Un citoyen congolais arrêté pour trafic de drogue au Venezuela
Un citoyen congolais répondant au nom de Georges Masudi, un américain (Robert Charles Gagnon), deux Mexicains (Carlos Gaona Salas et Jose Fernando Acosta) ont été appréhendés à l'aéroport international de l'Ile de Margarita (une des grandes stations touristiques du Venezuela) en possession de 2 tonnes de cocaïne et sont depuis détenus à la prison de l'Ile où sont aussi détenus un employé de l'aéroport et cinq officiers de la division de police d'investigation suspectés de complicité, a révélé il y a une semaine le ministère public.
Le Ministre de l'intérieur Pedro Carreno a déclaré que Masudi lors de son arrestation a présenté des lettres d'accréditations et se déclare être un parent du Président Joseph Kabila. Ce que le porte-parole du Président, Théodore Mogalo, a récusé.
La bande fut interpellée depuis le 9 juin alors qu'ils étaient en train de charger les 2 tonnes dans un avion privé affrété pour l'Afrique. Un juge a exigé les gèles des comptes bancaires et autres avoirs des suspects. Les enquêteurs ont de leur coté saisi, en ce compris l'avion, deux véhicules et des billets de banque - dollars américains, euros, des pesos mexicains et colombiens ainsi que des francs congolais - d'un montant total de $ 22,000 (€16,500).
Kinshasa, 22/06/2007 (AP/MCN, via mediacongo.net)
-----------------------------
RDC: situation humanitaire "préoccupante" au Katanga, dit MSF
(Belga) La situation humanitaire reste "préoccupante" au Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC) où de milliers de personnes ont été touchées fin 2006 par des inondations, pertes de récoltes et des épidémies, a indiqué samedi l'association Médecins sans frontières (MSF).
Dans un communiqué, MSF affirme que cette situation a provoqué "des conséquences terribles sur la vie de milliers de personnes, et en particulier les enfants" à Bukama, région bordant le fleuve Congo et située à environ 450 km au nord-ouest de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga. A Bukama, "les inondations ont endommagé et détruit les habitations d'environ 10.000 personnes" dont 2.000 se sont réfugiées dans le camp de Kabamoma situé sur une colline où "elles survivent péniblement dans des abris faits de paille et de bâches en plastique". Selon MSF, ces inondations ont affecté quelque 32.000 personnes, soit la moitié de la population de Bukama. Une équipe d'intervention de l'organisme humanitaire, qui s'est rendue en avril à Bukama pour appuyer les structures de santé et mettre en place un programme nutritionnel, a enregistré "un nombre important d'enfants", quelque 450, souffrant de malnutrition. A cette insécurité alimentaire sont venues s'ajouter les épidémies de rougeole et de choléra. (NLE)
-----------------------------------------------------------
Joseph Kabila a présidé la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres !
Kinshasa, 23/06/2007 / Politique
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a présidé, le vendredi 22 juin 2007, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. A l’occasion de la tenue du Conseil des ministres, les membres du gouvernement se sont appesantis sur les problèmes de l’heure pour lesquels, pour quelques uns d’entre eux, des solutions ont été trouvées et pour les autres, des propositions ont été envisagées après, bien sûr, avis et considérations des tous les ministres et vice-ministres présents dans la salle pendant cette rencontre. Ci-dessous le compt¬e rendu de cette importante rencontre gouvernementale. Il s’est tenu ce vendredi 22 juin 2007, à la Cité de l’Union africaine, sous la haute direction de son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République, Chef de l’Etat, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.
L’ordre du jour comportait deux points à savoir :
1. Point d’information du ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, assumant l’intérim du Premier ministre ;
2. Examen des projets de loi, d’ordonnances et de décrets.
Abordant le 1èr point, le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, assumant l’intérim du Premier ministre, a informé les membres du Conseil, sur le rapport des réunions des membres du gouvernement avec la délégation du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, qui venait en visite officielle, pour la première fois, après l’installation des institutions démocratiquement élues en République Démocratique du Congo. Ces réunions ont tourné toutes autour de la situation sécuritaire du pays, la poursuite du processus électoral en République Démocratique du Congo. Les priorités du gouvernement dans différent domaines suivant son programme ; la réforme de l’armée.
Relayant le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité, a informé les membres du Conseil sur la situation de la ville de Mbandaka après l’explosion d’une poudrière dans un camp militaire. Sur ce point, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, a informé les membres du Conseil que, sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, une délégation composée des membres du gouvernement, des sénateurs, des députés nationaux élus de Mbandaka, des officiers de l’état-major général des Forces armées de la République Démocratique du Congo, et des médecins, s’est rendue, en urgence, le même jour sur place, pour faire un état des lieux et réconforter la population.
De cet état des lieux, il nous revient le bilan suivant : 3 pertes en vies humaines, 60 cas des blessés dont 5 graves, des dégâts matériels considérables. Le Conseil des ministres a décidé, après audition de cette situation de la ville de Mbandaka, de dépêcher, dans les prochains jours, le ministre à l’Action humanitaire ainsi qu’une assistance à la population de cette ville.
Le ministre des Transports et Voies de communication, quant à lui, a informé les membres du Conseil, du crash d’un avion survenu dans la ville de Kamina, au Katanga, 15 minutes après son décollage de l’aéroport civil. Le bilan de cet accident est d’un mort et de 4 blessés graves. Une commission d’enquête, a été mise sur pied par les autorités de l’aviation civile, pour connaître les causes de cet accident.
Pour les deux cas, le gouvernement exprime ses condoléances aux familles éprouvées ainsi que sa sympathie à tout le pays.
Le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité, a informé les membres du gouvernement de la feuille de route pour l’organisation des élections locales qui se tiendront de manière simultanée pour l’année 2008 sur l’ensemble du territoire.
Abordant le 2ème point à l’ordre du jour, le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, ainsi que son collègue, le ministre d’Etat près le Président de la République, ont fait aux membres du gouvernement l’économie du projet de loi portant création de la taxe de reconstruction nationale ainsi que du projet d’ordonnance portant création d’un établissement public dénommé : Fonds de reconstruction nationale, en sigle « Forena ».
Après échange, ces deux projets ont été renvoyés au prochain Conseil des ministres pour poursuite d’analyse et adoption. Le Conseil des ministres, a ensuite analysé le projet d’ordonnance portant création, organisation et fonctionnement de la Commission permanente des frontières en République Démocratique du Congo. Le projet de décrets modifiant le décret n°03/023 du 1èr septembre 2003 portant création, organisation et fonctionnement du Comité interministériel de la supervision du projet d’urgence de soutien au processus de réunification économique et sociale en République Démocratique du Congo.
Le projet de Décret portant création de la Commission de la lutte contre la contrefaçon des signes monétaires et imprimés de valeur en République Démocratique du Congo. Après échange, les membres du Conseil ont adopté ces différents projets d’ordonnances et de décret moyennant amendements.
Je vous remercie.
Toussaint Tshilombo Send
Ministre de l’Information, Presse et Communication
Porte-parole du Gouvernement
(Ern.)
Le Palmarès
Last edited: 23/06/2007 12:56:11
------------------------------------------------------
Celtel International va investir 320 millions USD pour l'amélioration de son réseau africain
Le géant des opérateurs de télécommunication africaine Celtel a fait un emprunt de 320 millions dollars américains à la Société financière internationale (International Finance Corporation ou l'IFC).
Dans une déclaration faite à l'agence de presse Koweitienne KUNA, MTC, la compagnie de télécommunications koweitienne à qui appartient Celtel, a affirmé que cet emprunt était l'un des plus important emprunt jamais accordé par l'IFC. L'IFC est une institution financière de la banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé notamment envers celles qui s'impliquent dans les pays en voies de développement pour y réduire la pauvreté et améliore de conditions de vie des populations.
Toujours selon cette annonce, 160 millions de dollar de prêt viendront du propre compte de l'IFC, tandis que l'autre moitié proviendrait d'association entre des banques commerciales et des institutions financières bilatérales.
Le prêt sera utilisé dans l'expansion et la modernisation des réseaux de Celtel en RDC, Malawi, La Sierra Léone, l'Ouganda et le Madagascar. Celtel est devenu une filiale de la compagnie MTC en 2005, et comptabiliser actuellement environ 20 million d'abonnés en Afrique.
Kinshasa, 22/06/2007 (Xinhua /MCN, via mediacongo.net)
--------------------------------------------------------------------------------
Andy Sparks - Antipas Mbusa Nyamwisi : la question des sans-papiers congolais vivant Grande-Bretagne a été abordée
Un message de la Reine Elisabeth d'Angleterre, destiné au gouvernement de la RDC, à l'occasion de la célébration du 47ème anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo, le 30 juin prochain, et de la réussite du processus démocratique dans ce dernier pays a été remis jeudi par l'ambassadeur britannique a Kinshasa Andy Sparks, au ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Antipas Mbusa Nyamwisi, au cours d'une audience que celui-ci a accordée à ce diplomate. M. Sparks a indiqué à la presse qu'il a profité de l'occasion pour aborder avec le ministre d'Etat Mbusa la réaction du gouvernement congolais après la visite que vient d'effectuer en RDC une délégation du Conseil de sécurité. Il a souligné que le ministre d'Etat l'a rassuré de la satisfaction du gouvernement congolais sur les mobiles de cette mission qu'il a qualifiée de " bonne ", dans la mesure où cette visite vient de s'effectuer dans le cadre de la stabilité et de la paix entre la RDC et ses voisins de l'Est. La situation liée au rapatriement de près de 4.000 (quatre mille) Congolais vivant illégalement en Grande-Bretagne a constitué également un des volets de toutes les questions qu'il a évoquées avec le chef de la diplomatie congolaise. L'ambassadeur Sparkes a déploré cette immigration des " sans papiers ", alors qu'ils constituent une main d'œuvre importante devant contribuer à l'effort du développement de la RDC, ajoutant que ces immigrés illégaux vont être rapatrié dignement à bord des vols spéciaux des avions mis par Londres à cette disposition.
Kinshasa, 22/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)
---------------------------------------------------------------------
Ministre congolais de la Culture: la RDC, première puissance de la musique africaine moderne (ministre congolais de la Culture)
2007-06-24 10:37:15
KINSHASA, 23 juin (XINHUA) -- La République démocratique du Congo (RDC) est une "Première puissance de la musique africaine moderne", a déclaré samedi le ministre congolais de la Culture et des Arts, Marcel Malenso Ndodila.
Selon le ministre de la Cultrue, cette musique a même donné naissance à de formes musicales telles que la Rumba, le Boléro, le Tcha-tcha-tcha et autres. Elle occupe une place de choix dans le monde. "C'est la musique qui apporte la joie", a-t-il déclaré avant d'expliquer que la musique adoucit les moeurs et panse les plaies profondes du coeur, même les plus vives. La musique, ce puissant véhicule de message, accompagne les hommes et les femmes dans les champs, les élèves à l'école , en tout temps et en tous lieux.
En ce qui concerne l'Afrique, la musique constitue pour chaque groupe, pour chaque corps social, une carte d'identification sonore permettant de reconnaître un clan, une tribu, une ethnie et un pays, a-t-il notamment indiqué. C'est aussi la contribution la plus remarquable du continent africain au patrimoine vivant de l'humanité. Le ministre Malenso a regreté le fait que le pays passe pour un importateur de sa propre musique.
A cause de la destruction, pendant 40 ans de son tissu économique, a encore relèvé M. Malenso, la RDC ne dispose d'aucune infrastructure de production, de stockage ni de système fiable et sécurisant de la vente de sa musique alors qu'elle est un produit très rentable. En RDC, l'un des plus grand pays francophones du monde, a encore déclaré le ministre, la musique constitue cette mine inépuisable grâce au génie créateur de ses fils et filles.
"Cette mine est quotidiennement exploitée sans aucun scrupule par d'autres pays", a-t-il fait savoir. En tant que principal vecteur de la culture congolaise à travers le monde en général, et dans les pays africains en particulier, la musique est appelée à demeurer au centre de la préoccupation du gouvernement. D'où la nécessité de mettre en place des structures appropriées pour fiabiliser l'écoulement de cette musique dans le but de maximiser le rendement.
Le ministre de la Culture et des Arts a annoncé la volonté politique du gouvernement à pourvoir un studio moderne d'enregistrement, d'une usine de duplication de cassettes audio, d'une usine de gravure de Compact Disc (CD) et dans un avenir proche, d'un équipement pour graver les Digital Vidéo Disc (DVD).
------------------------------------------------------------------------
Des éléphants sèment la panique dans l'est de la RDC
2007-06-24 11:32:23
KINSHASA, 23 juin (XINHUA) -- Les habitants du territoire de Boko, dans le district du Bas-Uele, dans la province Orientale dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) sont affolés et ne savent plus que faire à cause de la présence quasi permanente d'éléphants dans leurs villages, a déclaré samedi à la radio Top Congo, l'administrateur dudit territoire, M. Aundu.
Ces pachydermes, qui détruisent tout sur leur passage, créent du désordre dans ce territoire où la plupart des villageois n'ont plus de champs, élément vital pour eux. Bien qu'on n'ait pas encore déploré des pertes en vies humaines, a-t-il précisé, le pire est à craindre, car l'insécurité est grandissante.
Pour l'administrateur du territoire de Boko, la dégradation de la situation dans cette partie de la province Orientale est consécutive à l'installation des Mbororo dans leur territoire, qui, a-t-il affirmé, ne se soumettent à aucune autorité locale. Ces éleveurs Mbororo venus de la Mauritanie, de la République Centrafricaine, du Soudan et du Tchad et munis d'armes à feu occupent de force les terres des autochtones qui sont contraints de pénétrer dans la forêt à la recherche d'autres espaces perturbant ainsi la vie normale dans cette contrée.
En avril dernier, le commissaire de ce district, Roger Sendenange avait plaidé pour l'expulsion des Mbororo de leur contrée.
"Nous avons essayé de dire aux ministres que ces gens là, il faut qu'ils rentrent chez eux. Soit qu'on les contraigne à partir en utilisant les moyens militaires, ou alors qu'on puisse les convaincre par la voie diplomatique parce que leur nationalité est bien connue. Ce sont des Mauritaniens, des Centrafricains, des Soudanais et des Tchadiens", a souligné M. Sendenange.
-------------------------------------------------------------
Désignation du Coordonnateur de l'opposition : Jean-Pierre Bemba divise
Le Sénat va très bientôt finir la relecture de la loi sur le Statut de l'opposition. Aussitôt, la loi ainsi adoptée sera transmise au Président de la République pour promulgation. On n'en est pas encore là, mais les batailles politiques parfois fratricides, les querelles de positionnement et autres coups tordus ont redoublé d'intensité pour la conquête du poste honorifique de Coordonnateur de l'opposition. Ce poste est assorti de beaucoup d'avantages de tout genre et d'un confort à faire oublier à l'occupant son travail d'opposant et surtout qu'il doit se constituer en alternative au pouvoir. Le Coordonnateur jouit des immunités parlementaires, il a rang de ministre et vit aux frais du contribuable congolais. Cela, pendant cinq ans. De quoi faire rêver.
Qui va alors incarner l'opposition parlementaire ?
La loi sur le Statut de l'opposition dit que le Coordonnateur est désigné, par consensus, par les groupes parlementaires de l'opposition. Pour le cas d'espèce, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l'Ordre des Démocrates Républicains (ODR) et la Convention des Démocrates Chrétiens (CDC).
Membre influent du MLC, Delly Sessanga est intervenu en début de semaine sur les antennes de RFI pour donner son point de vue sur la question. Pour lui, aucun doute n'est permis. Jean-Pierre Bemba est le Coordonnateur naturel de l'opposition parlementaire. Pourquoi ? De un, Bemba a obtenu, selon les chiffres publiés par la Commission Electorale Indépendante (CEI), 42% de voix au 2ème tour de la présidentielle du 29 octobre 2006. De deux, son parti le MLC est, à l'issue des élections générales, la 2ème force politique de la RDC. Environ 65 députés nationaux, plus de 100 députés aux provinciales, plus d'une vingtaine de sénateurs, un gouverneur et un vice-gouverneur de province, etc. Delly Sessanga poursuivait que Jean-Pierre n'a pas d'égal en matière de popularité.
Si une certaine unanimité se dégage pour reconnaître que l'opposition au couple Kabila- Gizenga devait se construire autour du MLC, les violons, en revanche, sont loin de s'accorder sur la personnalité de Jean-Pierre Bemba pour rassembler les gens. Nombreux sont ceux qui estiment que Igwe a les défauts de ses qualités. On dit de lui qu'il a des conflits interpersonnels avec le Président Kabila dont il contesterait toujours la victoire. Bemba est aussi pris pour un personnage encombrant qui aurait du mal à se mouvoir. Trop de problèmes sécuritaires. Il n'y a pas longtemps, Etienne Tshisekedi, opposant historique à Mobutu et aux Kabila, de père en fils, était rejeté pour les mêmes défauts. Passons. Ceux qui tiennent à tenir Jean-Pierre Bemba à l'écart affirment, sous le couvert de l'anonymat, que François Mwamba, actuel SG du MLC, serait un bon Coordonnateur de l'opposition. Il est jugé beaucoup plus conciliant avec le pouvoir et les occidentaux.
AMT
Kinshasa, 22/06/2007 (La Prospérité/MCN, via mediacongo.net)
--------------------------------------------------------------------------
Onatra : transport ferroviaire, réouverture de la ligne Gare centrale- Kintambo magasins
Le trafic redémarre dès lundi prochain, en raison de deux rotations par jour : l’une à partir de 6h, et l’autre à partir de 14h. La haute direction de l’Office national de transports (Onatra) demande aux habitants occupant des parcelles le long du chemin de fer d’évacuer, rapporte radiookapi.net
L’inquiétude est donc totale parmi ces habitants. Révolté, l’un d’eux, s’est demandé si l’Etat congolais sera en mesure d’indemniser toutes les familles concernées. D’après lui, c’est au vu et au su de tous que des parcelles ont été vendues aux gens le long de ce chemin de fer, les titres de propriété obtenus à cet effet faisant foi. Ce qui se passe est donc inimaginable, a conclu cet habitant.
Concernant la reprise du trafic, l’Onatra annonce deux rotations entre sur ce tronçon qui relie le centre ville, dans la commune de la Gombe, à Kintambo, dans la commune de Ngaliema. Le coût du billet est de 100 francs congolais.
Kinshasa, 23/06/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)
-*------------------------------------------------------
Société - Afrique Centrale - R.D.C.
L’Onu en appelle au retour de la stabilité dans l’est de la RDC
Les conclusions de la visite de travail de la délégation du Conseil de sécurité
La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a achevé, mercredi, une visite de travail en République démocratique du Congo (RDC). A l’issue de ce bref séjour en Rdc, les 15 membres de la délégation ont appelé les autorités congolaises à régler définitivement la question de l’instabilité dans l’est du pays.
________________________________________
vendredi 22 juin 2007, par Désiré Baere
________________________________________
Notre correspondant à Kinshasa
« Il faut régler en profondeur les problèmes de la sécurité dans l’est et à cet égard la relation avec le Rwanda est essentielle », a déclaré Jean-Marc de La Sablière, Ambassadeur français à l’Onu et chef de la délégation au cours d’un point de presse à Kinshasa. Il a ajouté que « l’instabilité dans le Kivu (est) constitue une vraie inquiétude pour la communauté internationale ».
Auparavant, la délégation onusienne s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays, notamment le Président de la république, les Présidents de deux chambres du Parlement, ainsi que le Premier ministre ad intérim. A cette occasion, les membres du Conseil de sécurité ont demandé au président Joseph Kabila et son gouvernement de « donner la priorité à la recherche d’une solution par les voies politiques et diplomatiques ». Ils ont , à cet effet, exprimé la disponibilité de la Monuc (Mission de l’ONU en RDC) à « aider à la mise en place d’une telle stratégie ». Pour le conseil de sécurité, l’objectif est que le peuple congolais récolte très vite les dividendes de la paix, notamment dans les provinces du Kivu, à nouveau marquées par des hostilités et des déplacements de populations.
La reforme de l’armée
Les ambassadeurs ont également invité les dirigeants congolais à « accélérer » la réforme des forces armées et des services de sécurité. « La réforme du secteur de sécurité doit rester une priorité. Nous constatons que du côté de la police, davantage de progrès ont été faits en ce qui concerne la formation, la professionnalisation, il faut poursuivre », a indiqué l’ambassadeur français.
Tout en reconnaissant le travail accompli au niveau de l’armée, Jean Marc de la Sablière a insisté pour que « les brigades intégrées reçoivent bien les moyens de fonctionner. Il faut que toutes les forces soient intégrées, que la discipline et l’encadrement soient assurés », a-t-il souligné. L’Onu a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à « accompagner les autorités congolaises dans leurs efforts visant à mettre en place une armée professionnelle ». Pour atteindre cet objectif, le Conseil de sécurité a enjoint le gouvernement congolais à abandonner le mixage des troupes. « Le mixage d’anciens rebelles et de soldats gouvernementaux n’est pas une option. Seul le brassage des anciennes factions en une seule armée en est une », a indiqué le chef de la délégation.
Espoir et confiance
« Nous partons confiants. Nous avons enregistré la détermination des autorités à agir. Nous les avons encouragées à le faire et nous leurs avons assuré du soutien des Nations unies", a affirmé l’ambassadeur français. Le Conseil de sécurité a aussi salué l’ouverture politique en RDC qui a organisé en 2006 ses premières élections démocratiques en plus de 40 ans, après une délicate transition ayant mis fin à une guerre régionale de près de cinq ans (1998-2003). « Nous constatons que l’opposition a trouvé de l’espace dans les assemblées. Une loi sur son statut a été adoptée. C’est significatif », a-t-il conclu.
Photo : l’ambassadeur français animant une conférence de presse à Kinshasa Des solutions politiques et diplomatiques
-----------------------------------------------------------
Sénat : la commission Mabi a 72 heures pour examiner le Budget 2007
Le Palais du peuple a servi de cadre ce vendredi 22 juin 2007 à la séance plénière de la Chambre Haute du Parlement, sous la présidence de Léon Kengo wa Dondo. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour à savoir, l’audition des exposés des Ministres de Budget et des Finances, suivi d’un débat général. Il convient de signaler que les deux membres du Gouvernement étaient conduits par le Ministre d’Etat en charge de l’agriculture, François Nzanga Mobutu qui représentait le Premier Ministre à cette occasion. Dans son allocution, le Ministre d’Etat a profité de cette occasion pour remercier l’Assemblée Nationale pour avoir adopté le projet de budget de l’Etat exercice 2007, en première lecture. Prenant la parole à son tour, le Ministre du Budget a présenté les grandes lignes de la loi budgétaire. Pour lui, celle-ci a été élaborée dans la vision de rencontrer le programme du Gouvernement, le Document des Stratégies de Croissance et de la Réduction de la Pauvreté (DSCRP) ainsi que les 5 chantiers du Chef de l’Etat, Joseph Kabila.
S’agissant de la rétrocession de 40% aux provinces, Adolphe Muzito a affirmé que pour le manque de cadre juridique en la matière est la raison pour laquelle les 40 % ne seront pas pour le moment retenus à la source. Mais selon lui, pour pallier à cette situation, le Gouvernement a mis en place le fonds d’appui aux provinces et entités décentralisées jusqu’à ce que l’Assemblée Nationale mette sur pied la loi sur la décentralisation. Pour sa part, le Ministre des Finances a indiqué que le projet de budget a été élaboré conformément aux arrangements conclus avec les partenaires financiers internationaux. S’agissant de l’initiative PPTE, le Ministre a fait savoir à la plénière que le point d’achèvement rentre dans le cadre de la démarche poursuivie par le projet du budget. En ce qui concerne le débat général sur la loi budgétaire, une trentaine d’intervenants s’étaient inscrits. Pour l’Honorable Futa, le Gouvernement n’a pas pris soin de donner le taux de la dette, c.à.d le pourcentage de paiement que la RDC va exécuter au titre de dettes. Par ailleurs, l’Honorable Nyarugabo a, pour sa part, a estimé que la différence entre la loi budgétaire telle que soumise par le Gouvernement et celle examinée par l’Assemblée Nationale est de 400 millions de dollars US. Pour ce faire, il estime que le Sénat pourra, à l’instar de l’Assemblée Nationale, trouver encore un montant additionnel supplémentaire. Il faut signaler que c’est après un débat houleux que le Bureau du Sénat a décidé de renvoyer le projet de budget de l’Etat exercice 2007 à la commission économique, financière et de bonne gouvernance que dirige le Professeur Evariste Mabi Mulumba, pour un examen approfondi pendant 72 heures.
Elgoni Maradas
Kinshasa, 23/06/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)
---------------------------------------------------------------------------------------------
L’Assemblée nationale a reçu le délicat projet de loi sur le financement des partis politiques
Kinshasa, 23/06/2007 / Politique
La Chambre basse du Parlement a reçu du gouvernement le projet de loi sur le financement des partis politiques dont l’enjeu s’avère d’extrême délicatesse évitée de justesse par le gouvernement qui s’est retenu de fixer les critères de financement en cause. Le gouvernement a présenté, hier vendredi, à l’Assemblée na¬tionale le projet de loi sur le fi¬nancement des partis politiques. Une occasion pour le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur de décrire la structure inter institu¬tionnelle indépendante qui de¬vra, à l’avenir, octroyer ou reje¬ter les demandes de fonds éma¬nant des partis.
Les observateurs ont cependant noté que le gou¬vernement a joué au Ponce Pilate en évitant intentionnellement de communiquer ses propres critères d’éligibilité à ces fonds. Aujourd’hui. les débats vont se concentrer sur la question, étant donné qu’il existe au moins 40 partis formellement agréés mais dont plus de 300 n’ont pas d’élu au Parlement.
Au cours de la plénière du vendredi 22 juin, qui a donné le coup d’envoi au travaux de la session extraordinaire, le députés ont examine deux points A savoir : le projet de loi portant fi¬nancement des partis politiques et de la campagne électorale, ainsi que le projet de loi portant protection du patrimoine routier de l’Etat. Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a proposé et obtenu des députés le report de l’examen des deux projets de loi « ultra sensibles ».
L’un sur la Dé¬centralisation territoriale et l’autre sur la Commission électorale natio-nale indépendante (CENI). Ils se¬ront examinés après la tenue du Forum national que compte orga¬niser l’Assemblée nationale dans les tout prochains jours. On a noté que la plupart des députés de la majo¬rité out salué, à travers le vote, l’ini¬tiative, tandis que leurs collègues de l’Opposition se sont montrés pres¬sés d’attaquer rapidement le projet de loi portant Décentralisation ter¬ritoriale. In fine, les discussions sont renvoyées à plus tard. Probable¬ment au courant de la semaine pro¬chaine !
L’audition de l’écono¬mie des textes
A la séance du vendredi, les députés ont reçu deux ministres d’Etat qui ont fait à leur intention l’économie de leurs projets de loi respectifs. Il s’agit, d’une part, de Denis Kalume Numbi, ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, décen¬tralisation et sécurité Et, d’autre part, de Pierre Lumbi, ministre d’Etat aux Travaux publiques et in¬frastructures.
Les deux membres du gouvernement ont expliqué à la plénière la nécessité d’adopter dans le plus bref délai les textes soumis à leur examen. Concernant le projet de loi sur le financement des partis politi¬ques, l’exposé du ministre a éludé la question des critères d’éligibilité des partis au financement public. Est-ce un oubli ou une stratégie gou¬vernementale visant à faire endos¬ser à l’Assemblée nationale la défi¬nition des critères qui risquent, à terme, de soulever plus de polémiques que d’apaisement ?
Il n’empêche que. vantant le dit projet, le ministre de l’Intérieur l’a présenté comme une innovation politique en RDC. En ce sens qu’il « impose des conditions aussi bien dans la demande de financement, dans son examen que dans son octroi ». Ce projet de loi, soutient le ministre, « instaure ainsi les règles de gestion des subventions accordées par l’Etat et exige notamment, parmi les conditions essentielles, la conformité des comptabilités des demandes et vérifications ».
Par ailleurs, le projet de loi en élaboration détermine les règles de gestion des fonds reçus tant pour le fonctionnement qu’a l’occasion des élections. Ces précautions sont arrêtées pour écarter la complai¬sance et les détournements dans le chef des partis bénéficiaires des fi¬nancements. Le suivi de toutes ces tâches sera confié, selon le minis¬tre d’Etat Denis Kalume, à la Com¬mission nationale de financement des partis politiques (CONAFIPAP).
Le fer pour l’entretien des routes
La CONAFIPAP, structure interinstitutionnelle et indépendante, aura l’importante responsabilité « de garantir la crédibilité et l’impartialité des décisions d’octroi ou de rejet du financement tant public que privé ». Elle comprendra en son sein une large représentation. Reste à savoir si elle sera capable de rassu¬rer les uns et les autres de sorte, que certains politiques ne puissent se sentir ni marginalisés ni ne se considèrent comme des laissés pour compte ?
Signalons qu’un député s’est distingué. L’honorable Lumanu a, sur le sujet, tenté en vain de soumettre à la plénière une pro¬position de loi rivalisant avec celle du gouvernement. Son initiative a tourné court, mais elle vaut ce que valent les signaux !
Le second point évoqué au cours de la plénière d’hier concer¬nait le projet de loi portant protec¬tion du patrimoine routier et visait la réhabilitation du cantonnage ma-nuel en RDC. Plus concrètement, le minis¬tre d’Etat Pierre Lumbi a proposé à la plénière la création du Fonds d’entretien routier (FER), une structure de protection du patri¬moine routier national.
Financé par la Banque mondiale dans le cadre du PMURR, le FER est chargé de collecter et d’administrer les fonds destinés au financement de l’entre¬tien routier. Ses ressources finan¬cières sont constituées par des re¬devances sur les lubrifiants et les carburants ainsi que les droits de péage sur le réseau routier, etc. Une ordonnance du président de la Ré¬publique devra déterminer le statut, l’organisation et le fonctionnement de cette structure.
(Th)
E.S./le Potentiel
Last edited: 23/06/2007 15:15:17
--------------------------------------------------
Assemblée nationale : financement des partis politiques, le projet de loi du gouvernement rejeté
Kinshasa | Politique et Citoyen | 24 Juin 2007 à 11:14:55
A la place, les députés ont préféré le texte proposé par leur collègue Adolphe Lumanu Buana Nsefu. La plénière, tenue samedi, a reproché au projet élaboré par le ministre d’Etat de l’Intérieur Denis Kalume le débordement du cadrage constitutionnel et le dirigisme, rapporte radiookapi.net
Ce texte portait également sur le financement des campagnes électorales. « Nous avions considéré que le texte le mieux élaboré, c’est celui qui s’inscrit dans le cadrage constitutionnel, légal et réglementaire sans chercher à le rétrécir ni à le déborder, moins encore à le violer », a déclaré le député Lumanu. Il fallait aussi tenir compte du principe selon lequel, en matière d’association, la liberté est la norme, et la réglementation, l’exception, a-t-il ajouté. L’Assemblée nationale a donc estimé que le projet du gouvernement n’a pas répondu à ces exigences.
Par contre, il a péché par son caractère dirigiste par le fait de canaliser tout le fonctionnement du financement au niveau du ministère de l’Intérieur ou des organes qui violent la liberté des gens, a relevé encore le député Lumanu. En plus, a continué la même source, le texte du gouvernement instaure le financement des indépendants.
La plénière l’a donc rejeté, lui préférant celui présenté par Adolphe Lumanu. « Notre texte s’inscrit dans la perspective de consolider la démocratie, surtout de concourir au développement du pluralisme politique », a affirmé ce dernier.
Par ailleurs, au cours de la même séance, un deuxième projet du gouvernement a été examiné par l’Assemblée nationale. Il s’agit du projet de loi portant protection du patrimoine routier de l’Etat. Ce dernier a été proposé par le ministre d’Etat des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, Pierre Lumbi. Contrairement à celui de son collègue de l’Intérieur, le texte de ce dernier a été jugé recevable. Pour la suite, ce texte ainsi que celui du député Lumanu portant sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales ont été confiés pour examen approfondi aux commissions spécialisées de la chambre basse. Ces commissions ont huit jours pour rendre leurs conclusions.
Par Redacteur Web
-------------------------------------
30 juin : Joseph Kabila à Kisangani pour fêter le 47e anniversaire de l'indépendance de la RDC
Province Orientale | Politique et Citoyen | 24 Juin 2007 à 14:34:19
Le ministre d’Etat de l’Intérieur Denis Kalume se trouve dans cette ville depuis samedi pour les préparatifs de cet événement, rapporte radiookapi.net
Les animateurs d’autres institutions de la République feront également le déplacement du chef-lieu de la Province Orientale pour commémorer avec le chef de l’Etat l’anniversaire de l’accession de la RDC à sa souveraineté nationale et internationale, a indiqué le ministre Kalume Numbi.
Par Redacteur Web
-----------------------------------------------
L’Allemagne accorde d’importantes facilités financières au gouvernement congolais
Kinshasa, 23/06/2007 / Politique
Prête à aider la Rdc à consolider la paix et les perspectives de développement, la République fédérale d’Allemagne vient de lui accorder d’importantes facilités financières d’appui au processus électoral et d’annulation de près de 80 millions d’euros de sa dette. La République démocratique du Congo a toutes les chances de sortir du bourbier du sous-dé¬veloppement pour s’engager ré¬solument dans la phase de son développement. De plus en plus, des partenaires extérieurs au dé-veloppement font preuve de leur disponibilité à aider la RDC à consolider la paix et poser les ba¬ses de développement pour met¬tre en œuvre en toute sérénité divers projets et programmes de reconstruction.
C’est tout aussi bien dans ce cadre qu’il faut situer le geste posé jeudi dernier par la Répu¬blique fédérale d’Allemagne par son ambassadeur en RDC.
Cérémonie sobre, mais « pleine de signification », se¬lon le ministre des Finances, Athanase Matenda Kyelu, que celle organisée jeudi soir dans la salle de réunions de la tour de verre du ministère des Finances.
Deux acteurs sont en ve¬dette. D’un côté, le ministre des Finances, et de l’autre, l’ambas¬sadeur de la République fédérale d’Allemagne en RDC, Karl Wokater. Les deux s’apprêtaient donc à procéder à la signature de deux accords de coopération financière entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et la RFA.
Athanase Matenda Kyelu n’a pas caché sa satisfaction au terme de cette cérémonie. « Ce pays nous accorde non seulement des facilités financières, mais surtout il procède à l’an¬nulation de près de 80 millions d’euros de sa dette envers la RD », a-t-il dit.
L’ambassadeur de la RFA en RDC a presque abondé dans le même sens, faisant prévaloir la ferme détermination du gouvernement allemand à assister la RDC pour réussir la paix et jeter les bases pour un développement durable. « Cet accord marque la volonté du gouvernement allemand d’aider la RDC à con¬solider la paix pour mieux envisager le développement », a indiqué le diplomate allemand.
En rapport avec I’objet de cette cérémonie, il faut dire que par le premier accord, le gouver¬nement de la RFA permet au gouvernement de la RDC et/ou à d’autres bénéficiaires choisis par les deux parties d’obtenir de la KFW des contributions finan¬cières d’un montant de 5 millionsd’euros pour le projet « soutien au processus électoral ».
Le second accord, dit deuxième accord complétant l’accord du 27 mars 2003 entre le gouvernement de la RDC et le gouvernement de la RFA, con¬cerne l’annulation et la consoli¬dation de la dette extérieure de la RDC vis-à-vis de la RFA. Il s’agit plus précisément des det¬tes résultant de la coopération financière et des dettes commer-ciales de la RDC contractées avant la rupture de la coopéra¬tion entre les deux pays et ses partenaires au développement. Les montants des dettes ainsi annulées et consolidées s’élèvent à 79.482.095,25 euros.
Pour une coopéra¬tion active
De manière générale, les accords et contrats signés entre les deux parties s’inscrivent dans le cadre de l’accord de la coopération financière entre les gou-vernements de deux pays, accord qui remonte au 30 avril 2005, considéré à juste titre comme « l’instrument juridique de la coopération financière entre les deux pays ».
La reprise de la coopéra¬tion structurelle germano-congo¬laise date d’octobre 2004, à la suite de la visite en RDC de Mme Heidemarie Wieczoreck-Zeul, ministre allemande de la Coopé¬ration économique et du dévelop¬pement. Cette coopération con¬siste essentiellement à la réacti¬vation des accords des prêts con¬clus avant la rupture de la coo¬pération. Les fonds, alloués dans ce cadre à la RDC, soit une enveloppe globale de 89 millions, sont affectés de manière sui¬vante : 28.000.195 euros dans le secteur de l’eau potable; 10 millions d’euros à la réintégration des ex-combattants et déplacés ; 10 millions d’euros au secteur de micro-finance ; 31 millions d’euros aux projets de l’environnement ; et 10 millions d’euros dans l’appui au proces¬sus électoral.
(Ern)
Faustin K./Le Potentiel
Last edited: 23/06/2007 14:20:22
---------------------------------------
Trois rebelles hutus rwandais tués par les Fardc au Nord-Kivu
Kinshasa, 23/06/2007 / Politique
Trois rebelles hutus rwandais ont été tués en fin de semaine dernière au cours d’accrochages avec l’armée congolaise au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris jeudi auprès de la Mission de l’Onu en Rdc (Monuc). « Trois FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ont été tués le 15 juin lors d’accrochages avec les FARDC (Forces armées de la RDC) à Chirimugogo, localité du territoire de Masisi à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu », a affirmé le porte-parole militaire de la Monuc, le major Gabriel de Brosses, lors d’un point de presse à Kinshasa.
L’armée congolaise, appuyée par des Casques bleus, mène depuis fin avril dans la région des operations de sécurisation des populations civiles, victimes d’attaques récurrentes de miliciens locaux associés à des rebelles hutus rwandais présents depuis 13 ans dans l’est congolais.
De nombreux FDLR sont accusés par Kigali d’avoir activement participé au génocide rwandais de 1994 qui a fait plus de 800.000 tués, essentiellement au sein de la minorité tutsie. « La situation au Nord-Kivu est très tendue mais contrôlée cette semaine et la brigade indienne de la Monuc a conduit un total de 609 patrouilles pour densifier son dispositif de sécurité dans cette province », a indiqué le major de Brosses.
La Monuc densifie son dispositif de sécurité à l’Est du pays
Lors de la conférence de presse hebdomadaire du 21 juin 2007, la Monuc a expliqué les mesures qu’elle a prises pour assister les autorités congolaises pour renforcer la sécurité dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Selon le Porte-parole militaire de la mission, Major Gabriel de Brosses, la situation au Nord-Kivu est restée tendue mais contrôlée, et la brigade indienne de la Monuc a conduit un total de 609 patrouilles dans cette province.
« A Sirimukoko, le 15 juin, les Fardc et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (Fdlr) se sont accrochées. Au bilan, 3 Fdlr ont été tués et deux armes ont été récupérées. Egalement, le même jour, la brigade indienne a monté et activé une base mobile opérationnelle (MOB) à Karuruma », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, 16 ex-combattants étrangers ont été rapatriés la semaine passée du Nord-Kivu. Au Sud-Kivu, la deuxième opération conjointe Monuc–Fardc de ratissage et de recherche des FDLR et des Rastas dans la forêt le « Nindja » se poursuit.
« La brigade Pakistanaise du Sud-Kivu a activé une MOB à Nabishaka pour augmenter sa capacité de contrôle de la zone de Walungu-Chindbu. Une autre MOB a été activée dans la zone de Nyamerhege par une compagnie de casques bleus sud-africains », a ajouté le Porte-parole militaire.
La Monuc a mené la semaine passée 329 patrouilles au Sud-Kivu afin d’assister les Fardc et de renforcer la sécurité de la population. Quant à ses unités fluviales, elles ont mis en place un dispositif mixte, fixe et mobile de surveillance du lac Kivu pour s’opposer aux trafics d’armes. Dans la province de l’Equateur, le 17 juin, une explosion d’un dépôt de munitions dans le camp des Fardc de Ngashi a entraîné la mort de trois personnes et causé 52 blessés.
La zone sinistrée a été inspectée par les équipes d’observateurs militaires de la Monuc ainsi que par les équipes du Groupe d’action anti-mines (MAG) qui ont évacué les munitions non explosées encore présentes.
A Gbadolite, le MAG a détruit le 20 juin des munitions dangereuses dans une usine désaffectée. La Monuc a ensuite contrôlé les opérations de transport de l’armement.
(Yes)
Le Palmarès
Last edited: 23/06/2007 13:29:16
-------------------------------------------------------
Lupatapata : 1 mort, des blessés et une dizaine de maisons incendiées, bilan d'une bagarre généralisée
Kasaï Oriental | Politique et Citoyen | 23 Juin 2007 à 12:28:57
Un partage d’une somme d’argent entre deux personnes d’une même famille élargie est la base de ce drame, selon les sources. Les faits se sont passés dans la nuit de vendredi à samedi, rapporte radiookapi.net
Le différend a opposé au départ M. Kinda Tshishimbi à son proche parent Ilunga Kaluila dans la localité de Bakwa Tshimuna, à une dizaine de kilomètres au sud de Mbuji-Mayi. Pomme de discorde : une somme d’argent issue d’un loyer que les deux devaient se partager. La bagarre a vite éclaté, l’un des bénéficiaires estimant que le partage n’a pas été équitable. L’irréparable est survenu lorsque Ilunga Kaluila a assené un coup à la nuque de Kinda Tshishimbi. Celui-ci en est mort. La bagarre s’est alors généralisée à tout le village. Beaucoup de personnes se sont retrouvées avec des plaies béantes et une dizaine de maisons ont été incendiées avant l’intervention de la police. Le meurtrier a été arrêté et se trouve entre les mains de la police. Selon l’administrateur du territoire de Lupatapata, le calme est revenu ce samedi à Bakwa Tshimuna.
Par Redacteur Web
----------------------------------
Mbuji-Mayi : 4 morts, bilan d'un glissement de terrain sur un chantier d'une construction
Kasaï Oriental | Développement | 24 Juin 2007 à 09:47:37
Le drame est arrivé samedi dans la mi-journée au moment où les victimes creusaient un puits. Les corps de ces dernières ont été tirés des décombres et exposés immédiatement après au regard des passants, rapporte radiookapi.net
L’accident s’est produit à quelques mètres de l’Hôtel de poste de la capitale diamantifère, en face de la Clinique de la Miba (Minière de Bakwanga). D’après un témoin, 5 personnes ont été entraînées dans ce glissement. La cinquième, dont la tête est restée à l’air libre, a pu être sauvé. Les 4 autres étaient en dessous de la terre. Elles sont mortes sur le lieu. Deux corps de ces victimes ont été tirés de là trente minutes environ après le glissement avant les deux autres, a précisé le même témoin. Le lieu de l’accident était gardé par la police depuis ce drame.
Le colonel Jossart chargé des opérations à l’inspection provinciale de la police estime qu’il s’agit d’un malheureux accident de travail. Il a souhaité que le propriétaire du chantier prenne en charge les frais funéraires.
---------------------------------
Gemena : peine de mort contre le policier Makusu Masamuna
Équateur | Politique et Citoyen | 24 Juin 2007 à 15:09:27
Le verdict du tribunal militaire de la garnison de ce territoire est tombé samedi à l’issue du procès, rapporte radiookapi.net
Le condamné était poursuivi pour avoir abattu lundi dernier par balle un enfant lors d’une manifestation qui avait dégénéré. En plus de la peine de mort, le policier Makusu devra verser avec l’Etat congolais une somme de dix mille dollars au profit de la famille de la victime. Le deuxième élément poursuivi pour le même dossier a lui été acquitté et immédiatement relâché.
Le verdict a été prononcé par le président du tribunal devant un demi millier d’habitants rassemblés au bâtiment du foyer social placé sous haute surveillance policière. Aussitôt après le prononcé du verdict, l’avocat de la défense a interjeté appel au tribunal de grande instance à Mbandaka. Son client a tiré pour disperser les manifestants et non pas pour tuer, soutient-il.
Ce procès a calmé la population qui voudrait voir un terme à l’impunité des hommes en uniforme. Néanmoins, certains habitants de Gemena ainsi que les parents de la victime demandent l’exécution immédiate du condamné pour servir d’exemple à ses collègues.
Par Redacteur Web
-----------------------------------------------------
SNCC : déraillement d'un train vers Nyunzu, à 140 Kilomètres de Kalemie
Katanga | Développement | 24 Juin 2007 à 15:39:58
L’accident s’est produit samedi après-midi. Ce train de luxe de cinq wagons et deux voitures pour passagers assurait le trafic entre Lubumbashi et Kalemie. Il est sorti de la voie à une dizaine de kilomètres de Nyunzu, rapporte radiookapi.net
Aucune perte en vie humaine n’a été signalée, selon Théodore Kasway, directeur des transports à la Société nationale de chemins de fer de la RDC (SNCC) dans la région est. Seule la voie ferrée a été endommagée, a indiqué la même source. Les causes de l’accident n’étaient pas encore déterminées jusque dimanche. Le train restait encore immobilisé à l’endroit du déraillement. Les passagers ne pourront pas être évacués avant lundi, selon un autre responsable de la même entreprise.
Par Redacteur Web
------------------------------------------------------------------
Bukavu : reprise du procès Serge Maheshe
Sud Kivu | Politique et Citoyen | 25 Juin 2007 à 08:58:30
L’audience de ce lundi sera la quatrième depuis l’ouverture du procès au lendemain de l’assassinat le 13 juin dernier du secrétaire de rédaction de Radio Okapi Bukavu, rapporte radiookapi.net
Le procès a dû être suspendu pour permettre au ministère public d’approfondir ses enquêtes, selon Me Idesbalt Byabuze, avocat de la partie civile. Car, après les trois premières audiences, le tribunal militaire de Bukavu avait constaté que les éléments mis à sa disposition contenaient des zones d’ombre. Il était donc question, notamment de procéder à l’écoute téléphonique des derniers appels reçus par le défunt et aux analyses balistiques. Le parquet devait également reconstituer la scène du crime par une descente sur le terrain. Les éclairages obtenus de ces enquêtes pourront être connus à cette quatrième séance, selon le président du tribunal et l’auditeur de la garnison de Bukavu.
La population de Bukavu s’impatiente de voir la justice faire librement son travail à la satisfaction de tous.
Par Redacteur Web
-------------------------------------------------------------
Congo-Kinshasa: La délégation du Conseil de sécurité insiste sur la réforme du secteur de la sécurité
La Prospérité (Kinshasa)
23 Juin 2007
Publié sur le web le 24 Juin 2007
Lp/Monuc
Kinshasa
A en croire Kemal SAIKI, Directeur, Bureau du Porte-parole et des Relations avec les Médias, depuis la rencontre de la semaine dernière, si la situation générale en République Démocratique du Congo est restée calme ; à l'exception de quelques incidents et qu'aucun événement majeur n'est venu remettre en cause la stabilité et la sécurité de la République démocratique du Congo, la presse a eu néanmoins à déplorer la tragédie de l'assassinat de Serge Maheshe, Secrétaire de Rédaction de la Radio Okapi.
Assassinat de Serges Maheshe
Dans la soirée de mercredi 13 juin 2007, Serge Maheshe, journaliste, secrétaire de rédaction et Chef d'antenne à Radio Okapi, a été abattu de plusieurs balles par deux hommes en civils non identifiés qui ont pu prendre la fuite après ce meurtre. La Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo et la Fondation Hirondelle, ont condamné ce meurtre avec indignation et fermeté et ont demandé aux autorités congolaises de tout mettre en oeuvre pour que les auteurs de ce lâche assassinat, arrêtés et traduits devant la justice afin de répondre de leurs actes. La Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo invite par ailleurs les autorités congolaises à prendre urgemment des mesures strictes afin de protéger les journalistes et d'assurer la liberté d'expression.
Une cérémonie a été organisée au quartier général de la MONUC, le lundi 18 juin 2007 dernier. Cérémonie qui, outre la présence des collègues et amis de Serge, a vu la participation de plusieurs hautes autorités congolaises, du corps diplomatique et d'autres personnalités de premier plan, venus lui rendre hommage.
Visite du Conseil de Sécurité en RDC
Une délégation du Conseil de sécurité conduite par l'Ambassadeur Jean-Marc de la Sablière, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies a séjourné du 19 au 20 juin 2007 à Kinshasa. Cette délégation, qui effectuait sa huitième visite consécutive en République démocratique du Congo, a eu des entretiens avec les plus hautes autorités congolaises, avec à leur tête, le Président Joseph Kabila. Avec celles-ci, la délégation du Conseil de sécurité a abordé, entre autres, les questions de sécurité à l'Est du pays, celle de la réforme du secteur de la sécurité, celle ayant trait à la gouvernance. Mardi, au cours d'une conférence de presse tenue avant le départ de la délégation du Conseil pour New York, l'Ambassadeur Jean-Marc de la Sablière, a fait le point de ces différents entretiens avec les autorités politiques congolaises. Il a aussi renouvelé, à cette occasion, les félicitations qu'il avait déjà exprimées, dans sa déclaration d'arrivée, au peuple congolais pour la maturité politique dont il fait preuve dans cette étape cruciale de son histoire.
Des activités militaires
Le commandant Gabriel de Brosses a passé en revue les activités militaires de la MONUC durant la semaine écoulée. A l'en croire, la situation sécuritaire en RDC a été relativement calme malgré quelques incidents isolés.
A Mbandaka
Dans la nuit du 17 juin, l'explosion d'un dépôt de munitions au sein du camp des FARDC de Ngashi a entraîné la mort de trois personnes et causé 52 blessés. La zone sinistrée a été inspectée par les équipes d'observateurs militaires de la MONUC tandis que les équipes du Groupe d'action anti-mines (MAG) évacuait les munitions non explosées encore présentes.
A Gbadolite
Le triage des munitions et de l'armement stockés dans une usine désaffectée à Gbadolite a commencé le 20 juin, le groupe d'action anti mines (MAG) se chargera de la destruction des munitions dangereuses tandis que les observateurs militaires de la MONUC contrôlent les opérations de transport de l'armement.
En Ituri
Le 15 juin 2007, 141 ex combattants du Front Nationaliste et Intégrationniste (FNI) dont cinq combattants blessés et deux femmes, se sont rendus au point de désarmement de Doi. Le 16 juin, 29 miliciens du FNI se sont rendus au camp de Kwandroma. Au total cette semaine 178 combattants se sont rendus, au nombre desquels se trouvaient 31 enfantsAu Nord Kivu
La situation au Nord Kivu est restée tendue mais contrôlée cette semaine et la brigade Indienne de la MONUC a conduit un total de 609 patrouilles pour densifier son dispositif de sécurité dans cette province.
A Sirimukoko, le 15 juin, les FARDC et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) se sont accrochées. Au bilan 3 FDLR ont été tués et deux armes ont été récupérées. Le 15 juin également, la brigade indienne au Nord Kivu a monté et activée une base mobile opérationnelle (MOB) à Karuruma. 16 ex-combattants étrangers ont été rapatriés la semaine passée du Nord-Kivu. Parallèlement, 13 ex-miliciens d'origine rwandaise ont été évacués de Béni vers Goma.
Au Sud Kivu
La deuxième opération conjointe MONUC - FARDC de ratissage et de recherche des FDLR et des Rastas dans la forêt de Nindja se poursuit.
Parallèlement la brigade Pakistanaise du Sud Kivu a activé une MOB à Nabishaka pour augmenter sa capacité de contrôle de la zone de Walungu-Chindbu. Une autre MOB a été activée dans la zone de Nyamerhege par une compagnie de casques bleus sud-africains.
La semaine passée, la MONUC a mené, en tout, 329 patrouilles au Sud-Kivu afin d'assister les FARDC et de renforcer la sécurité de la population. Les unités fluviales de la MONUC ont, quant à elles, mirent en place un dispositif mixte, fixe et mobile de surveillance du Lac Kivu pour s'opposer aux trafics d'armes.
Au Katanga
La brigade de la MONUC au Katanga a engagé une MOB à Kitenge pour assurer la protection des organisations non-gouvernementales dans leurs actions humanitaires.
Affaires civiles
Au Nord Kivu, la section des Affaires civiles de la MONUC a participé, du 7 au 9 juin dernier, à une mission d'évaluation conjointe des zones de retour dans la région Walikale. Cette mission avait notamment pour objectif de mettre à jour les plans de contingence humanitaires, dans l'hypothèse de déplacements massifs consécutifs à des affrontements à la frontière des territoires de Massisi et de Walikale. Elle a relevé que l'ensemble des populations déplacées suite aux combats des années 2001-2004 avaient pu se réinstaller dans leurs villages d'origine, devenus à leur tour des lieux d'hébergement pour les familles qui fuient les exactions commises par les FDLR depuis 2005, dans le sud du Territoire. Quelque 11 000 personnes seraient concernées. La mission a par ailleurs noté les effets perturbateurs de l'exploitation minière sur l'économie locale, où la production agricole devient insuffisante, faute de main d'oeuvre.
Autre mission, mais au Sud Kivu cette fois, où la section des Affaires civiles a facilité la tenue à Minembwe d'un atelier sur la prévention des conflits dans les Hauts Plateaux, regroupant autorités locales et société civile. Cet atelier a servi de cadre à des réflexions collectives sur les dynamiques sociales et économiques du territoire, son organisation politico administrative, ainsi que sur les questions relatives à la sécurité et aux droits de l'Homme. Au chapitre des activités régulières de la section des Affaires civiles, notons enfin la tenue à Mbuji-Mayi la semaine passée d'un nouvel atelier de sensibilisation au DSCRP (Document spécial de croissance et de réduction de la pauvreté) ainsi que l'organisation, à Bunia et à Goma, en partenariat avec OCHA et la section CIMIC de la MONUC, de séminaires de travail sur la coordination humanitaires - casques bleus.
Ocha
Ituri
Le vendredi 15 juin à 20h50 un séisme d'une magnitude de 5,4 sur l'échelle de Richter s'est produit à Bunia et d'autres parties de l'est. Selon les informations reçues, l'épicentre de ce séisme se trouvait seulement à 10 km sous le sol. Néanmoins, même si ressenti aussi à Kampala, ce tremblement de terre n'a pas entraîné de dégâts majeurs.
Nord-Kivu
Au Nord Kivu on continue à piller les centres de santé. Selon le médecin chef de zone du territoire de Rutshuru, des malfaiteurs ont volé plusieurs équipements (microscopes, matériel de petite chirurgie, etc.) dans les centres de santé de Kasave, Munyaga, Nyakahanga, situés à l'est de Kisaharu. Par ailleurs, les cas de violences sexuelles sont en hausse dans le territoire de Rutshuru. Selon le médecin chef de la zone de santé de Binza, 348 cas ont été notifiés de janvier à mai 2007, contre 500 pour toute l'année 2006. Les auteurs de ces abus seraient des hommes armés.
Sud-Kivu
Un processus d'enregistrement a été effectué pour pouvoir apporter une assistance humanitaire aux déplacés qui ont fuit les massacres de Kanyola fin mai. Un total de 11,114 ménages bénéficiaires ont été enregistrés sur les axes de Mwirama-Kaniola, Kaniola-Budodo, aux environs de Kanyola et à Nyamarhege. Une assistance est en cour de préparation et débutera la semaine prochaine. Toujours au Sud-Kivu, dans la région de Kalehe-Minova, les comités humanitaires viennent de finir l'enregistrement des déplacés. Il en ressort un total de 2078 ménages déplacés, soit 679 ménages à Minova, 722 ménages à Kahungu et 677 ménages à Buganga. Une réponse humanitaire se met en place en coordination avec le « mécanisme de réponse rapide » (MRR) mené conjointement par UNICEF et OCHA.
Une épizootie bovine fait des ravages depuis le mois de mars dans la plaine de Ruzizi ce qui constitue une menace importante pour la sécurité alimentaire dans la région. Selon l'Inspecteur Agricole du territoire d'Uvira, près de 849 vaches seraient déjà mortes et le taux de morbidité représente actuellement 80% de la population bovine. Il estime qu'il y aurait un lien avec l'épidémie déclarée en mars dernier et pour laquelle il n'y a toujours pas eu d'intervention de la part du gouvernement. En attendant le résultat d'enquête qui a été dirigée sur place par l'Inspection de l'agriculture et la FAO lundi le 18 juin, un besoin urgent en vaccin a été exprimé.
-------------------------------------
Congo-Kinshasa: Mbuji-Mayi-Kasaï Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji et Bruno Kazadi unis pour le développement
La Prospérité (Kinshasa)
23 Juin 2007
Publié sur le web le 24 Juin 2007
Jean-Pierre Katenda
Kinshasa
Le gouverneur Alphonse-Ngoyi Kasanji et le vice-gouverneur, -Bruno Kazadi Bukasa de la province du Kasaï Oriental sont déterminés pour le développement de cette entité. Après deux mois, le duo exécutif contrôle, suit régulièrement les projets de développement initiés par les partenaires nationaux et internationaux.
C'est le cas de la BCECO, UNOPS, CTB, FSRDC et la FOMI. Le samedi 19 mai 2007, les chantiers visités par l'autorité provinciale Bruno Kazadi, furent ceux de Fonds Social de la RDC dont les bénéficiaires sont l'EP Katembwe, l'EP Ditabuja, EP Bonzola et le mur de soutènement de l'EP Nzevu Tshishimba. Bruno Kazadia a apprécié la route réaménagée de Tshishimbi dans le territoire de Lupatapata jusqu'à Tshiaba. Un travail de qualité et de renommée y est abattu. L'Ingénieur Itumu François de l'Unops, entreprise exécutant, était habité d'une grande surprise. Pourquoi ? Parce que depuis quatre ans, a-t-il enchaîné, c'est la première fois que l'autorité provinciale visite ses chantiers. Le samedi 26 mai 2007, Bruno Kazadi était sur terrain pour concrétiser la politique du développement du gouvernement provincial et surtout son implication dans la réalisation de cinq chantiers du président de la République, Joseph Kabila.
A Cilenge, situé à 45 km de Mbuji-Mayi, il a visité le chantier de Cidep qui est en construction. Les travaux sont réalisés par l'entreprise Nepco dont le propriétaire est l'Ambassadeur universel de la paix Alidor Mbangila Tshintu Tshiabo et contrôlés par la Bceco. Le coût total de ce projet d'urgence d'amélioration des conditions de vie de la population est de 500.000$, a dit l'ingénieur Bruno Kazadi. Il a apprécié à juste valeur les travaux de construction du centre de santé et maternité de Tshilenge, don du Gouvernement de la Rdc, dont le maître d'ouvrage est la BCECO. Le coût de ces travaux s'élève à 130.000$. Après cette étape, la délégation du vice-gouverneur s'est rendue à Muene-Ditu où dix chantiers sont entrain d'être exécutés : EP Bondoyi, EP Tshiamala, Hôpital Tshiamala, EP Luanyo, EP Kaleja, Centre Tshishinji, Zone de Santé de Makota, EP Maweja Mushindame, centre ophtalmologique Christ -Roi. Partout où il est passé, Bruno Kazadi Bukasa, accompagné des autorités locales de la ville ferroviaire de Muene-Ditu avec à leur tête le maire Michaël Kazadi a Ciput, a jugé ces travaux bien faits.
Il s'est dit content de la Bceco qui a su capitaliser les expériences en corrigeant les erreurs. Ce n'est qu'en ayant de nouvelles choses, de nouveaux bâtiments, de nouvelles infrastructures, de nouvelles écoles qu'on peut dire qu'on a atteint le développement, a dit le numéro deux de cette provinciale. La prochaine étape, c'est Ngandajika et Kabinda, pour s'assurer des réalisations des partenaires dans notre province. Alphonse Ngyi Kasandji et Bruno Kazadi sont très soudés pour changer l'image du pauvre du Kasaï Oriental.
--------------------------------
Congo-Kinshasa: Suspension du secrétaire général a.i. du ministère de l'Urbanisme et Habitat
Le Potentiel (Kinshasa)
23 Juin 2007
Publié sur le web le 24 Juin 2007
Diosso Olivier
Kinshasa
Le ministre de l'Urbanisme et Habitat, Laurent-Simon Ikenge Isambola, a décidé, depuis le jeudi 21 juin dernier, de suspendre de ses fonctions le secrétaire général ad interim de ce portefeuille ministériel, Tshiswaka Mwimba Katanku. Ce, par arrêté ministériel n°010 du 21 juin 2007 portant suspension et mise à la disposition de la Fonction publique.
Il lui est reproché d'«avoir signé et délivré, sans qualité, des autorisations de bâtir, faits constituant une violation flagrantes des dispositions de l'article 4 de l'arrêté ministériel du 6 mai 2005 réglementant la délivrance de l'autorisation de bâtir ; avoir refusé d'obéir aux instructions de la hiérarchie et des autorités publiques, fait constituant une insubordination caractérisée ; avoir perçu, sans qualité, et détourné la somme de 600 $ US de loyer de l'appartement 5B de l'immeuble Cannas en date du 8 mars 2007, faits pénalement répréhensibles.» Tshiswaka Mwimba, qui est mis à la disposition de la Fonction publique, est remplacé par le directeur de l'Habitat, Wembi Lofudu, pour assumer l'intérim.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
lundi 25 juin 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire