bulletin de l'APA 14 mai 07

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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1884 APA du 14 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
_ Election surprise d’un ancien mobutiste à la tête du Sénat
_ Satisfaction du Comité de pilotage pour la sécurisatin des
élections en RDC
_ L’Omec salue la libération du journaliste Jean-Marie Pambu
Société
_ Destruction inévitable de certaines parcelles le long de la rivière
Okapi à Masina
_ Plaidoyer pour un centre culturel libyen à Kinshasa
Monde
_ Sarkozy «mettra tout en oeuvre»pour la libération des otages restants
_ Congo : trois partis d’opposition s’unissent avant les législatives
Chronique
_ Prolifération des terrasses à l’Unikin et à l’Ifasic
Politique
1
Kinshasa, 14 mai (APA) -
Léon Kengo wa Dondo, ancien
Premier ministre du maréchal
Mobutu Sese Seko, a été élu
vendredi président du bureau
du Sénat de République démocratique
du Congo, battant le
candidat du pouvoir, a constaté
un journaliste de l’APA.
M. Kengo a été élu dès le
premier tour avec 55 voix sur
106 votants.
Son seul adversaire pour la
présidence de la chambre,
Léonard She Okitundu, favori
du vote et ancien directeur de
cabinet du Président Joseph
Kabila, a obtenu 49 voix. Deux
bulletins ont été considérés
comme nuls.
«Le sénateur Léon Kengo wa
Dondo ayant recueilli 55 voix,
soit plus de la majorité absolue
des suffrages exprimés, est
proclamé président du Sénat»,
a déclaré son président provisoire
André Mbueshi Kuongo,
suscitant des applaudissements
dans l’hémicycle.
Le président du Sénat est le
second personnage de la Ré-
Election surprise d’un ancien mobutiste
à la tête du Sénat
publique et remplace provisoirement
le chef de l’Etat «en cas
de vacance pour cause de décès,
démission ou tout autre
empêchement définitif» du président,
selon la Constitution
congolaise.
Le bureau est constitué :
-Président : Léon Kengo wa
Dondo (indépendant, proche
de l’opposition-Union pour la
Nation «UN»),
-1er Vice-président Edouard
Mokolo wa Pombo (AMP),
-2er Vice-président : Cardoso
Losembe Batuanyele (AMP),
-Rapporteur : Modeste Mutinga
Mutuishay (AMP)
-Rapporteur adjoint : Jean-
Pierre Lola Kisanga (Rassemblement
congolais pour la démocratie-
Opposition)
-Questeur : Mabaya Gizi (Opposition),
-Questeur adjoint : Ignace
Ndobo a Kanda (AMP).
La chambre haute du
Parlement, qui compte 108
membres, est largement dominée
par l’Alliance de la majorité
présidentielle (AMP) de Joseph
Kabila et ses alliés.
L’élection de M. Kengo, juriste
originaire de la province
de l’Equateur (Nord-Ouest),
est un sérieux revers pour le
camp présidentiel, qui avait, il
y a deux jours obtenu le retrait
de la candidature de Mgr Pierre
Marini Bodho, président sortant
du Sénat et membre de l’AMP,
pour assurer la victoire de son
poulain She Okitundu.
Léon Kengo wa Dondo, 71
ans, a été plusieurs fois ministre
et Premier ministre sous le
long règne de Mobutu Sese
Seko (1965-1997). Considéré
comme l’artisan, dans les années
90, d’une politique ambitieuse
de réforme économique
engagée avec l’appui des
bailleurs de fonds, il a vécu en
exil en Belgique pendant ces
dix dernières années.
De retour en RDC en 2006,
il a appelé à voter pour Jean-
Pierre Bemba, adversaire malheureux
de Joseph Kabila au
second tour de la présidentielle
d’octobre et originaire comme
lui de l’Equateur.
Le Mouvement de libération
du Congo (MLC) de l’ex-viceprésident
Jean-Pierre Bemba
s’est félicité de l’élection vendredi
à la tête du Sénat de la
République démocratique du
Congo (RDC) de Léon Kengo
wa Dondo, considéré comme
un «allié» pour l’opposition au
président Joseph Kabila.
«Kengo est un allié. Nous
l’avons soutenu (...). Nous espérons
que son expérience et
son savoir-faire va contribuer
Réactions
au relèvement du pays», a déclaré
à l’AFP François
Muamba, secrétaire général du
MLC.
«C’est un moment fort. Nous
nous félicitons de cette élection
qui donne une leçon de démocratie
à nous autres députés,
alors que le bureau de
l’Assemblée nationale s’est
mis en place de manière monolithique,
en excluant l’opposition
», a poursuivi M.
Muamba, président du groupe
parlementaire du MLC à l’Assemblée.
Le n°2 du MLC a estimé que
cette élection «rééquilibrait les
choses» et promettait une navette
parlementaire intéressante
entre les deux chambres.
«La démocratie a gagné. C’est
bon pour la population. Le Sénat
a fait la différence. Il a montré
sa sagesse», a déclaré le
sénateur Moïse Nyarugabo du
RCD soulignat que la démocratie,
c’est l’altérnance. Même la
majorité ne signifie pas une
pensée unique».
De son côté, Jean-
Claude Mvuemba de l’opposition
(Union pour la nation (UN)
a salué «le triomphe de la démocratie
». «Désormais c’est
l’expérience qui sera mise au
service de la nation», a-t-il
ajouté rappelant le parcours
politique de M. Kengo qui a
exercé trois fois les fonctions
de Premier ministre, de président
du Conseil judiciaire, de
président de la Cour des comptes,
de ministre des Affaires
étrangères et de l’ambassadeur
de son pays en Belgique
sous le régime du maréchal
Mobutu.
Pour sa part, le pasteur
Jean-Oscar Kiziamina Kibila,
député de l’AMP, a attribué la
défaite du candidat de la majorité
présidentielle, Léonard
She Okitundu, au «manque de
discipline, de cohésion et de
structuration au sein de
l’AMP».
«C’est une majorité de
façade et non de fond dans
cette plate-forme», a-t-il reconnu
regrettant par ailleurs
l’absence des contacts entre
membres de l’AMP».
Le pasteur Kiziamina a
également souligné que «depuis
que tous les ténors de
l’AMP ont été nommés aux différentes
fonctions politiques,
ils ont abandonné les caporaux...
», a-t-il souligné.
Un autre membre de
l’AMP a déclaré sous le
couvers de l’anonymat que
«c’est le désordre et l’indiscipline
qui ont marqué le camp
Kabila los de l’élection du président
du Sénat». Il a également
critiqué le bureau
provisoir qui était incapable de
faire règner la discipline dans
la salle pendant l’opération de
vote.
2
Kinshasa, 14 mai (APA) – La
réhabilitation de l’agent et du
fonctionnaire de l’Etat doit passer
par le respect de la Constitution
et des lois de la République,
ainsi que par l’application
« sans faille » du statut
des fonctionnaires et d’un barème
des sanctions contraignant
pouvant permettre de
réunir les conditions d’une fusion
saine de l’Etat et des services
publics de l’Etat, a affirmé
samedi, Modeste Bahati
Lukwebo, député national et
président de la Société civile/
Forces vives.
M.Bahati, qui tenait un
point de presse sous la houlette
du GPI (Groupe parlementaire
des indépendants)
dont il est membre dans le cadre
de la campagne pour la réhabilitation
de l’Administration
publique, a indiqué que la Société
civile/Forces vives « est
consciente » du fait que tout
cela exige des moyens importants.
C’est pourquoi, a dit le
questeur de l’Assemblée nationale,
sa structure en appelle à
la communauté internationale
Vision de la Société civile/Forces vives sur la
réhabilitation de l’Administration publique
et à tous les partenaires de la
République démocratique du
Congo (RDC) d’appuyer les efforts
du gouvernement congolais
« en vue de lui octroyer les
ressources nécessaires pour
améliorer ses services offerts
par l’Administration publique.
Il s’agit, a-t-il affirmé,
d’allouer les fonds nécessaires,
sous forme de prêts sur
une période de deux ans pour
permettre d’améliorer les conditions
salariales par un barème
« alléchant et stimulant
», en vue de restaurer la
dignité du fonctionnaire de
l’Etat.
Pour M.Bahati, « cela
aura un impact extrêmement
positif sur l’ensemble du pays,
notamment par la mobilisation
des recettes et une bonne utilisation
des ressources et contribuera
à freiner la corruption,
l’évasion fiscale et la paresse
dans le chef des agents et
fonctionnaires de l’Etat ».
« Nous pensons que la
mobilisation des ressources
internes qui en résulteront permettra
de rembourser les prêts
consentis en un temps relativement
bref », a déclaré
M.Bahati Lukwebo.
Auparavant, il avait
dressé un tableau peu reluisant
de la Fonction publique congolaise
« qui se trouve
aujourd’hui en déliquescence
avancée », relevant à ce propos
que « les services publics
ne sont plus rendus avec efficacité
et l’impossibilité de redresser
le pays sans la
redynamisation de l’Administration
publique.
Cette redynamisation
implique, au niveau de l’Etat,
des réformes à celui de l’agent
et du fonctionnaire de l’Etat, la
bonne gouvernance, l’éradication
des anti-valeurs (corruption,
clientélisme, injustice,
népotisme, tribalisme), ainsi
que le respect de la constitution
et des lois du pays.
M.Bahati a, d’emblée,
relevé les deux facteurs qui ont
été, selon lui, « néfastes » pour
la Fonction publique en RDC,
à savoir d’abord la mauvaise
gouvernance enracinée dans le
pays depuis les décennies et
les guerres qui ont désorganisé
les structures de l’Etat.

3
Kinshasa, 14 mai (APA) – Le
Comité de pilotage pour la
sécurisation des élections en
République démocratique du
Congo (CEPSE), a exprimé
samedi sa satisfaction pour le
projet SPEC (Sécurisation du
processus électoral au Congo)
qui doit se terminer au 30 juin,
à l’issue de la réunion du comité
tenue samedi, à Kinshasa,
sous la direction de son président
Denis Kalume Numbi, ministre
d’Etat en charge de l’Intérieur,
de la Décentralisation
et de la Sécurité.
L’annonce de la fin de
ce projet a été le point essen-
Satisfaction du Comité de pilotage pour la sécurisation
des élections en RDC
tiel de cette réunion selon le
rapporteur de la Commission
électorale indépendante (CEI),
Dieudonné Mirimo Mulongo.
Les membres du CEPSE ont
constaté que plusieurs activités
prévues dans le cadre du
SPEC ont été réalisées.
Concernant la question
relative aux élections locales,
les membres du comité ont été
informés de l’existence des
préalables en rapport avec la
loi sur la décentralisation territoriale,
la répartition des sièges,
la loi sur la Commission
électorale nationale indépendante
(CENI) ainsi qu’avec les
moyens nécessaires à ces
élections.
La CENI devra fixer le
calendrier de ces élections prévues,
vers janvier-février 2008.
Il faudra organisée 6 élections
avec deux scrutins directs et 4
indirects pour plus de 6.000
circonscriptions électorales.
Le ministre d’Etat en
charge de l’Intérieur, de la Décentralisation
et de la Sécurité
attache une importance particulière
à ces élections qui prépareront
le terrain pour la mise
en application de la décentralisation
territoriale.
Les députés membres
du GPI, les secrétaires généraux
de l’Administration publique
ainsi que les membres de
la Société civile ont participé à
cette conférence qui s’est clôturée
par un débat fort enrichissant.
Kinshasa, 14 mai (APA)- Les
femmes politiques du Grand Kasaï
ont dressé un bilan plutôt
mitigé de leur participation aux
élections en République démocratique
du Congo(RDC), lors de
deux journées de réflexion, tenues
les 10 et 11 mai à la paroisse
Notre-Dame de Fatima,
dans la commune de la Gombe.
La présidente du département
des femmes et actions
sociales du Grand Kasaï- Fondation,
Félicité Kanku, a indiqué
qu’au delà du bilan , les participantes
à ces travaux ont été sensibilisées
à mobiliser pour une
participation effective des femmes
kasaïennes à la vie politique
du pays.
Dans ce contexte, les
pesanteurs socio-culturelles qui
ont été inventoriées à la faveur
des élections passées ont été
passées en revue.
Pour Mme Cathy
Kadima, parlementaire hono-
La femme kasaïenne face à sa participation
à la vie politique
raire, la femme kasaïenne s’est
tenue très longtemps à l’écart de
la politique à cause de la déconsidération
dont elle est l’objet de
la part des hommes, attitude liée
aux us et coutumes.
Selon le Prof.Kambayi
Bwatshia, la femme kasaïenne
est protectrice des biens moraux,
spirituels. Elle est conservatrice
des valeurs et a perdu la
place qui lui revient dans la société
dans un contexte de rapport
de production dans lequel
l’homme la considère comme un
être faible.
Il a plaidé en faveur de
la récupération par la femme de
sa place confisquée depuis des
années par l’homme.
Les participantes aux
journées de réflexion ont fait ressortir
plusieurs facteurs de blocage
à l’émergence de la femme
politique kasaïenne et les stratégies
pour lui permettre de mener
des actions dans le monde
politique.
Elles ont estimé que le
complexe d’infériorité, l’analphabétisme,
les coutumes et moeurs
constituent des facteurs qui justifient
le manque d’engouement
de la femme kasaïenne vis-à-vis
de la chose politique. Aussi, ontelles
appelé leurs concitoyennes
à plus de détermination et à la
une confiance en soi.
Les femmes politiques
du Grand Kasaï ont résolu de
mener une campagne de sensibilisation
auprès des chefs coutumiers
du Kasaï (Oriental et
Occidental) afin de leur faire
comprendre la vision de l’émancipation
de la femme.
Elles invitent le gouvernement
à encourager des actions
d’alphabétisation des femmes
kasaïennes, à l’instar de
leurs concitoyennes d’autres
provinces.
4
Kinshasa, 14 mai (APA) -
L’Observatoire des médias
congolais (Omec) annonce la
libération du journaliste Jean-
Marie Pambu, éditeur du bihebdomadaire
« La Tolérance »
paraissant à Kinshasa, dans un
communiqué de presse reçu
vendredi à l’APA .
« L’Observatoire des
médias congolais informe l’opinion
de la libération sous caution
du journaliste Jean-Marie
Pambu », précise la source.
L’Omec salue la libération du journaliste Jean-Marie
Pambu
Arrêté le 7 mai 2006,
Pambu a été libéré sur intervention
de l’Omec qui, dans le
cadre de sa mission de promotion
et de défense des journalistes,
a obtenu du procureur
de la République près le tribunal
de Grande instance de
Matete « un examen impartial
de ce dossier qui devrait
aboutir à la libération du confrère
».
L’examen devait consister
en la vérification des
faits mis à charge de Jean
Marie Pambu et à croiser les
différentes sources, ajoute le
communiqué qui appelle les
professionnels des médias à
« une intériorisation plus
grande des règles fondatrices
du métier d’informer ». L’Omec
les invite par ailleurs à « traduire
dans les actes quotidiens
l’éthique et déontologie professionnelles.
Kinshasa, 14 mai (APA) -Le
gouvernement, à travers le ministère
des Infrastructures,
Travaux publics et Reconstruction,
vient de porter plainte
contre Mansoni Makela, directeur
du bureau technique de
contrôle , et l’entreprise
Congo-Béton, pour non exécution
des travaux pour lesquels
ils ont perçu 300.000 dollars
Le gouvernement porte plainte contre Congo Béton et
Mansoni Makela
américains, depuis un an.
Le communiqué du ministre
des Infrastructures, Travaux
publics et Reconstruction,
Pierre Lumbi , qui fait état de
cette plainte au Procureur général
de la République, précise
que dans le cadre du raccordement
du courant électrique
aérien de l’Hôpital général de
N’djili, Congo-Béton a perçu
300.000 dollars américains et
le bureau technique 294.000
dollars.
« A ce jour, plus d’un an
après, les travaux pour lesquels
le contribuable congolais
s’est sacrifié n’ont jamais été
exécutés », indique la source,
soulignant que l’Etat congolais
doit rentrer dans ses droits.
Kinshasa, 14 mai (APA) –
L’Organisation non gouvernementale
de développement dénommée
« Action et développement
de Lisala et de la
Mongala» (ADL/ONGD), a promis
de poursuivre son combat
en vue du développement effectif
de la ville de Lisala ainsi
que du district de la Mongala,
dans la province de l’Equateur,
à l’occasion de l’an un de son
existence.
Réunis à Kinshasa, le
week-end, les responsables de
cette ONG ont réitéré leur détermination
à atteindre les objectifs
assignés à cette structure
sociale, notamment la lutte
Une ONGD promet de poursuivre sa lutte pour le
développement de Lisala et de la Mongala
contre la pauvreté des populations
de ce coin du pays ainsi
que de relever le niveau de vie
des maraîchères, des pécheurs
et des paysans.
Dirigée depuis sa création,
le 05mai 2006, par Mme
Marie-Louise Ekpoli Lenti,
cette ONGD compte plusieurs
réalisations à son actif.
Elle s’est investie dans
la culture de vastes champs de
maïs à l’Equateur où elle a apporté
des dons d’arrosoir, de
sceaux, de filets de pêche et
divers intrants pour l’agriculture.
Au cours de cette première
année, Mme Ekpoli a
rendu une visite au Lycée
«Monzoto mwa ntongo » (étoile
du matin) de Lisala. Elle a remis
aux autorités de cette
école des machines à coudre
pour la formation des élèves en
section ménagère. Des centres
de santé ont bénéficié de quelques
microscopes.
Par ailleurs, l’ADL/
ONGD prévoit, au cours de sa
deuxième année, d’étendre ses
activités dans d’autres villes de
la province de l’Equateur
d’abord, puis partout ailleurs
dans le pays, afin que toute la
population congolaise intériorise
le désir de se prendre en
charge pour son propre bienêtre.
Société
5
Kinshasa, 14 mai (APA) – Le
chef de brigade communale,
Omer Kikala, a annoncé lors
d’une séance de travail avec la
presse le week-end que certaines
parcelles érigées le long
du collecteur Okapi (cours
d’eau), situées au quartier I,
dans la commune de Masina,
proche du marché de la Liberté,
doivent être détruites
dans les tout prochains jours
pour l’intérêt communautaire.
Ces travaux sont initiés
et financés par la Coopération
technique belge (CTB) qui désire
enlever tous les obstacles
qui se trouvent sur le lit de
cette rivière en vue de lui permettre
de couler normalement
sans dégâts, a réaffirmé le chef
de brigade.
Selon M.Okala, les
propriéaires pour qui les parcelles
seront détruites ne seront
indemnisés ni par la CTB,
Destruction inévitables de certaines parcelles
le long de la rivière Okapi à Masina
ni par le gouvernement congolais
parce que les moyens réservés
pour ce projet sont destinés
uniquement à construire.
Le caniveau de 400 km doit
être également construit, a-t-il
ajouté.
« Ces travaux sont fort
avancés, nous sommes à
l’étape de négocier avec la population
riveraine pour
qu’elle accepte de nous céder
une portion de parcelles que
nous allons détruire, ensuite
construire. Nous avons déjà
recensé près de 100 familles
qui ont accepté de céder leurs
parcelles pour faire avancer les
travaux et pour l’intérêt communautaire
», a précisé le chef
de brigade.
Il a fait savoir que le
gouvernement congolais est
également impliqué à ces travaux
qui s’effectuent à Masina.
Il y a des visites permanentes
sur le lieu des travaux notamment
du ministre d’Etat chargé
des Travaux publics et Infrastructures,
du gouverneur de la
ville de Kinshasa, du bourgmestre
de Masina et d’autres
collaborateurs. Il a demandé à
la population de Masina d’accepter
que ces travaux aient
lieu de façon à trouver la solution
à ses problèmes qui autrefois
étaient insolubles.
Pour sa part, le chef de
brigade adjoint, Innocent
Kalawu, a indiqué que la CTB
a beaucoup contribué à l’assainissement
de la ville de Kinshasa
et de la République démocratique
du Congo (RDC)
en général. « Nous sommes
sûrs que ces travaux arriveront
jusqu’à la fin ainsi que ceux du
collecteur indou, appelé
(Mwastu), toujours dans la
commune de Masina », a-t-il
conclu.
Kinshasa,14 mai (APA)- Dix
neuf mariages, dont dix-huit
nationaux et un mixte, ont été
enregistrés à l’Etat civil dans la
commune de Ngaba contre 82
l’année dernière, a indiqué
vendredi à l’APA le préposé de
ce service à la municipalité,
Joseph Mumanga.
« Nous trouvons que
cette année nous n’allons pas
Baisse d’intérêt pour l’enregistrement des mariages à
l’Etat civil à Ngaba
atteindre le chiffre de l’année
passée mais c’est la fin qui justifie
les moyens », a commenté
le préposé communal à l’étatcivil
qui signalé que des dispositions
sont prises par l’autorité
municipale à l’endroit des couples
qui ne se présentent pas
à l’enregistrement dans le délai
de 30 jours après l’affichage
et la publication des bancs de
mariages.
Joseph Mumanga, qui
ignore les causes de la baisse
du nombre de mariages enregistrés
depuis le début de l’année,
invite la population de la
commune de Ngaba à se conformer
aux textes en matière
d’enregistrement à l’état civil.
Les Carmes à l’école de spiritualité d’Elizabeth
de la Trinité
Kinshasa, 14 mai (APA)-La
spiritualité est inhérente à la
vie humaine, en particulier à la
vie religieuse et apparaît à ce
jour comme un ensemble de
défis à surmonter avec discernement,
a affirmé le professeur
Malu, au 5ème colloque international
sur la spiritualité, organisé
du 6 au 10 mai à Kinshasa.
Examinant le thème,:

6
Kinshasa, 14 mai (APA)- La
Société de communication
« Standard- télécoms » (ex-
Congo Korea Télécoms) s’apprête
à inaugurer, le 23 mai
prochain à Kinshasa, une ligne
téléphonique à coût réduit, a
appris l’APA vendredi de
Inauguration prochaine d’une ligne téléphonique
à coût réduit à Kinshasa
source proche de la société.
Dans cette perspective,
«Standard-Télécoms» organise,
depuis le 8 mai à la paroisse
Notre-Dame de Fatima,
dans la commune de la
Gombe, un atelier de formation
à l’intention des cadres de la
société.
D’une durée de dix
jours cette formationporte sur
le marketing, la technologie,
les aspects commercial et publicitaire
de ce projet qui est
appelé à s’étandre à l’ensemble
du territoire congolais.
Kinshasa, 14 mai (APA)- Un
guichetier, communément appelé
receveur, préposé à la
vente et au contrôle des tickets
à bord d’un mini-bus desservant
la ligne Matete-Marché
central, au centre-ville, a été
arrêté vendredi par un inspecteur
de police pour application
d’un tarif arbitraire et excessif
de transport en commun.
L’officier de la Police
nationale congolaise qui s’était
Un guichetier d’un bus arrêté pour tarification
arbitraire
dissimulé dans le groupe de
passagers a appréhendé le
guichetier lorsqu’à destination,
celui-ci a exigé des passagers
la somme de 200 FC au lieu du
tarif officiel de 150 FC fixé par
l’autorité de la ville de Kinshasa.
L’inspecteur de police
lui a également reproché
d’avoir confiné les passagers à
cinq par banc alors que la capacité
d’accueil est de quatre
personnes par bancs.
L’intervention de cet
agent de l’ordre a été applaudie
par les passagers qui estiment
que l’Etat devrait se comporter
ainsi pour remettre de
l’ordre dans ce secteur où les
chauffeurs et leurs auxiliaires
imposent leur loi aux clients
qui, ici, ne sont pas ces rois
qu’ils devraient être.
«Le Carmel face aux défis majeurs
» de la spiritualité en Afrique,
les participants à ces assises
se sont inspirés de Elisabeth
de la Trinité, née en
France le 18 juillet 1892 et qui
a vécu dans une grande fidélité,
lisant et écrivant. Par l’écriture
, la parole et par sa vocation,
Elisabeth de la Trinité
s’est ouverte à Dieu et a placé
sous son autorité divine la spiritualité-
miracle.
Selon l’orateur, « écouter,
interpeller, garder, entendre
la parole de Dieu fortifie
la foi, stimule l’action et touche
un point à corriger ».
Il a expliqué les caractéristiques
de la spiritualité, les enjeux
de l’engagement de la
sainteté et de la libération,
soulignant que la bible en est
un lieu d’incitation.
Le saint, a-t-il affirmé,
est un missionnaire et, de ce
fait, membre de l’Eglise. La
spiritualité de la vie terrestre ,
comme celle de l’Eglise, ne
peut s’établir que là où elle est
nourrie de la parole de Dieu, at-
il insisté.
Dans son mot de clôture,
le délégué général des
Carmes Déchaux a défini la
spiritualité comme étant le
sens de la vie, l’espérance
devenant une lumière, le chemin
à suivre, la promotion de
la dignité humaine, la force
créatrice notamment.Pour le
Rév. Père Roger
Ngungampimpa, délégué général
des Carmes Déchaux en
Rdc, le carmel c’est l’intériorité,
le silence, la rationalité,
l’inventivité en face du renouveau
spirituel de «notre
temps».
Enfin dans une homélie
de la messe de clôture du colloque
, l’évêque auxiliaire de
Kinshasa, Mgr. Bula Matari a
mis l’accent sur la spiritualité
en tant qu’ oeuvre de Dieu, son
règne dont le colloque constitue
l’objet.
Plaidoyer pour un centre culturel libyen à Kinshasa
Kinshasa,14 mai (APA)-Le
responsable des Editions
Compodor, Eugène Kasilembo
Kyakenge, a recommandé à
l’ambassade de Libye d’ouvrir
un centre culturel à Kinshasa
pour donner plus de visibilité à
ce pays, dans un discours à la
présentation, samedi à Kinshasa,
d’un livre consacré au
président Mouammar Kadhafi.
«Les Congolais ont,
7
certes envie de découvrir
beaucoup de choses sur la Libye
», a affirmé Kasilembo, qui
a salué l’initiative de l’auteur
d’écrire un livre sur un dirigeant
«nationaliste et
panafricaniste ».
Pour Eugène
Kasilembo, les ressources humaines
de l’Afrique, mieux utilisées,
suffisent à « briser le
carcan du sous-développement
entretenu, car l’Afrique
doit, à partir d’une éducation
diffuse, compter sur tout son
potentiel humain qu’elle peut
capitaliser ».
Il estime qu’ils sont légion
les Africains qui, à l’instar
de Kadhafi, souhaitent voir
l’Afrique décoller demain et
consolider dans les différents
pays « cette force africaine inéluctable
qui réussira à modeler
l’image de l’homme africain
et celle du continent tout entier
»
.Présentation d’un ouvrage
consacré au président Kadhafi
Le Livre intitulé :
«Mouammar Kadhafi, la face
cachée de l’histoire du Guide
de la Jamahiriya libyenne »,
publié aux Editions
«Compodor » à Kinshasa, par
le Congolais Joseph Richard
Kazadi Djodjo, a été présenté
au public samedi à la paroisse
Notre-Dame de Fatima, dans la
commune de la Gombe.
Le chargé d’affaires de
l’ambassade de Libye, Abdel
El Amassi, qui a parrainé
l’ouvrage, a déclaré que celuici
constitue « un champ important
de recherche, un travail
pour la prospérité africaine, au
regard du souci du président
Mouammar Kadhafi, de promouvoir
l’Union africaine et de
voir s’accomplir son rêve de
créer les Etats-Unis d’Afrique.
Joseph Richard Kazadi
a justifié le choix porté sur le
colonel Kadhafi au fait que
c’est le premier dirigeant africain
à avoir tenté et réussi à
ramener la réconciliation dans
la sous-région des Grands
lacs, en faisant signer en 1999
à Syrte, en Libye, un accord de
paix entre le président de la
RDC, à l’époque Laurent Désiré
Kabila, et le chef de l’Etat
ougandais Yoweri Museveni.
« En cherchant à réconcilier
les Congolais avec
leurs voisins rwandais,
burundais et ougandais, le colonel
Kadhafi voulait du bien,
non seulement pour les populations
des Grands lacs, mais
aussi pour celles de l’Afrique
tout entière », a affirmé l’auteur
dans une allocution.
L’ouvrage comporte
172 pages et montre la face
cachée de l’histoire du guide
de la Jamarihiya libyenne,
Mouammar Kadhafi, a souligné
l’Editeur précisant qu’il sera
publié à terme en huit versions
: français, arabe, anglais,
portugais, lingala, swahili,
kikongo et tshiluba.
Le Président directeur
général des Editions
Compodor, Eugène Kasilembo,
espère qu’avec la publication
de ce livre, les Congolais et les
Libyens devraient entrevoir « la
consécration de cette paix
parce qu’ils sont désormais
appelés à marcher la main
dans la main ».
Kinshasa, 14 mai (APA) - Le
ministre des Affaires humanitaires,
Jean-Claude Muyambo
Kyassa, a fait don de dix mille
dollars américains aux écoles
primaires Mayaza et Bongisa,
de la ville de Kikwit, endommagées
par l’ouragan qui soufflé
sur cette ville, occasionnant à
son passage d’importants dégâts
matériels notamment 500
toitures de maisons d’habitation
et d’édifices publics, a
Solidarité katangaise fait don de 10.000 Usd à deux
écoles de Kikwit
constaté l’APA.
Le bâtonnier Muyambo,
qui s’était rendu au Bandundu
pour faire l’état des lieux de la
situation humanitaire après le
passage de l’ouragan, a précisé
que le don fait à Mayaza
et Bongisa provient de l’Ong
Solidarité katangaise qu’il dirige
pour la réfection de ces
établissements fréquentés par
des plus jeunes enfants.
Le gouvernement interviendra
pour les autres sinistrés
après son rapport au chef
de l’Etat et au Premier ministre
qui l’ont déêché au
Bandundu.
Affecté par le niveau de
destruction de ces deux établissements
rendant précaires
les conditions des enfants, M.
Muyambo a expliqué aux responsables,
élèves et enseignants
des écoles bénéficaires
: «Je ne pouvais rester insen-
Mouammar Kadhafi
8
sible face à la situation que
vous connaissez. J’étais aussi
enfant comme vous et je prie
le Bon Dieu qu’il protège tous
et que demain vous deveniez
comme moi».
Chacun de deux établissements
a droit à la moitié
du don et son utilisation sera
décidée par les responsables
de l’école en concertation avec
le comité de parents, a souligné
le ministre.
Le bâtonnier Muyambo
est allé à la rencontre des militants
du Parti lumumbiste unifié,
rassemblés au siège de
leur parti où est érigée une statue
de 350 kg à la gloire du secrétaire
général de ce parti Antoine
Gizenga Fundji.
Le ministre a visité
quelques sites érosifs et l’ISP/
Kikwit dont le bâtiment abritant
la salle de conférences a perdu
sa toiture. Aux étudiants, il a
promis l’espoir. «Je viens de
voir l’état de vos bâtiments.
Soyez rassurés que le gouvernement
va financer les travaux
de réhabilitation», a-t-il dit..
S’agissant des difficultés
liées à l’approvisionnement
en eau potable et en électricité,
M. Muyambo a affirmé que l’ensemble
de problèmes qui se
posent à la ville de Kikwit sont
répertoriés par le gouvernement
et seront reglés de manière
globale.
Kinshasa, 14 mai (APA) – Le
premier colloque international
sur la problématique de l’eau
en République démocratique
du Congo (RDC), tenu du 8 au
12 mai, à Kinshasa, a recommandé
la restructuration de la
Régie de distribution d’eau
(Régideso) en vue de l’adapter
à une gestion responsable et
rationnelle de l’eau.
« Les résultats des discussions
à l’issue du premier
colloque international sur la
problématique de l’eau en RDC
propose l’appropriation par
l’Etat congolais du contrôle
obligatoire de la qualité de
l’eau distribuée par la
Régideso », a déclaré le professeur
Noël Bosolela, restituant
le rapport général des assises.
Selon la source, quel-
Le 1er colloque international sur l’eau en RDC pour la
restructuration de la Régideso
ques recommandations s’avèrent
indispensables quant à la
gestion de ressources hydriques
congolaises, à savoir : la
mise sur pied d’une autorité
nationale sur le Bassin versant
du Congo, la promotion d’une
coopération pratique et du développement
des synergies
entre différents utilisateurs, la
révision de la législation nationale
concernant le droit de
l’eau et le droit à l’eau ainsi que
la mise en place des accords
internationaux sur les eaux
partagées.
Pour Noël Bosolela,
l’application des taxes pour réduire
le coût de l’eau, l’implication
des pouvoirs locaux,
l’accélération de la procédure
relative à la réforme de l’eau
et à l’élaboration du code de
l’eau, l’obligation de faire de la
ressource « Eau » un droit de
l’homme, la création d’un laboratoire
de construction hydraulique
à la faculté polytechnique
de l’Université de Kinshasa
(UNIKIN), ainsi que l’exportation
de l’eau du Bassin du
Congo moyennant des études
approfondies et préalables valent
beaucoup mieux dans plusieurs
domaines de la vie nationale
congolaise.
Par ailleurs, une autre
déclaration concernant spécifiquement
la ville de Kinshasa
a été lue par le professeur Valentin
Nkanda Nkula, président
du comité organisateur de ce
colloque qui a constaté l’absence
d’instruments juridiques
performants dans le domaine
de l’eau.
Kinshasa, 14 mai (APA) – Le
Centre africain de formation
des éducateurs sociaux (CAFES),
a organisé samedi dans
la salle polyvalente une journée
d’étude sur le thème, « Les
violences faites à la femme et
l’enfant en RDC ».
Cette rencontre scien-
Journée de réflexion sur les violences faites à la
femme et l’enfant en RDC
tifique a connu la participation
de 120 délégués des structures
privées d’encadrement des
enfants et des étudiants du
Cafes. Son but a été la recherche
des solutions de lutte contre
ces violences, en vue d’assurer
le développement humain
en République démocratique
du Congo (RDC).
Pour le directeur général
du Cafes, Sébastien Kabu,
les résultats de ces travaux
doivent « aider le peuple congolais
à sortir de violences afin
que l’homme et la femme puissent
vivre dans une nouvelle
culture basée sur le respect
9
des droits de la femme et de
l’enfant ».
Le phénomène lié aux
viols des femmes et des jeunes
filles congolaises, observé
en période des deux guerres
de rébellion au Congo, ont pris
des proportions inquiétantes à
la fin de celles-ci allant jusqu’aux
viols des nourrissons de
six mois, indique-t-on.
Quatre communications
scientifiques ont animé
les débats sur les différentes
formes de violence existant en
RDC, à savoir : « les violences
et traumatismes causés à l’enfant
», les violences faites à la
femme et à la destruction du
foyer ».
Le troisième sujet des
débats a concerné la « lutte
contre les violences faites à la
femme et à l’enfant en RDC ».
Enfin, le sujet sur
« l’accompagnement médicopsycho-
social des victimes de
violence », a clôturé la série
des communications scientifiques
lors de cette journée de
réflexion.
Les résultats de ces
assises reparties en quatre
ateliers thématiques sur les
violences faites à la femme et
l’enfant en RDC feront l’objet
de l’élaboration d’un manuel à
éditer par le Cafes.
Kinshasa, 14 mai (APA) – L’Alliance
biblique de la République
démocratique du Congo (RDC),
qui fête cette année 61 ans
d’existence, est déterminée à
poursuivre sa mission de lutte
contre le vih/sida, en dépit de
ses maigres moyens, a indiqué
à l’APA, son secrétaire général,
le pasteur Kongo Kote.
« Nous avons pour mission
de produire et de diffuser les
Saintes écritures en les rendant
disponibles dans les langues
vernaculaires », a-t-il déclaré en
marge de la commémoration de
l’anniversaire de cette structure
religieuse, membre de l’Alliance
biblique universelle.
Pour assurer cette mission,
l’Alliance biblique de la
RDC, a conçu plusieurs pro-
L’Alliance biblique de la RDC déterminée à contribuer
à la lutte contre le vih/sida
grammes d’activités dont la traduction
de la production, la diffusion
de celle-ci, la relation avec
les églises, la collecte de fonds
qui, a-t-il affirmé, se heurte ces
derniers temps à la précarité des
contributions nationaux.
Le pasteur Kote a relevé
dans ce contexte le manque de
subventions et de la promotion
de l’oeuvre biblique et de l’alphabétisation,
appelant au soutien
des personnes de bonne volonté
pour la réussite de l’action de
lutte contre le vih/sida.
Il a rappelé les circonstances
de la naissance de
l’Union biblique universelle grâce
à un processus entamé en 1804
au Pays des Galles et qui a
abouti à la création de la British
an Foreing Bible Society, à partir
de la volonté d’une fille de 16
ans, passionnée de récits bibliques,
de posséder une Bible individuelle.
En effet, Mary Jones,
née d’une famille pauvre, a dû
effectuer, à bas âge, de longues
distance pour aller chercher une
bible.
Elle rentra un jour fort
fatiguée, après 45 km de marche
sans avoir trouvé auprès
d’un pasteur la Bible.
Le pasteur résolut de lui
remettre l’unique exemplaire qui
lui restait pour calmer la fille qui
pleurait. D’où la décision des
serviteurs de Dieu de créer cette
structure chargée de
disponibiliser la Bible.
Libreville, 14 mai (XINHOA/
APA) — La capitale gabonaise
abritera du 21 au 25 mai prochain
la 6ème édition du Festival
des dames (Festidames)
en vue de promouvoir les femmes-
artistes, a-t-on appris samedi
auprès des organisateurs.
Une foire d’objets d’art
marquera le coup d’envoi, le
21 mai prochain, des manifestations
de la 6ème édition de
ce festival. Il est prévu aussi un
Libreville abritera le 6ème Festival des dames
concours pour les artistes en
herbe qui seront primées à la
fin du festival, un défilé de
mode, une tombola et un dîner
de gala dans un hôtel de Libreville
avec toute la crème musicale
gabonaise le 25 mai prochain.
Le festival a invité des
artistes féminines de l’extérieur
du Gabon. Il s’agitdes musiciennes
Faya Tess de la République
démocratique du Congo
et Mam Penda du Sénégal.
Créé en 2001, le Festidames
est devenu l’espace privilégié
des femmes-artistes gabonaises
et internationales.

Monde
10
Paris, 14 mai (AFP/APA) - Le
président élu français Nicolas
Sarkozy a assuré samedi qu’il
«mettrait tout en oeuvre» pour
la «libération rapide» des otages
afghans restants, dans un
communiqué de ses services
où il se félicite du retour
d’Afghanistan d’Eric
Damfreville, libéré la veille par
les talibans.
Les trois accompagnateurs
afghans des deux travailleurs
humanitaires français, Eric
Damfreville et Céline Cordelier,
libérée le 28 avril, sont toujours
aux mains des talibans.
«Nicolas Sarkozy se réjouit
de la libération d’Eric
Damfreville et de son arrivée
ce matin en France», indique
un communiqué présidentiel.
«Il lui souhaite un prompt rétablissement.
Ce dénouement
est un soulagement pour ses
Sarkozy «mettra tout en oeuvre» pour la libération
des otages restants
proches», ajoute-t-il.
«Nicolas Sarkozy espère la
libération rapide des autres
personnes retenues en otage.
Il mettra tout en oeuvre pour
arriver à cette fin», selon le
texte.
L’ex-otage en Afghanistan
Eric Damfreville, relâché vendredi
par les talibans après 38
jours de captivité, est rentré
samedi matin en France, à
bord d’un avion militaire français.
Il est apparu très affaibli
physiquement.
L’ex-otage français a assuré
que sa joie «serait encore plus
grande» lorsque ses trois accompagnateurs
afghans auront
été eux aussi libérés.
Eric Damfreville avait été
enlevé le 3 avril dans la province
reculée de Nimroz, frontalière
de l’Iran, avec ses trois
accompagnateurs afghans et
la Française Céline Cordelier.
Un porte-parole des talibans
a affirmé vendredi que le conseil
de direction du mouvement
avait décidé de libérer le Français
parce que Nicolas
Sarkozy, élu président dimanche,
avait laissé entendre que
la France pourrait retirer ses
troupes (un millier d’hommes)
d’Afghanistan.
Londres, 14 mai (AFP/APA) -
Le ministre britannique des Finances
Gordon Brown, candidat
à la succession du Premier
ministre Tony Blair, a indiqué
samedi qu’il allait «assez prochainement
» se rendre en Irak
et qu’il n’était pas favorable à
un calendrier de retrait des
troupes britanniques.
«La politique britannique à
Bassorah, qui est la région
dont nous sommes responsables,
est vraiment déterminée
par l’évaluation faite par les
chefs de l’armée sur le terrain
», a expliqué le ministre sur
BBC Radio 4.
«Je leur ai rendu visite à
GB: Gordon Brown ira «assez prochainement»
en visite en Irak
Bassorah, je continuerai à rester
en contact avec eux et je
vais assez prochainement à
nouveau leur rendre visite», a
précisé M. Brown.
En annonçant officiellement
sa candidature à la succession
de Tony Blair, il avait dit vendredi
qu’il se rendrait au Proche-
Orient «dans les prochaines
semaines».
Interrogé sur un calendrier
de retrait des troupes britanniques
d’Irak, Gordon Brown a
déclaré: «Je pense pas qu’à ce
stade on fixe à l’avance une
date».
«D’une situation où nous avions
44.000 soldats en Irak,
nous sommes maintenant tombés
à 7.000 et nous allons descendre
à 6.000 et cela va se
réduire», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Brown a estimé
à environ 6 milliards de livres
le coût des interventions
en Irak, en Afghanistan et «tout
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
11
cet aspect de la guerre contre
le terrorisme».
Il a reconnu vendredi que
des «erreurs» avaient été commises
en Irak, annonçant pour
la suite «un changement de
priorité» dans la politique britannique
en Irak.
«Nous devons nous concentrer
plus sur la réconciliation
politique en Irak (...) que sur le
développement économique»,
a-t-il dit
Conakry, 14 mai (AFP/APA) -
Le ministre guinéen de la Défense,
le général Arafan
Camara et le chef d’état-major
de l’armée, Kerfalla Camara,
dont les démissions étaient
demandées par des militaires
en colère réclamant le paiement
d’arriérés de salaires, ont
été limogés, a annoncé la radio
samedi.
«Le général Mamadou Baïlo
Diallo est nommé ministre de
Guinée: le ministre de la Défense et le chef de
l’armée limogés
la Défense, en remplacement
du général Arafan Camara,
muté. Le général Diarra
Camara est nommé chef
d’état-major général des armées
en remplacement du général
Kerfalla Camara», a
rapporé la radio, citant un décret
du président Lansana
Conté.
Le président Conté a par
ailleurs relevé de leurs fonctions
le chef d’état-major adjoint
des armées, le général
Ibrahima Diallo, ainsi que le
directeur de l’intendance militaire,
le colonel Bambo Fofana.
Le général Ibrahima Diallo a
été remplacé par le colonel
Mamadou Sampil.
Le nouveau directeur de l’intendance
militaire est le commandant
Mamadou Korka
Diallo.
Brazzaville, 14 mai (AFP/
APA) - Trois partis politiques
de l’opposition au président
congolais Denis Sassou
Nguesso ont annoncé vendredi
leur regroupement au sein
d’une Alliance pour une nouvelle
république (ANR) en vue
du premier tour, le 24 juin, des
élections législatives.
L’Union pour la démocratie et
la République (UDR-Mwinda)
de l’ex-Premier ministre André
Milongo, l’Union panafricaine
pour la démocratie sociale
(Upads) de l’ancien président
Pascal Lissouba et le Rassemblement
pour la démocratie et
le développement (RDD) de
l’ancien Premier ministre Joachim
Yhombi Opango ont signé
l’acte fondateur de l’ANR vendredi,
selon un communiqué.
Cette nouvelle coalition,
ouverte à tous les autres partis
qui en acceptent les principes,
s’est fixée pour objectifs
«la restauration, la consolidation
et la promotion de la dé-
Congo: trois partis d’opposition s’unissent avant
les législatives
mocratie pluraliste, une véritable
réconciliation nationale,
une économie sociale de marché
et la bonne gouvernance».
La constitution de l’ANR sera
bientôt suivie de la signature
«d’un accord électoral, d’un
accord de gouvernement et de
stratégies politiques», poursuit
le communiqué de ses trois
partis fondateurs.
Ces partis sont membres du
collectif formé par les mouvements
d’opposition et les ONG
de la société civile qui dénoncent
les conditions d’organisation
selon eux frauduleuses du
scrutin législatif des 24 juin et
22 juillet prochains et réclament
la création d’une commission
électorale réellement indépendante
pour en garantir la
transparence.
Résultats Linafoot
A Kinshasa
TP Englebert Mazembe 2 - DCMP/K 0
A Goma
Kabasha 2 - V.Club 1
Denis Sassou Nguesso
Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Abou Dhabi, 14 mai (AFP/
APA) - Le vice-président américain
Dick Cheney s’est rendu
samedi en Arabie saoudite solliciter
son aide pour pacifier
l’Irak, après la condamnation
par le roi Abdallah, pourtant un
allié de Washington, de «l’occupation
étrangère» de ce
pays.
Pour la deuxième étape de
sa tournée régionale entamée
mercredi en Irak, M. Cheney
rencontrait aux Emirats arabes
unis les responsables émiratis
et devait être reçu par le président
Khalifa ben Zayed Al
Nahyane et son Premier ministre
Mohammad Ben Rached Al-
Maktoum, avant de quitter pour
l’Arabie saoudite.
Il doit encore se rendre en
Egypte et en Jordanie, dernières
étapes de sa tournée visant
à pousser les alliés arabes de
Washington à favoriser la participation
de la minorité sunnite
Cheney en Arabie saoudite après les Emirats pour
obtenir un soutien à l’Irak
au processus politique en Irak
et à limiter l’influence de l’Iran
chiite dans la région.
Des responsables et analystes
américains craignent en
effet que les violences confessionnelles,
entre sunnites et
chiites, en Irak ne soient alimentées
par le soutien de
l’Arabie saoudite, berceau du
sunnisme, aux sunnites et celui
de l’Iran à la majorité chiite.
«Je ne pense pas qu’il
s’agisse d’une guerre par procuration
à ce stade», a déclaré
jeudi M. Cheney à la chaîne de
télévision américaine Fox
News. «Je ne pense que c’est
le cas actuellement».
Le vice-président américain
entend aussi mettre à profit ses
liens avec l’Arabie saoudite,
noués lors de la guerre du
Golfe en 1991 et des accords
pétroliers, pour apaiser les relations
entre les deux pays mises
à mal par la crise irakienne.
Fin mars et dans une rare
attaque publique contre son
allié américain, le roi Abdallah
a dénoncé «l’occupation étrangère
illégitime» de l’Irak et accusé
«des forces étrangères à
la région» de vouloir tracer
l’avenir du Moyen-Orient, lors
du sommet arabe à Ryad.
Ce n’était pas la première
fois que le royaume saoudien
se distanciait de la politique
américaine en Irak. Fin novembre,
un conseiller du royaume
avait prévenu que l’Arabie
saoudite interviendrait en Irak
pour protéger les sunnites en
cas de retrait américain précipité.
Et le roi saoudien avait aussi
refusé de recevoir le Premier
ministre chiite irakien Nouri al-
Maliki, l’accusant, selon un diplomate
arabe, d’avoir aggravé
les divisions sectaires en Irak.
Istanboul (Turquie), 14 mai
(AFP/APA) - Le rôle que peut
jouer la Turquie pour aider à régler
les conflits du Caucase
voisin et l’offensive de la Chine
en Afrique seront en tête des
thèmes débattus au congrès
mondial annuel de l’Institut International
de la Presse (IPI),
qui s’ouvre dimanche à Istanbul.
Pendant trois jours, les quelque
350 participants venus
d’une cinquantaine de pays
analyseront également les
bouleversements récents dans
la presse à l’ère de l’internet et
la difficile coexistence entre
journalistes et nouveaux professionnels
de la communication,
a indiqué le coordinateur
du congrès, Michael Kudlak.
Congrès de l’IPI: Turquie et Chine en vedette
Le Premier ministre turc
Recep Tayyip Erdogan clôturera
le congrès mardi. Son ministre
des Affaires étrangères
Abdullah Gül s’exprimera dimanche
sur le rôle que peut
jouer son pays, candidat à
l’Union européenne, pour apaiser
les tensions dans la région.
Un débat est également programmé
sur l’expérience turque
de la démocratie depuis la
fondation de la République il y
a 84 ans.
Plus de quarante chefs
d’Etat et de gouvernement africains
ont assisté récemment à
Pékin à un sommet Chine-Afrique.
Les congressistes discuteront
de ce que signifie cette
«offensive de charme» chinoise
en termes économiques
et de droits de l’Homme.
L’IPI, créé en 1950 aux Etats-
Unis et basé à Vienne (Autriche),
regroupe plusieurs centaines
de professionnels des
médias d’environ 120 pays.
Il défend les journalistes et
la liberté de la presse à travers
le monde, au même titre que
d’autres organisations comme
Reporters Sans Frontières
(RSF) en France.
Au programme du congrès
figurent également une table
ronde sur le nouveau visage
des médias aujourd’hui face
aux blogs et aux tout-puissants
moteurs de recherche. Qui
sont les nouveaux patrons de
presse ?
12
Chronique
13
L’Université de Kinshasa (UNIKIN), dans la commune de Lemba et l’Institut facultaire
des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), dans la commune de la Gombe,
sont devenus le lieu d’encrage où prolifèrent jour et nuit des terrasses.
L’Unikin compte à ces jours plus de 20 terrasses en son sein et dans ses alentours, et
3 bars implantés en son enceinte.
Jadis, le village Maluku, quartier voisin de cette université, était le seul endroit où l’on
trouvait des terrasses considéré comme siège social. Il en comptait 8 en 2005, a déclaré le
chargé d’activités sociales de ce village. Mais, constate l’APA, ce quartier compte à lui seul
plus de 12 terrasses et l’on trouve tant d’autres par-ci, par-là, même au sein de l’Unikin.
L’Ifasic, quant à lui, compte 7 terrasses, 5 bistrots, un dancing et une boîte de nuit
dans ses alentours alos qu’en 2006, 3 terrasses seulement étaient visibles.
La prolifération de ces terrasses entraîne aujourd’hui la prostitution dans des milieux
universitaires et rabaissent le niveau de la culture scientifique des étudiants, conduisant ainsi
à un esprit de libertinage dans le chef de ces derniers.
Interrogé par l’APA, la plupart dont des étudiants et certaines autorités de l’Unikin,
pensent que ces terrasses appartiennent aux étudiants et à certains professeurs ; en concertation
avec les autorités académiques.
A l’Ifasic, c’est le contraire de l’Unikin, « ces terrasses appartiennent à des particuliers
indépendants de la volonté des autorités académiques , car l’Ifasic est d’abord un milieu
non isolé et aussi situé dans l’enceinte d’un quartier résidentiel, a souligné une étudiante.
Ces terrasses naissent dans un contexte socio économique bien déterminé défendent
pour la plupart cette thèse. Elles prolifèrent au moment où l’étudiant doit se prendre en charge
et payer le salaire de son professeur, où chacun cherche aussi à nourrir sa famille.
Terrasses, nées non seulement de la crise socio économique, mais aussi de la concurrence
des sociétés brassicoles les plus importantes du pays « Bracongo : Skol » et
« Bralima : Primus » qui se marquent à la culotte, même au sein des universités.
« La Bralima a distribué le week-end dernier, à l’Unikin, des chaises et congélateurs,
a-t-on appris, C’est pour cette raison qu’il y a maintenant même près des auditoires, des
terrasses nouvellement implantées », a déclaré un étudiant de cette institution.
«Où allons-nous ?» Les universités sont un lieu de réflexion et d’inspiration intellectuelle,
aujourd’hui, transformées en lieu de divertissement à cause de la présence de terrasses.
Jadis à la pause, les bibliothèques universitaires, les « sous des arbres » faisaient le
plein. Actuellement, professeurs…et certaines étudiantes, tard la soirée, avec faible lumière
à l’intérieur, tout est possible.
Prolifération des terrasses à l’Unikin et à l’Ifasic