vendredi 18 mai 2007

bulletin de l'APA du 18 mai 2007

Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOSSommairePolitique Un défilé impeccable sur le boulevard Triomphal à Kinshasa Sortie officielle du Regroupement des kabilistes Arbour pour un inventaire des crimes commis de 1993 à 2003en RDCSociété Les accoucheurs et accoucheuses demandent d’inscrire la maternitéau programme du gouvernement Des industriels sud-africains veulent investir dans le secteurpharmaceutique en RDCMonde George W. Bush reçoit une dernière fois Tony Blair, son plus procheallié Une page tournée en France : Srkozy est entré en fonction, Chiracest partiDocument Droits de l’homme : Rapport mensuel -Avril 2007Communication Le Grand Hôtel Kinshasa primé par l’Organisation internatinale«Trade Leader’s Club»Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOSPolitique1Meaux (France), 18 mai(AFP/APA) - La justice françaisea condamné mercredi àcinq ans de prison un Canadienoriginaire de la République démocratiquedu Congo pouravoir organisé en 2003 l’enlè-France: cinq ans de prison pour l’enlèvement d’unhomme d’affaires congolaisvement d’un Congolais, influenthomme d’affaires, à sondomicile de Saint-Thibault-les-Vignes, à l’Est de Paris.Mbiya Moss Bamba dit «leColonel Do», 41 ans, avait étécondamné par défaut par le tribunalcorrectionnel de Meaux,près de Paris, à sept ans deprison en 2005, alors qu’iln’avait pas encore été extradédu Canada.Le 7 février 2003, EtienneMundele, un homme d’affairesKinshasa , 18 mai (APA)- Undéfilé militaire auquel a assistéle président Joseph Kabila etcommandant suprême des Forcesarmées de la Républiquedémocratique du Congo(FARDC) s’est déroulé jeudi surle boulevard « Triomphal », dansla commune Kasa-Vubu, à l’occasiondu 10ème anniversaire del’avènement au pouvoir de l’Alliancedes Forces démocratiquespour la libération du Congo(AFDL).Conduites par LaurentDésiré Kabila, ces forces, quelquesmois auparavant appeléesrebelles, sont entrées le 17 mai1997 à Kinshasa où la popula-Un défilé militaire impeccable sur le boulevardTriomphal à Kinshasation leur a réservé un accueiltriomphal. Elles ont été reçuesen « libérateurs » pour avoir déchule régime Mobutu jugé dictatorial.Le défilé de jeudi auqueltoutes les branches des Fardcont pris part a été marqué principalementpar un déploiementd’engins militaires dont le passagea été salué par les applaudissementsnourris de l’assistance.Tout Kinshasa politique apris part à ce défilé, à l’exceptionde quelques dignitairesmobutistes, en l’occurrence leprésident du Sénat, Léon Kengowa Dondo, et le 1er vice-présidentde la Chambre haute duParlement, Edouard Mokolo waPombo. On a également notél’absence de François-JosephNzanga Mobutu, l’un des fils defeu le maréchal Mobutu et ministred’Etat chargé de l’Agriculturedans l’équipe du Premier ministreAntoine Gizenga . Selon unesource gouvernementale, le ministred’Etat Nzanga Mobutu effectueune mission à l’étrangerdepuis une dizaine de jours.A l’occasion de ce défilé,la Garde républicaine (GR) , anciennementGroupe spécial desécurité présidentielle (GSSP), atroqué son kaki bleu foncé contreun nouvel uniforme bariolé.Kinshasa, 18 mai (APA) –Léon Kengo wa Dondo, présidentélu du Sénat dont le bureaudéfinitif a été installélundi, a présidé deux jours plustard sa première séance plénière,consacrée à la mise enplace des groupes politiques etrégionaux.Il a souligné, au coursde la séance à laquelle 77 surles 108 sénateurs que comptela chambre haute du Parlementcongolais, ont pris part, la né-Sénat : Kengo wa Dondo a présidé sa première plénièrecessité d’accélérer la mise enplace de ces structures quipermettront de constituer lescommissions permanentes sénatoriales.M.Kengo a appelé lessénateurs à faire diligence,étant donné le peu de jours quileur restent avant la clôture dela session ordinaire prévue le15 juin.Il a prôné la rigueur,notant qu’»il n’y a pas de joursfériés pour les sénateurs ».Les sénateurs LokondoYoka, Luhonge Kabinda Ngoyet Ramazani Baya, ont dansleurs interventions, relevé notammentla brièveté du délai,étant donné des concertationsqu’il faut prendre pour constituerles groupes politiques etprovinciaux.Ils ont aussi demandéque soit mis à la dispositiondes sénateurs le règlement intérieurqui demeure un instrumentde travail indispensable.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS2congolais proche de plusieurschefs d’Etat africains, est enlevéà son domicile par ungroupe d’une dizaine d’hommesarmés de fusils-mitrailleurs,puis séquestré enBretagne (Ouest) avec sonchauffeur, son gardien et samaîtresse.Il est libéré deux jours plustard à Paris par ses ravisseurs,sous la promesse de verserrapidement la somme de deuxmillions de dollars au commanditairede l’enlèvement, unautre Canadien d’origine congolaise,Alain Yimbi Mayemba,dit «Barracuda».M. Mundele, absent àl’audience en raison d’une maladiegrave selon son avocatMe Michaël Doulikian, a affirméaux enquêteurs que les voleurslui avaient dérobé 31.000euros, une montre et des bijoux«magiques», indispensables àsa pratique ésotérique.A son domicile, les policiersavaient retrouvé 90.000 euroset 10.000 dollars américains.Barracuda, condamné àMeaux en 2005 à sept ans deprison par défaut, se trouveraitactuellement à Kinshasa, àl’abri des foudres de la justicefrançaise, selon Me Doulikian.L’histoire mouvementée desrelations entre Mundele, leColonel Do et Barracuda remonteà 1999. A l’époque,Bamba et Mundele s’étaientretrouvés devant la justice canadiennepour l’enlèvementd’un employé de Mundele.Mundele avait été relaxé,mais selon Bamba, il avait faitpression sur lui et son cousinBarracuda pour qu’ils endossentla responsabilité de l’enlèvement.«Il nous a dit que sion ne se dénonçait pas, il yaurait des kidnappings», a expliquéBamba au tribunal.En 2000, l’homme d’affairesest enlevé à Nice (Sud-Est). Iln’est relâché que contre le versementd’une somme de 3,35millions de dollars sur uncompte belge. «Barracuda»serait le commanditaire présuméde cet enlèvement actuellementen cours d’instructionà Nice, mais le Colonel Don’apparaît pas dans le dossier.En 2002, la même bande,selon Me Doulikian, dérobe400.000 euros et 100.000 dollarsau domicile de M. Mundeleà Gentilly, en banlieue parisienne.Deux tentatives d’enlèvementde M. Mundele aurontencore lieu à Ottawa en juin2002 et décembre 2003.Sept des participants à l’enlèvementde Saint-Thibaultles-Vignes ont été condamnéspar la justice française à despeines de trois à sept ans deprison en 2005.Kinshasa, 18 mai (APA)- Lesmilitaires de la 9ème brigadeintégrée des Forces armées dela République démocratique duCongo (FARDC) basée àLuberizi, au Sud-Kivu (Est dela RDC) risquent de se mutinersi rien n’est fait pour les approvisionneren nourriture, a rapportéune source onusienne,mercredi à Kinshasa.Le porte-parole de laMission de l’Onu au Congo(Monuc), Kemal Saiki, a indiqué, au cours du point depresse hebdomadaire au siègede la mission, que des sourcesreligieuses font état de conditionsde vie précaires des militairesà Luberizi et qui risquent,à terme, de les pousser àl’émeute.Menace de mutinerie des FARDC à LuberiziQuelque 6000 personnesdont 3500 militaires de la8ème brigade intégrée séjournentdepuis deux mois àLuberizi en compagnie d’environ3000 femmes et enfants.Ils sont sans assistance et 80militaires du groupe souffriraientdéjà de malnutrition.Deux éléments de la FARDC à l’oeuvreAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS3Kinshasa , 18 mai (APA) -LeRegroupement des kabilistes «REK », plate-forme politiqueconstituée autour de l’idéologiepolitique de feu le présidentLaurent Désiré Kabila assassinéen janvier 2001, a effectuémercredi au Grand HôtelKinshasa sa sortie officielle.Cet événement coïncideavec la commémorationdu 10ème anniversaire de l’avènementde l’Alliance des forcesdémocratiques pour la libérationdu Congo (AFDL), le 17mai 1997, sous la houlette deLaurent Désiré Kabila.Le porte-parole duREK, Raphaël Ghenda , a préciséque ce mouvement est unSortie officielle du Regroupement des kabilistesensemble de partis politiquesqui soutiennent l’idéologie defeu Laurent Désiré Kabila.« Avec sa vocation deporte-étendard de la pensée deLaurent-Désiré Kabila, le REKse donne pour mission la miseen oeuvre de la philosophie politiquede feu le présidentKabila », a expliqué l’anciensecrétaire général de la défunteAFDL.« La pensée reconnaissanceest tournée vers le peuplecongolais, artisan de cettelibération », a signifié à sontour Mwenze Nkongolo, coordonnateurdu REK et l’un desanciens dignitaires du régimeAFDL. Il a affirmé que le 17 maioffre « une particulière opportunitéde méditer sur le sensréel de cette libération ».Le représentant duChef de l’Etat à la cérémonie,Théophile Mugalu, qui a invitéles « kabilistes » à développerl’amour du prochain, a qualifiéla date du 17 mai de « journéede la démocratie » et non seulementcelle de l’AFDL.Le coordonnateur adjoint,Célestin Luanghy, a faitsavoir qu’à travers le nouveaumouvement, les kabilistes veulentfaire entendre leur son decloche dans les grands débatspolitiques en RDC.Une délégation de la Banque Mondiale en Ituri pourrelance le DDRKinshasa, 18 mai (APA) -Unedélégation mixte CONADERBanqueMondiale s’est renduesur le site de transit deKwandroma, 90 km au Nord-Est de Bunia, dans le districtde l’Ituri, pour se rendrecompte sur place de l’évolutiondu processus de désarmement.En effet, à la suite dedernières avancées dans leprocessus d’intégration des exmiliciensdu Front des nationalisteset intégrationnistes (FNI)de l’ancien chef milicien PeterKarim, les partenaires duMDRP (Multi-DonorsReintegration Programme) ontexprimé leur désir de prendreen considération la possibilitéde reprendre le financement dela phase de démobilisation etréinsertion.Ainsi, après une sériede rencontres avec les différentescomposantes de l’IturiTask Force, la délégation s’estrendue à Kwandroma, accompagnée,entre autres, du généralVainqueur Mayala, CommandantFARDC des Opérationsen Ituri, pour rencontrerles 205 ex-combattants du FNIen formation dans le site detransit avant de passer auxcentres de pré-brassage deRwampara (12 km au sud deBunia) et de brassage deLukusa (Kisangani).Lors de la rencontreavec le colonel Peter Karim, cedernier a estimé à 1.000 lenombre de ses hommes encoreen brousse et a déclaréque 280 parmi eux attendentde joindre le processus. Parailleurs, la délégation lui a formellementdemandé de fournirune liste des hommes de FNIet des armes encore en leurpossession.S’agissant de la questiondes enfants, 1.571 ont étédésarmés et démobilisés dansles rangs du FNI depuis juillet2006, alors que 482 et 154 enfantsont été désarmés et démobilisésdes rangs du FRPI etdu MRC respectivement depuisjanvier 2007. Ainsi, on estimeà environ 10.000 le nombred’enfants démobilisés desgroupes armées de l’Ituri depuisseptembre 2004.De ce fait, le chiffredonné d’environ 40% des enfantsfaisant partie des milices,ne semble pas être fiable. Eneffet, la démobilisation montreque le taux est nettement supérieur.Par exemple, s’agissantdu FNI de Peter Karim,recensé 1556 enfants démobiliséssur 2357, ce qui donne unpourcentage d’environ 66%d’enfants recrutés dans leursrangs. De l’autre côte, on remarqueles conséquences del’effet Lubanga sur le processusdans la mesure où les enfantsévitent de se rendre auxpoints de désarmement alorsqu’ils se présentent directeAgencePresse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS4ment aux centres des différentsacteurs de protection desenfants.Par ailleurs, les agencesde protection en Ituri fontactuellement face à un problèmede financement pourleur réinsertion socio-économique.Pour le moment, les enfantssont identifiés et réunifiésen famille, en attendant l’arrivéedes financements du fondsgéré par OCHA.Pour rappel, pour cequi est la lutte contre l’impunité,le Statut de Rome de laCour Pénale Internationale(CPI) et le Protocole concernantl’implication des enfantsdans les conflits armés clarifientle cadre juridique. Le Protocoleque la RDC a ratifié renforcepar ailleurs cette protectionen portant notamment à 18ans le seuil minimum de participationaux conflits armés(art.3) qui était de 15 ans dansla Convention, et en l’étendantaussi aux groupes armés.De ce fait, la RDC s’engage«à prendre toutes lesmesures possibles pour empêcherl’enrôlement et l’utilisationde ces personnes, notammentles mesures d’ordre juridiquenécessaires pour interdire etArbour pour un inventaire des crimescommis de 1993 à 2003 en RDCsanctionner pénalement cespratiques» (art 4, par 2).S’agissant des lois internationaleshumanitaires, laRDC a ratifié les 4 Conventionsde Genève et les 2 Protocolesfacultatifs de 1977 ainsi que leStatut de Rome de la CPI. Or,pour celle-ci, le fait d’enrôlerdes enfants de moins de 15ans, qu’il s’agisse de conflitarmé international ou interne,constitue un crime de guerre,donc imprescriptible; qu’ils’agisse aussi bien de l’enrôlementdans les forces arméesnationales ou dans les groupesarmés.Kinshasa, 18 mai (APA) - LaHaut commissaire des Nationsunies aux droits de l’Homme,Louise Arbour, a plaidé mercredià Kinshasa pour «un projetd’inventaire» des crimesgraves commis entre 1993 et2003 en République démocratiquedu Congo (RDC), aucours d’une conférence depresse.«Il s’agit dans une premièreétape de cartographier, d’inventorierles violations gravesdes droits de l’Homme commisespendant cette décennie,avant la mise en place de laCour pénale internationale(CPI, entrée en fonction le 1erjuillet 2002)», a déclaré MmeArbour.«Dans un deuxième chapitre,cet inventaire serait présentéau gouvernement et à la populationde la RDC, qui déciderontdes options à prendre (...),pour une réparation pour lesvictimes» et de mesures à l’encontre«des auteurs présumésde ces exactions», a-t-elle expliqué.«Le Président de la République,Joseph Kabila a très bienaccueilli cette initiative» et amanifesté son intention de«lancer une attaque sérieusecontre l’impunité», a affirmé laHaut commissaire.En 1997, une mission del’ONU, mandatée pour enquêtersur les crimes commis entremars 1993 et avril 1998,avait été systématiquemententravée par le régime de Laurent-Désiré Kabila (père del’actuel président) et n’avaitpas pu achever son travail.Dans un rapport remis auSecrétaire général de l’ONU, lamission avait conclu à l’existencede nombreux massacresde civils hutu rwandais et zaïrois,émis l’hypothèse d’une«intention» génocidaire et recommandéla reprise, dès quepossible, des investigations.Les victimes étaientmajoritairement des réfugiéshutu rwandais qui avaient fuiau Zaïre après le génocide de1994 au Rwanda (essentiellementdirigé contre la minoritétutsi), craignant des représaillesdes nouvelles autoritésde Kigali, dominées par lesTutsi.Interrogée sur les chancesd’aboutir d’une nouvelle enquêtesur ces crimes alorsqu’une partie des acteurs politiquescongolais ayant bloquéle travail de l’ONU sont encoreau pouvoir à Kinshasa, MmeArbour s’est voulue optimiste,soulignant «la volonté politique» affichée par les autoritéscongolaises.«L’idée est de représenter demanière crédible un bilan (...)»,mais il appartient aux autoritéset à la population congolaised’initier ensuite «un dialoguepublic, franc et progressisteAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS5sur ces questions», a-t-elle affirmé.Mme Arbour a rappelé l’importancede la lutte contre l’impunitépour bâtir un Etat dedroit après les élections de2006, premiers scrutins démocratiquesorganisés en quatredécennies en RDC après lelong règne du maréchal MobutuSese Seko (1965-1997)et deux guerres successives(entre 1996 et 2003).Louise Arbour encouragée par la mobilisation de lasociété civile pour la lutte contre l’impunitéKinshasa, 18 mai (APA) -LaHaut Commissaire des NationsUnies aux droits de l’Homme,Louise Arbour, en visite enRDC depuis mercredi 13 mai,s’est exprimée hier, sur lesquestions relatives à la luttecontre l’impunité, les violencessexuelles et la réforme du secteurjudiciaire sur les antennesde la radio de la Mission del’Onu en RDC, Radio Okapi.Au sujet de ses entretiensavec les autorités politiquescongolaises, la HautCommissaire de l’ONU s’estfélicitée de la prise de consciencede la sombre situationdes droits de l’homme sur leterrain en RDC; laquelle situationdemande qu’on s’y attarde«de façon très sérieuse».Selon Mme Arbour, «leHaut Commissariat ne peut travaillerque dans le cadre deson mandat». Ce mandat portesur l’observation, l’étude etl’analyse des rapports sur lesviolations des droits del’homme et l’appui aux autoritésnationales dans leurs effortsd’améliorer la situationdes droits de l’Homme. «LeHaut-commissariat et la communautéinternationale ne peuventpas se substituer aux instancesnationales qui doiventprendre leurs responsabilités»,a souligné Louise Arbour.Pour la Haut-Commissaire,«il faut interpeller lesautorités gouvernementalespour les obliger à prendre leurresponsabilité et ne pas secontenter d’accepter, à chaquefois, que le manque de moyenssoit l’excuse à une espèce deparalysie permanente de l’actiondes autorités congolaises».Louise Arbour a, enoutre, rappelé que si les autoritésne sont pas de bonne foipour faire avancer les choses,il est parfois utile de les contourner,en tout cas de les dénoncer.« Par contre, si ellessont de bonne foi, il faut les accompagner», a-t-elle précisé.Elle a aussi mis l’accent surl’accompagnement des acteursde la société civile et les ONGpour leur permettre d’exigerque leurs droits soient respectés.Dans cette dynamique,la Haut Commissaire a soulignéla nécessité de «créer unespace pour la société civile etse débarrasser des reflexes répressifsdont les dirigeants fontsouvent preuve quand ils n’ontpas l’habitude d’une saine démocratie».Concernant les violencesfaites aux femmes et cequ’elle qualifie de «mépris profond», contre ces dernières, laHaut-Commissaire n’a pas cachésa révolte. «Ces actesnous inspirent une solidaritétrès profonde envers les victimeset cela exige que lesauteurs de ces infractionssoient traduits en justice», a-telleindiqué.Mme Arbour a aussi faitle point sur la nécessité d’accompagnerles victimes desviolences sexuelles afin de lesaider à retrouver une dignitéhumaine. «Il s’agit d’un soutienpsychosocial qui constitue undes moyens les plus importantspour aider à la reconstitutiond’une société dans laquelle cesvictimes pourront retrouver leurplace», a-t-elle souligné.Parlantde la place des femmes dansla société congolaise, la HautCommissaire a déploré leursconditions actuelles dans lepays. Pour elle, l’initiative vientd’abord de la volonté de la populationcongolaise en généralet des femmes du Congo enparticulier d’occuper la placequi leur revient de droit. « Jene peux que constater et direpubliquement à quel point c’estdécevant de voir si peu de femmesdans la société, malgré laparité garantie par la Constitution». Elle a également stigmatiséla lenteur des réformes législativesqui donneront auxfemmes une place dans la vieéconomique et leur garantirontune certaine autonomie.Sur le volet de la justice,Louise Arbour s’est dite«convaincue» que la reformeinstitutionnelle doit être accompagnéede preuves d’intégritéet de professionnalisme de lapart des magistrats. «Il ne fautpas s’imaginer que les reformesdes structures en placevont, de soi, porter leurs fruits.D’ailleurs, il est très dangereuxde ne se préoccuper que duprocessus institutionnel. Jepense que les magistrats aussidoivent arracher leur indépendance.Ils doivent faire preuve,dans leurs activités quotidiennes,d’intégrité, de professionAgencePresse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS6Kinshasa, 18 mai (APA) – LaHaut commissaire des NationsUnies aux droits de l’homme,Louise Arbour, a appelé mercredià la mise en place de« véritables philosophies d’unEtat de droit en République démocratiquedu Congo (RDC),au cours d’un point de presse,au quartier général de la Missiondes Nations Unies auCongo (MONUC), à Kinshasa.La Haut commissaire amis l’accent sur l’impunité quirègne dans une grande partiede la RDC et qui, selon elle,« constitue le plus grand obstacleà l’instauration d’un véritableEtat de droit dans lepays». Elle a exigé pour cefaire l’implication du gouvernementcongolais dans la réha-Mme Louise Arbour appelle à la mise en place desphilosophies d’un Etat de droit en RDCbilitation de la justice avant desouligner que « la lutte contrel’impunité n’est pas seulementune donne juridique, maisaussi politique ».Mme Arbour a noté quele peuple congolais souffreégalement de manquementsgigantesques dans l’applicationdes droits économiques etsociaux, faisant également remarquerle délabrement totaldans lequel se trouve le systèmejudiciaire congolais.Dans ce contexte, ellea appelé le Parlement et le systèmejudiciaire congolais às’atteler sans tarder à faire deces droits une réalité.La Haut commissairedes Nations Unies aux droitsde l’homme s’est félicitée del’ouverture dont font preuve lesautorités congolaises, mêmesur des sujets aussi sensiblesque le projet d’inventaire desgraves violations des droits del’homme qui ont eu lieu de1993 à 2003 en RDC.« Je suis convaincuque cette cartographie veutconstituer un pas énorme versla reconstruction du pays surdes bases assainies et un rejetdurable de l’impunité, cefléau qui hypothèque l’avenirde ce grand pays », a déclaréMme Arbour.Elle a quitté Kinshasamercredi soir pour poursuivresa visite dans l’Est de la RDCnotamment à Kisangani etBunia dans la Province Orientaleet à Goma, au Nord-Kivu.Kinshasa, 18 mai (APA) – Unecommission chargée de la réhabilitationet de la modernisationde l’aéroport internationalde Ndjili vient d’être mise surpied au sein du ministère desTransports et Voies de communication,a-t-on appris desource proche de ce ministère.Cette commission, dontla première séance de travails’est déroulée dernièrementsous la présidence de MmeLaure-Marie Kawanda Kayena,vice-ministre des Transports, apour objectif d’étudier et deproposer des pistes des solutionsdurables destinées à laréhabilitation et à la moderni-Vers la réhabilitation et la modernisation de l’aéroportinternational de N’Djilisation de l’aéroport de Ndjili.Elle comprend outreles experts du ministère desTransports, les représentantsde la Présidence de la République,du ministère du Portefeuille,du Génie militaire, del’Aéronautique civile et de laRégie des Voies aériennes(RVA).Cette commission sechargera de discuter des voieset moyens devant aboutir auchoix de l’entreprise chargéedes travaux d’aménagementde cet aéroport, ainsi que dela recherche des financements.Selon la source, lacommission a cinq jours de travailavant de présenter sesconclusions à l’autorité.Dans le même contexte,note la source, une délégationd’investisseurs sudafricainss’était entretenue àce sujet avec les ministre etvice-ministre des Transports etVoies de communication deleur projet visant la réhabilitation,l’aménagement et la modernisationde l’aéroport internationalde Ndjili.Ce projet vise la constructiond’une nouvelle piste,des bâtiments ultra-modernes,dont la tour de contrôle, l’érectiond’un grand hôtel à cinqétoiles avec des voies ferrées.nalisme, de courage, être àmême de prendre la parole,poser des actes de justicemême avec leurs moyens limités», a -t-elle souligné.Pour conclure la HautCommissaire a exhorté lesCongolais à poursuivre leurcombat contre l’impunité. Elles’est dit très encouragée devoir, au cours de sa visite, «lamobilisation tant au niveau desautorités mais surtout de lasociété civile pour la lutte contrel’impunité».Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS7DocumentsDroits de l’Homme: Rapport mensuel - Avril 2007Kinshasa, 18 mai (APA) - Une Equipe Multidisciplinaire d’Enquêtes Spéciales de la MONUC acontinué à enquêter sur les événements des 22-23 mars 2007 à Kinshasa ; Le 29 avril 2007, dessoldats de la Brigade Charlie ont arbitrairement exécuté quatre civils à Rubuya, dans le territoirede Masisi, Nord Kivu ; Des soldats FARDC du 2ème Bataillon de la Brigade Bravo continuentd’arrêter et de maltraiter les civils sous le prétexte qu’ils sont des Mayi-Mayi ou desagents des FDLR.Par ailleurs, des soldats FARDC ont été responsables de graves violations des droits de l’homme,notamment des exécutions arbitraires et des viols, à travers le pays; Des agents de la PNC ont étéimpliqués dans des cas d‘atteinte au droit à la vie et à l’intégrité physique dans plusieurs provinces;Les Hutus Rwandais et les Mayi-Mayi sont responsables de nombreux cas d’abus des droits de l’hommedans les deux Kivus; Des agents de l’ANR sont responsables des cas d’arrestations arbitraires et demauvais traitements; Le Tribunal Militaire de Kinshasa/Gombe a acquitté Me Nlandu, Candidate à ladernière élection présidentielle, ainsi que ses co-accusés.Principaux Développements1. Au cours de la période sous revue, une Equipe Multidisciplinaire d’Enquêtes Spéciales de la MONUCa continué son enquête sur les violents incidents des 22 et 23 mars 2007, à Kinshasa. L’Equipe ainterviewé plus de 200 victimes et témoins, et visité des douzaines de lieux utiles pour l’enquête. Audemeurant, le travail de l’Equipe a été entravé par le refus de la part des autorités d’accorder l’accèsà certains endroits importants tels que l’enceinte de la résidence de l’ancien Vice-président Jean-Pierre Bemba et certains camps militaires.Les services de renseignement, la police et l’armée ont multiplié des actes d’intimidation à la suite deces événements, créant et entretenant ainsi un climat de peur et d’intimidation, qui n’a pas permis auxvictimes, aux témoins, aux autorités ainsi qu’aux agents des centre médicaux et des hôpitaux derencontrer ou de parler librement à l’Equipe d’enquête. L’Equipe compte boucler son enquête, aucourant du mois de mai.2. Le 29 avril, cinq soldats de la Brigade Charlie (mixée) auraient fusillé quatre civils dans le village deRubaya (60 km au Nord-Ouest de Goma, dans le territoire de Masisi, Province du Nord Kivu). Tous lescinq auteurs présumés sont membres de l’escorte du Commandant Adjoint de la Brigade Charlie. Lesvictimes sont toutes des Hutu, résidant au village voisin de Kibabi. L’enquête relative à ces exécutionscontinue.3. Des séries de viols auraient été commis par des soldats FARDC de la 2ème Brigade Intégrée baséeà Vuyinga (60 km à l’Ouest de Butembo) pendant la première semaine du mois d’avril. Le 4 avril 2007,une jeune fille de 18 ans aurait été violée dans son domicile. Le 5 avril, une fillette de 13 ans aurait étéviolée à côté d’un puits. Le 1 avril 2007, à Butembo, une autre mineure aurait été violée par un soldatdu 23ème Bataillon de la 2ème Brigade Intégrée. L’auteur présumé de ce dernier cas de viol a étéAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOSappréhendé. Ces cas de viol ont été suivis par une vague d’arrestations arbitraires des civils par lesFARDC dans le village de Vuyinga, le 6 avril 2007. Au moins six civils, y compris le chef du village,auraient été arrêtés. De sources locales, ces arrestations ont eu lieu après que les villageois ont essayéde réclamer des poursuites judiciaires contre les présumés violeurs. Le 8 avril, toutes les personnesarrêtées ont été relaxées.4. Le 30 avril 2007, le Tribunal Militaire de Kinshasa/Gombe a acquitté Me Marie-Thérèse Nlandu,Avocate et Candidate à la dernière élection présidentielle, ainsi que neuf co-accusés, pour faute depreuve. Ils étaient poursuivis pour «organisation et participation à un mouvement insurrectionnel etdétention illégale d’armes ou de munitions de guerre». Me Nlandu avait été arrêtée le 21 novembre2006 par les Services Spéciaux de la Police Nationale du Congo (Kin Mazière) lorsqu’elle était allées’enquérir de l’endroit où étaient six de ses collaborateurs, arrêtés la veille.Le 22 novembre 2006, elle a été mise en examen par l’Auditorat Militaire et placée en détention préventiveà la CPRK ( Prison Centrale de Kinshasa) en compagnie de ses collaborateurs, plus tard lemême jour. Les charges retenues contre Me Nlandu étaient liées aux déclarations qu’elle avait faites le20 novembre 2006 à un groupe de partisans du MLC, hors de la Cour Suprême de Justice, à Kinshasa,et au cours d’une interview avec les médias, dans l’enceinte de la Cour Suprême de Justice, le 21novembre 2006 (le jour où une partie des bâtiments de la Cour Suprême de Justice a été incendiée etpillée par des manifestants). La Police avait aussi déclaré avoir trouvé trois grenades dans l’une de sesvoitures le 20 novembre 2007.Des soldats FARDC ont été responsables de nombreux cas d’arrestations arbitraires et autresviolations des droits de l’Homme, particulièrement, le droit à l’intégrité physique et le droit à laliberté et à la sécurité des personnes, à travers la RDC5. Le 24 avril 2007, à Bukavu, Province du Sud Kivu, deux civils auraient été tués et un troisième auraitété grièvement blessé par une dizaine de soldats des FARDC. Ces derniers ont auparavant pénétrépar effraction dans la résidence d’un pasteur dans le quartier Muhungu, dans la commune d’Ibanga, entirant plusieurs coups de feu sur le portail principal. Ils ont par la suite pillé la résidence. Ils ont étéstoppés dans leur fuite par un groupe de civils résidant dans le quartier. Les soldats ont tiré dans lafoule, tuant ainsi deux personnes sur le champ, et blessant une troisième.6. Le 20 avril 2007, dans le quartier Kasha Bonzola, à Mbuji Mayi, un «diamantaire» aurait été tué parun soldat des FARDC. Cet incident se serait produit lorsque l’auteur a tenté de pénétrer par effractiondans la résidence privée du commerçant pour la piller. Ayant rencontré une certaine résistance de lapart de la victime, l’auteur aurait tiré plusieurs coups de feu à travers la porte, la blessant fatalement àla tête. L’auteur présumé s’est par la suite enfui emportant un porte-documents (mallette) et deuxtéléphones portables appartenant à la victime.7. Pendant la nuit du 18 au 19 avril, un civil aurait été tué et un deuxième civil aurait été grièvementblessé, à la suite de l’attaque d’une résidence privée dans le quartier Essence (4 km du centre deBukavu), par un groupe de quatre soldats des FARDC, membres de la Police Militaire. Les auteursprésumés ont pénétré par effraction dans la maison en demandant de l’argent. Le propriétaire de lamaison a répondu qu’il n’avait pas d’argent. Les assaillants ont aussitôt tiré deux balles dans sa tête.La victime a succombé sur le champ. La femme de la victime a été blessée et admise à l’hôpital.8. Le 28 avril 2007, un étudiant de l’Université de Goma a été abattu par un Caporal de la 5ème RégionNavale. L’auteur présumé avait demandé le téléphone portable de la victime. Le soldat l’aurait abattueparce qu’elle aurait refusé de lui remettre son téléphone portable. La victime est décédée le lendemain,à l’hôpital local. Ce décès a suscité l’indignation de la communauté estudiantine de Goma, suivie demanifestations de protestation, qui ont perturbé les activités dans la ville.8Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS9. Le 6 mars 2007, à Walikale (environ 120 km à l’Ouest de Goma) un civil aurait été abattu par unsoldat FARDC appartenant à la 85ème Brigade. L’auteur présumé lui aurait ordonné de lui remettretrois cigarettes et de l’argent. La victime lui aurait remis des cigarettes et aurait refusé de donner del’argent. L’auteur se serait énervé et l’aurait fusillée. L’auteur a été arrêté et placé en détention préventiveà la prison centrale de Munzenze.10. Le 21 avril 2007, à Butembo, un soldat des FARDC de la 2ème Brigade Intégrée aurait arbitrairementexécuté un agent de la PNC. La victime a reçu deux balles, une dans la tête et l’autre dans lapoitrine, et est mort sur- le -champ. Selon les informations reçues, la victime était dans un état d’ébriétéquand elle est arrivée à son poste de travail, accompagnée par un collègue. Un soldat des FARDC enpatrouille aurait interpellé le policier trois fois, et aurait tiré après que la victime a aussi elle-mêmeouvert le feu Cependant, cette information n’a pas été confirmée par le collègue de la victime qui avécu la scène. Selon le collègue de la victime, le soldat les a interpellés une seule fois et puis il a ouvertle feu. L’auteur présumé et le collègue de la victime ont été appréhendés pour être auditionnés parl’Auditorat Militaire.11. Le 22 mars 2007, un garde du Parc National d’Epulu (presque 180 km à l’Ouest de Bunia, dans leterritoire de Mambassa) aurait été tué par balle pendant qu’il était en train de patrouiller en compagniede quatre autres gardes, par un Sergent des FARDC dûment identifié. L’auteur présumé faisait partied’un groupe de braconniers dirigé par un Capitaine déserteur des FARDC. Après l’incident, l’auteur arejoint son unité au sein du 82ème Bataillon actuellement déployé à Fataki. Le frère de la victime aporté plainte auprès de l’Auditeur Militaire qui a confirmé que l’auteur a été arrêté, et pourrait êtretransféré à Bunia.12. Le 25 avril 2007, un homme résident du village Ayissi-Umbozi (6 km au Sud de Ngote, dans l’Ituri)aurait été victime d’une tentative d’exécution arbitraire par deux soldats du 2ème Bataillon des FARDCbasé à Nioka. La victime s’était opposée à leur tentative d’extorsion d’argent. Les deux assaillants sesont enfuis emportant une somme de 80.000 Shillings ougandais (58USD), mais ont été plus tardarrêtés avec le concours des résidents locaux. Ils ont été remis au Commandant du Bataillon de Nokia.Les auteurs ont été depuis lors transférés à la Prison Centrale de Mahagi.13. Des cas de violences sexuelles continuent d’être régulièrement enregistrés à travers le pays. Cependant,le plus grand nombre de cas a été enregistré dans la Province du Nord Kivu. Dans la seulelocalité de Butembo, une ONG locale a enregistré 19 nouveaux cas de viol pendant le mois de mars2007. Au moins trois de ces cas de viol ont été commis par les soldats des FARDC appartenant à la2ème Brigade Intégrée. A Rwahwa, dans le territoire de Béni, cinq cas de viol ont été recensés les 15et 17 avril 2007. Ces incidents se seraient produits en guise de représailles contre la mort d’un soldatFARDC de la 2ème Brigade Intégrée.14. Le 27 mars 2007, dans le village de Ndiba, territoire de Walungu (approximativement 110 km auSud-Ouest de Bukavu), une femme aurait été violée. L’auteur présumé est un soldat FARDC de la 1èreSection de la 1ère Compagnie du 2ème Bataillon de la 103ème Brigade (ex-11ème Brigade Intégrée).L’incident se serait produit lorsque la victime revenait des champs. La victime aurait été menacée demort et ensuite violée par le soldat.15. Dans la nuit du 1 au 2 avril 207, à Kabalo (300 km à l’Ouest de Kalemie), une fillette de 13 ansaurait été violée par un soldat de la 672ème Brigade de la 3ème Compagnie des FARDC. En l’absencedes parents de la victime, l’auteur présumé aurait pénétré par effraction dans la résidence de la fillette,9Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOSCommunicationLe Grand Hôtel Kinshasa a le réel plaisir d’informer le public congolais en généralet, sa clientèle en particulier, de l’attribution d’un certificat et d’un trophée de laqualité de service par l’organisation internationale, “Trade Leader’s Club”.Selon les renseignements fournis par ses 7.500 membres, le « Trade leader’s Club »qui célébrait le 35è anniversaire de son existence, un événement auquel étaient associés120 entrepreneurs représentant 112 pays, a choisi en votation pour décerner letrophée de cette année au Grand Hôtel Kinshasa de la République démocratique duCongo.La cérémonie de remise de cette distinction s’est déroulée le 23 avril 2007 àl’hôtel Méridien de Paris, en France, sous la présidence de Monsieur Arsenio PardoRodriguez de nationalité espagnole.Prenant la parole à cette cérémonie, le Directeur général, Mundabi Fal Bob, aindiqué que le Grand Hôtel Kinshasa constitue réellement le plus grand établissementhôtelier de la RDC ayant le niveau et les caractéristiques de 5 étoiles. Il en a profitépour inviter les entrepreneurs membres du « Trade leader’s Club » à y séjourner lors deleurs voyages d’affaires.Regroupant plus de 700 grandes sociétés membres répertoriées par pays et parsecteurs d’activités, le « Trade leader’s Club » tient des réunions annuelles au coursdesquelles elle décerne le Trophée de la qualité à tous ceux qui se seront distingués parle savoir-faire, une véritable capacité managériale ainsi que par la qualité des servicesofferts à la clientèle.Les sociétés membres de cette organisation sont répertoriées dans un cataloguepar pays et par secteur d’activités. De ce fait, elles jouissent d’un grand prestige dansla mesure où leurs activités sont portées à la connaissance de l’opinion internationale.En remportant ce prix, le Grand Hôtel Kinshasa est fier de figurer dans le cataloguedes grands dès l’année prochaine en faisant partie de ce grand Club, au moyen dela qualité pour laquelle il reste bien déterminé à continuer d’offrir à toute sa clientèle.Ce qui constitue un important outil de travail et offre de nombreuses opportunitésd’affaires à travers le monde.Le Grand Hôtel Kinshasa primé parl’Organisation internationale «Trade Leader’s Club»10Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOSSociété11Kinshasa,18 mai (APA)-L’Union nationale des accoucheurset accoucheuses duCongo (UNAAC) a demandéjeudi au gouvernement congolaisd’inscrire la maternitécomme l’une des priorités deson programme d’action, àl’ouverture d’un atelier sur lamortalité infantile à la paroisseNotre Dame de Fatima, dans lacommune de la Gombe, enmarge de la journée internationaledes sages femmes célébréele 05 mai.« La maternité est unfait naturel qui exige des bonnesconditions psychologiquespour le patient et le soignant,en plus de l’amélioration de laqualité des infrastructures, dusalaire et du niveau de qualificationdes sages femmes dansles milieux sanitaires » , estimel’UNAAC recommandantau gouvernement d’insérer lamaternité comme un chantier àcôté des cinq autres définis parle Président Joseph Kabila etassignés au gouvernement duPremier ministre AntoineLes accoucheurs et accoucheuses demandentd’inscrire la maternité au programme du gouvernementGizenga. Ils préconisent laprise en compte de cette recommandationdans le cadrede la réforme du départementde Nursing en RDC.L’Organisation mondialede la Santé (OMS) et laCroix-rouge de la RDC , partenairesde l’UNAAC, avaientréuni les sages femmes desdifférents hôpitaux et centresde santé de la capitale ,en vuede relever les causes majeuresde la hausse du taux demortalité maternele par rapportà celui de survie liées àl’accouchement en RDC.Les sages femmes déterminéesà éradiquer le décèsmaternel en RDCLes sages femmes , lesaccoucheuses et accoucheursont exprimé leur déterminationd’éradiquer le décès maternelen République démocratiquedu Congo, lors de la célébrationmercredi à Kinshasa, de lajournée internationale de lasage femme.« Nous ne voulons plusde décès maternel, car unefemme qui meurt en donnant lavie est un drame », a marteléMme Musiya, accoucheusedepuis 25 ans. Elle a relevé dixcauses de décès maternel dontla malaria, les grossesses rapprochéeset la famine..Pour y remédier, lessages femmes, accoucheuseset accoucheurs demandent àl’Etat congolais d’instituer lagratuité pour une maternitésimple et un recyclage régulierdes accoucheuses .Selon l’Organisationmondiale de la Santé (OMS),le décès maternel est celui quisurvient avant, pendant ou 45jours après l’accouchement.La RDC connaît le tauxle plus élevé de décès maternelet prénatal, a indiqué leProgramme national de laSanté et de la Reproduction(PNSR) , notant que le paysenregistre également une ampleurinquiétante des violencessexuelles.Kinshasa, 18 mai (APA)-Desagents de la section de la Policenationale congolaise(PNC) affectés au marché centralde Kinshasa, au centreville,ont procédé au ratissagedes vendeurs de liqueurs emballéesdans de sachets, enexécution d’une récente décisiondu gouvernement déclarantprohibé ce commerce.Des jeunes trafiquantsde ce type de wisky en sachetont protesté contre cette déci-Ratissage de vendeurs de liqueurs emballées dans desachetssion, affirmant que l’autoritéqui l’a prise aurait dû agir enamont en interdisant plutôt lafabrication de ce produit.« Il aurait été plus justede fermer les usines qui fabriquentces liqueurs plutôt qued’arrêter les détaillants qui lesvendent », s’est plaint l’un desmarchands appréhendés parles policiers.Lors d’un récent Conseildes ministres, le gouvernementa annoncé l’interdictionde la vente de liqueurs en sachetsur la voie publique, estimantque ce commerce était àla base de la dépravation desmoeurs et autres crimes enregistrésdans les villes du paysen général, et à Kinshasa enparticulier.En dépit de l’interdictionsuivie d’arrestations, lecommerce de liqueurs en sachetcontinue à se négociersous le manteau, a constatél’APA.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS12Kinshasa, 18 mai (APA)-Douze journaux paraissant enRépublique démocratique duCongo (Rdc) et une agence depresse privée , partenaires duJournal du Citoyen (JDC) viennentde bénéficier d’un don dematériels d’impression de lapart de l’asbl belge dénommée« Association pour la promotionde l’Education et la Formationà l’étranger » (APEFE).Ces équipements,constitués de –5 imprimantesA3 et de deux portables ( ordinateurs), ont été remis aux différentesrédactions bénéficiairesen début de la semainedernière par une délégationcomposée du coordonnateurde l’APEFE en Rdc, FabriceSprimont, Yves Kalikat, Directeurde Rédaction du JDC etMme Yvette Kalinde Kito, chargéede mission Appui institutionnelà l’Institut Panos Paris(IPP) en RDC.Une asbl belge fait don d’équipements de presse auxjournaux partenaires du JDCDes douze journaux etagence partenaires du JDC, 7paraissent à Kinshasa, à savoirl’Agence presse associée(APA), Le Potentiel, L’Observateur,Le Phare, La Tempête destropiques, La Référence Plus,et The Post. Les six restantsont leurs sièges respectifs enprovince.Selon Yves Kalikat, ledon d’équipement reçu del’APEFE vise à renforcer lescapacités technique des rédactionscongolaises et à les moderniser.C’est aussi une manièrede récompenser les journauxet agence partenaires quiencartent à tour de rôle dansleurs publications l’édition hebdomadairedu JDC.Projet financé par lacoopération britannique« DFID », la coopération canadienne,la coopération belge,l’APEFE et l’IPP, le JDC estplacé sous la tutelle de laHaute autorité des médias(Ham), institution de régulationde la presse congolaise sousla transition et appelée à semuer en Conseil supérieur del’audiovisuel et de la communication(CSAC).Le Journal du Citoyena lancé sa première édition le30 septembre 2OO5. Il se voueà la collecte, au traitement età la diffusion de l’informationélectorale et d’éducation civiqueen RDC.L’édition hebdomadairedu JDC est publiée françaisen 17.000 exemplaires dontquelque 3000 sont encartésdans 8500 exemplaires de quotidienskinois et 3000 autresdans les journaux paraissanten province. Elle est aussi distribuéeen 5.500 photocopies.Le JDC est repris sur 5 sitesInternet et est transmis en ligneà plus de 1700 adressesélectroniques.Kinshasa, 18 mai (APA)- Lechangement des gestionnairesà la tête de la Société nationaled’électricité (Snel) et de la Régiede distribution d’eau(Régideso) n’a jusqu’ici apportéaucune améliorationdans la fourniture de l’eau potableet de l’électricité, ontdéploré des abonnés.« En dépit de la décisionsuspendant les comités degestion de la Snel et de laRégideso », a fait constaterl’un des abonnés, «des quartiersentiers des communes dela capitale continuent de baignerdans l’obscurité et des robinetsde certains quartiers necoule toujours aucune goutteEau et électricité :Le changement de mandatairesn’a rien apportéd’eau». Des ménagèresmais aussi des enfants sontcontraints de parcourir de longuesdistances à pied , errantde quartier en quartier, à la recherchede l’eau les moins entreprenantschoisissent la facilitéet vont s’approvisionner eneau à la rivière N’djili, laquelleest, selon certaines ménagèresdu quartier Abattoir, impropreà la consommation et causeplusieurs maladies d’originehydrique.Le tenant d’une boulangerie, au quartier Pétro -Congo, dans la commune deMasina, déplore un manque àgagner sur 10.000 pains abîmésà la suite de l’instabilité del’énergie électrique fournie parla Snel et qui devraient êtrevendus à 100FC la pièce.Un accroc de football aexprimé la crainte de ne pouvoirsuivre la retransmissiondes compétitions de la Couped’Afrique des Nations(CAN) qui vont se dérouler auGhana en 2008, à cause descoupures intempestives decourant électrique par la Snel.Plus d’un téléspectateurs’est déclaré frustré pourn’avoir pas pu suivre des rencontresde la Ligue nationalede football, faute de courantélectrique ou à cause du délestagedes lignes électriquesdesservant certains quartiersAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOSde la capitale.Des gens s’inquiètentpar ailleurs de l’insécuritégrandissante dans certainsendroits de quartiers qui sonttransformés en coupe-gorgesla nuit, à cause de l’obscurité.Ils pressent les pouvoirs publicsà résoudre ces problèmesdans le meilleur délai.Kinshasa, 18 mai (APA) –MM.John Ginzanza et AlbertYane Bretonson, ont été reçusmercredi par le 2ème vice-présidentde l’Assemblée nationale,Marc Mvuama Anedi,avec lequel ils ont examiné lasituation sanitaire en Républiquedémocratique du Congo(RDC).Ils ont, à cette occa-Des industriels sud-africains veulent investir dans lesecteur pharmaceutique en RDCsion, exprimé la volonté de leurgroupe de venir investir enRDC dans le secteur pharmaceutiqueet apporter un appuiaux centres de santé.«Nous avons examinéla possibilité d’investir dans lesecteur de la santé, particulièrementdans le domaine pharmaceutique», a déclaré à lapresse, John Ginzanza.A cet effet, les deux industrielsont glané des informationsrelatives aux centresde santé dans les circonscriptionsélectorales.« Nous sommes satisfaitsde nos entretiens avec le2è vice-président de l’Assembléenationale », ont-ils affirmé.13Rome, 18 mai (XINHUA/APA)-- Le Programme alimentairemondial (PAM) a exhorté mardila communauté internationaleà redoubler ses efforts poursoutenir l'intensification de sesopérations en République centrafricaine.Selon un communiqué del'agence humantiaire onusienne,les infrastructures actuellesen Centrafrique ne peuventpas faire face à l'ampleurde ses nouvelle opérations."Il va donc nous falloir nousdébrouiller seuls", a indiqué lePAM, qui a affrimé avoir besoinLe PAM demande le soutien international à opérationsen Centrafriqued'un soutien financier supplémentaire,"pas seulement enfaveur du PAM mais aussid'autres organisations humanitairesqui ont besoin d'atteindreles populations dont les viessont en jeu".Afin de venir en aide à230.000 personnes touchéespar la crise actuelle, le PAM aaugmenté dans l'urgence sescapacités logistiques, pour uncoût supplémentaire de 3,5 millionsde dollars sur les neufprochains mois, dit le communiqué.25 camions tout-terrain sonten route vers le pays, ainsi quehuit nouvelles structures temporairesde conservation denourriture, de logement et debureaux pour le personnel duPAM.Des fonds sont égalementnécessaires pour la réparationdes routes et des ponts quitombent en ruine.En plus des nouveaux fondspour le renforcement des capacitéslogistiques, le PAM réclameencore 25 millions dedollars pour ses opérationsd'assistance alimentaire enRépublique centrafricaine.Lusaka, 18 mai (XINHUA/APA)-- Le procès de Regina Chiluba,l'épouse de l'ancien présidentzambien Frederick Chiluba, aété ajourné au 7 juillet, a annoncémardi à Lusaka le procureurLucky Mulongwe.Mme Chiluba, accusée d'avoirobtenu 120.000 dollars de fondspublics et plusieurs résidenceset véhicules de manière illégale,Zambie : report du procès de Mme Chiluba accuséede corruptionest apparue lundi devant un tribunalde sa ville natale Ndola, àquelque 400 km au Nord de Lusaka,a indiqué le procureur.Elle est la dernière des personnalitésde haut rang visées parla campagne anti-corruption enZambie.M. Chiluba, qui a dirigé la Zambiede 1992 à 2001, a étédéclaré coupable début mai parun tribunal britannique pour ledétournement de 46 millions dedollars lors de son mandat de dixans, ce qu'a rejeté l'ancien présidentzambien.L'actuel président zambienLevy Mwanawasa a lancé unecampagne anti-corruption depuis2002 applaudie par les pays donateursoccidentaux.Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS14MondeWashington, 18 mai (AFP/APA) - Le président américainGeorge W. Bush a recu mercredile Premier ministre britanniquesortant Tony Blair, sonallié le plus proche dans lemonde, en visite à Washingtonune dernière fois avant sondépart du gouvernement enjuin.Cette visite d’adieu annoncela fin d’un partenariat très étroitentre les deux hommes. Leursdeux gouvernements ont étéunis après les attentats du 11septembre 2001 à New York etWashington dans une offensivemondiale contre le terrorisme.Tony Blair a évoqué avec M.Bush les défis que représententpour les alliés la situationen Irak et en Afghanistan, leMoyen-Orient et le dossier nucléaireiranien, ainsi que leconflit interethnique au Darfouret la libéralisation mondialedes échanges.Alors que M. Blair, 54 ans,s’apprête à quitter DowningStreet après dix ans au pouvoir,la rencontre a été aussil’occasion d’un bilan sur le partenariatsans faille entre laGrande-Bretagne et les Etats-Unis, très controversé à Londres.Depuis qu’ils ont découvertutiliser le même dentifrice lorsde leur première rencontre, lesdeux hommes ont avancé maindans la main sur la plupart desdossiers chauds de la planète.«Je crois que notre pays devraittoujours être un allié fortde l’Amérique, ça ne m’a jamaisposé aucun problème, etje crois que ce sera un joursombre pour mon pays quandGeorge W. Bush reçoit une dernière fois Tony Blair,son plus proche alliécela posera un problème», adéclaré M. Blair sur la chaînede télévision américaine NBCmardi.«Il va me manquer, c’estquelqu’un de remarquable, etje le considère comme un bonami», a déclaré vendredi M.Bush, commentant l’annoncedu départ du pouvoir de M.Blair.Dans un discours la semainedernière annonçant son départpour le 27 juin, M. Blair a justifiésa décision de soutenir leprésident Bush malgré le coûtélevé que la guerre en Irak ainfligé à sa popularité.Aujourd’hui encore, «je prendraisla même décision de renverserSaddam» Hussein, a-tilrépété mardi sur NBC.«Le plus grand danger, c’estque l’Amérique se désengage,si elle décide de lever le pontleviset dit au reste du monde,+allez-y, débrouillez-vous+ -nous avons besoin que l’Amériquesoit engagée», a-t-ilajouté.Quant à sa relation personnelleavec le président américain,M. Blair a souligné qu’ill’avait «trouvé extraordinairementdirect dans sa manièred’agir, quelqu’un qui tient toujourssa parole et une personnequi est un leader trèsfort».Pour les experts, la successionde Tony Blair ne devraitpas mettre fin à la relation particulièreentre les Etats-Unis etle Royaume-Uni, même si GordonBrown, probable prochainPremier ministre, a peu dechances d’atteindre au mêmedegré d’intimité avec le présidentaméricain.«Je ne suis pas sûr qu’unmaintien au pouvoir de Blairaurait été meilleur pour l’administrationBush», a déclaréPeter Beinart, influent commentateurappartenant auCouncil on Foreign Relations inNew York.«Brown, qui marqueun nouveau départ et est relativementpeu marqué par l’Irak,pourrait être un partenaire bienplus puissant que Blair pourBush au cas où, par exemple,il y aurait un épreuve de forceavec l’Iran», assure M. Beinart.Tony Blair Georges W. BushAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeAgence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse Associée Agence Presse AssociéeQUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1887 APA du 18 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS15Bruxelles, 18 mai (AFP/APA) -La Commission européenne aproposé mercredi d’instaurerdes sanctions minimales, y comprispénales, dans les 27 paysde l’UE contre les employeursd’immigrants clandestins, le travailau noir étant un facteur d’attractionimportant pour les émigrantsselon Bruxelles.Selon la proposition de directive,les 27 devront prévoir dessanctions administratives, financièreset, dans les cas les plusgraves, pénales à l’encontre desemployeurs de clandestins quisont ressortissants d’un paystiers, en dehors de l’UE.Si tous les Etats membres,sauf Chypre, sanctionnent déjàl’emploi de travailleurs illégaux,seuls 19 prévoient des sanctionspénales.En outre, faute de moyens decontrôle ou de volonté politique,elles sont peu appliquées. Celaxisme est particulièrement fortBruxelles propose aux 27 de punir les employeurs declandestinsen Europe du Sud où l’utilisationde cette main-d’oeuvreest très répandue dans l’agriculture,la construction, l’hôtellerie-restauration ou le textile.«Dans le Sud de l’Italie, il ya chaque année un véritablerecrutement d’immigrants illégauxqui sont exploités de façoninhumaine dans l’agriculture», a cité en exemple lecommissaire à la JusticeFranco Frattini.Selon la proposition, lesemployeurs sans scrupules,entreprises comme particuliers,risqueront des sanctionspénales en cas de récidive(trois infractions en deuxans), lorsqu’ils emploient aumoins quatre étrangers, ou enprésence d’exploitation aggravéeou d’emploi de victimesde trafic humain.Ils devront rembourser lescotisations manquantes à lasécurité sociale, verser à l’immigrantla différence de salairepar rapport aux normes du secteur,payer l’expulsion de l’immigrantvers son pays d’origineet pourront être écartés desmarchés publics pendant cinqans.Afin que ces sanctions nerestent pas lettre morte, chaqueEtat devra contrôler 10%des entreprises chaque année,alors que le chiffre moyen dansl’UE «est actuellement de2,8%», selon M. Frattini.Comme «mesure préventive», les patrons devront vérifierlors de l’embauche que lesimmigrants ont bien un titre deséjour et notifier aux autoritésle contrat dans la semaine suivante.«Il serait déraisonnabled’exiger de l’employeur qu’ildétecte les faux papiers.Paris, 17 mai (AFP/APA) - Unepage de l’histoire de Frances’est tournée mercredi avec l’entréeen fonction du présidentNicolas Sarkozy, qui a succédéà Jacques Chirac en promettantde répondre à la volonté dechangement des Français.Dans sa première allocution,M. Sarkozy, 52 ans, a mis enavant «l’exigence de changement» exprimée lors du scrutindu 6 mai qu’il avait remportéavec 53,06% des voix face à lasocialiste Ségolène Royal.Le nouveau président a affichésa volonté de rassemblerles Français et sa volonté«d’ouverture», au moment où ilmet la dernière main à la forma-Une page tournée en France: Sarkozy est entréen fonction, Chirac est partition d’un gouvernement quipourrait comprendre des personnalitésde gauche.«Je défendrai l’indépendancede la France, je défendrail’identité de la France»,a aussi assuré M. Sarkozydepuis le palais de l’Elysée.Vingt-et-un coups de canonont salué l’accession au pouvoir,pour un mandat de cinqans, du 23e président français,le 6e depuis les débutsde la Ve République en 1958.Au même moment, M. Chirac,74 ans, redevenu simplecitoyen, quittait l’Elysée où ilaura passé douze ans, laissantun bilan mitigé.Dès les cérémonies d’investitureterminées, M.Sarkozy est parti dans l’aprèsmidipour Berlin, afin d’évoquerla relance de la constructioneuropéenne avec la chancelièreallemande Angela Merkel.Nicolas Sarkozy

Aucun commentaire: