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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
La redynamisation de la coopération entre l’Argentine et la
RDC au menu d’un entretien entre Mbusa et Penya
Retour des combattants hutu rwandais
Les saisies des drogues représentent une valeur de 128.049
USD en RDC
Société
L’éloignement et les frais scolaires découragent les finalistes au
Kasaï Occidental
Les journalistes organisent un sit-in mercredi à l’état-major général
des FARDC
Economie
La DGRAD appelée à contribuer substantiellement au budget des
recettes de l’Etat
Monde
Décès de Joseph Gouala, correspondant de l’AFP à Brazzaville
L’Afrique en bref
Sports
Organisation des 2èmes jeux de Kinshasa en août prochain
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
La Redynamisation de coopération entre l’Argentine et
la RDC au menu d’un entretien entre Mbusa et Penya
Kinshasa, 27 juin (APA) – La
redynamisation de la coopération
entre l’Argentine et la République
démocratique du
Congo (RDC) a été au menu
d’un entretien entre Antipas
Mbusa Nyamwisi, ministre
d’Etat en charge des Affaires
étrangères et de la Coopération
internationale et M.Penya,
directeur pour l’Afrique au ministère
argentin des relations
extérieures, commerce international
et culte, a constaté
l’APA.
«Cette redynamisation
suppose la signature d’une
convention générale de coopération
en vue de sauvegarder
les intérêts communs et proposer
les aspects techniques qui
seront pris en compte lors de
la deuxième commission mixte
en octobre prochain », a indiqué
Penya.
Le ministre d’Etat
Mbusa Nyamwisi a émis le voeu
de voir les éléments évoqués
se réaliser, avant de demander
au diplomate argentin d’intéresser
les investisseurs de son
pays à investir en RDC pour
contribuer à la reconstruction,
a-t-on appris.
Mbusa annoncé en
octobre prochain à
l’Espagne
Le ministre d’Etat
Mbusa Nyamwisi va se rendre
en octobre prochain en Espagne,
dans le cadre des relations
bilatérales entre l’Espagne
et la RDC, a déclaré, mardi
M. Fernandez Palaclos, ambassadeur
extraordinaire et
plénipotentiaire du Royaume
d’Espagne, au cours d’un entretien
avec un journaliste de
l’APA.
« Nous tenons beaucoup
au renforcement des relations
politiques et de coopération
entre les deux pays », a
dit Palaclos, rappelant que le
soutien de l’Espagne à l’organisation
des élections congolaises
s’élevait à plus de 500
mille dollars américains.
«Nous sommes venus
spécifiquement solliciter le
soutien du gouvernement congolais
à la candidature du
caméroun au poste électif de
directeur des affaires tarifaires
et commerciales à l’organisation
mondiale de douane
(OMD), qui aura lieu ce samedi
à Bruxelles (Belgique)», a précisé
Nestor Bakandjeken.
Kinshasa, 27 juin (APA) - Cinquante
officiers de différentes
brigades des unités intégrées,
non intégrées et mixées de la
8ème région militaire, se concertent
à Goma, chef-lieu du
Nord-Kivu pour trouver des solutions
aux problèmes et tensions
qui divisent les troupes
FARDC au Nord-Kivu, rapporte
radiookapi.net
Cette rencontre, la première
du genre, qui a débuté
lundi dans la ville de Goma
devait s’achever ce jeudi.
Appelée «retraite formative
», elle est organisée à
l’initiative de l’organisation in-
Les officiers de différentes brigades de la 8ème région
militaire se concertent à Goma
ternationale « Initiative pour un
leadership collaboratif et la cohésion
de l’Etat en RDC »
(ILCCE), indique la source.
Selon Michel
Nourredine Kassa, l’un des
responsables de cette organisation,
il s’agit tout d’abord de
dissiper toute forme de méfiance,
légitime ou non légitime,
qui existe entre ces différents
officiers des Forces armées
de la RDC. A terme,
ceux-ci doivent parvenir à collaborer
et à parler le même langage.
Le commandant de la
8e région militaire, le colonel
Mayala, qui participe à ces travaux,
a reconnu devant la
presse l’existence des tensions,
des divisons ainsi que
de la méfiance au sein de différentes
troupes FARDC. Et
pour Michel Kassa, c’est ce climat
qui serait à la base des
conflits et de l’insécurité observés
au Nord-Kivu.
A l’ouverture, quelques
participants ont émis le souhait
que les concertations se passent
dans la franchise, de manière
que tous les sujets soient
abordés
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2
Kinshasa, 27 juin (APA) - La
Belgique préconise la voie diplomatique
pour le retour des combattants
hutu rwandais dans leur
pays, a déclaré lundi M. Joseph
Smets, envoyé spécial du ministre
des Affaires étrangères de
Belgique pour les Grands Lacs,
lors de son séjour à Bukavu .
Son pays encourage, a-t-il dit,
une action internationale à l’endroit
des forces négatives, rapporte
radiookapi, parrainée par
l’ONU.
Faisant le point de sa
rencontre avec le gouverneur du
Sud-Kivu, Célestin Cibalonza, le
diplomate belge a indiqué que
son interlocuteur a demandé à
Retour des combattants hutu rwandais
son pays, la Belgique, de donner
priorité au règlement de la
question des FDLR ; Interhamwe
et Rastas notamment. « Je crois
que la communauté internationale
a été un peu lente pour s’occuper
de ce problème », a reconnu
l’envoyé spécial belge. Il
aurait fallu que cette communauté
internationale s’implique
dans des actions de désarmement
de ces combattants aux
endroits indiqués par la Monuc
et des préparatifs de leur rapatriement
au Rwanda. M. Smets
n’a pas exclu l’option militaire,
ajoutant qu’il ne peut pas s’exprimer,
concernant cette option,
à la place du commandant de la
région militaire, ni de la Monuc.
« Pour nous, l’idée est
d’encourager une action internationale
qui intègre tous les problèmes
qui existent. Essayons
de travailler par la diplomatie et
de convaincre par une campagne
de conviction et de propagande.
Si ça ne marche pas,
nous allons devoir en tirer les
conclusions », a expliqué Joseph
Smets.
Par ailleurs, le diplomate
belge a annoncé, à la même
occasion, la réouverture d’ici
septembre 2007 du consulat de
son pays à Bukavu.
Ouverture à Kinshasa du séminaire de renforcement
des capacités des Assemblées provinciales de la RDC
Kinshasa, 27 juin (APA) - Un
séminaire de renforcement des
capacités du personnel administratif
des Assemblées provinciales
de la République démocratique
du Congo (RDC) s’est ouvert
mardi à Kinshasa dans la salle
des conférences internationales
du ministère des Affaires étrangères
et de la coopération internationale,
a constat l’APA.
« Ce séminaire est un
axe fort de la présence du
Royaume de Belgique dans ce
pays », a indiqué M. Fredy Jacquet,
Délégué de la communauté
française de Belgique
(Cfb), principale organisatrice de
ces assises dont les travaux se
tiennent au Centre catholique
Nganda, dans la commune de
Kintambo.
Il a mis en exergue les
vingt ans d’existence de sa communauté
au Congo, lesquels ont
prévalu à l’organisation de ce
premier séminaire en faveur des
services administratifs des Assemblées
provinciales élues de
la 3e République.
Initié par le parlement de
la Cfb, ce projet d’information et
de formation sur le fonctionnement
moderne des Assemblées
décentralisées, a été soumis à
l’approbation des autorités congolaises
en janvier dernier, lors
d’une mission exploratoire à
Kinshasa du bureau du parlement
francophone belge , conduite
par son président, Jean-
François Istasse.
Ce dernier a affirmé, à
l’ouverture des travaux, que son
« parlement est en train d’accomplir
un pas significatif dans
la mise en oeuvre d’un programme
de soutien aux efforts
que la RDC déploie pour donner
à son organisation institutionnelle
un visage conforme aux
principes de sa nouvelle Constitution,
en particulier le principe
de la décentralisation de l’Etat ».
« Nous venons ici sans
prétention, désireux avant tout
de vous faire partager notre modeste
expérience de responsables
politiques et administratifs
d’une Assemblée qui, depuis la
révision de la constitution belge
de 1970, est devenue, avec les
autres Assemblées des communautés
et des régions, un parlement
doté de compétences et de
moyens de plus en plus importants
», a assuré le député wallon.
Ce séminaire dont la clôture
est prévue ce jeudi est mis
en place en apport scientifique
des professeurs de l’Université
de Liège et de l’expertise sur terrain
de leurs homologues congolais.
L’intervention des chercheurs
belges, qui projettent d’organiser
en septembre prochain, une
autre formation sur la décentralisation
des bureaux des Assemblées
provinciales et du personnel
politique des provinces, portera
essentiellement sur l’information,
la formation et l’orientation
des fonctionnaires des Assemblées
provinciales.
Au cours de ces assises
à Kinshasa, ils évalueront les
besoins des provinces de la
RDC.
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Kinshasa, 27 juin (APA) – La
quantité de drogues saisies en
République démocratique du
Congo (RDC) est évaluée à
74.024.500 FC (environ 128.049
USD), a annoncé le président du
Comité national interministériel de
lutte contre la drogue, l’inspecteur
général Pierre Mpini Moke.
Ces importantes saisies
opérées du 26 juin 2006 au 26 juin
2007 concernent les cannabis,
l’héroïne et la cocaïne, a-t-il précisé
à l’occasion de la Journée internationale
de lutte contre l’abus
et le trafic illicite des drogues, dont
la cérémonie a été présidée par
le ministre de la Justice, Georges
Minsay Booka.
Plusieurs produits alimentaires
avariés, contrefaits,
faux billets de dollars et d’euros
ainsi que des médicaments périmés
ont été saisis par le Comité
Les saisies des drogues représentent une valeur
de 128.049 USD en RDC
interministériel.
Le ministre de la Justice
a invité les parents, les éducateurs,
les confessions religieuses
et les institutions étatiques à
«conjuguer leurs efforts» pour
sauver la jeunesse congolaise,
exposée à l’abus de drogues.
« Notre devoir est de contrôler la
production de la drogue, son trafic
et sa consommation », a-t-il
indiqué.
Georges Minsay a félicité
le Comité national interministériel
et son président pour « des efforts
inlassables consentis pour lutter
contre l’abus et le trafic illicite des
drogues ». Il a souhaité que la
RDC puisse légiférer sur cette
question afin de compléter et
d’actualiser son arsenal juridique
de répression.
Evoquant le phénomène
récurrent de la consommation de
drogues, le président de l’ONG/
ACOLUD, John Mukuala, a estimé
que le marché congolais encaisse
annuellement près de 480
kg d’héroïne, soit 12 millions USD
et 180 kilos de la cocaïne soit 9
millions USD. « Ces deux drogues
brasseraient pour la seule
ville de Kinshasa, une bagatelle
somme de 21 millions USD chaque
année », a-t-il précisé. Le
marché congolais est
desservi « malgré la pauvreté extrême
de sa population » par des
villes asiatiques industrialisées
notamment Dubaï et Guanzhu à
travers « des importations
indopakistanaises et libanaises »,
a fait savoir John Mukwala.« Il
faut éviter que la consommation
de la drogue ne se développe
dans notre pays », a recommandé
le 1er avocat général de la République,
Tshibambe Kimpungue.
Oslo, 27 juin (AFP/APA) - Si les
bûchers sont éteints depuis belle
lurette en Europe, les procès en
sorcellerie font encore des milliers
de victimes dans le monde,
entreprise de persécution sur
laquelle d’éminents universitaires
vont se pencher cette semaine
dans le Grand Nord norvégien.
Dans la petite ville arctique
de Vardoe, haut lieu de la
chasse aux sorcières au 17e siècle,
une soixantaine de spécialistes
internationaux vont très sérieusement
plancher du 28 au 30
juin sur la sorcellerie et sa perception
dans les sociétés anciennes
et contemporaines.
«Si les sorcières ou les personnes
présumées telles ne sont
plus persécutées en Occident,
elles le sont encore couramment
en Afrique, au Mexique, en Inde,
en Indonésie et en Malaisie»,
Les sorcières mal-aimées au centre d’une conférence
dans l’Arctique
explique l’un des organisateurs
de la conférence, l’historien
Rune Blix Hagen de l’université
de Tromsoe (nord de la Norvège).
«Dans ces pays, on a
brûlé plus de sorcières ces 50
dernières années qu’en Europe»
aux 16e et 17e siècles, lorsque
50.000 personnes périrent sur le
bûcher, ajoute-t-il.
En République démocratique
du Congo, selon des responsables
d’ONG, des milliers
d’enfants handicapés ou séropositifs,
et qualifiés à ce titre
d’»enfants-sorciers» par des
pasteurs autoproclamés d’Eglises
pentecôtistes, sont jetés à la
rue, voire assassinés. «La principale
raison, c’est l’ignorance,
le besoin de trouver un boucémissaire
», affirme Riitta
Leinonen, autre coorganisatrice
de la conférence.
«En Afrique, ce sont surtout
les femmes et les enfants qui
font les frais de ces procès en
sorcellerie. Les hommes, eux,
sont moins vulnérables en raison
de leur statut social plus solide»,
précise-t-elle. Alors que la
chasse aux sorcières semble
gagner du terrain sous d’autres
latitudes, la sorcellerie a plutôt
le vent en poupe en Occident.
En témoigne la relative popularité
aux Etats-Unis, en Grande-
Bretagne et au Canada de la
Wicca, une philosophie néopaïenne
qui trouve ses sources
dans le chamanisme et le druidisme
notamment.
«Ceux qui pratiquent la
sorcellerie aujourd’hui en Occident
estiment qu’ils perpétuent
une certaine forme d’art qui était
en passe de disparaître. Ils se
focalisent sur la magie positive
ou sur des techniques de guérison
», souligne le Pr Hagen.
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Société
Kinshasa, 27 juin (APA) -
L’éloignement et les frais scolaires
découragent les candidats
à l’examen d’Etat 2007 au
Kasaï Occidental comme cela
a été observé le premier jour
dans bon nombre de centres à
travers l’ensemble de la province
où certains finalistes ne
se sont pas présentés aux
épreuves.
L’éloignement des centres
et le non paiement des
frais exigés seraient les raisons
de ces absences, selon
les responsables scolaires qui
se sont confiés à Radio Okapi.
Parmi les absents, les
sources citent ceux de
Kamonya, localité située à 75
kilomètres de Tshikapa, la juridiction
ne comptant aucun
centre de passation des épreuves.
Ses candidats devaient se
rendre à Tshikapa. Ceux qui le
pouvaient, n’ont pu rejoindre
leurs centres dans la ville diamantifère
que le jour même du
L’éloignement et les frais scolaires découragent les
finalistes au Kasaï -Occidental
début des épreuves, les uns,
par moto, les autres, à pied.
Le faible taux de la population
scolarisée à Kamonya
expliquerait, selon les responsables
provinciaux de l’Enseignement
primaire, secondaire
et professionnel, la non ouverture
d’un centre d’examen
d’Etat dans cette localité qui ne
compte que 15 élèves, affirment
ces sources.
Une autre raison qui
aurait justifié l’absence de certains
candidats, serait les frais
de participation exorbitants exigés
par des chefs d’établissements
à travers la province : au
lieu de 10 000 fc, certains préfets
auraient fait payer à leurs
finalistes jusqu’à 25 000 fc.
Ceux qui n’avaient pas réglé
leurs comptes ont préféré ainsi
ne pas se déplacer pour aller
passer leurs épreuves.
C’est le cas du centre
de Muamba Mbuyi, où 22 candidats
ne se sont pas présentés
sur les 130 attendus. Il en
est de même du centre de
Mapangu, à 60 kilomètres
d’Ilebo-centre.
L’Observatoire congolais
des droits de l’homme a
dénoncé le comportement des
responsables de certains établissements
scolaires dont la
cupidité préjudicie les parents
et les élèves finalistes.
En dehors de ces cas
d’absences, la première journée
des épreuves de l’examen
d’Etat s’est bien passée sur
l’ensemble de la province du
Kasaï-Occidental, ont affirmé
les dirigeants de l’Enseignement
primaire, supérieur et
professionnel (EPSP) de la
place. Sur les 39 centres du
Kasaï-Occidental, 19.000 candidats
étaient inscrits à
l’épreuve de cette édition de
l’examen d’Etat, soit 7% de
plus par rapport à l’année dernière.
Kinshasa, 27 juin (APA) - La
ligne ferroviaire Kintambo-
Lemba Riflar a été réouverte
au public après près de 10 ans
d’interruption de trafic. L’initiative
de l’Onatra (Office national
de transports), qui dessert
cette ligne, est saluée par les
usagers de ce moyen de trans-
Reprise de la ligne ferroviaire
Kintambo Magasin - Lemba Riflar
port, a constaté l’APA.
Le premier avantage
que ce moyen de transport en
commun qui couvre un long
trajet est le moindre coût, ont
indiqué la plupart des passagers
rencontrés à bord du train
inaugural. « Je crois que les
autorités du pays ont pensé
juste. Cela entre dans le cadre
du social promis par le gouvernement.
Nous constatons que
les gens ont pris conscience en
offrant aux gagne-petits ce
moyen de transport », a déclaré
l’un d’eux.
Kinshasa, 27 juin (APA) - Le
gouverneur de l’Equateur, José
Makila, vient d’assouplir sa
mesure d’interdiction aux
«tolekistes » d’assurer le trans-
Les « tolekistes » peuvent circuler jusqu’à 21 heures
en semaine à Mbandaka
port des personnes et des
biens au-delà de 17h30 et en
deçà de 6h locales. Désormais,
ils peuvent aller jusqu’à 21h, en
semaine, et même jusqu’à minuit,
le week-end, rapporte
radiookapi.net
Les habitants de Mbandaka
n’avaient pas apprécié la
décision du gouverneur Makila,
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jeudi dernier, de restreindre
l’horaire du transport des
«tolekistes » (taxi-vélo). Les
conséquences qu’ils craignaient
n’ont pas tardé à se
faire sentir. De plus en plus, les
gens se déplaçaient à pied.
Face aux revendications
de la population, José
Makila s’est vu contraint de lever
partiellement sa décision à
l’issue de la réunion du comité
provincial de sécurité tenue
lundi. Le gouverneur de l’Equateur
a promis d’octroyer un crédit
dans les prochains jours
pour l’achat de 10 à 20 motos
destinés à assurer le transport
en commun à Mbandaka, en
lieu et place des vélos.
Kinshasa, 27 juin (APA) - Les
professionnels des médias organise
mercredi un sit-in à
l’Etat major général des Forces
armées de la République démocratique
du Congo (FARDC)
pour protester contre les assassinats
des journalistes congolais,
annonce un communiqué
de l’Union nationale de la
Les journalistes organisent un sit-in mercredi à l’Etat
major général des FARDC
presse du Congo (UNPC) reçu
mardi à l’APA.
Selon le communiqué
signé par Chantal Kanyimbo et
Kasonga Tshilunde, respectivement
présidente a.i. et secrétaire
général de l’Unpc, la
« procession » partira à
8H30’du Rond-point Socimat,
sur le boulevard du 30 Juin,
pour joindre le Mont Ngaliema.
L’Unpc en appelle à
« une grande mobilisation générale
de tous les professionnels
des médias, présents à
Kinshasa et les organisations
de défense de la liberté d’expression
» pour protester contre
les meurtres à l’endroit des
membres de la corporation.
Kinshasa, 27 juin (APA) - Les
pasteurs de la mission Nkara-
Ewa ont été agressés par les
habitants du groupement Mpene
qui leur reproche “leur parti pris
et leur écart de langage” dans le
conflit de terre qui oppose le
groupement de Mpene à celui de
Longo, dans la province de
Bandundu.
Le directeur de la radio communautaire
Nkembo de Nkara a
aussi été agressé par cette population
de la localité Mibiere,
groupement Mpene, constate
radiookapi.net
Ces pasteurs de la mission
protestante de Nkara-Ewa, dans
le territoire de Bulungu, au
Bandundu, appartiennent au ministère
international Laban au
Congo.
L’exécution d’un jugement
rendu par le Tribunal de paix de
Les pasteurs agressés par les habitants du groupement
Mpene à Bandundu
Bulungu serait à la base du déboire
actuel de ces pasteurs et
du directeur de la radio Nkembo
de Nkara. Un jugement dans l’affaire
du conflit de terre opposant
le groupement de Longo, secteur
de Nkara, à 80 kilomètres à
l’Ouest de Kikwit, à celui de
Mpene.
Les habitants du groupement
de Mpene n’ont pas apprécié le
jugement du tribunal de paix de
Bulungu qui a statué en faveur
du groupement de Longo où est
implanté la mission de Nkara-
Ewa. Le groupement de Mpene
considère que cette partie lui appartient.
Mercredi et jeudi derniers,
ces habitants se sont attaqués
aux pasteurs, au directeur
de la radio ainsi qu’aux
agents du tribunal de paix qui
étaient allés leur signifier le jugement.
Un policier agressé au cours
de ces incidents s’est vu arracher
son arme qu’il n’a retrouvé
que 24 heures après. Selon les
missionnaires, la concession actuelle
de la mission a été achetée
en bonne et due forme au
groupement Longo depuis 1947.
Plusieurs infrastructures sociales
y ont vu le jour, telles la
construction d’un centre de
santé, l’implantation d’une radio
communautaire, l’ouverture d’un
institut biblique. Un hôpital est en
construction et près des 70
ouvriers prestent à la mission.
Pour le moment, le calme est
revenu grâce à la descente sur
les lieux de l’administrateur du
territoire assistant et la police de
Bulungu.
Une dizaine de récalcitrants
a été appréhendée et les enquêtes
se poursuivent
Kinshasa, 27 juin (APA) -
Deux mille kg de whisky en sachet
et plus de mille kg de
chanvre indien ont été incinérés
mardi à Tshikapa en pré-
2000 kg de whisky en sachet et plus de 1000 kg
de chanvre indien incinérés à Tshikapa
sence du comité local de sécurité,
dans le cadre d’une action
menée par le comité interministériel
de lutte contre la
drogue, rapporte radiookapi,
parrainée par l’ONU.
En plus du whisky et du
chanvre indien, 450 litres de
boissons alcooliques locales
ont également été incinérées
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après la saisie de ces produits
par la police en l’espace de
deux semaines.
Selon le maire de
Tshikapa, Albert Mutombo, les
plus grands consommateurs
de ces stupéfiants se recrutent
parmi les exploitants artisanaux
de diamant. Ces produits
en provenance de plusieurs
coins de la province convergent
vers cette ville où l’activité
est rentable, a ajouté la
même source.
« Tous ceux qui consomment
la drogue ne tiennent
pas un raisonnement logique.
Ils sont pratiquement détraqués,
commettent des actes incontrôlés,
et à un certain moment,
ne peuvent plus rendre
service à la nation », a souligné
Albert Mutombo.
Kinshasa, 27 juin (APA) - Les
victimes des tortures ne sont pas
protégées en République Démocratique
du Congo (RDC), selon
le constat fait par l’OCDH (l’Observatoire
congolais de droits de
l’Homme), à l’occasion de la
Journée internationale des Nations
Unies pour le soutien aux
victimes de la torture.
Cette organisation a
lancé à Kinshasa une campagne
de sensibilisation qui passe no-
Lutte contre la torture, l’OCDH déplore le vide
juridique en RDC
tamment à travers les spots, les
conférences débats et l’assistance
aux victimes identifiées.
L’OCDH salue l’engagement
pris par le chef de l’Etat lors de
son investiture de faire respecter
les droits de l’homme en RDC
et note cependant que, sur terrain,
la situation n’a pas évolué.
Par ailleurs, l’organisation déplore
le vide juridique encore de
mise au pays sur la torture, du
fait que cette dernière ne constitue
pas encore une infraction
autonome en droit congolais.
Le ministre de la Justice,
Georges Mensay Boka, qui
prend part à cette campagne, a
invité les victimes à briser le silence
en dénonçant toute forme
de torture dont elles sont l’objet,
notamment de la part des hommes
en uniforme et des agents
des services de sécurité.
Kinshasa, 27 juin (APA) – Le
Cercle des étudiants en
chimie(CERCHIM) a organisé
ses journées scientifiques à la
Faculté des sciences de l’Université
de Kinshasa du 26 au
29 juin 2007. Le thème retenu
pour ce séminaire est « l’apport
du chimiste au développement
de la RDC», a constaté
l’APA.
Le président du
CERCHIM, Max Oscar
Mbonkembe Mbokolo, a déclaré
que «la chimie englobe
tout ce qui existe en tant que
matière et énergie, ajoutant
qu’elle est «l’élément générateur
de toute transformation de
la matière et constitue la clé
des processus de l’industrialisation
qui est la voie obligée du
développement socio- économique
» d’un pays.
« La pauvreté du peuple
congolais est due aussi au
Un séminaire à l’Unikin sur l’apport du chimiste
au développement de la RDC
manque de maîtrise des connaissances
des phénomènes
naturels et de leur transformation
par le travail humain en
biens et services consommables
par l’homme».
La chimie constitue
également «la base de toute
l’économie et la voie pour
l’amélioration de la qualité de
la vie. «Notre engagement est
aussi celui de mettre au profit
de la nation les résultats de nos
recherches », a indiqué le président
du CERCHIM Max
Mbonkembe.
Il a fait savoir que l’organisation
de ces journées
scientifiques consiste à exprimer
la prise de conscience des
étudiants, élite de demain, à
présenter leurs préoccupations
au sujet de cette profession du
chimiste en RDC et à montrer
leur implication à l’initiative du
chef de l’Etat pour la réussite
de ses 5 chantiers.
Le chef du département
de chimie, le professeur Christophe
Mulenga Mbombo a encouragé
le comité directeur du
CERCHIM et les étudiants en
chimie à faire revivre cet organe
en organisant des séminaires.
Il a recommandé les
étudiants d’être toujours présents
sur le marché en fabriquant
eux-mêmes des produits
cosmétiques, alimentaires et
autres.
« Que les étudiants en
chimie se remettent à l’oeuvre
dans la formulation des produits
et à l’amélioration de ses
qualités. Ceci, pour répondre
aux normes du développement
de notre nation et éviter les
chômages aux diplômés en
chimie », a conclu le chef du
département de chimie, le professeur
Christophe Mulenga.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, le 27 juin (APA) –
L’ONG « Ecologistes dans le
développement du Congo
(ECODECO) » a appelé dernièrement
le gouvernement à
la fixation d’un cadre législatif
en faveur de la préservation de
l’écosystème, en marge de la
Journée mondiale de l’environnement.
«Cette législation doit
réglementer les problèmes liés
à la pollution de l’air, de mesure
de la pression atmosphérique,
de l’accès à l’eau, de
l’hygiène ainsi que de l’habitat
et autres infrastructures », a
précisé Jackie Musumba, présidente
de l’ECODECO.
La célébration de cette
journée, à Kinshasa, a été
marquée notamment par le
Des écologistes congolais appellent à une législation
pour préserver l’environnement
baptême de la brochure
« Hymne à l’arbre », une plaquette
de 36 pages contenant
des poèmes de vulgarisation
de la protection de l’arbre et
de l’écosystème, en général,
écrits par Théo-Omer Ngoy
Lukangu, président du parti
politique., des Verts congolais
(VERCO).
Auparavant, l’assistance
avait été enrichie de la
science et l’expérience du professeur
Longo Mbenza sur les
causes et effets du changement
climatique.
Selon l’homme de
science, il est temps que les
décideurs politiques prennent
des précautions afin d’épargner
la République démocratique
du Congo (RDC) des désastres
environnementaux prévus
d’ici 2050 et 2100 sur la
planète.
Pour les jours avenir,
M.Mbenza est favorable à la
mise en place par le gouvernement
d’un programme scientifique
et stratégique intégrant
une approche multidisciplinaire
pour minimiser les effets du
changement climatique. Il appelle,
par ailleurs, les Etats du
monde à respecter le protocole
de Kyoto sur le réchauffement
de l’univers.
Pour sa part, M.
Lukangu a regretté l’absence
des autorités de la ville de
Kinshasa et de la classe politique
au pouvoir à la manifestation.
Kinshasa, 27 juin (APA) – Le
président national de l’Eglise
du Christ au Congo (ECC), Mgr
Pierre Marini Bodho, a officiellement
installé le nouvel aumônier
de la paroisse protestante
de l’Université de Kinshasa
(PPUKIN), le pasteur Nkulu
Kankote Kisula, au cours d’une
cérémonie organisée, dimanche
dernier dans l’amphithéâtre
de cette institution au Mont
Amba, en présence de plusieurs
invités dont les autorités
politiques et académiques,
a constaté l’APA.
Il a souligné à cette
occasion la puissance du pouvoir
de Dieu dans le ministère
du nouveau promu et la manière
dont il va l’exercer par
délégation de Jésus-Christ.
Le président national
de l’ECC, qui a rappelé au
Installation d’un nouvel aumônier
protestant à l’UNIKIN
promu le rôle qu’il est tenu à
jouer dans l’encadrement spirituel
de cette communauté
universitaire, a dit que le serviteur
de Dieu rend compte à
Dieu de ce qu’il a fait à la fin
de sa mission.
A son tour, le 1er viceprésident
national de l’ECC,
Mgr Nathalis Songo, a prodigué
des conseils au pasteur
Nkulu, relatifs notamment aux
règles de bonne conduite à
observer dans l’accomplissement
de sa mission.
Il a profité de la circonstance
pour exhorter les fidèles
de cette paroisse à épauler
le nouvel aumônier dans
l’accomplissement des ses
nouvelles fonctions.
Pour sa part, le secrétaire
général académique de
l’UNIKIN, le prof Mudogo, a mis
l’accent sur le rôle de l’Eglise
dans l’encadrement moral des
membres de la communauté
universitaire, avant d’encourager
la promotion des valeurs
morales et la formation de
l’élite intellectuelle du pays.
Intervenant, enfin, le
pasteur Nkulu, qui avait à ses
côtés son épouse, a rendu
grâce à Dieu pour son élévation
à cette haute charge, avant
de remercier l’église pour le
choix porté sur sa modeste
personne pour servir les fidèles
de la paroisse universitaire.
Le pasteur Nkulu est
professeur docteur en théologie.
Il a déjà exercé plusieurs
fonctions de responsabilités
dans l’Eglise, après son ordination
comme pasteur en
1985.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Economie
Kinshasa, 27 juin (APA)- Le
ministre des Finances, Athanase
Matenda Kyelu, a appelé
la Direction générale des Recettes
administratives, judiciaires,
domaniales et de participations
(DGRAD) à contribuer
substantiellement au Budget
des recettes de l’Etat, lors de
l’ouverture, mardi, au centre
d’accueil kimbanguiste de la
conférence des directeurs de
cette régie financière
Le Budget en cours,
voté par l’Assemblée nationale
assigne à la Dgrad des recettes
de plus de 270 millions de
FC contre quelque 130 millions
de FC arrêtés dans le budget
réaménagé puis revus à 117
millions dans le Budget de
l’exercice précédent, soit un
taux de croissance de 131 %,
a indiqué le ministre, soulignant
la mesure de l’effort que
cette régie financière devra
fournir.
Pour le ministre des Finances,
les présentes assises
doivent identifier les points
forts et faibles de la DGRAD
afin d’améliorer la capacité de
cette régie en matière de mobilisation
optimale des droits ,
taxes et redevances de l’Etat.
« La DGRAD, chargée
désormais de l’ordonnancement
et du recouvrement, devrait
trouver un difficile équilibre
avec les services gestionnaires
des actes, dorénavant
chargés d’exécuter uniquement
la phase de constatation
et celle de liquidation », a fait
savoir Athanase Matenda.
Tout en saluant les résultats
accomplis par la
La DGRAD appelée à contribuer substantiellement
au Budget des recettes de l’Etat
DGRAD en douze ans d’existence,
le ministre des Finances
a recommandé aux directeurs
en conférence de faire le point
sur l’équilibre tant recherché
sur l’impression et la gestion
déficiente des imprimés de valeur,
l’immixtion des services
spécialisés de sécurité, des
services judiciaires ainsi que
des services provinciaux, en
violation de la procédure normale,
dans la réalisation des
recettes publiques.
Il a également attiré
l’attention des participants sur
l’implantation de la DGRAD sur
l’ensemble du territoire national
et sa restructuration, l’informatisation
des services et des
tâches, l’élaboration d’un code
de procédure et la formation
des cadres et agents en vue de
faire face aux enjeux nouveaux
de gestion minière, forestière,
foncière, pétrolière, de télécommunications
notamment.
Le ministre Matenda a
noté que les recettes ordonnancées
et recouvrées par la
DGRAD sont constatées et liquidées
au sein des administrations
et autres services publics
,appelés communément
« services d’assiette », dont
les responsables ont été mis
en garde contre toute contreperformance
en matière de
mobilisation des recettes publiques
relevant de leurs attributions.
Il a demandé un examen
des rapports entre la
DGRAD et les différents services
en vue de proposer des
mesures susceptibles d’améliorer
le climat de collaboration
à la mobilisation plus accrue
des recettes de l’Etat.
Le ministre des Finances
a appelé à une réflexion
sur les mécanismes à mettre
en place pour pallier les ressources
alternatives, le manque
à gagner résultant des effets
collatéraux de la mondialisation,
notamment la diminution
progressive des ressources
de l’Etat issues des droits
d’entrée et de sortie, en application
des accords sur la libre
circulation des marchandises.
Le Directeur général
a.i. chargé de l’ordonnancement
et de recouvrement de la
DGRAD, Jean Kalala
Mukongo , a préconisé la mise
au point de stratégies communes
entre la DGRAD et les services
d’assiette, contre les faiblesses
qui minent encore leur
collaboration et influent négativement
sur la réalisation des
recettes.
Il a souhaité la tenue à
jour des comptabilités des
droits ordonnancés et des
droits recouvrés par la DGRAD
afin de permettre au gouvernement,
aux différents services
ainsi qu’à la régie financière
elle -même de disposer d’un
tableau de bord renseignant le
niveau des recettes en instance
d’être liquidées, d’être
ordonnancées ou effectivement
recouvrées par les banques
et le reste à recouvrer.
Le Directeur général
a.i. a émis le voeu de voir la
conférence jeter les bases d’un
véritable chantier des réformes
et un programme d’action triennal
cohérent et réaliste.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Chongqing (Chine), 27 juin
(AFP/APA) - Si de nombreux industriels
occidentaux délocalisent
une partie de leur production en
Chine, une entreprise chinoise
veut démonter une usine brésilienne
pour la faire venir dans son
pays.
L’usine concernée, qui
appartient à une coentreprise entre
DaimlerChrysler et BMW, est
située à Campo Largo, dans le
Sud-Est du Brésil. Un de ses
clients, le groupe privé Lifan, un
géant chinois des motocyclettes
de 12.000 employés créé en 1992,
souhaite s’en emparer en misant
sur la fin du contrat de partenariat
à la fin du mois.
«Nous n’avons pas encore
parlé de prix», explique Yin
Mingshan, 69 ans, fondateur et
président de Chongqing Lifan Holdings,
basé à Chongqing, gigantesque
métropole en pleine ébullition
du Sud-Ouest de la Chine.
«Mais comme l’usine
n’est plus toute nouvelle, nous
nous attendons à payer moins que
le montant de l’investissement initial
des deux partenaires de la
coentreprise», ajoute-t-il.
BMW et DaimlerChrysler
avaient investi un demi-milliard de
dollars. Lifan souhaite élargir sa
Du Brésil en Chine, le rêve de délocalisation
d’un industriel chinois
gamme automobile actuellement
limitée à une seule berline quatre
portes, la 520.
Pour M. Yin, cette ambition
passe par l’achat de l’usine
brésilienne, qui produit des moteurs
Tritec 1,4 litre et 1,6 litre,
équipant notamment les BMW
Mini, assemblés en Grande-Bretagne,
et les DaimlerChrysler PT
Cruiser produites au Mexique.
Mais aussi la 520 de Lifan.
L’usine a arrêté de produire à la
mi-juin, sans aucune annonce sur
une possible reprise de la production,
les 382 ouvriers étant chez
eux, selon le journal brésilien O
Estado de Sao Paulo.
«Nous explorons les options
futures pour la coentreprise
Tritec, mais il est trop tôt pour en
parler à ce stade», a dit Trevor
Hale, un porte-parole de
DaimlerChrysler.
«Il est possible que les accords
actuels soient prolongés
après la fin du présent contrat»,
a-t-il cependant ajouté.
Les négociations avec le
Brésil ont été menées non seulement
par des dirigeants de Lifan,
mais aussi par des représentants
du gouvernement chinois.
«Le Brésil nous a dit que nous
pouvions acheter l’usine, mais
seulement si nous ne la
délocalisons pas», se désole M.
Yin.
Le financement ne sera
pas un problème, avance-t-il, suggérant
que les banques sont prêtes
à le soutenir.
«Nous vivons dans un
monde et une Chine où les liquidités
sont plus qu’abondantes.
Même Chongqing, relativement
en retard, bénéficie de liquidités
abondantes», dit-il.
La possibilité de
délocaliser l’usine est essentielle
pour Lifan en raison des problèmes
de coûts.
«S’ils ne délocalisent pas
l’usine, mais envoient par bateau
les moteurs vers la Chine, les
coûts seront plus élevés», souligne
Jia Xinguang, un analyste
basé à Pékin, spécialiste du secteur
automobile.
«Si le gouvernement brésilien
donne son feu vert, les partenaires
de la joint-venture ne devraient
pas avoir de gros problèmes»
pour vendre, ajoute-t-il.
«La principale question est l’attitude
du gouvernement brésilien et
pour l’instant les deux parties (le
gouvernement brésilien et Lifan)
n’ont pas beaucoup progressé»,
relève cependant l’analyste.
9
Genève, 27 juin (XINHUA/APA)
- La Banque des règlements internationaux
(BRI) a publié dimanche
son rapport annuel pour
l’année 2006, selon lequel la
croissance économique s’est
rejoui d’une bonne année en
réalisant un taux exceptionnel de
5,4%.
La croissance économique a
été en 2006 plus largement partagée
au plan mondial, indique
la BRI dans son rapport, soulignant
que de nombreux pays,
parmi les plus pauvres de la pla-
L’économie mondiale en croissance exceptionnelle,
selon la BRI
nète, ont pris part à cette prospérité
grandissante.
En 2006, le taux de chômage
a eu tendance à baisser dans de
nombreux pays et le taux de l’inflation
est resté modérée, indique
le rapport qui porte sur la période
avril 2006-mars 2007.
Selon M. Malcolm Knight, directeur
général de la BRI, les
bonnes orientations de 2006 devraient
se poursuivre en 2007 et
en 2008, tenant compte des prévisions
du consensus qui tablent
sur une croissance légèrement
inférieure à 4,5% pour ces deux
années. Dans le rapport, la BRI
met également l’accent sur des
risques qu’encourt l’économie
mondiale, comme une hausse
potentielle du taux de l’inflation,
la vulnérabilité des marchés et
des instructions financières.
Pour surmonter ces défis, les
pays concernés devraient mieux
adapter leurs politiques de risques
en contrepartie de leurs
engagements dans les fonds
spéculatifs, propose la BRI dans
le rapport.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 27 juin (APA) – La
Banque Centrale du Congo
vient d’offrir au secteur bancaire
et financier congolais un
nouveau guide comptable des
établissements de crédits dont
la mise en application obligatoire
est prévue à partir du 1er
janvier 2008.
Le gouverneur de la
Banque Centrale du Congo
(BCC), Jean-Claude Masangu,
l’a annoncé à l’ouverture d’un
séminaire de formation des
principaux utilisateurs du guide
comptable de l’établissement
de crédit.
Il a souligné que celuici,
qui constitue un outil précieux
pour le secteur bancaire
et financier congolais est le résultat
d’un long processus de
travail qui a commencé en décembre
2003, afin de doter les
La RDC dotée d’un nouveau code comptable
établissements de crédit d’un
guide comptable conforme aux
normes internationales.
Ce guide, a- t-il dit, doit
être capable de faciliter la collecte
des données financières
et de fournir une information
qualitative aux utilisateurs, affirmant
que la BCC a adopté
une feuille de route pour sa
mise en oeuvre marquée par
quatre étapes notamment de
juin à juillet 2007 la formation
des principaux utilisateurs du
nouveau cadre comptable,
d’août à octobre 2007, l’implémentation
du guide comptable
par les établissements de crédits
assujettis, de novembre à
décembre 2007, la conduite
des tests de l’implémentation
du guide, et à partir du 1er janvier
2008, la mise en application
effective du guide comptable
des établissements de
crédit.
Les autres intervenants,
le secrétaire général du
Conseil permanent de la comptabilité
au Congo et le président
de l’Association congolaise
des Banques soulignent
l’importance de ce document,
et affirment que le séminaire
organisé en deux sessions de
15 jours chacune et comprenant
cinq modules chacune,
vise la maîtrise du guide comptable
qui offre l’avantage
d’éclairer la gestion des banques.
Selon ces intervenants,
le nouveau guide comptable
constitue un aboutissement de
normalisation comptable dans
le secteur bancaire et financier
congolais.
Ankara, 27 juin (XINHUA/
APA) - Le président russe, Vladimir
Poutine, a souligné lundi
que la sécurité énergétique et
l’approvisionnement en énergie
durable font partie des facteurs
les plus importants pour
le développement, a rapporté
l’agence turque Anatolie.
«L’approvisionnement en
énergie est devenu un facteur
de plus en plus important pour
le développement», a affirmé
M. Poutine à l’occasion du 15e
sommet de la Coopération économique
de la mer Noire
(BSEC) tenu dans la première
ville turque, Istanbul.
Le président russe s’est engagé
à faire des efforts pour la
Poutine met l’accent sur la sécurité énergétique et
l’approvisionnement en énergie durable
création d’un marché ouvert
énergétique dans la région.
La Russie est déterminée à
effectuer des projets conjoints
avec d’autres pays de la région
qui amèneront des effets positifs
sur la vie des habitants de
la zone, a ajouté M. Poutine.
Il a souligné que la BSEC
pourrait jouer un rôle plus actif
dans le développement des
nouveaux services et utiliser
davantage sa position géographique.
La BSEC est composée par
des pays du littoral de la mer
Noire, dont la Bulgarie, la
Géorgie, la Roumanie, l’Azerbaïdjan,
la Grèce, la Moldavie
et la Serbie.
La BSEC est devenue une
organisation de coopération
économique régionale après
que sa charte, signée le 5 juin
1998, fut entrée en vigueur le
1er mai 1999.
L'Agence presse Associée (APA) le meilleur
support pour l'information politique et sociale
Le président russe,
Vladimir Poutine,
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Monde
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Brazzaville, 27 juin (AFP/
APA) - Le premier tour des législatives
au Congo dimanche
a connu de nombreuses «insuffisances
», ont indiqué les
observateurs de l’Union africaine
(UA) et de la
Commmunauté économique
des Etats de l’Afrique centrale
(CEEAC) mardi, sans se prononcer
sur la validité du scrutin.
L’UA et la CEEAC ont observé des «insuffisances»
Dans un communiqué
conjoint, l’UA et la CEEAC relèvent
au titre de ces «insuffisances
», «l’omission d’électeurs
sur les listes électorales
», «leur dispersion dans des
bureaux de vote éloignés du
lieu de leur résidence», un
«nombre important d’inscrits
ne disposant pas de carte
d’électeur» et le «déplacement
de certains bureaux de vote le
jour du scrutin».
Leurs observateurs ont
noté une «répartition inéquitable
d’inscrits par bureau»,
l’«enregistrement sur des listes
additives d’électeurs omis sur
les listes originales», la «nontenue
du scrutin dans certains
bureaux» et l’«insuffisance
d’éclairage» dans certains
lieux de dépouillement.
Ils ont observé que «les
Brazzaville, 27 juin (AFP/
APA) - Joseph Gouala, correspondant
au Congo de l’Agence
France-Presse, pour laquelle il
avait notamment couvert les
guerres civiles dans son pays
dans les années 1990, est décédé
mardi à Brazzaville d’une
crise cardiaque à l’âge de 48
ans, a annoncé sa famille.
Connu de ses confrères
pour sa rigueur et sa bonne
humeur, Joseph Gouala ne
cessait d’analyser le paradoxe
des terres africaines riches en
ressources naturelles et pourtant
promptes à sombrer dans
le chaos.
Il avait une parfaite
connaissance des chefs de
partis, de leurs haines et rivalités
qui, en 1993, allaient précipiter
le Congo dans une
guerre civile.
Joseph Gouala couvrit
sans relâche cette première
période de combats, parfois au
péril de sa vie, transmettant
ses dépêches d’un vieux télex
de la salle de la presse internationale
de Brazzaville.
Avec la même détermination,
il avait assuré la couverture
de la seconde guerre
Décès de Joseph Gouala, correspondant
de l’AFP à Brazzaville
civile, qui éclata en 1997. Sa
maison fut endommagée par
un obus et il dut fuir la ville,
face à des menaces de mort,
liées essentiellement à ses
dépêches sur les atrocités perpétrées
par les miliciens.
Il traversa alors le
fleuve Congo avec sa famille
pour trouver refuge à Kinshasa,
d’où il allait couvrir chaque
étape de cette nouvelle
«folie des politiciens».
Quand en 1998, la
guerre éclate en République
démocratique du Congo, il multiplie
les reportages dans les
quartiers populaires de Kinshasa.
Il était retourné à Kinshasa
en 2006 pour couvrir les
premières élections libres jamais
organisées dans l’ex-
Zaïre.
Né en 1958 à Etsiama
(Congo-Brazzaville), Joseph
Gouala s’était spécialisé dans
le journalisme d’agence après
l’obtention d’une licence de
journalisme et plusieurs stages
à l’université de Dakar.
Il avait débuté sa carrière
professionnelle en 1983
comme reporter à l’Agence
congolaise d’information (ACI),
dont il devint ensuite rédacteur
en chef. Il était depuis 1989
correspondant à plein temps
pour l’AFP et collaborait à la
revue économique Marchés
tropicaux. Il a également créé
un journal édité à Brazzaville,
Tam Tam d’Afrique.
Souffrant d’hypertension
et de diabète, il est décédé
brutalement mardi alors qu’il
faisait son jogging quotidien.
Joseph Gouala était marié et
père de famille.
Joseph Gouala
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
12
bureaux de vote ont été
ouverts en retard, à l’exception
de quelques-uns» et que la
liste électorale et les bulletins
«n’étaient pas disponibles dans
un grand nombre de bureaux».
«Le code électoral n’a pas
été scrupuleusement respecté
en raison notamment de la
mise en place tardive des
structures de gestion des élections
», soulignent aussi l’UA et
la CEEAC, notant que «la participation
était faible».
Les deux institutions ne
se prononcent pas sur les conséquences
de ces «insuffisances
» sur la validité du scrutin,
qui s’est déroulé de façon
chaotique dimanche, certains
bureaux n’ayant ouvert qu’en
fin d’après-midi, faute de listes
et de bulletins.
Cité du Vatican, 27 juin (AFP/
APA) - Le pape Benoît XVI a pris
mardi une mesure destinée à garantir
à son successeur une élection
consensuelle, en imposant
aux cardinaux de désigner le
nouveau pape à la majorité des
deux tiers même après une longue
série de scrutins sans résultat.
La Vatican a publié mardi
un «motu proprio» (décret) de
Benoît XVI, qui revient sur une
disposition introduite par Jean
Paul II dans sa «Constitution
apostolique» régissant l’élection
d’un nouveau pape.
Dans ce texte de 1996
intitulé «Universi Dominici
Gregis» (Le troupeau universel
du Seigneur) le pape polonais
confirmait la règle de l’élection
du nouveau pape à la majorité
des deux tiers par les cardinaux
réunis en conclave.
Mais il prévoyait aussi
qu’après 33 tours de scrutin sans
résultat, cette règle des deux
tiers puisse être abandonnée
pour celle de la majorité absolue.
Benoît XVI garantit une élection consensuelle
à son successeur
Dans son «motu proprio
», un bref texte en latin daté
du 11 juin, Benoît XVI restitue
donc le caractère obligatoire de
la majorité des deux tiers.
Il décrète également
qu’après ces 33 tours, les cardinaux
ne pourront voter que pour
les deux noms ayant obtenu le
plus de voix au scrutin précédent,
et que ceux-ci ne pourront
pas participer au vote.
Ces mesures sont destinées
à «garantir le consensus le
plus large possible», a commenté
mardi le porte-parole du
Vatican, Mgr Federico Lombardi.
Il a cependant souligné qu’elles
avaient un caractère avant tout
symbolique car il est presque
impossible de parvenir à 33 scrutins
sans résultat.
La constitution «Universi
Dominici Gregis» prévoit durant
un conclave quatre scrutins à
bulletin secret par jour. Après
trois jours sans résultat une journée
de prière est prévue puis le
conclave reprend, avant, si nécessaire,
une nouvelle interruption
pour prier.
Benoît XVI a été élu le 19
avril 2005 au deuxième jour du
conclave, au quatrième tour de
scrutin. Aucun des huit papes
élus au XXème siècle n’a eu besoin
de plus d’une quinzaine de
scrutins.
Tous les papes récents
ont par ailleurs procédé à des
aménagements de l’élection de
leur successeur, à l’exception de
Jean Paul Ier mort le 28 septembre
1978 qui n’a eu le temps
d’engager aucune réforme durant
son unique mois de pontificat.
Benoît XVI
Paris, 27 juin (AFP/APA) - L’ancien
président français Jacques
Chirac sera entendu «avant le 15
septembre» dans le cadre d’une
enquête sur des emplois fictifs
datant de l’époque où il était
maire de Paris, a déclaré mardi
son avocat, Me Jean Veil.
M. Chirac, 74 ans, redevenu
simple citoyen depuis le 17 juin,
Chirac sera entendu par la justice «avant
le 15 septembre»
devrait être entendu sous le statut
de témoin assisté, à mi-chemin
entre celui de témoin contre
lequel ne pèse aucune
charge et celui de mis en examen
(inculpé), a précisé l’avocat
sur la radio Europe 1.
Me Veil a assuré qu’aucune
date n’était fixée pour l’affaire
des emplois fictifs, précisant
seulement que l’audition aurait
lieu «avant le 15 septembre».
Ce dossier concerne des salariés
indûment payés par la
mairie de Paris pour des employés
travaillant en fait pour le
parti de droite RPR, devenu depuis
l’UMP et actuellement au
pouvoir.
C’est potentiellement le
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plus inquiétant pour l’ex-président
dont le nom a été associé à
plusieurs affaires politico-financières
remontant à l’époque où
il était maire de Paris (avant
1995) et patron du RPR, qui ont
valu à plusieurs de ses proches
d’être condamnés.
Parmi eux, l’ex-Premier
ministre de M. Chirac, Alain
Juppé, seul ministre du gouvernement
de Nicolas Sarkozy qui
a dû laisser sa place après son
échec aux dernières législatives.
M. Juppé avait a été condamné
en 2004 à 14 mois de prison
avec sursis et un an d’inéligibilité.
Me Veil a indiqué avoir reçu
lundi le dossier, soit «15 volumes
de 2.000 pages, soit 30.000 pages
au total».
M. Chirac pourrait également
être appelé à témoigner
dans une autre affaire de «chargés
de mission» qui date aussi
du temps où il était maire de
Paris (1977-1995) et qui porte
sur des emplois de complaisance
présumés payés par le
cabinet du maire entre 1983 et
1998, soit sous les mandats de
MM. Chirac et Jean Tiberi, principalement
au bénéfice de proches
du RPR.
La Cour de cassation,
plus haute instance judiciaire en
France, a validé la procédure
mardi en rejetant les pourvois de
plusieurs de la vingtaine de personnes
inculpées depuis l’ouverture
de l’enquête en 1998.
Jacques Chirac, auquel Nicolas
Sarkozy a succédé le 16 mai,
est désormais «un citoyen
comme les autres pour la période
qui va jusqu’en 1995, jusqu’à
son élection en qualité de
président de la République», a
indiqué Me Veil précisant que
son client «répondra à toutes les
questions dans tous les dossiers
qui éventuellement le concernent
».
En revanche, l’avocat a
réaffirmé que M. Chirac n’ira pas
témoigner devant les juges chargés
des affaires Clearstream, de
dénonciation calomnieuse qui
avait éclaté en 2006, et Borrel,
du nom d’un juge français assassiné
à Djibouti selon l’enquête
française.
Ces affaires concernent
la période durant laquelle M.
Chirac était président de la République
et bénéficie donc d’une
immunité.
«C’est l’ancien président
de la République et par conséquent
il faut le protéger comme
dans toutes les démocraties», a
estimé l’avocat en invoquant la
Constitution.
New York, 27 juin (AFP/APA) -
Pour tuer un lieu aussi mythique
que l’Hôtel Chelsea, bastion de
la culture underground newyorkaise
situé dans Manhattan,
il existe un moyen encore plus
efficace que la démolition: la rénovation.
C’est en tout cas ce que
pensent ses résidents, qui, successeurs
de Dylan Thomas ou
de Madonna, attachés aux fantômes
d’Andy Warhol ou d’Arthur
Miller, ne se résignent pas aux
changements promis par l’arrivée
d’un nouveau gestionnaire.
«Les barbares sont aux portes,
c’est la fin d’une époque»,
commente Debbie Martin, installée
là depuis 12 ans et résidente
permanente comme environ
deux tiers des occupants.
L’Hôtel Chelsea, refuge menacé pour les survivants
de la bohème new-yorkaise
Dans le hall du bâtiment de
brique rouge de la 23e Rue, on
ne parle plus que de cela: les
«barbares» veulent la tête de
Stanley Bard, 73 ans, administrateur,
gardien du temple, confident.
Copropriétaires des
lieux, les Bard gèrent depuis la
Seconde guerre mondiale cet
hôtel de 250 chambres, construit
à la fin du 19e siècle au coeur
de ce qui était alors le quartier
des théâtres. Ce sont eux qui en
ont fait ce havre mythique pour
les artistes, les écrivains, les
marginaux.
Selon Mme Martin, la
société BD Hotels, désignée
comme nouveau gestionnaire
par les autres copropriétaires,
«veut créer une version aseptisée
de l’Hôtel Chelsea. C’est une
honte, parce qu’ici se déroule
l’histoire réelle, pas la fausse, à
la Disney».
Pour Marlene Krauss,
copropriétaire, l’intervention de
BD Hotels est la meilleure solution:
«Personne ne pourrait
mieux relever le double défi de
la modernisation et de la préservation
du charme et du caractère
historiques de l’hôtel», expliquet-
elle dans un communiqué.
M. Bard, lui, résiste: «Cela fait
50 ans que je suis ici et cet hôtel
est ma vie. Je me bats pour mes
droits et mes habitants, qui sont
parmi les plus merveilleux et les
plus créatifs au monde», dit-il sur
le blog de l’hôtel.
A la fois refuge et source
d’inspiration, l’endroit a vu défi-
L’ancien président français
Jacques Chirac
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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ler Frida Kahlo, Willem De Kooning,
Henri Cartier-Bresson,
Jean-Paul Sartre, Simone de
Beauvoir, Mark Twain, Stanley
Kubrick, Edith Piaf, Allen Ginsberg.
La fiancée de Sid Vicious
y mourut poignardée en 1978, et
Arthur C. Clarke y imagina son
«2001, Odyssée de l’Espace».
«Viva en particulier me manque.
Elle a déménagé en Californie,
elle peint des paysages»,
dit Merle Lister, résidente depuis
26 ans, à propos de Viva, pilier
de l’entourage d’Andy Warhol
dans les années 60. «Qu’ils
nous laissent vivre», dit Mme
Lister, ancienne chanteuse et
actrice.
Depuis sa retraite
californienne, Viva a d’ailleurs
envoyé un message de soutien:
«Sans Stanley, le Chelsea perd
son âme et la 23e Rue peut dire
bonjour au Nouvel ordre mondial
où le profit est la seule vertu».
Les résidents sont particulièrement
préoccupés par l’évolution
des loyers, actuellement
fixés au taux modeste d’environ
mille dollars pour un studio.
«Je me soucie du sort de certains
artistes parmi les plus
âgés. Le fait que certains ont du
mal à payer leur loyer n’est pas
un secret», dit Mme Martin.
«New York a besoin de toutes
sortes de gens, surtout les créatifs,
si elle veut garder ce caractère
incisif qui suscite l’admiration
du monde».
Pourtant la bohème a
depuis longtemps déjà commencé
à quitter Manhattan, et le
quartier a bien changé autour de
l’hôtel, qui lui-même facture 235
à 485 dollars la chambre double
aux touristes de passage.
Restent cependant les oeuvres
de ses résidents, célèbres ou
pas, qui, quoi qu’il advienne des
murs, feront toujours vivre le
Chelsea, bien vivant dans la littérature
de Jack Kerouac
comme dans les chansons de
Joni Mitchell ou Bob Dylan.
New York (Nations Unies), 27
juin (AFP/APA) - Le Conseil de
sécurité de l’ONU a affirmé lundi
la nécessité de contrôles internationaux
plus efficaces pour
empêcher que l’exploitation illégale
des ressources naturelles
n’alimente les conflits dans les
zones instables de la planète.
Lors d’un débat présidé par le
ministre belge des Affaires
étrangères, Karel de Gucht, dont
le pays assume en juin la présidence
tournante du Conseil, 34
orateurs ont mis en lumière le
lien entre ressources naturelles
et conflits armés, notamment en
Afrique.
La lutte pour le contrôle
de richesses naturelles comme
les diamants, le pétrole, l’eau, le
bois et bien d’autres a joué un
rôle fondamental dans les guerres
civiles au Liberia, en Sierra
Leone, République démocratique
du Congo (RDC), Côte
d’Ivoire, Angola et dans la province
soudanaise du Darfour.
Le Conseil a ensuite adopté
une déclaration soulignant le
rôle que les missions de maintien
de la paix de l’ONU peuvent
Le lien entre ressources naturelles et conflits
en débat à l’ONU
jouer dans ces pays pour aider
les gouvernements à «empêcher
que l’exploitation illégale de ces
ressources n’alimente les conflits
».
Le Conseil a également
évoqué le «rôle essentiel» que
la Commission de consolidation
de la paix, créée l’an dernier,
peut jouer, avec d’autres organes
de l’ONU, pour aider ces
gouvernements «à leur demande,
à assurer que les ressources
naturelles deviennent
un moteur de développement
durable» après les conflits.
Il a aussi souligné que le
secteur privé devait assumer ses
responsabilités en adoptant «un
comportement responsable» tel
que défini par les directives de
l’OCDE.
M. de Gucht a affirmé
que la nécessité d’une bonne
gestion des ressources naturelles
était particulièrement grande
en RDC, ancienne colonie belge
au coeur de l’Afrique dont le
sous-sol recèle des millions de
tonnes de minéraux précieux:
diamants, or, zinc, manganèse,
uranium et niobium.
La RDC possède également
les plus importantes réserves
de cuivre du monde, ainsi
que 80%, selon les estimations,
des réserves mondiales de tantale
-aussi appelé coltan- un
métal utilisé dans de nombreuses
technologies de pointe, et
plus de 60% des réserves de
cobalt.
Le pays a été ravagé de
1998 à 2003 par un conflit dans
lequel sept armées étrangères
ont été impliquées et qui a fait
plus de 2,5 millions de morts.
M. de Gucht a suggéré
de «renforcer la responsabilité
des autorités des Etats pour éviter
que l’exploitation des ressources
n’échappe à leur contrôle
et soit utilisée contre elles»,
a-t-il dit.
Le secrétaire général
adjoint de l’ONU pour les affaires
politiques, Lynn Pascoe, a
souligné que d’importants enseignements
pour combattre de telles
pratiques avaient été tirés de
l’imposition de sanctions ciblées
en Angola, Sierra Leone, Liberia,
Côte d’Ivoire, Soudan et
RDC.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Bruxelles, 27 juin (AFP/APA) -
Les Etats-Unis vont accroître de
nouveau les mesures de sécurité
à leurs frontières en exigeant
de toute personne souhaitant
entrer dans le pays en provenance
de l’outre-mer de donner
ses dix empreintes digitales,
a déclaré lundi un haut responsable
américain de la sécurité.
Des scanners d’empreintes
digitales de meilleure qualité
que ceux qui sont en service
actuellement, vont être testés
dans dix aéroports américains
Les empreintes des dix doigts seront requises
pour entrer aux Etats-Unis
dont l’aéroport John F Kennedy
de New York, l’aéroport O’Hare
de Chicago et l’aéroport Dulles
International de Washington,
pour remplacer le système actuel
de contrôle qui combine une
photographie et deux empreintes
digitales.
Le nouveau système
sera également expérimenté
dans plusieurs ambassades
américaines dont celle de
Bruxelles, a précisé ce responsable.
Cette nouvelle exigence
concernera aussi bien les ressortissants
de l’Union européenne
—qui bénéficient actuellement,
avec d’autres pays, d’un
régime particulier— que les ressortissants
des autres pays, qui
ont besoin d’un visa pour entrer
aux Etats-Unis.
Les contrôles aux frontières
pourraient par ailleurs être renforcés
bientôt pour inclure des
données biométriques concernant
le visage et la rétine, a également
indiqué ce responsable.
Freetown, 27 juin (AFP/APA) -
Le dirigeant libyen Mouammar
Kadhafi a reçu lundi un accueil
chaleureux en Sierra Leone, en
dépit du rôle controversé de la
Libye pendant la guerre civile qui
a fait quelque 120.000 morts
dans ce pays pauvre d’Afrique
occidentale.
Le convoi du colonel
Khadafi, composé de plusieurs
centaines de voitures, est arrivé
lundi en Sierra Leone en provenance
de Guinée, après être
passé par la ville frontalière de
Kambia, à 240 km au Nord de
Freetown.
Le dirigeant libyen y a
été accueilli par le président Ahmad
Tejan Kabbah, des centai-
Le colonel Kadhafi reçoit un accueil chaleureux
en Sierra Leone
nes d’écoliers ainsi que par des
musulmans arborant des T-shirts
à son effigie. Le cortège s’est ensuite
dirigé vers Freetown, ont
rapporté des témoins à l’AFP.
Dans les rues de la capitale,
des milliers de personnes
brandissant son portrait attendaient
l’arrivée du dirigeant libyen.
M. Kadhafi doit notamment
s’entretenir de l’Union africaine
(UA) avec son homologue
sierra-léonais.
Le colonel Kadhafi est un
ardent défenseur de l’idée «des
Etats-Unis d’Afrique», sujet qui
doit être abordé au sommet de
l’UA prévu début juillet à Accra,
au Ghana.
Le dirigeant libyen, qui
voyage par la route, s’est déjà
rendu au Mali et en Guinée. Il
quittera la Sierra Leone dans la
semaine pour se rendre en Côted’Ivoire
voisine, puis au Ghana.
Genève, 27 juin (AFP/APA) - Les
routes du trafic de drogue passent
de plus en plus par le continent
africain, ainsi exposé à ce fléau
supplémentaire, s’inquiète l’Office
des Nations Unies contre la drogue
et le crime (ONUDC).
«L’Afrique est la cible des trafiquants
de cocaïne qui viennent de
l’Ouest (Colombie) et des trafiquants
d’héroïne qui viennent de
l’Est (Afghanistan)», relève le di-
Les routes de la drogue passent de plus en plus
par l’Afrique
recteur de l’ONUDC, Antonio Maria
Costa, à l’occasion de la publication
mardi de son rapport 2007.
Les experts de l’ONU ont relevé
des indices de trafic «encore faible
mais croissant» d’héroïne
d’Afghanistan (producteur de 92%
de l’héroïne mondiale) transitant
par l’Afrique orientale et occidentale
à destination de l’Amérique du
Nord, principal consommateur
mondial d’opiacés.
Le trafic d’héroïne est le
fait de mafias relativement peu organisées
qui se passent le relais
de pays en pays, ce qui se traduit
par des «fuites» en transit. En
conséquence, la consommation
d’héroïne augmente dans les pays
entourant l’Afghanistan: le
Pakistan, l’Iran et les pays d’Asie
centrale, mais aussi en Russie, en
Inde et en Afrique.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
L’Afrique en bref
BUJA - La Cour suprême fédérale du Nigeria a
reporté mardi au 20 juillet l’audience du procès
intenté par le gouvernement nigérian au géant
pharmaceutique américain Pfizer pour des tests
cachés ayant entraîné des décès d’enfants, a-ton
appris de source judiciaire.
MOGADISCIO - Cinq personnes ont été tuées et
trois blessées lundi à Mogadiscio quand un soldat
somalien a ouvert le feu sur des habitants qui se
bousculaient pour obtenir de la nourriture, selon
la police et des témoins. Mardi, quatre femmes
ont été tuées et plusieurs personnes blessées
dans l’explosion d’une mine du principal marché
de la capitale somalienne, ont également rapporté
des témoins.
NIAMEY - Au total 13 soldats ont été tués, 30 blessés
et 47 autres ont été capturés dans l’attaque
menée vendredi par les rebelles touareg du Mouvement
nigérien pour la Justice (MNJ) contre une
base militaire dans le Nord du Niger, selon un bilan
gouvernemental publié lundi.
- La mission dans le Nord du CICR pour soigner
des militaires blessés et capturés par le mouvement
rebelle touareg, est arrivée jusqu’au campement
où les soldats sont retenus, a annoncé le
MNJ.
NAIROBI - La police kényane a tué mardi près de
Nairobi deux membres présumés de la secte
Mungiki, interdite depuis 2002 et soupçonnée
d’être responsable de plusieurs meurtres.
BAMAKO - L’enseignant et l’un des journalistes
maliens poursuivis pour «offenses au chef de
l’Etat» ont été condamnés mardi respectivement
à deux mois et treize jours de prison ferme, tandis
que les 4 autres prévenus ont été condamnés à
des peines d’emprisonnement avec sursis.
JOHANNESBURG - Un journaliste du Lesotho a
été arrêté pour «subversion» après des contacts
présumés avec des opposants violents, a annoncé
mardi la police.
NOUAKCHOTT - Le procès de 14 terroristes présumés,
dont certains sont accusés d’avoir participé
à une attaque contre une base militaire mauritanienne
en 2005, s’est ouvert lundi devant la
Cour criminelle de Nouakchott.
BAMAKO - L’Union nationale des travailleurs du
Mali (UNTM), la principale centrale syndicale du
pays, a lancé mardi une grève générale de 48 heures
afin d’obtenir «une nette amélioration des conditions
de vie des travailleurs», a indiqué à l’AFP
une source syndicale.
NAIROBI - Six pays de la Corne de l’Afrique (Djibouti,
Kenya, Erythrée, Ethiopie, Somalie et
Ouganda), régulièrement frappés par la sécheresse,
et l’ONU ont adopté mardi à Nairobi un plan
pour lutter à long terme contre les causes de la
faim et éviter la récurrence des interventions d’urgence
dans cette région.
BANGUI - Amnesty International s’est prononcé
mardi pour le déploiement «immédiat» en Centrafrique
d’une force des Nations unies afin de protéger
les centaines de milliers de personnes menacées
par le développement inquiétant de l’insécurité
dans la moitié Nord du pays.
RABAT - Un tribunal de Béni Mellal (centre du
Maroc) a condamné mardi quatre militants des
droits de l’Homme à des peines allant d’un an de
prison ferme à deux mois avec sursis et acquitté
six autres, poursuivis pour avoir participé les 5 et
6 juin à des sit-in de solidarité avec sept détenus
récemment condamnés à des peines de prison
pour «atteinte aux valeurs sacrées» lors des défilés
du 1er mai.
PEKIN - La Chine a lancé officiellement mardi le
Fonds sino-africain, doté d’un milliard de dollars,
pour encourager ses sociétés à investir en Afrique,
affirmant que son but n’était pas de faire du
profit mais de soutenir un «nouveau type de partenariat
stratégique» avec le continent.
BRUXELLES - L’Union européenne (UE) a levé
lundi son embargo sur les diamants bruts du Liberia,
se conformant ainsi à une décision du Conseil
de sécurité de l’ONU du 27 avril.
NAIROBI - Le taux de prévalence du virus du sida
au Kenya a baissé de 6,1% en 2004 à 5,9% en
2005, notamment grâce à un changement dans
les comportements sexuels et à une meilleure utilisation
des préservatifs, a annoncé mardi le gouvernement
kényan. Au moins 1,3 million de personnes
vivent actuellement avec le virus du sida
au Kenya et, depuis 1984, au moins 1,5 million de
personnes en sont mortes.
ABIDJAN - Les deux juges français venus à Abidjan
pour enquêter sur les violences antifrançaises
de novembre 2004 en Côte d’Ivoire sont repartis
sans avoir pu interroger les leaders «patriotes» mis
en cause dans cette affaire, a-t-on appris lundi de
sources proches du dossier.
ABIDJAN - La «tournée de réconciliation nationale
» ivoirienne prévue par des partisans du président
Laurent Gbagbo et de leurs ex-ennemis de
la rébellion a été reportée «à une date ultérieure»,
a-t-on appris lundi auprès des organisateurs, pour
des raisons non précisées.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1915 APA du 27 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 27 juin (APA) – La
deuxième édition des jeux de
Kinshasa aura lieu au mois
d’août prochain, a annoncé
mardi à l’APA, le directeur général
de l’agence SPORT
CONCEPT, Augustin Mayamba
Masika.
Il a indiqué, à ce sujet,
que son Agence, en partenariat
avec l’hôtel de ville pour l’organisation
de ces jeux, a déjà
entamé des contacts avec les
sponsors qui seront associés à
Organisation des 2èmes jeux de Kinshasa
en août prochain
Sports
la réussite de ces jeux urbains.
Les 2èmes jeux de
Kinshasa réuniront plus de cinq
cents athlètes provenant des
24 communes de la capitale,
lesquelles disputeront des rencontres
dans 12 disciplines retenues
à savoir l’athlétisme, le
basket-ball, le cyclisme, le
hand-ball, le football, le judo,
le karaté, le taekwando, le
volley- ball, la lutte, la boxe et
le rugby.
Plusieurs de ces disciplines
aligneront des athlètes
en versions féminine et masculine.
Les jeux de Kinshasa, qui
ont été institutionnalisés par
l’arrêté n0 SC/0011/BGV/LEM/
00/1996 du 07 février 1996 de
l’autorité urbaine, avaient été
organisés pour la première fois
en octobre1996.
L’expérience n’a pu
être poursuivie à la suite des
perturbations politiques survenues
au pays depuis près
d’une décennie.
Pékin, 27 juin (AFP/APA) -
Malgré une série de scandales
alimentaires impliquant des
produits chinois, Pékin assure
que la nourriture servie durant
les jeux Olympiques seront audessus
de tout soupçon.
Embarrassées par les dernières
affaires d’aliments frelatés
ou trafiqués, qui ont eu
des répercussions en particulier
aux Etats-Unis, les autorités
chinoises visent à rassurer
les 10.500 athlètes, les
550.000 visiteurs étrangers et
les deux millions de touristes
chinois attendus entre le 8 et
le 24 août 2008 dans la capitale
chinoise.
«Les problèmes de sécurité
alimentaire ne sont pas
aussi graves, cela ne veut pas
dire qu’ils ne sont pas importants,
au contraire, ils sont de
première importance», déclarait
récemment à la presse
étrangère Li Dongsheng, viceministre
de l’Administration de
l’industrie et du commerce
(AIC), organisme chargé de
veiller à la qualité des aliments
JO-2008 : Pékin promet la sécurité alimentaire
sur le marché intérieur.
«Et comme c’est très
important, nous prenons en
considération la sécurité du
peuple et des consommateurs,
y compris pour ne pas créer
des phénomènes de panique»,
ajoutait-il devant les journalistes
conviés à visiter des installations
modernes pour prouver
l’engagement chinois.
Si le village olympique
fera l’objet d’une attention particulière,
le reste de la ville ne
sera pas oublié, assurent les
autorités, affirmant avoir mis
en place un système efficace
de contrôle et de surveillance
des aliments.
«Grâce à ce système,
s’il y a un problème de sécurité
alimentaire, nous pouvons
alerter en une demi-heure les
producteurs, les distributeurs,
qui peuvent vite retirer ce produit
de la vente», assure Tang
Yunhua, responsable du département
de coordination au bureau
de Pékin de l’AIC.
Depuis le début de l’année,
les sociétés, chinoises et
étrangères, qui nourriront la
communauté olympique sont
inspectées, conformément aux
règles du Comité olympique,
souligne-t-elle.
«Pour l’instant, les entreprises
chinoises qui vont
fournir les produits pour les
jeux ont toutes un niveau assez
élevé en matière de qualité
et leurs produits conviennent
aux normes d’exportation
», souligne-t-elle.
Les autorités comptent
aussi sur le soutien de la population,
qui peut appeler la ligne
téléphone mise en place
en 1999 par l’AIC afin de recueillir
les plaintes des consommateurs.
«L’année dernière, les
plaintes pour des problèmes de
sécurité alimentaire ont été les
plus importantes, représentant
un quart du total», affirme Han
Miao, vice-directrice du centre
des plaintes au Bureau de l’Administration
de l’industrie et du
commerce de Pékin.
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mercredi 27 juin 2007
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