Peu d`engouement pour les Antiretroviraux dans l`est de la RDC
Angola Press- Kinshasa, 10/05 - De nombreuses Personnes vivant avec le VIH/SIDA dans le district de l`Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) ne cherchent pas à se procurer des Antiretroviraux (ARV), en raison de la stigmatisation et de la pauvreté qui prévalent dans cette région, a déclaré mercredi à la PANA, un responsable d`une association locale.Pour ce dernier, la stigmatisation liée à l`épidémie est un facteur majeur du désintérêt apparent des patients séropositifs, empêchant ces derniers, montrés du doigt par leur voisinage, de se procurer tôt ces médicaments."Au début, les patients accusent les voisins de les gêner et de les tenir à l`écart de la vie active de la communauté et c`est seulement quand ils se sentent vraiment malades qu`ils viennent à l`hôpital", a dit Ignace Bingi, travaillant pour une association locale.Par ailleurs, dans le but d`encourager davantage de personnes à aller se faire dépister et à recevoir des traitements contre le VIH/SIDA le gouvernement et les ONG ont créé le Comité multisectoriel de lutte contre le SIDA (CMLS).L`ONUSIDA estime le taux de prévalence du VIH en RDC à environ 3,2%, mais le spectre pourrait se situer aux alentour de 20% parmi les femmes victimes de violences sexuelles dans les zones de conflits armés.
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Pas de fonds pour la reprise du scrutin dans une province de la RDC
Kinshasa, 10/05 - La Commission électorale indépendante (CEI) de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé que la date de la reprise du scrutin dans la circonscription de Befale dans la province de l`Equateur, décidée par la Cour suprême, sera connue aussitôt qu le gouvernement statuera sur le budget de cette élection, a indiqué la PANA.Selon la loi électorale, en cas d`annulation d`élections, un nouveau scrutin est organisé dans des délais fixés par la CEI.Le rapporteur de la CEI, Dieudonné Mirimo Mulongo a estimé que ces élections ne pourront avoir lieu que lorsque le gouvernement congolais va disposer d`un budget. Pour lui, le bureau de la CEI avait déjà établi son budget qui se trouve actuellement sur la table du gouvernement.Plus de 50.000 électeurs de Befale seront appelés à voter une nouvelle fois. Deux sièges sont à pourvoir à l`Assemblée nationale Chambre basse du Parlement) qui compte 500 députés.
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RDCongo: le patronat appelle à de profondes réformes pour redresser le pays
KINSHASA (AFP) - Le patronat de la République démocratique du Congo (RDC) a appelé jeudi à de profondes réformes pour rétablir la sécurité physique et juridique des investisseurs, et relancer l'économie d'un pays ravagé par la guerre et miné par la corruption.
Dans un rapport détaillé de la situation économique du pays transmis au président Joseph Kabila et au gouvernement, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) constate "l'état de délabrement généralisé du tissu économique" mais affirme "qu'au regard de ses potentialités, la RDC dispose de moyens pour sa reconstruction". La RDC, considérée comme un des pays les plus pauvres et les plus corrompus de la planète, recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt, 10% des réserves de cuivre, mais aussi de l'uranium, de l'or et du pétrole et abrite la deuxième forêt tropicale primaire de la planète.
"Cette relance devrait partir de l'intérieur du pays", meurtri par des années de guerre (1996-1997 et 1998-2003) et quasiment dépourvu de voies de communication, a estimé Albert Yuma, président de la FEC, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa. "Elle passe nécessairement par la consolidation de la paix et de la sécurité, l'assainissement de l'environnement institutionnel et réglementaire, la priorité à accorder à l'agriculture (...), la réhabilitation des infrastructures, la disponibilité de l'énergie électrique et le soutien aux initiatives privées", a-t-il énuméré. "Nous devons assurer l'auto-suffisance alimentaire" des 60 millions d'habitants d'un pays où moins de 5% des terres arables sont cultivées, a souligné M. Yuma. La relance passera nécessairement par la création d'un environnement favorable aux entreprises, notamment par "l'installation de tribunaux de commerces indépendants", des aides aux petites et moyennes entreprises, et par la réforme d'une "justice corrompue" qui "intervient sans cesse dans le secteur privé". "Il y a aujourd'hui 4 milliards de dollars en circulation dans le pays mais seulement 350 millions dans le circuit bancaire. Pour ramener tout le monde dans le secteur formel, il faut mettre fin à l'insécurité juridique!", a martelé M. Yuma. Pour créer des conditions favorables, la FEC appelle avant tout au "respect des lois", rappelant que plus de 80% des opérateurs du secteur minier ne respectent pas la législation en vigueur, "notamment les asiatiques" qui "refusent de se faire enregistrer et participent à un pillage massif" des ressources naturelles. "La lutte contre la corruption et la bonne gouvernance supposent la sanction, pour mettre fin à l'impunité. Tout cela repose sur la volonté politique" des autorités issues des élections de 2006, a souligné le patron de la FEC. "De nombreux trafics se font sous le parapluie d'officiers supérieurs de l'armée. Quand tel général en poste à une frontière entretient la fraude douanière, il doit être sanctionné et immédiatement relevé", a-t-il poursuivi.
Pour réhabiliter les infrastructures, le patronat congolais plaide pour l'attribution transparente des marchés publics et la suppression des structures actuelles de contrôle "appuyées par la Banque mondiale" mais "totalement corrompues". La FEC appelle enfin à la privatisation, à moyen terme, des grandes sociétés publiques comme la Société nationale d'électricité ou l'Office des transports, "qui ne remplissent absolument pas leurs missions". Pour un grand patron contacté par l'AFP, "tout le problème est celui de la volonté politique. Depuis la mise en place du gouvernement (le 5 février), on ne voit rien bouger. Notre rapport est un cri d'alarme".
Publié le: 10/05/2007 à 16:54:17 GMT
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élections législatives
De Decker, le libéral coopérantMarie-France Cros
Mis en ligne le 11/05/2007- - - - - - - - - - -
Armand De Decker, on ne l'imaginait pas vraiment à la Coopération au développement. En fin de mandat, le libéral se dit satisfait de sa politique africaine et de l'augmentation du budget de l'aide au développement. Mais sur ces deux point, il a aussi été critiqué.
Armand De Decker, ministre de la Coopération au développement ? "J'ai adoré !", assure-t-il. Mais ce n'est pas à ce poste qu'on avait a priori imaginé ce grand passionné de défense. Descendu du perchoir du Sénat, on l'aurait vu davantage dans un autre monde que celui de l'aide au développement.
Erreur de casting ? L'homme, qui a succédé à Marc Verwilghen en juillet 2004, termine son mandat sur un bilan jugé mitigé, dans un secteur où l'idéal a du mal à s'accommoder de la réalité. Un monde sépare le libéral en costume cravate pour lequel "créer un environnement propice aux affaires est tout bénéfice pour le développement" et les idéalistes en tongs et dreadlocks qui fustigent "les multinationales pillant sans vergogne l'Afrique de ses richesses". "Il leur est très difficile d'intégrer qu'un libéral puisse être un bon ministre", soupire Armand De Decker.
Les difficultés de communication entre le ministre et les acteurs reconnus du terrain n'ont pas aidé : "Nous regrettons qu'il n'y ait pas eu d'espace de concertation régulier entre le cabinet du ministre et le Centre national de coopération au développement - 11.11.11", explique Arnaud Zacharie, son directeur de recherche et du plaidoyer. "Cela aurait permis d'échanger des arguments et de sortir du ping-pong stérile par communiqués interposés." Si le CNCD-11.11.11 a trouvé une oreille attentive et un partenaire "proactif", c'est, dit-il, plutôt au Parlement, "où s'est exprimée dans une série de textes une volonté politique de différents partis d'avancer collectivement". On y a adopté des résolutions, sur l'annulation de la dette des pays pauvres par exemple, ainsi que la loi Tobin/Spahn, qui contraint le gouvernement belge à lever une taxe sur les transactions financières internationales pour autant que les autres pays de la zone euro en fassent de même - donc jamais.
A sa décharge, Armand De Decker n'a pas en main toutes les cartes de la politique gouvernementale du développement, qui relève de son portefeuille mais aussi des Affaires étrangères, du Commerce ou des Finances. Ainsi son coreligionnaire libéral, le ministre des Finances Didier Reynders, n'a-t-il pas embrayé sur l'idée d'instaurer une taxe de solidarité sur les billets d'avion, comme on en trouve en France et au Royaume-Uni.
Une augmentation et après ?
Quand il se retourne sur son action, le ministre se montre assez fier. Fier d'avoir créé le service volontaire de coopération au développement, "grâce auquel je vais créer des vocations", diminué les délais de réalisation de projets et stabilisé son département qui avait subi des réformes. Mais s'il est un point duquel il est particulièrement satisfait, c'est d'avoir "tiré le budget de la coopération au développement vers le haut de manière spectaculaire". En euros sonnants et trébuchants, les dépenses ont, en effet, augmenté de 36 pc entre 2004 et 2007.
Proportionnellement au produit national brut de la Belgique, la hausse est toutefois bien moins nette. Selon les chiffres de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), l'aide publique au développement du pays se montait à 0,50 pc en 2006. "Ce n'est pas suffisant" si l'on veut y consacrer 0,7 pc de la richesse belge d'ici à 2010, estime Arnaud Zacharie. "Il faut changer de braquet, il ne reste plus que trois ans !" Ce qui a le don d'irriter Armand De Decker. "Rien n'est jamais suffisant ! Je ne vois pas comment on aurait pu augmenter le budget plus que ce que je l'ai fait." La suite ? "Cela dépendra de la volonté du prochain gouvernement."
Pour l'heure, "ce dont je suis le plus fier politiquement, c'est d'avoir maintenu une politique africaine ambitieuse", affirme le ministre. Son action sur le continent noir a été remarquée, particulièrement au Congo. M. De Decker a pris des initiatives spectaculaires, comme la Conférence de Bruxelles sur l'avenir des forêts congolaises en février 2007, mais il a aussi été l'objet de moqueries pour avoir fait partie du "train bleu" - appellation ironique donnée en Belgique au défilé de personnalités libérales à Kinshasa durant la campagne électorale congolaise, interprétée par les Congolais comme un soutien partisan au président Kabila.
Cet appui a été considéré par l'homme de la rue congolais comme le reflet de la politique de la Belgique, ce qui a miné l'image de neutralité que le chef de la diplomatie belge, Karel De Gucht, voulait donner en la matière. Le ministre de la Coopération, toutefois, s'en défend : "Je n'ai jamais pris parti pour Kabila", "j'ai été voir Tshisekedi et Bemba", et "je n'ai pas cessé de plaider pour que l'opposition soit respectée".
Armand De Decker a rivalisé avec le ministre socialiste de la Défense, André Flahaut, pour faire assaut d'indulgence envers l'équipe Kabila, sabotant la diplomatie belge. Karel De Gucht doit poireauter jusqu'en dernière minute pour voir le Président congolais, attaque M. De Decker, "moi je peux voir Kabila quand je veux". Le chef de la diplomatie "va tout de suite à l'affrontement avec ses interlocuteurs. Moi, je dis leurs quatre vérités aux gens entre quatre yeux. Mon efficacité est plus grande que la sienne !"
Il s'est cependant retrouvé assez embarrassé pour répondre à la presse kinoise lorsque celle-ci lui a demandé - alors qu'il venait sanctionner la reprise officielle de la coopération, rompue en 1990 - quelle différence il faisait entre le massacre de Lubumbashi, qui avait justifié la rupture, et celui du Bas-Congo (134 morts les 31 janvier et 1er février 2007).
et
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Reprise prochaine à l’Equateur des plantations d'hévéa et de palmiers à huile Toutes les plantations de l'hévéa et de palmiers à huile, abandonnées, depuis la " zaïrianisation " seront remises en état de production grâce aux investisseurs belges. Cette information a été annoncée à l'ACP par José Makila, gouverneur de province de l'Equateur, qui venait de participer à la table ronde socio- économique tenue à Kinshasa entre les investisseurs belges et les responsables politico administratifs des provinces de la république. M. Makila a annoncé que l'Equateur et le Bandundu ont été retenus comme provinces-test par les investisseurs belges pour la reprise économique de ces entités. L'Equateur, qui regorge des potentialités encore non-exploitées, attend présenter à ces investisseurs toutes les capacités économiques dont il dispose, a déclaré M. Makila tout en précisant que l'arrivée à Mbandaka de ces investisseurs est prévue dans les tout prochains jours.Il convient de signaler, outre les palmeraies et les plantations d'hévéa, l'Equateur dispose de nombreuses plantations de caféiers, de cacaoyer, de paddy et de cotonnier.Mbandaka, 10/05/2007 (ACP, via mediacongo.net)---------------------------------------------------------------
Commémoration de la fin de l'esclavage en France : les négriers africains des temps modernes
Comment expliquer que les "élites" aux commandes des pays d'Afrique noire s'enrichissent avec la complicité d'exploiteurs étrangers sur le dos de leur population paupérisée? Pas de doute possible et c'est même une évidence, il n'y a rien qui différencie les attitudes des élites africaines d'aujourd'hui de celles des chefs indigènes d'hier qui s'étaient trouvé la bien triste vocation de vendre, très souvent pour de la pacotille, leurs propres sujets aux Arabes pour peupler les arènes dans le monde arabe et aux Européens pour aller travailler dans les plantations aux Amériques.
A ce sujet, un débat est ouvert actuellement entre penseurs africains. La question est celle de savoir pourquoi seuls les Noirs ont été vendus comme bêtes et non les autres. Avec la situation chaotique que traversent, si pas tous, du moins la plupart des pays d'Afrique noire aujourd'hui, il y a lieu de s'interroger aussi sur la complicité des élites politiques et intellectuelles africaines avec la maffia et les institutions financières internationales dans l'exploitation des richesses et de la paupérisation des populations africaines.
LE NOUVEAU MASQUE
Il n'est un secret pour personne que, après l'indépendance des pays d'Afrique noire, les nouvelles élites qui ont pris les commandes de ces Etats, se sont arrogées le "pouvoir" de défendre leurs populations. Tout en se déclarant, faussement d'ailleurs, nationalistes ou patriotes, elles ont installé, avec la complicité des élites occidentales, le monopartisme. Par la même occasion, elles se sont enrichies sur le dos de ces mêmes populations. "Incarnant l'Etat, les ministres revêtent l'uniforme, se construisent des palais, arrêtent toute la circulation quand ils prennent le volant, organisent des défilés fastueux et exigent en général qu'on les traite comme des pharaons égyptiens... Les occasions ne manquent pas non plus (à ces détenteurs du pouvoir) d'accepter des pots-de-vin, d'arranger des contrats avec l'Etat, de détourner des fonds publics à des fins privées et de prendre des commissions de toutes sortes. Etre nommé ministre, c'est une chance unique de faire fortune", écrivait Arthur Lewis, il y a plus de quarante ans.
Aujourd'hui, les élites politiques et intellectuelles africaines ont davantage de comptes à rendre au monde occidental -ou à ce que l'on peut qualifier de communauté internationale- qu'à leurs propres populations. Et pour cause, ces élites vivent grâce à l'aide occidentale et aux rentes résultant de la vente des matières minières... Ainsi elles contribuent à l'exploitation des ressources naturelles comme du temps de la traite négrière où les chefs indigènes faisaient la chasse à leurs propres sujets pour les vendre contre des tissus et autres produits. Le comble dans cette situation est que ces négriers des temps modernes placent leurs fortunes dans des banques occidentales ou des paradis fiscaux. Résultat, les populations africaines s'appauvrissent davantage.
Et comme il est évident que la situation finisse par devenir intenable pour ces pauvres peuples d'Afrique noire, les complices des négriers africains font tout pour proposer des remèdes. C'est le cas de la lutte contre la pauvreté qui est devenue l'"évangile" tandis que les élites politiques et intellectuelles africaines en deviennent les apôtres attitrés voire même les affidés. Tout en luttant contre la pauvreté, ces élites se font du beurre pendant que les élites occidentales exploitent à la pelle les ressources naturelles et minières et les pauvres Africains s'enfoncent davantage dans la misère la plus noire. "Si moi, je ne le fais pas, l'autre le fera à ma place", dit l'exploiteur étranger. Du côté de l'élite politique africaine, c'est de la complicité: "Ce n'est pas moi qui changerais la situation et c'est le moment de faire fortune." Comme du temps de la traite des noirs, les populations africaines sont victimes de leurs propres frères.
Avec la mondialisation, la situation devient complexe. Hier, c'était les élites européennes qui agissaient sous contrôle de leurs gouvernements; aujourd'hui, ce sont les maffias indo-pakistanaises et libanaises qui font les affaires avec les élites africaines au pouvoir. Actuellement, ces maffias peuvent décider de changer le régime politique dans un pays donné où elles sont puissantes. A la différence des élites occidentales, ces maffias restent indépendantes par rapport à leurs gouvernements respectifs. En tout état de cause, tant que les penseurs africains n'ont pas encore trouvé des réponses de fond à la question de savoir pourquoi la traite négrière fut pratiquée avec la complicité des élites africaines, le continent noir risque de continuer d'être dominé par d'autres peuples. Au cas où les élites restent complices de la misère et contribuent à la domination de leurs propres frères, la population a le devoir de prendre son destin en main. Cela va exiger beaucoup de sacrifices et de patience. Peut-être les générations futures jouiront-elles de la liberté et de l'indépendance arrachées par leurs aïeux.
Freddy mulumba kabuayiKinshasa, 11/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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Faire de l’exploitation des diamants une opportunité de développement de la RDC Le ministère des Mines, Martin Kabuelulu, en collaboration avec le Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP), a organisé deux jours de réflexion sur les diamants dans la salle Faden House, à Kinshasa/Gombe. Le thème retenu pour cette deuxième journée de réflexion était «Diamant pour le développement de la RDC». Pendant ces échanges, les participants ont débattu autour de trois panels, notamment «l’évolution du secteur de diamant», « l’évolution du processus de Kimberley, fraude minière et la DDI» et «Pauvreté des communautés locales vivant dans les zones d’exploitation».
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit notamment l’application stricte du Code minier, la vulgarisation de la législation minière en quatre langues nationales, la lutte contre la fraude minière qui constitue une véritable gangrène rongeant le secteur minier congolais et autres.
Dans son mot de clôture, le ministre de Mines, Martin Kabuelulu, a souligné que «si hier, le diamant a pu être une source de trouble sociale, car excessivement convoité et sauvagement exploité, il peut et doit aujourd’hui contribuer au bien-être de notre population». Le ministre a, ensuite, félicité les participants pour la qualité de travail abattu tout au long de cette deuxième journée de réflexion sur le diamant.
CONTROLER LE CIRCUIT COMMERCIAL
Au-delà de cette perspective de transparence et de bonne gouvernance dans l’exploitation des diamants, les pays africains, regroupés au sein de l’« Association des producteurs africains de diamants (ADPA), veulent voir clair dans le circuit de commercialisation de ces substances précieuses sur le marché international, cette fois-là.
Depuis le lancement de cette plateforme panafricaine au premier trimestre 2007, il s’observe un malaise et des inquiétudes dans le chef de certains pays européens qui craignent que cet arrangement ne débouche sur un cartel qui déterminera les prix, tout comme le fait l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Les pays africains produisent 60% de diamants dans le monde mais n’ont ni le contrôle du circuit de commercialisation ni ne sont impliqués dans la fixation des prix qui sont décidés sur les différentes places boursières européenne, américaine et asiatique. Tout autant, les pays producteurs de diamants en Afrique n’ont pas la technologie adéquate pour accorder une valeur ajouter à ces minerais. La quasi-totalité des diamants produits en Afrique est exportée en état brut. Les chiffres du géant du diamant sud-africain, De Beers, indiquent que l’Angola, le Botswana, la RD Congo, la Namibie et l’Afrique du Sud, à eux seuls, produisent plus de 55% de la production mondiale de diamants. Actuellement, l’industrie mondiale est estimée à plus de 10 milliards de dollars.
Les six pays membres du cartel de l’ADPA sont justement l’Angola, le Botswana, la RD Congo, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. Cette structure vise à mieux défendre les intérêts des producteurs et d’avoir une action ajustée en vue d’obtenir plus de poids et plus de crédibilité sur le plan international. Dans le cadre l’ADPA, les pays membres devront s’investir à exploiter cette importante ressource minérale en vue de créer une valeur ajoutée des économies de l’Afrique, de promouvoir la régularisation du secteur informel des diamants et de créer les bases d‘un développement durable où les communautés locales profitent de l’activité minière. Un pari tout à fait légitime pour l’Afrique.
L’ADPA est présidée par un conseil de ministre dirigé de manière rotative par chacun des pays membres. Elle compte 16 Etats : l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Afrique du Sud, la Guinée Conakry, le Liberia, le Mali, la Namibie, la République centrafricaine, la RDCongo, le Congo-Brazzaville, la Tanzanie, le Zimbabwe, la Mauritanie, l’Algérie et le Botswana.
AMEDEE MWARABU KIBOKOKinshasa, 11/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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Kivu : menace de retrait des ex-mutins
Mis en ligne le 10/05/2007- - - - - - - - - - -
Le mutin Nkunda menace de retirer ses troupes des unités "mixées".
L e Kivu, où les problèmes de cohabitation entre ethnies - à l'origine des guerres de 1996-1997 et de 1998-2003 - ne sont toujours pas réglés, revient au devant de l'actualité.
Un responsable politique du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), la formation politico-militaire regroupant les soldats mutins du général Nkunda, a en effet menacé, lors d'un contact téléphonique, mercredi, avec l'agence congolaise APA, de retirer ses hommes des brigades "mixées".
A la suite d'une offensive des mutins, fin 2006, un accord avait en effet été conclu, à Kigali, entre Nkunda et un envoyé du président Kabila, pour organiser le "mixage" des troupes de ce dernier avec des troupes loyalistes congolaises non encore brassées (mélangées avec les autres ex-belligérants) afin de réduire la mutinerie et de lutter contre les rebelles extrémistes hutus rwandais des FDLR, une des causes de celle-ci.
La chasse au FDLR a, depuis quelques semaines, remporté des succès; plus, apparemment, que les offensives menées conjointement, jusqu'ici, par les casques bleus et l'armée congolaise. Mais elles ont également été l'occasion de violations des droits des civils et de déplacements de populations apeurées.
"Il ne faut pas oublier que Nkunda est un enseignant du secondaire inférieur (l'équivalent d'un régent, NdlR) et non un véritable militaire. Dépourvu de formation d'officier, il n'est pas étonnant qu'il n'arrive pas à maintenir la discipline chez ses troupes", commente un familier de la région.
Selon le CNDP, le mixage est " un échec" sur le plan "logistique et de l'organisation. Le gouvernement ne prend pas en charge nos militaires. Nous sommes obligés de leur fournir nourriture et carburant. (...) Si le gouvernement n'arrive pas à assumer ses responsabilités, qu'il soit clair. Sinon, le CNDP va récupérer ses militaires et les utiliser autrement".
(avec APA)
Le procès du major rwandais Bernard Ntuyahaga apporte, comme c'est l'usage, son lot de témoignages contradictoires. Il est des contradictions, cependant, plus frappantes que d'autres.
Ainsi, lundi, l'auditeur militaire belge ayant instruit l'assassinat des dix casques bleus a indiqué n'avoir recueilli aucun élément impliquant l'accusé dans la mort des dix militaires belges le 7 avril 1994. Ntuyahaga a, comme il le dit, rencontré les dux paras belges par hasard. Selon Nicolas Van Winsel, ces assassinats sont "accidentels" et ne s'inscrivent pas dans un plan prémédité.
Mardi, le juge d'instruction civil Damien Vandermeersch a, lui, souligné les contradictions entre la version de Bernard Ntuyahaga et celle de divers témoins, notamment les casques bleus ghanéens qui étaient présents lors du désarmement des paras belges, de leur embarquement dans le véhicule du major Ntuyahaga et de leur mise à mort au camp militaire Kigali. Il a souligné que les blindés qui avaient assiégé les paras belges chargés de garder le Premier ministre Agathe Uwiyilingimana venaient précisément du camp Kigali; que les paras belges n'avaient aucune raison de monter dans le véhicule de Ntuyahaga - à moins d'y être forcés - puisqu'ils avaient les leurs; qu'il n'y avait aucune raison de déposer les Belges au camp Kigali "pour leur sécurité" plutôt qu'à l'ambassade de Belgique, non loin de là.
Une telle différence dans les conclusions de deux instructions ne peut manquer de frapper.
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Les dossiers BDK et Kahemba divisent les députés La plénière de l’Assemblée nationale a été reportée à nouveau. Et pourtant, le temps pour cette session ne joue plus en faveur de la chambre basse du Parlement au regard des matières à examiner. Particulièrement, les dossiers Bundu dia Kongo et Kahemba qui divisent déjà les députés sur la manière de traiter ces deux points cruciaux dont les effets d’entraînement sur le processus politique en cours seraient imprévisibles. On ne parle plus le même langage au sein des commissions d’enquête. Des élus du peuple ne trouvent pas d’intérêt à débattre des rapports en plénière, doutant que des sanctions ne soient jamais prises à l’endroit des coupables. Cette divergence de vues expliquerait en grande partie le report sans cesse renouvelé des plénières à l’Assemblée nationale.
La séance plénière du jeudi 10 mai à l’Assemblée nationale n’a pas eu lieu. Elle a été reportée au 15 mai. Un deuxième report qui intervient en l’espace d’une semaine alors que cette séance était vivement attendue par la population au regard de l’importance et la pertinence des matières inscrites à l’ordre du jour de cette session qui touche à sa fin. Il ne reste plus que trente jours.
Or, 45 matières ont été retenues à l’ordre du jour de la présente session et doivent être examinées. Outre les questions d’actualité, notamment les dossiers brûlants que sont le dossier Kahemba, les massacres du Bas-Congo et les affrontements de Kinshasa du mois de mars, l’Assemblée nationale devra nécessairement examiner et adopter le Projet de Budget 2007, liquider les arriérés de lois, et bien sûr examiner et adopter le statut de l’Opposition.
Mais voilà que dans l’ordre des priorités des matières, les députés travaillant dans les différentes commissions n’émettent plus sur la même longueur d’onde. Ils sont divisés, craignant, les uns comme les autres, que certaines matières importantes ne soient aliénées, éludées sinon édulcorées.
En fait, bon nombre d’entre eux sont de plus en plus inquiets. Ils sont convaincus que les travaux menés par quelques commissions d’enquête n’aboutissent.
Partant, « des coupables risquent de demeurer impunis ». Allusion faite ici spécialement à la Commission en charge des massacres du Bas-Congo. Elle subirait de fortes pressions. De qui ? Certainement de ceux qui ne veulent pas que la vérité triomphe.
Quant au dossier Kahemba, les députés sont également divisés. Il y a un groupe qui soutient la thèse selon laquelle les Angolais n’ont pas occupé une partie du territoire congolais pendant que d’autres appuient la version des députés du Kwango selon laquelle il y a occupation des villages congolais par les Angolais. Dans tous les cas, ils craignent que le Rapport de cette Commission n’escamote certains éléments essentiels.
Ces deux dossiers posent donc problème au sein de l’Assemblée nationale. La réunion présidée par Vital Kamerhe, mercredi dernier, avec les présidents des commissions, a porté justement sur cette question de priorités des matières. Le président de l’Assemblée nationale n’a pas manqué d’exprimer ses inquiétudes devant la lenteur observée au sein de la chambre basse du Parlement avec le risque de n’examiner, en fin de compte, que le tiers des matières inscrites.
Il ne serait pas étonnant de voir ces deux dossiers expédiés en un tour de main. C’est pour cette raison, laisse-t-on entendre, que certains ex-députés auraient claqué la porte de ces commissions, dénonçant justement cette tentative de dénaturer les rapports.
Dans la foulée, il est aussi fait mention d’éléments d’ordre administratif et technique : des documents de travail ne seraient pas encore prêts pour la distribution.
Outre ces divergences qui sont les raisons principales des reports constatés, il y a aussi un autre fait qui entre en ligne de compte : l’Assemblée nationale attendrait que le gouvernement dépose son budget 2007 pour examen et adoption. Selon des recoupements, l’on s’apprête à mettre la dernière main à ce projet de budget ce week-end, de sorte qu’il soit déposé le 15 mai au bureau de l’Assemblée nationale.
Cette date aurait été retenue dans le but de faire passer ce point comme prioritaire, car il est anormal que le gouvernement continue à fonctionner pendant six mois avec des crédits provisoires.
LE MESSAGE DES PARTENAIRES
Cette tergiversation ou cette lenteur voulue affecte le fonctionnement normal de l’Assemblée nationale qui, jusque-là, se déroulait à la satisfaction de tout le monde. Or, voilà que l’on est en train d’accumuler des matières au risque de passer à côté de l’essentiel.
Ayant certainement senti venir le danger, les partenaires extérieurs, notamment ceux de l’Union européenne, viennent de lancer un appel aux acteurs politiques congolais. Comme pour les faire sortir de cette léthargie dont ils semblent de plus en plus s’accommoder. A l’image de leurs prédécesseurs, ils seraient empressés d’anticiper des vacances parlementaires avant même d’avoir vidé l’ordre du jour.
Dans ce message de l’Union européenne, les partenaires extérieurs estiment que le statut de l’Opposition demeure une priorité. Aussi appellent-ils les députés à examiner cette question afin d’adopter ce statut au cours de cette session pour préserver le processus démocratique. Ils sont d’avis qu’il est important « de garantir un espace à l’Opposition ».
De toute façon, il revient à celle-ci « de retrouver une juste place dans cette démocratie naissante qui ne le serait que de nom sans sa participation active ».
Ce message en dit long. C’est à l’Assemblée nationale que se joue le destin de la Nation.
Kinshasa, 11/05/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)
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Marini se retire, She Okitundu et Kengo dans la bataille aujourd’hui au Sénat ! L’élection du Bureau de la chambre haute du parlement tient l’opinion publique en état d’alerte. Cet enjeu électoral de grande envergure est l’épine dorsale de la gigantomachie s’annonçant aux couleurs rudes. A cette occasion, un triplet de candidature était le point de mire pour le fauteuil présidentiel de cette institution : Léonard She Okitundu, Marini Bodho et Léon Kengo Wa dondo. Aux dernières nouvelles, l’homme en soutane, Monseigneur Marini Bodho a quitté la course, laissant ainsi toutes les chances à Léonard She Okitundu, un des bras droits de Kabila, de l’emporter aujourd’hui au Sénat. Il est donc seul à défendre les couleurs de l’AMP dans ce sprint final. Il affrontera Léon Lobich Kenga wa Dongo, un vieux routier de la scène politique congolaise depuis la très célèbre 2ème République. Les observateurs avertis craignaient que le comportement des candidats de l’AMP puisse avoir des graves répercussions à l’issue de la publication des résultats. D’autres, par contre, ont pensé à l’existence des divergences d’opinion et aux considérations purement géopolitiques. Mais aujourd’hui, l’espoir de l’AMP semble recouvert étant donné que Marini Bodho vient de jeter l’éponge. Quelques bouchent rapportent que le retrait de la candidature de ce dernier a comme fondement son appartenance au même point cardinal du pays que le magistrat suprême de l’Etat et le sommet de l’Assemblée nationale. Enfin, pour d’autres encore, il est bon que le prélat protestant pose cet acte, car l’homme de Dieu devrait avoir pour vocation de paître les brebis. Le serviteur de Dieu, dit-on, doit être neutre à la manière de Jésus-Christ, le fils de Dieu vivant. Marini parti, la course au perchoir du Sénat ne concerne plus que deux poids lourds : Léonard She Okitundu et Léon Kengo. Deux noms chrétiens ayant le même suffixe… Léon Kengo, une indépendance prometteuse ? Disons, de prime abord que l’homme a fait la pluie et le beau temps sous le règne du Feu Maréchal Mobutu. Il a assumé plusieurs fonctions au faîte de l’Etat. La dernière en date et, du reste, prestigieuse, est celle de Premier Ministre avant d’être remplacé par le Général Norbert Likulia Bolongo, peu avant l’entrée des Kadogos dans la capitale. La population a bonne mémoire de ce grand dirigeant du Congo ex-Zaire. Il est le père fondateur de l’idéologie de « la rigueur ». Le peuple seul sait comment ce dernier l’a servi, s’il a trouvé ou pas son compte dans sa gestion de la chose publique. C’est au regard de ses prestations des temps immémoriaux que le peuple, représenté au Sénat, pourra, une fois de plus, lui renouveler sa confiance. Exilé suite à l’effondrement inattendu du régime de Mobutu, l’inoubliable Kengo n’a pu fouler le sol congolais qu’à l’occasion des échéances électorales qui l’ont hissé au rang de sénateur. Candidat indépendant, sera-t-il à même de convaincre les électeurs indécis ou les hésitants ? L’UN, pourra-t-elle, in extremis, prendre fait et cause au nom de la vieille amitié ? Les urnes en décideront, finalement. Léonard She Okitundu, le sens de négociation de l’AMP, le portera-t-il au triomphe ? Un rappel sur le passé de cette personnalité est nécessaire. Homme politique d’une visibilité sociale incontestable, Léonard She Okitundu est apparu sur l’agora politique lors de la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila donc quand Léon Kengo était en exil. C’est dire aussi que c’est le régime de She Okitundu qui avait renversé celui de Kengo. Léonard She Okitundu a été, tour à tour, ministre des droits humains, ministre des affaires étrangères et coopération internationale et, enfin ; directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Pour ce qui est de son passage au ministère des droits humains, il sied de dire qu’il y avait abattu une intense activité humanitaire surtout à l’occasion de la triste agression Rwando-burundo-ougandaise. En tant que ministre des affaires étrangères, il a sorti la RDC de l’isolement diplomatique. La diplomatie congolaise a pris de l’envol grâce à lui, disent ses fans. Candidat de l’AMP, a-t-il la chance d’être élu président du Sénat parce que celle-ci est majoritaire au sein de cette institution ? Qui le sait ? Faut-il, à tout le moins, se demander si cette formation politique est unie quand on sait que beaucoup de ses membres ont enregistré des maintes déceptions. Le mot d’ordre à cet effet, sera-t-il de strict respect comme ce fût le cas lors de l’élection du bureau de la chambre basse ? Voilà la question à laquelle les Sénateurs-AMP devront raisonnablement plus d’un. D’ici là, le suspense reste total. Qui dit mieux ? Justin MukwangaKinshasa, 11/05/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)--------------------------------------------------------------------------------------
Le Gouvernement « 1+4 » a détourné 45 millions $ Us, révélation des bailleurs de fonds
Kinshasa, 10/05/2007 / Politique
Les partenaires du ministre du Budget ont révélé, au cours de la rencontre de mercredi dernier que « le Gouvernement de la transition a détourné une somme de 45 millions de dollars américains destinés aux retraités ». Le ministre du Budget, Adolphe Muzito, a eu une séance de travail, le mercredi 09 mai 2007, dans le cadre d’une mission multibailleurs comprenant la Banque mondiale, la Coopération britannique, la Commission européenne ainsi que la Coopération belge représentant le groupe des partenaires de développement de la RDC.Ces entretiens ont principalement porté sur la préparation d’un processus de revue des dépenses publiques qui vise à renforcer les capacités du ministère du Budget, mais également des autres acteurs impliqués dans la chaîne des dépenses afin d’améliorer la qualité de la gestion des finances publiques en RD.C. Jean Michel Happi, représentant résidant de la Banque mondiale en Afrique centrale a souligné que « C’est un des points essentiels du contrat de gouvernance et, par cet instrument, nous contribuons à appuyer la mise en oeuvre de ce contrat et notamment dans l’amélioration des finances publiques en RDC ».Un travail de long processusM. Jean-Michel Happi a, au terme de la séance, fait savoir que « nous avons des relations de travail assez fort avec le ministère du budget qui est un élément essentiel dans la chaîne des dépenses et nous avons abordé l’ensemble des questions qui permettraient la qualité de la dépense, le système de suivi, le mécanisme de contrôle le système de repoting qui assureront la plus grande transparence de la chaîne des dépenses.La rencontre entre les techniciens du ministère du Budget et les partenaires extérieurs n’est que le premier pas d’un long processus. A ce sujet, le représentant de la Banque mondiale en Afrique centrale pense que « « la communauté de vue entre la Banque mondiale et les différents partenaires au développement de la RDC ne se réalisera pas du jour au lendemain. C’est un exercice qui commence. Nous espérons avoir l’occasion d’en faire la restitution dans les prochaines semaines pour apprécier le niveau des réalisations, d’engagements de part et d’autre pour bien mener cette réforme d’une part, et d’autre part pour qu’on ait des appuis nécessaires de la part des partenaires au développement ».Des inquiétudes du ministreCette rencontre, à laquelle a été associée Alessadro Palmero, premier secrétaire chef de la Coopération de l’Union européenne, et Oliver Blake, conseiller principal en gouvernance de Departement for international developpement (DFID), était l’occasion pour différentes parties d’évaluer les réformes inaugurées depuis 2003 surtout au niveau sectoriel, santé, éducation et sécurité (justice et défense). Les partenaires du ministère du Budget ont en outre résolu d’apporter un soutien au Gouvernement congolais à travers des actions à court terme.Le ministre Adolphe Muzito a tout de même émis certaines inquiétudes face à l’attitude des partenaires de la RDC. « Vous nous avez accompagné dans le processus, et maintenant qu’il a abouti, vous ne voulez pas nous aider », s’est-il adressé à ses interlocuteurs. Le numéro un du Budget a fait savoir que « pour un pays tel que la RDC, les textes ne sont pas si mauvais. Il faut plutôt accompagner le pays avec des experts permanents ».Des détournements pendant la transitionLa Banque mondiale, la Coopération britannique, la Coopération belge... ont annoncé un don d’un milliard de dollars américains pour la RDC. La moitié de ce montant (500 millions USD), a-t-on expliqué, sera versé pour résoudre tant soit peu le problème d’électricité, 180 millions pour des soins de santé tandis que le reste sera réparti pour les autres domaines (éducation…).Les partenaires du ministère du Budget ont laissé entendre à Adolphe Muzito que « le Gouvernement de la transition a détourné une somme de 45 milliards de dollars américains destinés aux retraités ». A ce titre. M. Jean-Michel Happi a déclaré qu’une enquête a été diligentée avant d’ajouter que l’autre détournement effectué par le Gouvernement sortant concerne le PPTE.Rachidi MABANDU/Forum des As/Th
Last edited: 10/05/2007 16:54:01
Source : AFP
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Mbandaka : grève sèche à la Regideso
Équateur Développement 10 May 2007 à 14:02:39
Les grévistes ont durci le ton, après avoir observé un service minimum pendant un mois. Ils procèdent maintenant à un arrêt total du travail, rapporte radiookapi.net
Le délégué syndical principal de la Regideso explique : « Aujourd’hui, on peut dire que nous venons de décréter la grève. En réalité, nous avons arrêté le service minimum. La grève déclenchée depuis le 20 avril dernier n’a pas un début de solution. C’est pourquoi nous avons tout arrêté aujourd’hui » Les agents attendent que l’employeur paie tous les arriérés de salaire et aussi la reprise de l’exploitation, selon ce délégué syndical. Le directeur provincial de la Regideso/Mbandaka, représentant de l’employeur, n'apprécie pas la décision de ses employés. Patrice Elunga indique que la convention collective de l’entreprise n’autorise pas de grève sèche. Il l’estime donc illégale. «Si le législateur a toujours recommandé un service minimum, c’est parce que la Regideso, au-delà d’une entreprise commerciale et industrielle, a un caractère social et humanitaire. Si on n’envoie pas de l’eau, certaines entreprises ne vont pas fonctionner. C’est le cas de la Bralima qui dépend exclusivement de l’eau de la Regideso. Si on ne fonctionne pas, les gens n’auront pas d’eau à boire ou à se laver. Il y aura des maladies ou des épidémies qui pourront même toucher les membres de famille des agents », rapporte-t-il.
Par Radiookapi.net
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Pimbo: 169 cas et 10 décès, bilan d’un mois de la dysenterie bacillaire
Province Orientale Développement 10 May 2007 à 15:55:01
Le bilan est fourni par le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé, O.M.S, en Ituri. De nombreux déplacés de guerre de la région vivent dans des conditions hygiéniques précaires. Selon le médecin responsable de l’OMS en Ituri, l’insalubrité est à la base de cette situation, rapporte radiookapi.net
Le Dr Jean Pierre Nembunzu, a effectué une visite éclair mercredi à Pimbo, dans la zone de santé de Fataki. Cette localité est située à environ 60 kilomètres au Nord de Bunia. Selon le fonctionnaire de l’OMS, des dispositions sont déjà prises pour endiguer la maladie. « Ici, nous avons Memisa qui a donné des médicaments. Il y a MSF et Solidarité qui sont entrain de s’occuper de ce qui concerne eau et assainissement. Donc la chloration de l’eau et la construction des latrines pour ces déplacés. Et, ces 2 organisations sont entrain de s’occuper également de la sensibilisation de la population sur cette maladie. Parce que c’est une maladie où il faut qu’il y ait le minimum d’hygiène personnel. Il faut aussi l’assainissement du milieu et de l’eau potable pour chaque personne, pour éviter qu'elle se répande ».
Par Radiookapi.net
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Ituri : comment réduire la circulation d’armes légères dans la population civile ?
Province Orientale Politique et Citoyen 10 May 2007 à 16:41:55
Cette question était au centre d’un atelier de 2 jours à Bunia. Il a été organisé par le PNUD, en collaboration avec la Monuc et le bureau du district. Selon les organisateurs, les populations civiles détiennent encore une importante quantité d’armes légères. Ce, malgré le processus de désarmement des ex combattants, rapporte radiookapi.net
Les territoires de Djugu et d’Irumu abritent beaucoup de civils qui détiennent encore des armes, selon les participants à cet atelier. Ces 2 territoires sont les plus affectés par les conflits interethniques en l’Ituri. Selon le commissaire de district assistant en charge de l’administration, beaucoup d’armes circulent encore entre les mains de civils. Jean Chrisostome Tshokpa explique : « Même dans des groupes armés quand on leur demande de remettre ou de se démobiliser, ils viennent nombreux mais il n’y a pas d’armes qui viennent. Ca signifie qu’il y a encore des armes dans la population. Alors mercredi, au cours du débat, il y en a de ceux qui ont confirmé qu’il y a encore des armes. Le problème, c’est que nos partenaires veulent bien nous aider mais pour nous aider ils estiment que nous devrions sortir de cet esprit de la belligérance. C’est qu’on se débarrasse des armes et ils vont nous appuyer dans le processus de développement ». Les participants se sont engagés à créer un climat de confiance entre communautés ethniques locales. Une forte campagne de sensibilisation contre la détention d'armes par des civils est envisagée dans les prochains jours.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Pierre Lumbi visite les chantiers de réhabilitation des routes de Kinshasa
La Prospérité (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Le ministre d'Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction a consacré la journée de mardi dernier à la visite des chantiers des travaux de réhabilitation des routes et d'assainissement de certains caniveaux de la ville de Kinshasa.
Dans sa suite on a noté la présence notamment du Vice-ministre, Gervais Ntirumenyerwa, du représentant du gouverneur de la ville de Kinshasa, de l'administrateur délégué général et l'administrateur directeur technique de l'Office des voiries et drainage (OVD), l'administrateur délégué général et l'administrateur directeur technique de l'Office des routes (OR) etc.
La délégation est partie du cabinet du ministre d'Etat des Travaux publics situé au quartier Ma Campagne, commune de Binza, à côté du Palais de Marbre. Le ministre d'Etat, Pierre Lumbi, a visité au total 12 chantiers. Lesquels ?
Le premier chantier visité est celui de l'avenue Laurent-Désiré Kabila dont l'intervenant est la société EGM, sur financement du gouvernement et constitue son programme d'urgence. Ici, la réhabilitation concerne une partie du tronçon. Il faut, en plus, curer les caniveaux qui sont bouchés et qui empêchent l'écoulement d'eau. Le deuxième chantier qui a fait l'objet de la visite est l'avenue des Ecuries située dans la commune de Binza, dont l'intervenant est toujours la société EGM, sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence.
Ici, cette entreprise a agrandi la route et exécute les travaux de curage des caniveaux. Le troisième chantier visité est celui de la réhabilitation de l'avenue de l'OUA 1, dont l'intervenant est l'entreprise STC sur financement du Gouvernement. En plus de la réhabilitation de la route, il s'ajoute les travaux d'assainissement des caniveaux et de construction des chambres intermédiaires sous le petit pont.
Le quatrième chantier qui a fait l'objet de la visite est celui de l'assainissement de l'avenue des Huileries dont l'intervenant est la brigade de l'OVD sur financement de l'Union Européenne. 300 personnes sont engagées pour l'exécution de ces travaux. Elles reçoivent un traitement de 1800 FC par jour. Le cinquième chantier qui a fait l'objet de la visite est celui la réhabilitation de l'avenue Kabambare reliant le quartier Ndolo et les communes de Barumbu et Kinshasa. Ces travaux s'exécutent sur financement PAR II de l'Union Européenne.
Cette route a une longueur de 110 m et une largeur de 7 m. Les travaux se trouvent au niveau de l'asphaltage. L'épaisseur de cette route est de 5 cm/20. Elle a une durée de 10 ans. Le sixième chantier ayant fait l'objet de la visite est celui de la réhabilitation de l'avenue Lumumba située dans la commune de Limete, quartier Mombele. L'intervenant de ces travaux est la société Safricas, sur financement de Proved /Afd. Cette route a une longueur de 1000 m et une largeur de 12 m. La longueur déjà construite est de 500 m. Maintenant, on en est au niveau de l'arrosage. Le septième chantier qui a fait l'objet de la visite est l'avenue Yolo située dans la commune de Limete.
Elle commence à l'entrée de la septième rue du quartier résidentiel et se termine par l'arrêt Bongolo. L'intervenant de ces travaux est la société EGM, sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence.
Cette route a une longueur de 800 m et une largeur de 5 mètres. La longueur déjà construite est de 500 m, du moins au niveau du rechargement de la couche de fondation. Le huitième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'avenue Biangala située au quartier Salongo dans la commune de Lemba. Elle commence à la station Fina se trouvant sur By pass et se termine au terminus du quartier Salongo Bimsum. L'intervenant de ces travaux est la société Safrimex sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence. Cette route étant d'abord d'une longueur de 6 m, sera élargie à 9 m. Sa longueur est de 600 m. La durée des travaux est de deux mois.
Le neuvième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'entrée de la commune de Nd'jili plus le boucle de Nd'jili. L'intervenant de ces travaux est la société EGM sur financement du Gouvernement et constituant le programme d'extrême urgence. La longueur de cette route est de 3km/2 et la largeur est de 7 m. La durée de travaux est de 30 jours.
Le dixième chantier ayant fait l'objet de la visite est le curage du collecteur Okapi situé dans la commune de Masina, près de l'arrêt Bitabe. L'intervenant de ces travaux est la brigade de la commune de Masina sur financement de la Coopération technique belge et constitue le programme d'urgence belge. Ici, il est demandé aux personnes ayant construit des ouvrages le long du collecteur de réduire la longueur de leurs parcelles pour permettre aux engins d'évacuer la boue.
Le onzième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'avenue Ndjoku située dans la commune de Kimbanseke, au quartier Mikondo. L'intervenant de ces travaux est une Ong sur financement de la CTB. Ici, il est question de la lutte anti-érosive.
Le douzième chantier ayant fait l'objet de la visite est l'avenue Poids lourds. L'intervenant de ces travaux est la société EGM sur financement du Gouvernement et constituant son programme d'extrême urgence. Ici, on en est au niveau de la couche de refondation.
En conclusion, il convient de dire qu'il ne suffit pas de construire des ouvrages, faut-il encore qu'on en assure l'entretien adéquat. Cette responsabilité incombe au gouverneur de la ville et aux bourgmestres. Ceux-ci doivent conscientiser la population en lui inculquant la culture du respect des biens communs. Dans le cas contraire, la destruction de ces ouvrages pointe déjà l'horizon.
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Nyabiondo : concentration d’hommes armés incontrôlés
Nord Kivu Politique et Citoyen 10 May 2007 à 20:01:03
Leur présence est signalée depuis des semaines à Nyabiondo et dans les villages voisins. Ceux-ci déclarent vouloir empêcher le déploiement des éléments de la brigade mixée Charlie. Les autorités de la 8e région militaire confirment cette présence. Elles disent être sur le point de régler la situation, rapporte radiookapi.net
La présence de ces hommes armés incontrôlés inquiète la population. Selon plusieurs habitants de Masisi, ce groupe est constitué des ex Mai-mai démobilisés et des déserteurs des brigades intégrées dans l’Ituri, dans le Sud- kivu et dans d’autres localités des territoires de Walikale et Masisi. Ces hommes ne sont pas sous contrôle des FARDC. C’est depuis le 27 avril dernier qu’un regroupement de ces hommes a été observé, selon la même source. 200 parmi les nouveaux venus se sont ralliés aux Fdlrs basés dans la même région. Leur objectif serait de s'attaquer aux éléments de la brigade mixée Charlie. Celle-ci est positionnée à environ 4 kilomètres à l’est de Nyabiondo. Cette information a été confirmée par l’administrateur adjoint de Masisi, Muhima Baibika. Pour lui, une partie de ces hommes s’est déjà repliée depuis mardi passé, en direction de Kilambo dans le territoire de Walikale. L’autre partie est commandée par un certain Colonel Darius. Elle s’est alliée aux Fdlrs et reste jusqu’à présent dans la localité de Nyabiondo. Le nombre exact de ces éléments armés incontrôlés n'est pas connu. Le colonel Delphin Kahimbi, commandant adjoint de la 8e région militaire, parle aussi de la présence d'hommes armés non identifiés dans le secteur de Nyabiondo. Il ne donne pas d'autres détails. Selon lui, leur dossier est géré de manière responsable Nyabiondo est situé à environ 90 kilomètres au sud-ouest de Goma.
Par Radiookapi.net
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Bumba : 2 villages se battent suite à l'assassinat d'un habitant
Équateur Politique et Citoyen 10 May 2007 à 20:01:11
Les habitants de 2 villages se sont livrés une bagarre rangée le week-end dernier. C'est du à la mort suite à des coups et blessures d'un habitant appartenant à l'un des villages. Celui-ci aurait été battu par son débiteur et sa famille, habitants du village voisin, rapporte radiookapi.net
Les autorités tentent toujours de rétablir l'ordre dans le territoire de Bumba. L'incident s'est produit à Kwanza, localité située à une trentaine de kilomètres de Bumba-centre. Tout est parti d'une dispute au sujet d'une fosse sceptique. Selon l’administrateur du territoire de Bumba, Léornard Kavula, M. Maunda avait utilisé M. Maleli pour ce travail. Il aurait refusé de lui verser ensuite la somme convenue avant l’exécution du travail. Une bagarre s'en est suivie. M. Maleli sera battu par son débiteur et sa famille. L'administrateur du territoire ajoute que la victime a été amenée manu militari au cachot du groupement à Yambao. L'homme succombera à ses blessures 2 jours après son admission à l'Hôpital de la Croix-Rouge. Les habitants de Ada, village de la victime, sont descendus piller les lieux pour venger le défunt. La Police Nationale, sous-commissariat d'Ebonda, a été dépêchée sur les lieux. Elle n'a pas réussi à rétablir l'ordre. L'administrateur du territoire attend le retour du chef de poste d'encadrement. Il a été dépêché à Yambao pour ramener du renfort à Bumba.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Où sont passés 594.000 Usd de l'Hôpital Général de Nd'jili ? Congo-Beton et J.P Mansoni traduits en justice !
La Prospérité (Kinshasa)
11 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Kinshasa
Le Ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction a porté plainte auprès du PGR contre l'entreprise Congo-Beton et le Directeur du Bureau Technique de Contrôle (BTC), M. Jean-Paul Mansoni Makela, pour n'avoir pas raccordé le courant aérien à l'Hôpital Général de N'djili. Raccordement pour lequel ils avaient pourtant encaissé 594.000 Usd du trésor public, il y a plus d'un an. Sur ses gardes, Pierre Lumbi s'en remet à la justice afin que l'Etat congolais rentre dans ses droits.
La menace de déférer devant les Cours et Tribunaux les mandataires publics impliqués dans des malversations financières vient d'être mise en exécution. Une plainte à charge de Monsieur Mansoni Makela, Directeur du Bureau Technique de Contrôle (BTC), a été déposée auprès du Procureur Général de la République, M. Tshimanga Mukeba, par le ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, a-t-on appris hier, tard dans la soirée, à La Prospérité.
Mansoni Makela avec l'entreprise Congo-Beton sont poursuivis en justice pour détournement d'un montant de 594.000 dollars américains. L'entreprise Congo-Beton avait perçu 300.000 dollars alors que le BTC avait empoché 294.000 dollars.
Cet argent du contribuable devait servir au raccordement du courant aérien de l'Hôpital Général de N'Djili. Plus d'un an après, les travaux n'ont jamais été exécutés, selon le constat fait par le ministre d'Etat Pierre Lumbi Okongo.
A la justice de faire son travail !
Dès lors, il appartient à la justice de faire son travail en rétablissant les responsabilités. Aux accusés de préparer leurs moyens de défense. Le procès, si seulement il aura lieu un jour, devrait être exemplaire et aura une vocation pédagogique à l'ère de la renaissance du Grand Congo.
Des voix se sont élevées pour exiger que le procès soit public et diffusé en direct à la télévision. Au ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, où l'on fait de la lutte contre le gaspillage, la corruption et l'impunité un cheval de bataille, les responsabilités du Directeur suspendu du BTC et de Congo-Beton sont engagées. Point n'est besoin de perdre du temps, dir-on. Pierre Lumbi en veut pour preuve, les travaux bâclés à Kinshasa et en provinces décriés par tout le monde, à l'exception du BTC, qui est pourtant l'oeil et l'oreille du ministère. Le Directeur du BTC suspendu se serait compromis dans la rédaction du rapport du dossier Hôpital général de N'Djili. Il affirmait que les travaux étaient exécutés à plus de 80 %, alors que rien n'a été fait de concret.
D'autres dossiers sales dans le frigo
Il y a de la matière pour la justice cette année. La plupart des dossiers visent les animateurs des Institutions de la République. La semaine dernière, le Premier ministre a donné un ultimatum de 15 jours aux personnes qui se sont appropriées les Immeubles et Terrains de l'Etat pour les restituer. A l'expiration du délai qui court jusqu'au 16 mai prochain, Antoine Gizenga a promis d'user de tous les moyens en sa disposition afin de rétablir l'Etat congolais dans ses droits.
Il y a aussi l'affaire des véhicules de l'Etat que les prédateurs ont ramenés chez eux à la fin de leur mandat. A ce groupe, il faudra ajouter tous ceux qui seront dans les jours à venir indexés dans différents rapports d'audits. Dans ce cadre, les suspensions des membres des comités de gestion de la Régideso, Snel et de la Miba obéissent à la volonté du Chef de l'Etat de mettre fin à la récréation.
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Congo-Kinshasa: Un journaliste arrêté et détenu à Kinshasa
Journaliste En Danger (Kinshasa)
10 Mai 2007Publié sur le web le 10 Mai 2007
Phambu Lutete
Phambu Lutete, éditeur du journal "La Tolérance", bihebdomadaire paraissant à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été arrêté le dimanche 6 mai 2007, par des éléments de l'IPK (Inspection provinciale de la Police de Kinshasa) avant d'être transféré, mardi 8 mai 2007, au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete.
Le journaliste est accusé de "menaces et tentatives d'escroquerie" à l'encontre de Mme Pauline Ipelueka, cadre à l'administration foncière de Kinshasa.
Phambu a déclaré à JED qui l'a rencontré dans sa cellule du parquet qu'il s'apprêtait à publier un article dans lequel il s'étonnait de la récente nomination à des fonctions importantes de Madame Ipelueka qui, pourtant, est sous le coup de poursuites judiciaires, depuis le début de l'année, par le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu pour abus de confiance.
Toujours selon le journaliste, ces poursuites auraient valu à cette dame un séjour en prison dont elle ne serait sortie, quelques jours avant sa nomination, que suite à une mesure de liberté provisoire.
Phambu est allé au rendez-vous fixé par Mme Ipelueka pour s'enquérir de l'état de son dossier judiciaire lorsqu'il a été appréhendé, à 19h00 (heure locale), par des agents de police, visiblement avertis par la dame.
JED s'étonne de cette arrestation qui ne repose sur aucun grief précis et demande au magistrat en charge de ce dossier, de permettre au journaliste de comparaître devant lui tout en étant libre.
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vendredi 11 mai 2007
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4 commentaires:
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