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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
Les partenaires extérieurs octroient 1,3 milliard de dollars US
à la RDC
Le président d’un parti politique porté disparu à Goma
L’ordonnateur des finances à Kikwiti en prison pour
détournement de salaires
Société
Le chef de service de SECOPE déplore la vétusté de l’outil de
travail de son secteur
Les artistes-musiciens de Kisangani en colère
Economie
Zoellick nommé président de la Banque mondiale à compter du 1er
juillet
Monde
En Guinée, Mouammar Kadhafi dénonce le fonctionnement de
l’Union africaine
L’Afrique en bref
Document
Déclaration conjointe gouvernement de la République démocratique
du Congo - Partenaires au développement
Communication
Journal du Citoyen
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
Kinshasa, 26 juin (APA) – Les
partenaires au développement de
la République démocratique du
Congo (RDC) vont mettre à la disposition
du pays 1,3 milliard de
dollars US dans le cadre du Plan
d’actions prioritaires (PAP), a annoncé
lundi à Kinshasa Carlo De
filippi, au nom des bailleurs extérieurs.
L’annonce a été faite au cours
d’un séminaire de présentation et
de validation du PAP ouvert par le
ministre d’Etat en charge de l’Agriculture,
François Joseph Nzanga
Mobutu, représentant le Premier
ministre empêché.
Le PAP qui est un plan
intermédiare a été élaboré depuis
le mois de mars entre la partie
congolaise et des représentants
des partenaires sous la coordination
du ministère du Plan.
Ces engagements financiers à
décaisser en 18 mois (juillet 07-
fin 2008) constituent la somme
de toutes les aides promises par
les partenaires de la RDC (Belgique,
France, Allemagne, Grande
Bretagne…), à l’exclusion de
l’aide humanitaire, de l’annulation
et du rééchelonnement de la dette
extérieure, a précisé M. De Filippi,
chef de la délégation de l’Union
européenne en RDC.
Cet important soutien financier
est destiné aux secteurs suivants :
gouvernance, croissance pro-pauvre,
secteurs sociaux, lutte contre
le Vih/sida et dynamique communautaire.
Dans son exposé, le ministre du
Plan, Olivier Kamitatu Etsu, a
dressé un constat amer de l’aide
extérieure qui, selon lui, n’a pas
répondu aux attentes de la population
congolaise.
« A fin 2005, les statistiques
affichent un montant de sept mil-
Les partenaires extérieurs octroient 1,3 milliard
de dollars US à la RDC
liards US décaissés sur les ressources
extérieures . A l’évidence,
cette aide mise à notre disposition
n’a pas produit les résultats escomptés
», a souligné le ministre
du Plan ajoutant : « nos populations
en ressentent une profonde
amertume ».
M. Kamitatu a souligné que le PAP
rompt avec le passé parce qu’il est
basé sur le Document de stratégie
de la croissance et de la réduction
de la pauvreté (DSCRP), les cinq
chantiers , le programme du gouvernement,
le contrat de
gouvernance et du cadre d’assistance
pays (CAP).
« Il repose sur une gestion axée
sur des résultats, sur des actions
concrètes , sur des responsabilités
bien définies, des financements
bien positionnés et un suivi minutieux
! Cet élément de suivi est très
important », a martelé le ministre.
Définissant le PAP comme une
étape sur la voie du point d’achèvement
de l’initiative en faveur des
pays pauvres très endettés, M.
Kamitatu Etsu a poursuivi qu’ « il
imprime une nouvelle impulsion à
l’action du gouvernement et se
veut représenter une synthèse bien
élaborée des préoccupations communes
des partenaires et du gouvernement
en faveur d’une plus
grande efficacité de l’aide et d’un
impact réel sur les conditions de
vie des populations ». M.
Kamitatu a, par ailleurs, indiqué
le taux de croissance actuel
(5,5%) atteindra 6,5% fin 2008.
La RDC s’engage pour un
suivi rigoureux de l’application
du PAP du gouvernement
Le ministre du Plan, Olivier
Kamitatu Etsu, a indiqué que le
gouvernement congolais entendait
réserver un suivi rigoureux de
l’application du Plan d’actions
prioritaire(PAP) du gouvernement
présenté lundi à Kinshasa, au
cours d’un séminaire regroupant
le gouvernement et les partenaires
au développement de la
RDC.
Au cours d’une conférence
de presse coanimée avec
son collègue des Finances Athanase
Matenda Kyelu, M. Kamitatu
a précisé qu’une commission de
suivi de l’application du PAP sera
mise en place en vue d’une
meilleure application de ce plan.
«Cette structure n’est pas un outil
de coercition, mais de gestion et
de réorientation des actions à
l’encontre de l’application du
PAP », a t il poursuivi.
Pour sa part, M.Matenda a expliqué
les raisons qui n’ont pas
permis à la RDC d’atteindre le
point d’achèvement de l’initiative
des Pays Pauvres Très endettés
(PPTE), initialement prévu pour
2007. « Ce processus sera atteint
en décembre 2008 à l’issue des
dix-huit mois d’application du
PAP», a t’il précisé. Par ailleurs,
M.Kamitatu a précisé que les
actions dans tous les secteurs
auxquels sera affectée l’aide de
1,3 milliard US débuteront au
même moment car ces secteurs
sont susceptibles d’apporter une
forte croissance.
M. Kamitatu Etsu
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) - Le
président du Parti national Maï-
Maï, Kambale Malonga, serait
porté disparu depuis dimanche.
Selon des membres de sa
famille, le président national du
Panam aurait été enlevé en
plein jour devant son domicile
du Quartier Mabanga à Goma,
chef-lieu du Nord-Kivu par des
personnes en tenue civile et
militaires et aurait été conduit
vers une destination inconnue,
rapporte Radio Okapi, parrainée
par l’ONU.
Ces personnes étaient
conduites, selon la même
source, par un officier de la
8ème région militaire du nom
de Colonel Philémon. L’étatmajor
de la 8ème région ne reconnaît
pourtant pas ce colo-
Le président d’un parti politique porté disparu
à Goma
nel comme faisant partie de ses
effectifs.
Stanislas Mumbere Sikirya,
vice-président du Panam/Nord-
Kivu, a évoqué à Radio Okapi
les circonstances de la disparition
du président national du
PANAM et exigé sa libération
immédiate. « Aux environs de
11 heures, dimanche, un certain
Philémon, Colonel au bureau
T2, est venu saluer le président,
comme tout autre Mai-Mai. Curieusement,
cinq minutes après,
un autre monsieur en tenue civile
est venu vers le président
pour lui demander de le raccompagner
jusqu’à la route. Làbas,
deux personnes qui étaient
derrière un véhicule immatriculé
OR 35 88 BB, l’ont pris et
lui ont passé des menottes aux
mains avant de le jeter dans
le véhicule qui a démarré aussitôt.
Nous n’avons pas de ses
nouvelles jusqu’à l’heure où je
vous parle… Nous réclamons
le retour de notre président, et
sans aucune condition. Puisqu’il
est libre de s’exprimer
dans le cadre de notre parti
PANAM ».
M. Kambale Malonga
avait fait une déclaration vendredi
dernier sur Radio Okapi
au cours de laquelle en sa
qualité de Président national
du Panam, il avait affirmé que
les Maï-maï de Walikale et du
Masisi ont été oubliés dans les
récentes nominations au sein
de l’Armée et de la Police nationale.
Kinshasa, 26 juin (APA) - Les
adepte de Nzambi a Punga ont
effectué dimanche une entrée
impressionnante à Kananga,
chef-lieu du Kasaï Occidental.
Ils étaient habillés en pagnes
de rafia, pieds nus, avec des
ornements en plumes, des coquillages,
des perles, des statuettes
et d’autres bricoles attachés
au cou, aux bras et aux
pieds. Ils étaient munis de lances,
de flèches et de machettes,
a constaté radiookapi.net.
Impressionnante arrivée dimanche des adeptes
de Nzambi a Pungu à Kananga
Un important dispositif
de sécurité déployé à une dizaine
de kilomètres de la ville
de Kananga a dû escorter ces
adeptes de Nzambi a Pungu, un
mouvement politico-religieux.
Ils étaient une vingtaine. Ils ont
été encadrés et conduits au
camp militaire Bobozo où ils ont
été verbalisés lundi matin.
Selon le gouverneur intérimaire
du Kasaï-Occidental,
le déploiement sécuritaire était
nécessaire parce que ces personnes
possèdent des armes
blanches. Toutefois, aucun
grief n’est encore retenu à leur
charge, à part le fait qu’ils
auraient ravi deux vélos en
cours de route.
Aussi, leur entrée
spectaculaire dans la ville au
moment où celle-ci connaît
une crise politique était de nature
à mobiliser certains
Kanangais, estiment les autorités
locales.
Le procès des tueurs présumés ajourné
Kinshasa, 26 juin (APA) - Le
procès des deux assassins présumés
d’un journaliste de la radio
Okapi, abattu le 13 juin à Bukavu,
a été ajourné jusqu’au 11
juillet par le tribunal militaire de
cette ville de l’est de la République
démocratique du Congo
(RDC), a-t-on appris de source
judiciaire.
Le ministère public a demandé
un renvoi pour mener des
compléments d’enquêtes, concernant
notamment l’expertise
balistique de l’arme présentée
comme celle du crime et pour
«suivre de nouvelles pistes» -
qu’il n’a pas détaillées -, a déclaré
à l’AFP Me Grégoire
Kasadi, membre du collectif
d’avocats des parties civiles.
L’audience avait repris
lundi après une suspension de
huit jours, déjà la demande du
parquet militaire, pour permettre
une «étude approfondie de
l’arme» supposée du crime et
une analyse des derniers appels
reçus sur le téléphone portable
du journaliste.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) - L’ordonnateur–
délégué urbain des
finances de Kikwit, ville de la
province de Bandundu, croupit
en prison depuis une semaine
sous le coup de l’accusation de
détournement de salaires du
personnel civil attaché à la première
Région militaire à Kikwit.
Ce que nie l’ordonnateur -délégué,
constate radio-okapi.net
Plusieurs autres interpellations
relatives à ce dossier
ont été enregistrées. Le maire
de la ville de Kikwit signale que
ce problème a toujours rebondi
L’ordonnateur des finances à Kikwiti en prison pour
détournement de salaires
chaque fois qu’il y a une nouvelle
autorité militaire à l’auditorat .
Selon lui, ce dossier date
de 2003. En janvier 2007, une
commission de vérification a été
mise en place pour lever l’équivoque
sur la paie de ces agents
selon lesquels l’argent envoyé
chaque mois pour la paie serait
utilisée pour la paie d’autres services
et à de fins personnelles.
Cette commission, qui était
présidée par le chef de division
de la mairie, avait pour membres
des syndicalistes, des chefs de
service, des responsable de
l’ANR ainsi qu’un représentant
de l’auditorat militaire.
Il ressort de ses conclusions
qu’après le contrôle physique
effectué par une mission
de la Fonction publique/Kinshasa,
quinze membres du personnel
civil de la 1ère région
militaire seulement ont été retenus
et 85 déclarés fictifs.
Quant à l’auditorat, l’arrestation
de l’ordonnateur-délégué
serait liée aux enquêtes qui
sont encours pour déterminer la
destination de ces fonds alloués
au personnel civil.
Serge Maheshe, 31 ans,
a été abattu à Bukavu, capitale
du Sud-Kivu, par deux inconnus
en civil, alors qu’il s’apprêtait à
monter dans sa voiture de service,
marquée du sigle des Nations
unies. Les tueurs n’ont pas
ouvert le feu sur les deux amis
du journaliste qui se trouvaient
à ses côtés, et se sont enfuis
sans rien dérober.
Le 14 juin, au lendemain
du crime, la police a arrêté 19
personnes, dont deux militaires
présentés comme les assassins
présumés et qui ont été traduits
le soir même devant un tribunal
militaire.
Les avocats de la famille
Maheshe s’étaient insurgés contre
la précipitation de la justice,
réclamant qu’une expertise
scientifique soit menée, ainsi
qu’une reconstitution de la scène
du crime et une audition plus rigoureuse
des témoins.
Le 16 juin, au cours
d’une reconstitution sur les lieux
du crime, les témoins ont affirmé
que l’attitude des deux militaires
correspondait à celle des tueurs,
sans toutefois les identifier formellement.
Lundi, le ministère public
a dénoncé des menaces
qu’aurait proférées l’un des accusés
à l’encontre des enquêteurs
et des témoins, à la suite
de cette reconstitution.
Par ailleurs, un responsable
de la Mission de l’ONU en
RDC (Monuc) a indiqué lundi à
l’AFP qu’aucune autopsie n’avait
été pratiquée sur le corps de
Serge Maheshe, qui était membre
du personnel des Nations
unies en tant qu’employé de radio
Okapi, une radio née d’un
partenariat entre l’ONU et une
ONG suisse.
«Il y a eu un examen du corps,
mais pas de véritable autopsie.
Les balles n’ont pas été extraites
du corps», a-t-il indiqué, précisant
que le médecin de l’ONU
qui assistait à cet examen n’était
là qu’en tant que témoin dans
une enquête menée par les autorités
judiciaires congolaises.
En revanche, les douilles des
balles tirées ont été retrouvées
sur les lieux du crime et pourraient
permettre une expertise
balistique.
«Une agence de l’ONU a
proposé de financer cette expertise.
La Monuc a accueilli favorablement
cette proposition. Ces
éléments de preuve (douilles et
armes saisies) pourraient être
examinés dans un laboratoire à
Paris», a indiqué à l’AFP
Carmine Camerini, porte-parole
ad interim de la Monuc à Bukavu.
«Nous espérons que le
délai de 14 jours avant la reprise
du procès va permettre de faire
cette expertise», a déclaré Me
Kasadi.
«La famille de Serge ne
veut qu’une chose, c’est que la
lumière soit faite sur ce crime,
pas seulement qu’il y ait un procès
», a-t-il poursuivi, accueillant
favorablement ce nouvel ajournement
du procès.
Serge Maheshe
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) – Les
travaux de l’atelier national sur
la réforme du cadre juridique
de l’exercice de la liberté de la
presse en République démocratique
du Congo (RDC) et
de l’avant-projet de loi organique
sur le CSAC (Conseil supérieur
de l’audiovisuel et de la
communication, ont pris fin
vendredi dernier, à Kinshasa,
avec l’adoption de ces deux
documents, a constaté l’APA.
Ceux-ci ont été remis
au ministre de l’Information,
presse et communication nationale,
Toussaint Tshilombo
Send, par Maurice Kanyama,
coordonnateur du Comité d’organisation
de cet atelier, au
cours d’une cérémonie tenue le
lendemain, à la salle annexe
du ministère des Affaires
étrangères et de la Coopération
internationale, en présence
du ministre d’Etat à
l’ESU (Enseignement supérieur
et universitaire), Sylvain
Ngabu Chumba.
Cent cinquante personnes
évoluant dans le secteur
des médias et des secteurs
connexes, venues de toutes
les provinces du pays, ont participé
à ces travaux qui se sont
déroulés du 19 au 22 juin, au
Centre catholique Bondeko de
la commune de Limete, sous
le haut patronage du Président
de la République.
Selon le rapport des
travaux, les innovations introduites
dans le texte amendé de
l’ancienne loi relative à l’exercice
de la liberté de la presse
portent, entre autres, sur les
renforcements des conditions
pour la création d’une entreprise
de presse, la prise en
compte des médias communautaires
et associatifs ainsi
Fin des travaux de l’atelier national sur la réforme
de l’exercice de la liberté de la presse en RDC
que sur l’obligation faite à tout
détenteur d’un mandat public
de fournir aux professionnel
des médias les informations
d’intérêt général dont les journalistes
ont besoin.
Quant à l’avant-projet
de loi organique sur le CSAC,
le document proposé clarifie la
démarcation entre la régulation
et l’autorégulation, de même
qu’il prend compte notamment
du service en ligne et, de l’attribution
des fréquences réservées
à la radiodiffusion sonore
et la télévision.
Dans son allocution, le
ministre Tshilombo, a rappelé
que l’objectif visé par cet atelier
était de réformer et d’adapter
au contexte du moment le
cadre juridique devant régir
l’exercice de la liberté de la
presse et de produire l’avantprojet
de loi organique sur le
CSAC.
Il a remercié au nom
du gouvernement de la République,
la Commission
« Ekambo » pour le travail réalisé
en présentant les deux
avant-projets soumis aux discussions
ainsi que les bailleurs
multi pays, en l’occurrence
l’Institut Panos Paris et
l’APEFE (Association pour la
Promotion de l’Education et de
la Formation à l’étranger) dont
l’assistance technique et financière
a facilité la tenue de l’atelier
dans les conditions optimales.
Il a ensuite félicité les
participants d’avoir examiné,
dans la sérénité et sans complaisance,
les documents présentés
par la commission préparatoire,
prouvant ainsi que la
nation peut compter sur leur
savoir-faire et leur patriotisme
dans le cadre de sa
refondation et de son développement,
a-t-il affirmé, promettant
de soumettre au gouvernement
les résultats de ces travaux.
Auparavant, Mme Clotilde
Aziza Banguene, représentante
de l’Institut Panos
Paris, s’était déclarée heureuse
qu’avec l’adoption d’un
avant-projet de loi organique
du CSAC et des amendements
à la loi fixant les modalités de
l’exercice de la liberté de la
presse en RDC, les professionnels
des médias matérialisaient
le voeu exprimé par le
directeur de programme de son
organisation, lors de la cérémonie
d’ouverture de l’atelier,
de voir ces travaux jeter les
jalons de la mise en place d’un
cadre juridique consensuel favorisant
la pratique professionnelle
des métiers de l’information
et de la communication
ainsi qu’un fonctionnement efficace
de la future instance de
régulation.
Elle avait, en outre, assuré
les médias congolais du
soutien de son institut dans la
limite de ses moyens et de ses
compétences, à condition que
le pays en exprime le désir.
« Nous profitons de
cette occasion pour remercier
le ministre pour sa prédisposition
à vouloir associer les professionnels
des médias à l’élaboration
des règles régissant
leur profession », a souligné
Aziza Bonguene.
Pour sa part, M.Fredy
Jacquet du Centre Wallonie-
Bruxelles, a rendu hommage
aux organisateurs de l’honneur
fait à son organisation en
l’associant à ces assises.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) – La
production de l’hydrogène par le
barrage d’Inga va contribuer à
« propulser la République démocratique
du Congo (RDC) parmi
les Etats les plus puissants du
monde », en lieu et place des
pays producteurs actuels du pétrole,
a estimé le sénateur Jacques
Mbadu Nsitu (Alliance de
la majorité présidentielle
«AMP» dans un document parvenu
lundi à l’APA.
« Le site d’Inga constitue
un moteur pour le développement
de la puissance de la
RDC » affirme le sénateur s’appuyant
sur des études scientifiques
sur le remplacement progressif
du moteur à explosion
utilisant l’essence ou le fuel par
un moteur électrique non polluant.
Ces études méritent d’être
inscrites au budget d’investissements,
a-t-il indiqué dans un
exposé en 12 pages lors de
l’examen du budget de l’Etat
devant les membres du Sénat
réunis en séance plénière vendredi
à Kinshasa.
« La terre court à sa
perte dans un siècle si l’on n’arrive
pas d’ici à deux ou trois décennies
à diminuer la pollution
atmosphérique générée par les
gaz d’échappement produits
La production de l’hydrogène va faire de la RDC l’un
des Etats puissants, selon un sénateur congolais
par le demi-milliard de véhicules
circulant à travers le monde »,
rappelle-t-il.
Citant des statistiques
fiables, il a relevé qu’on atteindra
le chiffre de 2,5 milliards de
véhicules en l’an 2060. Tous les
grands constructeurs de véhicules
ont levé l’option de mettre en
pratique l’alimentation de moteurs
par ce que le sénateur
Mbadu considère comme « la
pile à combustible fonctionnant
à l’hydrogène ».
Avec la construction du
grand barrage d’Inga de 39.000
mégawats et son potentiel en
eau, la RDC offre les capacités
réelles de « produire l’hydrogène
pouvant faire fonctionner plusieurs
milliards de véhicules à
travers le monde », soutient
Jacques Mbadu, faisant allusion
à l’expertise des scientifiques et
chercheurs d’universités.
L’électricité et l’hydrogène
produites par le site d’Inga,
a-t-il souligné, « deviendraient
une excellente solution mondiale
capable d’enrayer le réchauffement
de la planète dû à la production
du Co2 par les moteurs
des véhicules ».
L’ancien gouverneur du
Bas-Congo a ainsi demandé aux
membres de l’Assemblée nationale
et du Sénat de pouvoir inscrire
au budget 2007 un montant
additionnel d’environ 6 milliards
de FC au titre d’investissement
pour le barrage d’Inga. Il a plaidé
pour l’urgence de mettre en
place une commission ad hoc de
25 membres (Parlement, gouvernement
et scientifiques) en
vue de coordonner les travaux
de mise en valeur de ce site.
Le sénateur Mbadu a
souhaité que le barrage d’Inga
soit inscrit dans le protocole de
Kyoto comme l’un des sites capable
de « produire l’énergie
verte destinée à sauver l’humanité
» de perturbations liées au
réchauffement de la planète. Il
est d’avis que le site d’Inga mérite
d’être considéré comme « un
salut pour l’humanité entière »
avec la production de la ressource
stratégique de l’hydrogène
susceptible de revaloriser
des réserves importantes d’eau
et de l’électricité.
Il a par ailleurs convié le
Sénat à affecter au moins 3 %
de 350 millions USD générés par
la contribution des pétroliers producteurs
au budget de l’Etat
dans le cadre des recettes additionnelles
en vue de participer au
développement de la cité côtière
de Moanda dans le Bas-Congo.
Kinshasa, 26 juin (APA) - L’Union
Nationale de la Presse du Congo
(UNPC), organe de régulation des
medias, a reporté mercredi le
27juin la tenue à Kinshasa d’un
Sit-in devant l’état-major général
des Forces armées de la RDC
(FARDC) en vue de protester contre
l’assassinat d’un journaliste.
Initialement prévue pour
vendredi dernier, cette manifestation
a été reportée afin de ne pas
perturber la cérémonie de l’entrée
Un Sit- in des journalistes reporté à mercredi
à Kinshasa
en fonction du nouveau chef
d’état-major général des FARDC.
Serge Maheshe , 31ans,
travaillait pour la radio onusienne
lorsqu’il a été abattu par des hommes
armés le 14 juin à Bukavu
(Est). Sa mort porte à trois, le
nombre des journalistes congolais
assassinés en trois ans. Quelques
jours après l’assassinat de Serge
Maheshe , une journaliste de la
Radio nationale Anne-Marie
Kalanga et son jeune frère ont été
grièvement atteints par balles à
leur domicile par des éléments armés
en tenue de policier.
Dans un communiqué
parvenu à l’APA , l’UNPC invite les
professionnels des medias à un
rassemblement au rond- point
Socimat (centre ville) d’où partira
la marche à destination de l’EMG.
Elle invite par ailleurs à
une grande mobilisation de la corporation
pour la réussite de cette
manifestation.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) – Le
député Prince Makila Ngakiber
Swami, représentant de la République
démocratique du
Congo (RDC) et de l’Afrique au
Forum économique organisé
en début du mois à Bruxelles
par l’Union européenne et le
Parlement européen, est rentré
dimanche à Kinshasa, satisfait
des résultats de ces travaux
dont le thème était « Ajustement
global de l’Union économique
et monétaire ».
«Votre pays était vala-
La RDC a été représentée au Forum économique
de Bruxelles
blement représenté à ce forum
qui avait pour thème : « Ajustement
global de l’Union économique
et monétaire », a déclaré
lundi M.Makila, représentant
de la ville de Bandundu
à l’Assemblée nationale.
Il a dit avoir été invité
par la Commission européenne
et le Parlement européen et
autorisé par le président Vital
Kamerhe à qui il réserve la
primeur des conclusions de
ces assises auxquelles ont
participé des sommités de
l’Union européenne.
Cette dernière, a-t-il affirmé,
compte tenu de ses relations
avec les pays ACP (Afrique
Caraïbes et Pacifiques),
veut voir ceux-ci se satisfaire
des accords et conventions
pris dans le cadre des ACP/UE
« J’ai apporté ma contribution
à ce forum et défendu
les intérêts du pays », a dit
M.Makila satisfait des contacts
qu’il a eus avec des responsables
de l’UE pour l’intérêt du
pays.
Kinshasa, 26 juin (APA) -
Près de 2.000 responsables
d’organisations non-gouvernementales
et de mouvements
syndicaux de la République
démocratique du Congo (RDC)
participent depuis lundi à Kinshasa
au premier forum social
congolais, prévu jusqu’à jeudi.
Ouvert dans une atmosphère
festive au jardin botanique
de Kinshasa, ce premier
forum congolais réunit
des acteurs sociaux venus des
onze provinces du pays, à l’initiative
d’organisations nongouvernementales
congolaises.
Y participent notamment
le chanoine François
Houtart, prêtre catholique et
membre du conseil international
du Forum social mondial
(FSM), ainsi que des représentants
des mouvements sociaux
de France, Belgique, Suisse et
du Sénégal.
«Ce forum a pour mission
de mobiliser les mouvements
sociaux du pays en vue
d’arriver à formuler un projet
de société qui mette le citoyen
Ouverture à Kinshasa d’un premier forum
social congolais
congolais (...) au premier plan
de toute initiative politique,
économique et sociale, et de
mener des actions communes
pouvant contribuer à l’avènement
d’une société plus juste
et plus solidaire», a déclaré
son coordonnateur, Sylvestre
Kambaza.
Il se veut un levier pour
«démarrer le processus de
concrétisation de ce projet de
société», visant à «rebâtir ensemble
un Congo sans pillage
des ressources naturelles et où
le partage des revenus se fait
de manière équilibrée», a
ajouté M. Kambaza, coordonnateur
de l’ONG congolaise
pour le développement Prefed.
Ce forum «attend du
gouvernement - mis en place
en février - un esprit attentif et
actif face aux nouvelles alternatives
de gouvernance exprimées
par les mouvements sociaux
», a-t-il ajouté.
M. Houtart, co-fondateur
du premier FSM de Porto
Alegre (Brésil) et un des principaux
leaders de
l’altermondialiste, a appelé les
Congolais à «globaliser la résistance
» pour «être capable
d’orienter la vie politique et
économique» de ce pays qui
dispose d’énormes potentialités
mais dont plus de 75% des
60 millions d’habitants vivent
encore avec moins de 1 dollar
par jour.
Cette première édition
congolaise se tient six mois
après le 7e Forum social mondial
(FSM) tenu en janvier 2007
à Nairobi, le premier organisé
intégralement en Afrique.
Le forum de Kinshasa
s’est inspiré de celui de Nairobi,
qui recommandait notamment
une mobilisation locale
des mouvements sociaux pour
appuyer la lutte contre les inégalités
sociales, ont indiqué les
organisateurs.
Au cours de la semaine,
les participants débattront
au sein d’ateliers et de
tables rondes, avant d’adopter
en clôture une série de recommandations,
destinées notamment
au gouvernement congolais.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Société
Kinshasa, 26 juin (APA) - Les
travaux du Forum social se tiennent
depuis dimanche à Kinshasa,
à l’initiative de la coordination
des ONG de développement
de la RDC, a constaté
l’APA.
« Un autre Congo plus
juste, plus solidaire, plus égalitaire
et plus digne… Construisons
ensemble », tel est le
thème proposé aux participants
à cette rencontre qui a été précédée
par un carnaval motorisé
organisé le même jour.
Depuis lundi matin, le
Jardin botanique de Kinshasa où
Réflexion sur les stratégies pour le développement
durable de la RDC
se tient le forum, vibre au rythme
d’une véritable kermesse. Les
acteurs sociaux, qui y prennent
part, tiennent à adresser un message
fort aussi bien au gouvernement
congolais qu’à la communauté
internationale.
Pour les organisateurs,
ce premier forum social congolais,
n’est pas seulement un rendez-
vous des anti-mondialistes,
mais aussi une occasion pour
pousser les décideurs à mettre
l’homme au centre de laction.
Pendant quatre jours, ils vont cogiter
pour proposer au gouvernement
d’autres alternatives
d’un développement durable
pour l’amélioration de la vie des
populations congolaises.
« L’aide alimentaire importée
est un suicide pour les
paysans congolais », « Gouvernement
Gizenga, libérez la production
vivrière nationale pour la
dignité de la RDC », peut-on lire
sur les banderoles. Ou encore :
« Les conséquences de la dette
extérieure est un lourd fardeau
pour la population », « Nous exigeons
le départ immédiat des
FDLR et d’autres groupes armés
étrangers »…
Kinshasa, 26 juin (APA) – Le
chef de service de contrôle et de
paie des enseignants
(SECOPE), Boniface Mbaka, a
déploré la véstuté de l’outil de
travail de son secteur, notamment
des imprimantes et des
ordinateurs qui ne fonctionnent
plus correctement, lors d’un entretien
le week-end dernier
avec l’APA.
Le SECOPE, a dit M.Mbaka,
est un service créé avec la coopération
bilatérale belge dans
Le chef de service de SECOPE déplore la vétusté
de l’outil de travail de son secteur
l’objectif de supprimer le désordre
perçu au niveau de la paie
des enseignants pendant la 2ème
République. Il permet de faciliter
par l’informatisation des effectifs
du personnel enseignant,
le contrôle et la maîtrise de la
paie afin de réduire la fraude au
moment du paiement des salaires.
Outre les enseignants, ce service
s’occupe également des
gestionnaires du personnel du
ministère, des préfets et sous
préfets des études ainsi que des
coordonnateurs chargés de la
Commission d’affectation et le
contrôle de l’authenticité des titres
académiques .
Le responsable de la SECOPE
a, par ailleurs, remercié le ministre
Mwangu Famba, qui a promis
de remettre à son service
une imprimante venue des Etats-
Unis et destinée à l’impression
des listings de paie.
Kinshasa, 26 juin (APA) – L’Office
de gestion de la dette publique
(OGEDEP), une entreprisse
d’Etat chargée de la gestion de la
dette publique, a déposé lundi à
l’Assemblée nationale un mémorandum
protestant contre le fonctionnement
de la Commission de
la dette publique intérieure (CDPI),
structure créée pendant la transition
et basée au ministère des Finances.
L’OGEDEP proteste contre le fonctionnement de la CDPI
«Nous avons remis notre mémorandum
au cabinet du président
de l’Assemblée nationale qui est
absent et nous avons pris rendezvous
avec le président du Sénat
qui nous recevra vendredi », ont
dit les membres de l’Intersyndicale
de cette entreprise.
«La CDPI était créée pendant
la transition et devait prendre
fin avec celle-ci. Nous ne comprenons
pas pourquoi on la maintient
», se sont interrogés les travailleurs
de l’OGEDEP massés à
l’entrée du Palais du peuple, siège
du Parlement congolais.
«Cette structure existe
maintenant pour les poches de
quelques responsables », ont vociféré
plusieurs agents, appelant
à la suppression rapide de la
CDPI, pour laisser l’OGEDEP,
spécialiste en la matière, poursuivre
sa mission.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) - La
journée du poisson a été célébrée
dimanche dernier, pour la
première fois, à la Cité de
Kinkole, dans la commune de
la N’sele, dix ans après la
chute du Maréchal Mobutu
Sese Seko qui l’a instituée en
1967.
La cérémonie officielle
a été présidée par François
Joseph Nzanga Mobutu, ministre
d’Etat en charge de l’Agriculture,
Elevage et Pêche et
fils de l’ancien président de la
République, qui a déploré,
dans son mot de circonstance,
que les Congolais soient devenus
de simples consommateurs
des poissons importés, et
n’importe lesquels.
« Le pays présente un
tableau sombre dans ce domaine.
Comment expliquer, en
24 juin : Nzanga Mobutu ressuscite la journée
du poisson
effet, qu’un pays qui a un potentiel
haliéutique de 707000
tonnes de poissons pour des
besoins de consommation limités
à 450 000, puisse importer
plus de 150 000 tonnes par
an?», s’est interrogé le ministre
d’Etat, ajoutant: « C’est tout
simplement ahurissant. Nous
nous employons maintenant à
changer nos méthodes de travail
pour affronter les nouvelles
réalités. »
Pour marquer l’engagement
du gouvernement,
Nzanga Mobutu a remis des
intrants de pêche à quelques
associations de pêcheurs.
José Bongongo, président
de l’une de ces associations,
a salué le geste, tout en
le qualifiant d’insuffisant.
«Nous venons de recevoir une
partie d’intrants remis par le
ministre d’Etat. Nous sommes
contents, mais la quantité est
insignifiante, avec 14 associations
de l’Union de Ngamazo
qui compte 350 membres, sans
compter les indépendants », at-
il relevé.
Kinshasa, 26 juin (APA) - Le
recours aux artistes d’autres
provinces par les organisateurs
pour agrémenter la commémoration
de la journée du 30 juin
est à la base du mécontentement
des artistes de Kisangani,
chef-lieu de la province Orientale,
où aucun musicien local
n’est associé à l’organisation
de la fête.
A ce sujet, une délégation
de la section locale de
l’Union des musiciens du
Congo, UMUCO, a déposé
lundi un mémorandum au gouverneur
de province.
Se confiant à Radio
Okapi, Mademoiselle Kathy
Kasongo, porte-parole de la
délégation explique : « Nous
les artistes-musiciens de la
Province Orientale, en particulier
de la ville de Kisangani,
Les artistes-musiciens de Kisangani en colère
nous sommes venus présenter
notre mémo au gouverneur
pour lui dire que nous sommes
indignés du fait que les artistes
de la place ne sont pas associés
à la fête de l’indépendance
qui sera organisée ici et
à laquelle va participer le chef
de l’Etat».
«Les organisateurs ont
préféré inviter les collègues de
Kinshasa et de Lubumbashi
pour venir agrémenter cette
fête.
C’est comme si nous,
artistes-musiciens de Kisangani,
n’existons pas. Nous voulons
qu’on tienne compte de
nous, et nous voulons notre
promotion, surtout que le président
de la République sera
là». Exprimant le regret de ses
confrères, Mlle Kasongo a
ajouté : « Nous ne sommes pas
contre la présence des artistes
d’autres provinces. Ce serait
une bonne chose, mais que
nous aussi nous soyons associés
».
Contacté, le ministre
provincial ayant la Culture dans
ses attributions a promis d’intensifier
les contacts avec les
musiciens boyomais afin d’étudier
la faisabilité de les intégrer
dans le programme des festivités.
Le 47ème anniversaire
de l’indépendance sera commémoré
à Kisangani en présence
du Président de la République,
des animateurs
d’autres institutions du pays et
de plusieurs diplomates, selon
le ministre d’Etat en charge de
l’Intérieur, de la Décentralisation
et de la Sécurité, Denis
Kalaume Numbi.
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François Joseph Nzanga
Mobutu
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 26 juin (APA) – Le
ministre de l’Enseignement
primaire, secondaire et professionnel
(EPSP), Maker
Mwangu Famba, a visité à
Kinshasa, trois écoles secondaires
donnant ainsi le coup
d’envoi de la session de l’examen
d’Etat, qui a débuté lundi
sur toute l’étendue de la République
démocratique du
Congo (RDC), a constaté
l’APA.
Il s’agit respectivement
du Lycée Mgr Shaumba
(province Kin-Ouest), du Lycée
Molende (Kin-Est) où il a
encouragé les élèves finalistes
à bien se concentrer sur
les matières afin de donner de
bonnes réponses aux questions
posées.
Profitant de cette occasion,
il a expliqué aux inspecteurs
de l’enseignement que
Le ministre de l’EPSP donne le coup d’envoi
de la session de l’examen d’Etat 2007
les 4.500 FC de frais de participation
fixés par le gouvernement
couvre, d’une part, le coùt
de transport aller et retour à
Kinshasa des malles contenant
les Items, et, de l’autre, l’organisation
des centres de correction
des examens d’Etat.
Mwangu Famba a, en
outre, interdit aux chefs de
Centre et aux Inspecteurs de
l’EPSP d’expulser de la salle
où se déroulent les épreuves
des élèves qui n’auront pas
payé les frais de participation.
Pour sa part, l’Inspecteur
général de l’EPSP,
Prosper Luthuli Gay, qui accompagnait
le ministre, a indiqué
que 917 Centre d’examen
d’Etat ont été ouverts
cette année en RDC contre 830
en 2006, soit une hausse de
10%.
Ces centres, a-t-il précisé,
sont organisés en territoires,
dont 2 sur 5 hors frontières
ont été supprimés et le
reste, soit 911 , se trouve dans
le pays. Ceux-ci, à leur tour,
sont organisés en 25 provinces
éducationnelles.
Les deux centres horsfrontières,
jusque-là supervisés
par le HCR, ont été transférés
en République démocratique
du Congo (Lukolela et
Betu) dans la province de
l’Equateur : il s’agit du Centre
de Lukola pour l’Equateur et
de Kungu pour l’Equateur 2.
Trois cent trois mille six
cents quarante-six élèves finalistes,
participent à la présente
session de l’examen d’Etat sur
l’ensemble du pays contre
deux cent soixante-huit mille
cinq cent trente-six élèves
l’année dernière, soit un accroissement
de 13 %.
Washington, 25 juin (AFP/
APA) - La justice américaine a
débouté lundi un américain qui
réclamait 54 millions de dollars
de dédommagement à son
teinturier pour avoir perdu son
pantalon favori et l’avoir
trompé par une publicité mensongère.
Le propriétaire du pantalon,
un juge administratif à
Washington, avait engagé une
Un Américain qui réclamait 54 M USD pour un pantalon
perdu a été débouté
procédure judiciaire contre son
teinturier nord-coréen, l’accusant
d’avoir perdu son pantalon
et affirmant avoir été
trompé par un panneau apposé
devant la boutique proclamant
«satisfaction garantie».
La cour a débouté Roy
Pearson qui avait estimé le
montant de son dédommagement
à 54 millions de dollars.
Pour arriver à ce chiffre exorbitant
il s’était, selon lui, basé
sur la législation relative à la
protection des consommateurs
de la ville de Washington prévoyant
1.500 dollars d’amende
pour chacun des jours pendant
lesquels les teinturiers ont continué
d’afficher ce panneau
trompeur.
L’affaire a duré deux
ans.
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VOTRE DISPOSITION POUR LA
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Economie
Washington, 26 juin (AFP/APA)
- L’Américain Robert Zoellick a
été nommé président de la Banque
mondiale à compter du 1er
juillet, en remplacement de son
compatriote Paul Wolfowitz qui
a démissionné après une affaire
de népotisme, a annoncé lundi
l’institution multilatérale dans un
communiqué.
«Les administrateurs ont
choisi M. Robert Zoellick à l’una-
Zoellick nommé président de la Banque mondiale
à compter du 1er juillet
Paris, 26 juin (AFP/APA) - Avec
la cession de 5% du capital de
France Télécom, le nouveau
gouvernement français a repris
la vente des participations de
l’Etat dans des groupes cotés,
afin de freiner l’accroissement
de la dette qui menace de s’accélérer
en raison de fortes réductions
d’impôts.
Après une parenthèse de quelques
mois, qui a coïncidé avec
la période électorale (présidentielle
suivie des législatives), la
ministre de l’Economie et des
Finances Christine Lagarde a
annoncé dimanche la cession de
5% à 7% du capital de l’opérateur
historique France Télécom,
actuellement détenu à 32,41%
par l’Etat.
Concrètement, entre 130 et
180 millions d’actions, selon la
demande, vont être cédées à
des investisseurs institutionnels
(banques, assurances..) à un
prix unitaire qui devrait être compris
entre 20,40 et 20,70 euros,
selon les estimations des courtiers.
Si l’on retient le milieu de cette
fourchette, la vente devrait ap-
France -Télécom: l’Etat reprend la vente
de ses participations pour alléger la dette
porter entre 2,7 et 3,7 milliards
d’euros aux caisses de l’Etat.
La cession a été condamnée
par des syndicats de France
Télécom, qui l’ont comparée à
une «vente des bijoux de famille
» visant à contribuer «au financement
des cadeaux qui vont
être faits au patronat».
Elle ne doit pas en théorie servir
à financer directement les diverses
baisses d’impôts programmées
par le gouvernement
pour tenir les promesses du président
Nicolas Sarkozy - officiellement
estimées à au moins 11
milliards d’euros -, mais à réduire
la dette.
Reprenant une règle que
s’était fixée le précédent gouvernement,
Mme Lagarde a souligné
que le produit de la vente
des titres France Télécom serait
«intégralement affecté au désendettement
de l’Etat et des administrations
publiques».
Mais il y a bien une relation de
cause à effet, explique l’économiste
Nicolas Bouzou. «Les mesures
qui ont été prises récemment
vont avoir pour effet d’augmenter
la dette en creusant le
déficit, il faut donc trouver
d’autres moyens de réduire la
dette», souligne-t-il.
D’autant que la France a récemment
été rappelée à l’ordre
par ses partenaires européens,
qui craignent un dérapage des
finances publiques.
D’un montant de 1.142 milliards
d’euros à la fin 2006, soit
63,7% du produit intérieur brut,
la dette française dépasse la limite
de 60% inscrite dans le
Pacte de stabilité et de croissance
européen.
Le gouvernement, qui s’est
engagé à revenir dans les clous
en 2012 au plus tard, ne devrait
donc pas en rester là, estime
Nicolas Bouzou. Fort d’un portefeuille
d’actions évalué à quelque
192 milliards d’euros et de
nombreux actifs immobiliers,
«l’Etat a encore des marges de
manoeuvre», observe-t-il.
En 2006, le gouvernement
avait réalisé plus de 16 milliards
d’euros de cessions d’actifs - un
record - avec notamment la
vente d’actions Alstom, Aéroports
de Paris et de différentes
sociétés d’autoroutes.
nimité pour succéder à M.
Wolfowitz», a précisé l’institution.
M. Zoellick deviendra «à
compter du 1er juillet le 11e président
de la Banque pour une
durée de cinq ans», selon un
communiqué.
Candidat des Etats-Unis,
M. Zoellick, 53 ans, ex-numéro
deux du département d’Etat et
membre de la banque d’affaires
Goldman Sachs, était le seul
candidat en lice pour remplacer
M. Wolfowitz, dont la démission
prend effet le 30 juin.
En vertu d’une règle non
écrite, l’administration américaine
désigne le dirigeant de la
Banque mondiale, tandis que
l’Europe choisit celui du Fonds
monétaire international.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Monde
Conakry, 26 juin (AFP/APA) - Le
dirigeant libyen Mouammar Kadhafi
a dénoncé lundi à Conakry le
fonctionnement actuel de l’Union
africaine (UA), et a appelé de ses
voeux la création des «Etats-Unis
d’Afrique» lors du prochain sommet
de l’UA en juillet à Accra, a
constaté un journaliste de l’AFP.
«L’OUA (Organisation de l’union
africaine, ancêtre de l’UA) a
échoué, la Commission de l’Union
africaine a échoué, le Conseil des
ministres africains a échoué, le
Parlement africain est un parlement
croupion», s’est emporté M.
Kadhafi lors d’un discours dans le
plus grand stade de Conakry.
«Il faut que ces instruments
soient créés à Accra, il faut enfin
que la voix des peuples soit entendue
», a-t-il poursuivi en affirmant
que le sommet d’Accra sera
En Guinée, Mouammar Kadhafi dénonce le fonctionnement
de l’Union africaine
«différent de tous les autres parce
qu’aujourd’hui, nous sommes obligés
d’écouter les masses».
Plus de 50.000 personnes
étaient rassemblées dès le début
de la matinée au Stade du 28-Septembre
afin d’écouter M. Kadhafi
dont le discours a en outre été
retransmis en direct à la télévision
et à la radio d’Etat.
La journée de lundi a été décrétée
fériée par le gouvernement
guinéen en l’honneur de la visite
du dirigeant libyen.
De nombreuses personnes portaient
des pancartes sur lesquelles
étaient écrites: «Kadhafi le
panafricaniste», «Symbole de la
dignité africaine», ou «Kadhafi,
ton rêve deviendra réalité».
«Les masses populaires veulent
des routes, des ponts, la santé,
l’éducation, l’agriculture, l’eau,
l’électricité», a affirmé le guide de
la révolution libyenne, avant de
s’interroger: «Comment réaliser
cela?»
«C’est en créant de grands ensembles,
de grands espaces, de
grands marchés, parce que même
l’Europe ne peut assurer sa survie
que grâce à l’union», a-t-il assuré.
M. Kadhafi, dont le discours a
duré plus d’une heure, a ensuite
pointé du doigt la foule en s’exclamant:
«je vois devant moi des
jeunes qui veulent partir en Europe
en passant par la Libye.
Pourquoi, voulons-nous aller en
Europe?»
«Il faut que nous décidions de
naître et mourir dans nos pays (...)
il faut que tout cela prenne fin
grâce à la création des Etats-Unis
d’Afrique», a-t-il conclu.
Brazzaville, 26 juin (AFP/APA)
- Même si la commission électorale
a tenu à les minimiser, l’opposition
a vu lundi dans l’ampleur
des dysfonctionnements constatés
la veille lors du premier tour
des législatives au Congo la
preuve qu’elle avait raison d’en réclamer
le report depuis plusieurs
semaines.
L’Observatoire congolais des
droits de l’Homme (OCDH), accrédité
comme observateur du
scrutin, a estimé que le scrutin
avait été marqué par de nombreuses
irrégularités qui remettent en
cause sa légitimité.
«Il y a tellement de choses», a
déclaré lundi son directeur Roger
Bouka à l’AFP, montrant du doigt
les listes non ou mal affichées,
l’absence de bulletins de vote et
Législatives chaotiques au Congo: l’opposition confortée
dans ses craintes
les retards accumulés dans de
nombreux bureaux, dont certains
n’ont ouvert qu’à une heure de la
clôture du scrutin...
Ce «cafouillage total (...) montre
que le report s’imposait», indiquait
dès dimanche Pascal Tatsy
Mabiala, le secrétaire général de
l’Union panafricaine pour la démocratie
sociale (Upads, opposition)
qui, tout en demandant l’ajournement
du scrutin, avait choisi d’y
participer.
«C’était le chaos, ce n’était pas
une élection», a déclaré lundi à
l’AFP Me Henri Malonga, porteparole
du collectif de partis et
d’ONG ayant appelé au boycott,
«le constat d’échec est patent».
«Pour nous, c’est une victoire.
Nous avions appelé au boycott et
ce sont les fonctionnaires chargés
de l’organisation qui ont organisé
ce boycott», a-t-il ironisé en référence
aux nombreux Congolais
qui n’ont pu voter.
Lundi, le président de la Commission
d’organisation des élections
(Conel) Henri Bouka a admis
qu’»il y avait dans la préparation
des faiblesses, qui se sont
révélées et qui sont apparues à
l’occasion du déroulement du
scrutin».
«Il y a eu une faiblesse dans
l’élaboration des listes, dans la
délivrance des cartes d’électeurs,
qui a fait que l’on n’a pas pu commencer
à voter à temps», a-t-il
ajouté. «Il y a eu des difficultés à
Brazzaville et à Pointe-Noire mais
Brazzaville ce n’est pas le Congo,
Pointe-Noire ce n’est pas le
Congo (...). Partout ailleurs, on a
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pu voter», a-t-il poursuivi, précisant
que le scrutin serait réorganisé
dans les circonscriptions où
il n’avait pu avoir lieu.
L’OCDH en a pour l’heure recensé
une dizaine, notamment à
Brazzaville et dans la capitale économique
Pointe-Noire.
«Quand on sait que le matériel
n’a pu être livré à l’heure à Brazzaville
et Pointe-Noire et que,
dans certains quartiers, on n’a pas
pu voter, on peut se poser des
questions sur les petites localités
enclavées», a relevé Me Malonga.
Ce désordre a-t-il pour origine
l’incompétence ou révèle-t-il une
volonté de fraude ? «Un peu des
deux», affirme l’avocat, «je crois
quand même qu’il y a une volonté
d’organiser le désordre pour frauder
». Le directeur de l’OCDH a
pour sa part estimé que «la première
fraude est l’impression de
plus de 2 millions de cartes d’électeurs.
La population du Congo est
de moins de 3 millions de personnes,
on ne peut pas avoir deux
millions d’électeurs, c’est impossible
», a dit Roger Bouka.
Des accusations, reprises par
de nombreux électeurs dimanche,
que la Conel dément catégoriquement.
Versailles (France), 26 juin
(AFP/APA) - La galerie des Glaces,
joyau du château de Versailles
qui vient de faire l’objet
d’un chantier de rénovation sans
précédent qui a duré trois ans, a
été inaugurée lundi dans l’éclat
de sa splendeur retrouvée.
Elle sera officiellement présentée
mercredi au public, qui a
néanmoins toujours pu continuer
à la visiter mais seulement par
tranches, au fur et à mesure du
déroulement des travaux.
Le nouveau président de l’établissement
public de Versailles,
Jean-Jacques Aillagon, ancien
ministre de la Culture, a rappelé
La galerie des glaces, restaurée, inaugurée au Château
de Versailles
que ce chantier s’inscrivait dans
le projet du grand Versailles et
de toute une série d’opérations
de rénovations et de travaux
dans le château et son parc.
Il a notamment souhaité «mettre
en valeur» le musée de l’histoire
de France créé par Louis-
Philippe, dont on ne visite quasiment
aujourd’hui que la «Galerie
des Batailles» et ouvrir un
«Musée de l’oeuvre» montrant
l’histoire du développement du
château au fil des siècles.
Pour la première fois depuis la
fin de sa réalisation en 1684, la
galerie aux 357 miroirs que visitent
chaque année quatre millions
de personnes, a fait l’objet
d’une restauration «du sol jusqu’au
plafond», selon les responsables
des travaux.
La galerie des Glaces, longue de
73 mètres et large de 13 mètres,
est un chef d’oeuvre à la gloire
de Louis XIV, de sa suprématie
militaire et de sa gouvernance du
royaume. Elle a été construite
par Jules Hardouin-Mansart entre
1678 et 1684. Les peintures
de la voûte, conçues par Charles
Le Brun et exécutées entre
1681 et 1684, s’étalent sur une
surface de mille mètres carrés,
formant l’ensemble pictural le
plus grand en France.
Versailles (France), 26 juin
(AFP/APA) - L’association des familles
des Disparus du Beach a
formé lundi un pourvoi en cassation
contre l’arrêt de la cour d’appel
de Versailles qui a ordonné
l’abandon des poursuites contre le
chef de la police congolaise Jean-
François Ndengue, a-t-on appris
auprès de leur avocat.
Dans un arrêt du 20 juin,
la chambre de l’instruction de la
cour d’appel de Versailles a estimé
que M. Ndengue jouissait d’une
immunité diplomatique, annulant
sa mise en examen en avril 2004
pour «crimes contre l’humanité».
Par cette décision, la cour s’est
rangée aux arguments de ses dé-
Disparus du Beach: pourvoi en cassation contre
l’immunité de M. Ndengue
fenseurs qui avaient fait valoir que
le chef de la police congolaise était
alors en mission officielle en
France ce qui le faisait bénéfier
d’une immunité diplomatique.
Incarcéré à la suite de cette mise
en examen, il avait été relâché au
bout de quelques heures, au
terme d’une exceptionnelle procédure
de référé-liberté qui s’était
tenu en pleine nuit.
«Par ce pourvoi, nous espérons
voir revenir dans la procédure
les actes de garde à vue et
de mandat de dépôt dont M.
Ndengue a fait l’objet», a indiqué
à l’AFP Me Philippe Missamou,
avocat de l’association des familles
des Disparus du Beach.
Réfugiés en République démocratique
du Congo (RDC) après
avoir fui les affrontements dans
leur pays, juste de l’autre côté du
fleuve Congo, 350 Congolais
avaient été portés disparus après
leur retour dans leur pays (Congo-
Brazzaville) en 1999, où ils avaient
accosté au Beach, principal port
de Brazzaville sur ce fleuve.
En 2002, une enquête sur ces
disparitions avait été ouverte en
France, après le dépôt d’une
plainte par des associations de
défense des droits de l’Homme.
Dans cet arrêt, la cour a néanmoins
validé cette enquête qui,
selon Me Missamou, «devrait permettre
de nouvelles auditions de
M. Ndengue».
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Ce lundi 25 juin 2007, sous la présidence de son Excellence Monsieur le Premier Ministre,
représenté par son Excellence Monsieur NZANGA MOBUTU, Ministre d’Etat en charge de
l’Agriculture, les Représentants du Gouvernement et des partenaires au développement de
la République Démocratique du Congo (RDC) se sont réunis aux fins de s’accorder sur le
Programme d’Actions Prioritaires (PAP) de lutte contre la pauvreté et de relance de la croissance
en RDC.
Le PAP s’attachera d’ici fin 2008 à atteindre des objectifs stratégiques réalistes pour la mise
en oeuvre des Cinq Chantiers du Président de la République, du Programme du Gouvernement,
du Contrat de Gouvernance et du Cadre d’Assistance Pays (CAP) qui font tous parties
intégrantes du Document de Stratégie de la Croissance et de Réduction de la Pauvreté
(DSCRP).
Afin de pouvoir en tirer l’essentiel, la mise en oeuvre du PAP devra se faire dans un cgdre
macroéconomique stable. Cet objectif sera atteint par la mise en oeuvre parallèle de politiques
économiques et financières prudentes (y compris dans le contexte du processus de
décentralisation), par le strict respect de cadrages budgétaires et monétaires noninflationnistes
du programme économique du gouvernement, et une amélioration de la gestion et de la
qualite de la dépense publique.
Le financement durable des actions nécessite un renforcement des capacités institutionnelles
ainsi qu’un environnement de justice et de sécurité. Cest pour cette raison que les partenaires
au développement de la RDC soutiennent le contrat de gouvernance du Gouvernement.
Les réformes planifiées dans ce cadre concernent surtout les secteurs de la sécurité,
de la gestion des finances publiques, de la gestion des ressources naturelles, de l’administration
publique, de la gouvernance locale ainsi que du climat des investissements et des
entreprises publiques.
Les actions alignées dans le domaine de la gouvernance auront pour objectif de lever les
obstacles qui empêchent le pays d’amorcer une croissance robuste et durable et d’atteindre
les Objectifs de Développement du Millénaire auxquels tant la République Démocratique du
Congo que ses partenaires ont souscrit.
La corruption et la mauvaise gouvernance des ressources publiques seront combattues. Ainsi
des réformes permettront de soutenir l’initiative sur la transparence dans la gestion des revenus
des industries extractives, secteur clé de l’économie nationale.
La mise en oeuvre du Programme d’Actions Prioritaires, implique également de lever les
contraintes administratives, de protéger et de faciliter son opérationnalité, d’améliorer de
manière significative la capacité d’absorption du Gouvernement pour les projets en cours et
ceux à venir
Gouvernement de la République démocratique du Congo
Partenaires au développement
DECLARATION CONJOINTE
Document
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
D’autre part, on cherchera par des actions dans le secteur de la dynamique communautaire à
stabiliser les communautés vulnérables et à accroître l’efficacité des programmes de réduction
de la pauvreté. La politique de décentralisation en cours d’~laboration jouera un rôle très
important dans ce cadre.
Concernant la lutte contre le VIH/SIDA, des actions prioritaires destinées à prévenir l’expansion
du VIH en RDC particulièrement auprès des groupes à haut risque ont été retenues.
Dans la même lancée, le Gouvernement et ses partenaires s’engageront à améliorer la croissance
économique en faveur des pauvres à travers des actions conjointement identifiées
dans le secteur des transports, de l’environnement des affaires, de l’agriculture, des mines
ainsi que de l’industrie.
En ce qui concerne les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement,
des efforts seront concentrés sur l’amélioration substantielle de l’accès des populations aux
soins de santé, à une éducation de qualité, à l’eau potable et à un milieu sain. La protection
sociale de certains groupes vulnérables sera de même améliorée
. Le Programme d’Actions Prioritaires est un canevas autour duquel les partenaires au développement
se sont engagés et ont harmonisé leur soutien au développement dans le cadre
de la Déclaration de Paris à laquelle la RDC et ses partenaires ont unanimement souscrit.
Cest dans cette perspective, que les partenaires au développement de la RDC reconnaissent
la nécessité de mettre en place un système d’informations sur la gestion et le suivi de l’aide
publique au développement en termes de financements, de programmes, de localisation et
de types d’activités en cohérence avec les secteurs prioritaires identifiés.
Le Gouvernement et les partenaires au développement s’attacheront à l’avenir à préciser les
programmes de développement pour le moyen terme - 2009 - 2010 - qui seront mis en oeuvre
et qui feront l’objet de discussion lors de la réunion du Groupe Consultatif prévue avant la fin
de l’année.
Le séminaire est l’aboutissement d’intenses consultations entre les experts du Gouvernement
et les partenaires au développement de la RDC. Le résultat obtenu est la preuve qu’un
dialogue solide est possible et peut aboutir à un partenariat dynamique et efficient. L’engagement
est pris de structurer de manière durable ce dialogue dans le temps en y associant les
partenaires de la société civile et du secteur privé
Tous les participants à ce séminaire s’engagent à contribuer à ce qu’au terme de ce programme
prioritaire, la RDC renoue avec la croissance économique robuste et durable, génératrice
d’emplois, atteigne le point d’achèvement de l’initiative PPTE et implante solidement
sa stratégie de croissance et de lutte contre la pauvreté.
Kinshasa! le 25 juin 2007
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1914 APA du 26 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
L’Afrique en bref
PARIS - Les grandes puissances, dont la Chine et
les Etats-Unis, et des organisations internationales
- mais en l’absence de l’UA et du Soudan - se sont
retrouvées lundi à Paris, pour la première fois, afin
d’unir leurs efforts pour tenter de mettre fin au conflit
du Darfour et montrer leur détermination face à Khartoum.
- A l’issue de la réunion, le chef de la diplomatie
française Bernard Kouchner a estimé que «l’avenir
s’est éclairci» pour le Darfour.
- Le président français Nicolas Sarkozy avait auparavant
appelé la communauté internationale à être
«ferme» avec le Soudan s’il refusait de coopérer à
un règlement du conflit.
- La Chine estime que «menacer et faire pression»
sur le gouvernement soudanais pour tenter de régler
le conflit du Darfour serait «contreproductif», a
déclaré lundi à Paris son envoyé spécial dans la région,
Liu Guijin.
- La Fédération internationale des droits de
l’Homme (FIDH) a appelé les chefs d’Etat de l’Union
africaine (UA) à favoriser la mise en place «immédiate
» de la force hybride ONU-UA de maintien de
la paix qui doit être déployée au Darfour.
- Des responsables de missions de l’ONU ont proposé
lundi de placer les revenus du pétrole du Soudan
dans un fonds international afin d’empêcher le
régime de Khartoum de «financer tueries, bombardements
et nettoyage ethnique» au Darfour.
LA HAYE - Le procès de l’ancien président libérien
Charles Taylor a été suspendu jusqu’au mardi 3 juillet
afin de régler les problèmes posés par sa défense,
a décidé lundi le Tribunal spécial pour la Sierra Leone
(TSSL) siégeant à La Haye.
- Le tribunal a ordonné qu’un nouvel avocat soit
provisoirement désigné pour défendre M. Taylor qui
avait renvoyé son conseil, il y a trois semaines, à
l’ouverture des débats, en dénonçant un procès inéquitable.
- L’ex-chef d’Etat libérien, âgé de 59 ans, incarcéré
à La Haye depuis mars 2006, doit répondre de
11 chefs d’inculpation de crimes de guerre et crimes
contre l’humanité commis au Sierra Leone pendant
la guerre civile (1991-2001).
MOGADISCIO - Un député somalien, Hussein Osman
Hussein, a échappé à une tentative de meurtre
quand son domicile a été attaqué samedi soir à
Afgoye (30 km à l’Ouest de Mogadiscio) par trois
hommes armés qui ont finalement été repoussés par
ses gardes du corps, a-t-il affirmé à la presse.
BAMAKO - La journée «sans presse», organisée
lundi par plusieurs associations de journalistes maliens
pour réclamer la libération de 5 journalistes et
d’un enseignant écroués pour «offense au chef de
l’Etat», était largement suivie lundi.
ADDIS ABEBA - Trente-huit opposants éthiopiens,
récemment déclarés coupables de violation de la
Constitution par la Haute cour de justice fédérale,
ont signé un document où ils reconnaissent avoir
commis des «erreurs», ce qui pourrait accélérer leur
libération.
NAIROBI - La police kényane a annoncé avoir tué
dimanche soir à Nairobi cinq membres présumés
de la secte interdite Mungiki, soupçonnée d’être responsable
de plusieurs meurtres, dont certains avec
décapitation.
GENEVE - Le Comité international de la Croix-Rouge
(CICR) a indiqué lundi avoir envoyé une mission au
Nord du Niger pour soigner des blessés capturés
par un mouvement de rebelles touaregs après l’attaque
d’une base militaire la semaine dernière.
MORONI - L’ex-ministre Mohamed Abdouloihabi a
été élu dimanche président de l’île comorienne autonome
de Grande-Comore, et l’homme d’affaires
Mohamed Ali Said arrive en tête sur l’île de Mohéli,
selon des résultats provisoires annoncés lundi par
le ministère comorien de l’Information.
- Une mission ministérielle dépêchée par l’UA a rencontré
dimanche sur l’île comorienne autonome d’Anjouan
le colonel Mohamed Bacar, élu président de
cette île le 10 juin lors d’un scrutin organisé en dépit
du refus de l’Etat fédéral, et de la condamnation de
l’UA.
JOHANNESBURG - Deux organisations syndicales
ont appelé lundi à la reprise du travail en Afrique du
Sud, fissurant le front syndical à l’origine de la grève
lancée dans le pays le 1er juin pour réclamer une
hausse de salaires des fonctionnaires.
LAGOS - Les Nigérians ont retrouvé lundi le chemin
du travail 48 heures après la fin d’une grève générale
de quatre jours qui a largement paralysé les
activités économiques et commerciales du pays, à
l’exception notable de l’industrie pétrolière.
ABIDJAN - La fédération des Ivoiriens victimes des
déchets toxiques du cargo Probo Koala a rejeté lundi
«en bloc» la répartition, décidée par la présidence
ivoirienne, des 152 millions d’euros d’indemnisation
versés par la multinationale Trafigura, estimant que
cet argent doit seulement servir à indemniser les victimes.
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mercredi 27 juin 2007
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