Istacha) à Kimpese dans la province du Bas- Congo, il a salué le protocole de l'Entente de collaboration signée entre le ministère de l'Agriculture et de l'Agro-alimentaire du Canada et l'Istacha de la RDC. Ce projet s'étend jusqu'à 2010 et prévoit l'organisation de plusieurs stages et échanges dans le cadre de la coopération scientifique. L'Istacha s'est fixé comme objectif de former des ingénieurs spécialistes en création d'emplois. Il a plaidé pour que le ministère de l'Agriculture congolais puisse ajouter le volet Agro-alimentaire dans ses attributions. La RDC en gagnerait beaucoup.
L'Adg de l'Office congolais de contrôle (Occ), a, pour sa part, rappelé la mission assignée à cet office pour garantir la sécurité alimentaire suivant les normes internationales. L'Office fait cependant face à certaines contraintes telles que l'absence de cadre juridique sur la salubrité des aliments, des infrastructures parfois inappropriées pour mieux accomplir sa tache.
Pour le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, beaucoup reste à faire pour garantir aux Kinois des aliments riches, équilibrés et sains. Il a dressé un tableau sombre de la salubrité des aliments dans la capitale avant de promettre des correctifs grâce à l'acquisition d'un laboratoire grâce à la coopération canadienne. Pour boucler la boucle, l'ambassadeur du Canada en RDC, Richard Pelletier, a salué la tenue du symposium qui arrive à point nommé, au moment où la RDC s'apprête à mettre en oeuvre son DSRP qui accorde une place de choix à l'agriculture.
Il s'est dit optimiste pour l'avenir, car la RDC détient un des réservoirs importants au monde en termes de biodiversité
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Congo-Kinshasa: Journée mondiale de l'Environnement, Didace Pembe en appelle au choix des options technologiques pour sauvegarder le climat
La Prospérité (Kinshasa)
5 Juin 2007Publié sur le web le 4 Juin 2007
Kinshasa
La communauté internationale célèbre ce 5 juin 2007 la Journée Mondiale de l'Environnement. Le thème retenu cette année est donc : « La fonte des glaces : une question brûlante ? » Sujet qui évoque l'impact des changements climatiques sur les régions polaires.
Ce thème, a dit le Ministre congolais de l'environnement, Didace Pembe, doit éveiller nos consciences et faire en sorte que les sérieuses menaces environnementales, liées à la fonte des glaciers de l'Arctique et de l'Antarctique bénéficient de l'attention internationale. Voilà pourquoi il en appelle à la prise des mesures d'adaptation et d'atténuation et du choix des options technologiques pour la sauvegarde de notre patrimoine commun, le climat. Ci-après, in extenso, le message radio diffusé et télévisé de Son Excellence Didace Pembe Bokiaga, Ministre congolais de l'environnement en rapport avec cette journée.
Chers compatriotes,
La communauté internationale commémore le 5 juin de chaque année la « Journée Mondiale de l'Environnement », décrétée telle par l'Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1972, en vue de sensibiliser et susciter une plus grande prise de conscience des problèmes et enjeux environnementaux et de promouvoir l'intérêt et l'action politique en faveur de la protection de l'environnement et de la qualité de la vie.
En ce 5 juin 2007, la célébration est focalisée sur la lutte contre les changements climatiques. Elle est placée sous le thème : « La fonte des glaces : une question brûlante ? », sujet qui évoque l'impact des changements climatiques sur les régions polaires. Ce thème doit éveiller nos consciences et faire en sorte que les sérieuses menaces environnementales, liées à la fonte des glaciers de l'Arctique et de l'Antarctique bénéficient de l'attention internationale. Dans ce contexte bien particulier, ce slogan met en lumière les interactions entre les changements climatiques et les transformations de l'environnement polaire.
Chers compatriotes,
Les changements climatiques sont au coeur des débats et négociations internationales et la question préoccupe notre vie à toutes et à tous. Les scientifiques du monde entier s'accordent aujourd'hui sur les causes profondes de ces perturbations. Les récents rapports du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du climat révèlent avec plus de certitude que les activités humaines sont responsables de l'augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et par conséquent, de l'accroissement des températures moyennes mondiales à la surface des sols et des mers. Dans la meilleure des hypothèses, le réchauffement mondial sera de l'ordre de 1,4°C à 5,8°C d'ici 2100 et soulignons par ailleurs que depuis un siècle, la température moyenne de la Terre a augmenté de 0,6°C.
Ces changements affecteront plusieurs régions du globe, avec des conséquences néfastes, notamment les maladies d'origine hydrique, la pénurie d'eau, la sécheresse, l'importante extinction d'espèces animales et végétales, l'apparition des espèces envahissantes, les occurrences de plus en plus accrues d'inondations et la montée de niveau de mer, fléaux contre lesquels les pays en développement, particulièrement la République Démocratique du Congo, ne peuvent faire face car ne disposant ni des moyens, ni des capacités nécessaires et appropriés.
Chers compatriotes,
La fonte des glaces est le résultat de l'action conjuguée du réchauffement de l'air et de la pollution de l'environnement. En effet, des études montrent, dans le temps et dans l'espace, une corrélation entre la fonte des glaciers de l'Arctique et les quantités de « suie » produites par l'homme au cours de ces cent dernières années. A ce sujet, il faut noter que la pollution en Arctique proviendrait des émissions carbonées en Asie du Sud-est, des feux de forêt, des combustions dans la nature, des fumées industrielles et du secteur de transport.
Chers compatriotes,
La République Démocratique du Congo, par l'importance de ses forêts, peut et doit jouer un rôle majeur dans le maintien et la sauvegarde du climat mondial et plus particulièrement en ce qui concerne les régions polaires. Des actions immédiates, concertées et globales doivent être engagées maintenant pour la préservation de nos écosystèmes, de nos infrastructures côtières et faire en sorte que nous gardions le cap sur un développement durable. C'est aussi ce sentiment d'urgence dans la nécessité d'agir qui a amené notre gouvernement à être Partie à la convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et à son Protocole de Kyoto afin de contribuer aux efforts globaux de la stabilisation de concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Nous nous sommes résolument engagé dans le concert international de négociation sur le climat et à la mise en oeuvre d'un certain nombre des programmes et projets dont notamment (i) les inventaires nationaux des gaz à effet de serre, (ii) le Plan d'Action National d'Adaptation sur les changements climatiques, (iii) l'Evaluation des Besoins Technologiques et Transfert des Technologies Propres
Chers compatriotes,
Les changements climatiques constituent de nos jours un défit majeur auquel le monde entier se trouve confronté. Saisissons l'opportunité que nous offre cette commémoration pour que chacun de nous fasse quelque chose par des mesures d'adaptation et d'atténuation et du choix des options technologiques pour la sauvegarde de notre patrimoine commun, le climat. Aussi, je profite de cette opportunité pour lancer un vibrant appel à la communauté internationale de ne pas se limiter à reconnaître les services environnementaux rendus par nos écosystèmes forestiers mais également à les rémunérer pour les bénéfices des millions des populations riveraines gardiennes de ces ressources et qui en tirent l'essentiel de leur existence.
Pour terminer, j'invite tous nos compatriotes à consacrer une attention soutenue aux actions visant la protection de l'environnement tout au long de ce mois de juin, décrété « Mois de l'Environnement »
Que vive la journée Mondiale de l'Environnement ;
Que vive la République Démocratique du Congo
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