vendredi 1 juin 2007

coupures 1er juin 07 (fr)

Plus de 20 000 shégués dans la ville de Kinshasa (REPORTAGE par Maurice Khonde)

2007-05-31 18:01:37


KINSHASA, 31 mai (XINHUA) -- Kinshasa, capitale de la RDCongo, une ville avec plus de 7 millions d'habitants est grouillée par près de 20 000 enfants, dénommés enfants de rue ou appelé vulgairement shégués, constituant ainsi un phénomène social déplorable et difficilement maîtrisable. Le coordinateur des Réseaux des éducateurs des enfants et jeunes de la rue (REEJER), Remi Mafou, qui a donné ce chiffre, a fait savoir mercredi qu'il résulte d'un travail de recensement effectué par le REJEER à la fin de l'année 2005 avec la participation active des délégués des ministères des Affaires sociales et de la Condition féminine et famille ainsi qu'avec l'appui de l'UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance).
Selon M. Mafou, sur l'effectif global des shégués vivant dans la ville de Kinshasa, les garçons représentent 74,59 % d'enfants tandis que les filles 25,41 % ; les orphelins de deux parents dont l'âge varie entre 0 et 18 ans représentent 25,8%. Dans ce groupe des Shégués, on compte également 21,78 % des mendiants, 5,93 % des vendeurs ambulants et 30,98 % d'enfants se livrant à des menus travaux.
Les shégués vivant dans la rue, a-t-il souligné, sont regroupés en six catégories, à savoir : les enfants abandonné, les enfants orphelins d'un ou de deux parents, les enfants dits sorciers, les enfants déplacés de guerre ou non accompagnés, les jeunes adultes shégués et les enfants shégués issus des unions des jeunes adultes Shégués. Les shégués, victimes du désastre économique et social
Parlant des causes qui poussent les enfants, Jean-Pierre Godding, coordinateur du programme de l'ONG Ndako ya Biso, la crise économique que traverse la RDCongo depuis près d'une trentaine d'années est à la base de ce phénomène , un fléau qui a pris de l' extension dans l'arrière pays. Selon M. Godding, beaucoup d'enfants ont quitté leurs parents pour aller chercher à manger dans la rue et ne sont plus jamais retournés ; nombreux également servent de bouc émissaire à la souffrance de leurs parents qui les accusent des pires maux, les qualifiant d'enfants sorciers et les jetant dans la rue ; bon nombre également ont fui le toit parental de mauvais traitement de la part d'un beau père ou d'une belle mère.
L'absence de bonnes conditions de vie en famille liées notamment au chômage, à la médiocrité des salaires, à la démission de l'Etat en ce qui concerne la scolarisation des enfants, la guerre et le sida a poussé la plupart des enfants abordés à gagner le rue.
C'est la cas par exemple de Willy (13 ans) qui a déclaré : On ne mangeait plus bien à la maison. J'étais contraint d'aller à l'école le ventre creux. D'où j'ai opté pour la débrouillardise au marché central de Kinshasa. J'aide les vendeurs du marché à transporter leurs produits du dépôt vers leurs étalages le matin et des étalages vers le dépôt le soir. A la fin de la journée et je totalise 1 000 à 1 500 francs ( 2 à 3 dollars) qui me permettent de me procurer des habits et de manger. La rue, un milieu difficile et à haut risque
La plupart des shéghés ont affirmé dans leur débrouille quotidienne qu'il n'est pas facile de vivre dans la rue. Il faut être apte pour mener cette vie. En effet, livré à eux-mêmes dans un milieu où violence rime, ces jeunes gens se débrouillent pour vivre.En groupe de 5 à 12 personnes, ils passent des journées entières près de petits restaurants situés le long des grandes artères de la capitale et des bureaux ainsi qu'au marché central et dans tous les petits marchés de Kinshasa. En échange de menus travaux ménagers (vaisselles, lessives, courses), ils sont rémunérés souvent en nature, pour un repas sommaire par exemple. D'autres sont des vendeurs ambulants de petits articles souvent volés, des cireurs des souliers, des gardes des voitures en stationnement devant les parkings, des chargeurs dans les arrêts dus bus. Ils sont pratiquement tous des voleurs potentiels. On trouve aussi parmi eux ceux qui vivent de la mendicité.
Ces enfants qui ne possèdent plus de famille, plus de toit dorment par terre, sur les trottoirs, dans les vieilles carcasses des voitures ou sous les étals des marchés au risque non seulement de se faire agresser ou dépouiller durant le sommeil mais surtout d'attraper des maladies.
Paulin (13 ans), a indiqué qu'il avait 9 ans quand il est arrivé dans la rue. Portant des cicatrices des sévices que sa belle-mère lui a infligées pour lui faire avouer la disparition d'une casserole, Paulin a révélé que l'un de ses premiers combats d'enfant de rue a été d'apprendre à lutter contre la violence. Les plus grands des enfants de la rue nous embêtent. Ils nous arrachent notre argent, nos vêtements, notre nourriture et puis ils nous forcent à faire des rapports sexuels, a-t-il souligné.
Le phénomène enfants de la rue prend des allures inquiétantes qui menacent l'ordre public à Kinshasa. En effet, confrontés aux problèmes de survie, les shégués n'hésitent pas à se livrer à des actes de violences pour faire face aux exigences de la vie. Ils s'organisent en bande et commettent des forfaits (vols à l'arrachée,viols collectifs) quelques fois sous les regards impuissants des éléments des forces de l'ordre ou en complicité avec eux.
L'implication des shégués en août dernier, lors de la publication des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, dans les affrontements entre les éléments de la garde rapprochée du sénateur Bemba et les forces régulières de la RDCongo sont des signes qui montrent que les shégués peuvent être sollicités pour commettre des crimes ou adhérer à des bandes des criminels. La lutte contre le phénomène Shégué en RDCongo nécessite l'implication de toute la société congolaise
Pour M. Remi Mafou du REJEER, la lutte contre le phénomène shégué demande une volonté politique forte et indépendamment des moyens mis en oeuvre, il prendra du temps ; il ne s'agit pas seulement de sortir ces enfants de la rue, mais aussi de changer leurs mentalités, de modifier le regard de la société sur eux, de donner aux familles les moyens de les prendre en charge et de les élever dignement. Cependant, l'amélioration de cette situation ne sera pas obtenue par l'action isolée des ONG locales, même soutenues par des bailleurs internationaux et quelle que soit leur compétence et leur engagement. Les actions à mener, a-t-il conclu, devront concerner prioritairement les enfants actuellement dans la rue et simultanément les familles d'où les enfants sont originaires pour tarir la source.
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RD CONGO : Mgr Bukavu met en garde contre les risques de « guerre »

L’archevêque de Bukavu (est) a mis en garde contre les risques d’une "nouvelle guerre" dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et s’indigne du "silence" des autorités après un récent massacre de civils.
KINSHASA - "Les éléments sont apparemment réunis pour une nouvelle guerre au Sud-Kivu", affirme Mgr François-Xavier Maroy, dans une lettre remise en début de semaine, à l’ambassadeur de France en RDC, Bernard Prévost, en déplacement à Bukavu (capitale du Sud-Kivu). Il explique vouloir "prendre à témoin" la communauté internationale dans un courrier au ton alarmiste et agressif. Il dénonce notamment "un mouvement d’infiltration massif en provenance du Rwanda" voisin, l’inefficacité de l’armée congolaise et s’interroge sur les motivations d’officiers issus d’une ex-rébellion soutenue par le Rwanda pendant la dernière guerre sur le sol congolais (1998-2003).
Il affirme que les "banyamulenge (tutsis congolais du Sud-Kivu) sont instrumentalisés pour provoquer la guerre" et que certains quittent déjà les hauts plateaux du Sud-Kivu pour trouver refuge dans les pays voisins (Rwanda et Burundi). Contactés par l’AFP, plusieurs officiers congolais du Sud-Kivu ont démenti tout mouvement "massif" d’infiltration, tout en reconnaissant la porosité de la frontière. "Les rumeurs d’infiltration ne datent pas d’aujourd’hui. On veut fait croire à la population que l’armée ne fait absolument rien. (...) Le problème du Kivu est réel, l’insécurité a atteint des proportions inquiétantes, mais ce genre de message (celui de Mgr Maroy) renforce la haine", a indiqué un officier basé près d’un poste-frontière. De son côté, le président de la communauté banyamulenge, Enock Sebineza, a confirmé des déplacements de familles vers les pays voisins, du fait de l’insécurité dans leurs villages et d’une mauvaise saison agricole, s’insurgeant contre la stigmatisation de sa communauté. Par ailleurs, Mgr Maroy s’indigne du "silence des institutions de la République" et de la passivité de la communauté internationale après le massacre, le week-end dernier, de 18 civils par de présumés rebelles hutus rwandais à Kanyola, à 50 km à l’ouest de Bukavu. Certains de ces rebelles sont accusés par Kigali d’avoir participé au génocide rwandais de 1994 avant de fuir dans l’est congolais voisin, où ils sont actuellement estimés à plus de 10.000 par l’ONU. Traditionnel allié du chef de l’Etat, Mgr Maroy appelle Joseph Kabila à prendre "ses responsabilités" et à envoyer "des troupes d’élite qui doivent contrer la guerre imminente au Nord et au Sud-Kivu". Il met violemment en cause la gestion des forces armées, envoyées au front "sans logistique ni ravitaillement suffisant" et appelle enfin le gouvernement à considérer le problème de la sécurité dans l’est "comme une priorité" et à cesser "de distraire l’opinion avec des plans de négociation, de dialogue, de table ronde qui n’aboutiront à rien".
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Une délégation du FMI veille à Kinshasa en marge du débat à l’Assemblée nationale sur le budget
Kinshasa, 31/05/2007 / Politique
Le Fonds monétaire international est présent au chevet de la Rdc par une délégation de cette institution financière qui séjourne à Kinshasa pendant que les députés débattent sur le projet du budget de l’Etat exercice 2007 à adopter ou à rejeter. Le collectif budgétaire du gouvernement pour l’exercice 2007 a été soumis depuis mardi à l’Assemblée Nationale par le Premier ministre Antoine Gizenga, assisté par la majorité des membres de son équipe. Il a eu la tâche aisée d’en faire la lecture mais a pris la précaution de confier l’explication de certains points relevés sous forme de motion à son ministre du Budget.Cette présentation du budget de l’exécutif s’est effectuée, comme il faudrait le signaler, au moment où une mission du FMI conduite par M. Cyril Briançon, chef du département Afrique séjourne dans la capitale congolaise depuis samedi dernier. Cette délégation est venue poursuivre les contacts avec les nouvelles institutions républicaines du Congo démocratique dont notamment le Sénat et procéder ensuite à l’évaluation de la situation économique et financière de notre pays.Dans le cadre de cette évaluation, Cyril Briançon devra également se rendre compte du niveau de réalisation des réformes proposées au gouvernement congolais et celles concernant la Banque centrale du Congo ainsi que des efforts entrepris dans le respect de la politique budgétaire. A ce sujet, rappelons que le Premier ministre Gizenga a fixé à 1.196.962.000.000 FC la hauteur de son budget qu’il a qualifié de réaliste compte tenu des prévisions assignées aux régies financières.Le FMI ne manquera pas de relever le péché mignon du gouvernement notamment les dépassements budgétaires. Pour ce collectif budgétaire, les dépassements budgétaires se situent à près de 49,48 milliards de FC, quand on jette un coup d’oeil sur les rubriques et autres postes de dépenses publiques, tels que le fonctionnement des ministères, les rémunérations, les organismes auxiliaires, la rétrocession aux provinces.Les experts du FMI reviendront une fois de plus sur leurs éternelles recommandations à l’exécutif de la nation. Accélérer les réformes, veiller au strict respect de la ligne budgétaire tracée et se départir de certaines dépenses moins prioritaires et moins urgentes et sans retombées positives sur le bien-le être de la population. Le gouvernement Gizenga doit renforcer la sécurité sur la chaîne des dépenses publiques qui avait subi l’année dernière quelques contrecoups.Mais au regard des discussions qu’ils auront avec les responsables des institutions républicaines, Cyril Briançon et sa suite pourront formuler de nouvelles recommandations à même de garantir une bonne relance de l’économie nationale et la stabilité du cadre macro­économique. A l’issue de cette mission, le chef du département Afrique du FMI fera vers la fin de la semaine le point de ses entretiens avec les autorités congolaises.(Th)J.R.T/Le Phare
Last edited: 31/05/2007 18:29:59
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Vers la tenue d’un sommet Europe-Afrique en décembre prochain
Kinshasa, 31/05/2007 / Politique
A partir du 1er juillet prochain, en marge de ce sommet sera tenue une tripartite Portugal-Rdc-Angola, deux pays africains avec lesquels Lisbonne entretient des relations séculaires. Un sommet euro - africain consacré aux relations de coopération entre les deux continents, se tiendra en décembre prochain au Portugal, a déclaré mercredi à la presse le secrétaire d’Etat portugais des Affaires étrangères, Joao Gomes Carvinho, à l’issue d’une visite de travail qu’il a rendue au ministre d’Etat aux Affaires étrangères et à la coopération internationale, Antipas Mbusa Nymwisi.Conduit auprès du ministre d’Etat par l’ambassadeur de Portugal à Kinshasa, Alfredo Duarte Eastus, l’homme d’Etat portugais, dont le pays assumera la présidence tournante de l’Union européenne (UE) à partir du 1er juillet prochain, a indiqué qu’en marge de ce sommet sera tenue une tripartite Portugal – République Démocratique du Congo – Angola, deux pays africains avec lesquels Lisbonne entretient des relations séculaires. « Notre présidence de l’UE consacrera ses priorités à la RDC », a-t-il dit, précisant que c’est dans ce contexte qu’il a, dans sa suite, un grand investisseur portugais qui se chargera de la prochaine rencontre entre les opérateurs économiques des deux parties, afin de procéder à l’identification des projets dans le cadre de la promotion de ces investissements. « Le Portugal a des yeux tournés vers la RDC, pays situé au cœur de l’Afrique avec laquelle nous partageons une longue histoire commune », a rappelé Gomes Carvinho, avant de confirmer qu’il a évoqué avec le ministre d’Etat Mbusa Nyamuisi les relations de coopération existant entre Kinshasa et Lisbonne sur les plans tant économique que commercial et politique. Il a réaffirmé la volonté de son pays de s’engager avec la RDC en faveur de la sécurisation de l’Est du pays, révélant, à cet effet, des mécanismes envisagés dans le cadre de l’EUPOL (Police de l’Union européenne) et des forces de l’UE pour faire face à l’insécurité qui y prévaut. Pour Gomes Carvinho, la tripartite RDC, Rwanda, Ouganda plus Burundi reste le cadre idéal au sein duquel l’UE va continuer de s’investir durant le mandat de son pays pour résoudre cette question d’insécurité à l’Est de ce pays.(Ern.)Acp
Last edited: 31/05/2007 17:47:11
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Pétrole : « Total » en position de monopole en offrant d’acheter Shell/Rdc Congo
Kinshasa, 31/05/2007 / Economie
Le décor du monopole du groupe français « Total » dans le secteur pétrolier congolais est planté. C’est avec surprise que l’opinion nationale a été informée mercredi de la ferme volonté de la firme “Engen“ de s’accaparer des 60 % de l’actionnariat de Shell/RDC. Dans le cercle d’initiés, « Engen» bien qu’affichant un label sud africain, passe pour une filiale de la multinationale française ”Total“.Le puzzle se présente à peu près comme suit : « Engen », s’affiche comme l’actionnaire majoritaire dans Shell/RDC. Mais, pour devenir effective, cette position doit recevoir l’aval du gouvernement congolais qui, pour le cas sous examen, n’aurait pas encore levé son droit de préemption, c’est-à-dire son quitus pour la confirmation juridique de la majorité à laquelle aspire sa nouvelle partenaire.Or, les informations en circulation dans les milieux des pétroliers renseignent que la firme “Egen“ détient 49 % des parts dans le capital du groupe “Aristea “, qui, de son côté, contrôle le capital de Fina Congo à hauteur de 60 %, contre 40 % à l’Etat congolais. Or, l’on sait que “Total“ a la mainmise sur Sep Congo et Perenco.Résultat : la multinationale pétrolière française réunit présentement entre ses mains les cartes décisives pour le contrôle du marché pétrolier congolais en matière de production avec Perenco, « d’approvisionnement SEP-Cong » et de distribution à travers Shell/RDC et Fina Congo. Il lui suffirait, soutiennent des spécialistes du domaine des hydrocarbures, de mettre sous sa coupe la firme “SCP “, la filiale de Cohydro, pour ne plus avoir à redouter la concurrence. Au regard des difficultés de trésorerie de cette entreprise publique congolaise, d’aucuns pensent qu’elle aurait du mot à résister à l’offensive de Total », par sa filiale interposée.En principe, tant que l’Etat congolais ne se prononcerait pas sur son droit de préemption dans le projet de modification de l’actionnariat de Shell/Congo, la firme “ Engen” se trouverait devant un cas de blocage. Toutefois, ceux qui connaissent les pratiques établies dans le business international pensent que si un haut responsable de cette firme a tenu à livrer à la presse et donc au grand public une information en principe couverte du sceau de la confidentialité, c’est la preuve que le pouvoir de Kinshasa aurait bougé le week-end dernier.Le monopole de “Total” sur le marché pétrolier de la République Démocratique du Congo serait-il une bonne ou une mauvaise chose ? Plusieurs sources officielles et indépendantes contactées par Le Phare ont préféré se réfugier derrière la langue de bois. L’affaire, au vu de leur réserve, cacherait certainement de gros intérêts dans un pays où la production, la distribution et la commercialisation des produits pétroliers relèvent souvent du tabou.Une Transaction qui bouleverse le marché pétrolier en RDCAu cours d’une conférence de presse tenue mercredi à la résidence de l’Ambassadeur de la République sud-africaine en RDC, Wayne Hartmann, Directeur des opérations extérieures du Groupe Engen, a annoncé le rachat des 60 % des actions de la société Shell en RDC. En effet, à la suite de la signature d’un accord de cession d’actions entre Engen Petroleum Limited et Shell Petroleum Company Limited, le premier cité va acquérir les actions du Groupe Shell dans la société Shell RDC sur la base de la continuité de l’exploitation de l’entreprise c’est-à-dire en maintenant tous les emplois. Par ailleurs, cet accord de cession d’actions compte pour une participation de 60% dans la société Shell en RDC et 13% dans la société Service des Entreprises Pétrolières du Congo (SEP) alors que toutes les 26 concessions Shell en RDC sont impliquées.Soulignant le caractère confidentiel de la valeur de cet investissement, le délégué du Groupe Engen a toutefois indiqué que les employés de Shell RDC seront prochainement consultés afin d’apaiser toute inquiétude créée par cette transaction. Concernant les questions de performance et de croissance, il renseigne que Engen a déjà établi un grand nombre de filiales de marketing des produits pétroliers partout en Afrique sub-saharienne et qu’il utilisera cette expérience et expertise dans le développement des compétences et de l’expertise du personnel de l’entreprise afin d’accroître la part du marché et la rentabilité de la société dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.Tout en assurant d’offrir les mêmes produits et services en RDC comme ceux offerts aux consommateurs sud-africains, Engen précise qu’il entamera avec Kinshasa, pour poursuivre son rôle dans des initiatives de développement dans d’autres régions du pays. Ayant des filiales en Tanzanie, en Zambie, Ouganda et Burundi, Engen pense utiliser ces entreprises bien établies pour fournir des produits aux régions de l’Est et du Sud de la RDC.Pour changer la marque de la concession, Engen et Shell ont établi un programme qui sera mis en oeuvre aussitôt que possible mais pas plus tard que 6 mois après la transaction qui aura été finalisée, c’est-à-dire après qu’Engen sera devenue l’actionnaire majoritaire et a pris le contrôle de l’entreprise.Détenteur de la part de marché la plus:grande en Afrique du Sud, avec une présence significative dans 14 autres pays africains, Engen a présentement comme PDG Rashid Yusof qui se réjouit de cette transaction qui est tout à fait en droite ligne avec notre stratégie de croissance à long terme et notre plan d’affaires pour accroître nos investissements en Afrique.(Th)Kimp/Tshieke Bukasa/ Le Phare
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Assemblée provinciale de Kinshasa : les députés de l’Opposition boudent le plan d’action du gouverneur Kimbuta
Kinshasa, 31/05/2007 / Politique
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, a présenté le programme quinquennal de son gouvernement, axé autour de sept priorités. Si les députés de l’AMP pensent que ce programme doit être approuvé moyennant quelques amendements par contre, l’opposition qui n’entend pas de cette oreille, le juge irréaliste. La salle Cinepolis a servi de cadre à une plénière extraordinaire de l’Assemblée provinciale de la ville-province de Kinshasa, ce mercredi 30 mai 2007. Deux points ont été inscrits à l’ordre du jour de cette réunion. A savoir, l’adoption de l’ordre du jour et l’examen puis adoption du programme du gouvernement.Auparavant, le rapporteur de cette assemblée avait procédé à l’appel nominal. Sur les quarante-huit députés dont dispose ce parlement, quarante-sept ont été présents dans la salle. La seule absence, celle du député Matshoko, a été justifiée séance tenante. Ce dernier se trouve être en mission de service à l’étranger, selon ce rapporteur. Le quorum ayant été largement atteint, l’assemblée pouvait valablement siéger, a dit son président, l’honorable Roger Nsingi ce, conformément à l’article 58 de leur règlement intérieur.D’entrée de jeu, Roger Nsingi a circonscrit le cadre de la rencontre. Pour lui, l’acte qu’ils sont appelés à poser résulte de la lettre et de l’esprit de l’article 198 de la Constitution de la troisième République. Cet acte, a-t-il fait savoir, est la preuve patente du fait que les membres du gouvernement provincial sont politiquement responsables devant l’institution parlementaire provinciale. «L’adoption du programme du gouvernement provincial consacrera l’entrée officielle du gouverneur et vice-gouverneur de province dans leurs fonctions, après leur investiture par le Chef de l’Etat », a dit Roger Nsingi.S’agissant du gouvernement provincial, l’orateur a indiqué que leur investiture est une formalité juridique substantielle, par laquelle l’Assemblée provinciale autorisera les ministres provinciaux à exercer leur pouvoir au sein de l’exécutif provincial de la capitale.Au regard de ce qui précède, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa en a appelé au sens élevé de responsabilité politique et de maturité humaine, enfin que le débat qui va suivre l’exposé du programme du gouvernement provincial par le gouverneur, se déroule dans la sérénité et respect mutuel, mais sans complaisance, pour autant que la population kinoise dont ils sont l’émanation, a le regard braqué sur eux.La salubrité, l’accès à l’eau potable, l’appui à l’enseignement, la santé et la réhabilitation des infrastructures figurent parmi les priorités du plan programme de l’autorité urbaine. Plus de 75% de ce budget devront provenir des ressources internes. Pour y arriver, le gouverneur Kimbuta compte sur la rétrocession et la maximisation des recettes fiscales. Ce programme s’appuie aussi sur la bonne gouvernance, le partenariat privé et la maîtrise de l’administration, a dit le gouverneur de la ville de Kinshasa. Aussi le gouverneur a-t-il montré sa détermination d’améliorer les conditions sociales de la population à travers ce programme et de faire de Kinshasa, une ville propre et prospère.Quelques irrégularités relevées notamment par l’OppositionIl faut dire ici que plusieurs motions de censure de la part des députés de l'opposition ont été déposées au bureau de l’assemblée provinciale de Kinshasa. Pour ce qui est du gouvernement provincial, Bas du formulaire dans sa motion, un député provincial du Mlc a fait remarquer que le gouverneur Kimbuta et son équipe ne contrôlent pas les paramètres relatifs à une politique de gestion de Ia Fonction publique provinciale. C’est ainsi qu’il a posé la question de savoir quelle est I’effectif actuel de Ia Fonction publique provinciale et par qui sont-ils rémunérés pour que Ia ville puisse se targuer d’une politique de I’emploi de grande envergure, marquée par la création d’un ministère de Ia Fonction publique provinciale ?Il en est de même pour le ministre chargé de Ia Décentralisation. Ce député voulait savoir de quelle décentralisation s’agit-il concrètement. Etant toujours dans sa logique, l’intervenant a tenu à savoir l’opportunité d’ériger une politique des mines d’envergure au point d’y consacrer tout un ministère dans la capitale. D’autant plus que nulle part dans le programme sous examen, il n’est fait mention d’une politique minière.S’il est fait allusion à la contribution payée par les comptoirs ayant leurs sièges à Kinshasa, cette conception est erronée car, a-t-il renchéri, la seule compétence dans ce domaine est d’ordre financier, dans le cadre du recouvrement des contributions, d’une part et dans le cadre économique et industriel ainsi que dans le cadre de Ia délivrance des autorisations d’ouverture de comptoirs, de l’autre.Une autre motion a porté sur la qualité du directeur de Cabinet de Monsieur le gouverneur. D’après ce député, le directeur de cabinet du gouverneur qui n’est pas membre de I’exécutif, et qui n’a même pas le rang de ministre provincial, peut en aucun cas être I’exécutant d’un arrêté du Gouverneur de Ia ville. A la place, ce député propose au gouverneur de faire exécuter ses arrêtés par le Directeur urbain, mieux qualifié et mieux identifié. Cette lacune est de nature à jeter le trouble dans les procédures d’usages en la matière, a-t-il souligné.Au sujet du plan d’action du gouverneur, les députés de l’Opposition font observer que le gros des dépenses d’investissement est consacré à l’environnement. Mais curieusement, il n’y a pas un ministère chargé de l’environnement.Dans ce plan, le gouverneur compte aussi les prélèvements sur les factures de la Régideso et de la Snel parmi les sources de revenus de la ville. A ce propos, un député a jugé incorrecte telle pratique dont les répercussions risquent de se faire sentir au niveau des abonnés de ces deux sociétés, lors de la majoration de leurs coûts. Un autre constat relevé par les députés de l’Opposition c’est le fait que ce budget est exprimé en dollar américain et non en franc congolais, la monnaie locale.Par ailleurs, les députés de l’Union pour la Nation demandent au gouverneur d’annuler tous les contrats signés avec des partenaires aussi bien nationaux qu’internationaux avant l’investiture de son gouvernement et de son programme par l’assemblée nationale. Le rendez-vous a été pris pour quarante-huit heures, c’est-à-dire, ce vendredi, pour que le Gouverneur réponde à toutes les préoccupations ci-haut relevées.Célestin Lutete/MMC
Last edited: 31/05/2007 18:12:18
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RDC
De Decker lance un cri d'alarme contre le massacre des gorillesBELGA
Mis en ligne le 31/05/2007- - - - - - - - - - -
M. De Decker (MR) s'est dit inquiet face à cette situation et souhaite qu'une pression internationale soit exercée sur les autorités congolaises pour qu'elles parviennent à chasser les forces armées du parc et qu'un tel massacre puisse être évité.
Le ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker, a lancé jeudi un cri d'alarme face à la menace exercée par des groupes armés, occupant le parc naturel des Virunga (est de la République démocratique du Congo), d'abattre les gorilles de montagne.
Les gorilles de montagne ou "les Silver Backs" (dos argentés), ne sont plus que 900 à peupler la RDC, l'Ouganda et le Rwanda, a rappellé l'administrateur de WildLifeDirect, une association internationale visant à conserver la nature en Afrique, François-Xavier de Donnea, par ailleurs député MR, lors d'une rencontre avec la presse.
A présent, les miliciens locaux Maï-Maï, déjà responsables du massacre des hippopotames dans le parc des Virunga en République démocratique du Congo, menacent de prendre les Silver Backs en otages pour dissuader les forces armées congolaises et les Casques bleus de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC) de les chasser du parc.
Ces groupes armés sont également à l'origine de la mort de nombreux gardiens du parc. Leur mobile est double, se ravitailler en armes et en équipements et appuyer la revendication des terres du parc naturelle en faveur des paysans riverains. Ils encouragent ainsi la population locale réfugiées dans les parcs à y rester dans le but d'exploiter les concessions forestières. La population qui occupe actuellement le parc des Virunga est une population déplacée massivement par la guerre qui a cherché refuge dans une zone plus sûre, a expliqué M. de Donnea.
M. De Decker (MR) s'est dit inquiet face à cette situation et souhaite qu'une pression internationale soit exercée sur les autorités congolaises pour qu'elles parviennent à chasser les forces armées du parc et qu'un tel massacre puisse être évité. Il souhaite également la "remise à flot" de l'Institut congolais pour la Conservation et la Nature (ICCN), responsable de la gestion des parcs naturels de la RDC.
"En plus du patrimoine mondial irremplacable qu'il représente au niveau de la biodiversité, ce parc naturel possède un potentiel économique énorme pour le pays si le tourisme s'y développe. Les gorilles représentent au total 5 millions de dollars de revenus et la création de nombreux emplois", a souligné M. De Decker. "La Belgique pourrait aussi aider à la formation militaire des gardiens du parc", a indiqué le ministre.
Il a en outre rappelé les initiatives prises par le gouvernement belge dans le cadre de la préservation de la forêt congolaise. Notamment la Déclaration de Bruxelles en février 2007 qui vise une gestion durable des forêts en RDC. La création de deux fonds fiduciaires ont également été annoncés le même mois. Le premier vise à encourager le gouvernement congolais à supprimer les concessions d'exploitation forestière illégales en finançant des concessions de non exploitation (les puits de carbone). Le second vise la protection de la nature. "La Belgique a déjà consacré un million d'euros à ces deux fonds", indique le ministre. M. De Decker a affirmé avoir reçu le soutien politique des gouvernements français, néerlandais et allemand. L'Allemagne s'est d'ailleurs engagée à aborder le sujet à l'occasion du G8 qui se déroulera à Heiligendamm (Allemagne) du 6 au 8 juin, selon le ministre.
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Kisangani : mortalité infantile et maternelle, 18 enfants et 6 femmes meurent chaque semaine
Province Orientale Développement 31 Mai 2007 à 10:28:53
Ce taux de mortalité infantile et maternelle est constaté dans les institutions médicales privées depuis le début de ce mois, selon le médecin inspecteur provincial. Parmi les causes, le manque de personnel qualifié et de matériel médical adéquat, note radiookapi.net
Une centaine de professionnels de santé évoluant dans les structures étatiques et privés étaient réunis mardi dernier dans cette ville. Ils ont cherché à identifier les causes de cette mortalité à la hausse. L’inspection médicale et les professionnels de santé, après analyse de tous les paramètres, se rejettent mutuellement la faute. Selon le médecin inspecteur provincial, Dr José Bafura, cette situation est délibérément entretenue par les professionnels de santé des structures privées. « Nous avons de sérieux problèmes de dysfonctionnement du système. Il y a des répercussions sur la population. La semaine passée, nous avons enregistré environ 8 décès maternels et plus de 15 décès d’enfants dans les structures privées, parce qu’il y avait faute des professionnels de santé. Ces femmes sont arrivées à temps dans ces structures privées mais elles n’ont pas été prises en charge correctement ». Le syndicat national des cadres et agents de services de santé, Syncas, pointe du doigt l’inspection provinciale de la santé. Selon le président du Syncas/Provine Oriental, Joseph Tokolombil, la cause réelle de l’augmentation du taux de décès serait d’abord du au manque de supervision de ces structures privées. L’inspecteur provincial a pris un certain nombre de mesure à l’égard des détenteurs de structures médicales. Pour pallier cette situation, il préconise le transfert à l’hôpital général de référence ou aux cliniques universitaires de tout cas d’accouchement par césarienne.
Par Redacteur Web
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Goma : la France promet 2 millions d’euros pour les déplacés de guerre
Nord Kivu Développement 31 Mai 2007 à 12:03:31
Soit plus de 2,6 millions de dollars. La France va apporter cette aide au Programme Mondial Alimentaire en faveur des personnes déplacées à l’Est de la RDC. L’ambassadeur de France l’a déclaré à l’issu de sa tournée dans les deux Kivu, indique radiookapi.net
Cette aide fait suite à l’alerte du PAM. Celle-ci voit se profiler dès le mois de septembre des ruptures de stock à cause de l’augmentation sensible du nombre des déplacés. Bernard Prévost, Ambassadeur de la France en R D Congo, explique : « C’est l’occasion de dire qu’il faut travailler pour le développement, pour la sécurité. Et il faut aussi travailler pour l’aide humanitaire d’urgence. Et je suis très heureux. La France a apporté sa contribution, une aide de 2 millions d’euros, pour des achats de produits alimentaires, pour aider à servir ces populations en grande difficulté et en grand dénuement. Cette aide s’ajoute à celle que nous avons engagé depuis 2004, c'est-à-dire depuis 3 ans. Ça fait un total de 6 millions et demi d’euros, c'est-à-dire 8 à 9 millions de dollars que nous avons apporté depuis 2004 ». Bernard Prevost a notamment visité le site de déplacés de Mugunga près de Saké. Il s'est dit préoccupé par la situation politique, sociale et sécuritaire à l’Est de la république. Il a par ailleurs annoncé que la France allait intensifier son aide au développement en RDC. Selon ses paroles, c’est pour « aider et soutenir les efforts des Congolais dans la promotion de la démocratie et l’élévation du niveau de vie ».
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Congo-Kinshasa: La loi sur la répression des violences sexuelles expliquée aux leaders d'opinion

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
R.s.kKinshasa
Le ministère de la Condition féminine et Famille a organisé le mercredi 30 mai 2007, à l'intention des leaders d'opinion, une journée de sensibilisation sur les violences sexuelles en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
L'objectif poursuivi est de porter à la connaissance de la communauté de base, à travers les leaders d'opinion, l'ampleur de violences sexuelles en RDC ainsi que les dispositions légales mises en place pour leur répression.
Les lois 06/018 du 20 juillet modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal congolais et 06/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 06 août 1959 portant code de procédure pénale congolais sont les dispositions mises en place pour la répression des violences sexuelles. Pour expliciter les raisons de la tenue de cette journée de sensibilisation, le représentant adjoint de l'UNFPA, Cheik Tidiane Cissé, a rappelé la gravité exceptionnelle des violences sexuelles qui constituent un crime qui doit être sévèrement réprimé par la loi congolaise.
Il a également fait savoir qu'une initiative conjointe de lutte contre les violences a été prise pour prévenir ces actes et répondre aux besoins des victimes par des activités qui s'articulent autour des volets sanitaires, plaidoyer, collecte de données, psychosocial et juridique. Selon lui, l'initiative bénéficie d'un grand intérêt du gouvernement congolais, des agences du système des Nations unies et des Ong tant nationales qu'internationales ainsi que de l'appui des gouvernements belge, canadien et néerlandais.
Toutefois, il a souligné que dans la lutte contre les violences sexuelles l'engagement des leaders d'opinion est d'une importance capitale parce c'est par eux que les informations parviennent à la base. Il a réitéré l'intérêt de l'UNFPA de s'associer aux actions menées dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles tout, en promettant une attention particulière aux conclusions à l'issue du débat.
BRISER LE SILENCE
Pour la représentante du ministère de la Condition féminine et Famille, Mme Yvonne Ngoy, c'est depuis plus d'une décennie que la RDC est plongée dans une crise socio-politique ayant engendré un nouveau phénomène qui attire l'attention de toute la communauté. Il s'agit des violences sexuelles qui constituent un fléau qui touche d'une façon profonde des milliers de personnes et constituent, de ce fait, une violation de leurs droits. D'où la nécessité de se lever pour briser le silence et conscientiser la population. Elle a estimé que la lutte ne peut avoir de sens réel que si les auteurs de violences sont punis conformément aux dispositions légales. Il convient de noter que trois thèmes ont servi de base à la sensibilisation des leaders d'opinion au cours de cette journée, à savoir «la lutte contre les violences sexuelles en RDC», « la politique du gouvernement en matière de violences sexuelles » et « la présentation de la loi sur les violences sexuelles »
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Cidaho : 7 personnes enlevées par des présumés combattants hutus rwandais
Sud Kivu Politique et Citoyen 31 Mai 2007 à 12:16:52
C’était lors de l’attaque de ce village, à plus de 25 kilomètres à l'ouest de Bukavu, par 9 présumés combattants hutus rwandais. Les personnes enlevées on été emmenées dans la foret. Cela s’est passé dans la nuit du 30 au 31 mai, moins d'une semaine après l'attaque de Kaniola, constate radiookapi.net
Selon l'administrateur du territoire de Kabare, l'attaque a eu lieu vers minuit. Une femme a été blessée. Des 7 otages, on compte un homme, 2 femmes et 4 jeunes filles. Parmi les assaillants, 8 étaient en tenue militaire, un seul en civil. Ils parlaient le kinyarwanda et le mashi, la langue locale. Ils ont pillé des biens qu'ils ont emportés avec les otages. Dans leur fuite, ils ont abandonné un enfant d'une année dont ils ont enlevé la mère. Des éléments FARDC ont été lancés tout de suite à la poursuite des assaillants. Ces derniers se sont dirigés vers les hauteurs de Mulumemunene et du parc Kahusi Biega. Selon la même source, cela faisait plus de 2 ans que les villages de Kabare n'avaient plus été la cible de pareilles attaques des présumés combattants hutus rwandais.
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Goma : les gardes du parc Virunga en colère contre l'ICNN
Nord Kivu Développement 31 Mai 2007 à 16:36:16

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Ils en veulent aux membres du comité de gestion de l’Institut congolais de conservation de la nature, à Kinshasa. Ces gardes les accusent de les priver de leur rétrocession sur les fonds générés dans les visites d’une famille congolaise de gorilles. Celle-ci fait l'attraction des touristes au Rwanda depuis 2004, rapporte radiookapi.net
Il s’agit des gardes de parc du secteur de Mikeno, au sud du parc national Virunga. Ils affirment que près de deux cent milles dollars américains ont été envoyés à Kinshasa ces deux dernières années, par l’Office rwandais de tourisme et des parcs nationaux, ORTPN. La famille Kwitonda a traversé les frontières pour le Rwanda voisin depuis 2004. Elle compte environ 20 individus de Gorilles de montagne. Selon le chargé de la conservation à base communautaire de l’ORTPN au Rwanda, cette famille est souvent visitée. Il ajoute que 50% des revenus sont versés pour le compte de l’ICCN à la banque du Rwanda. Les agents de la de l’ICCN/station Rumangabo estiment à près de 200.000 dollars, le montant déjà transféré à Kinshasa depuis 2 ans. Mais aucune rétrocession n’a été renvoyée pour l'heure par le comité de gestion à leur direction provinciale. Benoît Kisuki, administrateur délégué technique, ADT, à la direction générale de l’ICCN Kinshasa, conteste ce montant. Il reconnaît moins de 50 000 dollars dans ce dossier Kwitonda. « Moi, je suis de la direction technique, je m'empêche vraiment de vous dire combien on a enregistré. Mais, approximativement je ne pense même pas qu'on ait atteint 50.000 $. Et cet argent n’est que les 50% de ce qu'on doit percevoir. Je pense que tout ce que les agents ont là comme équipement, comme frais de réhabilitation, ils ne peuvent pas expliquer d'où vient cet argent ». Les autorités provinciales de l’ICCN Nord-Kivu estiment que cent mille suffiraient pour la réhabilitation de la seule station de Rumangabo ainsi que des infrastructures touristiques dans ce secteur. Vital Katembo, chef de section scientifique et technique à la direction provinciale de l’Iccn Nord-Kivu, explique : « les infrastructure sont en ruine et nécessitent une réhabilitation minimale, nous n'avons pas d'évaluation globale de la situation mais pour la réhabilitation du camps des officiers de garde à Rumangabo, il y a une partie qui n'est pas réhabilité, qui nécessite aussi une réhabilitation et le coût s'élèverait toujours à cent ou deux cent mille dollars ». Pour l’ADT, les accords de collaboration sur la gestion transfrontalier entre le Rwanda, la RDC et l’Ouganda, sur les animaux en mouvement entre ces pays, ne sont effectifs que depuis juin 2005.
Par Redacteur Web
A
Goma : les gardes du parc Virunga en colère contre l'ICNN
Nord Kivu Développement 31 Mai 2007 à 16:36:16
Ils en veulent aux membres du comité de gestion de l’Institut congolais de conservation de la nature, à Kinshasa. Ces gardes les accusent de les priver de leur rétrocession sur les fonds générés dans les visites d’une famille congolaise de gorilles. Celle-ci fait l'attraction des touristes au Rwanda depuis 2004, rapporte radiookapi.net
Il s’agit des gardes de parc du secteur de Mikeno, au sud du parc national Virunga. Ils affirment que près de deux cent milles dollars américains ont été envoyés à Kinshasa ces deux dernières années, par l’Office rwandais de tourisme et des parcs nationaux, ORTPN. La famille Kwitonda a traversé les frontières pour le Rwanda voisin depuis 2004. Elle compte environ 20 individus de Gorilles de montagne. Selon le chargé de la conservation à base communautaire de l’ORTPN au Rwanda, cette famille est souvent visitée. Il ajoute que 50% des revenus sont versés pour le compte de l’ICCN à la banque du Rwanda. Les agents de la de l’ICCN/station Rumangabo estiment à près de 200.000 dollars, le montant déjà transféré à Kinshasa depuis 2 ans. Mais aucune rétrocession n’a été renvoyée pour l'heure par le comité de gestion à leur direction provinciale. Benoît Kisuki, administrateur délégué technique, ADT, à la direction générale de l’ICCN Kinshasa, conteste ce montant. Il reconnaît moins de 50 000 dollars dans ce dossier Kwitonda. « Moi, je suis de la direction technique, je m'empêche vraiment de vous dire combien on a enregistré. Mais, approximativement je ne pense même pas qu'on ait atteint 50.000 $. Et cet argent n’est que les 50% de ce qu'on doit percevoir. Je pense que tout ce que les agents ont là comme équipement, comme frais de réhabilitation, ils ne peuvent pas expliquer d'où vient cet argent ». Les autorités provinciales de l’ICCN Nord-Kivu estiment que cent mille suffiraient pour la réhabilitation de la seule station de Rumangabo ainsi que des infrastructures touristiques dans ce secteur. Vital Katembo, chef de section scientifique et technique à la direction provinciale de l’Iccn Nord-Kivu, explique : « les infrastructure sont en ruine et nécessitent une réhabilitation minimale, nous n'avons pas d'évaluation globale de la situation mais pour la réhabilitation du camps des officiers de garde à Rumangabo, il y a une partie qui n'est pas réhabilité, qui nécessite aussi une réhabilitation et le coût s'élèverait toujours à cent ou deux cent mille dollars ». Pour l’ADT, les accords de collaboration sur la gestion transfrontalier entre le Rwanda, la RDC et l’Ouganda, sur les animaux en mouvement entre ces pays, ne sont effectifs que depuis juin 2005.
Par Redacteur Web
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Goma : suspension d’une trentaine d’agents de la DGM et de l’ANR
Nord Kivu Développement 31 Mai 2007 à 16:37:59
Ces agents et cadres de la Direction Générale de Migration, DGM, et de l’Agence Nationale de Renseignement, ANR, sont des congolais résidant au Rwanda. Selon les responsables des 2 services, ils seront rétablis dans leurs fonctions, à condition qu’ils trouvent une résidence en RDC, rapporte radiookapi.net
Ils sont 14 cadres et agents de l’ANR et 19, de la DGM. Ils sont tous suspendus depuis le 26 mai dernier. Dans leur décision commune, les directeurs des 2 services certifient à leurs agents et cadres qu’ils sont suspendus provisoirement jusqu’à ce qu’ils élisent domicile au Congo. Ces cadres et agents de l'ANR et DGM sont pour la plupart domiciliés à Gisenyi et à Ruhengeri au Rwanda. D'autres ont des domiciles à Kisoro en Ouganda. Cette décision fait suite à la réunion du comité provinciale de sécurité du Nord Kivu. Elle s’est tenue il y a près d’une semaine. Les membres du comité provincial de sécurité avaient condamné le fait que certains agents travaillant dans des services publics avaient des domiciles au Rwanda. Le vice gouverneur de la province, maître Feller Lutaichirwa, avait expliqué que les services de l'ANR et DGM sont rattachés à des attributs de l'Etat. Par conséquent, ses fonctionnaires devraient résider au pays. Selon les responsables de l’ANR et DGM au Nord-Kivu, la levée de cette suspension va se faire automatiquement pour chaque agent et cadre qui aura réélu domicile au Congo.
Par Redacteur Web
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Kabalo : enquête sur viols et pillages à Kadjimbu
Katanga Politique et Citoyen 31 Mai 2007 à 19:55:06
Une délégation mixte Monuc-Auditorat militaire-Agence nationale des renseignements séjourne depuis mercredi dans la localité de Kabalo, à 300 kilomètres de Kalemie. Elle a pour mission d’enquêter sur les pillages et autres cas de viol perpétrés par des éléments des FARDC et de l'ANR dans la localité de Kadjimbu le 16 mai dernier, rapporte radiookapi.net
Le capitaine Aimé Liembe Biema, auditeur de la garnison de Kalemie a procédé jeudi à l’audition des victimes. Celles-ci sont venues de Kadjimbu pour témoigner des atrocités commises par des éléments de l’ANR et des FARDC le 16 mai dernier. Huit femmes ont témoigné en premier. Leur âge varie de 18 à 68 ans. Elles ont été violées la nuit par un groupe d’agents de l’ANR et de soldats. Leurs bourreaux les ont ligotées avant de commettre leur forfait. Un homme de 30 ans raconte pour sa part que les militaires l’ont brûlé à l’omoplate. Les habitants de Kadjimbu ont perdu aussi leur volaille et petit bétail. Le chef de localité évoque un conflit qui l’oppose au chef de groupement Mushi. Ce dernier l’aurait fait arrêter par les agents de l’ANR. Ce que le chef Mushi dément. Kanda Mavole affirme par contre que depuis 1960, la localité de Kadjimbu a toujours été frondeuse.
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Gbadolite : SNEL, recrudescence de vols des câbles électriques
Équateur Politique et Citoyen 01 Juin 2007 à 10:32:50
65 mètres ont été dérobés dimanche. C’est le dernier cas en date. Selon les responsables locaux de la SNEL (Société nationale d’électricité), la plupart des voleurs viendraient des territoires avoisinants, notamment, de Gemena et de Zongo. Contenant du cuivre, de l’aluminium et d’autres métaux, les câbles volés seraient revendus dans les pays voisons, rapporte radiookapi.net
Tout le réseau de distribution, moyenne et basse tension, est frappé par ces vols, selon Nathan Chirimwami, directeur de la SNEL Nord Équateur. Pour combattre le mal, ce dernier invite les autorités locales de renforcer leur contrôle. « Nous avons demandé au maire de la ville pour que les patrouilles nocturnes de la police soient renforcées », a-t-il indiqué. En plus, d’après la même source, les agents de l’entreprise (SNEL) dont la garde industrielle, vont également être mobilisés dans la surveillance des endroits stratégiques du réseau électrique de Gbadolite. La contribution de la population locale est aussi sollicitée, a encore dit le directeur de la Société nationale d’électricité du Nord-Equateur.
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Mbuji-Mayi : gouvernorat, évaluation des projets de développement de la province
Kasaï Oriental Politique et Citoyen 01 Juin 2007 à 10:38:15
Le vice-gouverneur du Kasaï-Oriental a pour ce faire, réuni jeudi des partenaires sociaux opérant dans la province. Ces derniers ont exposé leurs réalisations respectives depuis janvier de l’année en cours et fait part de leurs difficultés, rapporte radiookapi.net
Parmi les partenaires présents, il y a eu notamment les services publics de l’Etat, la Monuc et les agences onusiennes, les ONG internationales, des organismes divers oeuvrant dans les domaines de la santé, de la protection de l’enfant, des infrastructures routières, scolaires, sanitaires ainsi que d’assainissement du milieu. Au nombre de difficultés présentées à l’autorité provinciale, les participants ont mis l’accent sur les tracasseries policières, l’enclavement de certaines contrées de la province ainsi que la faible contribution des bénéficiaires de leurs projets de développement. Pour ces partenaires, tous ces obstacles retardent considérablement la finalisation des projets dans le délai imparti. De son côté, Bruno Kazadi Bukasa, vice-gouverneur du Kasasï-Oriental, a souligné que la rencontre a permis à l’exécutif provincial d’avoir une idée globale sur les activités du gouvernement central et des partenaires extérieurs dans la province. Il a promis des missions sur terrain avec les différents partenaires identifiés afin de palper leurs projets respectifs en phase d’exécution.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Les membres du PRP se disent oubliés dans les institutions de la 3ème République

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Albert TshiambiKinshasa
L'Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) a été créée à la veille des élections présidentielle et législatives nationales de 2006. Son objectif était de soutenir la candidature de Joseph Kabila à la magistrature suprême de la RDC.
A sa création, cette plate-forme avait suscité l'enthousiasme de plusieurs partis, des regroupements ainsi que des associations politiques se retrouvant dans l'oeuvre de libération amorcée par Laurent-Désiré Kabila, alors fondateur et président du parti de la révolution du peuple qui s'associera à d'autres formations politiques ayant constitué l'AFDL.
Le Parti de la révolution du peuple (PRP) de Mzée Laurent-Désiré Kabila se félicite, non seulement d'être le fer de lance du combat ayant abouti à l'éviction du régime dictatorial de Mobutu, mais aussi du soutien que ses membres apportent au quotidien au chef de l'Etat Joseph Kabila, pour la réalisation de son programme du développement national.
La philosophie d'auto-prise en charge incarnée par le PRP et enseignée chaque jour à ses membres « est un héritage auquel, le pouvoir actuel peut se référer comme leitmotiv, en vue de la refondation et la reconstruction de la RDC », a souligné le secrétaire général adjoint chargé de la communication dans une déclaration parvenue à la rédaction du journal le Potentiel.
Pour Lucien Nsangu, le partage de responsabilités au sein de l'AMP et par d'autres commissions créées à cet effet, devra tenir compte du degré d'engagement politique, moral et philosophique de chaque parti ou associations membres.
Se référant à l'élection du bureau définitif du Sénat, le secrétaire général adjoint chargé de la communication du PRP a démontré qu'à défaut de gagner par la voie de la démocratie authentique, la victoire peut s'acheter avec les billets de banque. Beaucoup de membres de l'AMP ont montré lors de cette élection qu'ils sont prêts à abandonner Joseph Kabila.
LE PRP GARDE ESPOIR
Que faire pour éviter ce genre de comportement dans les jours à venir ? A en croire Lucien Nsangu, « les véritables kabilistes ont tout intérêt de se serrer les coudes pour défendre le pouvoir issu d'une longue période de lutte révolutionnaire depuis le maquis de Makanga Tutabaona ». C'est pourquoi, le PRP en appelle à la vigilance contre les assoiffés d'argent oeuvrant aux cotés du pouvoir en place.
Pour ce qui est du partage de responsabilités au sein des institutions de la 3ème République, les membres du parti du PRP « se demandent si ses pères et ses mères co-fondateurs les ont oublié ». Car, ils se sont rendus compte qu'aucun de ses membres n'a été retenu dans un cabinet ministériel, tant au niveau national que provincial. Et cela, en dépit de la présence de ses députés au sein des Assemblées nationale et provinciales.
Toutefois, le parti garde espoir en considérant que les uns et les autres, y compris le Premier ministre Antoine Gizenga, ne laisseront pas tomber l'oeuvre de Laurent-Désiré Kabila, leur compagnon de lutte dont la mémoire doit être réhabilitée en l'associant à la gestion du pouvoir actuel, dans le choix des mandataires publics et d'autres postes au sein de la diplomatie, des services de sécurité et dans des cabinets de la primature et de ministères.
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Congo-Kinshasa: Conader, remise des kits de sécurité aux démobilisés du Haut-Lomami

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
SYLVAIN KAPUYAKinshasa
Le bureau de la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion, Conader/Kamina, dans la province du Katanga, a procédé, le mardi 29 mai 2007, au paiement de filets de sécurité pour les démobilisés du Haut-Lomami.
Selon le chef d'antenne ad intérim de la Conader/Kamina, cité par Radio Okapi, la paie de kits de sécurité constitue la dernière étape pour les neuf cent soixante onze démobilisés sortis du centre de brassage de Kamina en décembre 2006.
En dehors de cette paie, les démobilisés ont également réclamé une formation dans les différents domaines de la vie sociale, ainsi que les filets de sécurité pour la réinsertion sociale, révèle la source. Ils étaient au moins une centaine qui attendaient ces kits. Ils proviennent de Bukama, Kaniama, Kabongo, Malemba-Nkulu et Kamina centre.
A en croire le média onusien, certains des démobilisés connaissaient plusieurs mois de retard et se trouvent en chômage pour la plupart. D'autres par contre, ont des inquiétudes d'intégrer la vie communautaire sans apprendre aucun métier.
C'est pour cette raison qu'ils demandent à la Conader d'assurer leur réinsertion dans la vie communautaire à travers les différentes formations et dans les différents domaines tels que l'agriculture, la pèche, l'élevage et autres. Interrogé à ce sujet, le chef d'antenne de la Conader/Kamina a fait savoir qu'il est difficile que son bureau organise une quelconque formation à l'intention de démobilisés.
Car, sa hiérarchie n'a pas encore donné des réponses à tous les recours sur la réinsertion envoyés il y a plus de deux mois. Il faut noter que la Conader/Kamina a enregistré deux mille quatre cent dix-huit démobilisés dans le district de Haut-Lomami, au cours de l'année 2006. Et aucun programme de réinsertion communautaire n'a été signalé jusqu'à ce jour.
A noter aussi que la Conader est l'une des structures d'appui à la démocratie permettant de réunir les éléments armés issus de différents groupes armés de la rébellion de 1997 à 2002. Depuis la fin de la rébellion en 2002, cette structure a déjà enregistré 184.974 démobilisés et formé 14 brigades brassées sur 18 prévues par la transition.
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Congo-Kinshasa: Kinshasa, lutte contre le gaspillage en eau

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
Selon l'ACP, le group composting toilet world a décidé à sa manière de lutter contre le gaspillage d'eau de toilette en créant des toilettes à compost, annonce «Terre sauvage », un mensuel écologique français de mai 2007.
Après avoir signalé que la consommation en eau de toilette d'un couple est estimée à environ 8.000 litres par an, le mensuel indique que cette création a un double avantage pour l'avenir de la planète. C'est notamment celui d'économiser des milliards de litres d'eau et de fabriquer un compost riche qui pourrait servir d'engrais pour le potager et le jardin, ajoute-t-on. Avec ce système, le constructeur affirme que les bactéries pathogènes seront éliminées, mentionne «Terre sauvage» qui trouve que cela est un enjeu sanitaire majeur.
Car, selon l'OMS, près de deux milliards de décès sont dus chaque année à des maladies diarrhéiques.
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Congo-Kinshasa: Bas-Congo, la lutte contre l'onchocercose

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Tshiala DavidKinshasa
La coordination provinciale de lutte contre l'onchocercose/Projet TIDC, dans la province du Bas-Congo, s'est investie dans la campagne de sensibilisation de la population. Notamment du site d'Inga dans le territoire de Seke-Banza, grand foyer des maringouins, vecteurs de l'onchocercose.
Le slogan de cette campagne : «Tous ensemble, luttons pour éliminer l'onchocercose comme problème de santé publique et un frein au développement socio-économique de nos communautés respectives».
Cette campagne a donc pour objectif d'éliminer les maringouins en tuant ses larves disséminées sur les eaux du fleuve, des rivières, des ruisseaux et autres eaux stagnantes. Cela en se servant de larvicides. Seulement, ce moyen de lutte est coûteux, surtout en ce qui concerne le site d'Inga. Aussi l'Ivermectrine ou le Mectizan est-il recommandé à toutes les personnes exposées et souvent piquées par les maringouins et vivant dans un milieu où sévit l'onchocercose. Des médicaments distribués gratuitement et à prendre durant plusieurs années, renseigne-t-on à la coordination provinciale de lutte contre l'onchocercose.
A noter que cette maladie se manifeste par le fait de se gratter intensément et sans cesse, à cause de la présence de micro-filaires dans la peau. Celle-ci devient rigueuse, perd sa pigmentation.
La vision du malade devient trouble, les micro-filaires s'étant fixés dans les yeux. Ce qui entraîne souvent la cécité. C'est ainsi que l'onchocercose est également appelée cécité des rivières.
Il convient de signaler que les villages Tsanga-Nkuangila, secteur de Fubu dans le territoire de Lukula, dans le district du Bas-Fleuve, et Kambu, secteur de Boko, territoire de Mbanza-Ngungu, dans le district des Cataractes, pour ne citer que ces exemples, constituent aussi des foyers importants de maringouins.
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Congo-Kinshasa: Crise institutionnelle

La Prospérité (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Kinshasa
pendant que tout le monde suppute sur le rejet ou l'adoption du Budget 2007 présenté à l'Assemblée nationale, le 29 mai dernier, par le Premier ministre, Antoine Gizenga, personne, et personne alors, ne fait attention aux mécanismes qui président au fonctionnement en synergie des institutions de la République.
Si au niveau national, le patriarche Gizenga a encore maille à partir avec les députés qui ont décelé beaucoup de faiblesses dans le projet de Budget, il reste aussi que ces derniers attendent de lui, ce samedi 2 juin, des explications précises, fournies et détaillées sur la faisabilité de ce qu'il a arrêté pour le bonheur du peuple congolais.
Cependant, au niveau de la territoriale, le même exercice est fait par les Gouverneurs qui ne se privent de se mettre sur la sellette avec le projet de budget quinquennal qu'ils présentent aux Assemblées provinciales pour adoption. Des budgets ambitieux. Le Katanga et le Bas-Congo ont déjà le leur et très bientôt, ce sera le tour de la ville province de Kinshasa et d'autres encore.
Dès lors que ce décor a été planté, les présidents des Assemblées provinciales sont vite montés au créneau pour réclamer la rétrocession immédiate de 40% selon les prescrits constitutionnels.
Or, pour contrer ces velléités qui dénotent un autre esprit, le Premier ministre a dit clairement, dans son allocution, à l'intention des honorables députés, que pour deux raisons majeures, il n'a pu, dans ses prévisions, prendre en compte ce taux là. Il s'agit de l'inexistence, à ce jour, des textes organiques sur l'organisation du territoire et le non transfert, jusqu'à ce jour, des compétences ainsi que des charges y afférentes.
Mais, qu'est ce qui explique alors cette précipitation dans l'élaboration du budget au niveau de la territoriale en l'absence de toute loi organique ? Ces budgets sont-ils en harmonie avec ce que Gizenga présente à l'Assemblée nationale ? D'où viendront les recettes pour les provinces par rapport aux mécanismes mis en place au niveau national ? Qu'adviendra-t-il lorsque les gouverneurs se donneront le culot de retirer à la source les 40%, encore qu'ils ont dit que ce sera d'application au mois de juin ? Est-ce que le Budget Gizenga a tenu compte des élections intervenues au pays ou l'a-t-il calqué au modèle antérieur ? En tout cas, toutes ces questions méritent des réponses précises.
Par ailleurs, et sans se laisser dans des conjectures, maints observateurs avertis soulignent qu'à ce stade, tout ce qui est fait dans la territoriale est nul et de nul effet puisque ce fait en dehors de toute loi organique. Pour étayer leur argumentaire, ils soutiennent que la Constitution trace les lignes directrices de l'organisation de l'Etat, et les lois organiques le fonctionnement.
De ce qui précède, il n'y a pas mieux à dire que c'est l'inadéquation, si pas le disfonctionnement de l'Etat caractérisé par la multiplicité des textes mal cousus qui conduisent inévitablement à la crise institutionnelle.
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Congo-Kinshasa: Interdiction d'exportation des minerais bruts, First Quantum minerals face à la décision de Moïse Katumbi

La Prospérité (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Kinshasa
first Quantum Minerals est une société multinationale d'origine canadienne, elle est domiciliée à Vancouver et est cotée à la Bourse de Toronto (TSE) et au «Alternative Investissement Market» qui est géré par le « London Stock Exchange». Elle est vraisemblablement considérée comme une société minière à croissance rapide dans le monde et ses activités principales sont : la prospection, la recherche, l'exploitation, le traitement et la commercialisation des produits marchands résultants de ces opérations.
Le secteur minier a constaté que First Quantum Minerals lance chaque année un nouveau projet de développement à travers le monde.
La République Démocratique du Congo est une des nations privilégiées par cette société au regard des projets en cours et ceux en cours d'études. Nous citerons sa filiale congolaise de COMISA et Frontier Sprl ainsi que sa dernière absorption du Groupe Adastra devant traiter entre autres les rejets de Kingamyambo à Kolwezi.
Le portefeuille minier de First Quantum Minerals Ltd, à travers ses filiales congolaises, est très important et témoigne de l'intérêt que FQM place dans le potentiel minier du Congo Démocratique.
Dans nos publications passées, pour faire face aux exigences du nouveau code minier, nous avons souligné le fait que COMISA sprl a justifié son opération d'exporter les minerais bruts extraits de Lonshi par des données techniques bien précises.
"En effet, les distances qui séparent les usines de Likasi en R.D.Congo et celles de Luilu à Kolwezi au site minier de Lonshi sont prohibitives pour assurer la rentabilité optimale de la production alors que les usines métallurgiques de BWANA MUKUBWA en ZAMBIE sont à peine à quelques 35 kms du site de Lonshi. C'est à dire que la Zambie avait toutes les facilités sur le plan infrastructurel, c'est alors qu'avec l'accord du gouvernement de la R.D.Congo avec un droit de regard nos produits miniers bruts allaient être traités en Zambie à quelques mètres du site d'exploitation.
Nous avons fait état aussi du projet de la construction d'une usine de traitement par concentration de minerais. Ce projet est devenu une réalité dans la mesure où un grand investissement est en cours de finalisation.
En effet, la société à consenti, à travers sa filiale Frontier sprl, un gros investissement de l'ordre de 260 millions de dollars américains pour la construction d'une usine ultramoderne dans le territoire de Sakania précisément dans la localité de KIJIBA à quelques 9 km du chef lieu du territoire et l'inauguration de cette usine est envisagée pour le mois de juillet prochain.
Le territoire dans lequel l'usine est implantée est à vocation agricole, l'inauguration de celle-ci va sans doute résoudre le problème de l'emploi local et par ricochet la société aurait prêté la main forte aux 5 chantiers du chef de l'Etat", a déclaré un responsable de FQM.
First Quantum Minerals s'est manifesté dans le territoire de Sakania depuis 2000 à travers sa filiale de COMISA sprl jadis connue sous le nom de BWANA MUKUBWA MINING CONGO S.P.R.L située au gros de son investissement et le sérieux qu'il a fait montre a obtenu cinq permis de recherche qui ont donné naissance à la concession de KIPILUNGU dans laquelle le gisement de Lonshi est situé.
Cette mine de Lonshi a commencée les travaux d'exploitation depuis 2001 par Bwana Mukubwa Mining Congo. C'est en 2002, au mois de février, que la débaptisation en compagnie minière de Sakania a été effective. Cette dernière est immatriculée au nouveau registre de commerce en R.D.Congo et son siège social est situé à Lubumbashi sise n°1029, Boulevard Kamanyola dans la Commune Lubumbashi dans la province minière du Katanga.
La Comisa a ipso facto pris toutes les actions jadis accomplies par Bwana Mukubwa Mining Congo. Depuis sa création, la Comisa extrait des minerais de cuivre d'une teneur de 5 %. N'ayant pas encore une usine de transformation sur place, ces minerais du chapeau oxydé sont traités à façon en Zambie pour le compte de la société congolaise.
Après son accession à la tête de la province, le Gouverneur élu du Katanga n'a pas blagué. Il a frappé durement les sociétés minières qui exportent les minerais bruts issus du sol Katangais. Cette décision a alimenté les conversations dans tous les milieux de la vie nationale.
Quant à la Comisa qui ne cesse de chercher le bien être de la population Congolaise, a trouvé fondé la démarche du numéro de la province qui cherchait à trouver les voies et moyens pour donner assez de moyens à la province et au pays.
C'est dans le cadre de l'intérêt macro-économique global que s'est inscrit l'action du Gouverneur.
La Comisa a observé la mesure de l'autorité tout en démontrant les preuves de l'application des lois de la République. Elle a fini par obtenir gain de cause auprès des autorités du pays d'une manière légale.
Comme l'exige la loi, elle a démontré l'inexistence d'une possibilité de traitement dans le territoire national à un coût économiquement rentable pour le projet minier et les avantages dégagés pour la R.D.Congo à la suite de cette autorisation.
Pour boucler COMISA a démontré sa bonne foi et sa sincérité en déclarant son bilan de l'exercice 2006 qui a dégagé un impôt sur le bénéfice supérieur à 12 millions de dollars américains. N'est ce pas une participation édifiante aux cinq chantiers du Chef de l'Etat.
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Congo-Kinshasa: Les parlementaires adaptent la législation congolaise aux normes internationales

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Hilaire KayembeKinshasa
Organisé sous le patronage du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH) et en collaboration avec le Réseau des parlementaires pour les droits de l'homme, le séminaire à l'intention des députés et sénateurs a ouvert ses travaux hier jeudi 31 mai au cercle Elaeïs de la Gombe.
Dans son mot d'ouverture, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, M. Christophe Lutundula, a affirmé la détermination de son institution à procéder dans le bref délai, aux réajustements qu'il faut pour l'adaptation de la législation congolaise aux instruments juridiques internationaux.
C'était pratiquement le même voeu chez tous les intervenants du jour. Certes, le souci de cette accommodation a transpiré dans les allocutions des organisateurs. Pour le directeur du HCDH, M. Ahowanou Agbessi, qui citait le secrétaire général de l'Onu, « Il ne peut y avoir de développement sans sécurité, ni la sécurité sans développement dans les droits de l'homme ». Ce qui sous-attend que chaque action menée pour l'intérêt de la population doit se conjuguer grâce à cette trilogie : « démocratie, développement et droits humains ».
Ainsi, un parlement élu, censé représenté la population doit non seulement demeurer conscient du principe, mais être aussi gardien des droits de l'homme, afin que la paix et l'harmonie sociale dépendent largement de l'activité parlementaire. Pour bien y parvenir, le salut passe par l'adaptation de la législation congolaise aux instruments juridiques internationaux déjà ratifiés par la Rdc. Ces instruments qui sont supérieurs à la législation interne.
Quant au président du Réseau des parlementaires pour les droits de l'homme, le député Upio Kakura, a réitéré les mêmes propos tout en faisant remarquer que son réseau créé en 2005 continuera à oeuvrer pour étendre son action jusque dans les assemblées provinciales après avoir marqué sa présence à l'Assemblée nationale.
Pour le ministre des Droits humains, M. Eugène Lokwa, les inquiétudes des parlementaires trouvent en partie leur satisfaction dans la constitution de la troisième République qui a consacré 51 articles sur 229 aux droits de l'homme et libertés fondamentales du citoyen. Selon lui, il appartient aux législateurs d'incorporer ses élans manifestés dans la loi pour une applicabilité au quotidien. En somme, les travaux de ce séminaire consisteront à trouver des voies et moyens pour la mise en pratique de la protection et de la promotion des droits de l'homme au pays.
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Congo-Kinshasa: Le groupe parlementaire du MLC dépose une motion de censure contre le gouvernement provincial

Le Potentiel (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Fl. Nl-NsKinshasa
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) a, par le biais d'un de ses représentants à l'Assemblée provinciale de Kinshasa, en l'occurrence M. Bolema, déposé le mercredi 30 mai dernier au bureau de cet organe délibérant une motion de censure contre le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa à la tête duquel se trouve André Kimbuta Yango.
Ce parti accuse ce dernier d'avoir foulé aux pieds l'article 62 de la Constitution qui interdit à un gouverneur de province élu de commencer à travailler sans avoir été investi par l'Assemblée provinciale.
Le dépôt de cette motion de censure s'est déroulé lors de la plénière de l'Assemblée provinciale consacrée à la présentation, par le gouverneur de la ville, du programme quinquennal du gouvernement provincial.
Précisément au moment où la parole a été accordée aux députés provinciaux, après l'intervention du gouverneur de la ville, pour exprimer leurs avis sur ce programme.
Alors que la parole lui a été accordée, après avoir soulevé une motion incidentielle, le député Bolema a, séance tenante, présenté une motion de censure contre le gouvernement provincial.
Surpris par cette démarche du député Bolema jugée non conforme à la loi, le bureau, par l'intermédiaire de son président, Roger Nsingi Mbemba, a signifié à ce dernier qu'il devait, conformément à la loi, déposer «sa» motion 48 heures plus tôt, conformément à la loi. Cela, afin qu'elle soit examinée lors de cette plénière. Ayant agi en dehors de la loi, il lui a été demandé de déposer néanmoins «sa » motion qui sera examinée par le bureau.
Pour leur part, certains députés provinciaux ont formulé des observations au gouverneur de la ville sur le programme qu'il venait de présenter.
Les avis étaient partagés. Les uns, proches de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP), bien qu'ayant demandé à Kimbuta Yango de requalifier son programme, ont publiquement exprimé leur soutien à ce programme et promis de l'approuver lors du vote qui va sanctionner la fin du débat engagé autour de cette question.
Les autres, particulièrement le groupe parlementaire MLC et alliés, ont relevé des insuffisances contenues dans ce programme qu'ils ont qualifié, de surcroît, d'un «chapelet de bonnes intentions». Parmi les insuffisances relevées, le groupe parlementaire du MLC a relevé le fait que le programme ne mentionne pas comment va s'y prendre le gouvernement provincial pour le concrétiser.
Le rendez-vous a été pris ce vendredi 1er juin pour permettre au gouverneur de la ville de répondre aux préoccupations des députés provinciaux. Son intervention sera suivie du vote pour adopter ou non ce programme quinquennal (2007-2012) chiffré à 1,5 milliard de dollars américains.
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Congo-Kinshasa: Lutte contre le paludisme en RD Congo, ouverture solennelle d'un atelier pour le Plan 2007-2011

La Prospérité (Kinshasa)
1 Juin 2007Publié sur le web le 1 Juin 2007
Kinshasa
Il se tient depuis hier au Centre Nganda un Atelier de validation et d'adoption du plan stratégique de lutte contre le paludisme pour l'exercice 2007-2011 organisé par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP).
Dans son mot de circonstance, le ministre de la Santé publique, Victor Makwenge Kaput a rassuré notre peuple que le gouvernement de la République est bien en mesure de relever les défis majeurs en vue de réduire de façon significative la charge excessive de morbidité et de mortalité due au paludisme.
Après la conférence d'Abuja où les chefs d'Etat avaient pris le ferme engagement de renforcer la stratégie de lutte contre le paludisme
pour parvenir à des résultats prometteurs en l'an 2005, les espoirs manifestés par notre pays se sont montrés vains à cette échéance. Car en RD Congo actuellement, le taux de morbidité et de mortalité du au paludisme n'a pas été réduit de 60 %. Il en est de même du taux de couverture qui est resté faible, soit 13 % concernant l'utilisation des moustiquaires imprégnés d'insecticides pour protéger des femmes enceintes et les enfants âgés de moins de 5 ans.
Aussi, pour ne pas rester impuissant face à cette situation préoccupante, le pays a tout intérêt à profiter de l'opportunité que nous offre la dynamique de la refondation nationale et la disponibilité des certaines lignes de financements internationaux sûrs pour redoubler d'ardeur dans la lutte contre le fléau du paludisme.
Pour raison de cohérence et d'efficience, a dit le ministre, le plan stratégique 2007-2011 qui va être validé au terme de l'atelier doit traduire clairement les axes fondamentaux de la politique nationale de lutte contre le paludisme, à sa voir : l'utilisation de moustiquaires imprégnés d'insecticides, le traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes, la prise en charge précoce et efficace des cas, l'hygiène et l'assainissement du milieu intra et péri- domiciliaire ainsi que le partenariat actif et avantageux.
Après avoir remercié les partenaires habituels pour leur disposition favorable de nous accompagner à l'avenir comme auparavant, le ministre Makwenge a souhaité que la lutte s'intensifie dans toutes les 515 zones de santé de la République et que le plan stratégique intègre également les exigences de la bonne gouvernance.
Il a fini par réitérer ses encouragements aux cadres du PNLP ainsi qu'à tous les prestataires de soins qui sont engagés avec compétence et dévouement dans la lutte contre le paludisme que nous espérons contrôler effectivement ou atténuer l'impact sur la santé des populations d'ici 2011.
Auparavant le directeur du PNLP, M. Atuwa avait tenu à rappeler que la RD Congo était arrivée fin décembre 2006 au terme du premier plan stratégique 2002-2006 destiné à faire reculer le paludisme.
Pendant cinq ans, le PNLP et ses partenaires se sont attelés à développer le programme en termes de la définition de politique nationale de lutte contre ce fléau, la détermination des normes et directives du programme, la mobilisation des ressources humaines, matérielles et financières et surtout l'élaboration ainsi que l'exécution du plan susmentionné.
Il a reconnu que les objectifs fixés au départ n'ont pas été atteints à cause entre autre de la guerre qui avait sévi dans le pays et toutes les conséquences que l'on connaît.
Le Plan stratégique 2007-2011 en discussion rentre dans la droite ligne du plan stratégique mondial 2005-2015 et s'inspire du Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté du gouvernement et par des leçons tirées de l'évaluation du plan stratégique 2002-2006.
Les travaux vont être clôturés ce samedi.
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1 commentaire:

AIB FUNDING. a dit…

Mon nom est aspirateur, ma fille de 18 ans, Tricia a été diagnostiquée d'herpès il y a 3 ans. depuis lors, nous allons d'un hôpital à l'autre. Nous avons essayé toutes sortes de pilules, mais tous les efforts pour se débarrasser du virus étaient vains. Les cloques ont réapparu après quelques mois. Ma fille utilisait des comprimés d'acyclovir 200 mg. 2 comprimés toutes les 6 heures et crème de fusitine 15 grammes. et H5 POT. Le permanganate avec de l'eau doit être appliqué 2 fois par jour mais tous ne montrent toujours aucun résultat. J'étais donc sur Internet il y a quelques mois, à la recherche de tout autre moyen de sauver mon enfant unique. à ce moment-là, je suis tombé sur un commentaire sur le traitement à base de plantes dr imoloa et j'ai décidé de l'essayer. Je l'ai contacté et il a préparé des herbes et me les a envoyées avec des directives sur la façon d'utiliser les herbes via le service de messagerie DHL. ma fille l'a utilisé comme dr imoloa dirigé et en moins de 14 jours, ma fille a retrouvé sa santé .. Vous devriez contacter le Dr imoloa aujourd'hui directement sur son adresse e-mail pour tout type de problème de santé; lupus, ulcère de la bouche, cancer de la bouche, douleurs corporelles, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / sida, maladie de Huntington, acné au dos, insuffisance rénale chronique, maladie addison, douleur chronique, maladie de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, inflammatoire Maladie intestinale, mycose des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, mélanome malin, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkison, cancer vaginal, épilepsie Troubles anxieux, maladies auto-immunes, maux de dos, entorse dorsale, trouble bipolaire, tumeur cérébrale, maligne, bruxisme, boulimie, maladie du disque cervical, maladies cardiovasculaires, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme , Médiateur auto-immun inflammatoire arthrite. maladie rénale chronique, maladie articulaire inflammatoire, impuissance, spectre d'alcool féta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin. et beaucoup plus; contactez-le sur email- drimolaherbalmademedicine@gmail.com./ également sur whatssap- + 2347081986098.