mercredi 30 mai 2007

coupures 30 mai 07 (fr)

RDC: retour discret de l'opposant Etienne Tshisekedi à Kinshasa
(Belga) L'opposant historique congolais Etienne Tshisekedi wa Mulumba a regagné Kinshasa lundi dans la discrétion à l'issue d'un séjour de près de deux mois en Afrique du sud pour raisons médicales.
Son retour d'Afrique du sud, où il séjournait depuis le 7 avril pour subir des examens médicaux, avait été annoncé pour le vendredi 1er juin par l'UDPS, puis reporté au dimanche 3 juin. Il a regagné son domicile de la 10ème rue de Limete (banlieue sud-est de Kinshasa) lundi vers 12h45 en compagnie de son épouse, Maman Marthe, "sans même brandir le V traditionnel de victoire", selon 'Le Révélateur'. "Tshisekedi, l'homme qui adore les bains des foules, a-t-il refusé les honneurs de sa base? (...) Cette hostilité à la foule serait-ce sur conseil de son médecin ou son état de santé ne lui permet plus d'affronter la masse? Pourquoi le président Tshisekedi n'a-t-il pas pris soin d'avertir à temps ses proches collaborateurs sur la modification du programme pour d'éventuelles précautions protocolaires? Autant d'interrogations qui prédisent un malaise au sein de l'UDPS", se demande le journal. (GFR)
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Vol à l'Institut National des Musées : un nouveau scandale vient encore d’embarasser l'Institut national des Musées… Un monument historique colonial a été volé dans la nuit de jeudi à vendredi par des inconnus, a confié un chercheur ayant requis l'anonymat. Ce gros monument en bronze date de 1934 et représentait le quotidien des indigènes à l'époque de la colonisation. Il est catalogué parmi les 45.000 objets ou œuvres d'art congolais que garde jalousement l'Institut National des Musées.Ce vol surprend plus d'un observateur car le jardin présidentiel de Ngaliema, qui abrite l'Institut national des Musées, est hautement sécurisé par des éléments armés. Jusque hier, personne ne pouvait comprendre comment un voleur pouvait se permettre d'entrer dans le site et transporter un objet de plus de 100 Kg. Notre source a fait savoir qu'au moment où le directeur de l'Institut pleurait sur son précieux monument, un major d'armée a effectué une descente sur les lieux pour se rendre compte des faits. Mais la vérité ne se saura qu'au terme de l'enquête.
Signalons toutefois qu'il ne s'agit du premier vol dont est victime l'Institut de sauvegarde de la mémoire collective. Il y a deux mois, 20 chaises avaient été dérobées de sa cafétéria par des inconnus. C'est ici l'occasion d'interpeller le gouvernement pour construire un musée digne d'un grand pays comme la RDC qui a un énorme patrimoine à préserver.
Rappelons que le monument historique volé est l'un des objets d'art hérités de la colonisation et que Mobutu avait déboulonné sur les rues de la capitale et à travers le pays en 1974 alors qu'il insufflait le vent de l'authenticité. Beaucoup de ces objets ont moisi dans les installations des Travaux Publics dans la commune de la Gombe. Le ministre honoraire de la Culture et des Arts, Christophe Muzungu, a fourni un effort de réhabiliter ces monuments qui font parti du patrimoine culturel national.
Martinez NgyalukaKinshasa, 29/05/2007 (La Référence Plus, via mediacongo.net)----------------------------------------------------------------------------
RDC: début d'examen du budget 2007 dans une ambiance tendue à l'Assemblée
KINSHASA (AFP) - L'examen du projet de budget 2007 en République démocratique du Congo (RDC), attendu depuis des mois, a débuté mardi dans une atmosphère tendue à l'Assemblée nationale, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Premier ministre Antoine Gizenga a présenté un budget 2007 de 1.197 milliards de francs congolais (2,15 milliards de dollars), en hausse de 15% par rapport à 2006 mais en déficit, indiquant d'emblée qu'un trou de 87 millions de dollars restait à combler. Il a commencé par demander aux députés de voter un projet de loi portant sur des crédits provisoires, sur lesquels fonctionne actuellement le gouvernement issu des élections de 2006 et qui n'a été investi que le 24 février.
Cette loi a été votée dans l'après-midi à une très large majorité, mais l'examen de la loi budgétaire, qui a démarré dans la foulée, s'annonce plus ardue, avec pas moins de 142 interventions prévues sur le texte. Se basant sur un taux de croissance de 6,5% en 2007 et sur un taux d'inflation de 12% en fin de période, le Premier ministre a présenté un budget financé à 56% par des ressources propres, à 40% par la communauté internationale (contre 56% en 2006), et à 4% par des ressources qui restent "à rechercher". Il a souligné des "points forts" de son projet, qui prévoit une forte augmentation des ressources propres, notamment par une hausse de plus de 52% des recettes générées par les régies financières et par la stabilité des recettes pétrolières. M. Gizenga a aussi lui-même pointé ses "faiblesses", principalement imputées au poids de la dette publique (14 mds USD) largement héritée du régime de Mobutu (1965-1997) et au déficit cumulé légué par le précédent gouvernement (320 M USD en février). Il a expliqué l'étroitesse de la marge de manoeuvre de son équipe, alors que la RDC est sortie fin mars 2006 d'un Programme économique de gouvernement (PEG) avec le FMI, ce qui a gelé toute possibilité de recevoir des appuis budgétaires et tout espoir d'allègement rapide de la dette. Si un effort est consenti pour améliorer, même faiblement, le salaire des fonctionnaires, le budget est en effet plombé par un remboursement prévu des services de la dette de l'ordre de 671 M USD. Le gouvernement devra "engager des discussions pour un nouveau programme économique" avec le FMI, dont une délégation vient d'arriver à Kinshasa. Plusieurs élus, y compris au sein de la majorité présidentielle, ont jugé le budget trop modeste et les investissement prévus ridicules au regard des immenses besoins d'un pays ravagé par des années de guerre (1996-2003).
Le Mouvement de libération du Congo (MLC), premier parti d'opposition avec 64 députés (sur 500), a appelé à "rejeter purement et simplement ce projet". François Muamba, président du groupe MLC, s'est étonné d'un budget présentant "un gap (trou) dont la source de financement n'est pas identifiée" et a dénoncé un projet qui ne s'attaque pas "à la lutte contre la grande pauvreté". Après les interventions des députés, le Premier ministre disposera de 48 heures avant de venir répondre aux préoccupations des élus. Le texte sera ensuite transmis à la commission économico-financière de l'Assemblée, qui aura huit jours pour l'examiner et l'amender avant un vote.
Publié le: 29/05/2007 à 18:03:44 GMT
Source : AFP

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Des réactions face au projet de loi portant budget 2007
Une ambiance peu ordinaire a régné hier mardi 29 mai au Palais du peuple. L’hémicycle était pris d’assaut par les militants du Parti lumumbiste unifié (Palu) venus soutenir leur leader, le Premier ministre Antoine Gizenga Fundji et son gouvernement au moment où il doit déposer à l’Assemblée nationale le dépôt de projet de loi portant budget pour l’exercice 2007 et celui portant ouverture des crédits provisoires pour l’exercice 2007.
Les débats reprennent aujourd’hui mercredi 30 mai à 10 heures. Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de la séance d’hier mardi, à savoir l’examen du projet de loi portant ouverture des crédits provisoires pour l’exercice 2007 et l’examen du projet de loi portant budget de l’Etat pour l’exercice 2007.
Le premier point était soumis au vote, après une légère modification des articles 4 et 6 proposée par les députés Kutekala de la Commission de l’Ecofin et Sesanga Hipungu. C’est ainsi que la Chambre basse l’a voté avec une majorité écrasante étant donné que la période d’exécution de cette loi est fixée à 6 mois, en attendant l’examen et l’adoption du projet de loi budgétaire pour l’exercice 2007.
Le projet de loi budgétaire exercice 2007 a suscité beaucoup de réactions et suscité un débat, à la limite très houleux, notamment pour les députés de l’opposition.
A la demande du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, ce sont les présidents des groupes politiques qui ont pris la parole pour critiquer le document du gouvernement. Le premier à prendre la parole était, François Muamba du MLC qui a demandé le rejet purement et simplement de ce projet de loi, à cause de son déséquilibre. Il a conclu que le projet de budget pour l’exercice 2007 n’est pas sincère et est déposé dans la précipitation.
L’honorable Boris Mbuku des Forces du renouveau a regretté que le gouvernement n’ait pas fait l’état des lieux, ni l’inventaire de la situation économique et financière pour mieux ficeler le projet de budget pour l’exercice 2007. Il a terminé en lançant une boutade : veut-on cacher le cadavre d’un éléphant avec une feuille de bananier ? Il s’est déclaré inquiet du fait que le projet soumis à l’appréciation des députés n’a pas pris en compte les conditions de travail des agents de l’Etat en général et particulièrement des magistrats. M Boris Mbuku a conclu en affirmant que « le projet de budget 2007 pourrait être reçu mais doit être revu » !
Pour M Kiakwama de la Démocratie chrétienne, il a retenu deux mots de l’exposé du Premier ministre : il n’y a pas eu rupture dans l’élaboration du document présenté et l’on n’a pas pris en compte le processus de la décentralisation. Par conséquent, « avec ce budget, le gouvernement n’ira nulle part »!
Le député Katanga a déclaré que « les moyens à générer avec ce budget ne correspond pas au programme présenté par le gouvernement lequel a été approuvé par l’Assemblée nationale ». Ce budget irréaliste, conclut-il, doit être rejeté ! Quant au député Gbere de l’Udemo, il a demandé son réaménagement pour soutenir l’agriculture et les paysans. L’honorable Idambito a relevé l’absence d’un document sur les chantiers du chef de l’Etat dont l’exécution devrait s’accommoder du budget sous examen. M Zénon Mukwakani du Palu a recommandé quelques aménagements pour soutenir la croissance de 6,5%. C’est un budget réaliste et équilibré, dit-il
Le lundi 29 mai dernier l’Intersyndicale a invité l’Assemblée nationale à rester vigilante et surtout méticuleuses dans l’examen de ce projet de budget et de ne pas hésiter à le rejeter s’il s’avère qu’il ne soit pas substantiel et conséquent pour une prise en charge optimale de l’ensemble de besoins de notre pays en général et du peuple congolais en particulier.
E.S.Kinshasa, 30/05/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)

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RDC: des députés des Kivu suspendent leur participation à l'Assemblée
KINSHASA (AFP) - Des députés du Nord et Sud-Kivu, provinces de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) marquée par des violences, ont annoncé lundi la suspension de leur participation à l'Assemblée, en attendant des signes forts du rétablissement de la sécurité.
"Nous, députés du Nord et du Sud-Kivu, (...) décidons de suspendre notre participation aux travaux de l'Assemblée nationale. Ceci jusqu'à ce que des signaux clairs et forts dans le sens du rétablissement de la paix soient donnés à l'endroit de nos populations martyrisées", a déclaré Emmanuel Bahati, député du Nord-Kivu et élu de la majorité présidentielle. Toutefois, cette motion n'a pas été suivie par l'ensemble des députés des Kivu, dont plusieurs ont estimé dangereux de boycotter la plénière alors que l'Assemblée venait de débuter l'examen de la loi budgétaire. La situation sécuritaire et humanitaire n'a cessé de se dégrader dans les deux Kivu depuis le début de l'année. Au Nord-Kivu, des combats contre des rebelles rwandais et le déploiement de nouvelles brigades intégrant d'ex-soldats insurgés ont contribué au déplacement de plus de 113.000 personnes depuis la mi-janvier.
Au Sud-Kivu, un massacre d'une ampleur sans égale depuis deux ans a secoué ce week-end la collectivité de Kanyola, où au moins 18 villageois ont été tués à l'arme blanche dans leur sommeil par de présumés rebelles hutus rwandais. En dépit d'interpellations à l'assemblée, le gouvernement "n'a rien fait pour apporter un début de solution aux souffrances de nos populations", a déclaré M. Bahati. "Bien au contraire, ce gouvernement ne fait que nous distraire par des solutions biaisées, du genre +table ronde intercommunautaire+", a-t-il poursuivi, en référence à une proposition du ministre de l'Intérieur, massivement rejetée par les élus locaux qui estiment que les problèmes de sécurité ne sont pas uniquement d'ordre ethnique et communautaire. A la suite de cette intervention, le président de l'Assemblée, Vital Kamerhe, a annoncé une suspension de séance d'une demi-heure.
A la reprise des débats, de nombreux députés des Kivu étaient présents et ont salué les efforts prévus en matière de sécurité dans le budget 2007, a constaté l'AFP. En ouverture de la séance, le Premier ministre Antoine Gizenga avait appelé à une minute de silence pour les victimes de Kanyola.
Publié le: 29/05/2007 à 14:26:42 GMT
Source : AFP
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Le sénateur Jean-Pierre Bemba promet de rentrer bientôt au pays
Kinshasa, 29/05/2007 / Politique
L’annonce du retour imminent du sénateur Jean-Pierre Bemba intervient à quelques jours de l’expiration de l’autorisation de sortie lui accordée par le Bureau du Sénat. Des membres de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) refusent de politiser les menaces du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo. Abordés par le « Journal du Citoyen », des dépu­tés comme des sénateurs ou des anciens ministres, membres du camp présidentiel, se gardent de tout commentaire.Pour certains, « l’heure étant à la décrispation politique, même relative, la presse ne doit pas chercher à attiser le feu ». Ce, en amenant les membres d’un camp ou de autre à faire des déclara­tions qui seraient peut-être pri­ses pour une provocation. Ce qui rendrait de nouveau le climat politique malsain et ne permettrait pas le bon fonctionnement des institutions, avec toutes les con­séquences qui en découleraient, notent-ils.Pour d’autres, la CPI n’est qu’à la phase d’enquête. Si la conclu­sion de cette institution aboutit à l’implication des soldats de Jean-Pierre Bemba, ce dernier n’aura qu’à aller comparaître devant cette instance judiciaire interna­tionale.Et l’un d’eux de renchérir « Comme il est dit dans le com­muniqué de la CPI, l’enquête est visé aucun suspect en particulier à ce stade et sera guidée exclusivement par les preuves qui se feront jour ».Les ténors de l’AMP disent non à l’impunitéFaçon indé­pendante, rassembler des preu­ves et poursuivre les principaux responsables. Et qu’une analyse préliminaire des crimes pré­sumés a mis en évidence qu’un pic de violence et de criminalité fut atteint en 2002 et 2003 ».Les interlocuteurs du « Journal du Citoyen » ne manquera pas de faire observer le fait que l’AMP ne s’est pas constituée partie civile, encore moins le Parti du peuple pour la reconstruction et la dé­mocratie (PPRD), formation poli­tique à laquelle appartient le chef de l’Etat, Joseph Kabila.L’accusation émane plutôt des organisations de défense et de protection des droits de l’Homme de la République centrafricaine à Bangui, font-ils remarquer. Toutefois les membres du auteur des crimes commis sur toute l’étendue de la RDC. Pour eux, la CPI doit aller jus­qu’au bout pour que cesse défini­tivement le règne de l’impunité.(Th)Olivier Dioso/Le Journal du Citoyen
Last edited: 29/05/2007 16:01:27
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Kolwezi : grève à la Gécamines
Katanga Politique et Citoyen 29 Mai 2007 à 16:15:07
Les agents réclament notamment la révision du salaire, le paiement de leurs arriérés et le maintien des infrastructures scolaires et hospitalières de l’entreprise, rapporte radiookapi.net
Le mouvement a commencé lundi par un groupe. Mardi matin, il s’est étendu à tous les services de la Gécamines. Une barrière est même érigée à l'entrée des installations de cette entreprise pour empêcher toute entrée. Selon un des grévistes, l’entreprise doit 48 mois d’arriérés de salaire aux travailleurs. Ceux-ci revendiquent en même temps l’application de la politique de promotion comme dans d’autres grandes entreprises du pays ainsi que la déchéance de la délégation syndicale, a ajouté le même agent. Contacté, l'administrateur délégué adjoint de la Gecamines déplore ce qu'il appelle l' « attitude négative de ces travailleurs ». Il affirme que le comité de gestion en place paie régulièrement les salaires des agents depuis son installation.
Par Redacteur Web
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Médias : grève au groupe Raga SPRL
Kinshasa Politique et Citoyen 29 Mai 2007 à 16:41:57
Le mouvement a été amorcé ce mardi matin. Les agents de ce groupe de presse audiovisuel protestent contre le licenciement de leurs délégués syndicaux par le DG Parag, rapporte radiookapi.net
Les grévistes ont effectué une marche en direction du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale pour y déposer un mémo. Selon eux, M. Parag n’a pas respecté la procédure en la matière. Il a licencié sans autre forme de procès 9 membres de la délégation syndicale de Raga SPRL. Pour Anthony Shamba, journaliste reporter de cette maison trouvé sur place, le DG de l’entreprise n’a aucune considération de son personnel. Il doit quitter Raga et la RDC. « Nous ne sommes pas des va-nu-pieds », a déclaré le journaliste. Notons que malgré la grève, la télévision et la radio Raga organisent un service minimum.
Par Redacteur Web
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Gbadolite : 70 éléments du GMI refusent leurs nouvelles affectations
Équateur Politique et Citoyen 29 Mai 2007 à 20:31:25
Soixante-dix éléments du Groupe mobile d’intervention (GMI) affectés dans des sous commissariat de police à Gbadolite refusent de rejoindre leurs nouvelles unités. Ces policiers en provenance de Bukavu seraient entêtés par leur ancien commandant second muté à Mobayi-Mbongo, selon l’autorité de police, mairie de Gbadolite, rapporte radiookapi.net
Ces policiers auraient écrit une lettre selon la quelle leur mission de 30 jours à Gbadolite était largement dépassée. Contacté, le commandant second du G MI Lunanga Yabele affirme ne pas avoir reçu l'ordre de permettre à ces policiers de retourner à Bukavu : « … Je ne suis pas informé de cet ordre. Il y a seulement un groupe qui refuse, mais les autres continuent à prester. Sur 130 éléments, je viens de totaliser au moins 70 ce matin. Les autres sont au service. Jusque-là, cet ordre n’est pas vérifié. Nous n’avons pas de preuves sur cet ordre. Nous les sensibilisons pour qu’ils rentrent dans leur service en attendant la décision de la hiérarchie. La lettre qu’on a vue n’est qu’un télégramme en provenance de Mbandaka. Ce télégramme avait intimé l’ordre aux unités du GMI de se mixer avec celles en place ici. Maintenant, ces éléments sont en stand by en attendant l’avion… » Pour sa part, l’inspecteur provincial de la police nationale congolaise/Equateur affirme qu’il a été saisi du dossier. Le général Léon Lukumbilo qualifie ces éléments d’inciviques : « Je suis informé de la situation. Je vais donner des instructions là-bas. Ils [les 70 éléments du GMI] n’ont pas ce droit de se regrouper. Leur solde est déjà ici à l’Equateur. Ce sont des policiers de la police nationale congolaise. Qui va les évacuer ? je vais faire appel au commandant… »
Par Redacteur Web
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Bukavu : La commission socio-économique de l'assemblée provinciale réprimande le directeur de la DGM
Sud Kivu Politique et Citoyen 30 Mai 2007 à 10:13:54
Selon cette commission, le directeur de la Direction générale des migrations aurait refusé de la laisser visiter le bureau qui abrite ses installations. Cette commission enquêtait dans le cadre de la maximisation des recettes de l'Etat dans les services qui alimentent le compte du trésor public. Pourtant, le directeur de la DGM nie ces allégations, rapporte radiookapi.net
La commission socio-économique de l'assemblée provinciale a fustigé ce comportement du directeur de la DGM au cours de la plénière du lundi. Selon elle, son enquête s'inscrit dans le cadre des activités d’adoption prochaine du budget de la province. Selon Anicet Teganyi, membre de la commission Ecofin, tous les postes de la DGM ont été contrôlés. Seuls restent le poste frontalier de Ruzizi 2 et le bureau provinciale. « Puisqu’on nous a déclaré que les versements se font à la direction provinciale. Après avoir sillonné tous les postes, alors nous devons nous rendre compte des preuves de versement, dans les banques aussi, par la direction provinciale. C’est alors que le directeur n’a pas voulu que nous voyions son comptable. Il a dit qu’il faudra qu’il ait l’autorisation de la hiérarchie, c-à-d son directeur général M. Ondekane, qu’aussitôt qu’il aura l’autorisation, il va nous rappeler, c’est ainsi qu’on a attendu, il n’a plus appeler. C’est alors qu’on a été obligé de faire le rapport à la plénière ». Le directeur provincial de la DGM nie ces allégations. Jean Kyanga affirme avoir autorisé le contrôle dans tous les postes frontaliers de la ville de Bukavu. Selon, lui, toutes ces allégations sont purement politiques.
Par Redacteur Web
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Waka-Bokeka : action judiciaire contre des policiers accusés de viols et pillages
Équateur Politique et Citoyen 30 Mai 2007 à 12:26:31
Ces éléments de la police nationale congolaise auraient commis des exactions dans 3 localités du groupement Lifumba, dans le territoire de Basankusu. Une mission conjointe Auditorat supérieur militaire, Commission judiciaire de lutte contre les violences sexuelles et Avocat sans frontière est chargée des investigations sur ces exactions, rapporte radiookapi.net
Ces investigations font suite à la plainte déposée à l’Auditorat Militaire de Mbandaka en septembre dernier. La mission d’investigation a bénéficié de l’appui du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Son but est de recueillir les témoignages des victimes de violences sexuelles. Celles-ci auraient été commises en 2006 par des policiers venus de Basankusu. Les faits remontent au mois de février 2006. Un commandant de la police du poste de Waka avait été sérieusement tabassé par la population en colère. Pour cause, l’un des 2 policiers qui l’accompagnaient avait battu à mort un jeune homme du village d’Inganda dans le groupement de Lifumba. Il été reprochait à ce jeune homme de porter un t-shirt. Ce qui a créé une tension du coté de la population. Le commandant voulait prendre le large après avoir évalué la gravité de la situation. Il a malheureusement été passé à tabac par la population. Le commandant de district en place à Basankusu avait alors dépêché un renfort de 12 policiers pour s’enquérir de la situation. A leur arrivée, ces policiers se sont livrés à des arrestations arbitraires, des tortures, des viols de femmes et aux pillages des biens de la population. Six policiers accusés d’être les auteurs de ces actes avaient été arrêtés quelques semaines plus tard et acheminés à Mbandaka. Deux d’entre eux se sont évadés de la prison militaire de l’auditorat. Selon la commission judiciaire de lutte contre les violences sexuelles, 148 victimes ont accepté de porter l’affaire devant la justice. 55 d’entre elles ont témoigné pendant leur séjour à Waka. Les autres victimes ont plutôt remis des procurations à leurs avocats, a précisé Maître Lambert Lisika de la Commission Judiciaire. L’auditorat supérieur de l’Equateur promet de rechercher les autres accusés actuellement en fuite.
Par Redacteur Web
Waka-Bokeka : action judiciaire contre des policiers accusés de viols et pillages
Équateur Politique et Citoyen 30 Mai 2007 à 12:26:31
Ces éléments de la police nationale congolaise auraient commis des exactions dans 3 localités du groupement Lifumba, dans le territoire de Basankusu. Une mission conjointe Auditorat supérieur militaire, Commission judiciaire de lutte contre les violences sexuelles et Avocat sans frontière est chargée des investigations sur ces exactions, rapporte radiookapi.net
Ces investigations font suite à la plainte déposée à l’Auditorat Militaire de Mbandaka en septembre dernier. La mission d’investigation a bénéficié de l’appui du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Son but est de recueillir les témoignages des victimes de violences sexuelles. Celles-ci auraient été commises en 2006 par des policiers venus de Basankusu. Les faits remontent au mois de février 2006. Un commandant de la police du poste de Waka avait été sérieusement tabassé par la population en colère. Pour cause, l’un des 2 policiers qui l’accompagnaient avait battu à mort un jeune homme du village d’Inganda dans le groupement de Lifumba. Il été reprochait à ce jeune homme de porter un t-shirt. Ce qui a créé une tension du coté de la population. Le commandant voulait prendre le large après avoir évalué la gravité de la situation. Il a malheureusement été passé à tabac par la population. Le commandant de district en place à Basankusu avait alors dépêché un renfort de 12 policiers pour s’enquérir de la situation. A leur arrivée, ces policiers se sont livrés à des arrestations arbitraires, des tortures, des viols de femmes et aux pillages des biens de la population. Six policiers accusés d’être les auteurs de ces actes avaient été arrêtés quelques semaines plus tard et acheminés à Mbandaka. Deux d’entre eux se sont évadés de la prison militaire de l’auditorat. Selon la commission judiciaire de lutte contre les violences sexuelles, 148 victimes ont accepté de porter l’affaire devant la justice. 55 d’entre elles ont témoigné pendant leur séjour à Waka. Les autres victimes ont plutôt remis des procurations à leurs avocats, a précisé Maître Lambert Lisika de la Commission Judiciaire. L’auditorat supérieur de l’Equateur promet de rechercher les autres accusés actuellement en fuite.
Par Redacteur Web
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Waka-Bokeka : action judiciaire contre des policiers accusés de viols et pillages
Équateur Politique et Citoyen 30 Mai 2007 à 12:26:31
Ces éléments de la police nationale congolaise auraient commis des exactions dans 3 localités du groupement Lifumba, dans le territoire de Basankusu. Une mission conjointe Auditorat supérieur militaire, Commission judiciaire de lutte contre les violences sexuelles et Avocat sans frontière est chargée des investigations sur ces exactions, rapporte radiookapi.net
Ces investigations font suite à la plainte déposée à l’Auditorat Militaire de Mbandaka en septembre dernier. La mission d’investigation a bénéficié de l’appui du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme. Son but est de recueillir les témoignages des victimes de violences sexuelles. Celles-ci auraient été commises en 2006 par des policiers venus de Basankusu. Les faits remontent au mois de février 2006. Un commandant de la police du poste de Waka avait été sérieusement tabassé par la population en colère. Pour cause, l’un des 2 policiers qui l’accompagnaient avait battu à mort un jeune homme du village d’Inganda dans le groupement de Lifumba. Il été reprochait à ce jeune homme de porter un t-shirt. Ce qui a créé une tension du coté de la population. Le commandant voulait prendre le large après avoir évalué la gravité de la situation. Il a malheureusement été passé à tabac par la population. Le commandant de district en place à Basankusu avait alors dépêché un renfort de 12 policiers pour s’enquérir de la situation. A leur arrivée, ces policiers se sont livrés à des arrestations arbitraires, des tortures, des viols de femmes et aux pillages des biens de la population. Six policiers accusés d’être les auteurs de ces actes avaient été arrêtés quelques semaines plus tard et acheminés à Mbandaka. Deux d’entre eux se sont évadés de la prison militaire de l’auditorat. Selon la commission judiciaire de lutte contre les violences sexuelles, 148 victimes ont accepté de porter l’affaire devant la justice. 55 d’entre elles ont témoigné pendant leur séjour à Waka. Les autres victimes ont plutôt remis des procurations à leurs avocats, a précisé Maître Lambert Lisika de la Commission Judiciaire. L’auditorat supérieur de l’Equateur promet de rechercher les autres accusés actuellement en fuite.
Par Redacteur Web
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Budget 2007 : 56% des recettes propres du gouvernement, selon A. Gizenga
Kinshasa Développement 29 Mai 2007 à 19:37:36
« Le budget 2007 présente non seulement une amélioration par rapport au budget 2006 qui était de moins de 2 milliards US, mais aussi une rupture dans la mesure où 56% des recettes proviennent des ressources propres du gouvernement », a déclaré mardi le premier ministre Antoine Gizenga, lors de la présentation de ce budget devant l'Assemblée nationale, rapporte radiookapi.net
Le premier ministre a toutefois reconnu certaines faiblesses de ce budget. Il s’agit notamment du coût élevé des services de la dette publique et de la baisse de l’appui extérieur. Ainsi, le budget ne pourra permettre qu’un début de programme du gouvernement résumé dans les 5 chantiers du président de la République, a-t-il ajouté. Cent quarante-deux amendements sont attendus à l’hémicycle du Palais du peuple. Ainsi, les députés de l’Alliance pour la Majorité présidentielle estiment que ce budget est recevable moyennant quelques réaménagements. Pour l’opposition par contre, ce budget n’est pas recevable car le gouvernement n’explique pas comment il va réaliser son programme. En plus, ce budget ne répond pas aux aspirations de la population congolaise, soutient-elle. Avant l’examen du budget 2007, la plénière a examiné et adopté le projet de loi sur les crédits provisoires. Crédits qui ont permis au pays de fonctionner depuis l’installation du gouvernement Gizenga jusqu’à l’adoption de la loi budgétaire.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Le forum sur la décentralisation en RDC prévu en juillet

Le Potentiel (Kinshasa)
30 Mai 2007Publié sur le web le 30 Mai 2007
Dieumerci Monga MondukaKinshasa
Un forum sur la décentralisation en République démocratique du Congo aura lieu à la 2ème quinzaine du mois de juillet 2007 avec l'apport des partenaires extérieurs. L'annonce a été faite le week-end dernier par le ministre d'Etat en charge de l'Intérieur, Décentralisation et Sécurité, Denis Kalume.
A partir d'un support informatique audiovisuel, le ministre de l'Intérieur a proposé un cheminement du processus de la décentralisation au bout de trois ans, quant la RDC comptera 25 provinces plus la ville de Kinshasa et des milliers d'entités territoriales décentralisées.
Pour le ministre, l'on doit se comporter en responsable pour éviter les erreurs et l'échec de la décentralisation territoriale. Il faut maîtriser ce processus au regard de la Constitution et d'une série de onze lois y afférentes, notamment la loi sur les subdivisions territoriales et les institutions politiques provinciales, la loi sur le découpage à l'intérieur des provinces, la loi sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la loi sur le statut des chefs coutumiers, la répartition des compétences entre le pouvoir central et les provinces, la loi sur la nomenclature des recettes administratives et fiscales, la loi cadre de la fonction publique ainsi que celle relative à la mise en oeuvre de la décentralisation même
Toutes ces lois organiques sont indispensables. De ce fait, il faut éviter ce type d'inexpérience, afin de tomber dans la précipitation, dans l'erreur et la désintégration du pays. « Si nous voulons donner une chance à la réussite de cette décentralisation, prenons le temps de la préparer », a indiqué le chef de l'administration territoriale, précisant que la décentralisation est un processus avec des lois de consolidation.
Les Assemblées provinciales et les gouvernements provinciaux sont déjà en place alors que les textes réglementaires sur les infrastructures, la répartition des compétences ne sont pas encore adoptés par le Parlement.
Il faut donc une démarche consensuelle, a souligné l'homme d'Etat congolais. « La RDC est un Etat de droit, il faut attendre que les lois sortent avec les droits et obligations de chacun. La constitution de la 3ème République décrit la démarche à suivre mais les lois particulières donnent les détails pour l'encadrement de ce processus de décentralisation », a conclu Kalume.
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Congo-Kinshasa: Les Kinois réclament une loi réglementant la vente d'alcool indigène

Le Potentiel (Kinshasa)
30 Mai 2007Publié sur le web le 30 Mai 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
L'alcool indigène communément appelé « Lotoko » est consommé abusivement à Kinshasa, surtout sur l'avenue Kilosa longeant la voie ferrée dans la commune de Kinshasa.
Ces débits de boisson indigène connaissent une affluence et s'ouvrent très tôt le matin et se ferment tard la nuit. Dans ces coins de la rue, jeunes et vieux viennent consommer l'alcool sans pour autant manger. Les clients se présentent avant de vaquer à leurs occupations et consomment deux à trois bidons par jour. L'assemblée provinciale de Kinshasa devra donc élaborer une loi réglementant la vente d'alcool indigène. Selon les spécialistes, « la consommation abusive de l'alcool est très nocive pour la santé ou lorsqu'il est intégré en grande quantité ou de façon répétée. Une faible quantité est éliminée par la respiration, la sueur et l'urine.
La plus importante quantité ( 20% environ) est oxydée au niveau des organes (surtout le foie et le système nerveux). Il est interdit de donner l'alcool aux enfants de moins de 14 ans.
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Congo-Kinshasa: Matières premières, la saga continue pour les produits agricoles

Le Potentiel (Kinshasa)
30 Mai 2007Publié sur le web le 30 Mai 2007
Kinshasa
Les marchés des matières premières d'origine agricole se portent bien. Mais, des analystes voient en cette forte embellie un risque de résurgence de l'inflation. Sur ce point, les avis sont partagés.
Sur les marchés à terme, pas une semaine ne se passe sans que de nouveaux records ne soient enfoncés par les produits agricoles, rapporte RFI dans sa série de chroniques des matières premières. La semaine dernière, le soja a retrouvé sur le marché de Chicago son cours le plus haut depuis trois ans, le café coté à Londres s'est maintenu à un plus haut de huit ans et l'huile de palme a bondi jusqu'à son plus haut niveau jamais atteint depuis neuf ans. Les uns après les autres, les marchés des matières premières alimentaires s'envolent et ne retombent pas. En contrepoint, le spectre de l'inflation renaît quasiment dans tous les pays du monde.
Lorsque le marché du blé s'embrase, il n'est pas rare que les boulangers en profitent pour augmenter le prix de la baguette, une hausse bien souvent opportuniste comme le dénoncent les céréaliers car le prix du blé ne représente que quelques pourcentages du prix du pain. Mais aujourd'hui, le phénomène est d'une autre ampleur, il concerne non pas un produit mais presque leur ensemble. Les céréales, le lait, les huiles : tout flambe, et les prix de détail s'emballent car l'industrie agroalimentaire répercute l'explosion des coûts au consommateur final. Aux Etats-Unis, les prix à la caisse ont augmenté de plus de 6% depuis le début de l'année.
En Chine, les prix des produits alimentaires augmentent deux fois plus vite que les autres. En Inde, l'inflation est de 10% par rapport à l'année précédente; c'est la plus forte depuis la fin des années quatre-vingt-dix. D'après l'index qui mesure l'évolution des principales denrées à usage alimentaire, la hausse atteindra 20% en 2007. Si les causes sont clairement identifiées, - le développement des biocarburants pèse sur l'offre et l'amélioration du niveau de vie dans les pays émergents sur la demande -, en revanche la durée de cet épisode inflationniste reste inconnue. Les marges des géants de l'agroalimentaires pourraient être sérieusement écornées dans les prochains mois, mais surtout, des pays, des populations pourraient se trouver en difficulté pour assumer une addition devenue exorbitante.
Il y a quinze jours, les Philippines ont préféré remettre à plus tard l'importation de maïs en espérant que les cours se détendent. Hier, le Premier ministre chinois s'est ému de la hausse du porc. La viande la plus courante dans l'assiette des Chinois a augmenté de 30% chez le boucher. Cela représente une menace pour la stabilité sociale, selon Wen Jiabao, qui n'a pas oublié qu'en 1989 les manifestants protestaient entre autre contre l'inflation.
UNE HAUSSE D'ORIGINE MONETAIRE
Est-ce que les marchés ont raison de craindre de craindre un risque inflationniste, nés de la forte embellie sur les marchés des produits agricoles ? Sur cette question, les avis sont partagés.
Oui, pensent certains. Le risque inflationniste est bien réel. Car, selon eux, le marché des matières premières est confronté depuis trois ans à des hausses de prix spectaculaires. Certains, par contre, ont tendance à minorer ce phénomène car, à première vue, il ne semble pas s'articuler avec un processus de création monétaire. Mais ils ont tort, rétorquent les tenants de la thèse contraire.
La hausse du prix des matières premières a pu se renouveler depuis 1995 seulement parce qu'en parallèle, la création monétaire fonctionnait à très grande échelle. L'énorme création monétaire par le système bancaire chinois a alimenté la demande massive de matières premières de l'Empire du Milieu. Parallèlement, les achats massifs d'obligations des pays du G10 par les banques centrales de Chine, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de la Russie ont maintenu les rendements obligataires au plancher. De quoi renouveler de trimestre en trimestre d'énormes effets richesses positifs en faveur des ménages des Etats-Unis et du G10 ? Ce qui a alimenté en retour la demande de matières premières dans les grands pays industrialisés. Si la demande mondiale de matières premières est aussi explosive, c'est bien parce qu'elle est irriguée, directement et indirectement, par une création monétaire intense.
Et comme d'un autre côté, les goulots d'étranglement sont nombreux, les prix du pétrole, du gaz naturel, des métaux non ferreux, de l'acier et du caoutchouc s'emballent. Les entreprises, dont les coûts ne sont pas seulement salariaux, cherchent à répercuter cette hausse sur leurs tarifs. Cependant, c'est pour l'instant seulement aux Etats-Unis que l'on en arrive à un dérapage effectif de l'inflation. Sans doute parce que la tension entre demande et capacités de production y a redonné du «pricing power » aux entreprises.
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Congo-Kinshasa: Budget d'investissement, la maigreur de l'enveloppe

Le Potentiel (Kinshasa)
30 Mai 2007Publié sur le web le 30 Mai 2007
Kinshasa
Au chapitre destiné au budget d'investissement, il ne faut pas se faire d'illusion. Le Budget 2007, une fois adopté, n'apportera pas encore de solutions. La maigreur de l'enveloppe suscite encore des inquiétudes quant à la maîtrise par le gouvernement des questions de priorité nationale. Or, c'est justement le volume du budget d'investissement qui confère à l'action gouvernementale une certaine dynamique.
Il n'y a qu'à se reporter sur les déclarations du Premier ministre pour s'en rendre compte qu'au regard des observations pertinentes, il y a lieu de requalifier le budget. A ce sujet, le Premier ministre relève ce qui suit : « Les dépenses d'investissement sont chiffrés à 247 milliards de Fc contre 241 de FC de l'exercice 2006, soit un taux d'accroissement de 3%.
Ces dépenses se répartissent de la manière suivante : -
Les investissements sur les ressources propres sont estimés à 45 milliards de Fc contre 20 milliards de Fc de l'exercice 2006, soit un taux d'accroissement de 130%. -
Cet accroissement est lié à la prise en charge des appuis aux provinces et aux Entités territoriales décentralisées ; des dépenses des contreparties des projets financés par les ressources extérieures ; ainsi que la prise en charge des projets de lutte contre la pauvreté prévus dans le Document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté ; -
Les investissements sur les ressources extérieures sont de l'ordre de 202 milliards de Fc contre 221 milliards de Fc en 2006, soit un taux de régression de 9%. Cette régression s'explique par le faible taux de décaissement constaté ces dernières années. De ce fait, les prévisions n'ont pris en compte que les engagements confirmés par les partenaires extérieurs. -
L'enveloppe des crédits d'investissements retenue au projet du Budget 2007 se répartit en raison de 42% pour les secteurs prioritaires ci-après : Infrastructures (11%), Enseignement primaire, secondaire et professionnel (12%), Santé, lutte contre la maladie et l'Assainissement de l'environnement (9%) ; et Eau et électricité (10%)
Les 58% restants sont alloués aux autres projets sélectionnés sur base de critères suivants : impact visible et immédiat, priorité du Document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté, rattachement aux cinq chantiers du chef de l'Etat aux priorités du programme du gouvernement »
Quand bien même le Premier ministre relèverait que les dépenses d'investissement ne constitueraient pas l'ensemble de l'investissement public, les personnes averties s'en tiennent à la maigreur de l'enveloppe d'investissement. Mais aussi à ce déséquilibre qui pourrait en résulter, avantageant certaines provinces et défavorisant d'autres.
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