Controverse autour de la rétrocession aux provinces de 40% de leurs recettes : Kimasi remet les pendules à l’heure
Kinshasa, 24/05/2007 / Politique
Le président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo explique le bien-fondé de la recommandation de la conférence avec ses pairs de toutes les provinces du pays au sujet de la rétrocession prévue par la Constitution des 40% des recettes générées par ces entités. Il y a, depuis quelques temps, une sorte de bras de fer qui oppose le ministre de l’Intérieur aux présidents des Assemblées provinciales. Ces derniers sont accusés des tentatives de rébellion vis-à-vis de la tutelle.A en croire un proche du président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo, l’honorable François Kimasi, cela ne serait dû qu’à une incompréhension où à une mauvaise foi. Tout serait donc parti des rumeurs sur la conférence des présidents des assemblées provinciales tenue le samedi 19 mai de 18h00 à 21h00 et le dimanche 20 mai de 13h00 à 17h00 à Matadi, dans la province du Bas-Congo. A part le président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, tous les présidents des assemblées provinciales dix au total, ont pris part à cette conférence où il y a eu, non des résolutions, mais plutôt des recommandations. Les présidents des Assemblées provinciales, confie notre source, ne réclament nullement l’autonomie totale de leurs provinces, mais simplement le respect de la Constitution qui attribue aux provinces 40% des rétrocessions sur les recettes réalisées et à retirer à la source.C’est pour cette raison que tous les présidents des assemblées provinciales ont signé la déclaration de Matadi. D’ailleurs, explique-t-on, la conférence des présidents des assemblées provinciales tire son fondement de la Constitution en ses articles 199 et 204/b.A ce sujet, précise-t-on, le ministre de l’intérieur n’a aucun pouvoir pour reporter, suspendre ou interdire la conférence des présidents des assemblées provinciales. De plus, le ministre de l’Intérieur, souligne-t-on, était pleinement informé sur cette rencontre à travers les lettres n°04/AP/BC/ PRESI/NK.2007 et n°AP/BC/097/PRES/DMB/2007 réceptionnées au cabinet du ministre de l’Intérieur le 15 mai 2007.Mais, en réaction, le ministre de l’Intérieur aurait proféré des menaces téléphoniques lancé des messages discourtois à l’endroit des présidents, des assemblées provinciales. Dans leur réponse au ministère de l’Intérieur, avec copies au Chef de l’Etat et au Premier ministre, les présidents des assemblées provinciales ont désapprouvé le comportement du patron de la tutelle, en lui demandant de se limiter à ses compétentes constitutionnelles.Dans leur déclaration, les présidents des assemblées provinciales réaffirmaient leur attachement à l’unité nationale et à l’autonomie des provinces, établissaient une nette distinction entre les finances du Pouvoir central et celles des provinces, insistaient sur la stricte observation de l’autonomie budgétaire des provinces vis-à-vis du Pouvoir central, sur l’application sans faille et sans délai de la retenue à la source des 40% des recettes nationales générées dans les provinces et invitaient les autorités compétentes à prendre les dispositions devant rendre effective ladite retenue à la source. On se rend bien compte, au regard de ces éclaircissements, qu’il n’y a donc ni polémique, ni confusion. Le son de cloche de François Kimasi, président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo est on ne peut plus clair.(Th)Marcellin MANDUAKILA/Forum des As
Last edited: 24/05/2007 14:40:48
-------------------------------------------------------------------------
Ennuis judiciaires de JP Bemba avec la CPI : le sénateur Fidèle Sulubika met Kabila au-dessus de tout soupçon
Kinshasa, 24/05/2007 / Politique
La question a fait la « Une » des médias internationaux avant d’être relayée dans la presse locale. Le sénateur Jean-Pierre Bemba en séjour médical au Portugal a des ennuis avec la Cour Pénale Internationale (CPI). Celle-ci a annoncé l’ouverture de l’enquête sur les violences sexuelles commises à Bangui en 2002. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans le microcosme politique congolais et les Kinois, majoritaires acquis à la cause de Igwe, commentent en sens divers.Certains n’hésitent pas à accuser l’AMP, pour ne pas dire l’entourage du Président Kabila, d’avoir joué un rôle dans l’activation du dossier Bangui. On affirme, sans avancer la moindre preuve, que c’est une façon pour le pouvoir de se débarrasser d’un adversaire politique gênant. Allégations que le sénateur Fidèle Sulubika balaie d’un revers de la main.Cet ancien Vice-gouverneur de Kinshasa en charge de l’Economie et des Finances s’inscrit en faux contre ces élucubrations mentales. Pour lui, l’AMP n’a rien à avoir avec ce que fait la CPI qui est une juridiction autonome. Qui plus est, Kabila n’est pas un homme revanchard à l’instar de son défunt père qui avait prôné la libération pardon à l’endroit des dinosaures du régime Mobutu. Fidèle Sulubika estime, néanmoins, que le Règlement intérieur du Sénat prévoit de lever les immunités d’un sénateur poursuivi en justice lorsque les griefs formulés contre lui sont fondés.« Cinq chantiers : une recommandation et non un slogan creux »L’honorable Fidèle Sulubika est aussi revenu sur les attaques en règle dont le couple Kabila–Gizenga est la cible. En effet, beaucoup d’hommes politiques congolais disent que les cinq chantiers ne sont qu’une juxtaposition de mots sans une planification sérieuse. La réaction de Fidèle Sulubika est énergique. Les cinq chantiers, affirme-t-il, sont ce que l’on peut appeler la priorité des priorités. Les routes, l’emploi, la santé, l’éducation, l’eau et la santé sont prioritaires pour relancer la RD Congo, un pays 80 fois plus grand que la Belgique, 4 fois la France. « Sans le chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny », disait un explorateur occidental. Plus d’un siècle après, le constat est encore d’actualité. Il faut donc des routes pour relier le Congo.Fidèle Sulubika a sa petite idée. Si chaque sénateur pouvait s’occuper d’au moins 2 Km de routes dans sa circonscription, en cinq ans, on aura fait du chemin ». C’est pourquoi, avance-t-il, les 5 chantiers sont une recommandation faite à tous les congolais. Tout le monde a l’obligation de mettre la main dans la pâte.« Je mets ma main au feu, personne ne peut faire de miracle en six mois »En rapport avec l’inertie dans laquelle « Yandi ve » et ses ministres auraient inscrit leur action, le sénateur Fidèle Sulubika dit qu’il est bien beau de critiquer de l’extérieur. Il cite en exemple un match de foot où seuls les joueurs tombent et commettent de fautes. Le public ne fait que critiquer. Mais la réalisation du projet du gouvernement exige que tous les congolais s’y investissent. Jeter toute la responsabilité sur les épaules d’une personne est irresponsable.Au regard de l’état de sinistre dans lequel se trouve la RD Congo, personne n’est en mesure de faire de miracle en six mois ou en une année. Plusieurs questions lui passent par la tête pour décourager les railleurs du gouvernement. Combien de gens paient les impôts et les taxes ? Sur les 54 entreprises du Portefeuille auxquelles il faut ajouter celles d’économie mixte jusqu’à avoisiner les 120, combien donnent l’argent au Trésor public ? N’est-ce pas que tous les opérateurs maquillent les chiffres en complicité avec certains congolais ? Tout le monde est défaillant, conclut-il. Les parents sont défaillants vis-à-vis de leurs enfants.« La trahison est aussi vielle que le monde »Le sénateur Fidèle Sulubika ne s’est toujours pas remis de la défaite du candidat AMP, She Okitundu, à la présidence du Sénat. L’AMP, dit-il, est majoritaire au Sénat. 73 sénateurs ont été identifiés comme faisant partie de cette majorité. « Je n’ai pas compris et refuse de comprendre cet échec. Il y a eu vote sanction ou trahison. C’est malheureux pour un homme responsable de ne pas tenir des engagements pris devant le chef de l’Etat. La trahison est aussi vieille que le monde ». Pour boucler la boucle, Fidèle Sulubika lance un appel pathétique aux congolais de tous les horizons pour que l’objectif premier soit le développement du pays. L’heure n’est plus à des divisions stériles.(Yes)Alfred Mwari/La Prospérité
Last edited: 24/05/2007 18:05:38
-------------------------------------------------------------
Le chef de la diplomatie congolaise pour l’amélioration de l’image de la République Démocratique du Congo
Kinshasa, 24/05/2007 / Politique
C’est depuis le lundi 21 mai 2007 que le ministre d’Etat chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale séjourne en Belgique pour une visite officielle de cinq jours. Il s’agit d’une première visite en Belgique de Antipas Mbusa Nyamwisi, depuis la mise sur pied du Gouvernement issu des élections libres, démocratiques et transparentes. Conformément à son agenda de travail qui prévoit plusieurs rencontres avec les autorités politiques notamment, le Chef de la diplomatie congolaise s’est entretenu mardi 22 mai, avec le premier Ministre belge, Guy Verhofstadt.Il s’est entretenu hier mercredi avec son homologue belge, Karel De Gucht au Palais d’Egmont après avoir rencontré la ministre des Relations internationales de la communauté française et des Relations extérieures du Gouvernement wallon, Marie-Dominique Simonet, le ministre flamand des Relations internationales, Geert Bourgeois. Son agenda prévoit également des rencontres avec le Haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne, Javier Solana. Le jeudi 24 mai, le ministre d’Etat devra s’entretenir avec le ministre belge de la Défense, André Flahaut, le commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn, ainsi que le chargé du développement et de l’aide humanitaire durant « le congé politique » de son collègue Louis Michel. En plus, Antipas Mbusa Nyamwisi compte rencontrer le président de la Chambre, Herman De Croo, la ministre présidente de la Communauté française, Marie Arena, le leader socialiste Elio di Ruppo et le leader flamand, Yves Leterme ainsi que les acteurs de premier rang de la sphère politique et des mouvements associatifs.Pour le renforcement de la coopération économiqueLe ministre d’Etat congolais chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale entend par cette visite, non seulement renforcer les relations diplomatiques entre les deux pays, mais aussi, renforcer la coopération économique. C’est dans cette optique qu’il va aborder avec ses interlocuteurs, la question relative au Programme Indicatif de Coopération (PIC), document adopté par les deux pays dans le cadre de la reprise des relations structurelles à travers la Commission mixte en vue de promouvoir la reconstruction et le développement de la République Démocratique du Congo. Pour ce faire, Mbusa Nyamwisi compte discuter avec des investisseurs belges. Ces derniers attendent de la RD Congo, des signes de meilleure sécurisation de biens et des personnes ainsi que le respect des droits de l’homme comme relevé dans les derniers accords de Cotonou.La sécurité aux frontières entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda fait la une de l’actualité congolaise et, de ce fait, le Chef de la diplomatie congolaise va en débattre avec les autorités compétentes belges.Par ailleurs, signalons que les Belges devront élire le 10 juin prochain, un nouveau parlement et peut-être un nouveau Premier Ministre. C’est probablement avec ces futurs élus belges que la République Démocratique du Congo aura à traiter dans le cadre des relations bilatérales.Vaste programme économique pour la RDC par la RussieLa Russie entend mettre en oeuvre un vaste programme d’investissement économique en faveur de la population congolaise. Cette information a été révélée par M. Oleg Vasnetsov Vladmirovitch, ambassadeur de la Fédération de Russie auprès de la République Démocratique du Congo ; à l’issue d’un entretien lui accordé par le Vice-ministre des Affaires étrangères, Alain Lubamba wa Lubamba.Les deux personnalités ont, au cours de leur tête à tête, évoque l’état des relations bilatérales entre Moscou et Kinshasa, dont l’appui de la Fédération de Russie au cours de la période du processus de transition a été d’un apport appréciable.L’ambassadeur russe a souligné qu’il n’y a pas de relance économique sans stabilité politique en RDC. Il a souligné qu’avec la stabilité politique retrouvée, les hommes d’affaires russes sont prêts à investir dans des nombreux domaines pour accompagner le Gouvernement dans son programme de développement et de reconstruction de la République Démocratique du Congo. A l’issue de cet entretien Oleg Vasnetsov, a fait part de l’appréciation du Vice-ministre Alain Lubamba quant à l’initiative russe et face aux propositions qu’elle a faites à ce propos.Cet appui de la Russie est intervenu au moment où la République Démocratique du Congo a fortement besoin de l’aide de la communauté internationale et particulièrement de la Fédération de la Russie pour sa reconstruction et son développement.(Yes)C. Nsisi & F. Mbuka/Uhuru
Last edited: 24/05/2007 14:25:00
-------------------------------------------------------------------------
Implication présumée de la Monuc dans la vente d’armes et d’or en Ituri : l’enquête du BSCI/Nairobi se poursuit
Kinshasa, 24/05/2007 / Politique
Au cours de son point de presse hebdomadaire, la Monuc a annoncé qu’elle continue son enquête sur les allégations portées à son encontre par la presse depuis 2004 au sujet de son implication dans un trafic illicite d’or et d’armes au profit des insurgés de l’Ituri. La vente illicite de deux articles a figuré parmi les points abordés au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monuc de ce mercredi 23 mai.Selon la mission onusienne, c’est depuis deux ans qu’elle a demandé au Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies, BSCI, d’ouvrir une enquête sur ces allégations. L’enquête se poursuit jusqu’à ce jour. Et les informations sur ce sujet, parues dans les médias, ne surprennent pas l’administration onusienne de la RDC.Ce qui est vrai, c’est que cette enquête a été lancée indépendamment de la Monuc par le BSCI/Nairobi, organe chargé d’enquêter sur les cas graves de mauvaise conduite, depuis 2006. Il va de soi que la primeur des résultats et des recommandations de cette enquête devait échoir au département du maintien de la paix des Nations Unies.Car, conformément aux procédures onusiennes en vigueur, le département va, à son tour, mener des actions auprès du pays dont dépend le contingent mis en cause, le Pakistan pour le cas précis.C’est donc le gouvernement pakistanais qui décidera de la poursuite judiciaire des Casques bleus présumés coupables. La MONUC rappelle à toutes fins utiles qu’elle applique la politique de la tolérance zéro absolue, quant aux problèmes de mauvaise conduite et demeure vigilante dans la prévention des comportements inacceptables et graves. Ceci dit, elle est déterminée à sanctionner, de manière exemplaire, quiconque adoptera un comportement indigne d’un soldat de la paix.Quand on sait que la rotation des Casques bleus s’effectue, soit tous les six mois pour les officiers, soit une année pour les soldats, on peut confirmer, sans crainte d’être contredit, que les éléments onusiens mis en cause sont déjà rentrés dans leur pays. Et si jamais ces allégations se confirment, c’est le gouvernement pakistanais qui aurait le dernier mot sur le sort de ses troupes.Au regard de cette réalité, les Congolais auront peu de chances d’entrer en possession des résultats de cette enquête, surtout le sort qui sera réservé à ce contingent, si jamais, il est réellement impliqué dans le trafic d’armes et de l’or.Le comportement présumé coupable des Casques bleus n’empêchera jamais la Monuc de placer toujours sa confiance aux soldats de la paix. Le porte-parole de la mission onusienne en RDC l’a confirmé, au cours de ce rendez-vous hebdomadaire.En effet la MONUC réitère sa confiance dans l’immense majorité des Casques bleus qui se conforment aux normes de conduite onusiennes les plus élevées ainsi que sa gratitude pour leur dévouement et leur magnifique travail au service de la paix dans un pays qui a longtemps souffert des affres des conflits armés.C’est grâce aux efforts et aux sacrifices des soldats de la paix que la RDC a pu avoir des élections libres, après 40 ans, ouvrant ainsi la voie au retour de la paix et de la stabilité, rappelle la Monuc.Reddition et insécurité côte à côtePour dire vrai les contingents onusiens ne sont pas à leur premier procès. Certains sont accusés d’abus sexuels, d’approvisionnement en armes et rations aux miliciens, etc. Plusieurs enquêtes sont ouvertes, mais les résultats se font toujours attendre. Pour Kemal Saïki, il y a toujours à boire et à manger dans diverses accusations portées à l’encontre des Casques bleus. Selon lui, quand les allégations s’avèrent sérieuses, on décide d’ouvrir une enquête.Alors que la situation sécuritaire reste préoccupante dans l’Est du pays, selon le gouvernement, la MONUC note avec satisfaction, la reddition de plusieurs ex-combattants dans divers centres de brassage. Le l7 mai, au moment où Kinshasa défilait au rythme de la fanfare de l’armée congolaise, en Ituri 12 miliciens des FRPI se sont rendus au bataillon bangladais pour leur démobilisation et réinsertion dans la vie civile. Deux jours après, soit le 19 mai, 53 ex-soldats du FNI ont rejoint le camp de transit de Kwandroma pour rendre leurs armes et être intégrées dans l’armée congolaise.Au Nord-Kivu, plusieurs attaques des soldats congolais contre les miliciens Fdlr ont contraint les ennemis à abandonner plusieurs de leurs postes. Au total, la MONUC a rapatrié 200 combattants au cours de ces quatre derniers mois. Parmi eux figurent 100 miliciens des FDLR, 40 ex-combattants de Laurent Nkunda, dont dix enfants issus de sa garde reprochée.Au Sud-Kivu, dans le camp de Luberizi 4.348 soldats au terme du processus de brassage, attendent leur déploiement tout en s’appliquant aux dernières séances d’entraînement.(Yes)Claudine Mbombo & D’orah Kabadi/L’Observateur
Last edited: 24/05/2007 13:34:52
----------------------------------------------------
Gizenga consulte les groupes parlementaires
Kinshasa, 24/05/2007 / Politique
Une rencontre a eu lieu mercredi à cet effet. Elle visait l’adhésion des parlementaires à la philosophie du Budget 2007 à défendre par le gouvernement incessamment. En marge des débats sur le budget 2007 à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Antoine Gizenga a reçu, hier à l’Hôtel du gouvernement, les présidents des groupes parlementaires. Il était question pour le chef de l’Exécutif de se concerter avec ses hôtes en vue de s’imprégner de leurs avis et considérations sur le budget 2007 qui sera discuté très prochainement à la chambre basse du parlement. Cet échange n’a malheureusement pas apporté les fruits attendus par son initiateur car nombre de députés invites n’avaient pas encore eu connaissance du contenu de la mouture budgétaire du gouvernement en vue d’intervenir utilement à cette rencontre. C’est la raison pour laquelle ils ont demandé que la rencontre soit reportée sine die et que, dans l’entre temps, le gouvernement mette une copie à la disposition de chacun d’entre eux pour mieux préparer cet échange d’intérêt national.Néanmoins, Antoine Gizenga n’a pas manqué de saisir cette opportunité pour remercier ses hôtes pour l’honneur qu’ils lui on fait de répondre à son invitation. Le fait de convier les représentants de tous les courants politiques du parlement est un signal pour le premier ministre que son budget 2007 ne sera ni « un budget de la majorité, ni un budget de la minorité, mais favorable à tous ». C’est dans cette optique qu’il a exhorté les honorables présidents des groupes parlementaires à éviter lors des débats budgétaires la complaisance et des positions qui font oublier le sort du peuple qui est entre leurs mains. Au contraire, les députés devront, selon Antoine Gizenga, orienter la discussion vers la mise en commun d’un cadre unique, pragmatique et bénéfique à tous. Antoine Gizenga a promis à cet effet de présenter aux élus du peuple un « budget d’un pays qui sort d’une longue guerre, un pays dont les infrastructures et les structures sont disloquées, un pays dont une bonne partie de moyens de salut proviennent de l’extérieur et dont les conditions sont parfois fort incommodantes ».C’est pourquoi le premier ministre a sollicité le concours des députés pour obtenir à la fin des débats et des critiques, un budget réaliste, raisonnable et acceptable par le peuple, qui indique la détermination commune des institutions de la 3ème République à améliorer les conditions du pays et qui introduit des accroissements positifs et réguliers. En insistant sur la qualité du débat autour du budget, Antoine Gizenga entend imprimer devant le peuple souverain et le monde l’image d’une nouvelle façon de gérer les grandes questions d’intérêt national auxquelles se trouve lié le sort commun, bien au-delà de la diversité des opinions et des convictions politiques.Comme nous l’avions déjà relevé plus haut, les présidents des groupes parlementaires ont préféré renvoyer la séance à la semaine prochaine, le temps pour eux de prendre connaissance de la mouture du budget 2007 déposé par le gouvernement depuis lundi à l’Assemblée nationale.Certains députés de l’opposition ont émis des réserves quant à l’opportunité de cet échange convoqué par le premier ministre alors que c’est le parlement qui est le seul lieu privilégié pour débattre du budget. Sans s’y opposer de manière catégorique, Thomas Luhaka du MLC et Jean Claude Mvuemba de l’ODR ont proposé de se consulter avec leurs collègues pour examiner la régularité procédurale de cette rencontre avant d’y participer.Par contre le président du groupe des Forces du Renouveau, a loué l’initiative du Premier ministre car, au-delà de la diversité de courants politiques en présence, il y a des questions essentielles qui peuvent être abordées et traitées en responsables avant d’ouvrir le débat au public.Signalons toutefois, que cela fera bientôt six mois depuis que le budget de l’année 2007 se fait attendre. Le gouvernement comme d’autres institutions nouvellement installées après les élections fonctionnent sur base de crédits provisoires mais qui ne semblent pas à la hauteur de couvrir les charges de l’Etat. Face à cette absence du budget, certaines langues ont finalement dirigé des flèches à Antoine Gizenga l’accusant de marcher à pas de tortue là où il est pourtant sensé mettre les bouchées doubles. Mais après un chapelet de budgets fantaisistes et pro-dirigeants qu’a connus ce pays où tout reste à faire, il est normal que Gizenga, qui est déterminé à refonder la RDC, prenne du temps à trouver des chiffres réalistes correspondants aux défis à relever pourvu que ce budget redonne espoir aux Congolais.Martinez Ngyaluka/La Référence Plus
Last edited: 24/05/2007 12:16:12
---------------------------------------------------------------------
Les gorilles de montagne menacés d’extermination
RD CONGO - 23 mai 2007 - PANAPRESS
Les milices Mai Mai menacent d’exterminer les gorilles de montagne du Parc de Virunga en RD Congo, si les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARC) tentent de les déloger de ce cette réserve naturelle congolaise, a révélé le directeur des Parcs nationaux du Congo, Cosma Wilungula.
"En cas de représailles de la part de l’armée nationale congolaise, les Mai Mai ont averti, dans un communiqué, qu’ils tueraient tous les gorilles vivant dans la réserve", a fait savoir M. Wilungula dans une interview exclusive au quotidien belge "La Libre Belgique".
Au cours d'une attaque de trois stations du parc le week-end dernier, les guerriers Mai Mai ont tué un gardien et emporté des armes et des munitions, ainsi que du matériel de communication, a poursuivi le directeur.
Baptisé Parc Albert au moment de sa création en 1925 et rebaptisé Parc Virunga à l’indépendance de la RD Congo, cette réserve s’étend sur 8.000 km carrés et abrite des espèces rares comme les okapis, les gorilles à dos argenté, des hippopotames, des buffles et des éléphants.
Le directeur des Parcs nationaux du Congo a précisé que les okapis ne vivent que dans le Parc Virunga, classé par l’UNESCO, Patrimoine mondial de l’humanité.
Il n’existe dans le monde que 700 gorilles à dos argenté, dont la moitié vivent dans le Parc de Virunga, a indiqué le directeur dans cette interview. L’attaque des Mai Mai du week-end dernier s’est déroulée à moins de 5 kilomètres de quelque 10 familles de gorilles regroupant près de 80 individus.
Il faut savoir que l’armée congolaise a intensifié les attaques pour désarmer les derniers groupes armés qui ont trouvé refuge dans la forêt.
Alors qu’ils menacent d’exterminer les gorilles de montagne, les groupes armés ont déjà massacré des dizaines d’hippopotames dans le Parc de Virunga, le nombre de ces animaux ayant chuté de 30.000 à 650 individus, a fait savoir le directeur des Parcs nationaux du Congo.
-----------------------------------------------------------------------------
Le retour de Léon Kengo wa DondoMarie-France Cros
Mis en ligne le 25/05/2007
Elu à la tête du Sénat congolais grâce à son expérience politique, il est le second personnage de l'Etat. Au menu : l'affaire Bemba et la décentralisation.
EPA
Entretien
On le croyait fini : le revoilà, seconde personnalité de l'Etat congolais. Léon Kengo wa Dondo a en effet été élu le 11 mai président du Sénat par 55 voix contre 49, poste qui l'appelle à remplacer le Président en cas de décès ou démission de ce dernier. Cette victoire a causé la surprise : M. Kengo se présentait en effet comme indépendant contre Léonard She Okitundu, candidat de la majorité présidentielle qui détient officiellement deux tiers des sièges.
Comment expliquez-vous votre victoire ?
C'est simple : j'ai commencé des consultations avec tous mes collègues depuis l'élection des sénateurs (NdlR : par les assemblées provinciales, en janvier). J'ai été élu par l'Equateur, qui compte 20 des sénateurs - le plus grand nombre puisque le Katanga en a 16, la Province orientale 16, le Kasaï oriental 12, le Kasaï occidental 8, le Grand Kivu 12, Kinshasa 8, le Bandundu 12 et le Bas-Congo 4.
J'ai glané des voix dans l'UN (NdlR : opposition de J.P. Bemba) et au RCD (ex-guérilla pro-rwandaise), parmi les 26 indépendants et les 18 partis n'ayant qu'un sénateur et aussi dans la majorité présidentielle. Car celle-ci avait au départ 5 candidats, dont 4 ont été priés, au nom de la discipline de parti, de se retirer au profit de She Okitundu. Cela a-t-il créé des frustrations chez les sénateurs des provinces d'origine de ceux qui ont dû se retirer ?....
On a évoqué le fait que l'ethnie de M. Okitundu, les Tetela, était déjà bien présente au pouvoir...
C'est certainement un facteur qui est entré en ligne de compte.
Contrairement à l'Assemblée nationale, le bureau politique du Sénat n'est pas monolithique. Comment l'expliquez-vous ?
Au Sénat, il y a des personnalités venues de tous les horizons, dont ceux qui ont appartenu autrefois à l'équipe mobutiste. J'ai des relations anciennes avec les uns et les autres, cela aussi a joué. Je crois surtout que les sénateurs ont voulu placer leur mandat plus sous le signe de leur province - puisqu'ils sont issus des assemblées provinciales - et moins sous celui du parti politique. D'ailleurs, ils mettent beaucoup l'accent sur la décentralisation.
Les présidents et vice-présidents d'assemblées provinciales ont demandé le 20 mai l'application sans délai de leur droit de retenir à la source 40 pc des recettes provinciales, pour financer les provinces. Mais cette disposition constitutionnelle ne doit-elle pas intervenir seulement trois ans après la promulgation de la Constitution, soit en 2009 ?
Le ministre d'Etat chargé de l'Intérieur a convoqué tous les gouverneurs à Kinshasa pour discuter de ces 40 pc - ce que les assemblées provinciales rejettent. Normalement, tant que la loi sur la décentralisation n'aura pas été élaborée, votée et promulguée, il est très difficile d'appliquer déjà ce que le constituant a prévu. Un projet de loi sur la décentralisation a été déposé au bureau de l'assemblée nationale.
Parmi les dossiers importants que doit traiter le Sénat, il y a celui de Jean-Pierre Bemba, dont la levée de l'immunité sénatoriale a été évoquée à propos des combats entre ses troupes et l'armée, en mars dernier. Il est en outre impliqué dans le dossier que vient d'ouvrir la Cour pénale internationale pour des exactions commises par ses troupes en Centrafrique en 2002-03. Où en est-on ?
Je ne connais pas très bien le second dossier. En ce qui concerne celui des événements de mars, je considère cette affaire comme éminemment politique. Vouloir la régler seulement par voie judiciaire, c'est exacerber les tensions, notamment au sein de l'opinion. J'ai appris par la presse que le procureur général de la République avait envoyé une demande de levée d'immunité parlementaire au Sénat, lorsque celui-ci était encore dirigé par son bureau provisoire. Je n'ai pas encore eu l'occasion de travailler sur ce dossier puisqu'on en est à la constitution des groupes politiques, des groupes provinciaux et des grandes commissions permanentes. On attend que le gouvernement dépose son projet de budget à l'Assemblée nationale; la priorité sera donnée à ce dossier. Nous nous attellerons ensuite aux dossiers déposés au bureau du Sénat, dont le dossier Bemba.
- - - - - - - - - - - -------------------------------------------------------------------------------------
Enquête sur les crimes en Centrafrique : J.P. Bemba dans le collimateur de la CPI Le dossier « RCA( République Centrafricaine) » rebondit à la Cour pénale internationale. Le Procureur de la CPI a décidé d’ouvrir une enquête pour des crimes graves commis en 2002-2003 en République Centrafricaine dans le contexte d’un conflit armé. Cette période coïncide justement avec celle qui a marqué l’intervention des éléments armés du MLC invités par l’ancien président Ange-Félix Patassé pour contrer les ex-rebelles de l’actuel président centrafricain, François Bozizé. La République Centrafricaine avait déferré la situation au Procureur « pour incapacité de mener les procédures complexes nécessaires à l’enquête ». Conformément au Statut de Rome, la CPI vient d’intervenir en décidant d’ouvrir une enquête. Parmi les personnes visées, l’ancien président centrafricain et Jean-Pierre Bemba, ex-vice-président de la République démocratique du Congo et président national du Mouvement de libération du Congo sont dans le collimateur de la CPI.
Le Procureur de la Cour pénale internationale, CPI, M. Luis Moreno Ocampo, a ouvert depuis hier mardi 22 mai une enquête en République Centrafricaine. Cette enquête porte sur des crimes graves relevant de la compétence de la Cour et qui ont été commis en République Centrafricaine en 2002 et 2003. Des civils furent tués et violés, des maisons et des commerces pillés. Les crimes présumés se sont produits « dans le contexte d’un conflit armé entre le gouvernement et des forces rebelles », signale-t-on à la Haye, siège de la CPI.
Selon le Procureur, des centaines de victimes de viols, 600 jusqu’ici, ont fait connaître leur histoire personnelle, rapportant des crimes commis avec une particulière cruauté. Des compte rendus de ces récits sont parvenus jusqu’au Bureau du Procureur. Les victimes décrivent les viols en public. Les actes de violence commis par plusieurs agresseurs, les viols en présence de membres de leur famille et les autres violences qu’elles ont endurées lorsqu’elles offraient une résistance. De nombreuses victimes ont été par la suite rejetées par leurs familles et leurs communautés. « Ces victimes demandent justice », souligne M. Moreno Ocampo.
Aussi, le Procureur intervient-il à la suite de la décision du gouvernement centrafricain d’avoir déferré la situation au Procureur dès lors que le « système judiciaire national était dans l’incapacité de mener les procédures complexes nécessaires à l’enquête et aux poursuites concernant les crimes présumés ». La complexité découle de ce fait que dans la plainte du Parquet de Bangui, des personnalités ci-après, Ange-Félix Patassé et Jean-Pierre Bemba avaient été citées. Le Premier, chassé du pouvoir s’est réfugié au Togo. Le second était vice-président de la République de la Rdc, actuellement sénateur. Il était difficile pour le Parquet de Bangui de les interpeller pour les juger.
POURQUOI BEMBA ?
Aussi, conformément au Statut de Rome, la CPI, instance de dernier recours n’ intervient que dans les situations dans lesquelles les autorités judiciaires nationales ne peuvent ou ne veulent engager des procédures véritables. D’où cette ouverture d’enquête qui, selon les premiers propos du Procureur, « ne vise aucun suspect en particulier à ce stade et sera guidée exclusivement par les preuves qui se feront jour ».
La période ci-évoquée coïncide justement avec celle qui a été marquée par la présence à Bangui des militaires du Mlc de Jean-Pierre Bemba, alors que celui-ci était encore en rébellion. Pour contrer la poussée militaire des hommes de François Bozizé qui tentaient de l’évincer du pouvoir, Ange-Félix Patasse avait recouru au renfort militaire de Jean-Pierre Bemba. Grâce à cette assistance militaire, il avait réussi à faire avorter le coup d’Etat. On reprocherait cependant aux militaires de Bemba de cette époque d’avoir commis des actes de violences, de pillages avant de se retirer. Une plainte contre les hommes de Bemba a même été introduite auprès du Parquet de Bangui. C’est à titre que Jean- Pierre Bemba pourrait être l’objet d’une procédure judiciaire. Les enquêteurs, selon la CPI « vont maintenant commencer à recueillir des éléments de preuve, en se concentrant sur la période pendant laquelle un pic de violence fut atteint ».
Cependant, Jean-Pierre Bemba a toujours nié les accusations portées contre lui et ses hommes. Ensuite, il avait affirmé que le renfort militaire avait été envoyé à Bangui « à la demande d’un président élu démocratiquement ».
Toutefois, si les preuves confirment la participation de ses hommes dans ces crimes, il ne fait l’objet d’aucun doute que Jean-Pierre Bemba sera interpellé pour y être entendu. Voire, mis en accusation. Il deviendra ainsi la deuxième personnalité politique congolaise à être entendue par la CPI, après Thomas Lubanga actuellement incarcéré à la Haye. Il y a donc des risques que sa carrière politique soit compromise.
Qu’à cela ne tienne. On souhaiterait que la CPI pousse sa logique jusqu’au bout. Des actes de violence de cruauté inégale ont été également commis dans la région des Grands Lacs, particulièrement au Kivu et en Ituri. Mais de nombreux seigneurs de guerre ne sont pas inquiétés et certains mandats d’arrêt que l’on aurait émis, n’ont été que les effets de simple annonce.
VIOLENCES SEXUELLES : CRIMES CONTRE L’HUMANITE
La gravité des faits réside dans la qualification des infractions. Or, dans le cas d’espèce de la République Centrafricaine, le Bureau du Procureur note que « les crimes allégués les plus graves, comprenant des assassinats, des actes de pillage et des viols ont été commis à l’occasion des combats intenses en octobre -novembre 2002 et en février - mars 2003. On a alors vu se développer une pratique de viols et d’autres actes de violence sexuelle perpétrés à grande échelle par des individus armés. La violence sexuelle semble ainsi avoir constitué une composante centrale du conflit ».
Or, selon le droit international, les violences sexuelles sont des « crimes contre l’humanité ». D’où la gravité des faits, disions-nous. Le Procureur l’affirme en disant que « sur la base des informations en possession de son bureau, les crimes allégués, notamment les assassinats et les crimes sexuels commis sur une grande échelle étaient suffisamment graves pour justifier une enquête ».
Bien plus, précise le Bureau du Procureur, une mission a été menée à Bangui en novembre 2005 au cours de laquelle le Bureau du Procureur a obtenu clairement confirmation que « les victimes de la République Centrafricaine attendaient de la CPI qu’elle agisse afin que justice soit faite et qu’elles puissent recouvrer leur dignité ».Puisse la CPI se soucier également de ces victimes qui ont perdu leur dignité au Proche-Orient où se commettent aussi « des crimes contre l’humanité ».
Au demeurant, cette enquête de la CPI est une affaire à suivre.
Bemba nie toute responsabilité
Le sénateur et ex-chef rebelle de République démocratique du Congo Jean-Pierre Bemba a nié hier mardi 22 mai toute responsabilité dans des crimes commis en 2002 et 2003 en Centrafrique et affirmé qu’il avait à l’époque lui-même appelé l’ONU à une enquête, dans une déclaration à l’AFP.
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mardi avoir ouvert pour la première fois une enquête sur des crimes sexuels, des viols en Centrafrique en 2002 et 2003, mais elle n’a pas nommé de suspect. L’enquête porte sur la période de la répression de la tentative de coup d’Etat du général François Bozizé en 2002 contre le président centrafricain, à l’époque Ange-Félix Patassé.
Pour mater la rébellion, M. Patassé avait notamment fait appel au Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, dont un millier d’hommes avaient participé aux combats contre les troupes du général Bozizé. «Je suis le premier à avoir demandé une enquête sur des allégations de viols et d’exactions qu’auraient pu commettre certains de mes hommes», a déclaré M. Bemba, joint par téléphone au Portugal, où il est actuellement en soins.
«J’avais dès octobre 2002 écrit au représentant spécial de l’ONU en Centrafrique, le général (Lamine) Cissé. Il m’a répondu dans une lettre en janvier 2003 qu’il avait diligenté une enquête et que dès qu’il aurait de nouveaux éléments, il m’en ferait part», a-t-il poursuivi. «Je n’ai jusqu’à aujourd’hui reçu aucune nouvelle des Nations unies, ni aucune preuve impliquant les troupes envoyées en Centrafrique en 2002", a-t-il précisé.
«Nous n’avons fait qu’une chose, c’est intervenir à la demande d’un président démocratiquement élu qui était victime d’une tentative de coup d’Etat», a-t-il affirmé. Les troupes du MLC de M. Bemba, alors engagé dans une guerre contre le régime de Kinshasa (1998-2003), contrôlaient la province congolaise de l’Equateur (nord-ouest), limitrophe de la Centrafrique. Un millier d’hommes avaient traversé le fleuve Oubangui, frontière naturelle entre les deux Etats, pour contrer les troupes de Bozizé. Une fois la tentative de coup d’Etat matée, les «Congolais» sont accusés d’avoir fait régner la terreur, tuant, pillant et surtout violant. «Ma responsabilité est totalement dégagée dans cette affaire, a estimé M. Bemba, qui dirigeait à l’époque le MLC depuis Gbadolite. Je n’étais pas en Centrafrique et si demain une enquête conclut à la responsabilité d’éléments du MLC, ils devront être poursuivis et condamnés comme le prévoit la loi.
AFP
Kinshasa, 23/05/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
--------------------------------------------------------------------------------------
Confusion au sein du Groupe Shell RDC
Depuis que les employés de la compagnie pétrolière Shell Internationale ont appris que la représentation de leur entreprise au Congo est en train d’être liquidée à une société d’origine malaise, - actionnaire chez Fina – c’est l’émoi total. L’Intersyndicale Shell RDC monte au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « l’impasse et de cauchemar » que l’entreprise cause à ses agents.
Les syndicalistes estiment qu’en dehors de la prime de séparation, les agents réclament que leurs décomptes finaux soient calculés et payés « pour une bonne séparation en vertu des principes d’honnêteté, d’intégrité et respect d’autrui que prône le Groupe Shelle ». Selon cette source syndicale, les agents de Shell craignent de subir « les déboires » de leurs collègues de TabaCongo, du Groupe Exxon Mobil, du Groupe Unilevers, Chevron et plusieurs autres cas.
Dans une correspondance adressée au Directeur général, la délégation syndicale Shell RDC exige des éclaircissements sur cette affaire. « Au cours de nos quatre réunions mixtes respectivement du vendredi 4, du jeudi 10, du mardi 15 et du mercredi 16 courant, portant sur le désengagement du Groupe Shell en RDC, l’Intersyndicale a démontré que, de ce fait, le personnel a droit à des indemnités de séparation dont tableau vous était transmis au cours desdites réunions ».
AUCUN AVANTAGE PERDU
« Aucun avantage ne sera perdu ; la première condition donnée par l’acheteur c’est de maintenir 100 % de l’effectif comprenant tous les employés avec tous leurs avantages salariales, y compris l’ancienneté ». C’est ce que révèle une source proche de la hiérarchie de l’entreprise. La même source indique que, pour cette opération, Shell propose à tous ses agents une « prime de séparation » équivalant à six mois de salaire mesuel de chaque employé.
La hiérarchie fustige une manipulation de mauvais goût, puisque tous les travailleurs n’ont pas envie de partir pour aller souffrir. « En définitive, l’offre qu’on leur propose est très bonne… on négocie, on discute ». Quant à savoir si l’opération de liquidation suit la procédure légale et juridique, le ministère du Portefueille apportera son éclairage sur le sort de cette entreprise qui est la deuxième pétrolière du monde après Exxon Mobil, et oeuvrant en République démocratique du Congo depuis 1928.
E.S.Kinshasa, 24/05/2007 (Le Potentiel, via mediacongo.net)
------------------------------------------------
La Belgique prête à fournir 66 millions d'euros au Congo Mise en ligne le 24-5-2007 9:48
La Belgique dispose cette année de 66 millions d'euros à affecter à des projets de coopération en République démocratique du Congo (RDC), a affirmé mercredi le ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker.
Aux 50 millions d'euros prévus pour l'exercice 2007 s'ajoutent 16 millions qui constituent un reliquat du programme d'urgence approuvé début août 2006, dans la foulée des premières élections libres organisées en RDC depuis 1965, a indiqué M. De Decker après un entretien avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Celui-ci effectue depuis mardi et jusque jeudi sa première visite officielle depuis la mise sur pied d'un gouvernement issu des élections libres de l'an dernier en RDC. "Nous avons élaboré une série de projets à mener d'urgence", a affirmé M. De Decker en citant notamment la réforme du secteur de la santé, mais aussi la réhabilitation des infrastructures comme la centrale hydro-électrique de la Tshopo à Kisangani, dans la province Orientale (nord-est) et le chemin de fer urbain à Kinshasa, ou les pistes rurales, un domaine cher au président Joseph Kabila.
Une réunion entre fonctionnaires belges et congolais se déroulera dès la semaine prochaine pour voir comment poursuivre certains de ces projets, a ajouté le ministre.
Pour les années 2008-2010, M. De Decker a signé le 8 mars dernier à Kinshasa un Programme indicatif de coopération (PIC) de 195 millions d'euros, soit 65 millions d'euros par an, lors de la relance la coopération belgo-congolaise, interrompue depuis 1990.
-----------------------------------------------------------
Un réseau de banques de données géologiques et minières sur le Congo en gestation Le projet pour la constitution en Rd Congo et en Belgique d’un réseau des Banques des données géologiques et minières sur le Congo est en marche.Ce projet entre dans le cadre des activités du Projet Accord cadre F43 de la coopération belgo- congolaise entre le Musée royal de l’Afrique centrale (Tervuren) et le Centre de recherches géologiques et minières (Crgm). C’est dans ce cadre que le professeur Valentin Kanda Nkula, directeur scientifique du Centre de recherches géologiques et minières et coordonnateur local du projet F43, va effectuer un voyage d’études en Belgique du samedi 26 mai au samedi 16 juin 2007.
Sur place, le directeur scientifique du Crgm va travailler avec les géologues belges sur les banques des données et sur d’autres sujets d’intérêts communs. Rappelons que le professeur Valentin Kanda Nkula vient de présider le comité d’organisation du premier colloque international sur la problématique de l’eau qui s’est tenu au Grand hôtel Kinshasa du 8 au 11 mai 2007. Rappelons aussi que le Crgm a pour mission d’effectuer, de sa propre initiative, toute recherche géologique susceptible de contribuer à une meilleure connaissance de notre sous- sol en particulier et à l’avancement des connaissan-ces dans le domaine géologique et minier en général, d’élaborer la carte géologique du pays devant servir de support à l’inventaire des ressources minières nationales, de coordonner et encourager la recherche géologique sur toute l’étendue du pays, de centraliser et diffuser tout document relatif à la recherche géologique effectuée sur la Rd Congo, de constituer une Banque des données et conserver des collections d’échantillons provenant des travaux de recherche géologique et minière exécutés sur l’ensemble du territoire national et enfin de réaliser pour le compte des tiers, des travaux en rapport avec sa mission en tant que service public.
Jean- René BompolongaKinshasa, 24/05/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)
-*--------------------------------------------
Mbusa : le Kivu et les frontièresM.F.C.
Mis en ligne le 24/05/2007- - - - - - - - - - -
Première visite officielle du nouveau ministre congolais des Affaires étrangères.M. Mbusa annonce le brassage des troupes du mutin Nkunda, qui le refusaient jusqu'ici.Et donne raison à l'Angola pour le problème frontalier.
BELGA
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi, a clôturé mercredi sa première visite officielle en Belgique à l'issue d'une rencontre avec son homologue Karel De Gucht - en partance, pour cause d'élections le mois prochain. Mardi, le Premier ministre Guy Verhofstadt avait renouvelé à M. Mbusa l'invitation à recevoir le président Kabila en Belgique.
Mercredi, MM. Mbusa et De Gucht ont signé une convention destinée à éviter la double imposition, avant une conférence de presse à laquelle M. De Gucht, visiblement pressé de passer à autre chose, a rapidement mis fin. Le ministre belge a cependant indiqué s'être entretenu avec son homologue de problèmes sécuritaires au Nord-Kivu et en Ituri (voir ci-contre) et avoir été "content d'apprendre que des mesures importantes allaient être prises dans les jours à venir" en la matière.
Il a dit aussi avoir "reçu pas mal de détails sur ce qui va démarrer dans les semaines à venir" , la communauté internationale ne cachant pas son inquiétude devant l'immobilisme du gouvernement Gizenga, en place depuis trois mois. M. Mbusa a souligné : "Nous sommes nombreux (au gouvernement) à apprendre", mais "le rythme de travail s'accélère car nous avons un devoir de résultat".
Les mutins brassés
M. Mbusa a ainsi annoncé la décision de Kinshasa de mettre fin à l'accord passé entre le général mutin Laurent Nkunda et un émissaire du président Kabila, qui a entraîné des patrouilles communes Nkunda/armée congolaise, en vue de pourchasser les FDLR (génocidaires hutus rwandais). "Les 6 000 hommes de Nkunda vont passer par le processus" normal de brassage (intégration avec les autres ex-belligérants pour former une armée nationale et dispersion dans tout le pays) "et une bonne partie sera envoyée ailleurs" qu'au Kivu, ce que les troupes de Nkunda refusent jusqu'ici.
Enfin, M. Mbusa a abordé le problème frontalier du Congo avec l'Angola - délicat puisque Luanda est le principal soutien militaire de M. Kabila. Depuis février, des habitants du Bandundu se plaignent de l'"occupation" de 11 villages de cette province congolaise par des soldats angolais. Une commission d'enquête parlementaire n'est toujours pas arrivée à faire examiner son rapport par l'assemblée à Kinshasa, en raison de "pressions" pour le modifier, selon la presse kinoise.
Députés pris de vitesse
Il y a une semaine, le gouvernement Gizenga prenait de vitesse l'assemblée en tranchant en faveur de l'Angola : celui-ci "n'a jamais traversé la frontière" . Il ne précisait toutefois pas les bases sur lesquelles il fondait sa conviction.
M. Mbusa a répété cette position à Bruxelles mercredi, ajoutant qu'en réalité deux villages congolais s'étaient installés en territoire angolais. Et les neuf autres villages mentionnés ? "Ils n'ont jamais été occupés par l'Angola" assure aujourd'hui M. Mbusa.
- - - - - - - - - - -
Mbusa Nyamwisi : deux villages congolais se situent effectivement sur le territoire angolais La population angolaise n'a "jamais traversé la frontière congolaise", mais deux villages congolais se situent effectivement sur le territoire angolais, a reconnu mercredi à Bruxelles le chef de la diplomatie de la République démocratique du Congo (RDC), Antipas Mbusa Nyamwisi.
Depuis le mois de février, une polémique a court à Kinshasa sur le tracé de frontière entre la RDC et l'Angola, l'opposition ayant affirmé qu'une portion du territoire national avait été "vendue".
Une équipe mixte a été envoyée sur le terrain pour identifier la borne pour savoir si la population congolaise avait traversé la frontière ou si c'est la population angolaise qui l'avait fait.
"Le rapport que nous avons reçu indique que l'Angola n'a jamais traversé la frontière congolaise. C'est plutôt deux villages congolais qui se trouvent en Angola", a déclaré M. Mbusa Nyamwisi à l'issue d'une rencontre avec le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht.
Soulignant que les habitants de cette région "ne s'occupent pas beaucoup de la questions des frontières, parce qu'il s'agit de leurs terres traditionnelles", le ministre a promis qu'une solution serrait trouvée avec l'Angola pour assurer à ces populations de pouvoir traverser la frontière sur quelques kilomètres "sans se devoir se soumettre aux mécanismes de l'immigration moderne".
La frontière contestée, héritée de l'époque coloniale, concerne le territoire congolais de Kahemba (sud-ouest), une région riche en diamants.
Deux villages sont côté angolais, à 2.370 et 600 mètres de la frontières et les autres sont en RDC, a précisé mercredi M. Mbusa Nyamwisi.
Par ailleurs, Karel De Gucht a dit avoir plaidé auprès de son hôte pour la mise en place rapide d'un "mécanisme de suivi" au sein duquel la communauté internationale pourrait accompagner la relance de la RDC, un pays qui dispose depuis 3 mois de son premier gouvernement élu après des années de guerre et de mauvaise gestion.
Pour M. De Gucht, cette instance devrait comprendre trois membres permanents du Conseil de sécurité (France, Etats-Unis, Grande-Bretagne), la Belgique (ancienne puissance coloniale), l'Afrique du Sud et l'Angola, puissances régionales, ainsi que l'UE.
Bruxelles, 24/05/2007 (AFP/La Prospérité, via mediacongo.net)
-----------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Diamant, le ministère des Mines, le CEEC et le Kasaï Oriental ligués contre la fraude
Le Potentiel (Kinshasa)
24 Mai 2007Publié sur le web le 24 Mai 2007
Faustin KuediasalaKinshasa
La lutte contre la fraude dans le secteur de diamant mobilise désormais le ministère des Mines, le Centre d'évaluation, d'expertise et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) et le gouvernorat de la province du Kasaï Orieantal.
Le protocole d'accord, visé par le cabinet du ministre des Mines, entre le CEEC et la province du Kasaï Oriental signé depuis le 17 avril dernier a le mérite d'assurer la transparence dans l'expertise des diamants dans les comptoirs d'achat. Il s'agit de veiller à ce que le diamant ne soit pas sous-évalué. Ce qui ferait perdre aussi bien au Trésor public qu'à tous les services prestataires et bénéficiaires, c'est le cas du CEEC et de l'OCC ou encore de la province.
Ce protocole d'accord vise à endiguer la fraude notamment dans l'expertise des diamants au niveau de cette province. A travers cet accord, le gouvernorat du Kasaï Oriental aura un délégué dans chaque comptoir d'achat de diamant pour veiller au contrôle et à la surveillance. Au fait, selon l'article 537 point C alinéa 4 du Règlement minier la province est autorisée à prélever la taxe de 1% d'intérêt commun sur les transactions. Ici, l'enjeu notamment pour les provinces, c'est de veiller à ce que les diamants vendus dans les comptoirs d'achat le sont à leur valeur réelle. Ce qui permettre à la province d'avoir aussi des recettes qui reflètent la valeur exacte des transactions dans les comptoirs d'achat de diamant.
C'est dans cette optique que le gouvernorat de cette province a tenu à ce que son représentant participe également, dans les comptoirs d'achat, en tant qu'observateur, pour voir que les transactions de vente et d'achat se font en bonne et due forme. Signalons que dans les comptoirs d'achat des substances précieuses, plusieurs services sont associés. Outre le CEEC, il y a aussi l'OFIDA et l'OCC.
Il s'avère indispensable que ce genre de protocoles d'accord soit étendu dans toutes les provinces où s'opèrent les transactions des substances précieuses et semi-précieuses. L'exploitation des matières précieuses comme toutes les autres ressources doivent d'abord bénéficier aux provinces, mieux aux communautés locales. Ce qui éviterait le conflit. Depuis février 2007, le CEEC a reçu mandat d'expertiser et de certifier non seulement le diamant et l'or mais aussi d'autres substances précieuses et semi-précieuses particulièrement le coltan, l'hétérogénéité, le magnésium et même le bauxite pour ne citer que ceux-là. Cela voudrait dire qu'avant que ces matières précieuses et semi-précieuses ne quittent les frontières nationales, elles doivent avoir un certificat du CEEC.
Le commerce de diamants est sujet depuis quelques années au processus de Kimberley qui veut que les diamants commercialisés sur le marché international proviennent du circuit officiel et légal. Ce processus interdit aux pays membres la vente et l'achat des diamants issus de la fraude et surtout pas de zones de guerre.
Pour autant, les revenus de diamants doivent être bien gérés et distribués équitablement. Ce qui éviterait les conflits dans les pays. Le processus de Kimberley comme l'Initiative pour la transparence des revenus issus des industries extractives répondent à l'impératif de transparence et de bonne gouvernance des revenus issus des industries minières.
--------------------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Biodiversité en RDC, la disparition des espèces inquiète !
La Prospérité (Kinshasa)
24 Mai 2007Publié sur le web le 24 Mai 2007
Kinshasa
Le Ministère de l'Environnement, Eaux et Forêt, par le biais de la Direction du développement durable, section nationale, a organisé hier mardi 22 mais 2007, au jardin Botanique de Kinshasa, avec l'appui financier de GTZ, UICN, WWWF et CARPE, une réunion d'échanges sur l'état de la Biodiversité en République Démocratique du Congo à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la biodiversité.
Le but de cette réunion d'échanges était de faire connaître la biodiversité, son impact en vue de la conserver et de l'utiliser d'une manière durable.
Cette réunion d'échanges sur l'état de la Biodiversité était centrée sur les menaces de changement climatique et sur la biodiversité biologique. Ainsi, pour amener les participants à une meilleure articulation et une bonne compréhension des exposés, un questionnement d'orientation a été soumis aux participants par le directeur du développement durable M Kasulu ; Il a consisté de savoir ; En quoi le changement global actuel affecte- t- il la biodiversité de manière différente ?
Aussi, les conséquences potentielles du changement climatique et de la biodiversité biologique, justifient-elles de considérer l'importance de renouveler l'exploitation de nos ressources.
Il faut signaler que la cérémonie d'ouverture a connu trois moments importants à savoir : le mot de bienvenue prononcé par le Directeur du Développement durable M. Kasulu; le mot de circonstance de Directeur de Cabinet Désiré Luhahi, qui a représenté le ministre Didace Pembe et les exposés des intervenants.
Pour circonscrire le cadre de cette réunion, Désiré Luhahi a dit : La RDC, pays riche en biodiversité, veut être solidaire avec toute la communauté internationale en marquant cette journée par cette réunion d'échanges sur l'état de la biodiversité auquel différents intervenant nationaux et internationaux ayant la biodiversité dans leurs champs d'activités prennent part... Mais aujourd'hui, les scientifiques sont unanimes pour dire que la disparition des espèces a atteint un niveau inquiétant.
Cette réunion s'est déroulée suivant une approche classique à savoir : Exposés, débats et recommandations. Beaucoup des intervenants se sont succédés à la tribune pour exposer différents thèmes suivants : La biodiversité dans les aires protégées de la RDC, par le représentant de l'ICCN M. Léonard Mumbalama qui a mis l'accent sur la biodiversité dans les aires protégées. Il a ensuite soutenu en ce qui concerne le changement climatique , que la RDC a ratifié plusieurs protocoles d'accord dans ce domaine et récemment celui de Kyoto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre.; Programme Biodiversité et Forêts par Joap Schorl de la GTZ ; Conservation de la biodiversité et amélioration des conditions de vie des populations locales par Flory Botamba de Cron ; Impact du changement climatique sur la biodiversité par Aimé Mbuyi de DDD ; Etat des lieux de la mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologique en RDC par Mike Ipanga de DDD et Société civile et conservation de la Biodiversité par Georgette Bilonda de Rongac de LCD.
Ces exposés ont été suivis d'un débat dont l'essentiel a porté sur les points ci-après : - la politique du ministère de l'Environnement sur la protection de l'environnement et sur les moyens financiers à faire face aux menaces de changement climatique.
Tout compte fait , l'impact du changement climatique sur la biodiversité à une grande incidence sur la biodiversité et il peut être d'origine naturelle mais aussi plus d'origine humaine entre autres, le déboisement, l'augmentation des gaz à effet de serre,le braconnage et l'occupation des aires protégées. Ces effets se traduisent par des précipitations ; l'augmentation de la température, le vent, l'élévation du niveau de la mer.
En plus il y a des maladies parasitaires et insécurité alimentaire, ainsi que la désertification qui sont les conséquences que subissent les populations.
Enfin, devant ces menaces sur le changement climatique et la biodiversité biologique, le directeur de Cabinet du ministre de l'Environnement Eaux et Forêts, Didace Pembe, a annoncé à la presse que la République Démocratique Congo sera présente aux assises de G8 où ses délégués se feront le de voir d'expliquer la nécessité de soutenir la politique du gouvernement en matière de gestion de forêt en RDC.
-------------------------------------------------------
Makanza : arrestation de l’administrateur du territoire
Équateur Politique et Citoyen 23 Mai 2007 à 12:28:34
L’administrateur enquêtait sur une affaire de sorcellerie. Il a été jeté au cachot de la police par un inspecteur judiciaire de l’Auditorat. Le Gouverneur de Province intérimaire se dit indigné de cet acte. Il demande à l’Auditeur Militaire Supérieur de surseoir à toutes poursuites judiciaires contre l’administrateur de Territoire, rapporte radiookapi.net
L’administrateur du territoire avait été saisi d’un cas de disparition mystérieuse de 2 personnes dans un village de sa juridiction. Il s’est rendu samedi dernier dans la localité où les faits se sont produits pour enquêter. Il était accompagné du commandant second de la police. Selon ses propres termes, il a fait fouetter ceux qui étaient accusés d’être les auteurs de cet acte. Ceux-ci seraient passés aux aveux. Un membre de la famille des victimes a porté l’affaire à la connaissance d’un officier de l’auditorat militaire de Mbandaka. Celui-ci était en mission à Makanza. Il a immédiatement appréhendé l’administrateur du territoire et le commandant de la police. Les deux plaignants racontent que l’officier de l’auditorat militaire les a arrêtes et jetés au cachot. Ils affirment avoir dû payer une somme d’argent avant d’être relâchés. L’administrateur du territoire se plaint d’avoir été malmené et humilié devant ses administrés. Il dit craindre pour sa sécurité tant que cet inspecteur de l’auditorat militaire de Mbandaka va continuer à séjourner à Makanza. Le Gouverneur de Province intérimaire affirme que cet administrateur ne pouvait être arrêté de la sorte. Et ce, quel que soit l’acte qu’il a posé. L’auditeur militaire supérieur reconnaît avoir envoyé en mission à Makanza un de ses officiers. Mais celui-ci n’avait pas reçu l’ordre d’arrêter l’administrateur du territoire.
Par Redacteur Web
--------------------------------------------------------------------------------------------
Tshikapa : 2 prisonniers au moins meurent chaque semaine
Kasaï Occidental Développement 24 Mai 2007 à 14:45:20
Cette situation inquiète les Ongs de défense des droits de l’Homme ainsi que les autorités administratives. Pour le maire de la ville, il faudra monter des stratégies en vue de désengorger la prison car les moyens d’encadrement des pensionnaires sont inexistants, rapporte radiookapi.net
172 personnes sont détenues dans la prison centrale de Tshikapa. Ces prisonniers sont abandonnés à leur triste sort. Ils ne bénéficient ni d’une nourriture régulière, ni de soins de santé et moins encore des conditions hygiéniques minimales. Ils affichent à ce jour un état sanitaire précaire avec des dizaines de cas de tuberculose, de gale, de malnutrition et autres maladies. Selon le directeur de cette prison, les pensionnaires n’ont droit qu’à un repas par semaine. Ce repas leur est apporté par une Ong de la place. Ainsi, on enregistre plusieurs cas de décès ces derniers temps. Selon les statistiques, au moins 2 cas chaque semaines. La semaine passée, il y en a eu 3. Les Ongs des droits de l’Homme demandent à l’autorité publique de prendre ses responsabilités. Le maire de la ville de Tshikapa, Albert Mutombo, dit ne pas disposer de moyen pour encadrer les pensionnaires. Il demande à la justice civile et militaire de procéder à la libération des prisonniers affaiblis. Il sollicite également le transfert des autres condamnés vers des prisons qui disposent de moyens d’encadrement.
Par Redacteur Web
-------------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Sud-Kivu, de nombreux déplacés de guerre signalés à Minova
Le Potentiel (Kinshasa)
24 Mai 2007Publié sur le web le 24 Mai 2007
E.s.Kinshasa
Le bureau central de la zone de santé de Minova a fait état, des vagues importantes de déplacés de guerre en provenance de Gungu et Ufamandu, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). C'est ce qu'a indiqué hier mercredi 23 mai à Kinshasa, le porte-parole de la Monuc.
Selon Kemal Saïki, ces déplacés sont arrivés dernièrement dans les localités de Ziralo et Numbi, une aire de santé de Tushinguti, dans la zone de santé de Minova. De manière générale, les déplacés rwandophones se seraient dirigés vers Numbi, un village qui serait sous contrôle des FARDC. Et cela, avant d'ajouter qu'il s'agit « d'une zone très difficile d'accès, seul Numbi peut être accessible par véhicules ».
Cette situation précaire sévit également dans le Nord-Kivu, où le Bureau humanitaire des Nations unies (Ocha) a signalé l'arrivée, depuis le 4 mai dernier, des personnes déplacées à Minova et à Bweremana, en territoire de Masisi. La même source a précisé que « ces déplacés proviennent du groupement de Ufamando, notamment de la localité de Gungu ».
A ce sujet, la Monuc a fait remarquer que la situation humanitaire demeure préoccupante dans cette partie de la RDC, dans la mesure où l'on a déjà recensé 1.382 ménages recensés qui sont éparpillés dans plusieurs villages.
Selon les autorités provinciales, une Ong humanitaire a déjà entamé une démarche pour leur identification et leur prise en charge. Elle a signalé la présence de 41 enfants non accompagnés, révèle la Monuc.
Au Katanga, la première réunion du comité de suivi sur la remise des kits de réinsertion aux ex-combattants par la FAO s'est tenue, le lundi 21 mai dernier, au bureau de Ocha à Kalemie « pour examiner l'évolution de cette question, car le travail de sensibilisation engagé par des humanitaires a permis un retour au calme et facilité un dialogue pacifique entre la FAO et les ex-combattants ».
Par ailleurs, le porte-parole de la Monuc a fait part des préoccupations de Ocha à propos de « l'application de plus en plus stricte par l'Ofida de la décision du ministre des Finances, datée du 5 mars dernier, de geler les exonérations de droits et taxes à l'importation normalement accordées aux Ong humanitaires ».
----------------------------------------------------------------------------------------------
Goma : enfin un siège pour le gouvernement provincial
Nord Kivu Politique et Citoyen 24 Mai 2007 à 14:47:11
Le gouvernement provincial se dote d’un siège plus d’un mois après son entrée en fonction. Les ministres provinciaux saluent l’existence de ce bâtiment. Il est encore en chantier, mais servira de bureaux provisoires. Ils espèrent que d'autres moyens suivront pour leur faciliter le travail, rapporte radiookapi.net
Il s’agit de l'ancien Centre d'accueil Shaloom de Himbi. Il héberge le gouvernement provincial depuis lundi dernier. Les 9 ministères sont déjà installés bien que les installations soient encore en chantier. Selon nos sources, la location des bâtiments devraient coûter au moins 3.000 dollars par mois. Les quelques bureaux que nous avons visités contiennent chacun une tablette, 2 à 3 chaises simples et parfois une petite armoire. Pour les ministres provinciaux, ce n’est pas le luxe qui compte. L’essentiel est d’avoir une adresse. Jacques Rumashana, ministre provincial de l’agriculture et du développement rural, explique : « Je pense que c’est déjà un pas. Le fait est que nous avons déjà une adresse. Là où nous pouvons recevoir les gens, où les gens peuvent nous rencontrer. Nous ne cherchons pas d’abord le luxe. Le luxe, c’est après. Et ce n’est pas le luxe qui fait le travail. Vous pouvez être dans un bureau somptueux, sans que rien n’en sorte. Nous sommes là, nous travaillons, et nous verrons petit à petit, comment nous allons nous équiper ». Selon les ministres, la province ne dispose pas de moyens suffisants pour les autres moyens de fonctionnement. Notamment le transport, le logement et la prise en charge du personnel d’appoint. Ils se réservent donc de trop revendiquer en attendant que la situation se normalise. Les membres du gouvernement recourent encore à l'unique secrétariat du gouvernorat de la province pour leurs travaux. L’administration risque de trop s’alourdir. Les ministres indiquent cependant que les aides des personnes de bonne volonté sont les bienvenues pour soutenir cet effort de reconstruction de la province.
Par Redacteur Web
----------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Naufrage sur le lac Kivu, 32 morts
Le Potentiel (Kinshasa)
24 Mai 2007Publié sur le web le 24 Mai 2007
Véron-Clément KongoKinshasa
Une barge a chaviré jeudi dernier sur le lac Kivu, près de la localité rwandaise de Kibuye, au Sud de l'île d'Idjwi. Une tempête était à l'origine de ce drame, selon l'administrateur du territoire, rapporte radiookapi.net.
Parmi les victimes mortes par noyade, 5 ont été reconnues par la DGM (Direction générale de migration) d'Idjwi sud et la police congolaise comme étant des ressortissants de la RDC.
La barge revenait du Rwanda et était remorquée par le bateau Malehe, a indiqué la même source. Jusque lundi, Radio Okapi a tenté en vain d'entrer en contact avec les autorités rwandaises pour obtenir d'autres informations.
--------------------------------------------------------------
Butembo : bipartite Ouganda-RDC pour la relance du programme DDRRR
Nord Kivu Politique et Citoyen 24 Mai 2007 à 15:04:54
Les autorités congolaises du territoire de Beni et leurs homologues des districts de Bundibudjo et Kasese se sont rencontrés ce mercredi à Kasese en Ouganda. A l’ordre du jour : la sécurité sur la frontière commune et la relance du programme de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion (DDRRR) des rebelles ougandais Adf-Nalu, rapporte radiookapi.net
Le nombre des rebelles Adf-Nalu encore présents sur le sol congolais demeure inconnu. La capacité de nuisance des Adf-Nalu reste grande, selon Jean-Paul Kahindo, secrétaire de la société civile de Ringezi. Cette cité est située à 56 kilomètres au nord de Beni. Les Adf-Nalu sont présents principalement au pied du Mont Ruwenzori. Ils pillent les champs des paysans et recrutent de force de jeunes congolais. Ces rebelles ougandais ont fait incursion il y a 10 jours, dans le village de Kayinama à la limite des districts de l’Ituri et de Beni rural. Cette attaque a été suivie de la riposte des Fardc. Elle a fait une dizaine de morts dans les rangs des assaillants, selon Jean-Paul Kahindo. Wilson Tinomugisha, chef de bureau de division de la commission d’amnistie, lance un appel à tous les combattants ougandais des Adf-Nalu. Il les invite à d’adhérer au programme DDRRR de la Monuc. Cette commission d’ammnistie est basée à Beni.
Par Redacteur Web
-------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Remise officielle de la prison centrale de Mahagi aux autorités locales
United Nations Mission in the Democratic Republic of Congo (Kinshasa)
24 Mai 2007Publié sur le web le 24 Mai 2007
Piergiorgio Paglialonga / Monuc
Mercredi 23 mai 2007 a eu lieu, à Mahagi, la remise officielle des clefs de la prison centrale de Mahagi à l'administrateur de territoire de Mahagi, Jean-Paul Likambo Avone, en présence de la MONUC et des autorités judiciaires et administratives du district.
Financée par le PNUD à travers un projet chiffré autour de 37.000 dollars, la réhabilitation de la prison centrale de Mahagi a été achevée après six mois des travaux réalisés par l'entreprise BAGEC (Bâtiment et Génie Civil), une entreprise de construction basée à Bunia.
Construite en 1957, la prison de Mahagi a subi une forte détérioration, surtout pendant la guerre. Plusieurs cas d'évasion ont été enregistrés, surtout à cause de la mauvaise condition de cette structure pénitentiaire.
Avec l'arrivée de la MONUC à Mahagi, en janvier 2004, la situation sécuritaire s'est nettement améliorée du fait que la prison soit notamment située à l'intérieur même du camp du contingent népalais. Pendant la durée des travaux, tous les prisonniers ont été déplacés temporairement dans le cachot de la Police nationale congolaise (PNC) de Mahagi.
Aujourd'hui, la prison de Mahagi, qui héberge 104 pensionnaires dont six femmes, possède une capacité de 250 personnes et est dotée de sept cellules réhabilitées, six pour les hommes et une pour les femmes. Sept cachots individuels sont, en outre, destinés aux criminels et aux condamnés. Chaque cellule est équipée de toilettes, de douches, de lits et d'un dépôt de vivres. Toutes les portes et fenêtres sont métalliques et doublées de grilles antivol.
Le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bunia, Chris Aberi, s'est félicité de la conclusion des travaux en insistant sur le fait que «la réhabilitation de cette prison permettra de soulager les problèmes de surpopulation que connaît actuellement la prison centrale de Bunia».
------------------------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: Audience publique à la mairie de Mbuji-Mayi, Alphonse Ngoyi Kasanji déterminé de mettre fin à l'insécurité au Kasaï Oriental
La Prospérité (Kinshasa)
24 Mai 2007Publié sur le web le 24 Mai 2007
Jean-Pierre Katenda K.Kinshasa
Depuis très longtemps, la population du Mbuji Mayi n'avait plus assisté à de telles audiences publiques. Chose étonnante et encourageante, Alphonse Ngoyi Kasanji n'a pas attendu longtemps pour décourager les inciviques et lutter contre l'insécurité qui a semé la désolation au sein de sa population.
Le tout est parti ce lundi 14 mai 2007, à 10 h 00, dans l'enceinte de la Marie de Mbuji Mayi. C'était l'audience publique introductive des causes inscrites sous les n°RMP 666/BYB/05 ; 653/BYB/05 ; 678/BYB/06 et 702/MBZ/06 portant l'unique RP 004/06. Son excellence Alphonse Ngoyi Kasanji a assisté personnellement à l'ouverture de ces annonces publiques en vue de mettre fin à l'insécurité. Plusieurs personnalités étaient présentes à la mairie : les éléments Fardc, PNC, les Magistrats, les Officiers Juges assesseurs, des avocats, les Bourgmestre de Diulu Kabongo Mutoka, le Chef de division provinciale de la justice et des Droits humains, le cabinet du gouverneur de province, le représentant de la Monuc en charge des Affaires humanitaires, le membre du Comité provincial de sécurité, et même son excellence Monsieur le vice -gouverneur Bruno Kazadi Bukasa, sans compter un nombre compact de la population.
Dans son mot de circonstance, le président du tribunal militaire a remercié tout le monde, avant de se déclarer être la première juridiction de recevoir un gouverneur élu au cours d'un procès. C'est la toute première fois, et cette présence de Ngoyi Kasanji sera manquée dans les annales de cette juridiction. Pour le président du tribunal militaire, la présence du gouverneur élu fils du terroir à cette audience publique, prouve son attachement à la justice pour le rétablissement de l'ordre social et public. Le cas de maître Mukendi assassiné la nuit du 30 au 31 octobre 2005, a touché tout un chacun. Coup de chapeau aux services de sécurité pour avoir appréhendé les présumés auteurs de cet assassinat, a martelé le président du tribunal militaire. Pourquoi « présumé », a-t-il expliqué ?
La réponse est que toute personne accusée d'une infraction est supposée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie ». Au total 20 prévenus vont passer devant la barre ; et cela traînera ce procès en longueur, a précisé le président. C'est pourquoi, quatre fois par semaine, les audiences publiques se tiennent à la mairie, afin que le jugement intervienne dans un bref délai. Le président du tribunal militaire n'a pas hésité de remercier l'autorité provinciale pour son soutien moral, financier ; la mairie, la Pnc et les Fardc ont reçu également les mêmes remerciements. Le greffier du tribunal militaire Kelo Kabala a lu l'extrait de rôle, siégeant au 1er degré en matières répressives.
Il a présenté les 20 prévenus : Patrice Yamilamba alias Nindja, le bourreau de maître Mukendi, Kazadi Katuba alias Golbert en fuite ; Kazadi Kabuya ; Muteba Cimpidi Papy Mpunda Pitchou ; le sous -commissaire adjoint Muamba Nzambi Léon ; AP Bukasa Kabongo (agent de la PNC) ; Cimanga Mbuyi Katumba Bisika Freddy (Major Fardc) ; Kazadi Mashinda ; Kanku Kadima François ; Papy Cienda Kadogo (en fuite) ; Matulu Mujanadi Simon ; Papy Londi Kabuya ; Paul Mukendi (décédé à la prison Centrale de Mbuji Mayi) ; le chauffeur Katumbayi(en fuite) ; Mapaka non autrement identifiée en fuite, Bernadette Musawu (en fuite, évadée de la prison) et trois femmes : Angèle Kalanga, Nzeba Kabuya et Pasci Luaba Dieny. Dans ce lot, il y a des prévenus assassins, des malfaiteurs, et des membres des associations des malfaiteurs, sans oublier ceux qui détiennent illégale- ment des munitions de guerre. Des avocats, des témoins et la partie civile ont été aussi identifiés.
La mairie de Mbuji Mayi est inondée depuis lundi 14 mai par une marée humaine.
------------------------------------------------------------------------------------------------
RDC : l'achat des antibiotiques et des psychotropes désormais conditionné par une prescription médicale
Kinshasa Politique et Citoyen 24 Mai 2007 à 19:55:44
La mesure est du ministère de la Santé. Elle vise à préserver la population des conséquences graves liées à la consommation abusive de ces produits, rapporte radiookapi.net
Ces médicaments agissent au niveau du système nerveux et sont parfois utilisés comme drogue par certains jeunes. Selon le vice-ministre de la Santé, Ferdinand Ntua, il faut combattre l’habitude des Congolais consistant à prendre les antibiotiques, même lorsqu’on fait une toux ou des maux de ventre, sans avis médical. La conséquence c’est que la consommation abusive de ces médicaments entraînera plus tard la résistance des microbes responsables de certaines maladies dans l’organisme, a relevé le vice-ministre. D’où la nécessité, a-t-il dit, de subordonner la délivrance des antibiotiques uniquement à la prescription du médecin. « Les pharmacies qui ne vont pas se conformer à cette disposition seront purement et simplement fermées », a déclaré Ferdinand Ntua, ajoutant que « la récréation a trop duré, et qu’il faut mettre de l’ordre dans le secteur des médicaments dans notre pays ». Le vice-ministre de la Santé a par ailleurs annoncé la tenue prochaine d’une rencontre en vue de prendre des dispositions pratiques d’accompagnement de l’application de cette mesure.
Par Redacteur Web
------------------------------------------
Masisi : Laurent Nkunda renforce ses effectifs
Nord Kivu Politique et Citoyen 24 Mai 2007 à 19:59:58
Votre nom :
Votre email :
Nom du destinataire :
Email du destinataire :
Hits : 1165
Le constat est fait dans le rapport de la section DDDRRR de la Monuc Nord-Kivu. Selon la source, Laurent Nkunda renforce ses effectifs dans le territoire de Masisi avec des éléments en provenance du Rwanda voisin, rapporte radiookapi.net
Le rapport de la section DDDRRR de la Monuc Nord-Kivu fait le bilan de ses opérations depuis janvier 2007. Sylvie Van Der Wildenberg, porte-parole de la Mission de l’ONU en RDC dans cette province donne des détails sur le cas Laurent Nkunda : « La majorité des combattants loyaux à Laurent Nkunda nous ont expliqué qu’ils avaient été recrutés au Rwanda, dans différentes préfectures depuis le début de l’année 2007 pour des emplois civils au Congo, et qu’une fois acheminés clandestinement la nuit de l’autre côté de la frontière, ils avaient ensuite été emmenés dans des camps d’entraînement de Laurent Nkunda, dans le Masisi… ». Cela revient à dire, poursuit-elle, que ces éléments en provenance du Rwanda sont quasiment forcés à une activité militaire. « D’après eux, Laurent Nkunda continuerait à recruter aussi bien parmi les démobilisés que parmi les autres civils congolais et même rwandais », a ajouté la porte-parole de la Monuc Nord-Kivu. Selon la même source, l’armée rwandaise a réduit le nombre de ses effectifs. « On pense qu’il y a un lien de cause à effet et que les hommes de Laurent Nkunda ont probablement recruté aussi parmi d’anciens démobilisés de l’armée rwandaise », a conclu Sylvie Van Der Wildenberg.
Par Redacteur Web
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
vendredi 25 mai 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
08Ct, the VG cutting technique would ensure crafts
concentration. As jewelries, these were not only used for ornamentation but as status
symbols, and many elaborate pieces were made to showcase it.
So now, you not only found a place to hang your necklaces, but
you also found a place to hang your earrings and bracelets.
Here is my web blog - necklace
Your friends are having so much fun with all the beautiful
beaded jewelry they make; to wear themselves and
for gifts. As jewelries, these were not only used for
ornamentation but as status symbols, and many elaborate pieces were made to showcase it.
There is no need to make it fancy, just make it delicious and abundant.
Feel free to surf to my blog post necklace
A slim belt will get you noticed, and if you have a pair of suede shoes, think about adding a special pair of laces
to attract some attention. They choose brand name designer watches that
double as status symbols. The band is made up of a white gel strap with a stainless steel buckle
clasp.
My blog post - xn----itbaqahakldjab4abokxl1l.xn--p1ai
They help to build the imagination of the child and make for wonderful past
times that work the brain and the creative faculties.
Large sailing ships are always popular Lego sets if sales on the secondary market are anything to go by.
With so many different characters, the option to play the story as a villain, and so many activities
to do on Lego Batman, it can be played over and over.
My webpage: http://www.scooopy.com/index.php?do=/profile-14994/info/
Enregistrer un commentaire