bulletin de l'APA 15 mai 07

Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
_ Léon Kengo, nouveau président du Sénat, appelle à l’unité
pour une nouvelle République
_ Au moins 250 détenus libérés de la prison centrale de Kinshasa
_ Les ONG des droits de l’homme attendent des résultats concrets
de la visite de Mme Arbour en RDC
Société
_ L’entreprise Groupe Mike réhabilite les routes de Kinshasa
_ Vers la reprise imminente du trafic ferroviaire N’dolo-Kintambo
Economie
_ Réajustement du prix du carburant à la pompe
Monde
_ Nicolas Sarkozy démissionne de la présidence du parti UMP
_ Grève des avocats pour dénoncer les fraudes aux élections d’avril
au Nigeria
_ L’Afrique en bref
Communication
_ Journal du Citoyen
Chronique
_ L’épanouissement de la famille congolaise
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
Kinshasa, 15 mai (APA) - Le
Président du Sénat, Léon Kengo
wa Dondo, élu vendredi 11 mai
à la tête de la chambre haute du
Parlement a appelé lundi à l’unité
pour bâtir une «nouvelle République
».
«Tous ensemble, unissonsnous
pour bâtir la nouvelle République,
une République de
droit et de développement», a
déclaré M. Kengo du haut de la
tribune du Sénat, peu après l’installation
du bureau définitif de la
chambre haute du Parlement.
La cérémonie s’est déroulée
dans la salle des conférences internationales
du Parlement, en
présence notamment du président
de l’Assemblée nationale,
Vital Kamerhe, de plusieurs
membres du gouvernement ainsi
que de représentants de la communauté
internationale.
L’élection à la tête du Sénat de
M. Kengo, opposant au régime
du président Joseph Kabila, a
constitué une surprise au sein
d’une chambre dominée par le
camp présidentiel. Il a battu dès
le premier tour le candidat du
pouvoir, Léonard She Okitundu,
ancien directeur de cabinet du
président.
Léon Kengo, nouveau président du Sénat, appelle
à l’unité pour une nouvelle République
«La charge que vous venez de
me confier est nouvelle et lourde.
Je vais m’en acquitter avec humilité
», a déclaré M. Kengo, juriste
de 71 ans originaire de la
province de l’Equateur (Nord-
Ouest), avant d’affirmer qu’il serait
«à l’écoute de tous et de chacun
».
Le président du Sénat est le
second personnage du pays et
remplace provisoirement le chef
de l’Etat «en cas de vacance
pour cause de décès, démission
ou tout autre empêchement définitif
», selon la Constitution congolaise.
«Je suis élu président du Sénat
et non vice-président de la
République avec droit de succession
», a tenu à préciser M.
Kengo, mettant en garde «ceux
qui véhiculent de rumeurs» tendant
à «déstabiliser le fonctionnement
harmonieux des institutions
».
Pour M. Kengo, son élection
doit être comprise comme «le
triomphe de la démocratie», où
chacun des 108 sénateurs a pu
s’exprimer librement dans le secret
de l’isoloir, et «non la victoire
d’un camp contre un autre».
Mais, a-t-il prévenu, «la démocratie
ne peut se concevoir sans
l’opposition».
«Elle (l’opposition) doit disposer
des droits liés à son existence.
Sinon, elle serait tentée
de s’exprimer hors du Parlement,
avec toutes les conséquences
que cela comporte», at-
il poursuivi.
«Notre pays aspire à la paix,
sans laquelle il ne peut y avoir
de développement, qui exige de
grandes réformes», a-t-il affirmé,
citant notamment le chantier de
la décentralisation, la justice
«sans laquelle il n’y pas d’investissements
» et l’armée, qui doit
être un «gage de la stabilité».
Il a enfin déploré les violences
qui ont marqué le processus
électoral et post-électoral en
RDC - et qui ont notamment secoué
Kinshasa en mars lors de
combats entre l’armée régulière
et la garde rapprochée de Jean-
Pierre Bemba, l’adversaire malheureux
de Joseph Kabila à la
présidentielle de 2006.
«La cérémonie de ce jour ne
peut nous faire oublier les violences,
les morts (...) qui ont endeuillé
ce processus. Plus jamais
ça», a-t-il lancé, avant d’appeler
à une minute de silence.
Kinshasa, 15 mai (APA) - Le
nouveau Président du Sénat
congolais, Léon Kengo wa
Dondo, se positionne au centre
dans la vie politique congolaise
en vue de «rassembler tous les
Congolais» venant de tous
bords, même ceux se réclamant
de l’Union pour la Nation (UN) et
de l’Alliance de la majorité présidentielle
(AMP).
Réagissant sur son élection
à la présidence de la chambre
haute du Parlement, il a déclaré
à une radio périphérique
«qu’en tant qu’indépendant», il a
pu glaner des voix dans les deux
camps» qui forment la bipolarisation
de la vie politique en République
démocratique du
Congo (RDC).
Il a exclu toute possibilité
de s’affilier à l’un ou l’autre camp
politique, soulignant qu’il va rassembler
les Congolais dans
cette nouvelle voie de «centrisme
».
«Je suis au centre et je
vais oeuvrer par ça», a-t-il dit. Il
a été élu vendredi président du
bureau du Sénat de la RDC par
55 voix sur 106 votants au détriment
du candidat du pouvoir,
Léonard She Okitundu, qui n’a
recueilli que 49 voix, alors pointé
favori.
Le Président du Sénat se positionne au centre en RDC
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 15 mai (APA) -
Deux cent cinquante-deux détenus
de la prison centrale de
Kinshasa ont bénéficié lundi
d’une libération anticipée destinée
à désengorger l’établissement
surpeuplé de la capitale
de la République démocratique
du Congo (RDC), a-t-on
appris auprès du gouvernement.
«Nous avons libéré 252 prisonniers
de droit commun qui
avaient déjà effectué plus du
quart de leur peine», a déclaré
à la presse, le ministre de la
Justice, Georges Minsay
Booka.
Ces détenus avaient été condamnés
pour vols ou violences
(hors crimes de sang).
«La loi prévoit la possibilité
d’une remise en liberté pour
ces détenus et nous l’avons
appliquée pour désengorger la
prison, pour rendre plus supportables
les conditions de détention
», a expliqué M. Minsay.
Ces libérations ne concernent
pas les détenus d’opinion ni les
personnes arrêtées dans la capitale
à la suite des violents affrontements
des 22 et 23 mars
entre l’armée régulière et la
garde rapprochée de l’ex-viceprésident
et chef de l’opposition
Jean-Pierre Bemba.
Selon l’Association africaine
de défense des droits de
l’Homme, une organisation locale,
«plus de 150 personnes
arrêtées arbitrairement en
mars croupissent au Centre
pénitentiaire et de rééducation
de Kinshasa» (CPRK, la prison
centrale).
Le CPRK compte actuellement
plus de 3.000 détenus
Lubumbashi, 15 mai (AFP/
APA) - Le procès de militaires
congolais et d’employés d’une
compagnie minière étrangère,
jugés pour crimes de guerre et
complicité de ces crimes commis
en 2004 dans la province
du Katanga (Sud-Est) de la
République démocratique du
Congo, a repris lundi à Lubumbashi,
a constaté un correspondant
de l’AFP.
Après une suspension de
près de quatre mois, consécutive
au changement de l’auditeur
militaire (procureur), les
audiences ont repris lundi, à la
satisfaction des parties civiles
qui n’ont cessé de dénoncé des
ajournements inutiles et des
«manoeuvres» visant à protéger
la réputation d’une grande
compagnie minière et les intérêts
de personnalités «proches
du pouvoir». La cour militaire
Reprise du procès pour crimes de guerre après
des mois de suspension
de Lubumbashi, chef-lieu du
Katanga, juge depuis le 12 décembre
2006 neuf militaires
des Forces armées de la RDC
(FARDC) pour le massacre en
octobre 2004 de plusieurs dizaines
de civils lors de la répression
par l’armée d’une insurrection
à Kilwa, à 300 km au
Nord de Lubumbashi.
Sont également poursuivis
dans cette affaire trois employés
de la compagnie canadienne
Anvil Mining, qui exploite
un gisement de cuivre
dans la région de Kilwa. Ces
derniers sont accusés d’avoir
«facilité» ces crimes «en omettant
volontairement de retirer
les véhicules mis à la disposition
» des FARDC dans le cadre
de la répression.
L’audience de lundi a pour la
première fois abordé le fond de
l’affaire, avec l’interrogatoire
du colonel Ilunga Ademar,
commandant de la brigade des
FARDC intervenue à Kilwa en
2004.
L’officier a expliqué que ses
hommes étaient arrivés dans
cette localité après avoir réquisitionné
des camions d’Anvil
Mining. Il a reconnu que ses
troupes avaient tiré «deux
bombes» sur la cité.
Ses hommes sont poursuivis
pour l’exécution sommaire d’au
moins 26 civils, de pillages, de
viols et d’arrestations arbitraires
lors de cette offensive.
Les avocats des parties civiles
défendent quant à eux 122
familles de victimes, dont
moins d’une dizaine assistent
au procès.
Les audiences doivent se
poursuivre toute la semaine.
pour une capacité prévue de
1.500 pensionnaires. «Nous
allons parcourir les provinces
et étendre cette mesure», a
affirmé le ministre.
La plupart des prisons du
pays sont surpeuplées, les détenus
sont peu ou pas nourris
et doivent s’en remettre à leurs
familles. En 2006, plusieurs
détenus sont morts de faim
dans des prisons de l’Est du
pays.
Les mutineries et évasions -
parfois organisées avec la
complicité de l’administration
carcérale - sont fréquentes.
En octobre 2006, au moins
trois détenus avaient été tués
à la prison centrale de Kinshasa
lors de la répression
d’une émeute par la police.
2
Au moins 250 détenus libérés de la prison
centrale de Kinshasa
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 15 mai (APA) – Le
monitoring de la presse congolaise,
durant la période du 03 au
27 avril 2007, indique une tendance
à la baisse des dérives éthiques
et déontologiques. L’Observatoire
des Médias Congolais
(OMEC) constate néanmoins
qu’en dépit de la chute de la tension
électorale consécutive à la liquidation
des principaux enjeux
du pouvoir politique (Présidence
de la République, Assemblée nationale,
Assemblées provinciales,
Gouvernorats des provinces), il
persiste encore des îlots de résistance
à l’émergence des règles
chères à la pratique journalistique.
Dans le lot des dérives
récurrentes, il convient de citer la
médisance, l’atteinte à la dignité
des tiers, le parti pris , l’injure, le
plagiat, souligne un communiqué
L’Observatoire des médias congolais préoccupé
par l’autorégulation interne
de l’OMEC parvenu lundi à l’APA
et signé par son secrétaire exécutif,
le Pr.Munsoko wa Bombe.
Après une analyse profonde
du contenu des médias congolais
dans un environnement politique
plus ou moins apaisé, et qui, en
principe, aurait dû aiguiller les professionnels
des médias vers des
thèmes moins politiques ou politisés,
l’Omec pense qu’un effort interne
d’auto-régulation devrait
s’opérer au sein de chaque rédaction.
En clair, les structures internes
d’encadrement des journalistes,
à savoir la direction de publication
ou la direction des informations,
la rédaction en chef et le
secrétariat de rédaction devraient
s’investir davantage dans la prévention
des dérives éthiques et
déontologiques.
Dans l’entendement de
l’Omec, un travail devrait être
accompli en amont, selon la ligne
éditoriale de chaque média, de
manière à alléger la tâche de l’instance
structurelle d’auto-régulation.
La nécessité d’une auto-régulation
interne au sein des entreprises
de presse écrite et audiovisuelles
a du reste été fortement
recommandée aux professionnels
congolais des médias à l’occasion
de l’atelier organisé par l’Union
nationale de la presse du Congo
(UNPC), en marge de la Journée
mondiale de la liberté de la presse,
conclut le communiqué de
l’OMEC qui cite nommément huit
organes paraissant à Kinshasa
« n’ayant pas suffisamment fait
attention à certaines dispositions
du code de déontologie des journaux
en RDC ».
Kinshasa, 15 mai (APA) – L’Institut
Panos Paris organise en partenariat
avec la Maison de la
presse, du 28 mai au 2 juin 2007,
à Bujumbura et à Ngozi (Burundi),
un atelier de reportages conjoints
pour les journalistes de la presse
écrite sur le thème: « des conflits
fonciers au Burundi », dans le
cadre de son programme Médias
pluralistes pour la paix et la démocratie.
Cet atelier est ouvert à 15
journalistes francophones exerçant
dans des organes de presse
du Rwanda, du Burundi et de la
RDC. A travers des rencontres
avec des personnes ressources,
l’objectif de cet atelier est de sensibiliser
les participants à ce problème.
A l’issue des reportages
sur le terrain, les journalistes des
trois pays co-produiront des articles
conjoints diffusés dans leurs
journaux respectifs. Les frais oc-
Atelier de reportages conjoints pour la presse écrite,
organisé par l’Institut Panos Paris (IPP)
casionnés dans le cadre de cette
activité (voyage, séjour, et déplacements
des participants) seront
pris en charge par l’IPP.
Pour faire face aux nombreuses
demandes de participation,
l’IPP invite les journalistes
souhaitant prendre part à cet atelier
à envoyer leur candidature.
Pour ce faire, les documents
suivants doivent être adressés
conjointement, par email, aux
bureaux de l’IPP à Bujumbura, Kigali
et Kinshasa : un curriculum
vitae, une lettre de motivation, une
lettre de l’employeur autorisant la
participation de son journaliste et
s’engageant à publier l’article que
le journaliste aura coproduit avec
des confrères dans le cadre de
l’atelier, un article déjà rédigé par
le journaliste autour de cette thématique
dans son pays ou au niveau
régional. Deadline du dépôt
des candidatures : 20 mai 2007.
Quinze journalistes (répartis
entre le Rwanda, la RDC
et le Burundi) seront ainsi sélectionnés
par l’IPP pour prendre part
à cet atelier. Télécharger le communiqué
de presse. Contacts:
pour le Burundi et le Rwanda -
M.Cyprien Ndikumana, représentant
de l’IPP au Burundi et au
Rwanda ndikumanac .panosparis.
org -Mme.Elise Nimugire,
animatrice nationale au Rwanda
elise.nimugire…panosparis.org
Pour la RDC -Mme Yvette Kalinde,
chargée de mission Appui institutionnel
ykalinde….panosparis.org
Les documents relaifs au
dossier de candidature devront
être envoyés par courrier électronique
aux bureaux de l’IPP au Burundi,
au Rwanda et en RDC, et
adressés en copie au siège de
l’IPP, à Mme Sophie Charpentier
Sophie.charpentier…panosparie.org
3
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
4
Kinshasa, 15 mai (APA) - Le
Haut commissaire des Nations
unies aux droits de l’Homme,
Louise Arbour, est arrivée dimanche
à Kinshasa, pour une
visite de cinq jours en République
démocratique du Congo
(RDC), a-t-on appris de source
officielle.
Mme Arbour a été accueillie
à l’aréoport de Kinshasa
par le chef de la Mission
de l’ONU en RDC (Monuc),
William Lacy Swing, et par le
ministre congolais des Droits
humains, Eugène Lokwa
Ilwaloma.
La «lutte contre l’impunité
», la mise en place de
structures solides pour la protection
des libertés fondamentales
» et l’appui aux «efforts de
réconciliation et de reconstruction
du pays» seront au coeur
de cette visite, selon un com-
Arrivée à Kinshasa du Haut commissaire de l’ONU
aux droits de l’Homme
muniqué de la Mission de
l’ONU en RDC (Monuc).
Il s’agit de la première
visite de Mme Arbour en RDC,
vaste pays d’Afrique centrale
qui a tenu en 2006 ses premières
élections démocratiques en
quatre décennies. Ces scrutins
ont mis fin à une difficile transition
politique lancée après
une guerre régionale (1998-
2003).
La Monuc, actuellement
la plus importante force
de maintien de la paix des Nations
unies avec 17.600 hommes,
a dénoncé la multiplication
des violations des droits de
l’Homme dans différentes régions
du pays secouées par
des violences (Kinshasa, Bas-
Congo, Kivu) depuis début
2007.
Au Nord-Kivu (Est),
élus locaux, habitants et organisations
de défense des droits
de l’Homme ont accusé des militaires
de nouvelles brigades
des Forces armées de RDC
d’avoir tué, pillé ou violé des
dizaines de civils depuis la fin
janvier.
Mme Arbour devrait
s’entretenir à Kinshasa avec le
président Joseph Kabila, le
corps diplomatique, des agences
onusiennes et des ONG,
avant de se rendre en province
Orientale - notamment en Ituri,
district où des affrontements
entre milices et violences interethniques
ont fait plus de
60.000 morts depuis 1999 selon
des ONG - et à Goma, capitale
du Nord-Kivu.
Elle poursuivra ensuite
sa tournée dans la région des
Grands Lacs africains en se
rendant au Burundi puis au
Rwanda.
Bruxelles, 15 mai (AFP/APA) -
Une opposante au pouvoir en République
démocratique du Congo
(RDC) qui a passé plus de quatre
mois en prison à Kinshasa avant
d’être acquittée fin avril, Marie-
Thérèse N’Landu Néné, est arrivée
vendredi matin en Belgique,
a rapporté vendredi l’agence
Belga.
Mme N’Landu, ex-candidate à
la présidentielle de 2006 en RDC,
a déclaré se rendre en Belgique,
où vit une partie de sa famille,
«pour se refaire une santé», affirmant
qu’elle comptait néanmoins
«poursuivre son combat politi-
Arrivée à Bruxelles de Me Marie Thérèse N’Landu
Mpolo Nene
que».
Chef du petit Parti pour la paix
au Congo (Congo Pax, opposition)
et avocate, Mme N’Landu s’était
ralliée à Jean-Pierre Bemba, le rival
malheureux du président Joseph
Kabila au second tour de
scrutin.
Elle avait été accusée de «prise
de commandement à la tête d’un
mouvement insurrectionnel» lors
d’une manifestation qui avait
abouti le 21 novembre 2006 à l’incendie
partiel de la Cour suprême
de Justice (CSJ) à Kinshasa.
Un tribunal militaire kinois l’avait
toutefois acquittée le 30 avril, tout
comme neuf autres prévenus,
déclarant les chefs d’inculpation
«non établis».
Deux bulletins quotidiens sur le
web...L'information dans les
règles de l'art,C'est ... l'A.P.A.
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 15 mai (APA) -
L’autorité de régulation des
médias en République démocratique
du Congo (RDC) a
suspendu lundi un journal,
adressé des «blâmes» à trois
autres médias et saisi le procureur
général de la République
du cas de deux journaux
paraissant illégalement.
Le président de la Haute
autorité des médias (HAM),
Esdras Kambale, a annoncé la
suspension «pour une durée
d’un mois, à dater du 15 mai
2007, (...) du Libre débat, pour
violation des règles d’éthique
journalistique», au cours d’une
conférence de presse à Kinshasa.
Ce tri-hebdomadaire, qui
n’est pas en règle selon le ministère
de l’Information et n’est
pas enregistré auprès de la
HAM, est accusé d’avoir publié
La HAM adresse de blâmes et mises en garde
à des médias
un article «contenant des allégations
sans preuve (de détournement
de fonds, ndlr)
concernant le ministère de l’Intérieur
».
Les directeurs des Programmes
ou de publication de trois
autres médias se voient infliger
«un blâme»: la télévision Digital
Congo (proche du président
Joseph Kabila) pour diffusion
de propos jugés injurieux tenus
par un gouverneur à l’encontre
d’un homme d’affaires, et les
journaux Le Moniteur et Le lauréat
(petits journaux sans véritable
ligne éditoriale) pour propos
diffamatoires.
Enfin, la HAM a saisi le procureur
général de la République
du cas de deux journaux,
Tapis rouge et L’interprète, qui
paraissent «de manière illégale,
par défi et à l’improviste»
en «violant systématiquement»
la loi sur la presse et le code
de déontologie journalistique,
en dépit de plusieurs mises en
demeure.
«Ces journaux n’ont même
pas d’adresse, de siège social.
Nous avons déjà saisi les parquets
de plusieurs tribunaux,
en vain, alors nous nous adressons
cette fois au procureur
général», a expliqué M.
Kambale.
Outre la Radio-télévision
nationale (publique), la
RDC compte plus de 200 radios
(commerciales ou associatives),
plus de 60 chaînes
privées de télévision et plus
d’une centaine de journaux,
évoluant sans réel encadrement
et dont la parution est
souvent irrégulière.
Kinshasa, 15 mai (APA) - Les
organisations congolaises de
défense des droits de l’homme
attendent de la visite de Mme
Louise Arbour des solutions
réelles aux problèmes de violations
des droits humains en
RDC. Elles exigent notamment
la libération des personnes arrêtées
arbitrairement, selon elles,
lors des événements malheureux
du 22 et du 23 mars
dernier, rapporte
radiookapi.net
Selon Amigo Ngonde,
le président de l’ASADHO (Association
africaine de Défense
des droits de l’Homme), plus
de 150 personnes croupissent
au CPRK (Centre pénitencier
et de rééducation de Kinshasa).
Ces personnes avaient
été arrêtées arbitrairement, affirme
la même source, lors des
affrontements les 22 et 23
mars dernier entre les FARDC
et la garde rapprochée de l’ancien
vice-président Jean-Pierre
Bemba.
La suite du dossier de
Laurent Nkunda préoccupe
aussi les ONG congolaises.
D’après Amigo Ngonde, Louise
Arbour devrait faire pression
pour que cesse la menace du
général déchu et qu’aboutisse
le mandat d’arrêt lancé contre
ce dernier.
Les ONG des droits de l’homme attendent des résultats
concrets de la visite de Mme Arbour
L'AGENCE PRESSE ASSOCIEE (APA) A
VOTRE DISPOSITION POUR LA PROMOTION
DEVOS PRODUITS ET LE DEVELOPPEMENT
DE VOS ACTIVITES
5
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Société
6
Kinshasa, 15 mai (APA) - L’entreprise
groupe Mike (EGM) a
entrepris, depuis dimanche dernier,
un vaste chantier de réhabilitation
des routes de la capitale,
grâce à un financement du
trésor public dont le montant
n’est pas révélé, a affirmé lundi
à l’APA, l’ingénieur Innocent
Atcha Otema du groupe EGM.
Selon l’ingénieur Atcha,
responsable du chantier
Kintambo/Allée-verte dans le
quartier Ma Campagne, commune
de Ngaliema, des travaux
similaires sont en cours de réalisation
dans d’autres sites stratégiques
pour l’économie du
pays, tels que la route de Matadi,
Laurent-Désiré Kabila, la route
Mbenseke (vers le cimetière de
Kintambo), l’avenue des Ecuries,
le tronçon allant du rond-point
Bongolo-Université vers rondpoint
Ngaba, etc.
L’EGM utilise pour les travaux
sur le site de Kintambo une
cinquantaine de travailleurs et 8
camions bennes.
Par ailleurs, le ministre
d’Etat en charge des Travaux
publics, Pierre Lumbi, qui a assisté
au démarrage des travaux
sur l’avenue des Ecuries, a déclaré
que la réhabilitation de ces
différentes routes de la capitale
s’inscrivait dans le cadre du plan
quinquénnal du chef de l’Etat,
que ce dernier a appelé «les 5
chantiers».
L’administrateur-directeur
général de l’Office des routes, a,
pour sa part, remercié les entreprises
EGM du travail abattu
pour faciliter la tâche à son Office
et à l’Office des voiries et
draînage.
L’entreprise Groupe Mike réhabilite les routes
de Kinshasa
Kinshasa, 15 mai (APA) - L’armée
du Salut, division de
Kasangulu, dans la province de
Bas-Congo, va organiser une
campagne d’évangélisation axée
sur la sensibilisation de la population
au VIH/Sida, et dont
l’ouverture aura lieu à la Cité
Shell, l’un des quartiers de cette
agglomération, a annoncé le
week-end le major divisionnaire
Jean Mata à l’APA.
Cette campagne d’évangélisation,
qui se déroulera du 17
au 20 mai, sera marquée à la clôture
par la projection des films
sur Jésus-Christ et le VIH/Sida.
Campagne d’évangélisation sur le VIH/Sida par l’Armée
du Salut à Kasangulu
Le programme de cette
manifestation prévoit quatre modules
portant sur l’aperçu sur le
VIH/Sida, les conseils sur le dépistage
volontaire (CDV) et
l’antiretroviro (ARV), le traitement
des personnes atteintes du
Sida ainsi que sur l’accompagnement
psycho-social des malades.
Le major divisionnaire a,
par ailleurs, révélé que la Cité
Shell est le quartier où le taux de
prévalence du VIH/Sida est le
plus élevé du territoire de
Kasangulu, et où l’on enregistre
un plus grand nombre des professionnels
de sexe.
A cette occasion, a-t-il indiqué,
le message de l’Armée du
Salut tâchera d’orienter les participants
vers la fidélité des partenaires
et l’abstinence pour les
non-mariés.
«L’homme étant un tout
composé d’un corps, d’une âme
et d’un esprit», a rappelé le major
Mata, l’évangélisation lui apporte
un message global qui est
en même temps le thème de la
campagne à savoir: «Si tu crois,
tu verras la gloire de Dieu».
Lijiang (Yunnan), 15 mai
(XINHUA/APA) - Le plus grand
téléscope astronomique de la
Chine a été mis en service samedi
à l’Observatoire de la ville
de Lijiang, dans la province du
Yunnan (Sud-Ouest), selon un
porte-parole de l’Académie des
Sciences de Chine.
Mise en service du plus grand téléscope
astronomique de la Chine
Le téléscope, d’un diamètre de
2,4 m et de 8 m de haut, pèse
40 tonnes et est le plus grand du
genre en Chine et en Asie de
l’Est, a dit le porte-parole, en
ajoutant qu’il sera utilisé dans la
recherche sur les astres et la
galaxie. «Nous avons choisi
l’Observatoire de Lijiang pour
installer ce téléscope parce qu’il
se situe à une altitude de 3.250
m et offre des conditions météorologiques
idéales sur l’ensemble
de l’année».
Le téléscope sera ouvert aux
astrologues chinois ou étrangers
après avoir achevé le test prévu
pour la fin de cette année.
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
7
Kinshasa, 15 mai (APA) - Le
ministre des Transports et Voies
de communication, Remy-Henry
Kuseyo Gatanga a décidé la reprise
du trafic ferroviaire urbain
sur la ligne N’dolo-Kintambo,
suspendu il y a plusieurs années.
Dans une note adressée à
l’administrateur-délégué général
de l’Office national des Trans-
Vers la reprise imminente du trafic ferroviaire
N’dolo-Kintambo
ports (Onatra) Daniel Bikindu, le
ministre l’instruit de procéder,
dans un bref délai, à la
reouverture de cet axe ferroviaire.
La même note signale, par
ailleurs, qu’en vue d’assurer
dans les meilleures conditions
de sécurité ce trafic ferroviaire
urbain, un délai-butoir de deux
mois est accordé à tous ceux qui
ont anarchiquement érigé tout au
long de cette voie, d’en libérer
les emprises.
Passé ce délai, souligne la
source, l’Onatra prendra toutes
les dispositions utiles pour rentrer
dans ses droits et les contrevenants
ne s’en prendront
qu’à eux-mêmes.
Kinshasa, 15 mai (APA) - «Dans
sa livraison du 07 mai 2007 parue
sous le n° 1879 8ème édition,
le journal Agence Presse
Associée a publié l’information
selon laquelle Madame Micheline
Shabani avait été interpellée
en France.
Fort de cette diffusion, le
journal Forum des As, dans sa
livraison parue à Kinshasa le 08
mai 2007, 18ème année sous le
numéro 2846, ainsi que d’autres
Affaire Mme Shabani : droit de réponse
médias tant de la presse écrite
et audiovisuelle vont à leur tour
relayer la même information.
Or, il procède de ce qui précède
que l’information ici diffusée est
fausse.
En effet, Madame Micheline
Shabani est à ce jour en Afrique
du Sud. Elle s’y est rendue
le 27/04/2007 par un vol régulier
de la compagnie Hewa Bora
Airways et ce, après avoir obtenu
son visa à l’Ambassade de la République
Sud Africaine à Kinshasa
en date du 20/04/2007.
Son dernier séjour en Europe
remonte en janvier 2006 et
ce, en Grande Bretagne et non
en France.
De ce qui précède, l’information
diffusée par APA sur base d’une
source anonyme est fausse et
mérite donc d’être démentie.
Pour Mme Micheline Shabani
Maître Molisho Ndarabu
Son Conseil»
Kinshasa,15 mai (APA) - Le
ministre des Affaires humanitaires,
Jean -Claude MUYAMBO
KYASSA, a reçu lundi dans son
cabinet, le ministre ougandais
chargé de la gestion des catastrophes,
secours et réfugiés et
initiateur d’un projet « Golden
spear»,TARSIS KABWEGYERA,
pour une séance de travail
consacrée à la création de
cette structure.
Cette séance de travail
Création d’une plate-forme Golden spear
s’inscrivait aussi dans le cadre
du renforcement des capacités
pour sauver les rescapés pendant
les sinistres et pour dynamiser
la question des désastres.
A la sortie de l’audience,
le ministre ougandais a déclaré
à la presse qu’il est venu en République
Démocratique du
Congo (RDC), particulièrement à
Kinshasa pour la création d’une
plate-forme dénommée «Golden
spear », qui va être développée
dans 11 pays africains dont la
région des Grands Lacs et
l’Éthiopie afin de prévenir les catastrophes
à l’avenir. « j’étais
réfugié pendant six ans, au Kenya
en tout cas je connais mieux
le problème de réfugiés », a dit
KABWEGYERA, ajoutant que
dans son pays , l’Ouganda , le
réfugié est considéré comme un
être humain qui doit cultiver et
pour lui-même là où il se trouve.
Plainte contre un officier des FARDC, accusé de
disparution d’un lot de quinquina saisi en Ituri
Kinshasa, 15 mai (APA) - Une
plainte vient d’être portée contre
le major Eugène Wangu, officier
de renseignements des
Forces armées de la RDC
(FARDC) dans la zone d’opération
d’Ituri, qui avait saisi en
février un camion avec à bord
154 sacs de quinquina. La cargaison
appartenait à une coopérative
de planteurs et négociants
de café. Un mois plus
tard, cet officier a restitué le
véhicule sans la marchandise
et la coopérative a porté plainte
auprès de l’auditorat militaire
de la Province Orientale, a rapporté
lundi Radio Okapi, parrainée
par l’Onu.
Le major Wangu ne
s’est pas présenté à la juridiction
militaire en dépit du mandat
de comparution établi contre
lui depuis un mois.
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
8
Kinshasa, 15 mai (APA) - Le
pouvoir public, les entreprises
minières et la société civile ont
désormais un cadre de concertation
permanente, mis en
place vendredi dernier à l’issue
d’une table ronde à laquelle ont
pris part les trois parties.
Selon radiookapi, l’objectif
de cette table ronde était
d’établir un dialogue social entre
les ONG locales de la société
civile, les entreprises minières
oeuvrant dans la province
et l’Etat congolais.
«Désormais, tous les
problèmes, notamment ceux
liés à la violation des droits de
l’homme au sein des sociétés
minières, seront débattus au
sein de ce cadre avant d’être
portés sur la place publique»,
ont décidé les parties qui ont
salué l’initiative.
Ils entendent ainsi établir
un dialogue franc avec la
société civile locale et cela
dans l’intérêt de toutes les par-
Mise en place d’un cadre de concertation dans
le secteur minier au Katanga
ties : les investisseurs miniers,
la population et l’Etat congolais,
a souligné un représentant
de la SOMIKA (Société Minière
du Katanga), Fortunat Kande.
Le principe de base accepté
par toutes les parties, at-
il ajouté, c’est que les entreprises
minières ont l’obligation
de respecter les lois et règlements
de la RDC en matière
d’investissement dans le secteur.
Selon l’officier congolais,
c’est le chef milicien du
Front des nationalistes et intégrationnistes
(FNI) Peter
Karim qui aurait extorqué ce lot
de quinquina. Il affirme l’avoir
restitué à l’un des responsables
de la coopérative, après
sa récupération par les
FARDC.
« Lorsque Peter Karim
a extorqué ce lot de quinquina
entre les mains de M.
Kasereka, ce dernier est venu
se plaindre à l’état-major de la
zone opérationnelle. J’ai
amené le tout ici et il avait plu
à l’autorité militaire de restituer
les 154 sacs du produit à M.
Kasereka qui était victime d’extorsion
», a-t-il expliqué.
Cette version est rejetée
par un autre off i c i e r
FARDC, ancien proche de
Peter Karim au moment des
faits. « Non, nous n’avions pas
saisi de quinquina.
Si nous avions saisi le
quinquina, nous serions déjà
traduits devant la justice. Nous
ne savons rien de ce dossier»,
a insisté le lieutenant-colonel
Désiré Lodziringa, ancien
porte-parole du FNI.
Pour l’UCOPLANEC
(Union Coopérative des Planteurs
et Négociants de Café),
les 154 sacs de quinquina n’ont
jamais été restitués comme le
déclare le major Wangu. La
coopérative exige donc que ce
lot d’une valeur estimée à
15.000 dollars américains soit
restitué.
Kinshasa, 15 mai (APA) – Dixsept
sociétés de gardiennage
sur une trentaine existante en
République démocratique du
Congo (RDC) sont affiliées à
la Fédération des entreprises
du Congo (FEC), a-t-on appris
lundi auprès du président de
ces sociétés au niveau de la
FEC, Cyprien Makwa
Gambundji, à l’issue d’une réunion
au ministère de l’Intérieur,
de la Décentralisation et de la
Sécurité.
Le 9 mai, le ministre
d’Etat en charge de l’Intérieur,
Une trentaine de sociétés de gardiennage
recensées en RDC
de la Décentralisation et de la
Sécurité, Denis Kalume Numbi,
a institué une commission
chargée de contrôle et de suivi
des activités des sociétés de
gardiennage en RDC.
Au cours d’une réunion,
lundi, de cette commission, son
président, Freddy Diumba, a
annoncé la descente lundi et
mardi, des membres de cette
institution, dans chacune de
ces entreprises en vue de procéder
au contrôle des documents
administratifs et à la vérification
du déroulement de
leurs activités sur le terrain.
M. Diumba a assuré les
responsables de ces entreprises
de la collaboration du ministère
de l’Intérieur, de la Décentralisation
et de la Sécurité
pour répondre à leurs préoccupations
et les aider à bien
mener leurs activités conformément
aux textes légaux.
Pour le président de
ces sociétés à la FEC, Cyprien
Makwa, la création de cette
commission est «une bonne
chose».
L'Agence presse Associée (APA) le meilleur support
pour l'information politique et sociale
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa,15 mai (APA) - Le ministère
de la Condition féminine
et Famille, Mme Philomène
Omatuku, a ouvert lundi un atelier
sur les techniques d’élaboration
et de mise en oeuvre des
stratégies de plaidoyer en RDC
à la paroisse Notre Dame de
Fatima, dans la commune de la
Gombe, a constaté l’APA.
Ces travaux sont axés
sur l’étude des voies et moyens
pour la mise en application de la
Convention relative aux droits de
l’enfant(CDE) légiférée et non
appliquée en RDC.
«Les amis de l’enfant»,
club de l’Unicef, partenaire des
Atelier sur les techniques d’élaboration des stratégies de
plaidoyer à Kinshasa
ministères de la Condition féminine
et Famille , EPSP , Santé ,
Affaires sociales et Plan, soucieux
d’un avenir radieux et protégé
des enfants congolais, ont
invité ces ministères censés
connaître l’importance de ce document
de tout faire pour l’entrée
en application de la CDE
RDC.
Mme Annie Kenda , directrice
de la protection de l’enfant
et secrétaire permanente du
Conseil de l’enfant au ministère
de la Condition féminine et Famille
a laissé entendre que « les
acteurs socio-politiques ont le
devoir d’éclairer la communauté
et le gouvernement en veuillant
à la promulgation des droits de
l’enfant à la liberté d’expression,
à l’égalité , à la paix et à la justice
pour que «le monde ne sombre
plus dans la seigneurie et la
vassalité d’avant la première et
la seconde guerre mondiale,
cause essentielle de la Déclaration
universelle des droits humains
». «La CDE en tant que
convention ratifiée par la RDC ,
doit entrer en exercice pour la
garantie de la protection des
droits des enfants», a-t-elle dit.
Kinshasa, 15 mai (APA) - Douze
journaux paraissant en République
démocratique du Congo
(Rdc) et une agence de presse
privée , partenaires du Journal
du Citoyen (JDC) viennent de
bénéficier d’un don de matériels
d’impression de la part de l’asbl
belge dénommée Association
pour la promotion de l’Education
et la Formation à l’étranger
(APEFE).
Ces équipements, constitués
de – 5 imprimantes A3 et
de deux portables ( ordinateurs),
ont été remis aux différentes ré-
Une asbl belge fait don d’équipements de presse
aux journaux partenaires du JDC
dactions bénéficiaires en fin de
la semaine dernière par une délégation
composée du coordonnateur
de l’APEFE en RDC,
Fabrice Spirimont, Yves Kalikat,
Directeur de Rédaction du JDC
et Mme Yvette Katinde, déléguée
de l’Institut Panos Paris (IPP) en
RDC.
Des douze journaux partenaires
du JDC, 7 paraissent à
Kinshasa, à savoir l’Agence
presse associée (APA), Le Potentiel,
L’Observateur, Le Phare,
La Tempête des tropiques, La
Référence Plus, et The Post. Les
six autres ont leurs sièges respectifs
en province.
Selon Yves Kalikat, ce
don d’équipement vise à renforcer
les capacités technique des
rédactions congolaises et à les
moderniser. C’est aussi une manière
de récompenser les journaux
et agence partenaires qui
encartent dans leurs publications
l’édition hebdomadaire du JDC.
Projet de la Haute autorité
des médias (HAM), le Journal
du Citoyen a lancé sa première
édition le 30 septembre
2005.
Brazzaville, 15 mai (AFP/APA) -
L’épidémie de choléra qui a débuté
il y a près de six mois dans
le Sud-Ouest du Congo vient de
s’étendre au département de la
Bouenza, entre Pointe-Noire et
Brazzaville, où elle a déjà tué 16
personnes, a-t-on appris samedi
auprès du ministère de la Santé.
«Nous avons désormais
des cas dans la Bouenza. Les
premiers remontent au mois de
mars et nous avons enregistré
L’épidémie de choléra continue à s’étendre
dans le Sud-Ouest du Congo
dans ce département, à la date du
10 mai, un total de 209 cas dont
16 mortels», a déclaré à l’AFP le
Pr Joseph Para, qui dirige le comité
national de lutte contre l’épidémie.
«Nous avons notamment
de gros soucis avec (la localité de)
Loutété, où la situation est préoccupante.
Nous y enregistrons de
nombreux nouveaux cas chaque
jour», a ajouté le Pr Para.
Depuis le mois de novembre,
les autorités sanitaires congolaises
ont recensé plus de 7.000
cas dans le Sud-Ouest du pays,
dont plus d’une centaine mortels,
selon le comité national.
Partie de Pointe-Noire,
sur la côte Atlantique, l’épidémie
a ensuite gagné Brazzaville, puis
s’est propagée dans les départements
du Niari, de la Lékoumou,
du Pool et maintenant de la
Bouenza, entre les deux villes.
Aucun cas n’a été recensé dans
le reste du pays.
9
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
10
Kinshasa, 15 mai (APA) – Le
ministre de l’Economie nationale,
Sylvain-Noël Bifwila, a procédé,
aux termes de son arrêté
n°001/cab/mineco/2007, au réajustement
du prix du litre d’essence
à la pompe, qui est passé
de 510 à 580 Francs congolais.
Cette hausse légère du
carburant se justifie par trois
paramètres de base ayant contribué
à la fixation du prix.
Il s’agit, précise la
source, du taux de change à la
bourse, du prix d’acquisition des
produits ou valeurs de Prix
Moyen Commercial (PMFC) et
du volume de consommation
On assure, à ce sujet,
Réajustement du prix du carburant à la pompe
que s’il y a des variations dans
la plage de plus ou moins 5% de
l’un de ces trois paramètres, le
mécanisme prévoit automatiquement
la révision des prix.
C’est depuis le mois de
novembre 2006, que de telles
modifications s’étaient déjà produites
au niveau de trois paramètres.
Toutes les conditions
sont à présent réunies pour qu’il
y ait inéluctablement révision
des prix du carburant, précise-ton.
Afin d’éviter, d’une part,
les effets conjugués du taux de
change passé de 520, 51FC à
567,93 FC le dollar (paramètre
interne), des valeurs du PMFC
(paramètre externe) et d’autre
part, la baisse du volume de
structure que cette mesure a été
prise compte tenu de la hausse
des cours mondiaux du pétrole
et du risque de rupture de stock
et d’approvisionnement en produits
pétroliers en République
démocratique du Congo (RDC).
C’est pour contourner
d’importantes pertes tant par
l’Etat congolais que par les entreprises
pétrolières ayant
comme conséquences la perturbation
des activités économiques
du pays, qu’une telle mesure
a été arrêtée, conclut la
source.
Shanghai, 15 mai (XINHUA/
APA - Le produit intérieur brut
(PIB) de l’Afrique devrait augmenter
de 5,9% en 2007 et de
5,7% en 2008, selon un rapport
de la Banque africaine de développement
(BAD) et de l’Organisation
pour la coopération et
le développement économique
(OCDE).
Les deux organismes ont tenu
dimanche à Shanghai une conférence
de presse sur la publication
de ce rapport, avant la
réunion annuelle du Conseil des
gouverneurs de la Banque afri-
Le PIB africain devrait augmenter de 5,9% en 2007
caine de développement dans
cette ville les 16 et 17 mai.
Les perspectives pour l’avenir
de l’Afrique sont encourageantes
du fait de la mondialisation,
de l’aide au développement, qui
se tourne de plus en plus vers
l’Afrique, et de l’amélioration de
la situation macro-économique,
selon le rapport sur les perspectives
économiques africaines.
Le développement économique
mondial va continuer à soutenir
la demande en pétrole. Par
ailleurs, d’autres matières premières
vont rester à des prix relativement
hauts. Les prix du
pétrole devraient se stabiliser à
60 dollars le baril en 2007 et
2008.
Avec la croissance du PIB en
2007 et 2008, le taux d’inflation
en Afrique devrait passer à
12,7% en 2007 et 12,9% en
2008.
En 2006, le taux d’inflation a
atteint 9,1%, alors qu’il n’était
que de 7,5% en 2005. Cette
hausse est en grande partie due
à l’impact de la hausse des prix
de l’énergie et des mauvaises
conditions climatiques.
Le Caire, 15 mai (XINHUA/APA)
- Le président égyptien Hosni
Moubarak a jugé «inexacts» certaines
informations, selon lesquelles
l’Egypte a décidé d’annuler
une partie de la dette irakienne,
a rapporté dimanche l’agence de
presse officielle MENA.
Dans une interview accordée au
quotidien officielle al-Messa qui
Moubarak dément l’annulation de la dette irakienne
par l’Egypte
apprtient à MENA, M. Moubarak
a indiqué qu’aucune décision
n’avait été prise à cet égard, «du
fait que ces fonds sont possédés
par le peuple égyptien». «Ces dettes
ne sont pas dues au
governement égyptien, elles sont
dues au peuple égyptien», a déclaré
M. Moubarak, sans avoir
cependant donné davandage de
détails. Lors d’une conférence internationale
sur l’Irak, tenue en
début de ce mois dans la station
balnéaire égyptienne de Charm el-
Cheikh,sur la mer Rouge, certains
médias, citant un haut responsable
irakien, ont rapporté que
l’Egypte avait accepté d’effacer
une dette de 800 millions de dollars
due par l’Irak.
Economie
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Monde
Paris, 15 mai (AFP/APA) - Le
président élu français Nicolas
Sarkozy a annoncé lundi sa démission
de la présidence du
parti UMP, lors d’un conseil national
de ce mouvement à Paris,
deux jours avant son investiture.
«Au moment où je
viens d’être élu président de la
République et à la veille de
prendre mes fonctions, chacun
comprendra que je ne puis demeurer
à votre tête», a déclaré
M. Sarkozy devant quelque
2.000 conseillers nationaux
réunis dans un hôtel parisien.
Le grand parti de la
droite française n’élira pas de
Nicolas Sarkozy démissionne de la présidence
du parti UMP
nouveau président pour remplacer
M. Sarkozy, élu président
de la République le 6 mai
avec 53% des voix face à la socialiste
Ségolène Royal. Le
parti sera gouverné par une direction
collégiale, a indiqué dimanche
l’ancien Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin.
Selon M. Sarkozy, le
chef de l’Etat ne peut pas diriger
un parti politique, afin de
«parler pour tous les Français,
de faire en sorte que chaque
Français puisse se reconnaître
dans ce qu’il dit et dans ce qu’il
fait» et en raison de «la nécessité
qu’aucun d’entre eux ne
puisse douter de son impartialité
».
Nicolas Sarkozy avait
été élu le 28 novembre 2004 à
la présidence de l’UMP -une
désignation cruciale pour partir
à la conquête de la présidence
de la République- après
le départ d’Alain Juppé, contraint
de se démettre en raison
de ses ennuis judiciaires.
L’Union pour un mouvement
populaire avait d’abord
été baptisée Union pour la majorité
présidentielle lors de sa
création en 2002 dont le premier
objectif avait été de faire
réélire le président sortant Jacques
Chirac.
Moscou, 15 mai (AFP/APA) - La
secrétaire d’Etat américaine
Condoleezza Rice a nié lundi
toute «nouvelle Guerre froide»
entre Moscou et Washington, au
début d’une visite en Russie visant
à apaiser des relations russoaméricaines
mises à mal par le
projet de bouclier antimissiles en
Europe.
«Certains lancent des
mots comme nouvelle Guerre
froide. En tant que personne qui
a vécu cette période, en tant que
spécialiste, je pense que le parallèle
n’a tout simplement pas lieu
d’être», a déclaré à son arrivée
dans la capitale russe la secrétaire
d’Etat américaine, spécialiste
de l’Union soviétique à l’époque
où elle enseignait à l’université
américaine de Stanford (Californie).
«Il y a des choses qui vont
très bien. Certaines choses vont
moins bien qu’escompté et
En visite de médiation à Moscou, Rice nie toute
«nouvelle Guerre froide»
d’autres choses sont vraiment
problématiques», a dit Mme Rice,
rappelant toutefois que «la Russie
n’est pas l’Union soviétique».
«Ce n’est pas une relation
entre les Etats-Unis et l’URSS.
C’est bien une relation russo-américaine
», a martelé la secrétaire
d’Etat.
«Je n’aime pas non plus
la rhétorique (aux relents de
Guerre froide utilisée par le
Kremlin, ndlr) et je pense que c’est
très important — je l’ai dit à mes
interlocuteurs — de ne pas recourir
à une rhétorique qui suggère
que notre relation est empreinte
d’hostilité», a affirmé Mme Rice.
Le président Vladimir
Poutine a violemment critiqué ces
derniers mois l’administration
américaine, l’accusant de «déstabiliser
» le monde avec sa vision
«unipolaire» et de vouloir relancer
la course aux armements avec
son projet de bouclier antimissile.
En cause, le projet de
Washington de déploiement de
dix intercepteurs en Pologne couplés
à un radar en République
tchèque.
Alors que la Maison Blanche
jure qu’il vise à défendre l’Europe
d’une attaque des Etats «parias
» comme l’Iran et la Corée du
Nord, Moscou crie à la menace à
ses portes et a déjà annoncé un
gel du Traité sur les forces conventionnelles
en Europe (CFE), un
des textes clés garantissant la sécurité
en Europe après la confrontation
entre le bloc Otan et le bloc
Pacte de Varsovie.
Le maître du Kremlin avait
même établi indirectement un parallèle
entre la politique étrangère
de George W. Bush et celle
d’Adolf Hitler dans un discours
prononcé le 9 mai pour marquer
la défaite de l’Allemagne nazie.
11
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Tripoli, 15 mai (AFP/APA) -
L’agence officielle libyenne
JANA a démenti lundi des rumeurs
sur la dégradation de
l’état de santé du dirigeant libyen
Mouammar Kadhafi.
Le dirigeant libyen s’est entretenu
lundi matin au téléphone
avec le chef du gouvernement
italien Romano Prodi et
l’entretien a été «l’occasion
pour M. Prodi de tourner en
dérision un mensonge d’un
média traître et hostile sur la
L’agence libyenne JANA dément des ennuis
de santé de Kadhafi
santé du dirigeant frère», selon
JANA.
L’agence de presse palestinienne
Maan (indépendante),
citant des sources informées,
avait annoncé plus tôt
que le dirigeant libyen, né en
1942, avait été victime dimanche
d’une attaque cérébrale et
qu’il avait été transporté à l’hôpital.
Selon Maan, le président
Kadhafi se trouvait dans
un «coma grave» et ses fils ont
été appelés à son chevet.
Le dirigeant libyen a eu
également lundi un entretien
téléphonique avec son homologue
tunisien Zine El Abidine
Ben Ali, selon JANA.
Le dirigeant libyen doit
recevoir lundi son homologue
ghanéen John Agyekum Kufuor
attendu dans l’après-midi à Tripoli,
selon une source officielle
libyenne.
Lusaka, 15 mai (AFP/APA) - Les
autorités zambiennes ont fermé
une mine exploitée par une compagnie
chinoise à cause de la
pollution qui menaçait des centaines
d’habitants des alentours,
a-t-on appris lundi de source officielle.
La Chiman
Manufacturing Limited, une mine
de manganèse, a été fermée
pour une durée indéterminée
pour n’avoir pas mis en place de
système de contrôle de pollution,
a précisé à l’AFP Justin Mukosa,
porte-parole du Conseil de l’environnement
zambien (ECZ),
l’organisme régulateur.
«Nous avons ordonné la
La Zambie ferme une mine exploitée par les Chinois
à cause de la pollution
fermeture vendredi parce que,
lors d’inspections en mars, nous
avons constaté que les règles de
protection de l’environnement
n’étaient pas respectées», a déclaré
M. Mukosa, ajoutant que la
pollution suscitée par cette mine
dépassait les niveaux autorisés.
«Nous ne rouvrirons la
mine qu’une fois les problèmes
de pollution résolus.»
La Chiman a ouvert cette
mine pour un coût de 200 millions
de dollars il y a deux ans à
Kabwe, ville minière à 150 km au
nord de Lusaka.
Cette localité est connue
comme l’une des plus polluées
du monde, en raison d’une exploitation
ancienne de minéraux
comme le cuivre et le plomb, à
l’origine de graves problèmes de
santé pour les riverains.
Selon M. Mukosa,
Chiman n’a en outre pas fourni
ces employés en équipements
de protection adéquats.
Depuis ces dernières années,
la Zambie accueille de nombreux
investisseurs chinois dans les
secteurs minier, industriel et
agricole.
Mais ils sont souvent accusés
de négliger les mesures
de sécurité, notamment depuis
la mort de 50 ouvriers em 2005
dans une mine de cuivre exploitée
par des Chinois.
12
Bangui, 15 mai (AFP/APA) -
Des «rebelles» d’un «mouvement
politico-militaire» dont le
nom n’a pas été précisé se sont
rendus ces derniers jours aux
autorités centrafricaines dans la
région de Kaga-Bandoro, dans le
nord de la Centrafrique, a déclaré
lundi la présidence.
«Les combattants enrôlés
dans un mouvement politicomilitaire
opérant notamment
Des «rebelles» d’un groupe armé se rendent
aux autorités centrafricaines
dans la préfecture de la Nana-
Grébizi sont sortis de leur base
par vagues successives et se
trouvent installés à Kaga-
Bandoro (400 km au nord de
Bangui) où ils sont placés sous
la protection des différents services
de l’Etat», selon un communiqué
de la présidence lu à la
radio.
Ni le nombre de ces «anciens
combattants rebelles» ni le
nom du groupe n’ont été précisés.
Une source proche de la
présidence interrogée par l’AFP
a cependant évoqué «plusieurs
dizaines de combattants».
Plusieurs petits groupes
armés hostiles au président
François Bozizé, sont actifs dans
le Nord-Ouest de la Centrafrique
depuis plus d’un an, où ils multiplient
les attaques, souvent dirigées
contre l’armée.
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Paris, 15 mai (AFP/APA) - Le
président français élu, Nicolas
Sarkozy, a entamé lundi, avant
même son entrée en fonction,
des rencontres avec des syndicats
méfiants face à sa volonté
de «rupture», poursuivant
par ailleurs des consultations
sur le gouvernement qu’il veut
ouvrir au centre ou à la gauche.
Le président élu, qui
doit prendre ses fonctions mercredi,
doit recevoir d’ici mardi
les dirigeants des cinq grands
syndicats représentatifs (CGT,
CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC)
à qui il devrait proposer quatre
«conférences sociales» en
septembre.
Lundi matin, M.
Sarkozy a rencontré le secrétaire
général du syndicat réformiste
CFDT, François
Chérèque.
Ce dernier a souligné
que le fait que M. Sarkozy- qui
veut imposer un nouveau style
comme chef d’Etat et «aller
vite»- reçoive les syndicats
avant d’être officiellement en
fonction, constituait une «première
».
Les syndicats craignent
que le gouvernement ne cherche
à imposer certaines réformes,
comme celle visant à fa-
Sarkozy sonde les syndicats et prépare son
gouvernement d’ouverture
ciliter le recours aux heures
supplémentaires, celle instaurant
un service minimum dans
les transports en commun en
cas de grève, ou celle devant
revenir sur les régimes spéciaux
de retraite dont bénéficient
certaines catégories
d’employés comme les cheminots.
Dès le lendemain de
son élection, ils avaient prévenu
M. Sarkozy qu’ils le jugeraient
«sur les actes» et que
toute précipitation ou «passage
en force» risquait d’avoir «un
effet boomerang».
Le secrétaire-général
de FO, Jean-Claude Mailly a
souligné dans un entretien publié
lundi que les syndicats espéraient
que le futur gouvernement
ferait «preuve de pragmatisme
».
Un proche collaborateur
de M. Sarkozy, Claude
Guéant, avait indiqué la semaine
dernière que les syndicats
ne pourraient pas «aller
contre l’avis» des Français, qui
ont élu M. Sarkozy sur «un projet
extrêmement clair» comportant
des réformes libérales,
mais que le président élu
n’avait «aucune intention de
passer en force».
La présidente de la
principale organisation patronale
Medef, Laurence Parisot,
a assuré pour sa part à la sortie
d’un entretien avec M.
Sarkozy que celui-ci voulait
s’attaquer «aux facteurs bloquants
de notre société» mais
était «sensible à l’avis des partenaires
sociaux».
S’agissant du gouvernement
qui devrait être dirigé par l’exministre
de l’Education François
Fillon, des consultations
se poursuivaient lundi avec des
personnalités du centre ou de
gauche.
M. Sarkozy devait recevoir
mardi l’ex-ministre socialiste
et co-fondateur de Médecins
sans frontières (MSF) Bernard
Kouchner, une des personnalités
préférées des Français,
selon le quotidien Le
Monde.
M. Kouchner a été approché
pour le portefeuille des
Affaires étrangères, de même
que Hubert Védrine, qui avait
occupé ce poste sous le gouvernement
socialiste de cohabitation
de Lionel Jospin, de
1997 à 2002.
Ces consultations ont
suscité des commentaires
acerbes à gauche.
13
Lagos, 15 mai (AFP/APA) - Les
avocats nigérians observeront
une journée de grève, vendredi,
pour protester contre les fraudes
aux élections générales et présidentielle
d’avril, a-t-on appris
lundi de source syndicale.
«Nos membres déserteront les
tribunaux le 18 mai. Il s’agit de
manifester notre rejet des élections
qui ont connu une fraude
massive en faveur du Parti dé-
Grève des avocats pour dénoncer les fraudes
aux élections d’avril au Nigeria
mocratique du peuple (PDP)», a
déclaré à l’AFP un porte-parole
de l’association du barreau nigérian
(NBA).
Le Nigeria Labour
Congress (NLC), principale fédération
syndicale du Nigeria avait
déjà lancé dimanche un appel à
une grève de deux jours pour les
mêmes motifs. Le NLC a prévu
dimanche une manifestation
avant le 29 mai prochain, date
de prise de fonction de la nouvelle
administration, mais il n’a
pas encore fixé de date.
Le PDP, déjà au pouvoir,
a remporté une très large victoire
lors des élections régionales, législatives
et présidentielle.
Les observateurs indépendants
chargés de contrôler les
différents scrutins, ont presque
tous dénoncé des fraudes et des
violences.
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Chronique
14
Le Monde entier rend hommage
mardi 15 mai 2007 à la famille à travers la
célébration de la journée internationale de
la famille instituée en 1994 et proclamée «
Année Internationale de la famille, avec pour
thème : les ressources et les responsabilités
de la famille dans un monde en mutation
».
L’Assemblée Générale des Nations
unies a contribué à intégrer le sujet de la
famille au dialogue international sur la question
du développement. En 1994, elle a convoqué
à New -York une conférence sur les
familles, à la suite de laquelle, plusieurs
gouvernements ont élaboré des plans d’action
nationaux axés sur la famille, créé un
ministère de la Famille ou adopté une législation
en faveur de la famille.
En RDC, la famille congolaise traverse
des situations difficiles découlant de
la faim, de la misère et de la violence, de
l’abandon, des maladies de tout genre. Elle
vit dans une pauvreté sans précédent, avec
moins d’un dollar par jour. Ces dernières années
marquées par des guerres et autres
conflits récurrents, la famille congolaise n’a
pas fait l’objet des plans d’action susceptibles
d’assurer son épanouissement.
La célébration de la journée internationale
de la famille offre ainsi au nouveau
gouvernement congolais d’améliorer la prise
de conscience des questions relatives à la
famille congolaise en tant qu’unité de base
de la société ainsi que de favoriser la prise
de mesures appropriées en sa faveur pour
qu’elle jouisse de la plénitude de sa vie dans
un environnement sain et propice.
Il s’impose, dès lors, aux responsables
et décideurs congolais de mettre tout
en oeuvre pour faire face à des problèmes
complexes qui concernent la famille con-
L’épanouissement de la famille congolaise
golaise, tels que le renforcement de sa capacité
à satisfaire ses propres besoins, la
recherche d’un équilibre entre les responsabilités
professionnelles et familiales, la
lutte contre la violence, la réduction de la
pauvreté.
La violence sous toutes ses formes,
qui se produit et se développe dans des
communes populaires à forte densité, où se
consomme la drogue à ciel ouvert au vu et
au su des services de l’ordre, eux-mêmes
consommateurs, est à l’origine de la dislocation
de beaucoup de familles dans notre
pays.
Il faut donc que le gouvernement qui,
apparemment, affiche la ferme volonté de
réaliser les cinq chantiers du Chef de l’Etat,
lesquels risquent de devenir un « slogan
creux », si rien n’est fait, à court, moyen et
long termes, formule, exécute et évalue des
politiques et des programmes en faveur de
la famille congolaise, sérieusement « clochardisée
».
Il devra oeuvrer également en faveur
de la coopération internationale dans le
domaine de la recherche relative à la famille,
renforcer les liens entre les Nations
unies et la société civile congolaise, travailler
avec les ONG, les organisations de
recherche et les universitaires, et apporter
une aide technique considérable pour les
activités en faveur de la famille congolaise.
C’est seulement à ce prix que la famille
congolaise meurtrie par toutes sortes
de maux retrouvera son train de vie et son
sourire de 1960, où elle mangeait trois fois
par jour et avait accès aux soins de santé,
au logement décent, au transport digne, à
la scolarisation gratuite, à l’eau saine, à
l’électricité fiable ainsi qu’à l’assainissement
du milieu et à un environnement meilleur.
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée
QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1885 APA du 15 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
CONAKRY - Le président guinéen Lansana
Conté a une nouvelle fois ajourné des discussions
prévues lundi avec des militaires pour tenter
de mettre un terme à un violent mouvement
de protestation qu’ils ont lancé depuis près de
deux semaines pour des revendications salariales.
Pour prévenir de nouveaux troubles, les autorités
ont annoncé le déploiement dès lundi soir
de «patrouilles mixtes» composées de militaires
et de civils à Conakry.
NAIROBI - Le chef de l’Etat kényan Mwai Kibaki
a présidé lundi à Nairobi une cérémonie en hommage
aux 114 victimes de l’accident d’avion de
Kenya Airways qui s’est écrasé au Cameroun
dans la nuit du 4 au 5 mai, a constaté un journaliste
de l’AFP.
- Les Nations unies vont enquêter sur les violations
des droits de l’Homme perpétrées lors
des récents combats à Mogadiscio, a annoncé
lundi à Nairobi le coordonnateur des Affaires
humanitaires de l’ONU, John Holmes.
PARIS - La France a déclaré lundi «regretter»
la «décision d’expulsion» qui a été prise la semaine
dernière par les autorités malgaches à
l’encontre d’un père jésuite français, le père
Sylvain Urfer.
LAGOS - Au moins trente personnes ont trouvé
la mort dimanche soir lors d’un accident de la
route impliquant trois autocars qui ont pris feu
après une collision dans le sud du Nigeria, a
annoncé la police et la presse locale.
- Des hommes armés ont enlevé lundi un Nigérian
travaillant pour le groupe pétrolier italien
Agip dans l’Etat de Rivers (sud du Nigeria), a
annoncé lundi un haut responsable de la police.
PUERTO DE LOS CRISTIANOS (Espagne) -
Près de 350 émigrés africains sont arrivés lundi
aux Canaries à bord d’embarcations de fortune,
confirmant la nette augmentation de l’afflux de
clandestins depuis quelques jours dans l’archipel
espagnol, a constaté une photographe de
l’AFP.
BRUXELLES - Les ministres des Affaires étrangères
de l’UE ont donné lundi leur feu vert à
une aide de 40 millions d’euros pour la force de
maintien de la paix de l’Union africaine (Amis)
dans la province soudanaise du Darfour, a-t-on
appris de sources européennes.
RABAT - La première journaliste marocaine et
unique femme signataire du Manifeste de l’indépendance
en 1944 est décédée à Rabat durant
le week-end après une longue maladie, a
rapporté lundi la presse.
ROME - Une nouvelle embarcation avec environ
200 immigrés clandestins «originaires du
Maghreb et d’Afrique subsaharienne», a été interceptée
lundi matin à proximité de l’île de Lampedusa,
au sud de la Sicile, portant à près de
400 le nombre de migrants arrivés sur cette côte
italienne depuis dimanche, a-t-on appris des
autorités.
PEKIN - La Chine a placé lundi en orbite un
satellite de télécommunications pour le compte
du Nigeria, réalisant ainsi le premier lancement
commercial du géant asiatique pour un pays
africain, a annoncé l’agence Chine Nouvelle.
ALGER - Le chef d’Al-Qaïda au Maghreb, Abou
Moussaab Abdel Ouadoud, alias Abdelmalek
Droukdal, a appelé les Algériens à boycotter les
élections législatives de jeudi, qualifiées de «comédie
», dans un enregistrement audio diffusé
lundi par la chaîne de télévision Al-Jazira.
BAMAKO - Le président malien Amadou
Toumani Touré, réélu pour un nouveau mandat
de cinq ans, a appelé dimanche à l’unité nationale
tandis que l’opposition, tout en prenant
«acte» de l’arrêt de la Cour constitutionnelle
validant son élection, a encore une fois dénoncé
des fraudes.
DAKAR - La campagne s’est officiellement
ouverte dimanche au Sénégal en vue des élections
législatives à un seul tour prévues le 3 juin
mais qui sont boycottées par les 15 principaux
partis de l’opposition.
KOWEIT - Le Premier ministre éthiopien, Meles
Zenawi, a affirmé dimanche que les troupes
éthiopiennes, intervenues en Somalie fin 2006
pour déloger les tribunaux islamiques, achèveront
leur retrait de Somalie dès l’arrivée de la
force de paix de l’Union africaine.
MOGADISCIO - Les hommes armés qui détiennent
deux travailleurs humanitaires au Puntland,
région semi-autonome du nord-est de la Somalie,
ont menacé de les tuer si les forces de sécurité
tentaient de les délivrer par la force, a
déclaré à l’AFP dimanche un notable local.
Afrique en bref
15