La Miba vendue à Raw Bank si l’on n’y prend garde
Kinshasa, 21/05/2007 / Politique
Pour 11 millions de dollars américains accordés par Raw Bank à la Miba sous forme d’un prêt, cette banque exige à cette entreprise d’hypothéquer ses certificats d’exploitation miniers. Aux termes des conditions de la transaction et la situation qu’elle traverse actuellement, la Miba sera incapable d’honorer l’engagement de rembourser à la RawBank dans le délai fixé au 25 juin 2007 pour la première échéance de remboursement.D’où, la crainte de voir cette entreprise bradée au profit de cette banque. Mais, il est encore temps de sauver cette entreprise qui a besoin d’un montant supérieur à ces 11 millions de dollars sollicités auprès de RawBank. La Miba vaut plus que cet argent et elle est un symbole que la Rd-Congo ne doit aliéner à aucun prix.Au moment où le gouvernement et les autres amis de la République démocratique du Congo s’investissent dans des actions en faveur de la re visitation des contrats léonins dans le secteur minier principalement, la Minière de Bakwanga (Miba) court présentement les risques de devenir la propriété d’une banque internationale.La RawBank approchée par le comité sortant Luabeya en quête d’un prêt pour redynamiser l’activité de cette entreprise de l’Etat, avait répondu favorablement à cette sollicitation mais comme il est de coutume dans ces domaines, le créancier a posé ses conditions. Lesquelles conditions sont suicidaires dans le chef de cette entreprise du Portefeuille de l’Etat. La Miba devra en fait hypothéquer les certificats d’exploitation miniers, apprend-on, dans ce marché qui lui sera impossible, selon toute évidence, de répondre à ses obligations vis-à-vis de RawBank.Selon nos sources, dans le montant sollicité qui est évalué à 11 millions de dollars américains, la Miba n’en jouira dès lors que de 9,8 millions du fait que 2,5 millions sont déjà gagés au titre de salaires des agents et cadres de l’entreprise. Et la source de poursuivre en indiquant que le solde, après mise en réserve de la première échéance de remboursement fixée au 25 juin 2007 (c’est-à-dire dans un mois et quatre jours) ne sera que de 6,4 millions. Or, ce dernier montant qui est de loin inférieur aux besoins de payement à la fois des salaires des agents et du démarrage de la production et l’achat des consommables, ne permettra pas à cette société d’atteindre l’objectif visé par la démarche entreprise par les anciens dirigeants de cette entreprise publique.A part ces conditions draconiennes posées par la banque, et le délai trop court de remboursement, la transaction est également reprochée d’autres faits dont la faiblesse de l’intervention face au besoin exprimé et l’absence de différé d’amortissement sans parler de la préservation des écosystèmes dans l’aire d’activité de la Miba. Selon une étude menée le mois dernier par certains experts et le management de la Miba, cette entreprise a besoin d’un financement d’au moins 75 millions de dollars américains pour faire face aux investissements indispensables, sans compter les besoins en remboursement de ses dettes et en fonds de roulement, dit-on.Par ailleurs, compte tenu de l’état actuel de cette entreprise et l’importance qu’elle revêt pour la nation dans ce pays, la Miba a un besoin en capitaux à moyen et à long termes en lieu et place de cette offre de prêt RawBank aussi limitée.Il est vrai que la Miba comme bon nombre d’entreprises relevant du Portefeuille de l’Etat éprouvent beaucoup de problèmes qui nécessitent un apport de capitaux frais pour les relever. Cependant, il ne faut pas que ces entreprises soient bradées aux premiers venus dans cet acharnement de gagner de l’argent à tout prix, même au préjudice des intérêts de la nation. La somme que cette banque s’apprêterait à mettre à la disposition de la Miba serait probablement acquise par d’autres voies grâce à un appel des fonds intérieurs, en ce sens qu’il existe des compatriotes nantis et autres personnes qui seraient sollicités et qui voleraient au secours de cette entreprise en donnant tout ou partie du montant à des conditions qui ne sont pas aussi draconiennes que celles posées par cette banque. La fibre patriotique qui ne vibre pas assez dans le mental du Congolais serait à la base de telles maladresses qui consistent à accepter des offres qui sont en soi de la poudre qui nous est jetée aux yeux. Aussi la résistance qu’affichent certaines personnes capables de voler au secours d’une entreprise aussi importante pour la nation est une attitude coupable.« Pas de vie aux Kasaï sans Miba », ne s’empêchaient d’avouer des générations entières qui ont bénéficié, d’une façon ou d’une autre, des services de cette société dans ces provinces, autant que les Katangais se reconnaissaient dans la Gécamines.Et quelles que soient les difficultés qu’éprouvent aujourd’hui les agents et cadres de cette entreprise et même la population entière, les conditions de la Raw Bank sont un morceau dur à avaler. Pour l’intérêt de la nation, nous espérons que cette transaction (qui est toujours en cours) ne réussira pas. A la rigueur, elle sera revue pour en sortir une mouture dans laquelle les deux parties trouvent leur compte. Sinon, elle sera versée dans le compte des contrats léonins aujourd’hui décries de par son aspect d’un marché des dupes.La situation actuelle de la Miba est catastrophiqueLa marche de la société est aujourd’hui caractérisée par :1. Un arrêt quasi-total de la production.Entre 2004 et 2006, la production a baissé de plus de moitié. A la fin de l’année 2006, la production était ainsi de 2,8 millions de carats pour l’ensemble de l’année 2006 alors qu’elle était encore de 7,2 millions de carats en 2004.Toutes choses égales par ailleurs, la production de la MIBA devrait être d’à peine 500.000 carats en 2007.La production a été de 100.000 carats en moyenne pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2006, ainsi que ceux de janvier et février 2007. La production a quasiment stoppé depuis cette date.Un chiffre d’affaire en deçà du seuil de rentabilité. Les ventes de diamants ont représenté en 2006 un chiffre d’affaire de 39,4 millions de dollars alors qu’un minimum de 80 est nécessaire pour couvrir les dépenses courantes.Le résultat d’exploitation qui était encore positif en 2003 (+1,3 millions USD) est devenu négatif en 2004 (-2,7 millions USD) et 2005 (-12,9 millions USD) et ce déficit a atteint 39,5 millions de dollars en 2006.« Les pertes durables de la société se chiffrent ainsi à 67 millions de dollars » selon le rapport des commissaires aux comptes de la société qui notaient le 29 mars 2007 que « le capital de la société s’est réduit de plus de 50% du fait des pertes cumulées, enregistrées au 31 décembre 2006 ».Un endettement de l’ordre do 170 millions de dollars. La dette de l’entreprise pèse sur elle comme un boulet. Elle comporte notamment une dette à moyen et long terme de 47,6 millions de dollars et une dette à court terme de 120 millions de dollars. Cette dernière comprend : une dette à l’égard des clients et fournisseurs de 69,3 millions de dollars ; des arriérés de salaires de 39,2 millions de dollars dus aux personnels en activité ou retraités ; une dette de 10,8 millions de dollars due aux organismes financiers et bancaires ; une dette fiscale due à l’Etat et aux organismes paraétatiques d’environ 10,5 millions de dollars (l’Etat devant lui-même près de 80 millions à la MIBA).En 2006, le déficit de trésorerie de la société a atteint plus de 40 millions de dollars hors investissement. En 2007, la situation sera pire. Face à un tel endettement : les fournisseurs ne livrent plus de pièces de rechange ou de consommables sauf à être payés avant livraison ; les banques refusent tout crédit supplémentaire et les investissements nécessaires pour renouveler le matériel minier ont été suspendus ; la situation sociale se dégrade peu à peu et le mécontentement des travailleurs a aboutit à une paralysie de la production.2. Quelques raisons les plus significatives de cette situationLa baisse des teneurs géologiques suite à l’épuisement des gisements détritiques ; l’envahissement quotidien du polygone minier par les creuseurs artisanaux, cause d’une insécurité généralisée du polygone MIBA ;Le maintien de charges de personnels au-delà du raisonnable par rapport au chiffre d’affaire de la société et aux charges qui pèsent sur elle ;La vente de la production à des tarifs inférieurs à ceux du marché aux deux acheteurs contractuels (...) privant ainsi la société d’une partie importante de ses recettes ;Les difficultés d’approvisionnement en carburant, lubrifiant et pièces de rechange consécutives aux perturbations du trafic ferroviaire ;- Le manque à gagner dû à l’arrêt de la production consécutif à l’ensemble de ces perturbations et aux arrêts de travail ;- Le renchérissement du prix du gasoil combine à la dépréciation du dollar par rapport au Rand et à l’Euro ;- L’impossibilité de réaliser les investissements nécessaires au maintien de la production antérieure.Le rapport d’audit de KPMG était de ce point de vue très clair dès la fin de l’année 2005 : « La structure financière est profondément déséquilibrée. Dans un environnement international, la MIBA serait obligée de se déclarer en faillite ».L’Avenir
Last edited: 21/05/2007 16:50:04
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Gouvernement Gizenga : finie la période de grâce
Kinshasa, 21/05/2007 / Politique
24 février – 24 mai 2007. Le gouvernement totalisera, dans trois jours exactement, trois mois d’existence. Juste la période de grâce lui accordant faveurs de l’indulgence. Ce ne sera plus le cas désormais. Il sera jugé par les actes qu’il aura posés sur le terrain. A travers sa capacité d’agir vite et bien face à n’importe quelle situation tant dans le domaine militaire, politique, économique que social. Plus question de faux-fuyants, ni de subterfuges pour se disculper. Ce qui n’exclut plus la levée des options sur les motions d’interpellation. Il n’y aura plus des circonstances atténuantes pour le gouvernement Gizenga. Dans trois jours exactement, il aura totalisé trois mois d’existence. Il sera désormais jugé à travers sa capacité de remettre la population au travail, d’assurer la sécurité des biens et de personnes.En effet, investi le 24 février 2002 par l’Assemblée nationale, la fin de la période de grâce intervient ce 24 mai 2007. A dater de 1èr jour, le gouvernement n’aura plus d’excuse pour justifier certaines insuffisances. En tant que gouvernement, il a hérité l’actif et le passif des gouvernements précédents. Brandir leur mégestion pour expliquer le déficit dans plusieurs domaines de la vie ne serait plus qu’irresponsable, et acte sera pris avec toutes les conséquences constitutionnelles qui en découlent.Conscient certainement de la fin de cette échéance de la période de grâce, le gouvernement entre en séminaire dès demain, mardi 22 mai jusqu’au 24 mai. Officiellement pour sensibiliser les membres du gouvernement aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il serait trop naïf de croire que le gouvernement devra se réunir deux jours seulement pour parler des technologies de l’information et de la communication. Ce serait trop beau pour être vrai.Cependant, quand on jette un regard rétrospectif sur les premiers jours du gouvernement Gizenga, ce séminaire vise particulièrement à faire l’Etat des lieux de ces trois mois d’existence. Et éventuellement tirer toutes les conséquences qui s’imposent de cette période d’exercice de l’exécutif.Des motions en l’airMais voilà que les premiers signaux laissent transparaître des « éclairs » en l’air. La première menace porterait sur le dépôt du projet de Loi budgétaire. Selon les dispositions constitutionnelles, le budget doit être déposé pendant la session budgétaire afin qu’il soit examiné et adopté. Or, la présente session qui a un double volet, est également budgétaire. Mais elle se termine le 15 juin prochain. Pratiquement, l’Assemblé nationale et le Sénat ne disposent plus que de 25 jours pour clore cette session. Cependant,jusqu’à ce jours, ce budget n’est pas encore déposé devant le Bureau de l’Assemblée nationale. En plus, il est impossible qu’il soit examiné, amendé et adopté en l’espace de 25 jours. Au maximum, le Parlement met deux mois pour ce faire. C’est dire que jusque fin juillet, le Gouvernement ne disposera pas de son budget. Deux éventualités se présentent en ces moments. Une motion pourrait intervenir contre le gouvernement conformément à l’article 126 de la Constitution alinéa 6 « Si dans quinze jours avant la fin de la session budgétaire, le gouvernement n’a pas déposé son projet de budget, il est réputé démissionnaire ». Logiquement, le projet de budget devra être déposé au plus tard le 30 mai. L’Assemblée nationale ne disposera alors que de 15 jours pour autant que la session prend fin le 15 juin prochain.L’on pourrait en ces instants envisager la deuxième éventualité : la convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale. L’affaire ne paraît pas du tout facile à gérer. Mais les intérêts supérieurs de la Nation s’imposant, un compromis interviendrait sûrement.La deuxième vague des motions résulterait des rapports de Bundu dia Kongo et Kahemba, sans oublier la situation militaire dans l’Est du pays avec l’affaire Nkunda et la convocation d’une Table ronde pour le Nord et Sud-Kivu.Les premiers signaux ont été enregistrés lors d’un débat portant sur l’audition du Rapport des massacres du Bas-Congo. A la suite de la motion de l’honorable Vuemba, les députés étaient partagés- entre l’audition de ce rapport à huis clos et la transmission en direct par la radio et la télévision de la plénière. L’on ne serait pas surpris qu’à la présentation des conclusions, ceux des députés qui ne seraient pas satisfaits du contenu de ce rapport déposent une motion d’interpellation à charge du ministre de l’Intérieur, déjà sollicitée par la question orale.Autre motion certainement attendue est celle se rapportant à la décision prise par le gouvernement de classer l’Affaire Kahemba en se fiant aux résultats techniques des commissions d’enquête initiées par l’exécutif. Une démarche qui surclasse le travail entrepris par l’Assemblée nationale et qui n’est pas encore rendu public. Pourquoi cette démarche et que visait-elle Interrogation pertinente.Entre-temps, il y a l’initiative du gouvernement d’organiser une table ronde dans le Nord et Sud-Kivu en vue de parvenir à des solutions durables sur la coexistence pacifique entre les ethnies et tribus vivant dans cette partie du pays¸ l’insécurité et la violence sont récurrentes. Initiative encourageante, certes, mais qui intervient au moment où, le général dissident Nkunda dénonce le mixage. Or, cette question a été évoquée à l’Assemblée et a nécessité une question orale à l’endroit du ministre de la défense. Les préoccupations des députés étaient donc réelles qu’elles engendrent maintenant une nouvelle démarche tant politique, militaire, judiciaire qu’économique, selon le compte rendu de la dernière réunion du gouvernement du 16 mai dernier.Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, l’on s’interroge sur la forme et le contenu de cette Table ronde, les accords signés entre les délégués du gouvernement avec Nkunda et comment expliquer cette médiation de Kigali dans cette affaire (?). Quel Serait ensuite l’impact de cette table ronde et ne risque t-elle pas de susciter d’autres initiatives semblables, notamment en Ituri, le deuxième ventre mou de la République démocratique du Congo ? Surtout que ce « couloir » évoqué en pleine tuerie des populations en Ituri est en train de devenir une réalité avec ce déplacement des anciens démobilisés de l’Ituri vers le grand Kivu. A tout prendre, les prochains jours s’annoncent cruciaux pour le gouvernement Gizenga. Il sera désormais jugé par des actes et sans faux fuyants.(Ern.)Le Potentiel
Last edited: 21/05/2007 16:31:56
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Le lundi 21 mai 2007
Au moins 17 morts dans un naufrage en RDC
Agence France-Presse
Kinshasa
Au moins 17 personnes ont péri dimanche dans le naufrage de leurs embarcations sur une rivière de la province d'Equateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé lundi soir la radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Deux pirogues ont été prises dans une tempête et se sont retournées. Dix-sept personnes ont péri noyées, un passager est porté disparu et cinq autres sont parvenus à gagner les berges, selon la radio.L'accident s'est produit sur la rivière Uelé, près de Yakoma, une localité proche de la frontière avec la Centrafrique située à quelque 650 km de Mbandaka, capitale de l'Equateur.Les passagers étaient majoritairement des jeunes gens membres de la Communauté évangélique de l'Ubangi et de la Mongala (CEUM), une secte protestante, qui revenaient d'une journée d'études et de prières dans une localité voisine, selon des autorités locales citées par la radio.Les corps de 17 victimes ont été repêchés et rapatriés dans leurs villages d'origine, non loin de Yakoma. Un passager était toujours porté disparu lundi, selon la radio.Cet accident survient trois jours après le naufrage d'une pirogue motorisée sur le lac Kivu, entre le Rwanda et la RDC, qui a fait au moins cinq morts et de nombreux disparus, selon des sources locales.Cette pirogue, qui venait du Rwanda, s'est renversée dans le lac, non loin de l'île congolaise d'Idjwi, au Sud-Kivu (est).«Il y avait 46 personnes à bord. On a retrouvé les corps de cinq personnes», a déclaré lundi à l'AFP un notable d'Idjwi, Freddy Kahimano, précisant qu'il ignorait le nombre de rescapés.La radio Okapi estimait lundi soir qu'une trentaine de personnes avaient sans doute péri dans cet accident.Les autorités de la province et la société des armateurs du Kivu, contactées par l'AFP, ne disposaient d'aucun bilan pour ce naufrage et en ignoraient les causes.Les accidents sont fréquents sur les lacs et rivières de RDC, notamment du fait de la surcharge des embarcations et d'un mauvais balisage des voies navigables.
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En marge de la rencontre de Mbudi, des pesanteurs tentent d’isoler le parti Pprd
Kinshasa, 21/05/2007 / Politique
Le fait que le parti Pprd se retrouve à ce jour décapité de sa direction dont les principaux animateurs se sont envolés dans les institutions a entraîné tout le camp de la majorité présidentielle dans une déroute qui inquiète principalement les kabilistes poussés à se remettre en question. Enfin, les cadres du PPRD se réveillent. C’est peut-être le sens qu’il convient de donner à la rencontre de Mbudi où les députés et les grandes figures du Kabilisme se sont retrouvés dernièrement pour battre le rappel des troupes.Car, beaucoup d’eau ont coulé sous le pont et si l’on n’y prend point garde, il y a risque d’implosion. Mais, à condition que ce réveil ne contribue guère à attiser le feu suite à une approche sentimentale qui ne considère nullement l’unité et la cohésion au sein du parti.Ce n’est pas tous les jours que les députés du PPRD et les grandes figures du kabilisme choisissent de se retirer à Mbudi pour une rencontre en famille. Quand cela se fait, certainement que les uns et les autres ont pris soin de prélever la température du parti apparemment secoué par une forte fièvre. Il fallait donc poser le diagnostic en vue de prescrire le remède nécessaire. Car, le mal dont souffre actuellement le PPRD n’est, en réalité, qu’une conséquence de l’alliance des animateurs devant gérer le parti au quotidien, après l’indisponibilité pour raisons d’Etat des animateurs officiels du parti.Réveil miné par une approche sentimentaleL’objectif apparent de la rencontre de Mbudi, nous a-t-on confié, serait de concilier les kabilistes dans la foulée des festivités du 17 mai. Car, la famille politique du Chef de l’Etat traverse des moments difficiles comme en témoigne l’élection de Léon Kengo wa Dondo à la tête du Sénat où le PPRD y est allé en ordre dispersé. Vu sous cet angle, on ne peut que saluer cette initiative parce que le PPRD demeure le pivot de la majorité, le principal parti au sein de l’AMP. A ce titre, le PPRD doit se porter mieux pour que l’AMP aille de l’avant.Mais, estiment les observateurs, il faudrait éviter de tomber dans une approche sentimentale. Bien au contraire, on devrait s’ouvrir au vrai débat démocratique en privilégiant l’unité et la cohésion au sein du parti qui ne se présente plus comme un front uni. Car, la logique de petits cercles d’amis ou d’intérêts se partageant les postes semble l’emporter sur l’approche tendant à organiser le parti en tenant compte de grands enjeux du moment. Il s’agit donc de relancer le parti tout en veillant aux animateurs. En clair, il faut donc éviter, à la tête du PPRD, des personnes qui peuvent nuire à l’image du parti.Pesanteurs faisant du Pprd un parti de l’EstUn autre danger qui tente de miner le PPRD, c’est la tendance consistant, pour certaines pesanteurs, à en faire un parti de l’Est ou des swahilophones. « Ce qui est contraire, fait-on observer, à l’idée du Chef de l’Etat qui a, du reste, prouvé son nationalisme en nommant un Premier ministre de Ouest.Or, la démarche de ces pesanteurs vise à isoler le PPRD dans l’opinion. Voilà pourquoi, conseille-t-on, il faut un bon dosage. Il serait souhaitable de partir de la base originelle: du président de la République depuis M’Zee Laurent-Désiré Kabila. Les uns et les autres doivent donc se ressaisir surtout qu’il apparaît de plus en plus que l’AMP, superstructure qui soutient le Chef de l’Etat connaît déjà des fissures et l’élection de Kengo wa Dondo a prouvé que la cohésion n’est plus la caractéristique principale et le PPRD peut imploser avec la donne actuelle.Il faut donc que le PPRD privilégie la cohésion au sein du groupe. Encore que le PPRD est à l’AMP ce que fut autrefois l’UDPS à l’USOR et alliés. Et, au bout du compte, l’USOR et alliés s’est révélé un panier à crabes et c’est l’UDPS qui a perdu. De la même manière que le Chef de l’Etat a sauvé l’unité du pays après son élection en nommant un Premier ministre de l’Ouest, de la même manière cette approche doit se poursuivre au sein du PPRD. Voilà où les observateurs conseillent la nomination d’une personne maîtrisant la vision originelle de M’Zee Laurent Désiré Kabila et la vision du Chef de l’Etat, une personne qui rassure, qui cimente, qui joue le rôle de fusible pour couvrir le Chef de l’Etat en recevant des coups à sa place. Surtout que les animateurs du PPRD aux affaires sont astreints aux obligations de réserve.(Th)Marcellin MANDUAKILA/Forum des As
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Katanga : Fardc et agents de l’ANR accusés de semer l’insécurité à Kabalo
Kinshasa, 21/05/2007 / Politique
Selon l’administrateur du territoire de Kabalo, les localités de Kajimbu et Maloba sont dans l’insécurité. La première localité a été pi1lée la semaine dernière par des soldats Fardc et des agents de l’Anr (Agence nationale de renseignements). Dans la deuxième, des Mai Mai sèment la désolation, rapporte radiookapi.net. Des agents de l’ANR ont pillé la localité de Kajimbu dans la nuit de mardi à mercredi derniers.A en croire l’administrateur du territoire, Ngoy Kakudji, ils ont été appuyés par des soldats FARDC. D’après la même source, ce pillage est intervenu à la suite d’un conflit entre le chef de groupement Kanda et le chef de la localité de Kajimbu. Ce dernier est accusé de complicité dans l’empoisonnement du chef Kanda- père il y a quelques années de cela.Pour Ngoy Kakudji, le Conseil de sécurité a exigé la restitution des biens volés à la population. C’était au cours de la réunion de samedi. Kajimbu est à une trentaine de kilomètres de Kabalo, sur la rive gauche du Fleuve Congo.Le Conseil de sécurité a aussi débattu de la situation dans le groupement Maloba, à une centaine de kilomètres au Sud Est de Kabalo.Le chef de ce groupement est en fuite depuis jeudi dernier dans le territoire de Nyunzu. Il affirme avoir été chassé de son entité par un certain Kambala. Ce dernier est un ancien chef Mai Mai. Il est poursuivi par l’auditorat militaire de Kamina depuis près de trois ans. Il est revenu il y a quelques mois à Maloba.Katanga : trois magasins prennent feu à LubumbashiL’origine du feu reste inconnue. Une bonne partie de la marchandise a pu être sauvée grâce à l’intervention de la Police nationale. Les travailleurs sont réduits au chômage. Ils déplorent le retard avec lequel les secours sont arrivés sur le lieu, rapporte radiookapi.net.De la fumée se dégageait encore des décombres hier dimanche matin. La police a tracé un petit périmètre de sécurité autour du lieu de l’incident. Elle tient à distance les « shegués » qui ont tenté de piller les décombres toute la nuit.Selon un travailleur, le feu est parti du dépôt pharmaceutique. Pourtant, la journée avait été normalement clôturée. La grosse erreur, selon lui, c’est d’avoir compté sur les camions anti-incendie de la Régie de voies aériennes. Celle-ci est basée à l’aéroport.Comme ils n’arrivaient, les travailleurs ont fait appel à l’entreprise Chemaf. C’est grâce à leur intervention, à celle de la Police nationale et d’autres maisons de gardiennage qu’ils ont pu sauver quelques articles. C’est.le troisième incendie de magasin dans le centre ville de Lubumbashi en l’espace d’une année. Et ce, sous le regard impuissant de la mairie.(Ern.)Radiookapi.net
Last edited: 21/05/2007 16:55:58
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Un commissaire de police de Kin Mazière assassiné à la Cité Maman Mobutu
Kinshasa, 21/05/2007 / Société
Des voleurs à main armée ont abattu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, un commissaire de la police de Kin Mazière. Le forfait a été commis dans la parcelle de la victime, au quartier Malangu, à la Cité Maman Mobutu.« Nous étions dans la chambre, en train de dormir. Soudain, j’ai entendu un bruit au salon. J’ai vu des hommes qui étaient en train de briser les antivols. J’ai pris une bouteille de Skol et je suis descendu au salon. J’ai lancé cette bouteille sur l’un des brigands, la bouteille s’est brisée. Ce dernier a tiré 4 coups de balle. Puis, il est entré au salon. J’ai vu qu’il était en tenue militaire. N’ayant vu personne, il est ressorti.C’est à l’extérieur qu’il a tiré à bout portant sur mon grand-père. Celui-ci a été atteint à la poitrine. Quand l’assassin est rentré pour la deuxième fois à la maison, il m’a trouvé dans la salle de bain. Le malfaiteur m’a sommé de remettre 5.000 dollars et des bijoux, en me menaçant. Je lui ai répondu que j’étais un simple étudiant et que je n’avais rien. Il est entré au salon. Le brigand a pris un téléphone avant de fuir », a témoigné le petit-fils de la victime cité par radiookapi.netAssassinat vendredi dernier du chef de poste principal de l’ANR/BeniLe responsable de l’agence nationale des renseignements (ANR) à Beni au Nord-Kivu a été tué dans la nuit de vendredi dernier. Selon radiookapi.net qui m’apporte la nouvelle, M. Raymond Kibwamana a été abattu à son domicile. Les membres du comité de sécurité de la ville se sont réunis à ce sujet samedi matin en vue d’étudier les voies et moyens en vue d’arrêter les auteurs de ce crime.Radiookapi.net indique que le meurtre a eu lieu au quartier Kasabiniole, dans la commune de Ruwenzori. Ce quartier est situé à une centaine de mètres du camp militaire « 40 logements », l’un des plus sécurisés de Beni. Le chef de poste principal de l’agence nationale de Renseignements, Raymond Kibwamana, a été abattu par 2 balles dans la tête. Il revenait du service à bord de sa voiture. Selon un membre de sa famille, 2 bandits l’attendaient devant sa maison. Ils ont tiré 2 coups de feu, suivis d’une rafale. Le maire de Beni, Jules Mungwana, indique que les mobiles de cet assassinat restent inconnus. Il précise que les tueurs n’ont rien emporté. Ce meurtre intervient alors que la ville de Beni commençait à retrouver une certaine accalmie après la série d’assassinats de janvier et février derniers, note radiookapi.net(Yes)Franck Mona/La Référence Plus
Last edited: 21/05/2007 14:14:27
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lundi 21 mai 2007, 17h31
Un groupe armé menacerait des gorilles dans l'est du Congo-Kinshasa
LAGOS, Nigeria (AP) - Quelque 200 guerriers Maï-Maï qui ont attaqué des postes d'observation et tué un garde d'une réserve naturelle de l'est de la république démocratique du Congo (RDC) menacent de massacrer un groupe de gorilles rares si l'armée risposte, selon les autorités du parc.
Les rebelles, qui ont refusé d'intégrer l'armée après la fin de la sanglante et dévastatrice guerre civile de 1998-2002, ont pris d'assaut trois postes d'observation du Parc national des Virunga dimanche matin, faisant un mort et trois blessés, selon un communiqué de Wildlife Direct. Ils menaceraient de tuer des gorilles dont il ne reste que 20 individus dans le monde.
Ces guerriers "font tout pour saboter les bonnes intentions des protecteurs" de la nature, accuse le directeur du parc, Norbert Mushenzi, dans ce document, ajoutant que des combattants ont tué des gorilles des montagnes en voie d'extinction en janvier et que des Maï-Maï ont massacré des centaines d'hippopotames au fusil-mitrailleur fin 2006.
De nombreux Congolais de l'Est très pauvre de la RDC subsistent grâce à la "viande de bush", notamment du chimpanzé ou du gorille, y compris des espèces protégées. Les Maï-Maï, qui ont combattu aux côtés des forces gouvernementales, revendiquent le contrôle de certaines zones de l'est du pays, se heurtant aux gardes chargés de protéger la faune. AP
st/v360
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La République démocratique du Congo au cœur des élections législatives en Belgique
Kinshasa, 21/05/2007 / Politique
Karel De Gucht estime que la réussite des élections en Rdc est le principal succès de la politique congolaise de la Belgique menée au cours des trois dernières années. L’actuel gouvernement belge expédie désormais les affaires courantes, l’heure étant à la pré-campagne électorale. Dans quelques jours, les Belges se rendront aux urnes pour élire les députés et sénateurs de la prochaine législature (2007-2012).Selon les instituts de sondage, les chances de reconduction de la coalition au pouvoir sont minces. En Flandre, ce sont les Chrétiens-démocrates (CD&V) qui caracolent. Les libéraux flamands (Open-VLD) du Premier ministre sortant Guy Verhofstadt n’occupent que la quatrième position. Ils sont précédés par le VB (Vlaams Beiang) et les socialistes flamands (SP.a).En Wallonie, le PS reste la première formation politique suivie par les libéraux francophones (MR), le parti cher à Louis Michel. Selon les enquêtes d’opinion, le CD&V Yves Leterme pourrait être le prochain chef du gouvernement du royaume de Belgique. Certes, rien n’est encore joué. Les « sortants » attendent vendre chèrement leur peau.La situation en RDC au centre des débatsDans une déclaration mercredi 16 mai dernier, à Bruxelles, le ministre belge des Affaires étrangères, le libéral flamand Karel De Gucht, a estimé qu’« on peut être fier d’avoir pu organiser les élections » en RD Congo « et d’avoir pu instaurer une paix qui demeure toutefois assez volatile ».Successeur de Louis Michel, en 2004, De Gucht a néanmoins reconnu que « l’évolution de la situation au Congo après les élections – avec des affrontements qui ont fait en janvier plus d’une centaine de morts dans la province du Bas-Congo et les combats des 22 et 23 mars qui ont causé « des centaines de morts » – était aussi sa principale déception ».Karel a salué l’action de son prédécesseur qui a apporté, selon lui, une « grande contribution » à la démocratisation de l’ex-Zaïre.« Il continue à jouer un rôle, il a prise sur le président congolais, Joseph Kabila », a-t-il expliqué.Il importe d’ouvrir une parenthèse pour relever que le MR a toujours revendiqué le « rôle crucial » que l’ancien ministre Michel « a joué » dès son arrivée à la tête de la diplomatie belge pour « remettre le dossier Congo dans l’agenda de la Communauté internationale ». Intervenant samedi 19 mai au cours d’une émission de la tranche africaine de la radio associative bruxelloise « Air-Libre », la secrétaire d’Etat belge à la Famille, Gisèle Mandaïla Malamba, n’a pas manqué de le rappeler. « Sans le MR, ce dossier n’aurait pas été réinscrit dans l’agenda de la Communauté internationale », a-t-elle martelé.Karel se réjouit de sa fermeté vis-à-vis de la RDCLe ministre Karel s’est réjoui que sa philosophie – qui consiste à ne pas mettre de gants pour mettre les responsables congolais face à leurs responsabilités et à exiger d’eux des résultats – avait « prévalu ». Selon lui, il en a vu une preuve dans la résolution 1756 adoptée mardi 15 mai par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies en RD Congo jusqu’au 31 décembre prochain, tout en le révisant pour tenir compte de la situation dans le pays après les élections et le faisant évoluer vers des tâches de consolidation de la démocratie.« Sans la Belgique au sein du Conseil de sécurité (au sein duquel elle siège depuis le 1er janvier pour deux ans comme membre non permanent), cette résolution n’aurait pas été la même », a-t-il dit en substance. Au lendemain de l’investiture de Joseph Kabila, le ministre belge de la Coopération au développement, le MR Armand De Decker, avait publié, mi-décembre dernier, un communiqué affirmant que la réussite du processus électoral au Congo était le plus grand succès de la diplomatie belge au cours des 25 dernières années.Les affrontements armés des 22 et 23 mars entre les éléments de la garde présidentielle et les soldats appartenant à la garde rapprochée de l’ancien vice-président et sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo avaient jeté une douche froide à cette autosatisfaction.(Yes)Le Palmarès
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21/05/2007 10:42:18 - KINSHASA (AFP)
RSF demande la libération d'un journaliste congolais incarcéré depuis 6 mois
Reporters sans frontières (RSF) a demandé lundi la libération d'un journaliste congolais, arrêté il y a six mois et "oublié" depuis à la prison centrale de Kinshasa, dans un communiqué transmis à l'AFP.
L'organisation de défense de la liberté de la presse rappelle que Bosange Mbaka, journaliste au périodique Mabemga paraissant à Kinshasa, a été "arrêté il y a six mois jour pour jour dans le cadre de rafles de sympathisants présumés du sénateur Jean-Pierre Bemba", adversaire malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle d'octobre 2006 en République démocratique du Congo (RDC).
Le journaliste, originaire de la province d'Equateur (nord-ouest, fief de M. Bemba), est officiellement poursuivi pour "vol d'effets militaires".
Il avait été arrêté le 21 novembre 2006 par la police après l'incendie partiel de la Cour suprême de justice (CSJ) lors d'une manifestation de partisans de Jean-Pierre Bemba, dont la Cour examinait un recours contre les résultats des élections.
M. Mbaka, dépêché par son journal pour couvrir l'audience, avait lors de heurts entre manifestants et forces de l'ordre, "ramassé le téléphone portable d'un militaire et était allé le remettre au poste de garde", selon RSF.
Mis aux arrêts, Bosange Mbaka avait d'abord été détenu au secret pendant plus d'un mois dans un cachot de la police avant d'être transféré à la prison centrale de Kinshasa.
"Il semble que ce journaliste a été arrêté et maintenu en détention, non pas pour une ridicule histoire de téléphone trouvé, mais en raison de son patronyme et de son origine", a affirmé RSF, précisant que M. Mbaka avait été interrogé "sur ses sympathies supposées avec Jean-Pierre Bemba".
"De nombreux citoyens originaires de (la province d'Equateur), fief du sénateur, ont été arrêtés lors de rafles visant à neutraliser ses sympathisants réels ou supposés", a déploré RSF, dénonçant "une justice défaillante et corrompue".
Le 15 mai, le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Louise Arbour, avait pu s'entretenir avec M. Mbaka lors d'une visite à la prison de Kinshasa et avait plaidé pour sa libération.
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Selon le ministre des Finances, la Bad octroie 320 millions $ Us pour financer les secteurs socio-économiques en Rdc
Kinshasa, 21/05/2007 / Economie
Selon le ministre des Finances, la République démocratique du Congo ne détient pas des arriérés de cotisation. Le ministre des Finances, Athanase Matenda a procédé, dimanche 20 mai dans son cabinet de travail, à la restitution de la participation de la République démocratique du Congo aux 42ème Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) tenues du 16 au 18 mai derniers à Shanghai en Chine.Selon le ministre des Finances, le Congo Kinshasa ne détient pas des arriérés de cotisation. « Nous payons régulièrement les souscriptions de cette Institution financière (…) La République démocratique du Congo a beaucoup de chantiers à réaliser avec le concours de cette institution financière panafricaine. C’est ça l’opportunité de la participation de notre pays dans ces assises », a-t-il indiqué en substance.La tenue pour la première fois de ces assemblées annuelles en terre asiatique relève du choix des pays africains qui, lors du Sommet Chine–Afrique de Beijing en 2006, ont été fascinés par le progrès au pays de Mao mais aussi par les similitudes entre la situation économique et financière de la Chine avec celle des pays africains. Ainsi les pays africains veulent capitaliser le modèle de développement chinois.A Shanghai, il a été question de faire le rapport annuel de la Bad pour l’exercice 2006. Ce rapport a été caractérisé par le constat selon lequel la situation financière de la Bad est prospère, justifiée par la mise en place des batteries de réformes institutionnelles, l’allègement de la dette et le développement de l’Afrique partant du modèle chinois, l’examen et l’adoption du budget de la Bad pour l’exercice 2007. Ce budget est de 202 millions Usd.Le ministre a rappelé que la République démocratique du Congo obtient de la Bad plus de 320 millions de dollars pour financer ces prêts projets dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la culture, du transport, de l’agriculture et des infrastructures. A en croire le ministre, le premier financement de la Bad octroyé en République démocratique du Congo est intervenu en 2002-2004 dans le cadre du soutien au Programme d’Urgence de Réhabilitation et de Reconstruction des Infrastructures Economique et Sociale (Puspres). Le même financement, a-t-il signifié, a aussi aidé au renforcement des capacités institutionnelles en ce qui concerne la gestion macroéconomique.Pour le moment, a-t-il précisé, la République démocratique du Congo exécute un autre programme de la Bad négocié sous le terme : « Document des stratégies pays accès sur les résultats ». Il a, pour ce faire tenu à informer que ce projet poursuit deux objectifs majeurs à savoir l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations rurales avec un pendant, la réduction de la pauvreté dans le milieu urbain et périurbain et la promotion de la bonne gouvernance.Il sied de révéler ici que cette deuxième visée a un objectif secondaire qui est la création d’un environnement favorable aux secteurs privés. Parmi ces secteurs, il y a le développement rural, l’eau, le transport, le sida, la bonne gouvernance et le renforcement des capacités.Evaluant les programmes de la Bad en Rdc, il y a lieu de souligner le faible taux d’exécution dû au disfonctionnement des institutions congolaises suite à la situation politique congolaise.Le ministre n’a pas manqué de signaler que la Rdc accuse, elle aussi, une faiblesse dans l’absorption des crédits disponibles à la Bad.A cet effet, M. Matenda a recommandé aux institutions publiques à mettre plus de dynamisme dans le travail afin d’accroître les capacités d’absorption des crédits. Cette recommandation est intervenue après qu’il ait fait l’évaluation des programmes de la Bad en Rdc.Il a aussi souligné que la Bad, à l’instar de tous les bailleurs de fonds, tient à certaines conditions dont la bonne gouvernance et la gestion transparente des finances publiques ou encore le parachèvement du Dscrp. Il a enfin indiqué que la Bad reste attentive à la gestion des ressources Ppte (Pays pauvre très endetté) et particulièrement dans les efforts faits par la Rdc pour augmenter les ressources dans les secteurs de l’éducation, de la Santé et de la protection sociale.Il a aussi parlé de la poursuite du partenariat entre la Rdc et la Bad dans le cadre du programme de réinsertion des enfants soldats, en collaboration avec la Banque mondiale, mais aussi dans le développement de l’hydroélectricité et enfin dans le « Projet d’électricité à la consommation et à l’exportation ». Le site d’Inga a été retenu par le Nepad comme un de repère au niveau de l’Afrique pour des projets intégrateurs. La Bad assure à court terme, le leadership du Plan d’action du Nepad qui a retenu parmi les priorité notamment le développement du Grand Inga. Le ministre des Finances a indiqué que la Bad vient de finaliser les études de réalisation de ce projet intégrateur du Grand Inga pour lequel le Conseil d’administration de la Bad pourrait statuer d’ici la fin du mois de mai 2007.(Yes)Stéphane Salikoko/L’Avenir
Last edited: 21/05/2007 14:46:36
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Kimbanseke : Trois morts à Mikondo dans une bavure policière L’après-midi du dimanche 20 mai dernier n’a pas été de tout repos au quartier Mikondo, dans la commune de Kimbanseke. Trois morts dont un civil par balle perdue et deux policiers au cours des représailles de la population à la suite d’une affaire qui aurait pu se régler à l’amiable.
Selon les témoins du drame, un jeune homme du quartier venu de l’Angola était en difficulté avec quelques-uns de ses amis. Leur différend tournait autour du partage de leur butin ramené d’un long voyage. Ainsi, les amis déçus dans ce partage ont eu l’idée de recourir aux agents de renseignements généralement appelés Bureau 2 pour rentrer dans leur droit.
A l’arrivée de ceux-ci, vêtus en tenue civile, ils ont réussi à mettre la main sur l’homme soupçonné d’être à la base du mauvais partage. Pendant que les deux agents le tiraient de son fief, une fuite d’information a circulé au quartier. Les jeunes du coin se sont interposés pour la libération d’un de leur. Les agents ont été obligés de tirer en l’air pour se frayer le passage. Une des balles perdue a fait mouche dans une famille : un garçon innocent de 17 ans a été atteint.
Acheminé à l’hôpital, il y a succombé à ses blessures.
Pendant ce temps, les agents, leurs éclaireurs et l’accusé se sont éclipsés, laissant derrière eux la population courroucée. Pour se venger de ce mort innocent qui n’était même pas sur le lieu des altercations, les jeunes du quartier se sont livrés à la chasse à la sorcière. Ils se sont dirigés vers le sous commissariat le plus proche avec bâtons, bêches et autres armes blanches en signe de représailles.
Deux policiers trouvés sur place y furent lynchés, ramenant le bilan macabre à trois. A cause de la gâchette facile, des familles entières sont endeuillées sans espoir de réparation des préjudices.
H.K. ET G. NGAMYS
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Budget 2007 : Sur ordre du Premier ministre Antoine Gizenga, gouvernement et syndicats signent un pacte de non agression
Kinshasa, 21/05/2007 / Politique
Le protocole d’accord signé avec l’Intersyndicale de l’administration publique veut que les recettes additionnelles soient consacrées à l’amélioration des rémunérations des agents et fonctionnaires de l’Etat en tenant compte de l’augmentation du Budget 2007 lors de son prochain aménagement. Le Gouvernement, par l’entremise des ministères du Budget, de la Fonction publique et des Finances et l’intersyndicale des syndicats de l’administration publique viennent enfin de s’accorder sur un nombre de points en vue de concilier les chiffres des prévisions préfigurées du budget 2007. C’est du moins le résultat des travaux de 29 jours effectués entre différentes parties et dont le protocole d’accord a été signé le samedi 19 mai aux bureaux du ministère dirigé par Adolphe Muzito. Pendant ces travaux dont l’ouverture a été donnée le 6 avril 2007, le conseiller du ministre du Budget chargé de la paie a cherché à savoir les bases de calcul qui ont relevé les prévisions des recettes fiscales de CDF 271 milliards 762 millions 840 mille FC à CDF 291 milliards 170 millions 843 mille 508 FC. La sous-commission a rétorqué que les estimations « ne sont pas fondées sur une base taxable quantifiable, mais sur l’effort de service à fournir eu égard au contexte politique dans lequel le Gouvernement de la troisième République va évoluer ».La DGI reste confiante en ses prévisionsLa Direction générale des impôts (DGI), représentée par son directeur de recouvrement, a expliqué que « les prévisions du budget préfiguré sont le reflet d’un effort de service considérable, qui est difficile à dépasser ». Il a ajouté le montant de CDF estimé à 223 milliards FC des recettes fiscales. Dans ses calculs, la DGI soutient que la moyenne des recettes de CDF de 18 milliards FC, à réaliser en 2007, constitue réellement un effort, « comme cela peut bien se constater aux trois premiers mois de 2007, où cette moyenne est de CDF 14 milliards FC ». Cependant, cette régie financière reste confiante que, dans le contexte politique ainsi évoqué, ces prévisions seront réalisées.Les préalables de la DGRADLa partie gouvernementale et les syndicalistes ont examiné les actes générateurs sous contrôle de la DGRAD. Cette dernière a accepté comme réalisables les recettes additionnelles de CDF 11 milliards 141 millions 636 mille 114 FC. Mais, toujours est-il que, la DGRAD pose un certain nombre des préalables pour que ce chiffre devienne effectif notamment la présence de la DGRAD dans tous les postes d’ordonnancement intérieur et extérieur, la mise à disposition de tous les imprimés de valeur pour tous les ministères sans rupture de stock. Mettre fin à l’immixtion des différents services non autorisés dans la mission d’ordonnancement et de recouvrement, la restructuration et le déploiement effectifs de services de la DGRAD à travers tout le pays… sont autant des conditions posées par cette direction.Les experts de l’OFIDA ont, à leur tour, proposé d’élaguer des estimations de l’intersyndicale certaines recettes non autorisées par la nomenclature légale. Ainsi donc, le diamant industriel, l’or industriel et autres produits minéraux sont parmi les articles concernés par l’interdiction. L’ADF de l’office a proposé que soient retenues les recettes additionnelles de l’ordre de CDF 2 milliards 650 millions FC. C’est sur instance du banc syndical que le montant a été relevé à CDF 3 milliards FC.Closes du protocole d’accord signéEu égard à la volonté affirmée par le Premier ministre Antoine Gizenga, les participants à ces travaux ont constaté que l’absence du budget exercice 2007 a mené le Gouvernement à fonctionner sur base des crédits provisoires dont l’exécution fait référence aux dépenses budgétaires de rémunérations effectuées en 2006. De ce fait, les deux parties se sont engagées à poursuivre l’effort de mobilisation des recettes. Ainsi dit, les recettes additionnelles seront consacrées à l’amélioration des rémunérations des agents et fonctionnaires de l’Etat en tenant compte de l’augmentation du budget 2007 lors de son prochain aménagement.Dans ce protocole signé avec le Gouvernement, l’intersyndicale des syndicats de l’administration publique s’engage à accompagner de façon effective le Gouvernement dans ses efforts de mobiliser les recettes pour l’amélioration du budget de l’Etat, non seulement en 2007, mais aussi durant toute la législature. Ce, en vue de la réalisation optimale des cinq chantiers du président de la République, relatifs au social.(Yes)Rachidi Mabandu/Forum des As
Last edited: 21/05/2007 12:59:03
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Les employés congolais chez les asiatiques dénoncent le mauvais traitement Les travailleurs congolais employés chez les Pakistanais, Indiens, Libanais et autres chinois ont dénoncé, le week-end dernier, le mauvais traitement dont ils font l'objet de la part de ces derniers. Au cours d'une émission télévisée par une chaîne de télévision locale,ces employés ont affirmé qu'ils touchent un maigre salaire, allant de vingt à trente dollars américains seulement, soulignant qu'ils travaillent pendant plusieurs heures qui dépassent même les huit heures de travail par jour, tel qu'arrêté par le code du travail congolais, sans pour autant bénéficier de primes ni des frais de transport. Ces employés qui, non seulement ont qualifie le comportement de leurs employeurs d'acte d'exploitation de l'homme par l'homme, mais ils l'ont également qualifié d'esclavagisme. Ils ont profité de l'occasion pour accuser les inspecteurs du ministère du Travail et de la prévoyance sociale, qui passent régulièrement dans toutes les sociétés pour le contrôle y relatif, se faisant corrompre par ces derniers, des rapports en faveur de ces expatriés. A cet effet,ils invitent le ministre du Travail et de la prévoyance sociale à suivre cette situation de près, en vue de mettre fin à cet esclavagisme de type moderne appliqué par ces asiatiques en République Démocratique du Congo (RDC).Kinshasa, 22/05/2007 (ACP, via mediacongo.net)
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Visite en Belgique du ministre congolais des Affaires étrangères
(Belga) Le ministre congolais des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi, entame mardi une visite officielle de trois jours en Belgique, sa première depuis la mise sur pied d'un gouvernement issu des élections libres de l'an dernier en République démocratique du Congo (RDC).
M. Mbusa, entré en fonction en février dernier dans le gouvernement du Premier ministre Antoine Gizenga, rencontrera mardi le président de la Chambre, Herman De Croo, la ministre-présidente de la Communauté française, Marie Arena, et le Premier Ministre, Guy Verhofstadt. Mercredi, il s'entretiendra avec la ministre des Relations internationales de la Communauté française et des Relations extérieures du gouvernement wallon, Marie-Dominique Simonet, le ministre flamand des Relations internationales, Geert Bourgeois, avant de rencontrer son homologue belge, Karel De Gucht, au Palais d'Egmont. Dans l'après-midi, il s'entretiendra enfin avec le Haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne, Javier Solana. Jeudi, il devrait rencontrer le ministre belge de la Défense, André Flahaut, et le commissaire européen à l'élargissement, Olli Rehn. M. Mbusa est un ancien rebelle du Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD-KML) qui s'est rallié à l'Alliance pour la Majorité présidentielle (AMP) du président Joseph Kabila. (FLO)
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Renforcement de la Coopération belgo-congolaise : Mbusa Nyamwisi à Bruxelles Sur invitation du gouvernement belge, le ministre d’Etat congolais chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mbusa Nyamwisi, séjourne depuis hier lundi 21 mai à Bruxelles pour une visite officielle de cinq jours. Dans son agenda, des séances de travail et des rencontres avec les acteurs de premier rang tant de la sphère politique que des mouvements associatifs. Il est prévu notamment une rencontre avec le Premier ministre belge. Il s’agit de vendre l’image de marque de la RDC auprès des partenaires belges. Le ministre d’Etat devra aussi rencontrer les milieux d’affaires belges. Il est attendu de cette visite notamment un programme indicatif de coopération entre la RDC et la Belgique dans le cadre de la reprise des activités de la Commission mixte.
Depuis ce lundi, Antipas Mbusa Nyamwisi, le ministre d’Etat congolais, chargé des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, est arrivé à Bruxelles à l’invitation du gouvernement belge. Il s’agit d’une visite officielle de 5 jours. Le ministre Mbusa est « porteur d’un message fort ».
Outre un accroissement de 79 à 109 millions d’euros du budget de la coopération belge avec la RDC soit déjà un acquis, un programme indicatif de coopération va être établi en partenariat, et ce dans le cadre de la reprise des activités de la Commission mixte. Le calendrier bruxellois du ministre Mbusa prévoit d’aborder la question.
Le premier acte des activités du ministre congolais est prévu à l’Institut Royal des Relations Internationales, l’actuelle EGMONT Institute.
ATTIRER LES INVESTISSEURS
D’une manière où d’une autre, il est question de faire le marketing du Congo en visant le renforcement de la coopération belgo-congolaise. une politique étrangère susceptible d’attirer les investisseurs pour la reconstruction nationale. C’est à la chambre des représentants que se rendra d’abord le ministre d’Etat congolais. Les autres rendez-vous de Mbusa ont été pris avec tous les acteurs de premier plan de la politique et du monde associatif belge. C’est ainsi qu’il est prévu des échanges avec le Premier ministre Guy Verhofstadt, le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht, Elio di Ruppo ; le leader socialiste, le leader flamand Yves Leterme… Le 10 juin prochain les Belges vont élire un nouveau parlement et peut-être un nouveau Premier ministre. C’est avec ces futurs élus belges que la RDC aura à traiter dans le cadre des relations qui unissent les deux pays.
Confronté, par ailleurs, à des sérieux problèmes d’insécurité dans la partie frontalière avec le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, le Congo-Kinhasa pourrait évoquer cette question avec Javier Solana, le secrétaire général, Haut Représentant de l’Union européenne pour les relations extérieure.
Les questions de sécurité, du statut de l’opposition auquel les Européens tiennent beaucoup pour le démarrage de l’économie congolaise. De nombreux investisseurs sont depuis à la porte de la RDC. Ils attendent des signes de meilleure sécurisation des biens et des personnes et le respect des droits de l’homme, comme relevé dans les derniers accords de Cotonou. A Bruxelle les ministre d’Etat Mbusa Nyamwisi joue la carte déterminante pour la réhabilitation de la République.
FREDDY MULUMBA ENVOYE SPECIAL A BRUXELLES
Freddy Mulumba kabuayiKinshasa, 22/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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Matadi : 40% recettes des provinces, les assemblées provinciales réclament la retenue à la source
Bas Congo Développement 21 May 2007 à 11:36:21
Les présidents et vice-présidents des assemblées provinciales de la RDC demandent l’application sans délai de la retenue à la source des 40% des recettes générées par leurs provinces. Ils l'ont déclaré dimanche, à l'issue de leur réunion de deux jours tenue à Matadi dans le Bas-Congo, rapporte radiookapi.net
Les assemblées provinciales recommandent entre autres, la stricte observation de l’autonomie budgétaire vis-à-vis du pouvoir central et l’harmonisation des vues sur la décentralisation sur le budget prévue par la constitution en son article 175. Cette harmonisation doit être comprise comme un moyen qui permet au gouvernement central d’avoir une vision globale des actions menées au niveau de chaque province, selon Henry Itoka, rapporteur des travaux. Ce dernier a aussi rappelé l’urgente nécessité d’accompagner le transfert de compétences et de charges aux provinces grâce au transfert des ressources financières conséquentes. Enfin, les dirigeants des assemblées nationales demandent aux autorités compétentes de rendre effective la retenue à la source de 40% des recettes générées. Par ailleurs, cette réunion a failli ne pas se tenir suite à certaines instructions du ministère de l'Intérieur, selon Kimasi Basaula, président de l’assemblée provinciale du Bas Congo.
Par Radiookapi.net
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Gouvernement : pas de 40 % aux provinces avant la promulgation de la loi sur la décentralisation Le ministre du Budget, Adolphe Muzitu l’a déclaré ce lundi à la suite de la demande formulée par les présidents des assemblées provinciales lors de leur réunion tenue le week-end à Matadi, dans le Bas-Congo, rapporte radiookapi.net
La rétrocession des 40 % des recettes est un droit établi par la Constitution. Réunis pendant deux jours le week-end dernier au chef-lieu de la province du Bas-Congo, les présidents des assemblées provinciales ont rappelé dimanche cette disposition. Ils ont ainsi demandé aux autorités du gouvernement central de rendre effective la retenue à la source de cette rétrocession. Réagissant à cette demande, le ministre du Budget estime que l’application de cette disposition constitutionnelle ne peut être appliquée avant le vote et la promulgation de la loi sur la décentralisation. « Pourquoi on ne peut pas encore rétrocéder les 40% des recettes prévues par la Constitution qui sont un droit inaliénable des provinces ? C’est parce que, jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à la mise en place de la disposition constitutionnelle qui prévoit et la rétrocession, et le transfert des compétences, c’est le gouvernement central qui va prendre en charge l’ensemble des provinces, pour l’administration et pour la santé ainsi que d’autres domaines qui devraient revenir aux provinces », a expliqué Adolphe Muzitu.
Kinshasa, 22/05/2007 (La Prospértité/OKAPI, via mediacongo.net)
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Goma : insécurité à l’Est, bientôt une table ronde à Kinshasa
Nord-Kivu Politique et Citoyen 21 May 2007 à 11:33:46
L’annonce a été faite dimanche à Goma par le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur. Denis Kalume estime que la population doit être associée à cette démarche. Le ministre, était à la tête une mission gouvernementale au Nord-Kivu, rappelle radiookapi.net
«La solution, nous allons la trouver avec la population. Le Conseil des ministres a demandé que nous puissions organiser une table ronde. Cette table ronde suppose le regroupement des personnes intéressées », a déclaré le ministre Kalume. Participeront à ce forum l’élite politique au niveau de Kinshasa et au niveau de l’Est, la société civile, les communautés de base et les confessions religieuses. Pour le ministre, tous ces groupes devront venir avec un agenda précis. Ils viendront non pas pour revendiquer mais pour proposer des solutions. Le ministre pense que ce forum durera 10 jours afin de permettre aux uns et aux autres d’arriver à une solution durable sur la question de l’insécurité à l’Est de la RDC.
Par Radiookapi.net
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L’affaire Kahemba divise le gouvernement et l’Assemblée nationale
Kinshasa Politique et Citoyen 21 May 2007 à 11:40:24
Le gouvernement réaffirme que l’Angola n’a pas violé les frontières héritées de la colonisation, a rappelé dimanche le ministre de l’Information, Presse et Communication nationale à radiookapi.net. De leur côté, les députés veulent s’en tenir aux conclusions du rapport de la commission parlementaire.
Pour Toussaint Tshilombo Send, le ministre de l’Information et Presse et Communication nationale, le gouvernement tient toujours à l' intangibilité des frontières héritées de la colonisation : « Je ne pense pas que la frontière entre la République soeur d’Angola et la RDC a bougé. Je ne pense pas puisqu’il n’y a pas que la commission parlementaire qui est partie, il y a aussi des indépendants qui sont partis. Il y a même un des vos collègues journalistes qui est parti et qui a fait aussi ses enquêtes. Le gouvernement tient toujours à l’intangibilité des frontières telles qu’héritées de la colonisation. Je pense qu’on n’a pas changé les frontières.» Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas attendu le rapport de la commission parlementaire avant de se prononcer? Le porte-parole du gouvernement répond que « le gouvernement et l’Assemblée nationale sont deux institutions distinctes et que chacune doit faire son travail ». « Nous attendons. Ils sont partis depuis longtemps : [les membres de la commission parlementaire]. Nous avons suivi pour la première fois que le rapport avait disparu, la deuxième fois, le rapport était arrivé au bureau de l’Assemblée, maintenant c’est la troisième mouture. Donc nous allons rester à attendre avant de communiquer à nos populations la situation telle qu’elle se présente? Il n’y a jamais eu franchissement des frontières par des troupes angolaises et la frontière n’a pas bougé d’un seul centimètre carré », conclut le ministre Tshilombo. «Le gouvernement a fait son travail, l’Assemblée nationale fait aussi le sien. Et chacun tirera ses conclusions”, réagit de son côté le 2evice-président de l’Assemblée nationale. Mwama Anedu précise que l’Assemblée nationale et le gouvernement sont deux institutions distinctes . Il rassure que le rapport de la commission parlementaire n’est pas perdu : « Tout ça n’engage que ceux qui le disent(…) Il n’est pas interdit que pendant que l’Assemblée fait sont travail, le gouvernement en fasse le sien. Au contraire, si le travail converse sur un même point, chacun tirera ses conclusions.» Le député rappelle que Kahemba est une affaire qui requiert les avis d’une expertise internationale. Il rassure enfin que son institution rendra publiques les conclusions du rapport au moment venu.
Par Radiookapi.net
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Mbandaka : pollution par piles avariées, Congo Futur et l’Occ en justice
Équateur Développement 21 May 2007 à 12:42:29
L’autorité provinciale accuse l’entreprise privée Congo Futur et l’Office congolais de contrôle, Occ/Mbandaka, d'avoir versé 850 cartons de piles avariées dans une source d’eau de Bolenge, quartier situé à 10 kilomètres du centre ville, rapporte radiookapi.net
Les deux entreprises incriminées ont déversé cette quantité de piles avariées dans ces eaux depuis le mois de novembre 2006, au mépris de toute procédure, a indiqué le vice-gouverneur de province. Jean Claude Baende s’est déplacé personnellement vendredi dernier pour constater les faits sur place à Bolenge. Une quantité de piles dont la date d’utilisation a expiré a été versée dans la source Moliba au quartier Bolenge. L’autorité provinciale s’insurge contre Congo Futur, vendeur de ce produit. « Il s’agit bien d’une complicité de Congo Futur et de l’OCC qui entraîne à l’assassinat de la population de Bolenge pêcheur. Nous ne pouvons pas laisser cette situation sans que la justice soit saisie », a indiqué le vice-gouverneur. De son côté, M. Hassan, représentant de Congo Futur à Mbandaka, rétorque qu’il a suivi une procédure normale tracée par l’Occ avant d’évacuer ces piles avariées : « Moi je ne connais pas Bolenge, c’est l’Occ qui avait choisi l’endroit et c’est lui qui a apprécié et détruit les piles. La faute n’incombe à la société. » Le directeur provincial de l’Occ condamne le travail effectué par ses services pendant son absence de la ville. Le procureur général s’est rendu à son tour ce samedi à Bolenge pêcheur pour des investigations. Il a ordonné l’évacuation des piles avariées vers un autre endroit enfin de protéger la population. Entre temps, plusieurs enfants de Bolenge souffrent de la diarrhée. Ils déclarent ignorer l’origine de cette maladie.
Par Radiookapi.net
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Mbuji-Mayi : 15 mois de SPP contre le président des collectifs syndicaux des fonctionnaires
Kasaï Oriental Politique et Citoyen 21 May 2007 à 19:56:58
L’arrêt du tribunal de paix de Mbuji Mayi a été rendu et exécuté le week-end passé contre Bébé Tshikaya. Il était poursuivi pour calomnie et imputation dommageable contre un comptable d’Etat, rapporte radiookapi.net
Bébé Tshikaya a été condamné à 15 mois de servitude pénale principale avec arrestation immédiate ainsi qu’au paiement des dommages et intérêt évalués à 2 millions de francs congolais. Selon le jugement rendu, le syndicaliste avait dénoncé sur une radio locale le détournement de plus de 13 millions de francs congolais par un comptable d’Etat de la place. Celui-ci a ainsi porté plainte. Pour l’avocat de Bébé Tshikaya, le jugement rendu contre son client est inique. Selon lui, les deux infractions pour lesquelles celui-ci était poursuivi, sont incompatibles et ne peuvent cohabiter. En plus, selon Me Patrick Kabombo, la partie civile n’a jamais fourni la preuve de la diffamation. Tout comme elle n’a jamais demandé l’arrestation immédiate de l’accusé. L’avocat ajoute enfin que le syndicaliste Tshikaya jouit de l’immunité syndicale par l’arrêté du ministre de la Fonction publique de 1996. Pour l’instant, Me Kabombo a interjeté l’affaire en appel. En attendant, son client croupit déjà dans la prison centrale de Mbuji-Mayi.
Par Radiookapi.net
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Congo-Kinshasa: Assemblée nationale - Le rapport sur les massacres du Bas-Congo examiné à huis clos
Le Phare (Kinshasa)
21 Mai 2007Publié sur le web le 21 Mai 2007
Kinshasa
L'opinion devra prendre patience pour connaître les tenants et les aboutissants des événements du Bas-Congo, qualifiés d'affrontements entre les éléments de la puissance publique et les adeptes de Bundu Dia Kongo, survenus dans plusieurs villes de cette province entre le 31 janvier et le 1er février 2007.
Retenu comme point essentiel inscrit à l'ordre du jour de la plénière de vendredi dernier à l'Assemblée nationale, le rapport de la commission parlementaire instituée à cette fin n'a pas encore livré ses secrets. Et pour cause!
L'opinion nationale doit encore attendre l'issue des discussions en cours et à huis clos entre la commission et l'ensemble des députés, surtout que l'examen et l'approbation du rapport d'enquête parlementaire sur ce dossier brûlant ont fait l'objet d'un débat houleux entre les députés sur le mode à adopter avant la lecture dudit rapport en plénière.
A l'intervention du député Jean Claude Vuemba souhaitant que la lecture se fasse en direct de la même manière que ladite commission a été constituée, le président du bureau Vital Kamerhe a, suite aux divergences de vues constatées à ce sujet, accordé la parole à 4 intervenants dont deux pour et deux contre.
L'option levée a été celle du huis clos entre la commission dite Ngokoso (du nom du rapporteur adjoint de la chambre basse Jules Ngokoso qui l'avait conduite) et l'ensemble des députés en vue d'adopter une version finale à présenter en plénière.
Les discussions toujours à huis clos reprennent ce lundi. 42 demandes de parole sont déjà sur la table du bureau.
Et c'est probablement lmardi ou mercredi que la commission pourra présenter son rapport en plénière à l'intention de l'opinion publique.
Franck Diongo: «la vérité doit être restituée telle quelle» Invité à expliquer à ses pairs pourquoi a-t-il démissionné de la commission d'enquête parlementaire dont il était membre à part entière, l'honorable Franck Diongo a indiqué qu'il n'était pas d'accord avec la version du rapport à présenter en plénière.
Selon lui, beaucoup de choses ont été falsifiées. Particulièrement les noms de certains responsables présumés auteurs des tueries ne sont pas repris dans le rapport, tout comme d'autres témoignages recueillis de diverses sources contactées sur le terrain. Alors qu'il était tout à fait indiqué de présenter les faits tels qu'ils ont été recueillis sur le terrain. Quitte à la plénière d'en débattre, estime-t-il.
JC Vuemba exige la confrontation du rapport avec ceux d'autres organisations Pour l'honorable Vuemba Luzamba, il est important de confronter le rapport de la commission Ngokoso avec ceux d'autres sources ayant aussi enquêté sur les mêmes événements, telles l'ong Human Rights Watch, Mission des Nations unies au Congo (Monuc) ainsi que le gouvernorat du Bas-Congo.
Selon lui, en parcourant les autres rapports, il se dégage une nette différence avec la version que la commission parlementaire s'apprête à présenter en plénière. Ce qui paraît à ses yeux comme une falsification intentionnelle des faits que les membres de la commission avaient recueillis auprès de différentes sources.
C'est ici qu'il s'est posé la question de savoir « pour quiles élus sont-ils là?» Car, il a comme l'impression que ses collègues semblent plus gagnés par le souci de contenter le pouvoir que de servir le souverain primaire.
Allusion faite à la tentative visant à privilégier la version dite officielle que la narration des faits telles que recueillis des sources sur le terrain.
Dom
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Congo-Kinshasa: La sonnette d'alarme de la monuc - sud-kivu - imminence d'une mutinerie à Luberizi
Le Phare (Kinshasa)
21 Mai 2007Publié sur le web le 21 Mai 2007
J-Alain KabongoKinshasa
La Mission de Nations Unies au Congo (Monuc) a a menacé mercredi dernier, au cours de son point de presse, l'imminence d'une mutinerie au sein de la 8ème brigade intégrée des Forces armées de la RDC (Fardc) à Luberizi, dans la province du Sud-Kivu.
Selon son porte-parole Saïki qui a affirmé avoir été informé par les religieux de Luvungi, l'extrême précarité des conditions de vie des militaires congolais pourrait conduire à des émeutes dans les prochains jours. 6000 personnes dont 3.500 militaires et 3000 épouses et enfants de militaires de la 8ème brigade intégrée qui séjournent à Luvungi depuis deux mois, broient du noir et vivent sans l'assistance de la hiérarchie militaire.
Conséquence de cet abandon, 80 soldats sont déjà atteints de la malnutrition et ne reçoivent pas des soins appropriés, ce qui suppose que leur vie est en danger. Pour survivre, ces éléments de la 8ème brigade intégrée et leurs dépendants ont versé dans les tracasseries des paisibles citoyens sur lesquels ils exercent des pressions pour partager leurs ressources. Cette situation est devenue accablante pour les populations de Luberizi.
On est persuadé que cette sonnette d'alarme tirée par la Monuc ne tombera pas dans les oreilles des sourds et que des mesures urgentes et appropriées pourraient être prises dans un délai relativement court pour sortir ces compatriotes de la misère et éviter d'autres foyers de tension dans le Sud-Kivu où on a du mal à en découdre avec les FDLR Rasta et les Maï Maï.
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Congo-Kinshasa: MONUC DOA - "Nous faisons oeuvre de pionnier dans le maintien de paix"
United Nations Mission in the Democratic Republic of Congo (Kinshasa)
INTERVIEW21 Mai 2007Publié sur le web le 21 Mai 2007
Nina Yacoubian / Monuc
La Directrice d'Administration de la MONUC (DOA), Hazel Scott, nous a accordé un entretien le 18 mai 2007, pour nous parler de ses impressions sur le nouveau mandat de la mission et son budget ainsi que les changements mis en place au niveau de l'Administration depuis sa désignation comme DOA, le 12 septembre 2005.
ENTRETIEN
Quel est votre point de vue au sujet du nouveau mandat de la MONUC?
Je pense que c'est très bien que nous ayons eu un mandat de six mois. Il comporte des éléments importants relatifs à la réforme du secteur de la sécurité, la consolidation de la paix, et la formation des militaires. Je pense que c'est la première mission onusienne qui dispose d'un mandat pour former l'armée. Pour cela, je pense que nous faisons oeuvre de pionnier dans le maintien de paix.
Y aura-t-il réduction ou augmention du budget?
En fait, en raison du système onusien en place, nous avions préparé le budget de cette année en octobre dernier. Bien que le budget n'ait pas encore été approuvé, il y aura peut-être une légère augmentation, comme recommandé par le Comité Consultatif pour les Questions Administratifs et Budgétaires (CCQAB), notamment une augmentation du personnel dans les domaines de la sécurité et de l'administration. Cela est dû à la décentralisation récente de fonctions administratives dans les régions.
L'augmentation du personnel se traduit par les 166 membres du personnel de plus, parmi lesquels, 111 nationaux parce que nous essayons d'accroître la capacité des employés nationaux. Mais le nombre de militaires et de police ne changera pas.
Qu'est-ce que vous avez mis en place au niveau de l'administration dans la MONUC?
Quand je suis venue au sein de cette mission, j'ai été confronté à de nombreux problèmes. Certains pouvaient être résolus sur terrain, mais sont parvenus à mon bureau. Compte tenu la dimension de la mission, il a fallu du temps pour résoudre chacun de ces problèmes.
Donc, ce que nous avons fait, c'est de faire venir des conseillers sur place. Ils se sont mis d'accord que nous devrions décentraliser. C'est ainsi que nous avions régionalisé trois secteurs. A l'Est, nous avons deux secteurs basés à Bunia et au Bukavu, et à l'ouest, à Kinshasa. Chaque secteur est dirigé par un officier administratif régional qui coordonne le travail.
Les officiers dans les secteurs sont conduits par un chef du terrain (FOM). Ainsi la plupart des décisions sont prises au niveau régional ou au niveau du bureau. Au sommet de la mission, nous nous concentrons sur les questions du budget ou les projets de l'année, en plus de donner des instructions aux chefs des régions afin qu'ils puissent accomplir leurs tâches.
La décentralisation nous a été très utile. C'est encore embryonnaire car nous avons commencé l'année dernière. Nous allons en faire une évaluation le mois prochain.
A propos du personnel de la MONUC, est-t-il prévenu un changement dans la structure de la MONUC telle que la participation de femmes dans la mission?
Nous prenons en considération le genre quand nous recrutons. Cela a toujours été au centre de la préoccupation dans l'ensemble de l'organisation. Malheureusement, en RD du Congo, parce que la plupart des nouveaux postes sont logistiques dans leurs natures, nous avons des difficultés à trouver des femmes parmi le staff national pour occuper certains de ces postes
Mais nous allons certainement donner avantage aux femmes afin de pouvoir augmenter leur nombre.
Récemment, lors d'un voyage à Goma, j'ai rencontré deux femmes mécaniciennes. C'était très encourageant et j'espère que nous pourrons dupliquer le même exemple dans les autres régions.
La MONUC est la plus grande mission de maintien de la paix. Quelles différences vous voyez entre cette mission et les autres?
Je pense à la complexité des problèmes que nous avons ici. Ce sont non seulement des problèmes politiques, mais aussi des problèmes d'infrastructure du pays, de dimension du pays, et de population.
La chaîne BBC avait qualifié les élections comme un «cauchemar logistique», et c'est certainement un cauchemar logistique pour relier les différents coins du pays. A cet égard, cette mission est très différente de la plupart des autres missions, parce que ces dernières couvrent des superficies plus petites. Par ailleurs, nous avons la différence de temps entre l'Est et l'Ouest (une heure de différence) et cela n'existe dans aucune des autres missions.
Qu'est-ce que vous avez mis en place au niveau de l'administration dans la MONUC?
Quand je suis venue au sein de cette mission, j'ai été confronté à de nombreux problèmes. Certains pouvaient être résolus sur terrain, mais sont parvenus à mon bureau. Compte tenu la dimension de la mission, il a fallu du temps pour résoudre chacun de ces problèmes.
Donc, ce que nous avons fait, c'est de faire venir des conseillers sur place. Ils se sont mis d'accord que nous devrions décentraliser. C'est ainsi que nous avions régionalisé trois secteurs. A l'Est, nous avons deux secteurs basés à Bunia et au Bukavu, et à l'ouest, à Kinshasa. Chaque secteur est dirigé par un officier administratif régional qui coordonne le travail.
Les officiers dans les secteurs sont conduits par un chef du terrain (FOM). Ainsi la plupart des décisions sont prises au niveau régional ou au niveau du bureau. Au sommet de la mission, nous nous concentrons sur les questions du budget ou les projets de l'année, en plus de donner des instructions aux chefs des régions afin qu'ils puissent accomplir leurs tâches.
La décentralisation nous a été très utile. C'est encore embryonnaire car nous avons commencé l'année dernière. Nous allons en faire une évaluation le mois prochain.
Les Nations Unies embauchent maintenant des Congolais comme policier, observateurs militaires ou staff international dans d'autres missions. Quelle a été la contribution de la MONUC pour en arriver là?
Sur le plan civil, la MONUC a développé la capacité de la plupart de notre staff national. Certains ont eu l'occasion de partir comme volontaires de l'ONU et comme staff international dans d'autres missions, bien que ce ne soit pas la raison pour laquelle nous développons leurs capacités. Nous faisons cela pour qu'ils soient capables de travailler dans leur pays. Mais c'est bien aussi de voir qu'ils peuvent sortir et acquérir de nouvelles expériences et enfin rentrer au pays comme des meilleurs citoyens.
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Congo-Kinshasa: Le tribunal sur les crises sanglantes au centre de la visite de la Haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme
Le Potentiel (Kinshasa)
21 Mai 2007Publié sur le web le 21 Mai 2007
Pierre EmangongoKinshasa
La Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Louise Arbour, a débuté samedi une visite de cinq jours au Burundi consacrée notamment au tribunal spécial chargé d'établir les responsabilités dans les crises sanglantes qui ont secoué le pays depuis son indépendance. C'est du moins ce qu'indique une dépêche de l'AFP datée du 19 mai 2007.
«J'aurai avec les autorités du Burundi des pourparlers pour éclaircir toutes les questions des droits de l'Homme qui nous préoccupent (...) et en particulier les questions de justice, mais surtout de la justice transitionnelle», a déclaré à la presse Mme Arbour à son arrivée à Bujumbura, en provenance de République démocratique du Congo.
Les négociations entre Bujumbura et l'ONU sur la mise en place d'une Commission vérité et réconciliation et d'un tribunal spécial chargé d'établir les responsabilités dans les crises sanglantes qui ont marqué le Burundi depuis son indépendance en 1962, sont au point mort.
La deuxième séance de négociation s'est achevée le 10 mars à Bujumbura sans aucun accord. «Le gouvernement burundais ne veut apparemment pas du tribunal spécial (...) Mme Arbour va demander aux autorités de clarifier une fois pour toute leur position à ce propos», a expliqué à l'AFP un diplomate sous couvert d'anonymat. «J'ai l'intention d'aborder également des cas précis» de violations de droits de l'homme», a ajouté Mme Arbour qui, outre le gouvernement, doit rencontrer la société civile, avant de se rendre le 23 mai au Rwanda.
Cette visite de la Haut commissaire aux droits de l'homme revêt un caractère extrêmement important au motif que le Tribunal susmentionné pourra remettre les victimes innocentes de différentes atrocités des guerres dans leurs droits. Cette réparation des dommages subis constitue, de l'avis d'un analyste, une voie obligée pour parvenir à une véritable réconciliation nationale.
Le Burundi, rappelle-t-on, tente actuellement de sortir de 13 ans de guerre civile qui a fait plus de 300.000 morts.
mardi 22 mai 2007
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