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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1888 APA du 21 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
Assassinats et attaques sur les routes se multiplients au Nord-
Kivu
Le débat sur le rapport «Bas-Congo» à huis clos à l’Assemblée
nationale
Les chefs coutumiers excluent un débat sur le découpage du
district du Lualaba
Société
Un diplomate belge souhaite un jumelage des hôpitaux congolais
avec ceux de la Belgique
Les avantages de la section nutrition et diététique de l’ISTM/Kin,
selon le Pr Mulumba Nkuadi
Monde
France : Sarkozy sur tous les fronts pour démarrer son quinquennat
Afrique : Le G8 s’inquiète d’une nouvelle spirale de sur-endettement
Chronique
Prolifération de terrasses dans les instituts de l’ESU
Document
Contrefaçon en RDC : le gouvernement décrète la tolérance zéro
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1888 APA du 21 Mai 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
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Goma, 21 mai (AFP/APA) - Un
convoi de véhicules a été attaqué
samedi, faisant au moins
trois morts et de nombreux
blessés, sur une route du Nord-
Kivu, dans l’Est de la République
démocratique du Congo
(RDC) en proie à des violences
quotidiennes, a-t-on appris
auprès d’autorités locales.
«Des véhicules transportant
des voyageurs ont été
attaqués près de Kiseguru», à
près d’une centaine de kilomètres
au Nord de Goma, cheflieu
du Nord-Kivu, a déclaré à
l’AFP Dominique Bofondo, administrateur
du territoire de
Rutshuru, où est situé
Kiseguru.
Au moins trois civils ont
été tués et une vingtaine blessés
dans cette attaque «attribuée
par des témoins à des
rebelles hutu rwandais des
FDLR» (Forces démocratiques
de libération du Rwanda), a-til
ajouté.
La plupart des blessés
ont été conduits au centre médical
de la localité voisine de
Nyamilima et trois d’entre eux,
des femmes, ont été achemi-
Assassinats et attaques sur les routes se multiplient
au Nord-Kivu
nés à l’hôpital de Rutshuru, at-
il précisé.
Dans la matinée, sur le
même axe, des tirs nourris ont
contraint des convoyeurs à
abandonner des camions de
vivres.
La Mission de l’ONU en
RDC (Monuc) a dépêché «une
force de réaction rapide» de
Casques bleus pour sécuriser
cette route, a indiqué à l’AFP
la porte-parole de la Monuc au
Nord-Kivu, Sylvie Van den
Wildenberg.
La veille au soir, au
moins un policier a été tué près
de Kiberizi, à l’Ouest de
Rutshuru, lors d’accrochages
avec des miliciens, selon des
sources locales et onusiennes.
Vendredi soir à Beni, cheflieu
du territoire du même nom
situé à plus de 250 km au Nord
de Goma, le responsable local
de l’Agence nationale de renseignements
(ANR) a été
abattu devant chez lui par des
inconnus armés.
Le chef de l’ANR, Raymond
Kibwana, a été tué de
deux balles dans la tête alors
qu’il était dans sa voiture, attendant
que l’on ouvre le portail
de son domicile, a indiqué
à l’AFP le vice-président de la
société civile de Beni, Guy
B o y o m a .
«C’est le sixième assassinat
ciblé à Beni depuis le
début de l’année. Cela doit
cesser, les autorités doivent
réagir», a déclaré M. Boyoma,
précisant que les commerces
étaient restés fermés samedi à
Beni, «en signe de deuil et de
protestation».
Dans son rapport du
mois d’avril, la section Droits
de l’Homme de la Monuc, a relevé
une série de violences
contre des civils au Nord-Kivu,
allant du pillage aux exécutions
sommaires, le plus souvent
perpétrés par des militaires.
Des éléments des brigades
«mixées», constituées pour
moitié d’ex-insurgés fidèles au
général déchu tutsi congolais
Laurent Nkunda, sont notamment
accusés d’avoir «fusillé
quatre civils hutu dans le village
de Rubaya» (Nord de
Goma) le 29 avril.
Goma, 21 mai (AFP/APA) - Le
Haut commissaire des Nations
unies aux droits de l’Homme,
Louise Arbour, a lancé vendredi
à Goma, dans l’Est de la
République démocratique du
Congo (RDC), un projet d’appui
à la lutte contre les violences
sexuelles destiné à aider
au moins 15.000 femmes.
Mme Arbour lance un projet de lutte contre les
violences sexuelles
«Nous sommes venus lancer
officiellement le projet conjoint
(entre l’ONU et des ONG locales
et internationales) de lutte
contre les violences sexuelles
au Nord et au Sud-Kivu (Est)»,
a déclaré Mme Arbour à la
presse.
Ce projet de plus de 10
millions d’euros financé par le
Canada couvre la période
2006-2009 et prévoit de développer
avec le soutien de différentes
agences de l’ONU une
assistance médicale, juridique
et à la réinsertion pour les victimes.
Au Nord-Kivu et au
Sud-Kivu, les violences sexuelles
n’ont pratiquement pas diAgence
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minué depuis la fin de la dernière
guerre en RDC (1998-
2003). L’association Dynamique
des femmes juristes de
Goma estime à environ 10.000
par an le nombre de viols dans
la province du Nord-Kivu.
Des groupes armés locaux et
étrangers sévissent encore
dans les deux Kivu, les militaires
de l’armée congolaise sont
régulièrement accusés de crimes
sexuels par des victimes
et des ONG dans les zones
rurales notamment, et dans les
villes, les violences commises
par les civils sont en augmentation,
selon l’association.
Le viol est passible de 5 à 20
ans de prison en RDC, mais la
loi est peu ou mal appliquée,
faute de moyens et du fait de
la corruption au sein de la magistrature,
du fait de l’impunité
dont jouissent les criminels et
de la réticence des victimes à
témoigner ou à porter plainte
dans ce contexte.
Mme Arbour a souligné à plusieurs
reprises au cours de sa
visite de cinq jours en RDC
l’importance de «la lutte contre
l’impunité pour bâtir un Etat
de droit» après les élections de
2006, premiers scrutins démocratiques
organisés en quatre
décennies en RDC.
La Haut commissaire a quitté
samedi matin la RDC pour le
Burundi, avant d’achever sa
tournée dans la région des
Grands Lacs africains au
Rwanda.
Kinshasa, 21 mai (APA) -
Deux rebelles ougandais ont
été tués jeudi au cours d’affrontements
avec l’armée congolaise
au Nord-Kivu, dans
l’Est de la République démocratique
du Congo (RDC), a
annoncé vendredi Radio
Okapi, parrainée par l’ONU.
Les rebelles ougandais des
Forces démocratiques alliées/
Armée nationale pour la libération
de l’Ouganda (ADF/Nalu)
ont tenté jeudi de piller
Kayinama, une localité du territoire
de Beni (Nord-Kivu) proche
de la frontière avec
l’Ouganda, selon la radio.
Des éléments du 133e bataillon
des Forces armées de
RDC (FARDC), basés dans le
district de l’Ituri, voisin du
Nord-Kivu, ont été envoyés à
Kayinama et ont refoulé les rebelles
ougandais, tuant deux
d’entre eux, selon des sources
locales citées par la radio.
«Les Nalu ont été rapidement
dispersés et la situation est
très calme aujourd’hui (vendredi)
», a déclaré à l’AFP l’administrateur
du territoire de
Deux rebelles ougandais tués au Nord-Kivu
Beni, Jean-Jacques Rousseau
Tshingungu Kapele, qui ne disposait
pas de bilan des affrontements.
Les autorités militaires congolaises
de la région n’étaient
pas joignables vendredi.
Les incursions des ADF/Nalu
sont fréquentes dans le Nord-
Kivu, bien que ces rebelles ont
été chassés de la région en
décembre 2005 au cours d’une
vaste offensive des FARDC,
appuyées par la Mission de
l’ONU en RDC (Monuc).
«Ils n’ont plus de bases.
Franchement, ils ne représentent
pas vraiment une menace
aujourd’hui», a affirmé l’administrateur
de Beni.
Avant l’offensive de décembre
2005, le président ougandais
Yoweri Museveni s’était
plaint à plusieurs reprises que
l’ONU ne prenne pas au sérieux
la menace sécuritaire que
ces rebelles, estimés alors à
1.500 hommes par l’ONU, représentaient
pour son pays.
Des observateurs des Nations
unies avaient estimé que
l’offensive de fin 2005 contre
Un blindé des Casque bleus de la Monuc à l’oeuvre
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les AFD-Nalu, jugés inactifs
depuis 2001, était essentiellement
destinée à ôter à
l’Ouganda «un prétexte pour
menacer d’entrer au Congo».
L’Ouganda a envoyé des
troupes pour combattre le régime
de Kinshasa, en appui à
des mouvements rebelles,
pendant la dernière guerre en
RDC (1998-2003).
Kinshasa, 21 mai (APA) – Les
députés ont entamé vendredi,
à huis clos, l’audition et le débat
sur le rapport de la commission
parlementaire chargée
d’enquêter sur les évènements
malheureux de fin décembre
2006 début janvier dans trois
villes de la province du Bas-
Congo, conformément à l’article
183 du Règlement intérieur
de la Chambre basse.
Le président de l’Assemblée
nationale, Vi tal
Kamerhe, qui présidait la
séance, a soumis la question
au débat, après qu’un député
de l’opposition, Jean-Claude
Mvuemba, ait demandé, dans
une motion, un débat public sur
le rapport.
A l’issue des différentes
interventions sur l’interprétation
de l’article 183 du règlement
intérieur qui stipule notamment
que « la commission
d’enquête délibère conformément
au R.I. toutes ses réu-
Le débat sur le rapport «Bas-Congo» à huis-clos
à l’Assemblée nationale
nions se tiennent à huis clos et
ses membres sont tenus au
secret des délibérations et des
documents qu’ils ont des enquêtes
», la majorité des députés
a soutenu l’article.
Les conclusions de ce
rapport seront toutefois rendues
publiques, a décidé la
plénière.
Auparavant, le président
de l’Assemblée nationale
avait exprimé la satisfaction de
la Chambre basse du Parlement
à la suite de quelques décisions
prises par l’Exécutif en
réponse à des recommandations
de la plénière en rapport
avec les questions orales
adressées à certains membres
du gouvernement.
L’Assemblée nationale
se réjouit, en effet, des fonds
alloués à la MIBA pour résoudre
des problèmes sociaux au
sein de cette entreprise, ainsi
que des mesures prises pour
mettre de l’ordre dans le secteur
minier.
Elle se félicite aussi
des mesures arrêtées pour endiguer
l’insécurité créée par les
Mbororo à la frontière avec le
Soudan et pour lutter contre
l’insécurité à l’Est du pays.
L’Assemblée nationale
se réjouit enfin, du prolongement
du mandat de la MONUC.
A ce sujet, M.Kamerhe a indiqué
que l’Assemblée nationale
suivra l’exécution de toutes ces
décisions, par la diplomatie
parlementaire.
Kinshasa, 21 mai (APA) –
Mme Louise Arbourg, Haut
commissaire des nations unies
pour les Droits de l’homme, a
salué l’esprit d’ouverture des
autorités congolaises qu’elle a
rencontrées lors de sa récente
visite de travail en République
démocratique du Congo
(RDC).
Dans une intervention
au point de presse de la Mission
de l’Onu au Congo, mercredi
dernier à Kinshasa,
Louise Arbour a indiqué que
La Haut commissaire aux droits de l’homme salue
l’esprit d’ouverture des autorités congolaises
l’esprit d’ouverture qui a caractérisé
les entretiens qu’elle a
eus avec ses interlocuteurs sur
le projet d’inventaire de « graves
» violations des droits de
l’homme commises en RDC de
1993 à 2003 peut constituer un
pas «énorme» vers la reconstruction
du pays sur des «bases
assainies» et un rejet «durable
» de l’impunité.
Pour la Haut commissaire
des nations unies chargée
des droits humains, le délabrement
du système judiciaire
de la RDC, marqué par
le non accès de la grande majorité
de Congolais à la justice,
constitue un obstacle majeur à
l’instauration d’un Etat de droit.
Elle a dénoncé la « culture
de l’impunité » qui a élu
domicile en RDC, et préconisé
une véritable réforme de l’appareil
judiciaire mettant au centre
le concept même de la justice
dans toute sa diversité.
Pour Louise Arbour,
tous les volets de la Justice
congolaise doivent être réhabi-
Vital Kamerhe
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lités, en commençant par les
cas des personnes en détention
préventive.
Elle a fait savoir que les
Nations unies s’opposent à
toute amnistie en faveur d’anciens
criminels ainsi qu’à leur
élévation à des fonctions de
«prestige», au risque de contaminer
tous les services.
Goma, 21 mai (APA) – Le ministre
provincial de l’Agriculture,
du Développement rural,
de l’Environnement, du Territoire
et des Petites et Moyennes
entreprises du Nord-Kivu,
a estimé que la relance du tourisme
du parc des Virunga ne
sera possible qu’après le rétablissement
complet de la sécurité.
Jacques Rumashama
cité par Radio Okapi a exprimé
l’espoir que l’appui des partenaires
étrangers contribuera à
rétablir le domaine du tourisme
dans le parc.
M. Rumashana a fait
part vendredi de cette nouvelle
au cours de sa première ren-
La relance du tourisme dans le parc des Virunga
suspendue au rétablissement total de la sécurité
contre de travail avec des
agents de la division du Tourisme
à Goma.
Cette rencontre était
aussi une occasion pour le ministre
d’être présenté au personnel.
Selon lui, le préalable,
c’est d’abord la paix. « Quand
il y a la paix, tout est faisable.
Il faut que le parc national soit
assaini, que toutes les forces
négatives puissent le quitter. Il
faut aussi qu’on puisse voir
comment réaménager les sites
touristiques », a-t-il insisté,
avant de demander l’effort de
tout le monde. Cela est valable
pour tous les tronçons et
les pistes.
Dans le cadre de la
maximisation des recettes, il y
a certes les recettes du trésor
public, mais une part importante
revient à la province,sans
oublier le concours des partenaires.
«Notre parc, par exemple,
est un patrimoine mondial.
Cela veut dire que si le Nord-
Kivu le gère bien, c’est le
monde entier qui va en bénéficier.
Il est aussi question de
redynamiser les capacités
d’action des agents parce qu’il
faut qu’ils aient des compétences,
les capacités nécessaires
pour sensibiliser et pour que
chacun puisse faire ainsi son
travail », a conclu le ministre
provincial.
Kinshasa, 21 mai (APA) – Les
chefs coutumiers ont exclu tout
débat sur le découpage du district
du Lualaba, dans la province
du Katanga, a rapporté
Radio Okapi parrainée par
l’ONU.
Dans un communiqué
parvenu à l’APA, l’alliance nationale
des autorités traditionnelles
du Congo invite les natifs
du district du Lualaba au
calme. Le chef Musokatanda
Maseka a souligné que ces
derniers doivent mettre fin aux
disputes sur le prochain découpage
de ce district affirmant
que « le sujet n’est pas à l’ordre
du jour ».
Selon le chef
Musokatanda du groupement
Lubudi, cité par radio Okapi,
Les chefs coutumiers excluent un débat sur le
découpage du district du Lualaba
personne ne peut prétendre
parler d’une quelconque autonomie
de la ville de Kolwezi.
« Nous demandons à
toute la population, à toutes les
autorités, qu’elles soient politiques
ou administratives, à
tous ceux qui se trouvent dans
cet espace géographique, de
rester calmes », a-t-il indiqué
avant d’ajouter que «ce n’est
pas le moment de dire n’importe
quoi, de faire n’importe
quelles déclarations. Ceux qui
font des déclarations sur la future
province du Lualaba, c’est
bien une « future » province,
ce n’est pas une province
aujourd’hui. Qu’ils ne créent
pas de désordre pour que la
population puisse se soulever.
A Kolwezi, il y a des investisseurs
qui sont déjà à pied
d’oeuvre. Tout ce désordre risque
de gêner les investissements
qui sont en cours. Nous
voulons qu’il y ait la paix. ».
Il a également invité la population
à vaquer à ses occupations
normalement, précisant
que tout le monde doit attendre
quand le moment sera
venu dans trois ans.
Il y a quelques jours,
deux groupes ethniques
avaient donné des avis partagés
sur le découpage de ce
district, prévu par la Constitution.
Le premier groupe avait
estimé que le prochain découpage
territorial ne rencontrait
pas son assentiment. Tandis
que l’autre, par contre, soutenait
le découpage.
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Société
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Kinshasa, 21 mai (APA)- Le
ministre conseiller près l’ambassade
de Belgique à Kinshasa,
Charles Delogne, a émis
l’idée d’un jumelage entre les
hôpitaux de la République démocratique
du Congo et ceux
de son pays, lors de la réception
organisée vendredi dernier
en l’honneur de la délégation
de 17 « visiteurs » de
l’ONG belge « Memisa », à son
siège dans la commune de
Limete.
Le diplomate belge, qui
a souligné la place de choix
qu’occupe la coopération
d’Etat à Etat dans les relations
Un diplomate belge souhaite un jumelage des hôpitaux
congolais avec ceux de la Belgique
entre la Belgique et la RDC, a
indiqué que le jumelage entre
les hôpitaux belges et congolais
pourrait s’inscrire dans le
cadre du projet « Hôpital pour
hôpital » pour lequel Memisa a
fait venir en RDC 17 visiteurs
qui seront affectés dans différentes
zones de santé du pays,
notamment Popokabaka,
Djuma, Budjala, Banga Bola…
Selon le coordonnateur
de Memisa, Fr. Luc, le projet
« Hôpital pour hôpital » a besoin
d’un financement de
360.000 euros pour couvrir
l’ensemble des zones de santé
de la RDC ciblées.
« C’est un partenariat
dans la solidarité et par la
conscientisation », a-t-il précisé
soulignant que les 17 « visiteurs
» de Memisa en séjour
à Kinshasa sont porteurs d’un
message de solidarité et d’encouragement
aux Congolais.
Au cours de cette réception
à laquelle de nombreux
membres de la communauté
belge ont pris part, le coordonnateur
de Memisa a décerné
une médaille de mérite à
Cristel Moerman, un ressortissant
belge, pour 10 ans de
loyaux services en RDC.
Kinshasa, 21 mai (APA) – Le
projet Backbone consiste à informatiser
l’Université de Kinshasa
(Unikin) en connectant
l’administration centrale aux
autres entités de l’Université
telles que l’Ecole de santé publique,
les 10 Facultés de
l’Unikin, le bâtiment administratif
et les Cliniques universitaires
afin de permettre le
rayonnement et l’échange d’informations
en temps réels de
l’Université au monde, a indiqué
le coordonnateur de
Backbone, le professeur Jean-
Marie Moanda lors d’une
séance de travail avec les
médias.
Le projet Backbone
est financé par les partenaires
Belges. Le VLIR de la partie
Flamande a décerné les infrastructures
(Internet,équipement
réseau et les abonnements du
Le projet Backbone assure le rayonnement de
l’Unikin à travers le monde
réseau) et le CIUF de la partie
francophone a financé les matériels
tels que les ordinateurs,
les serveurs et l’aménagement
des locaux, a affirmé son coordonnateur.
La Commission universitaire
du développement
(C.U.D ), chapeautée par le
professeur Marcel Remon qui
fait le suivi de la gestion des
dépenses.
Pour le professeur
Moanda Ndeko, ce projet dont
la première phase a été réalisée
en juin 2003 à juin 2006, a
donné des résultats escomptés
dans la mesure où il y a eu configuration
du réseau et des serveurs,
la connexion des utilisateurs
à l’Intranet et l’Internet,
installation de la messagerie et
des infrastructures de base sur
une longueur de 5.154m, des
répartiteurs et environ 450 ordinateurs
ont été connectés.
La deuxième phase du
projet a débuté en octobre
2005 et ira jusqu’en 2008.Les
effets sont également positifs
pour cette phase,signale le
professeur. Certains chercheurs
suivent déjà les enseignements
à distance entre
l’Unikin et les universités
belges,a révélé le coordonnateur
Moanda. Toute la société
congolaise est bénéficiaire de
ce projet, a-t-il ajouté.
« Le projet Backbone
renforce les capacités de gestion
de l’Université, désenclave
l’Unikin, au monde scientifique
national et international, développe
et met en service une
base de données distribuées et
développe à l’Université l’expertise
en Nouvelles Technologies
de l’information et de la
communication (NTIC)», a
réaffirmé le coordonnateur.
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Pour échapper aux
contraintes rencontrées par
l’exécution de ce projet, le
coordonnateur Moanda et son
comité proposent une formation
approfondie de tous les acteurs
de l’Université en NTIC,
à la révision du plan directeur
d’informatisation, une prise en
charge de la maintenance des
équipements informatiques et
à la mise en place du système
de sécurité pour les infrastructures.
Ces solutions permettront
d’identifier les besoins en
NTIC et de planifier les actions
stratégiques capables de la réhabiliter
comme centre d’excellence
dans ses activités d’enseignement
et de recherche,
précise le coordonnateur.
« Ce projet existe à
l’Unikin depuis bientôt 4 ans,
nous sentons que l’Université
n’est pas encore très impliquée.
Nous l’invitons à s’impliquer
pour le développement de
tous », a conclu le coordonnateur
de Backbone.
Kinshasa, 21 mai (APA) – Le
chef de la section Nutrition et
Diététique de l’ISTM/Kinshasa,
le professeur Apollinaire
Mulumba Nkuadi, s’est entretenu
le week end dernier avec
la presse à l’Institut Supérieur
des Techniques Médicales
(ISTM/Kin ) au cours duquel il
a souligné que la nutrition concerne
le maintien de l’équilibre
de l’alimentation des personnes
qui sont en bonne santé
tandis que l’aspect diététique
concerne l’alimentation adaptée
à des personnes affaiblies
par des maladies.
La section nutrition et
diététique forme des agents
capables de développer une
communauté en évaluant la
santé des gens, le niveau de
consommation, déceler le cas
de carence en micro-nutriment
(carence en vitamine A) et en
macro-nutriment (carence en
protéine). Un nutritionniste est
un agent de contrôle des aliments
et aide le pays à éviter
des maladies afin d’économiser
des fonds à d’autres fins
utiles, a précisé le chef de section
Apollinaire Mulumba.
En ce qui concerne
les avantages de la nutrition et
de la diététique, le professeur
a fait savoir que les finalistes
de cette section ne sont pas
les gens de la cuisine mais plutôt
ceux qui occupent des postes
utiles dans la société tels
Les avantages de la section nutrition et diététique de
l’ISTM/Kin, selon le Pr Mulumba Nkuadi
que travailler dans des zones
de santé, au laboratoire de
contrôle, aux industries, aux
entrepôts des aliments,dans
les organisations internationales,
aux écoles médicales,
comme intendant et dans un
département spécialisé (pédiatrie,
diététicien,médecine interne,…).
« Nous avons fait un
travail de sensibiliser les étudiants
et leurs parents en leur
montrant l’importance de cette
section. Après cette campagne,
les parents ont compris et
aujourd’hui, notre section a
plus de 1.000 étudiants. Parmi
les huit composantes de soins
de santé primaire, la nutrition
occupe la première position
parce que le développement
d’un pays exige que son peuple
soit en bonne santé pour
travailler et produire et puisse
avoir une nutrition variée et
adéquate », a réaffirmé le chef
de section Mulumba.
Vu leur importance,
les nutritionnistes formés à
l’ISTM/Kin sont les plus demandés
tant sur le plan national
qu’international depuis sa
création en 1976. Le professeur
Apollinaire Mulumba exhorte
à tout Congolais d’avoir
un nutritionniste comme conseiller
en matière d’alimentation
dans la mesure où celui-ci
connaît les aliments, leurs
compositions,et combinaisons
dans l’intérêt de la société selon
son revenu et pour lutter
contre l’insécurité alimentaire.
Le chef de section a
indiqué également que l’avenir
de la section nutrition et diététique
est prometteuse en ce
sens que la population congolaise
a découvert ses vertus et
peut ainsi se prendre en
charge. Le nutritionniste est
bénéfique autant pour les personnes
malades que ceux qui
sont en bonne santé.
L’enseignant a souhaité
voir les étudiants de cette
section maîtriser la matière de
leur domaine en leur qualité d’
agent de développement.
Au gouvernement congolais,
il a demandé un soutien
consistant à équiper ses infrastructures
telles que la bibliothèque,
le laboratoire et autres, at-
il conclu.
Deux bulletins quotidiens sur le
web...L'information dans les
règles de l'art,C'est ...
l'A.P.A.
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Document
Le Conseil des ministres, qui s’est tenu le mercredi 16 mai dernier, sous la haute direction
du Président de la République, a accouché d’importantes décisions concernant les dossiers
Bundu dia Kongo (Bas Congo), Affaires Kahemba (Bandundu), la contrefaçon…
Il s’est tenu le mercredi 16 mai 2007, sous la haute direction de son Excellence, Monsieur
Joseph Kabila Kabange, Président de la République, Chef de l’Etat, à la cité de l’Union africaine,
la réunion extraordinaire du Conseil des ministres. L’ordre du jour comportait deux points à savoir
: 1.- Points d’information de son Excellence Monsieur le Premier ministre ; 2.- Situation
sécuritaire du pays, en général et celle de sa partie Est, en particulier.
Abordant le premier point, son Excellence Monsieur Antoine Gizenga Fundji, Premier ministre,
Chef du gouvernement, a tenu informé les membres du conseil de la formalisation, par
décret, de la Commission de la récupération des immeubles et terrains de l’Etat (Crite) en sigle,
de la création et organisation de la commission interministérielle d’audit et de bonne gouvernance
(Ciabg), en sigle.
Relayant le Premier ministre, le ministre des Postes, Téléphones et Communications, a
informé les membres du Conseil, de la tenue d’un séminaire gouvernemental, du 22 au 24 mai
prochain. Ce séminaire placé sous le haut patronage de son Excellence Monsieur le Président de
la République, a pour but de sensibiliser les membres du gouvernement aux nouvelles Technologie
de l’information et de la communication.
Le ministre des Mines, a, à son tour, informé les membres du gouvernement de l’organisation
d’une commission gouvernementale de ré visitation des contrats miniers. Les travaux de
cette commission s’étendront sur une période de trois mois, à partir du mois de juin prochain.
Abordant le deuxième point à l’ordre du jour, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur,
Décentralisation et Sécurité ainsi que celui de la Défense nationale, ont fait rapport aux membres
du gouvernement de la situation sécuritaire générale dans le pays et particulièrement dans sa
partie Est. Ils ont entretenu les membres du conseil sur les points suivants : 1.- La situation de
Mbororo dans la province Orientale ; 2.- La situation à la frontière dans la province de Bandundu ;
3.- La situation Bundu dia Kongo ; 4.- La contrefaçon en République démocratique du Congo et
enfin 5.- La situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Après débats et délibérations le conseil a pris les mesures suivantes :
1.- La situation de Mbororo : Primo, le gouvernement se préoccupe du sort de nos concitoyens de
cette partie du pays et décide de déployer les forces de l’ordre à la frontière pour contrôler tous
les accès avec le Soudan et la République Centrafricaine ; Secundo, organise rapidement un
recensement des Mbororo avec le concours des organismes internationaux ; Tertio, procède à
leur désarmement consensuel ou forcé en, cas de résistance ; Quarto, amorce dès à présent, les
démarches diplomatiques auprès de leurs pays d’origine pour préparer leur rapatriement avec
leurs biens dans la dignité et le respect de leurs droits ; Quinto, décrète désormais, tous les
accords signés du temps de la rébellion entre les Mbororo et les autorités du Mouvement de
libération du Congo (MLC) nuls et de nul effet.
2.- La situation à la frontière de Bandundu : Le gouvernement réitère son respect du principe de
l’intangibilité des frontières et son engagement à défendre l’intégrité de la République démocratique
du Congo dans ses limites héritées de la colonisation. Le gouvernement a pris acte des
Contrefaçon en RDC : le gouvernement décrète la
tolérance zéro
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conclusions techniques des différentes équipes des experts affirmant : Primo, que la frontière n’a
pas bougé ; Secundo, qu’il n’y a pas eu franchissement de cette frontière par des troupes angolaises
; Tertio, qu’il n’y a pas eu des déplacements massifs des populations. Le gouvernement décide
de la création d’une commission mixte gouvernement autorités provinciales locales chargée
de la matérialisation et de la gestion de nos 9.000 kms de frontière avec les 9 pays voisins. Par
ailleurs, le gouvernement réaffirme son engagement à entretenir des relations de fraternité qui
ont toujours existés, entre la République soeur de l’Angola et la RDC.
3.- La situation Bundu dia Kongo : Le gouvernement réaffirme sa détermination de voir l’action
judiciaire s’accélérer afin que les responsabilités soient établies et que les auteurs directs ou
indirects de ce massacre soient sévèrement punis. Le gouvernement constate que des nombreuses
sectes religieuses constituent des officines politiques qui manipulent la population et l’incitent
à poser des actes contraires à la loi et à l’ordre public. Le conseil des ministres charge le
ministre de la Justice d’assainir le secteur de l’exercice du culte et de procéder aux retraits de la
personnalité juridique aux associations religieuses qui ne se conforment pas à leurs objectifs et à
la loi.
4.- La contrefaçon en République démocratique du Congo : Le conseil des ministre constate
que parmi les formes les plus meurtrières de guerre que mènent les réseaux mafieux pour déstabiliser
les institutions de la République, se trouvent en ordre utile, la contrefaçon des signes
monétaires ainsi que les imprimés de valeurs relevant de la souveraineté de l’Etat tels que le
passeport national, les notes de perception des recettes,… Ces actes de contrefaçon affectent
également les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques, les produits cosmétiques et
les pièces de rechange auto, provoquant ainsi des méfaits énormes sur la santé de nos populations
et sur la sécurité routière. De ce fait, le gouvernement décide de mettre en place, sous « la
coordination du ministère de l’Intérieur, Sécentralisation et Sécurité, une commission interministérielle
sur la lutte contre la contrefaçon. Cette commission sera chargée de déceler tous les
réseaux n’opérants dans ce domaine afin de les mettre hors d’état de nuire. En cette matière, le
gouvernement décrète la tolérance zéro.
5.- La situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu : Le Conseil des ministres,
vu l’ampleur des préjudices causés par cette situation intolérable, a pris les mesures suivantes :
.- L’organisation, en urgence et sous la houlette de la nation, d’une table ronde qui réunirait les
forces vives des provinces du Nord et du Sud-Kivu, toutes les tendances confondues, en vue de
les impliquer au premier plan dans la sensibilisation de la population et la recherche d’une solution
durable à la problématique de l’insécurité reccurente dans cette partie du pays.
.- Au plan militaire, cette sensibilisation est la première phase de la relance du processus Ddr et
intégration en vue de son parachèvement mettant par ricochet fin au mixage.
- Au plan judiciaire, le gouvernement réaffirme sa ferme volonté de voir la justice jouer pleinement
son rôle à l’endroit des auteurs des crimes et exactions exercés sur les populations. Un
concours pour le renforcement des capacités des magistrats a été décidé à cet effet. .- Au plan
économique, le conseil des ministres a décidé de renforcer les plans de réinsertion collectif et
communautaire dans l’optique de la création de l’emploi durable devant permettre aux différentes
communautés de travailler ensemble, y compris les démobilisés. Une forte délégation gouvernementale
va se rendre dans le Nord et le Sud-Kivu en vue d’évaluer la situation sur le terrain et
d’apporter un message de solidarité et de réconfort auprès de nos populations de cette partie du
pays. Commencée à 11 heures, la réunion du conseil des ministres a pris fin à 15 heurs 30.
Je vous remercie.
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Paris, 21 mai (AFP/APA) - Nicolas
Sarkozy a démarré son
quinquennat sur les chapeaux
de roues, le nouveau président
français prenant personnellement
en main une série de dossiers
chauds, composition du
gouvernement, crise à Airbus
ou priorité environnementale.
Omniprésent dans les
médias, M. Sarkozy, 52 ans,
soigne d’ailleurs son image de
président énergique, en faisant
régulièrement son jogging sous
l’oeil des caméras. Signe ostensible
d’un changement de
style à l’Elysée après Jacques
Chirac.
A peine investi mercredi,
le nouveau président
était déjà à Berlin pour discuter
avec la chancelière allemande
Angela Merkel de la relance
de l’Europe et des difficultés
d’EADS, maison mère
d’Airbus. Le lendemain, il nommait
son Premier ministre,
François Fillon, et mettait la
touche finale au gouvernement.
Vendredi, les quelques
Monde
France: Sarkozy sur tous les fronts pour démarrer
son quinquennat
heures séparant l’annonce du
gouvernement et le tout premier
conseil des ministres ont
suffi à M. Sarkozy pour un
voyage éclair à Toulouse (Sud),
pour rencontrer les personnels
inquiets de la crise de l’avionneur
européen.
En présence de Jean-
Louis Borloo, ministre de l’économie
et l’emploi, il a pris le
dossier en main, multipliant les
promesses et annonçant qu’il
reviendrait «début juillet» avec
la chancelière allemande.
Pour composer le gouvernement
«d’ouverture», le nouveau
président était aussi à la
manoeuvre, ne laissant à personne
le soin d’aller proposer
des portefeuilles à ceux que
l’opposition dénonce comme
des «prises de guerre».
C’est lui qui a discuté en direct
avec Bernard Kouchner,
ministre des Affaires étrangères
venu du Parti socialiste, ou
Martin Hirsch, «Haut commissaire
» chargé de la pauvreté,
venu d’une mouvance associative
de gauche. C’est encore lui
qui avait téléphoné à Hubert
Védrine, autre figure socialiste
pressentie pour le Quai d’Orsay.
Lundi, c’est à la présidence
qu’il recevra, avec Alain
Juppé, numéro 2 du gouvernement
à la tête d’un «super-ministère
» de l’environnement,
les ONG écologistes pour évoquer
l’organisation d’une
grande conférence sur l’écologie,
une de ses promesses de
campagne.
«Hyper-présidence»
dénonçait vendredi le socialiste
Laurent Fabius, fustigeant une
«concentration du pouvoir dans
les mêmes mains».
Postdam (Allemagne), 21 mai
(AFP/APA) - Les pays du G8 se
sont inquiétés samedi de voir
l’Afrique retomber dans le
piège du sur-endettement
après les efforts des dernières
années, pointant implicitement
du doigt la responsabilité de la
Chine, alléchée par les formidables
ressources naturelles
du continent.
Réuni pendant deux
jours à Potsdam près de Ber-
Afrique: le G8 s’inquiète d’une nouvelle spirale de
sur-endettement
lin, au niveau des ministres des
Finances, le forum des huit
pays les plus industrialisés a
appelé de ses voeux la création
d’une «charte internationale
du prêt responsable» pour
éviter les dérapages.
Les ministres ont précisé
dans un communiqué
chercher à ce sujet «à impliquer
d’autres parties, dont le
G20", un forum incluant pays
riches et grandes économies
émergentes, au premier rang
desquelles la Chine.
Si Pékin n’est pas nommément
montré du doigt dans le
texte, l’Allemagne, qui assure
cette année la présidence tournante
du G8, s’est chargée de
le faire par oral.
«Nous observons qu’il y a un
intérêt grandissant de la Chine
pour les ressources africaines
», ce qui la conduit «à recommencer
ce à quoi préciséAgence
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ment nous (les pays riches,
ndlr) voulions mettre un terme
avec notre programme d’allègement
de la dette, à savoir un
sur-endettement des pays africains
», a critiqué le ministre
des Finances Peer Steinbrück,
hôte de la réunion.
«Cela ne correspond pas du
tout aux critères que nous
avons édictés», a-t-il regretté
lors d’une conférence de
presse.
Les Occidentaux, qui ont
promis il y a deux ans d’effacer
35 milliards de dollars de
dette des pays les plus pauvres,
s’irritent de voir la Chine
investir massivement sur le
continent noir et prêter généreusement
des fonds, sans
être trop regardant ni sur la
capacité des pays à rembourser,
ni sur la nature des régimes
politiques.
Au Soudan, la Chine est ainsi
soupçonnée de fermer les yeux
sur le rôle de Khartoum dans
le drame du Darfour pour pouvoir
mieux profiter des ressources
énergétiques du pays.
A Potsdam, le secrétaire adjoint
au Trésor américain, Robert
Kimmitt, a appelé à «maintenir
un niveau d’endettement
supportable dans les pays les
plus pauvres», regrettant que
la ligne de conduite de certains
créanciers «particulièrement
en Afrique, menace de réduire
à néant les succès difficilement
obtenus grâce aux récents programme
d’allègement de la
dette».
Le débat autour de l’opportunité
de contrôler les fonds spéculatif,
dont le poids grandissant
inquiète, a été l’autre
grand thème de cette réunion,
préparatoire au sommet des
chefs d’Etat du G8 (Etats-Unis,
Japon, Allemagne, Royaume-
Uni, Italie, Canada, France et
Russie).
Paris, 21 mai 2007 (AFP/APA)
- Ministère de la «honte», «insultant
pour les immigrés»: le
ministère de l’Immigration et de
l’Identité nationale voulu par le
président Nicolas Sarkozy pour
mieux maîtriser l’immigration
en France a été vivement critiqué
par des associations et
l’opposition socialiste.
Revendiquant une nouvelle
approche de la question
de l’immigration, M. Sarkozy a
ajouté à l’intitulé de ce ministère:
«l’Intégration» et «le Codéveloppement
».
Ce grand ministère,
annoncé vendredi, a été confié
à l’un des très proches de
M. Sarkozy, Brice Hortefeux. Il
doit regrouper des services en
charge des étrangers jusqu’à
présent dispersés entre quatre
ministères (Cohésion sociale,
Intérieur, Justice, Affaires
étrangères).
Le jour de son élection
le 6 mai, M. Sarkozy a répété
qu’il entendait mener vis-à-vis
de l’Afrique une politique de
développement «ambitieuse»
mais aussi «une politique d’immigration
maîtrisée», critiquée
France: à peine né, le ministère de l’Identité nationale
vivement critiqué
par certains pays comme le
Mali ou le Congo.
M. Sarkozy, ex-ministre de
l’Intérieur, avait soulevé une
vive polémique en annonçant
durant sa campagne sa volonté
de créer ce ministère, le parti
socialiste l’accusant de vouloir
attirer les voix des électeurs
d’extrême droite qui ont voté
majoritairement pour lui au second
tour.
L’ancienne ministre centriste
Simone Veil, figure de la politique
française et qui a soutenu
M. Sarkozy, avait dit n’avoir
pas «du tout aimé cette formule
très ambiguë».
Néanmoins, 55% des Français
s’étaient déclarés favorables
à la création d’un tel ministère.
L’interessé avait expliqué
que «la politique de l’immigration,
c’est l’identité nationale
de la France dans trente
ans». «Ceux qui nous rejoignent
doivent la respecter, tout
en apportant ce qu’ils sont»,
avait-il dit.
Le parti socialiste a
adressé dès jeudi une «mise
en garde solennelle» au nouveau
Premier ministre François
Fillon contre un ministère qui
«porterait gravement atteinte à
la cohésion sociale de notre
pays».
«Assimiler l’immigration
à une menace potentielle
pour l’identité de la France est
insultant pour les immigrés et
leurs familles et contraire à
notre tradition républicaine»,
s’est insurgé le PS.
Plusieurs associations
anti-racistes et humanitaires
sont également montées au
créneau.
Le Mouvement contre
le racisme et pour l’amitié entre
les peuples (MRAP) a estimé
qu’il s’agissait d’une «provocation
intolérable», appelant
«à rendre illégitime ce ministère
de la honte».
«Lier immigration et
identité nationale comporte le
risque évident de stigmatisation
des étrangers contraire à
l’objectif proclamé d’intégration
», a dénoncé le Comité catholique
contre le faim et pour
le développement (CCFD).
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Chronique
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Kinshasa, 21 mai (APA) - Une équipe de stagiaires
à l’APA, qui vient de faire un tour des campus universitaires,
a constaté une prolifération de bistrots et terrasses
dont la présence favorise un développement
des activités liées à la prostitution et une baisse du
niveau de culture scientifique des étudiants.
Les sites où sont installés les établissements d’enseignement
supérieur et universitaire tendent à se
départir de leur vocation première de hauts lieux du
savoir pour emboîter le pas à la « cité » avec ses
vacarmes et autres tapages nocturnes
Empestée par l’alcool, la « colline » est-elle toujours
inspirée ?
Le campus universitaire de Kinshasa, juché
sur la colline jadis qualifiée d’ « inspirée », surplombant
la commune de Lemba, au sommet du Mont
Amba, est devenu particulièrement actif et bruyant .
Destiné à l’origine pour accueillir quelque 5.000 personnes
dont 3.500 internes, ce campus est
aujourd’hui fréquenté par 25.000 étudiants dont environ
7000 seulement sont logés dans les différents
homes dans une promiscuité scandaleuse. Cette
surpopulation a attiré sur le site et aux alentours des
intervenants de toutes les races, notamment les marchands
d’alcool qui ont entraîné dans leur sillage les
« professionnelles » du sexe.
Au total 25 débits de boissons distillent l’alcool
et la musique sur et autour du Mont Amba qui
en est presque ivre. De là à y voir la cause de certains
comportements bizarres, indignes des étudiants,
il n’y a qu’un pas que des observateurs n’hésitent
pas à franchir.
Naguère, le village Maluku, quartier voisin à
cette institution universitaire, était le seul endroit où
l’on pouvait noter une forte concentration de débits
de boissons alcoolisées..Selon le chargé des activités
économiques et sociales de ce village, celui-ci
comptait à peine huit terrasses en 2005. Depuis, quatre
autres sont venues s’y ajouter, portant le nombre
d’opérateurs du secteur à 12 , sans compter ceux
qui se sont installés à proximité.
De l’auditoire à la boite de nuit :qui dit mieux ?
Les aspirants journalistes, formés à l’Institut facultaire
des sciences et techniques de l’information et de la
communication (IFASIC) ont cru devoir faire la différence
et détiennent sans nul doute le record des
lieux de loisirs avec cinq bistrots, cinq bars, sept terrasses,
un dancing, et même une boîte de nuit.. Ici il
y a lieu de parler de prolifération dans la mesure où
jusqu’il y a quelques années, le site ne comptait que
3 terrasses et 2 bars.
« L’Ifasic étant implanté dans la cité, ces différentes
activités appartiennent à des particuliers qui les exploitent
indépendamment de la volonté des autorités
académiques, mais en complicité avec les autorités
politico- administratives », explique un étudiant.
Le bulldozer de l’Hôtel de ville est passé par là
Pépinière de cadres qualifiés en matière technique,
l’Institut supérieur des techniques appliquées (Ista)
n’a pas bonne presse en raison de nombreux abus
commis par quelques étudiants marginaux. Et pourtant,
c’est le moule qui forme les spécialistes en matière
d’énergie électrique, en mécanique et autres
disciplines, telle que l’aviation. Est-ce cela qui justifie
la sobriété constatée dans l’implantation des lieux de
loisirs dans l’enceinte et aux alentours de cet établissement
d’enseignement supérieur ? Ni bistrot, ni bar,
encore moins une boite de nuit ! L’Ista est pourtant
situé en plein coeur de la commune de Barumbu, au
Bon Marché, l’un des quartiers chauds de la capitale,
qui peine à supplanter le célèbre Matonge ,dans
la commune de Kalamu, le seul pouvant se targuer
d’avoir pignon sur rue au delà des frontières, à Bruxelles.
Méfiez-vous des apparences. Il n’a pas toujours été
ainsi. Selon le Directeur général de l’Ista, Beta Moura,
les terrasses et autres lieux de loisirs avaient été rasés
par le bulldoze de l’Hôtel de ville dans le cadre
de l’opération d’assainissement de l’environnement
dénommée « Kin Propre ». Depuis lors ces genres
d’installations ont disparue du paysage de l’Ista. Seul
un restaurant vendant des boissons sucrées a été
maintenu en activité au premier niveau du bâtiment
administratif .
Goût de lucre ou nécessité ?
Plus d’un étudiant ou d’un professeur interrogé explique
la prolifération des débits de boissons et autres
activités connexes autour des établissements d’enseignement
supérieur et universitaire par la crise
ambiante qui sévit au sein de la société congolaise
ces dernières décennies.
« Ce phénomène est né dans le contexte
de la crise socio-économique que traverse le pays
et qui n’épargne personne », soutient –on dans les
milieux estudiantins notant que l’étudiant s’est vu
contraint à se prendre en charge pour se nourrir et
payer ses études.
Une certaine opinion attribue la prolifération
des débits de boissons alcoolisées en milieux estudiantins
à la concurrence sans merci que se livrent
les sociétés brassicoles locales qui profitent du moindre
espace public pour se faire une publicité.
L’une de deux grandes sociétés rivales a distribué
récemment des congélateurs et du mobilier pour l’implantation
de nouveaux débits de boissons sur les
sites universitaires et d’enseignement supérieur, voire
à proximité des auditoires, a constaté l’APA.
Où allons-nous ? s’est interrogé avec amertume un
observateur anonyme inquiet de voir les universitaires
-élite de demain- formés dans un environnement
vicié et pollué qui favorise de moins en moins l’inspiration
et la maîtrise du savoir.
« Jadis, aux heures de pause, les bibliothèques
universitaires étaient bondées d’étudiants et
autres chercheurs. Aujourd’hui, professeurs et étudiants
convergent vers les terrasses où ils passent
le plus clair de leur temps à consommer des boissons
alcoolisées, dans une ambiance plutôt délétère
qui pousse à l’abrutissement et à la dépravation des
moeurs », a-t-il regretté
Prolifération de terrasses dans les instituts de l’ESU
lundi 21 mai 2007
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