mardi 15 mai 2007, 21h40
Prolongation du mandat de la MONUC jusqu'à la fin 2007
NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité a adopté mardi à l'unanimité la prolongation de la mission de l'ONU au Congo-Kinshasa jusqu'à la fin de l'année, ainsi qu'un calendrier de retrait graduel de la MONUC, forte de quelque 18.000 hommes et la plus importante des missions de l'organisation internationale.
La résolution déplore également les dernières flambées de violence qu'a connues Kinshasa et exhorte le gouvernement et l'opposition à rester engagés dans le processus de réconciliation nationale. Elle exige le désarmement de toutes les milices et groupes armés dans l'est du pays.
Fin mars, des dizaines de personnes ont été tuées dans les affrontements entre les forces de sécurité fidèles au président Joseph Kabila et les miliciens de Jean-Pierre Bemba, son rival malheureux à la présidence et ancien chef rebelle.
Le gouvernement de Kinshasa ayant en outre demandé à l'ONU un plan de retrait, la résolution prévoit que le secrétaire général Ban Ki-moon soumette d'ici au 15 novembre un rapport contenant un calendrier pour le retrait graduel de la MONUC. AP
nc/v
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Libération de 252 détenus de la prison centrale de Kinshasa Deux cent cinquante-deux détenus de la prison centrale de Kinshasa ont bénéficié lundi d’une libération anticipée destinée à désengorger l’établissement surpeuplé de la capitale de République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du gouvernement.
«Nous avons libéré 252 prisonniers de droit commun qui avaient déjà effectué plus du quart de leur peine», a déclaré à l’AFP le ministre de la Justice, Georges Minsay Booka. Ces détenus avaient été condamnés pour vols ou violences (hors crimes de sang).
«La loi prévoit la possibilité d’une remise en liberté pour ces détenus et nous l’avons appliquée pour désengorger la prison, pour rendre plus supportables les conditions de détention», a expliqué M. Minsay.
Ces libérations ne concernent pas les détenus d’opinion ni les personnes arrêtées dans la capitale à la suite des violents affrontements des 22 et 23 mars entre l’armée régulière et la garde rapprochée de l’ex-vice-président et chef de l’opposition Jean-Pierre Bemba.
Selon l’Association africaine de défense des droits de l’Homme, une organisation locale, «plus de 150 personnes arrêtées arbitrairement en mars croupissent au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa» (CPRK, la prison centrale). Le CPRK compte actuellement plus de 3.000 détenus pour une capacité prévue de 1.500 pensionnaires.
«Nous allons parcourir les provinces et étendre cette mesure», a affirmé le ministre.
La plupart des prisons du pays sont surpeuplées, les détenus sont peu ou pas nourris et doivent s’en remettre à leurs familles. En 2006, plusieurs détenus sont morts de faim dans des prisons de l’Est du pays.
Les mutineries et évasions - parfois organisées avec la complicité de l’administration carcérale - sont fréquentes. En octobre 2006, au moins trois détenus avaient été tués à la prison centrale de Kinshasa lors de la répression d’une émeute par la police.
Kinshasa, 15/05/2007 (AFP/LP, via mediacongo.net)
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Congo-Kinshasa: Le secteur de Mukumbi en proie à l'insécurité
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Le Potentiel (Kinshasa)
15 Mai 2007Publié sur le web le 15 Mai 2007
Diosso OlivierKinshasa
Le secteur de Mukumbi situé au Nord du territoire de Lupatapata dans le Kasaï Oriental, est actuellement en proie à l'insécurité caractérisée par les tueries, les visites nocturnes des hors-la-loi, les vols fréquents à main armée.
A l'égard de cette situation, l'administrateur du territoire Pascal Manda, a présidé le week-end dernier une séance de travail à l'attention des chefs de villages et des localités, note l'ACP. Les participants à cette rencontre ont examiné certaines des causes de la montée de l'insécurité à Mukumbi. Ils ont lié cette situation aux conflits des terres et de pouvoir coutumier dans le groupement de Bakwa-Nsumpi. Ils ont sollicité de l'autorité établie de cette entité, la suspension jusqu'à nouvel ordre, l'examen des dossiers des conflits des pouvoirs coutumiers en vue de favoriser la paix sociale et la cohabitation pacifique entre les populations.
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Ils ont aussi condamné la présence sans motif des hommes en uniformes dans leur entourage.
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Les Nations Unies procéderont à l'inventaire des exactions graves des droits de l'homme en RDC entre 1993 et 2003 Le haut commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme, Louise Arbour, a indiqué, à l'issue d'un entretien lundi, à Kinshasa, avec le Président Joseph Kabila Kabange, être venue en République Démocratique du Congo pour discuter avec ses "partenaires gouvernementaux" d'un projet d'inventaire des exactions graves des violations des droits de l'homme commises entre 1993 et 2003. "L'un des objets de ma visite en République Démocratique du Congo est de mobiliser nos interlocuteurs et la communauté internationale pour lancer ce projet d'inventaire," a-t-elle déclaré, estimant que ce projet va inventorier les violations graves des droits de l'homme et essayer d'identifier les mécanismes appropriés afin que la justice soit rendue. Mme Arbour a, par ailleurs, dit avoir évoqué avec le Chef de l'Etat l'espoir placé dans la nouvelle démocratie en République Démocratique du Congo, notamment l'espoir de la justice, du combat contre l'impunité et de la nécessité d'exiger que les comptes soient rendus pour des violations très graves des droits de l'homme qui ont eu lieu dans le passé et qui continuent de se commettre. Elle a, en outre, soutenu que la fin des violations graves des droits de l'homme en République Démocratique du Congo est liée à la mise en oeuvre des mécanismes crédibles et fiables de justice. "Je suis très confiante que le Président Joseph Kabila est particulièrement engagé dans cette direction," a-t-elle martelé. A une question de la presse, elle s'est refusée à commenter la situation prévalant à l'Est du pays, arguant qu'elle va personnellement s'y rendre en vue d'en avoir une lecture plus approfondie avant de porter un jugement de valeur. Le haut commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme s'est particulièrement réjoui de l'engagement pris par le Président Joseph Kabila de mettre en place des mécanismes susceptibles de protéger les personnes les plus vulnérables, à savoir les femmes et les enfants.Kinshasa, 15/05/2007 (ACP, via mediacongo.net)
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RDC : La presse kinoise commente l’élection de Kengo wa Dondo au Sénat Il était un proche de Mobutu Sese Seko L’élection de Kengo wa Dondo, vendredi dernier, à la présidence du Sénat a suscité lundi diverses réactions au sein de la presse congolaise à Kinshasa.
. Kengo wa Dondo étant étiqueté comme membre influent de la dictature prédatrice de Mobutu Sese Seko, il arrive avec un préjugé défavorable. L’homme a vraiment beaucoup à se reprocher, nonobstant ses compétences prouvées", écrit lundi le quotidien "l’Avenir" traditionnellement favorable au pouvoir. Selon le journal, ce sont ces compétences qui ont prévalu chez les bailleurs de fonds qui l’ont plus ou moins imposé au Sénat.
Quoi qu’il en soit, des tractations qui ont précédé les élections du président du Sénat, on ne doit pas oublier que l’échec de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) est dû à une mauvaise appréciation des données du problème par ceux qui sont dans la cour du président Joseph Kabila, note "l’Avenir".
Commentant le même événement, le "Potentiel", un autre quotidien de Kinshasa proche de l’opposition radicale, relève que "le fait est tellement symptomatique que toute la semaine durant et pourquoi pas dans les mois à venir, les analystes revisiteront l’élection pour comprendre pourquoi l’AMP a raté la présidence de la hambre haute du Parlement".
"Qui a trahi au sein de l’AMP ? Pourquoi la consigne n’a-t-elle pas été respectée ? Serait-ce une victoire longtemps envisagée et d’une grande habilité politique ? Autant d’interrogations qui suscitent déjà un grand débat politique. Mais ce qui est vrai, cette victoire de Kengo wa Dondo constitue incontestablement les prémices de grandes manœuvres politiques", conclut le "Potentiel".
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Les Nations Unies procéderont à l'inventaire des exactions graves des droits de l'homme en RDC entre 1993 et 2003 Le haut commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme, Louise Arbour, a indiqué, à l'issue d'un entretien lundi, à Kinshasa, avec le Président Joseph Kabila Kabange, être venue en République Démocratique du Congo pour discuter avec ses "partenaires gouvernementaux" d'un projet d'inventaire des exactions graves des violations des droits de l'homme commises entre 1993 et 2003. "L'un des objets de ma visite en République Démocratique du Congo est de mobiliser nos interlocuteurs et la communauté internationale pour lancer ce projet d'inventaire," a-t-elle déclaré, estimant que ce projet va inventorier les violations graves des droits de l'homme et essayer d'identifier les mécanismes appropriés afin que la justice soit rendue. Mme Arbour a, par ailleurs, dit avoir évoqué avec le Chef de l'Etat l'espoir placé dans la nouvelle démocratie en République Démocratique du Congo, notamment l'espoir de la justice, du combat contre l'impunité et de la nécessité d'exiger que les comptes soient rendus pour des violations très graves des droits de l'homme qui ont eu lieu dans le passé et qui continuent de se commettre. Elle a, en outre, soutenu que la fin des violations graves des droits de l'homme en République Démocratique du Congo est liée à la mise en oeuvre des mécanismes crédibles et fiables de justice. "Je suis très confiante que le Président Joseph Kabila est particulièrement engagé dans cette direction," a-t-elle martelé. A une question de la presse, elle s'est refusée à commenter la situation prévalant à l'Est du pays, arguant qu'elle va personnellement s'y rendre en vue d'en avoir une lecture plus approfondie avant de porter un jugement de valeur. Le haut commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme s'est particulièrement réjoui de l'engagement pris par le Président Joseph Kabila de mettre en place des mécanismes susceptibles de protéger les personnes les plus vulnérables, à savoir les femmes et les enfants.Kinshasa, 15/05/2007 (ACP, via mediacongo.net)----------------------------------------------------------
Journalistes rwandais, burundais et congolais réunis à Goma dans la convivialité Ils étaient venus du Rwandais, du Burundi et de toutes les provinces de la RDC. Ils se sont retrouvés réunis à Goma, du 7 au 11 mai, dans un atelier de formation de nouveaux correspondants de l'Agence de presse Syfia Grands Lacs. Pendant une semaine, les journalistes de la région n'ont pas appris que les notions et règles de leur profession, mais aussi comment jouer un rôle de premier plan dans la réconciliation des populations de leurs pays.
Contents de se sentir en famille, les correspondants." J'avais peur suite aux événements liés à la guerre d'agression de 1998. Cette fois- ci, il est important que les armes ne crépitent pas pendant cet atelier ", a indiqué un journaliste congolais venu de Matadi, dès son arrivée dans la ville. Un autre Congolais de Bukavu, qui portait un T-shirt provenant du Rwanda, a manifesté sa joie d'avoir partagé une chambre avec un Rwandais qu'il ne connaissait pas, et qui ronflait en plus ! Un témoignage tellement vivant que l'émotion se lisait sur les visages d'un grand nombre de participants. " Non ! Je ne pouvais pas croire qu'il existe des Congolais qui peuvent être aussi tolérants ", s'est étonné un journaliste rwandais !
Cette rencontre des journalistes du Rwanda, du Burundi et de la RDC, appartenant à une multitude d'ethnies et de cultures, a démontré le rôle que ces derniers doivent jouer pour la réconciliation. D'abord, surpris d'être bien accueillis et rassemblés autour d'une table en carré, timides et réticents au départ, les journalistes se sont finalement exprimés librement. " C'est du brouhaha ", s'est exclamé le Belge André Linard, l'un des formateurs, pour couper court aux petites conférences parallèles. L'atmosphère s'est détendue petit à petit, fruit des échanges d'expériences et de situations vécues par les journalistes. Pour le Française Marie-Agnès Leplaideur, coordonnatrice du projet Syfia Grands Lacs, " la joie d'appartenir à la 'famille' Syfia doit se concrétiser par les travaux en groupe à la fin de la journée ". La trentaine de journalistes logés dans des chambres voisines et parfois deux à deux, ont tous apprécié l'accueil leur réservé à Goma, dans un hôtel situé au bord du lac Kivu. A noter que ces travaux ont connu la présence de Mme Séverine Donnet Descartes, la chargée du programme Gouvernance à l'Ambassade de la Suisse à Kigali, un jour avant la fin de la formation. Pour boucler la boucle, une conférence de presse avec les journalistes de Goma a été animée par les trois chefs de Bureau du Rwanda, du Burundi et de la RDC, avec les deux autres formateurs venus de l'Europe.
Taylor Toeka KakalaGoma, 16/05/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)
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Perspectives d'implatation de Nokia en RDC
Dans le cadre de son implantation en RD Congo, la firme Nokia entend optimiser ses services tant au Congo Kinshasa qu’en Afrique centrale. Le produit Nokia est en forte expansion dans cette région. Cette perspective d’implantation vient rapprocher cette multinationale aux consommateurs de la marque Nokia. Pour autant, la firme Nokia entend demeurée en avant plan de la téléphonie mobile dans le monde en mettant sur le marché des produits de haute qualité.
C’est dans le prestigieux Hôtel Memling de Kinshasa que Karl Mutombo, Area Manager Central Africa & Indian Ocean Islands, de la firme Nokia, a présenté hier mardi 15 mai, cette marque de téléphone mobile aux chevaliers de la plume. Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet d’implantation de Nokia en Afrique centrale dont la représentation sera basée en RD Congo. Au fait Nokia entend se rapprocher de ses consommateurs pour mieux comprendre le marché et les besoins. « Pour Nokia, pour pouvoir localiser et être plus proche de nos consommateurs, nous n’avons pas de choix que d’être sur place », a déclaré Karl Mutombo qui aura toute une équipe de collaborateurs afin de scruter et dompter le marché de téléphonie mobile en RDC et en Afrique centrale et surtout apporter partout, et de la meilleure façon, le produit Nokia aux consommateurs.
En effet, outre le reste du monde, les produits Nokia connaissent une forte expansion sur le marché de téléphonie mobile tant en RDC que dans les pays de l’Afrique centrale. Il faut donc apporter une réponse à cette demande et avec un produit adapté et de haute facture. C’est la motivation essentielle de Nokia qui ne jure qu’à connecter les populations, un besoin du reste vital dans ce monde moderne.
C’est justement pour répondre à cet impératif d’offrir une technologie adaptée, selon les besoins de communication des populations, que cette multinationale entend être plus près de ses consommateurs africains notamment. En Afrique, Nokia possède actuellement des bureaux seulement au Kenya, au Nigeria, au Mozambique, au Maroc, en Afrique du Sud, au Sénégal, et en Egypte. Bien plus, Nokia envisage d’étendre son influence sur les nouveaux marchés les plus importants de la région Afrique et Moyen Orient. Elle y emploie plus de 250 travailleurs.
L’implantation de Nokia en Afrique centrale ouvre la voie à une lutte plus ciblée contre la contrefaçon. Bien plus sécurise davantage les consommateurs des produits Nokia. Selon Karl Mutombo, en RDC il n’existe que trois distributeurs agréés : Beltexco, Africel, African Invest. Cette implantation, c’est également bénéfique pour la RDC, étant donné que dans l’équipe de travail que va diriger Karl Mutombo il y aura des Congolais.
DES PRODUITS DE QUALITÉ
Devant l’impératif de satisfaire le besoin de communication des peuples, Nokia aligne sur le marché de téléphones mobiles une gamme de 67 produits de qualité supérieure. Elle rejoint tous les segments du marché dans 130 pays.
En 2006, la société a enregistré, dans le monde, des ventes de l’ordre de 41, 121 milliards d’euros. Karl Mutombo, faisant la présentation de cette marque, a rassuré l’opinion nationale que même les produits que Nokia distribue en Afrique répondent aux mêmes standards que ceux commercialiser à travers le monde.
Tout autant, Nokia s’attelle à mettre sur le marché mondial des téléphones portables de grande qualité et offrant un grand nombre de fonctionnalités. A cet effet, Nokia accorde une importance à développer des appareils adaptés aux marchés locaux en Afrique centrale, intégrant des fonctionnalités telles qu’une radio, une lampe et un clavier « anti-poussière ».
Avec sa gamme de produits très complète, Nokia pense être en mesure de répondre aux besoins de tous ses clients. Si certains utilisateurs ne recherchent que des téléphones mobiles servant principalement à avoir des conversations orales, catégorie des « premiers acquéreurs », d’autres s’intéresse à des appareils beaucoup plus sophistiqués pour bénéficier de derniers progrès technologiques à des fins personnelles ou professionnelles. Et Nokia satisfait amplement à ces préférences en mettant sur le marché tout une gamme de produits variés.
A LA DECOUVERTE DE NOKIA NSERIES
« Nokia Nseries » est une gamme d’appareils de hautes performances de Nokia. Ces téléphones offrent une expérience multimédia inégalée en combinant les dernières innovations technologiques à une conception stylée et facile d’utilisation. Grâce aux produits Nokia Nseries, les utilisateurs peuvent ainsi accéder à des fonctions de divertissement et à des informations, prendre et partager à la volée des photos et des vidéos en tout lieu et à tout moment, avec un seul appareil. Par exemple, le « N95 » permet aux utilisateurs de regarder des vidéos d’une qualité comparable à celles des DVD et d’obtenir des images à haute résolution (5 méga pixels) et d’une très grande netteté grâce à son objectif Carl Zeiss. Le « N91 » peut contenir jusqu’à 6000 chansons grâce à un disque dur intégré (8Gb).
Nokia est le leader mondial des communications mobiles, et construit la croissance et l’avenir de l’industrie de la mobilité. Nokia connecte les personnes entre elles et aux informations dont elles ont besoin avec des produits innovants et simples à utiliser tels que des téléphones mobiles, des terminaux, des consoles et des solutions pour l’image, les jeux, le multimédia et les entreprises.
Nokia fournit également des équipements, des solutions et des services aux opérateurs de télécommunications et aux grandes entreprises.
AMEDEE MWARABU KIBOKOKinshasa, 16/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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La Monuc vivement préoccupée par la situation sécuritaire au Nord-Kivu
Kinshasa, 15/05/2007 / Politique
William Lacy Swing : « Personne ne peut être satisfait de la situation sécuritaire et humanitaire au Nord-Kivu ». Indicateurs militaire, sécuritaire et humanitaire au rouge; tensions intercommunautaires en hausse: les changements tant attendus par les populations du Nord Kivu, si éprouvées par plus d’une décennie de conflit, au lendemain des élections, se font attendre et les frustrations sont immenses. C’est le constat fait par le chef de la Monuc, W.Swing, durant sa visite dans la province le samedi 12 mai 2007 dernier.Depuis le début de l’année 2007 et le début du processus de « mixage » des troupes des FARDC avec celles de l’ex Général dessidant Laurent Nkunda, la province compte 44.408 déplacés supplémentaires. Parmi eux, quelques 30.000 habitants du Petit Nord (principalement du territoire de Rutshuru) qui ont fui les exactions des hommes en armes, et les combats entre FARDC des Brigades mixées et FDLR ou entre factions Mai Mai. Gravement préoccupé par cette situation, le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en RDC, William Lacy Swing, a rendu visite, le samedi 12 Mai 2007, aux populations sinistrées de la province et leur a exprimé son plein soutien ainsi que celui de la communauté internationale.Accompagné du Commandant de la Force de la MONUC, le Général Babacar Gaye, de la Représentante d’OCHA en RDC, Gloria Fernandez, ainsi que du Gouverneur du Nord Kivu et du Chef de Bureau de la MONUC : Goma, William Swing s’est rendu, dans la matinée, dans le camp de déplacés de Kiwanja, en territoire de Rutshuru, où il tenait à marquer sa solidarité aux populations sinistrées.S’adressant à une délégation de représentants des quelques 5.000 déplacés de Kiwanja, William Swing a déclaré que personne ne pouvait être satisfait de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévalait au Nord Kivu, en particulier dans le Rutshuru. Tant la MONUC que les agences humanitaires onusiennes vont renforcer leur assistance aux populations civiles de la province, ainsi que se faire leur porte-voix auprès du Gouvernement central de Kinshasa. « Ma visite au Nord Kivu, ainsi que celle du Commandant de la Force de la MONUC et de la responsable d’OCHA ont pour but d’évaluer la situation et de prendre rapidement les mesures appropriées qui s’imposent »Les forces de la MONUC sont déployées à des emplacements , s’efforçant de protéger les civils et de permettre l’accès de l’assistance humanitaire à ceux qui en ont besoin, a t-il rappelé. « Nous allons continuer de soutenir la consolidation de la paix à l’Est, où 85 % de nos forces sont concentrées », a-t-il dit.« Le Commandant des Forces de la MONUC, dans les limites de ses capacités, examine les possibilités de renforcer notre présence ici, en, consultation étroite avec votre Gouvernement » . « Tout le monde connaît la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ne perdez pas espoir.Au cours de sa visite au Nord Kivu, le Représentant Spécial s’est également entretenu avec les autorités civiles et militaires de la province, en particulier avec le Gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku et le Commandant de la 8ème Région militaire, le Général Louis Ngizo, avec qui il a discuté des problèmes sécuritaires et inter communautaires dans la province ainsi que les impacts négatifs du mixage et des opérations militaires en cours en terme de protection des populations.A ce sujet, il a en particulier évoqué les violations inacceptables des Droits de l’Homme et pétrées par les éléments des Brigades mixées, en particulier par des ex éléments dissidents mixées faisant aujourd’hui partie de la Brigade Bravo, déployée dans le territoire de Rutshuru, zone de concentration majeure des déplacés les plus récents de la province.Un journaliste suspendu après une intervew de l’ex-général NkudaUn journaliste de la télévision nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a été suspendu après la diffusion d’une interview accordée à l’ex-général Laurent Nkunda, a dénoncé lundi l’organisation locale de défense de la presse Journaliste en danger (JED).Michel Mutabesha Bakuza, reporter à la station de Goma (Nord-Kivu), et de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a été suspendu le 8 mai, deux jours après la diffusion d’une déclaration de Nkunda, qu’il avait rencontré dans une de ses bases du Nord-Kivu, indique JED dans un communiqué.L’ex-général rebelle se déclarait, dans cet entretien, déçu par le processus de mixage (intégration) de ses hommes à l’armée régulière au Nord-Kivu, notamment au motif que ses troupes n’étaient pas entretenues par le gouvernement et que ce dernier freinait la poursuite du « mixage » dans l’Est du pays. Le général déchu, visé par un mandat d’arrêt international pour des crimes de guerre commis par ses hommes en 2004 à Bukavu, menaçait de retirer ses troupes des nouvelles brigades ((mixées), déployées depuis fin janvier au Nord Kivu à la faveur d’un accord avec Kinshasa.Pour le directeur provincial de la RTNC/Goma, Gabriel Lukela, « qui aurait subi beaucoup de pressions, cette interview du général dissident va à l’encontre de la ligne éditoriale de la RTN qui doit préserver les intérêt du gouvernement », rapporte JED.L’ONG se dit (choquée et scandalisée par la suspension d’un journaliste qui n’a fait que son travail en donnant la parole à un homme qui fait l’actualité de puis des années (en RDC) et avec lequel le gouvernement congolais a négocié la réintégration de troupes)).JED demande à la direction nationale de la RTNC « de casser cette décision non justifiée prise par son représentant à Goma », et rappelle que la RTNC est un media public « dont la ligne éditoriale ne saurait être mise au service de la sauve garde des intérêts du gouvernement ». (Luc)AFP/Forum des As
Last edited: 15/05/2007 17:59:01
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Le Rwanda entame une médiation entre Kinshasa et l'ex-général Laurent Nkunda
RD CONGO - 15 mai 2007 - AFP
Le Rwanda a accepté d'assurer une médiation entre Kinshasa et l'ex-général congolais Laurent Nkunda, basé dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et qui a menacé de retirer ses troupes de l'armée régulière, faisant craindre le risque d'un nouveau conflit.
"Le Rwanda a accepté d'assurer cette médiation à la demande des deux parties. Ce processus dépendra de la volonté de toutes les parties concernées de rejoindre la table de négociations", a affirmé lundi soir le porte-parole de l'armée rwandaise, le major Jill Rutaremara.
Selon lui, cette médiation entre le gouvernement de Kinshasa et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), mouvement politico-militaire de M. Nkunda, vise à mettre fin aux violences dans l'est de la RDC, région frontalière du Rwanda.
Une délégation du CNDP, conduite notamment par son responsable politique Patient Mwendanga, et une délégation du gouvernement de Kinshasa ont séjourné la semaine dernière à Kigali, selon des sources concordantes. Elles ont été reçues par le chef d'état-major de l'armée rwandaise, le général James Kabarebe.
Le major Rutaremara s'est refusé à donner des détails sur cette rencontre. "C'est une affaire entre Congolais. Tout ce qui se fait actuellement est basé sur l'initiative et la volonté des deux parties", a-t-il affirmé.
Le Rwanda assure cette médiation, alors qu'il est intervenu militairement en RDC en 1996 et 1998, avant de retirer officiellement ses dernières troupes en 2002.
M. Nkunda, lui, est un ancien officier tutsi congolais issu d'une ex-rébellion soutenue par le Rwanda pendant la dernière guerre en RDC (1998-2003). Il est sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour des crimes de guerre commis par ses hommes en 2004.
Il a passé en janvier 2007 un accord avec Kinshasa pour intégrer ses hommes dans l'armée congolaise. Mais il a dénoncé le 9 mai l'échec de cette intégration.
Depuis début 2007, cinq brigades "mixées" de l'armée congolaise, constituées pour moitié de fidèles à M. Nkunda, ont été déployées dans la province congolaise du Nord-Kivu (est), où elles ont mené des offensives contre des rebelles hutus rwandais et où les exactions contre les civils ont décuplé.
Tous droit de reproduction et de représentation AFP
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Masisi : un groupe de miliciens occupe trois localités autour de Ngungu
Nord-Kivu Politique et Citoyen 15 May 2007 à 10:30:51
Des éléments de la 81e brigade fidèles à Laurent Nkunda en attente du mixage basés dans ces localités ont été délogés vendredi dernier par ces miliciens, selon des témoins. Le colonel Delphin Kahimbi, commandant adjoint chargé des opérations au sein de la 8ème région militaire a confirmé la nouvelle, rapporte radiookapi.net
Un notable de Ngungu a indiqué que ces miliciens sont sous le commandement d’un certain colonel Mugabo, déserteur d’une brigade brassée au Nord-Kivu. Ils contrôlent depuis vendredi les villages de Kasake, Kabingu et Nyakigano. Des sources policières affirment pour leur part que plus d’une vingtaine d’éléments de la 81e brigade seraient même pris en otage par les occupants. D’après le colonel Delphin Kahimbi, des dispositions opérationnelles sont en cours d’exécution pour que les FARDC reprennent la situation en mains. Jusqu’en ce début de semaine, des détails sur le mouvement de la population de la contrée ne sont pas fournis. Toutefois, les habitants de Karuba signalent avoir commencé à accueillir certaines familles en provenance de la zone d’affrontements.
Par Redacteur
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Procès Me Mukendi : 20 prévenus à l'audience introductive
Kasaï Oriental Politique et Citoyen 15 May 2007 à 15:45:00
L’accusé principal, Patrice Yamilimbi, a rejeté en bloc lundi lors de la première audience les chefs d’accusation portés contre lui et son groupe. Ils sont accusés de meurtre, viol, vol à main armée, détention illégale d’armes de guerre, dissipation de munitions et d’association de malfaiteurs, rapporte radiookapi.net
our prouver son innocence, Patrice Yamilimbi a relevé à l’intention de la cour que pendant sa détention qui a duré une année et demie, 53 personnes ont été assassinées dans la ville de Mbuji-Mayi. « Qui a tué toutes ces personnes ? », a-t-il interrogé aux juges, avant de répondre lui-même que les auteurs de tous ces crimes ne sont autres que des éléments de la police d’investigations criminelles ». Le ministère public s'est dit étonné de constater que ce détenu dispose d'autant d'inforamtions. Avant d’entendre l’accusé principal, le président de la cour militaire, le capitaine Joseph Bulukungu, a déclaré qu’il voulait d’un procès équitable. Pour rappel, Me Léonard Mukendi, avocat du barreau de Mbuji-Mayi avait été assassiné fin octobre 2005.
Par Radiookapi.net
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Goma : trafic minier, des barrières en moellons pour combattre la fraude vers le Rwanda
Développement 15 May 2007 à 17:32:01
La mesure est du gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku. Depuis le week-end dernier, au moins une dizaine de barrières en moellons ont été érigées sur des pistes informelles le long de la zone neutre entre Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda), rapporte radiookapi.net
L’autorité du Nord-Kivu espère ainsi faire face à la fraude des minerais, entre les deux pays. Pour Julien Paluku, la fraude des minerais représente mensuellement un manque à gagner d'au moins 800 000 dollars américains pour l’Etat congolais. « Dans une des réunions, on avait appris que la fraude se passait entre la RDC et le Rwanda à travers des petits tronçons. Lorsqu’un camion sort, c’est 20, 30, 40 tonnes de minerais. Et là, il faut multiplier par l’unité monétaire », explique le gouverneur Paluku. Le manque à gagner pour le gouvernement de la RDC peut atteindre jusqu’à 3 millions de dollars américains, a-t-il ajouté. « Voilà pourquoi je suis en train de vouloir boucher toutes les sorties qui sont officieuses, pour essayer de limiter la fraude. Heureusement que des militaires sont de notre coté. Ils ont comme responsabilité de veiller à ce que personne ne vienne déplacer ces moellons », a dit le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu.
Par Radiookapi.net
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800 nouveaux casques bleus pour renforcer la sécurité
Nord-Kivu Politique et Citoyen 15 May 2007 à 19:09:07
Les premières troupes, essentiellement sénégalaises et uruguayennes, étaient attendues mardi à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Ce renfort des troupes fait suite à la promesse du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU aux habitants du Nord-Kivu, a indiqué la porte-parole de la Monuc/Nord-Kivu à radiookapi.net
Sylvie Van Den Wildenberg, porte-parole de la Monuc/Nord-Kivu rapporte que la situation sécuritaire, militaire et humanitaire dans cette province est tout à fait insatisfaisante et préoccupante. Elle explique que 800 casques bleus supplémentaires s’ajouteront au 3 500 déjà existants, principalement indiens. Ces 800 militaires supplémentaires sont issus des troupes sénégalaises et uruguayennes. Leur premier objectif sera de renforcer le dispositif en place en vue de protéger les populations civiles. Ceci, en appui à l’armée congolaise qui, pour le moment, ne remplit pas son devoir de protection des populations, souligne-t-elle. Pour rappel, William Swing, chef de la Monuc, avait fait la promesse du déploiement de ces casques bleus aux populations samedi dernier, lors de sa visite à Goma. Ce déploiement devrait se poursuivre dans les prochains jours.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Les déplacés de Rutshuru réclament le transfert des brigades mixées
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Le Potentiel (Kinshasa)
15 Mai 2007Publié sur le web le 15 Mai 2007
A.T. ET E.S.Kinshasa
Cinq cents ménages sont actuellement recensés par des Ong humanitaires dans le camp de Nyongera, une localité située à 80 kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Depuis lors, ces déplacés de guerre vivent dans des conditions déplorables, rapporte radiookapi.net.
Dans le but de les réconforter, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en RDC, M. William Swing a effectué, le samedi 12 mai, une visite-éclair au Nord-Kivu. Après s'être entretenu avec cette catégorie de personnes, le diplomate onusien les a rassurés du soutien de la Monuc.
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Pour ce qui est de leurs milieux de provenance, le média onusien renseigne que ces derniers sont venus des villages de Buramba, Katshiguru, Kisharo et Makoka, dans le groupement de Binza. Et cela, après avoir fui les combats qui ayant opposé dernièrement, les militaires mixés de la brigade Bravo aux FDLR.
A en croire ces déplacés, la présence des soldats mixés dans leurs localités est à la base de l' insécurité permanente, que l'on déplore ces derniers temps. S'adressant au n°1 de la Monuc, le représentant de déplacés a dénoncé les massacres de la population civile, les viols, les pillages et tant d'autres abus.
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Au nombre des recommandations faites à l'ambassadeur William Swing, les déplacés de Rutshuru « réclament le retrait immédiat des brigades mixées pour les remplacer par des troupes brassées ». Pour ce qui est du rapatriement des éléments FDLR opérant dans la partie Est de la RDC, ils ont émis le voeu de voir la communauté internationale régler ce problème en privilégiant la solution politique et non militaire.
Pour sa part, William Lacy Swing a promis aux déplacés qu'ils allaient retourner dans leurs villages respectifs, en vue de préserver la paix au Nord-Kivu. « Nous allons renforcer notre présence ici », a-t-il déclaré. Et d'ajouter que la Monuc a déjà dépensé plus de 4 millions de dollars par le truchement de OCHA et de l' Unicef à ce sujet».
Par ailleurs, le patron de la Monuc a reconnu que le mixage a posé beaucoup de problèmes. Il importe, a-t-il souligné, de trouver une solution salutaire dans un plus bref délai.
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Congo-Kinshasa: Avec l'appui de la Banque mondiale 30 millions Usd pour lutter contre le paludisme en RDC
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Le Potentiel (Kinshasa)
15 Mai 2007Publié sur le web le 15 Mai 2007
Espérance TshibuabuaKinshasa
Plusieurs cas de décès dus au paludisme sont enregistrés chaque année en RDC. Une maladie transmise à l'homme par l'anophèle et touchant particulièrement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
Pour lutter contre cette maladie, la Banque mondiale intervient grâce au Projet d'appui à la réhabilitation du secteur santé (PARSS).
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150 millions de dollars américains, c'est le montant que la Banque mondiale a accordé à la RDC dans le cadre du Projet d'appui à la réhabilitation du secteur santé (PARSS). Ce projet en phase de démarrage comporte une composante d'une hauteur de 30 millions Usd visant à renforcer la lutte contre le paludisme. Cette composante fournit les principales interventions de lutte dans les zones de santé ciblées. Elles sont comptées au nombre de 83. La population cible est estimée plus ou moins 10 millions d'habitants et sont répartis en cinq provinces, à savoir Bandundu, Katanga, Kinshasa et Maniema.
Le PARSS prévoit la prévention paludique durant le mois de la grossesse à travers le traitement présomptif intermittent chez la femme enceinte, traitement efficace du paludisme à travers l'administration de coordination thérapeutique à base d'Artemisme (CTA) en première intention. L'administration de la quinine est indiquée pour la prise en charge des cas compliqués de paludisme.
Le projet d'appui à la réhabilitation du secteur santé permettra l'accès de la population générale à la moustiquaire imprégnée d'insecticide longue durée (MIILD), particulièrement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes. En outre, il y a lieu de noter des actions de sensibilisation des communautés à la prévention et au bon usage de toutes ces interventions en vue d'une appropriation par la population.
La composante du PARSS ne vient qu'appuyer le plan stratégique dit « Faire reculer le paludisme » et s'exécutera en coordination avec d'autres initiatives internationales, notamment le Programme des Nations unies pour le développement à travers son projet Fonds mondial. Grande contribution à la lutte contre la pauvreté, elle va permettre à l'Etat et aux différents ménages de faire des économies.
ACTION DES PARTENAIRES
Le docteur Wangata qui supervise ledit projet souhaite que la prévention du paludisme en RDC aborde une approche multisectorielle pour saisir toutes les opportunités de sensibiliser la population afin qu'elle adopte un comportement conséquent ne permettant pas le développement des gîtes larvaires. Il insiste sur la lutte anti-vectorielle.
La RDC a une politique de lutte contre le paludisme face à la menace que représente cette maladie. Cette politique s'inscrit dans le cadre de l'initiative mondiale «faire reculer le paludisme», lancé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires en 1998. C'est dans le souci de réduire la mortalité et la morbidité dues au paludisme. Malgré l'appropriation de cette initiative, beaucoup reste à faire en RDC.
Pour faire reculer le paludisme, des partenaires impliqués dans la lutte apportent une aide à ce pays post-conflit. Il s'agit, entre autres, des sous-bénéficiaires en tant qu'agences d'exécution du projet, les acteurs de la société civile, les coopérations bilatérales et multilatérales (Banque mondiale, Union européenne, Usaid, ). Signalons que c'est dans ce cadre que des moustiquaires imprégnées d'insecticide ont été distribuées en marketing social.
UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
L'appui des partenaires reste important dans un pays où les populations n'ont pas accès aux soins de santé. Pour traiter la maladie, certaines personnes recourent à l'automédication et d'autres encore à la médecine traditionnelle à base des plantes. La citronnelle, les feuilles de papayer, «Kongo Bololo», sont ces plantes auxquelles ils recourent de temps en temps. Se basant sur leur foi, d'autres cherchent carrément la guérison dans la prière.
A côté de ce phénomène, il y a lieu de noter aussi la présence des populations déplacées ou réfugiées qui vivent dans une précarité totale. Et de ce fait sont exposées à plusieurs maladies dont le paludisme.
En ce qui concerne les enfants, certains sont frappés d'une attaque aiguë de paludisme cérébral causant rapidement le coma et la mort. D'autres, par contre, s'éteignent suite à une grave anémie consécutive, à une hyperparasitémie et aux infections répétées. Suite à une infection paludique placentaire, d'autres enfants naissent avec un faible poids. Ceux qui arrivent à échapper à la mort ne sont pas indemnes d'autant plus que le paludisme gêne leur développement.
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Pour ce qui est des femmes enceintes, le paludisme est à la base des anémies, des avortements et des décès. C'est un facteur d'augmentation de morbidité et de mortalité maternelle. Le paludisme ou la malaria est un véritable problème de santé publique.
Avec une grande partie de la population qui est démunie, le paludisme constitue un fardeau socio-économique. Il contribue au processus d'appauvrissement des populations. Il prive les communautés de moyens conséquents pour la prise en charge des malades.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) en dit plus. Une enquête menée en 1998 dans les zones de santé enregistre 2.013.399 cas de malaria et environ 200.000 décès. Toutefois, il est précisé que «si l'on considère que 80% des cas et décès surviennent à domicile, la réalité serait que ce chiffre devrait être cinq fois plus élevé, soit 10,06 millions de cas de malaria par an». En 2000, une autre enquête du PNLP renseigne qu'au cours de cette année, la prévalence chez les écoliers entre 5-9 ans était en moyenne de 34%.
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Congo-Kinshasa: Le corps du Vice-Gouverneur Mumate ce mercredi à Bukavu
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La Prospérité (Kinshasa)
15 Mai 2007Publié sur le web le 15 Mai 2007
Philomène Mwaluke KalengaKinshasa
les membres de famille du vice gouverneur du Sud Kivu Léon Mumate Nyamatomwa, décédé le 11 mai à Kinshasa ainsi que les fidèles du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) et autres sympathisants, ont rendu hier un dernier hommage à l'illustre disparu dont le corps était exposé en la cathédrale Notre Dame du Congo de la commune de Lingwala.
C'était à l'occasion d'une messe des suffrages dite par l'abbé Muyenge en présence notamment du Président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe et du ministre d'Etat à l'Intérieur, Denis Kalume.
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Dans son intervention, le célébrant du jour a fait remarquer que la mort ne doit pas ébranler les enfants de Dieu. Se référant à 1 Jean 4-7-11, il a ajouté : aimons nous comme Dieu nous a aimés.
Parlant du disparu, qui est mort à l'âge de 52 ans, l'abbé Muyenge a souligné qu'il n'est resté que six mois à son poste. Toute sa vie durant, il est resté au milieu de son peuple, malgré la guerre et autres conflits de ces dernières années. Très sociable, il était beaucoup aimé par la population qui n'a pas hésité de voter pour lui lors des dernières élections.
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S'adressant aux politiciens du Sud Kivu en particulier et du pays en général, l'homme de Dieu les a exhorté à ne pas faire la politique pour s'enrichir mais plutôt pour servir.
Il leur a rappelé les paroles de Jésus-Christ lorsqu'il soutenait que celui qui est en moi ne mourra pas, mais vivra la vie éternelle.
La dépouille mortelle est attendue ce mercredi à Bukavu avant d'être inhumée jeudi à Mwenga, dans la province du Sud Kivu.
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Partenariat SNEL - Communauté internationale: une délégation américaine a visité Inga samedi dernier
Après un petit moment de silence, dû certainement au changement intervenu au sommet de la Société nationale d'électricité, cette entreprise du Portefeuille commence à bouger et à faire parler d'elle. L'on note déjà des visites officielles des partenaires extérieurs qui veulent s'assurer comment évolue cette grosse machine qu'est la SNEL, la seule société qui s'occupe de la production, du transport et de la distribution de l'énergie électrique en RD Congo. C'est dans cette optique en effet qu'il faut situer la visite, le samedi 12 mai dernier, d'une mission américaine comprenant des représentants du gouvernement, de l'USAID et des partenaires du secteur énergétique, au barrage d'Inga. C'était rapporte-t-on, dans le cadre d'information et d'identification du secteur électrique en RDC. Conduite par l'Administrteur-délégué général de la SNEL à l'intérim, Daniel Yengo Massampu, la mission avait pour but de s'informer sur les problèmes que rencontrent la Société nationale d'électricité dans le cadre de la reconstruction nationale et les opportunités que cette entreprise peut offrir aux partenaires extérieurs dans le domaine de la coopération multilatérale. Le secrétariat permanent du Pool énergétique de l'Afrique centrale : PEAC en sigle, par son secrétaire permanent, Bruno Kapandji Kalala, à qui l'USAID apporte une assistance technique depuis 2005, avait été associé à ladite mission. Ce, afin que soit pris en compte, la dimension régionale du partenariat en Afrique centrale. Pour rappel, le PEAC (Pool énergétique de l'Afrique centrale) par son expertise, est la réponse appropriée à la sous-électrification et aux déficits chroniques d'énergie électriques observés en Afrique centrale. En effet, alors qu'elle est dotée de plus grand potentiel hydroélectrique africain, 650 milles GWH (ou soit 52 %), l'Afrique centrale demeure la partie la moins électrifiée de toutes la sous-région d'Afrique. Au travers des études communes des ressources énergétiques par une démarche coordonnée et concentrée auprès des partenaires et des bailleurs des fonds, tout en définissant les règles techniques et commerciales d'échanges d'énergie électrique, le PEAC prend en charge, l'exploitation en commun, par des structures multilatérales appropriées, des ouvrages et de lignes d'interconnexion impliquant plusieurs pays. Parmi les projets régionaux d'échanges d'énergie pour sécuriser l'Afrique centrale, on peut citer le projet d'interconnexion Inga-Cabinda-Pointe-Noire dont les financements sont déjà disponibles. L'ADG a.i de la SNEL Daniel Yengo Massampu a, au cours du déplacement susévoqué, procédé au lancement des travaux du placement de nouveau disjoncteurs H.T ; les anciens, hors-normes étant l'une des causes du black-out. Les nouveaux dirigeants faciliteront ainsi le trafic de l'énergie électrique au départ du site d'Inga jusqu'au poste de Kwilu dans le Bas-Congo en répondant favorablement aux éventuelles décharges électriques. Nous apprenons que le tronçon Kwilu-Kimwenza sera la prochaine étape de la visite des experts américains et congolais qui s'activent déjà dans le cadre du renouvellement des équipements.
Jean-Pierre SekeKinshasa, 15/05/2007 (L'Observateur, via mediacongo.net)
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Washington n'obtient pas le soutien du G7 sur Wolfowitz
WASHINGTON (Reuters) - L'administration américaine n'a pas réussi mardi à rallier le Groupe des Sept nations les plus industrialisées en faveur de Paul Wolfowitz, président sur le grill de la Banque mondiale, a-t-on appris de source autorisée.
Seul le Japon s'est aligné sur la position de Washington lors d'une conférence téléphonique entre les pays membres du G7 consacrée à Wolfowitz. "Les autres, y compris le Canada, ont marqué leur opposition à ce que Wolfowitz reste en fonction", a dit une source européenne à Reuters.
Outre les Etats-Unis, le Japon et le Canada, le G7 regroupe l'Italie, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Dans un rapport rendu public lundi soir, une commission d'enquête de la Banque mondiale a estimé que Wolfowitz avait violé plusieurs articles du règlement en accordant promotion et augmentation à sa compagne Shaha Riza, experte du Proche-Orient au sein de la Banque.
Selon la commission, il s'agit là d'un conflit d'intérêt qui viole également les termes de son contrat.
L'ancien secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, l'un des principaux artisans de la guerre en Irak, est confronté à de nombreux appels à la démission
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Banque mondiale : Paul Wolfowitz implore la clémence, le soutien de la
Maison Blanche fléchit
LEMONDE.FR avec AFP et AP 16.05.07 08h24 • Mis à jour le 16.05.07 09h36
a position de Paul Wolfowitz à la tête de la Banque mondiale devient de plus en plus précaire. Face aux administrateurs de l'institution, l'ancien numéro deux du Pentagone, menacé de destitution, a imploré la clémence, mardi 15 mai, en promettant de changer ses méthodes de gestion. Mais la Maison Blanche, soutien jusque-là sans faille, a elle-même changé de ton en expliquant que "toutes les options [étaient] sur la table" quant au devenir de M. Wolfowitz.
Accusé de népotisme, le président de la Banque mondiale a réfuté point par point les conclusions publiées lundi par le comité ad hoc, selon lesquelles il avait violé les règles déontologiques de l'institution en accordant des augmentations de salaire à sa compagne. "Vous avez encore la possibilité d'éviter des dégâts à long terme en résolvant cette affaire d'une façon juste et équitable qui reconnaisse que nous avons tous essayé de bien faire, même si nous n'y somme pas parvenus parfaitement", a déclaré M. Wolfowitz, sur un ton suppliant. "J'implore chacun de vous d'être équitable en prenant votre décision car celle-ci affectera non seulement ma vie mais elle affectera aussi la manière dont l'institution est considérée aux Etats-Unis et dans le monde."
"UN NOMBRE DE CHOSES SIGNIFICATIVES QUE J'AI BESOIN DE MODIFIER"
Mardi, le président de la Banque mondiale a essayé de démontrer que les torts étaient partagés. Il a ainsi réaffirmé qu'il avait agi sur "instruction" du comité d'éthique et que les augmentations de salaire accordées à sa demande faisaient partie d'un accord "raisonnable". Au-delà de l'affaire de conflit d'intérêts, M. Wolfowitz, 63 ans, est revenu sur ses méthodes de gestion, qui sont selon lui la véritable raison de sa mise en cause. "Il y a un certain nombre de choses significatives que j'ai besoin de modifier pour regagner la confiance du personnel", a-t-il reconnu en notant qu'il s'était trop appuyé sur ses conseillers personnels.
Le soutien de la Maison Blanche a lui-même fléchi mardi : "Nous faisons confiance à Paul Wolfowitz", a confirmé mardi son porte-parole, Tom Snow. Mais ce dernier a ensuite reconnu que la présidence de l'institution internationale pourrait changer de tête, une fois la procédure achevée : "A un certain moment dans l'avenir, des débats devront être menés quant à la direction de la Banque mondiale. Dans ce sens, toutes les options sont sur la table." D'ici là, le conseil d'administration doit à nouveau se réunir mercredi afin de poursuivre ses délibérations
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mercredi 16 mai 2007
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