mercredi 16 mai 2007

Bulletin de l'APA 16 mai 07

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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
_ L’Onu renforce ses troupes au Nord-Kivu
_ Le Rwanda entame une médiation entre Kinshasa et l’exgénéral
Laurent Nkuna
_ 20 prévenus à l’audience introductive du procès d’assassinat
de Me Mukendi
_ L’impunité au menu d’un entretien entre Mbusa et Arbour
Société
_ Une centrale de distribution de médicaments ouverte à Bwamanda
_ Six millions de dollars pour développer les Ntic dans 12 pays
subsahariens
Economie
_ Retard dans la réhabilitation de la route Kisangani-Nyanya dans la
province Orientale
Monde
_ Démission mardi après-midi du gouvernement de Dominique de
Villepin
_ Progrès de l’Iran dans l’enrichissement, d’après l’AIEA
Sports
_ Mbala Mbuta Biscotte sans club
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
Kinshasa, 16 mai (APA) - La
Mission de l’ONU en République
démocratique du Congo (Monuc)
a annoncé mardi l’envoi de 800
Casques bleus supplémentaires
au Nord-Kivu, où la situation
sécuritaire et humanitaire ne
cesse de se dégrader depuis
janvier.
«Quelque 800 Casques bleus
supplémentaires sont attendus a
Goma (chef-lieu du Nord-Kivu)
en vue de leur déploiement dans
la province, à partir de mardi 15
mai 2007», a déclaré Sylvie van
den Wildenberg, porte-parole de
la mission au Nord-Kivu.
Ces 800 soldats sénégalais et
uruguayens vont s’ajouter aux
quelque 3.500 Casques bleus
déjà déployés au Nord-Kivu.
Ce renfort vise «principalement
à répondre au défi majeur
de protection des populations
civiles que nous rencontrons
dans la province, principalement
dans les territoires de Rutshuru
et Masisi», a-t-elle poursuivi.
«Les premières troupes sont
attendues ce jour à Goma. Le
déploiement de cette force, équivalant
à un bataillon, devrait se
poursuivre dans les prochains
jours, ainsi que celui du matériel
devant les appuyer, y compris
des armes, munitions, blindés
et autres véhicules de patrouilles
», a-t-elle ajouté.
La Monuc est «très préoccupée
par des mouvements de miliciens
dans la province» et par
«l’augmentation de l’insécurité
pour les populations civiles», at-
elle ajouté.
La situation est très tendue au
Nord-Kivu, où le général déchu,
Laurent Nkunda, menace de retirer
ses troupes de l’armée ré-
L’ONU renforce ses troupes au Nord-Kivu,
gulière, faisant craindre le risque
d’un nouveau conflit.
Quatre soldats des FARDC
tués par des miliciens au
Nord-Kivu
Quatre soldats congolais
ont été tués en fin de semaine
dernière au cours d’affrontements
avec un groupe de miliciens
locaux alliés à des rebelles
hutu rwandais au Nord-Kivu,
a-t-on indiqué mardi de source
militaire.
«Ces quatre militaires, tués
vendredi et samedi lors d’affrontements,
font partie de l’ancienne
81e brigade pré-positionnée
à Ngungu», une localité située
à 40 km à l’Ouest de Goma,
chef-lieu du Nord-Kivu, a déclaré
le colonel Delphin Kahimbi, commandant
en second de 8ème
région militaire.
Ces éléments de la 81e brigade
répondaient jusqu’en janvier
aux ordres du général déchu,
Laurent Nkunda. Ils «étaient
à Ngungu en attente de leur
mixage avec d’autres troupes
des Forces armées de la RDC
(FARDC)», a précisé le colonel
Kahimbi.
Nkunda, visé par un mandat
d’arrêt international pour des crimes
de guerre commis par ses
hommes en 2004 à Bukavu,
(Sud-Kivu), a passé en janvier un
accord avec Kinshasa pour intégrer
ses hommes aux FARDC,
au sein de brigades dites
«mixées», à la suite de violents
combats dans la province.
Depuis début 2007, cinq brigades
«mixées», constituées pour
moitié d’ex-insurgés, fidèles à
Nkunda, ont été déployées au
Nord-Kivu, où elles ont mené
des offensives contre des rebelles
hutu rwandais et où les exactions
contre les civils ont décuplé.
Selon le colonel Kahimbi, les
assaillants ont occupé trois petits
villages proches de Ngungu
vendredi avant d’être délogés
samedi par l’armée régulière.
«L’armée a pourchassé ces
miliciens et leurs alliés FDLR
(Forces démocratiques pour la
libération du Rwanda) et continue
à mener des opérations
dans la région», a encore affirmé
le colonel Kahimbi.
De nombreux éléments des
FDLR sont accusés par Kigali
d’avoir activement participé au
génocide rwandais de 1994 qui
a fait plus de 800.000 tués, essentiellement
au sein de la minorité
tutsie.
Le colonel Kahimbi a attribué
l’attaque de Ngungu à des miliciens
locaux Maï Maï, mais pour
un observateur militaire dans la
région, «la situation est extrêmement
confuse et il est difficile de
dire qui a attaqué en premier».
Les Maï Maï - et les FDLR -
sont hostiles au déploiement des
ex-insurgés fidèles à Nkunda au
sein des brigades «mixées»,
estimant que le processus de
mixage a offert au général déchu
le contrôle de la région.
«L’attaque de Ngungu pourrait
être le prétexte d’un renforcement
de la présence des hommes
de Nkunda dans cette région
proche du Sud-Kivu - au
sein ou hors des brigades
mixées - pour étendre leur zone
de contrôle», estime l’observateur.
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2
Kigali, 16 mai (AFP/APA) - Le
Rwanda a accepté d’assurer une
médiation entre Kinshasa et l’exgénéral
congolais, Laurent
Nkunda, basé dans l’Est de la République
démocratique du Congo
(RDC) et qui a menacé de retirer
ses troupes de l’armée régulière,
faisant craindre le risque d’un nouveau
conflit.
«Le Rwanda a accepté d’assurer
cette médiation à la demande
des deux parties. Ce processus
dépendra de la volonté de toutes
les parties concernées de rejoindre
la table de négociations», a
affirmé à l’AFP lundi soir le porteparole
de l’armée rwandaise, le
major Jill Rutaremara.
Selon lui, cette médiation entre
le gouvernement de Kinshasa et
le Congrès national pour la dé-
Le Rwanda entame une médiation entre Kinshasa
et l’ex-général Laurent Nkunda
fense du peuple (CNDP), mouvement
politico-militaire de M.
Nkunda, vise à mettre fin aux violences
dans l’Est de la RDC, région
frontalière du Rwanda.
Une délégation du CNDP, conduite
notamment par son responsable
politique, Patient
Mwendanga, et une délégation du
gouvernement de Kinshasa ont
séjourné la semaine dernière à
Kigali, selon des sources concordantes.
Elles ont été reçues par
le chef d’état-major de l’armée
rwandaise, le général James
Kabarebe.
Le major Rutaremara s’est refusé
à donner des détails sur cette
rencontre. «C’est une affaire entre
Congolais. Tout ce qui se fait
actuellement est basé sur l’initiative
et la volonté des deux parties
», a-t-il affirmé.
Le Rwanda assure cette médiation,
alors qu’il est intervenu militairement
en RDC en 1996 et
1998, avant de retirer officiellement
ses dernières troupes en
2002.
M. Nkunda, lui, est un ancien
officier tutsi congolais issu d’une
ex-rébellion soutenue par le
Rwanda pendant la dernière
guerre en RDC (1998-2003). Il est
sous le coup d’un mandat d’arrêt
international pour des crimes de
guerre commis par ses hommes
en 2004.
Il a passé en janvier 2007 un
accord avec Kinshasa pour intégrer
ses hommes dans l’armée
congolaise. Mais il a dénoncé le 9
mai l’échec de cette intégration.
Kinshasa, 16 mai (APA) - Le chef
des Forces armées de la RDC en
Ituri, district de la province Oriental,
va prendre le commandement
de l’armée dans la province voisine
du Nord-Kivu, (8ème région
militaire) en proie à de fortes tensions,
a-t-on appris lundi soir de
source militaire.
Contacté par l’AFP à Bunia,
chef-lieu de l’Ituri, le général Vainqueur
Mayala a confirmé sa nomination
et indiqué qu’il devrait
rejoindre «très rapidement» son
poste à Goma, chef-lieu du Nord-
Kivu.
Cet officier de 54 ans s’est illustré
ces derniers mois dans le district
troublé de l’Ituri en parvenant
à faire rendre les armes aux derniers
chefs miliciens actifs dans
cette région.
Il a successivement obtenu, en
cinq mois, la reddition de Mathieu
Ngudjolo, du Mouvement révolutionnaire
congolais, de Cobra
Matata, des Forces de résistance
L’armée change de commandant au Nord-Kivu,
où la tension monte
patriotique en Ituri, et de Peter
Karim, du Front des nationalistes
et intégrationistes, des milices
longtemps soutenues par
l’Ouganda.
Ces ex-chefs miliciens ont été
intégrés au grade de colonel aux
Forces armées de la RDC
(FARDC) et ont permis depuis
décembre 2006 la démobilisation
de 1.244 combattants.
Le général Mayala, fidèle au régime
de Kinshasa pendant la dernière
guerre en RDC (1998-2003),
remplacera à la tête de la 8e région
militaire (Nord-Kivu) le général
Ngyzo Sityalo, issu de l’exrebellion
du Rassemblement congolais
pour la démocratie (RCD,
soutenu par le Rwanda pendant
la guerre).
Cette nomination intervient alors
que le général déchu tutsi congolais
Laurent Nkunda (issu du
RCD), basé dans le Nord-Kivu,
menace de retirer ses troupes de
l’armée régulière, faisant craindre
le risque d’un nouveau conflit.
M. Nkunda a récemment dénoncé
l’échec du «mixage», accusant
le gouvernement de ne pas
prendre en charge ses hommes,
de freiner l’extension du processus
et menacé de retirer ses troupes
pour «les utiliser autrement».
Plus de 100.000 habitants ont fui
leurs villages, sous contrôle des
nouvelles brigades, accusées par
des élus locaux de «crimes atroces
contre les civils».
Pour un observateur militaire
occidental, «la situation est explosive
» car «Nkunda contrôle une
partie du Nord-Kivu à travers les
brigades mixées», qui compteraient
de très nombreux démobilisés
rwandais.
Le général Mayala devra tenter
de décrisper la situation ou faire
face à un nouveau conflit dans
l’Est de la RDC. Son remplaçant
en Ituri n’est pas encore connu.
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Kinshasa, 16 mai (APA) - Un
journaliste de la télévision nationale
de la République démocratique
du Congo (RDC) a été suspendu
après la diffusion d’une interview
accordée à l’ex-général
Laurent Nkunda, a dénoncé lundi
l’organisation locale de défense
de la presse Journaliste en danger
(JED).
Michel Mutabesha Bakuza, reporter
à la station de Goma (Nord-
Kivu) de la Radiotélévision nationale
congolaise (RTNC), a été
suspendu, le 8 mai, deux jours
après la diffusion d’une déclaration
de Nkunda, qu’il avait rencontré
dans l’une de ses bases du
Nord-Kivu, indique JED dans un
communiqué.
L’ex-général rebelle se déclarait
dans cet entretien déçu par le pro-
Un journaliste suspendu après une interview
de l’ex-général Nkunda
cessus de «mixage» (intégration)
de ses hommes à l’armée régulière
au Nord-Kivu, notamment au
motif que ses troupes n’étaient
pas entretenues par le gouvernement
et que ce dernier freinait la
poursuite du «mixage» dans l’Est
du pays.
Le général déchu, visé par un
mandat d’arrêt international pour
des crimes de guerre commis par
ses hommes en 2004 à Bukavu
(Sud-Kivu), menaçait de retirer
ses troupes des nouvelles brigades
«mixées», déployées depuis
fin janvier au Nord-Kivu à la faveur
d’un accord avec Kinshasa.
Pour le directeur provincial de
la RTNC/Goma, Gabriel Lukela,
«qui aurait subi beaucoup des
pressions, cette interview du général
dissident va +à l’encontre de
la ligne éditoriale de la RTNC qui
doit préserver les intérêts du gouvernement+
», rapporte JED.
L’ONG se dit «choquée et scandalisée
par la suspension d’un
journaliste qui n’a fait que son travail
en donnant la parole à un
homme qui fait l’actualité depuis
des années (en RDC) et avec lequel
le gouvernement congolais a
négocié la réintégration de troupes
».
JED demande à la direction nationale
de la RTNC «de casser
cette décision non justifiée prise
par son représentant à Goma», et
rappelle que la RTNC est un
média public «dont la ligne éditoriale
ne saurait être mise au service
de la sauvegarde des intérêts
du gouvernement».
Kinshasa, 16 mai (APA) - Le procès
des assassins présumés de
l’avocat Mukendi, à Mbuji-Mayi,
s’est ouvert lundi à la Cour militaire
du chef-lieu de la province du
Kasaï Oriental en présence des
accusés et sous la présidence du
capitaine Joseph Bulukungu.
L’accusé principal, Patrice
Yamilimbi, a rejeté en bloc, lors de
la première audience les chefs
d’accusation mis à sa charge et
son groupe, tous accusés de
meurtre, viol, vol à main armée,
20 prévenus à l’audience introductive du procès
d’assassinat de Me Mukendi
détention illégale d’armes de
guerre, dissipation de munitions et
d’association de malfaiteurs, rapporte
radiookapi.net
Pour prouver son innocence,
Patrice Yamilimbi a relevé
à l’intention de la Cour que pendant
sa détention, qui a duré une
année et demie, 53 personnes ont
été assassinées dans la ville de
Mbuji-Mayi. «Qui a tué toutes ces
personnes?», a-t-il demandé aux
juges, avant de répondre luimême
que les auteurs de tous ces
crimes ne sont autres que des éléments
de la police d’investigations
criminelles».
Le ministère public s’est
dit étonné de constater que ce détenu
dispose d’autant d’informations.
Avant d’entendre l’accusé
principal, le président de la cour
militaire, a déclaré qu’il voulait
d’un procès équitable.
Me Léonard Mukendi,
avocat du barreau de Mbuji-Mayi,
avait été assassiné fin octobre
2005, rappelle-t-on.
Kinshasa,16 mai (APA) - La
société italienne Italcon vient
de livrer au gouvernement congolais
cinq tracteurs , cinq
mille houes, dix mille machettes,
cinq décortiqueuses pour
une valeur qui n’a pas été précisée,
a-t-on appris mardi du
ministère des Affaires humanitaires.
Le bâtonnier Jean-
Italcon au secours du gouvernement congolais
Claude Muyambo Kyassa, qui
vient de parcourir plusieurs
provinces de la République, a
visité récemment l’entrepôt où
sont stockés ces matériels de
labour dans l’enceinte de l’hôpital
général de référence de
Kinshasa, a indiqué la source.
Le ministre des Affaires
humanitaires a souligné que ce
lot de matériels servira à moderniser
et à développer l’agriculture
dans les provinces de
l’arrière-pays.
Les cinq tracteurs seront
affectés à raison de deux
pour le Katanga, un pour le
Bandundu et le reste pour le
territoire de Yakoma, dans
l’Equateur, a-t-on appris de
source ministérielle.
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Kinshasa, 16 mai (APA) – La
plénière de l’Assemblée nationale
a renvoyé à vendredi l’audition
du rapport de la Commission
parlementaire sur le Bas-Congo
et à «plus tard» celui de la commission
sur le conflit frontalier
entre la République démocratique
du Congo (RDC) et l’Angola
dans le territoire de Kahemba, au
Bandundu, pour permettre une
meilleure synthèse de chaque
document.
La commission sur le
Bas-Congo, présidée par le rapporteur
adjoint de l’Assemblée
nationale, avait enquêté en début
de l’année, sur les événements
malheureux qui avaient
fait plus de 80 morts, selon la
version officielle et plus de 130
morts, selon des sources indépendantes,
à la suite des manifestations
initiées par le mouvement
politico-religieux Bundu dia
Kongo (BDK), violemment réprimées
par les forces de l’ordre.
Cette commission devait
établir les responsabilités afin de
sanctionner les coupables.
L’audition des rapports des commissions
parlementaires sur le Bas-Congo et Kahemba
renvoyée à vendredi
Quant à la commission
dite « Lumbala », elle devait rétablir
la vérité sur l’occupation ou
non d’une partie du territoire congolais,
à la frontière entre la RDC
et l’Angola dans le territoire de
Kahemba où quelques villages
seraient occupés et des villageois
et forces de l’ordre chassés
par les occupants angolais.
Par ailleurs, la plénière,
présidée par le premier vice-président
de l’Assemblée nationale,
Christophe Lutundula Apala Pen’
Apala, a adopté la répartition des
matières du calendrier de la session
de mars aux sept commissions
permanentes.
Dans ce contexte, la plénière
a accordé 7 jours à la Commission
politique, administrative
et judiciaire (PAJ), afin qu’elle
apprête la loi sur le projet de loi
sur le statut de l’opposition, qui
est une des priorités de cette
session avec la loi financière, la
loi sur la décentralisation et la loi
sur le statut du Conseil supérieur
de la magistrature.
Le calendrier de la session
qui prend fin le 15 juin prochain,
comprend près d’une
vingtaine de textes de projets de
loi a examiner et reste ouvert à
d’autres propositions.
En ce qui concerne la
validation des pouvoirs, inscrite
également à l’ordre du jour de la
plénière, cette dernière s’est prononcée
pour le remplacement
des députés justifiant des cas
d’incompatibilité.
Cinq jours ont été accordés
à la PAJ pour présenter son
rapport à la plénière.
Au sujet des députés
concernés par l’Arrêt de la Cour
suprême de justice dans le cadre
des conflits électoraux, la
plénière attend le rapport technique
d’une commission instituée,
à cet effet, que préside le
député Matadi Nenga, avant de
se prononcer.
26 députés sont concernés
pour l’Arrêt de la CSJ qui
vient de rendre publique la liste
définitive de 499 députés en attendant
la reprise des élections
à Befale dans l’Equateur.
Kinshasa, 16 mai (APA) –
L’Observatoire des médias
Congolais (OMEC) a saisi lundi
l’Auditeur général des Forces
armées de la République démocratique
du Congo (FARDC)
pour lui exprimer son inquiétude
sur le risque de soustraction
des pièces à conviction
contenues dans le dossier judiciaire
de Mwamba Bapuwa,
assassiné en juillet 2006 à
Kinshasa, et pendant à
l’Auditorat militaire supérieur
de Kinshasa-Est, suivant le
voeu exprimé dans une correspondance
remise à l’instance
L’OMEC saisit l’auditeur général des FARDC
d’autorégulation, affirme un
communiqué de l’OMEC parvenu
mardi à l’APA.
« L’OMEC, dans sa
mission de promotion et de
défense des droits des journalistes,
a pris cette inquiétude
au sérieux et par ce fait même,
il a saisi à son tour la Haute
autorité judiciaire des FARDC
au sujet de cette affaire, relativement
à une lettre reçue le
08 mai de la part de la famille
du défunt », souligne-t-il.
L’instance d’autorégulation
des médias congolais
demande ainsi à l’autorité judiciaire
militaire « d’accorder
une attention bien particulière
à ce dossier et d’user de ses
prérogatives pour aider à retrouver
les pièces éventuellement
retirées du dossier, notamment
le film de l’interrogatoire
et de la reconstitution des
faits sur le lieu du crime, tel
que l’a souhaité la famille de
Mwamba Bapuwa », indique
encore le communiqué signé
par le secrétaire exécutif de
l’OMEC, le Pr.Munsoko wa
Bombe.
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Kinshasa, 16 mai (APA) – Le
deuxième vice-président du
Sénat, Philippe Cardoso
Losembe Batwanyele, a lancé
mardi à Kinshasa « un message
d’espoir » pour la paix en
République démocratique du
Congo (RDC).
« Nous avons entre nos
mains une arme redoutable qui
s’appelle la paix », a-t-il confié
La paix est une « arme redoutable,
selon Cardoso Losembe
à la presse, à l’issue de l’installation
du bureau définitif de
la Chambre haute.
Cardoso Losembe a
notamment salué l’esprit démocratique
de débat « puisque,
a-t-il dit, la longue marche
est devant nous ».
« Si nous avons la paix,
tout le reste est possible », a
estimé le deuxième vice-président
de Sénat. L’ancien ministre
de l’Education nationale et
des Affaires étrangères sous le
régime de Mobutu, a jugé
« possible que la Régie de distribution
d’eau (Régideso) fournisse
de l’eau et que la Société
nationale de l’électricité
(SNEL) assure de façon permanente
la desserte en électricité
».
Kinshasa, 16 mai (APA) – La
communauté congolaise de
Grande-Bretagne, en général,
et de Londres, en particulier,
menace de molester les musiciens
congolais au cas où ils
iraient se produire au Royaume
uni, a-t-on appris de bonnes
sources à Kinshasa.
Selon Mme Janet, une Congolaise
vivant à Monchester et
ex-chanteuse du groupe « Ado-
Conséquences des élections en RDC : les musiciens
congolais menacés en Grande-Bretagne
rons l’Eternel », les Congolais
de la diaspora menacent les
musiciens parce qu’ils ont soutenu,
selon eux, le pouvoir en
place en RDC au cours de la
propagande électorale ayant
abouti à l’organisation en 2006
des élections au pays. Car, affirment-
ils, l’argent gagné par
les musiciens durant cette période
leur suffit amplement et
qu’ils ne devaient pas se rendre
dans le pays de la Reine
Elisabeth d’Angleterre.
Mme Janet a ajouté que cette
menace ne concerne pas seulement
les artistes de la musique
dite «profane», mais aussi
ceux de la musique chrétienne
car, déplore-t-elle, le groupe
« Adorons l’Eternel » reste bloqué
en Irlande en attendant
une issue favorable à sa situation.
Kinshasa, 16 mai (APA) – La
question de l’impunité a été au
centre d’un entretien entre
M.Mbusa Nyamwisi Antipas, ministre
d’Etat en charge des Affaires
étrangères et de la Coopération
internationale, et Mme Louise
Arbour, Haut commissaire des
Nations Unies pour les droits de
l’homme.
« Nous avons évoqué ensemble
le problème de l’impunité
en République démocratique du
Congo (RDC), et plusieurs sujets
importants dans la perspective de
l’instauration d’un Etat des
droits », a déclaré Louise Arbour.
A une question, le Haut
commissaire des Nations Unies
pour les droits de l’homme a répondu
que le tableau des droits de
L’impunité au menu d’un entretien
entre Mbusa et Arbour
l’homme en RDC reste « très
complexe » parce qu’il renferme
des matières civiles et politiques,
avant de noter que les Nations
Unies souhaitent voir au Congo-
Kinshasa le fonctionnement d’une
justice crédible.
Arrivée dimanche dernier à
Kinshasa, Mme Arbour a déjà
rencontré le Chef de l’Etat, Joseph
Kabila Kabange et le président de
la Chambre basse du Parlement
congolais, Vital Kamerhe, rappelle-
t-on.
Par ailleurs, M.Al Marbrouk
Ashantiri, nouvel ambassadeur
extraordinaire et plénipotentiaire
de la Grande Jamahiriya arabe libyenne
populaire et socialiste, a
présenté au ministre d’Etat
Mbusa, les copies figurées de ses
lettres de créance.
Avec M.Jean-Pierre Bolduc,
ambassadeur du Canada en
RDC, il a été question, au cours
de l’échange qu’il a eu avec
Mbusa du renforcement de coopération
entre les deux pays.
«C’est une rencontre habituelle
au niveau de diplomatie. Et en matière
de coopération, nous avons
échangé autour des aides humanitaires,
spécifiquement la santé,
la justice militaire, les projets de
développement », a indiqué Bolduc,
avant de noter que la RDC et
le Canada ne sont non seulement
les deux grands pays de la francophonie,
mais regorgent aussi
des ressources similaires.
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Kinshasa, 16 mai (APA) –
M.Hector Igarza, ambassadeur
extraordinaire et plénipotentiaire
de la République du Cuba en République
démocratique du
Congo (RDC), a annoncé mardi
lors d’une visite auprès de
M.Mbusa Nyamwisi Antipas, ministre
d’Etat chargé des Affaires
étrangères et de la Coopération
internationale, la réouverture de
l’Ambassade de la RDC à Cuba.
« Nous sommes pour la
Vers la réouverture de l’ambassade de la RDC à Cuba
réouverture de l’ambassade de
la RDC à Havane (Cuba) », a
déclaré Hector Igarza, avant de
souligner que cela permettra un
développement fructueux de relations
car les deux nations entendent
se lancer dans une coopération
basée sur plusieurs domaines.
Igarza a noté principalement
que le secteur de la santé
et d’autres secteurs ont été au
menu de plusieurs accords de
coopération signés entre Kinshasa
et Havane, mais non concrétisés
faute d’un climat politique
qui a prévalu à travers le territoire
national congolais.
Par ailleurs, le diplomate cubain
a salué la disponibilité avec
laquelle le chef de la diplomatie
congolaise compte palper du
doigt la matérialité de cette réouverture,
susceptible d’approcher
encore plus le peuple congolais
au peuple cubain.
Kinshasa, 16 mai (APA) – Le ministre
de l’Information, Presse et
Communication nationale, Toussaint
Tshilombo Send a invité les
anciens cadres de la Haute autorité
des médias (HAM) à s’impliquer
activement dans l’atelier en
préparation et qui aboutira à la réforme
de la loi n°96-002 du 22 juin
1996, fixant les modalités d’exercice
de la liberté de la presse en
RDC ainsi qu’à la production de
l’avant-projet de la loi organique
sur le Conseil supérieur de l’audio-
La HAM invitée à s’impliquer activement à la réforme
de la loi n°96-002 du 22 juin 1996
visuel et de la communication
(SAC) en vertu du principe « du
néant rien ne peut sortir», rapporte
un communiqué du ministère parvenu
à l’APA.
Le communiqué fait suite
aux sanctions infligées à l’endroit
de certains médias et cadres et
rendues publiques le 14 mai 2007
par la HAM, aujourd’hui inexistante
aux termes des articles 212
et 222 de la Constitution, et qui,
de ce fait, ne pourra revêtir la
forme du SAC qu’après l’adoption
de la loi y afférente.
Par conséquent, les sanctions
ainsi infligées aux incriminés
sont nulles et de nul effet. Il en est
de même pour toutes les mesures
prises par la Ham depuis l’installation
du nouveau Parlement.
Toutefois, les organes des
médias sont invités à oeuvrer dans
le strict respect de la loi, insiste le
document signé par le ministre
Toussaint Tshilombo Send.
Kinshasa, 16 mai (APA) – Le
gouvernement algérien se réjouit
de l’adoption par le Conseil de
sécurité des Nations Unies de la
résolution 1754 qui réaffirme que
la solution à la question du Sahara
Occidental réside dans la satisfaction
du droit à l’autodétermination
du peuple du Sahara Occidental,
indique un communiqué de l’ambassade
de ce pays en République
démocratique du Congo
(RDC), parvenu mardi à l’APA.
Selon la source, l’Algérie
se félicite du sens élevé de responsabilités
démontré, une fois de
plus, par l’organe principal des
Nations Unies, chargé du maintien
de la paix et de la sécurité internationale
et salue la constance
L’Algérie salue la résolution 1754 du Conseil
de sécurité sur le Sahara Occidentiel
remarquable ainsi manifestée par
l’Organisation des Nations Unies
au regard des exigences de la décolonisation.
Elle invite, en conséquence,
le royaume du Maroc et
le Front Polisario à adhérer à la
démarche prescrite par le Conseil
de sécurité et à saisir l’occasion
qui leur ainsi offerte pour s’engager
de bonne foi dans un processus
sérieux du règlement du conflit
qui les oppose, dans le cadre
des Nations Unies, et conformément
aux résolutions pertinentes
de l’Assemblée générale et du
Conseil de sécurité ainsi qu’à la
légalité internationale.
L’Algérie, souligne la
même source, réaffirme son appui
au rapport du Secrétaire général
des Nations Unies, et plus
particulièrement à son paragraphe
47 qui reprend la recommandation
avisée tendant à la tenue, sous
l’égide des Nations Unies, des négociations
directes entre les deux
parties au conflit, le Royaume du
Maroc et le Front Polisario, afin de
parvenir à la solution politique qui
permette d’assurer l’autodétermination
du peuple du Sahara Occidental,
ajoutant qu’Alger se reconnaît
dans la démarche de fidélité
aux principes de la charte et de la
doctrine pertinentes des Nations
Unies, renforcée de manière conséquente
aujourd’hui ,par le Conseil
de sécurité.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 16 mai (APA) – La
Belgique est prête à assister la
République démocratique du
congo (RDC) dans le domaine
vital de transport et des infrastructures
qui constituent «la
priorité des priorités pour sa
reconstruction», a déclaré,
M.Johann Swinnen, ambassadeur
du Royaume de Belgique,
à Kinshasa, à l’issue d’une
audience lui accordée par le
ministre des Transports et
Voies des Communications,
Remy-Henri Kuseyo Gatanga.
« Nous sommes venus
appuyer les efforts du gouvernement
congolais et consacrer
cette évidence pour entretenir
le développement de ce grand
pays », a dit le diplomate belge
qui a ajouté que la RDC doit
attendre de la Belgique, en
guise de première disponibilité,
l’expertise des cadres belges
oeuvrant au sein du ministère
La Belgique est prête à assister la RDC dans le
domaine de transport et des infrastructures
de Transports dans le cadre de
la Coopération technique belge
(CTB).
Il a, ensuite, indiqué
qu’en signe de seconde disponibilité,
la Coopération technique
belge s’oriente plus particulièrement
vers un secteur
très dynamique, celui de projet
portuaire (Matadi) et le chemin
de fer urbain de Kinshasa,
où l’assistance technique belge
est opérationnelle par le partenariat
entre le port d’Anvers et
celui de Matadi, appelés à manifester
davantage cette coopération
bilatérale.
A une question sur le
processus démocratique en
RDC, le diplomate belge a répondu
que la démocratie congolaise
est «bel et bien en marche
et que les nouvelles institutions
du pays sont en place .
Toutefois, il reste le volet
local, où les élections ne
sont pas encore organisées, at-
il fit savoir ajoutant: «Nous
espérons, qu’elles le seront
rapidement ».
Au sein des Assemblées
nationales et provinciales
ainsi qu’au Sénat, les élus
du peuple oeuvrant dans ces
institutions doivent s’imprégner
des attentes de la base,at-
il souligné. « Notre devoir est
de les encourager à prendre à
coeur leurs responsabilités
pour concourir à la reconstruction
rapide de ce gigantesque
pays qu’est la RDC », a conclu
M.Swinnen.
C’est dans le même
contexte que le ministre
Kuseyo avait également reçu la
visite d’une délégation d’investisseurs
sud-africains venus lui
entretenir de leur projet
d’agrandissement et de modernisation
de l’aérogare international
de N’djili.
Kinshasa, 16 mai (APA) – La
ministre du Travail et de la Prévoyance
sociale, Marie-Ange
Lukiana, a appelé mardi à Kinshasa,
les acteurs d’emploi à
s’imprégner du code du travail
pour garantir le droit, l’ordre et
la discipline, en vue d’assurer
la croissance durable de la société
congolaise.
« Nous invitons nos
partenaires sociaux à se mettre
en règle », a-t-elle dit, lors
du lancement des Journées
portes ouvertes du monde du
travail en la salle Cinepolis, à
Kinshasa.
Elle a annoncé l’organisation
au mois de juin 2007
d’un « contrôle systématique
de l’application de la législation
Les partenaires sociaux invités à respecter
le code du travail
sociale » dans le pays.
La tenue de ce rendezvous
offre aux partenaires sociaux
l’opportunité de s’exprimer
dans l’espoir de consolider
ce que la ministre du Travail
considère comme « le dialogue
social inclusif ».
« Ce dynamisme du
dialogue nous permet de partager
certains constats, en rapport
avec les grandes préoccupations
des partenaires sociaux
», a souligné Marie-Ange
Lukiana Mufwankolo.
Pour sauvegarder ce
dialogue, elle a demandé à ces
derniers de respecter les lois
et règlements en vigueur et les
normes internationales régissant
les relations professionnelles.
« Le monde du travail
doit cesser de faire office de
nouvelles formes d’esclavagisme
en République démocratique
du Congo (RDC) », a-telle
déploré.
Elle a souhaité que le
monde du travail congolais
puisse incarner « le levier du
changement social tant attendu
pour la refondation durable de
notre nation ».
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Société
Kinshasa, 16 mai (APA) - Une
centrale de distribution de médicaments
dénommée la
CDR.CAMENE (Centrale Approvisionnement
en Médicaments
Essentiels au Nord-
Equateur), a été inaugurée dimanche
dernier à Bwamanda
à 75 Km au Sud de Gemena,
dans le district du Nord-
Ubangi.
Selon radio Okapi, elle
est une entreprise belgo-congolaise
dont l’objectif est
d’aider la population de la région
à se procurer des médicaments
à un prix abordable,
rapporte la radio onusienne.
Le gouverneur de la
Une centrale de distribution de médicaments
ouverte à Bwamanda
province de l’Equateur, José
Makila, présent à la cérémonie
a réceptionné les clés de la
centrale pour marquer son lancement.
Selon le représentant
de la Coopération Technique
Belge (CTB), l’entreprise distribuera
dans un premier temps
des produits pharmaceutiques
de qualité aux différentes zones
de santé du district du
Nord-Ubangi. A long terme, elle
projette la fabrication sur place
de produits lourds tels que des
sérums de toutes sortes.
Pour réussir sa mission,
l’entreprise va travailler
en étroite collaboration avec la
Pharmakina-Bukavu, Zenuphan
et d’autres industries
pharmaceutiques européennes
ainsi qu’avec une ONG belge
en activité à Kinshasa.
Plusieurs habitants présents
à la cérémonie de lancement
ont manifesté leur joie.
«Même si les médicaments ne
sont pas gratuits, nous allons
bénéficier désormais d’un traitement
de qualité à moindre
coût», ont-ils dit.
Aussi, l’implantation de cette
centrale va-t-elle contribuer à
résorber le chômage dans leur
milieu. Des entreprises du
genre sont déjà implantées au
Bandundu et au Bas-Congo.
KInshasa, 16 mai (APA) - Mme
Gégé Katana, désignée première
lauréate de «Front Line»
pour la défense des droits de
l’homme au Sud-Kivu, est rentrée
le week-end dernier de Dublin,
en Irlande du Sud, où elle a
été primée pour son opiniâtreté
dans la défense des droits humains
et son plaidoyer en faveur
des femmes victimes de violences
sexuelles à l’Est de la République
démocratique du
Gégé Katana, 1ere lauréate de « Front Line » pour la
défense des droits de l’homme à Uvira
Congo (RDC) .
Elle est la première
femme et la troisième personne
à recevoir cette récompense,
rapporte radiookapi.net
« Ce prix est le résultat
du travail de tous les défenseurs
des droits humains en RDC,
hommes et femmes, et de toutes
les organisations nationales
et internationales qui ont beaucoup
travaillé dans le cadre de
la défense des droits humains »,
a déclaré la lauréate congolaise
au cours de la cérémonie de présentation
de son prix aux autorités
d’Uvira.
Mme Gégé Katana a dit
qu’elle souhaitait voir avec les
autorités du pays comment faire
pour que le prix qu’elle a obtenu
profite au pays. « Front Line »
est pour le moment le plus prestigieux
prix pour les défenseurs
des droits humains travaillant au
front dans une zone en danger.
Le monde a 5 ans pour faire face au réchauffement
climatique
Genève, 16 mai (AFP/APA) -
Des décisions capitales doivent
être prises d’ici cinq ans
pour faire face au changement
climatique si le monde veut gérer
le doublement de la demande
énergétique dans les
cinquante prochaines années,
a affirmé mardi l’organisation
de défense de l’environnement
WWF.
Un retard de ces décisions
exposerait la planète à un dangereux
réchauffement dans un
demi-siècle ou obligerait à
prendre des mesures plus dures
et plus coûteuses qui pourraient
provoquer des dommages
significatifs à l’économie
mondiale, a affirmé le WWF
International dans un rapport
technique.
«La question pour les dirigeants
et les gouvernements
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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dangereusement élevés
d’émissions de dioxyde de carbone
sans ralentir le développement
et réduire le niveau de
vie», a déclaré le directeur général
du WWF James Leape.
«Nous disposons d’une petite
fenêtre de temps dans les
cinq prochaines années pendant
laquelle nous pouvons
planter les graines du changement.
Nous ne pouvons pas
nous permettre de les gaspiller
», a-t-il ajouté.
Les conséquences les plus
désastreuses peuvent être évitées
grâce aux technologies
modernes, à des mesures de
conservation de l’énergie et de
nouvelles sources d’énergie.
Cependant, les décisions économiques
et politiques actuelles
sont toujours «sur une voie
différente et dangereuse», a
relevé le rapport.
Le rapport propose six solutions
phares, y compris une
meilleure utilisation de l’énergie,
l’arrêt de la déforestation,
un développement accéléré
des technologies produisant de
faibles émissions, comme
l’énergie éolienne ou solaire, et
le stockage de l’énergie, en
remplaçant des centrales électriques
fonctionnant au charbon
par du gaz et du carbone
conservé.
Ces méthodes permettraient
de réduire les émissions de
dioxyde de carbone de 60 à
80% d’ici 2050 si elles sont employées
à temps.
Intitulé «Les solutions pour le
climat: la vision du WWF pour
2050», le rapport a été écrit par
un groupe incluant 100 scientifiques
et des experts sur le
climat.
Le WWF reconnaît que des
changements aussi importants
que mettre fin à la domination
énergétique du pétrole et du
charbon, supprimer graduellement
l’énergie nucléaire et
augmenter rapidement l’utilisation
des biocarburants pourraient
provoquer des bouleversements
sociaux,
environnementaux et économiques
s’ils sont mal gérés.
Un rapport publié cette année
par le Groupe intergouvernemental
d’experts sur l’évolution
du climat (Giec) a souligné
que les efforts pour stabiliser
le niveau des gaz à effet de
serre dans les 20 ou 30 prochaines
années seront cruciaux
pour lutter contre le réchauffement
climatique.
Kinshasa, 16 mai (APA) -
Douze journaux paraissant en
République démocratique du
Congo (Rdc) et une agence de
presse privée , partenaires du
Journal du Citoyen (JDC) viennent
de bénéficier d’un don de
matériels d’impression de la
part de l’asbl belge dénommée
« Association pour la promotion
de l’Education et la Formation
à l’étranger » (APEFE).
Ces équipements, constitués
de – 5 imprimantes A3 et
de deux portables ( ordinateurs)
, ont été remis aux différentes
rédactions bénéficiaires
en début de la semaine dernière
par une délégation composée
du coordonnateur de
l’APEFE en RDC, Fabrice
Sprimont, Yves Kalikat, Directeur
de Rédaction du JDC et
Mme Yvette Kalinde Kito, chargée
de mission Appui institutionnel
à l’Institut Panos Paris
Une asbl belge fait don d’équipements de presse
aux journaux partenaires du JDC
(IPP) en RDC. Des douze journaux
et agence partenaires du
JDC, 7 paraissent à Kinshasa,
à savoir l’Agence presse associée
(APA), Le Potentiel, L’Observateur,
Le Phare, La Tempête
des tropiques, La Référence
Plus, et The Post. Les
six restants ont leurs sièges
respectifs en province.
Selon Yves Kalikat, le
don d’équipement reçu de
l’APEFE vise à renforcer les
capacités technique des rédactions
congolaises et à les moderniser.
C’est aussi une manière
de récompenser les journaux
et agence partenaires qui
encartent à tour de rôle dans
leurs publications l’édition hebdomadaire
du JDC.
Projet financé par la
coopération britannique
« DFID », la coopération canadienne,
la coopération belge,
l’APEFE et l’IPP, le JDC est
placé sous la tutelle de la
Haute autorité des médias
(Ham), institution de régulation
de la presse congolaise sous
la transition et appelée à se
muer en Conseil supérieur de
l’audiovisuel et de la communication
(CSAC).
Le Journal du Citoyen
a lancé sa première édition le
30 septembre 2005. Il se voue
à la collecte, au traitement et
à la diffusion de l’information
électorale et d’éducation civique
en RDC.
L’édition hebdomadaire
du JDC est publiée français
en 17.000 exemplaires dont
quelque 3000 sont encartés
dans 8500 exemplaires de quotidiens
kinois et 3000 autres
dans les journaux paraissant
en province. Elle est aussi distribuée
en 5.500 photocopies.
Le JDC est repris sur 5 sites
Internet et est transmis en ligne
à plus de 1700 adresses
électroniques.
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Kinshasa, 16 mai (APA) - Les
travailleurs en chantier de l’immeuble
Congo—Futur, sur le
boulevard du 30 juin à Gombe,
ont observé mardi un arrêt de
travail pour revendiquer l’amélioration
de leurs conditions de
travail, a constaté l’APA.
« Nous travaillons de 8h00’ à
19h00’ sans être autorisés à
aller se soulager ni à se reposer
», déplorent les manifestants
devant l’édifice de douze
étages en construction à Kinshasa.
Ils ont, en outre, déploré
le fait que l’équipe de
surveillance du chantier retranche
du salaire de chaque travailleur
la somme de 500 Fc en
cas d’infractions qualifiées de
Les travailleurs de Congo-Futur observent
un arrêt de travail
« contre le droit de l’homme » ,
ont-ils indiqué.
Un autre fait reproché
au constructeur de l’immeuble
Congo-Futur est d’«interdire la
sortie du site aux heures de
service, alors qu’il n’y a pas
d’installation hygiénique dans
le chantier », ont fait savoir les
grévistes.
Un agent qualifié de ce
chantier, qui a requis l’anonymat,
a dénoncé la discrimination
dont sont victimes des travailleurs
congolais au profit des
expatriés libanais, qui ne font
pas quelque fois preuve d’une
qualification avérée.
« M. Mohamed, chef du
chantier, traite avec bienveillance
les sujets libanais qui,
d’ailleurs, ne sont pas qualifiés
», a soutenu cet agent.
Selon lui, Mohamed
paie 2000 à 2500 dollars US à
ses compatriotes alors que les
agents qualifiés congolais se
contentent d’une prime journalière
de 2000Fc et 1100Fc sont
payés à ceux non qualifiés.
« Il n’ y a aucun Congolais
engagé dans ce chantier »,
fait savoir un autre travailleur.
Les grévistes exigent
l’amélioration de leurs conditions
de travail dans un chantier
où les travaux touchent
presque à sa fin, afin de leur
permettre de garder de bons
souvenirs vis-à-vis de l’entreprise.
Kinshasa, 16 mai (APA) - La
République démocratique du
Congo figure parmi les 12 pays
subsahariens bénéficiaires
d’une enveloppe de six millions
de dollars octroyée par le ministère
français des Affaires étrangères
pour développer les nouvelles
technologies de l’information
et de la communication
(NTIC), a affirmé mardi Nicolas
Péjout, émissaire du ministère
français des AE, lors d’une conférence
débat au Centre de documentation
et de recherche de
l’enseignement supérieur et universitaire
de Kinshasa
(Cedesurk).
Le responsable du projet
d’Appui au Désenclavement
Numérique (ADEN), Nicola
Péjout, a énuméré quelques
causes de la fracture numérique
Nord-Sud, notamment les problèmes
d’accès aux NTIC (téléphone,
Internet, etc.), l’utilisation
de l’Internet et l’usage approprié
Six millions de dollars pour développer les Ntic
dans 12 pays subsahariens
de l’ordinateur (production des
sites web, création des applications
numériques).
S’étendant sur la période
2003-2008, le projet ADEN s’inscrit
dans le cadre des stratégies
de la réduction de la pauvreté, a
précisé Nicolas Péjout.
De son côté, Alphonse
Ntita, coordonnateur du projet
Dynamique Multisectorielle des
NTIC, a dressé un état des lieux
sur l’utilisation de l’intrenet en
RDC, relevant le taux de 0.5%
d’internautes pris dans la population
congolaise alors que la
France est à 53%, l’Afrique du
Sud à 10% et les USA à plus de
80% de la population estimée à
350 millions d’habitants.
Il a relevé quelques causes
de la sous-utilisation de
l’internet en RDC, notamment la
fracture numérique, le maque
d’infrastructures de base (réseaux
de référence en fibre optique
ou fibre de verre), de volonté
politique, de vision et d’anticipation
de la part des dirigeants.
Une politique nationale
en matière des NTIC, une infrastructure
de base en fibre optique,
une formation et un renforcement
des capacités des utilisateurs,
constituent la solution au
problème de la sous-utilisation
de l’Internet, a affirmé Alphonse
Ntita.
Par ailleurs, répondant à
une inquiétude sur le danger de
l’Internet sur la culture africaine,
Nicolas Péjout a précisé que
l’Unesco a adopté une convention
sur la protection et la diversité
culturelle, qui a pour but de
promouvoir la diversité culturelle
sur Internet.
Le ministre des Postes,
téléphones et télécommunications,
Kyamusoke Bamusulanga,
a donné le coup d ‘envoi des travaux
sur les NTIC.
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Economie
Kinshasa, 16 mai (APA) - Le
retard pris dans l’exécution des
travaux de réhabilitation de la
route Kisangani-Nyanya, dans
la Province Orientale, par l’entreprise
TABET est à la base
de l’inquiétude des opérateurs
économiques du chef-lieu de la
province Orientale, qui ont exprimé
leur inquiétude samedi
dernier, au terme d’une visite
d’évaluation effectuée sur ce
tronçon, long de 340 Km. rapporte
radiookapi.net
Retard dans la réhabilitation de la route
Kisangani-Nyanya dans la province Orientale
Selon Marcel Midesso,
premier vice-président de la
Fédération des Entreprises du
Congo (FEC) de la province
Orientale, la première étape
qui consiste à l’ouverture de
l’axe Kisangani- Bafwasende,
soit 262 kilomètres, au mois de
juin prochain est loin d’être
réalisée.
Compte tenu de l’ampleur
du travail qui reste à réaliser,
les opérateurs économiques
pensent que la fin des travaux
n’interviendra pas en décembre
comme promis par TABET.
Pour sa part, le responsable
de TABET reconnaît éprouver
des difficultés qui l’empêchent
à poursuivre normalement les
travaux, notamment le manque
de pièces de rechange pour
ses engins et le climat pluvieux
qui traverse la zone. Néanmoins
l’entreprise assure le
respect du délai des travaux
aux opérateurs économiques.
Kinshasa, 16 mai (APA) – La République
démocratique du Congo
(RDC) compte 96 % des chômeurs
sur l’ensemble du pays, indique
un rapport de l’Organisation
des employeurs du Congo, publié
mardi au cours de l’assemblée générale
des travailleurs au
Cinépolis, dans la commune de la
Gombe, à Kinshasa.
Selon ce rapport, le taux
élevé des chômeurs congolais résulte
des difficultés que rencon-
La RDC compte 96 % des chômeurs, selon un rapport
de l’Organisation des employeurs du Congo
trent les travailleurs sur le marché
de l’emploi, notamment la non signature
du contrat de travail, l’absence
d’assurance-maladie, le
non respect de l’horaire de travail.
Dans son intervention, le
président de l’Intersyndical congolais,
Séverin Dunia, a appelé les
partenaires sociaux de la RDC à
avoir un coup d’oeil positif sur le
développement du travail dans ce
pays.
Pour sa part, la ministre
du Travail et de la Prévoyance
sociale, Marie-Ange Mukiana
Lufwankolo, a promis de résoudre
les problèmes des travailleurs
congolais avant d’annoncer la
création du Comité national du travail
qui doit se réunir deux fois l’an.
Elle a, enfin, invité les partenaires
sociaux de la RDC à se
mettre en règle d’investissement
pour assurer le développement du
Congo.
Ottawa, 16 mai (XINHUA/APA)
- Le ministre canadien de la Sécurité
publique, Stockwell Day, a
annoncé lundi la création d’unités
spéciales pour combattre le
crime organisé de la contrefaçon.
La création de ces unités par
la police canadienne est un pas
important dans la lutte contre les
crimes économiques, tels que la
fabrication de la fausse monnaie,
a déclaré M. Day, lors d’une
conférence de presse à Toronto
avec le gouverneur de la Banque
du Canada, David Dodge, et le
Le Canada renforce la lutte contre les crimes
économiques
chef de la police canadienne,
Bev Busson.
Grâce aux efforts de la police
et à l’éducation du public, la circulation
de fausses coupures a
diminué au Canada, mais le pays
est encore loin derrière le standard
international, a indiqué M.
Dodge. Quelque 250 faux billets
circulent sur un million de billets
authentiques, alors que la norme
internationale est de 100 faux
billets sur un million d’authentiques,
a rappelé le gouverneur,
ajoutant que le Canada envisage
d’atteindre cet objectif d’ici 2009.
Selon des estimations, quelque
173.000 faux dollars canadiens
(155.700 dollars américains)
étaient en circulation en
1990.
Aujourd’hui, le nombre de
faux billets en circulation est estimé
à 6,7 millions de dollars canadiens
(6 millions de dollars
américains).
Selon un rapport de 2004, la
fabrication de faux billets représente
5% des crimes au Canada,
s’adjugeant ainsi la place de
sixième crime le plus grave dans
le pays.
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Monde
12
Paris, 16 mai (AFP/APA) - Le
Premier ministre français Dominique
de Villepin s’est rendu
mardi à 14H00 GMT, au palais
présidentiel de l’Elysée, à Paris,
pour remettre la démission
de son gouvernement au président
sortant, Jacques Chirac,
a-t-on appris mardi de sources
Démission mardi après-midi du gouvernement
de Dominique de Villepin
concordantes.
Cette démission intervient
à la veille de la passation
de pouvoirs entre M. Chirac et
son successeur Nicolas
Sarkozy, élu le 6 mai.
Agé de 53 ans, M. de
Villepin a été nommé Premier
ministre le 31 mai 2005, en
remplacement de Jean-Pierre
Raffarin au lendemain de la
victoire du non au référendum
sur la Constitution européenne.
Il sera resté à la tête du
gouvernement un peu moins
de deux ans, 714 jours précisément.
Moscou, 16 mai (AFP/APA) -
La Russie et les Etats-Unis
sont d’accord pour «baisser le
ton» dans leurs relations, a
déclaré mardi le ministre russe
des Affaires étrangères,
Sergueï Lavrov, cité par les
agences russes, lors d’une visite
de la secrétaire d’Etat
américaine, Condoleezza Rice
à Moscou.
Le président Vladimir
Poutine et Mme Rice sont d’accord
«sur la nécessité de baisser
le ton dans les polémiques
publiques», a dit M. Lavrov.
Moscou et Washington d’accord
pour «baisser le ton»
Sa déclaration faite à l’issue
d’une rencontre entre M.
Poutine et Mme Rice intervient
après des mois de tensions entre
Moscou et Washington.
A son arrivée lundi à Moscou,
Mme Rice avait déclaré que
Washington rejetait l’idée de
toute «nouvelle Guerre froide»,
tout en déplorant la rhétorique
aux relents de «Guerre froide»
utilisée par le Kremlin.
«Je n’aime pas non plus la
rhétorique et je pense qu’il est
très important —je l’ai dit à mes
interlocuteurs— de ne pas recourir
à une rhétorique qui suggère
que notre relation est
empreinte d’hostilité», a affirmé
Mme Rice.
Le président Poutine a violemment
critiqué ces derniers
mois l’administration américaine,
l’accusant de «déstabiliser
» le monde avec sa vision
«unipolaire» et de vouloir relancer
la course aux armements
avec son projet de bouclier
antimissile.
Washington, 16 mai
(XINHUA/APA) - Le président
américain, George W. Bush, a
ordonné lundi aux agences du
gouvernement fédéral de mettre
en place une réglementation,
d’ici à fin 2008, en vue de
réduire la consommation d’essence
et les émissions de gaz
à effet de serre (CO2).
«Quand il s’agit de l’énergie
et de l’environnement, le peuple
américain a du bons sens
et il s’attend à de l’action», a
indiqué M. Bush, dans un communiqué
émanant de la Maison
Bush ordonne au gouvernement de mettre
en place une réglementation
Blanche.
Le mois dernier, la Cour suprême
a critiqué le gouvernement
Bush, dans un jugement
autorisant les autorités locales
et les groupes écologiques à
intenter des procès contre
l’Agence de protection de l’environnement
(EPA) pour son
refus de régulariser les émissions
de CO2.
«Alors aujourd’hui, j’ordonne
à l’EPA, ainsi qu’aux ministères
du Transport, de l’Energie
et de l’Agriculture d’entreprendre
les premières mesures
pour une réglementation qui réduit
la consommation d’essence
et les émissions de gaz
à effet de serre des véhicules
à moteur», a déclaré M. Bush.
«Il s’agit d’une affaire compliquée
au niveau légal et technique.
Et il faudra du temps
pour la résoudre complètement
», a-t-il souligné, avant
d’ajouter que toutes les agences
concernées du gouvernement
devront coopérer à ce
projet afin d’atteindre l’objectif
de réduire la consommation de
carburant de 20% en 10 ans.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
13
Vienne, 16 mai (AFP/APA) - Des
inspecteurs de l’AIEA ont pu constater
que l’Iran avait fait des progrès
dans l’enrichissement de
l’uranium, lors d’une visite le
week-end dernier au centre nucléaire
de Natanz (centre), a-t-on
appris mardi de sources diplomatiques
à Vienne.
Les Iraniens «accélèrent les rotations
de certaines centrifugeuses
» - les machines pour enrichir
l’uranium - et «ils commencent à
enrichir au stade industriel», a
déclaré un diplomate à l’AFP.
Le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad a affirmé en avril
que son pays avait atteint une telle
capacité.
L’Iran développe ses activités
d’enrichissement à une échelle
plus vaste que jamais, en faisant
fonctionner à plein ses centrifugeuses
en batteries, avait auparavant
rapporté mardi le New York
Times, citant l’Agence internationale
de l’énergie atomique (AIEA).
L’Occident soupçonne Téhéran,
qui dément, de vouloir se doter de
l’arme atomique sous couvert d’un
programme nucléaire civil.
Les Nations unies ont adopté
deux séries de sanctions pour
l’amener à suspendre l’enrichissement,
mais sans résultat. L’uranium
enrichi actuellement à
Progrès de l’Iran dans l’enrichissement, d’après l’AIEA
Natanz devrait subir un enrichissement
ultérieur pour être éventuellement
utilisé dans une bombe
nucléaire.
Le directeur de l’AIEA,
Mohamed Elbaradei, déclare au
quotidien américain que «le but de
la suspension - qui consiste à
empêcher d’obtenir le know-how
(de l’enrichissement) dans une
perspective de non-prolifération -
est dépassé par les faits».
Comme l’Agence n’est pas «en
mesure de vérifier la nature pacifique
du programme nucléaire iranien
» tant que son enquête n’aura
pas été achevée, «le but devrait
être d’empêcher les Iraniens de
passer à une production au stade
industriel», selon lui.
Les représentants de l’AIEA ont
procédé dimanche à une inspection
annoncée au dernier moment
des installations nucléaires iraniennes
à Natanz, après en avoir
été empêchés fin avril. Ils ont
constaté que les centrifugeuses
fonctionnaient à plein rendement,
produisant du combustible nucléaire,
selon des diplomates à
Vienne. L’Iran avait d’abord fait
fonctionner les centrifugeuses à
bas régime, car beaucoup se cassaient,
ce qui limitait la production
d’uranium enrichi, d’après ces
sources.
L’uranium utilisé dans les réacteurs
civils est faiblement enrichi
(autour de 5%), tandis que celui
destiné aux armes nucléaires doit
atteindre le niveau d’au moins
90%.
Cependant, d’après un diplomate
suivant de près le dossier,
les Iraniens n’ont pas encore complètement
maîtrisé le processus
complexe de l’enrichissement: «Ils
ont encore des problèmes,
comme celui de de faire marcher
les centrifugeuses sur une longue
durée», selon lui.
D’après lui, 1.600 de ces machines
tournent à Natanz, où une
«cascade» de 164 centrifugeuses
est ajoutée environ tous les dix
jours.
Téhéran veut dans un premier
temps faire fonctionner 3.000 centrifugeuses
- ce qui théoriquement
pourrait permettre de construire
une bombe atomique par an -
avant d’installer jusqu’à 54.000
centrifugeuses.
Les Etats-Unis demanderont de
nouvelles sanctions contre l’Iran
faute d’un gel de ces activités d’ici
la réunion du G8 en juin, a indiqué
le numéro trois de la diplomatie
américaine Nicholas Burns cité
par le New York Times
Luanda, 16 mai (XINHUA/APA) -
Le président angolais, José
Eduardo Dos Santos, a décidé
lundi à Luanda, de créer une commission
spéciale, qui sera exclusivement
chargée d’octroyer des
visas de travail aux étrangers contractuels
employés dans des projets
de reconstruction angolais,
tout en respectant les accords bilatéraux
en cours.
Selon la présidence, la commission,
chapeautée par le vice-ministre
des Travaux publics, José
Création d’une commission spéciale en charge
de l’octroi des visas de travail en Angola
dos Santos da Silva Ferreira, sera
composée de directeurs assistants
des Services de migration et
d’étrangers (SME) et de représentants
du Bureau de reconstruction
nationale, ainsi que du Bureau de
ligne de crédit du ministère des Finances.
Cette nouvelle commission aura
pour vocation d’analyser toutes
les demandes de visas de travail
pour les étrangers, qui participeront
à des projets de reconstruction
angolais suivant des accords
signés entre l’Angola et leurs pays
d’origine.
Parallèlement, M. Dos Santos a
ordonné l’établissement d’un bureau
technique consacré à la
construction du centre industriel
de Futila, situé dans la province
de Cabinda Nord. Ce nouvel organe
sera placé sous la direction
du vice-ministre de l’Industrie,
Abrao Pio dos Santos Amaral
Gourgel.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Lusaka, 16 mai (XINHUA/APA) -
La Zambie envisage de commencer
à installer un réseau de câbles
de fibres optiques national, en
septembre prochain, dans le but
d’améliorer les
télécommunications,a annoncé
lundi Eston Muyobo, directeur de
la compagnie nationale Zambia
Telecommuni-cations (ZAMTEL).
«Le câble de fibres opti-
Conakry, 16 mai (AFP/APA) -
Une rencontre entre le président
guinéen, Lansana Conté, et des
militaires en colère réclamant des
arriérés et des augmentations de
soldes a débuté mardi au camp
Samory Touré de Conakry, a-t-on
appris de sources concordantes.
Le cortège du président Conté
est entré vers 11h00 (locales et
GMT) dans ce camp, situé dans
le centre-ville et dont l’accès
n’était pas autorisé aux civils non
résidents, a rapporté un journaliste
de l’AFP.
Le convoi présidentiel a été accueilli
par un tonnerre d’applaudissements
et une clameur suivis de
la fanfare militaire.
Reportée à deux reprises, la
rencontre entre le chef de l’Etat
et les militaires a débuté en présence
d’«à peu près un millier de
Début de l’installation d’un réseau de câbles
de fibres optiques en Zambie
ques national fournira au pays
une capacité de télécommunications
supplémentaire et les bénéfices
seront nombreux en matière
de réduction du coût des appels
internationaux», a estimé M.
Muyobo. Il pourra également satisfaire
la demande croissante en
services de transmissions à large
bande tant au niveau national
qu’international, a-t-il ajouté.
Le projet, d’un coût de 48
millions de dollars, sera accompli
d’ici à la fin de l’année prochaine.
L’établissement d’un réseau
de fibres optiques est une
exigence posée pour les pays
d’Afrique australe dans le cadre
du Projet du système de câbles
sous-marins d’Afrique de l’Est, visant
à améliorer le système de télécommunications
régional.
Rencontre Lansana Conté-militaires à Conakry
militaires, tous corps confondus»,
a déclaré à l’AFP une source à
l’état-major sous couvert d’anonymat.
Les dirigeants militaires ont
choisi «un petit groupe par compagnie
pour éviter la pagaille»,
pour assister à la rencontre, a expliqué
cette source.
Un habitant au camp Samory
joint par l’AFP a confirmé le début
de la rencontre. Le président
Conté, tout de blanc vêtu, était
entouré de toute la hiérarchie militaire,
dont certains des nouveaux
responsables de l’armée nommés
le 12 mai, a indiqué ce résident.
Le premier à faire son discours
a été le général Mamadou Baïlo
Diallo, nommé ministre de la Défense
après le limogeage du général
Arafan Camara. «Chers soldats,
mes frères d’armes, unissons-
nous, donnons-nous la
main. N’acceptons pas que les
mauvais esprits se mêlent entre
nous pour nous diviser», a notamment
déclaré le général Diallo, selon
cet habitant.
Les militaires en colère réclament
le paiement des arriérés de
soldes non perçus depuis 1996
ainsi qu’une augmentation de leur
traitement. Ils accusent également
de corruption plusieurs hauts responsables
de l’armée, dont huit
ont été limogés par les autorités
le 12 mai.
Depuis le début de leur
mouvement de grogne, le 2 mai,
les manifestations des militaires
ont fait au moins huit morts et plusieurs
dizaines de blessés à travers
le pays.
14
Kinshasa, 16 mai (APA) – La
nomination du Premier ministre en
Guinée ne va pas changer les fondamentaux
guinéens, pensent
certains intervenants à l’émission
« journal des auditeurs sur Africa
n°1 », au cours d’une émission
animée par Jules Addhy, captée
dans la soirée du lundi à Kinshasa.
Selon ces intervenants, la
Guinée, qui est le premier pays de
l’Afrique Occidentale à avoir ac-
Guinée : pas de changement notable malgré
la nomination du 1er ministre
quis son indépendance, et qui a
aussi sorti le premier pilote noir,
est le dernier pays africain
aujourd’hui souffrant du désordre
politique depuis 1995, ont-ils affirmé,
en faisant état d’arriérés de
salaires dus aux fonctionnaires de
l’Etat et du détournement des deniers
publics, notamment la
somme de près de 75.000 Euros,
destinée à la solde des soldats
guinéens. Pour d’autres, l’arrivée
d’un nouveau Premier ministre à
la tête du gouvernement guinéen
n’est pas là la solution qu’on attend
de ce pays.
Pour d’autres encore, le
président Lassana Conté doit impérativement
réorganiser l’armée
qui, depuis 10 ans déjà, n’est plus
au service de l’Etat guinéen, ontils
laissé entendre au cours de
l’émission à téléphone ouvert.
Ils affirment, par ailleurs, que
l’armée guinéenne fait de la mutinerie
en tirant sur des innocents.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1886 APA du 16 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 16 mai (APA) -
L’équipe Crasshopper de Zurich
n’a pas voulu renouveler le
contrat du congolais Mbala
Mbuta Biscotte. L’ancien feu
follet du DCMP de Kinshasa est
à la recherche d’un autre club,
rapporte radiookapi.net
Agé de 22 ans, Mbala
Mbuta a été libéré par son
Mbala Mbuta Biscotte sans club
Sports
équipe en même temps que six
autres joueurs.
La décision a été prise
par le nouveau staff dirigeant
de Crasshopper en raison de
son plan de réaménagement financier.
Mbala Mbuta a rejoint
Grasshopper il y a deux ans en
provenance de Yverdon. Depuis
2003, Crasshopper n’a
pas gagné de titre. L’équipe
traverse une période de vaches
maigres au plan financier et
sportif.
Après un prometteur début
du championnat cette année, le
club a sombré par la suite pour
occuper actuellement la 6e
place. A 17 points de Zurich
FC, son plus grand rival.
Kinshasa, 16 mai (APA) - Le
Congolais Ilunga Mande a terminé
3ème du semi-marathon
de Libreville, la 15ème édition
de la région qui s’est disputée
sur une distance unique de
21,100 kilomètres, rapporte
radiookapi parrainée par l’Onu.
Cette édition a été remportée
par le Tchadien
Le Congolais Ilunga Mande termine 3e du semi
marathon de Libreville
Abdelkarim Addoulaye (1h 12’
26’’), juste devant le Camerounais
Eric Mbatcha (1h 13’ 28’’).
Troisième, le Congolais Ilunga
Mande Zatara a réalisé 1h 13’
30’’. Quatre petites secondes
ont donc séparé le vainqueur
à son deuxième dauphin. Alain
Nkulu, le deuxième représentant
de la RDC a occupé la 5e
place.
Le semi-marathon de
Libreville a regroupé plus de
300 athlètes hommes et dames
du Gabon, du Tchad, du Cameroun,
de la Guinée Equatoriale,
de la RDC et de Sao Tomé et
Principe.
Washington, 16 mai
(XINHUA/APA) - Le président
de la Banque mondiale
(BM), Paul D.Wolfowitz, a
contrevenu aux règles éthiques
dans la décision d’augmenter
le salaire de sa compagne,
selon un rapport du
comité d’éthique de la BM
publié lundi. Le comité a recommandé
que le Conseil
d’administration de 24 mem-
Wolfowitz a violé les règles de la BM
bres de la BM considére «si M.
Wolfowitz est capable d’assumer
la direction nécessaire afin
d’assurer que la Banque continue
de fonctionner au mieux de
ses capacités afin d’accomplir
son mandat».
Le rapport du comité a
aussi conclu que M. Wolfowitz
«est impliqué de facto dans un
conflit d’intérêt». M. Wolfowitz
est sous le feu des critiques
pour son implication dans la
hausse de salaire et la promotion
de sa compagne
Shaha Riza, une employée
de la BM. Le président de la
BM a reconnu avoir accordé
à Mlle Riza la hausse de salaire
et la promotion dans le
cadre du détachement de
celle-ci au département
d’Etat.
L'AGENCE PRESSE ASSOCIEE (APA) A
VOTRE DISPOSITION POUR LA PROMOTION
DEVOS PRODUITS ET LE DEVELOPPEMENT
DE VOS ACTIVITES
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