Bulletin de l'APA 28 juin 07

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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1916 APA du 28 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
􀂁 Les professionnels des médias protestent devant le QG de
l’armée
􀂁 Mbusa Nyamwisi encourage les sociétés israéliennes à investir
en RDC
􀂁 L’UE promet son appui au PAP
Société
􀂁 Plus de 4.500 candidats mandataires des entreprises publiques
􀂁 La situation sécuritaire au Nord-Kivu paraît calme
Economie
􀂁 Des investisseurs indiens reçus au ministère de l’Intégration
régionale
Monde
􀂁 Gordon Brown, bougon, brillant et compliqué, devra apprendre à
séduire
􀂁 L’Afrique en bref
Chronique
􀂁 Le phénomène «points sexuellement transmissibles» en milieux
universitaires à Kinshasa
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1916 APA du 28 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
Kinshasa, 28 juin (APA) - Une
centaine de professionnels des
médias ont manifesté mercredi
à Kinshasa pour dénoncer le
meurtre de quatre confrères en
moins de deux ans en République
démocratique du Congo
(RDC), dans des crimes impliquant
le plus souvent des militaires.
Les manifestants ont
défilé dans le calme du centreville
de Kinshasa jusqu’à l’entrée
de l’état-major général des
Forces armées congolaises
(FARDC) pour marquer leur
colère et exiger des garanties
de sécurité pour la presse,
moins de 15 jours après l’assassinat
à Bukavu (Est) de
Serge Maheshe, journaliste à
la radio Okapi (parrainée par
l’ONU).
«Une armée ne tue pas
les citoyens», «Les FARDC
doivent protéger les journalistes
», «Nous voulons plus de
sécurité et de justice pour tous
les journalistes», pouvait-on
lire sur des banderoles brandies
silencieusement.
Syndicats et organisations
locales de la défense de la
presse, dont Journaliste en
Les professionnels des médias protestent devant
le QG de l’armée
danger (JED), ont exigé «un
procès juste qui éclaire l’opinion
sur les commanditaires de
l’assassinat de Maheshe».
Serge Maheshe, 31 ans, a
été abattu le 13 juin à Bukavu
par deux inconnus en civil,
alors qu’il s’apprêtait à monter
dans sa voiture de service,
marquée du sigle des Nations
unies.
Dès le lendemain, la
police avait arrêté une vingtaine
de personnes, dont deux
militaires présentés comme les
assassins présumés du journaliste.
Leur procès s’était ouvert
le soir même, dans une précipitation
dénoncée par les parties
civiles et les médias.
A l’état-major général des
FARDC, les organisations de
professionnels des médias et
ONG ont remis un mémorandum,
adressé conjointement
aux chefs de l’armée et de la
police congolaises, dans lequel
ils détaillent une série d’atteintes
aux libertés de la presse,
allant de la menace à l’assassinat.
«Dans tous les cas
d’assassinats ou d’agressions
violentes (...), des militaires ou
policiers sont impliqués», selon
ce rapport, qui dénonce
l’»impunité» dont jouissent ces
«hommes sous le drapeau».
Le mémorandum, qui
présente les criminels comme
étant le plus souvent des exécutants,
dénonce la facilité
avec laquelle «des hommes ou
femmes disposant d’une parcelle
de pouvoir politique ou
économique abusent de la
force publique pour régler, à
leur manière, des questions
personnelles ou relevant des
cours et tribunaux».
Il demande que soient donnés
«tous les moyens matériels
et l’indépendance nécessaires
à la justice militaire pour
conduire des enquêtes», appelle
à la fin de l’impunité pour
des éléments impliqués dans
des crimes, à la «dépolitisation
» des forces de l’ordre et à
des mesures pour mettre fin
«aux tracasseries» dont sont
victimes quotidiennement les
journalistes dans l’exercice de
leur métier (rackets, intimidations,
interdiction de prendre
des photos).
Lubumbashi, 28 juin (AFP/
APA) - Onze Indiens employés
dans le secteur minier au Katanga
(sud-est) ont été expulsés
mercredi de République
démocratique du Congo (RDC)
pour «séjour irrégulier», a-t-on
appris auprès des services
d’immigration congolais.
Les 11 expulsés ont embar-
Onze Indiens, employés du secteur minier, expulsés
pour séjour irrégulier
qué à bord d’un avion de ligne
d’une compagnie congolaise
reliant Lubumbashi, la capitale
du Katanga, à Johannesburg,
en Afrique du Sud, d’où ils
prendront des correspondances
pour leur pays, a constaté
un correspondant de l’AFP à
l’aéroport de Lubumbashi.
L’expulsion de ces Indiens
porte à 41 le nombre d’expatriés
expulsés depuis le lancement
en avril de l’opération de
contrôle des étrangers travaillant
dans le secteur minier
par la Direction générale des
migrations (DGM).
Ces 41 expatriés, essentiellement
chinois et indiens,
étaient employés «sans permis
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Kinshasa, 28 juin (APA) – Le
projet de budget de la province
du Sud-Kivu a été rejeté par
l’assemblée provinciale qui a
accordé au gouverneur Célstin
Cibalonza 48 heures, à dater
de mardi, pour présenter un
autre projet révisé.Ce budget
se chiffre à 13 milliards de
francs congolais, soit 27 millions
de dollars.
60% de ce budget sont consacrés
aux problèmes
Rejet du projet de budget par l’Assemblée provinciale
du Sud-Kivu
sécuritaires.
Mais les députés estiment
que ce budget est en
deçà des potentialités que recèle
le Sud-Kivu. Ils affirment,
en outre, qu’il ne prend pas en
compte le fonctionnement du
gouvernement provincial, ni celui
de l’Assemblée provinciale
elle-même, rapporte Radio
Okapi.
Célestin Cibalonza a 48
heures pour revenir devant leur
institution avec un projet révisé.
Le gouverneur du Sud-
Kivu trouve, pour sa part, ce
délai trop court.
Pour le vice-président
de l’Assemblée provinciale qui
a présidé la plénière, si le gouverneur
n’arrivait pas à faire
passer son projet de budget,
les députés pourront être amenés
à adopter une motion de
défiance à l’endroit du gouverneur.
de travail ni visa d’établissement
» dans différentes sociétés
minières du Katanga, région
riche en minerais de cuivre,
a-t-on affirmé à la DGM.
«Les autorités provinciales
mènent actuellement une campagne
de sensibilisation
auprès des responsables des
sociétés minières pour qu’elles
travaillent dans le respect des
lois» du pays, a déclaré à l’AFP
le ministre provincial de l’Intérieur,
Dikanga Kazadi.
Le secteur minier en RDC
évolue dans la plus grande
opacité. Au cours des dix dernières
années marquées par
des guerres et une difficile
transition politique, des investisseurs
privés étrangers ont
obtenu les plus riches concessions
du Katanga, bénéficiant
d’énormes avantages fiscaux
le plus souvent au détriment de
l’Etat.
Le contrôle des exportations
de minerais est quasiment
nul, les experts du secteur
estimant que plus de 90%
des exportations échappent
aux douanes. La quasi-totalité
des minerais sont en outre illégalement
exportés sous
forme brute.
De nombreux acteurs travaillent
par ailleurs sans permis
d’exploitation, sans autorisation
d’exportation, et bénéficient
en général de complicités
au sein des administrations
locales.
Mbusa Nyamwisi encourage les sociétés israéliennes
à investir en RDC
Kinshasa, 28 juin (APA) –
Antipas Mbusa Nyamwisi ministre
d’Etat chargé des Affaires
étrangères et de la Coopération
internationale, a encouragé
mercredi les sociétés israéliennes
à investir en République
démocratique du Congo
(RDC),lors d’un entretien accordé
à M Jacques Revah, ambassadeur
et directeur général
de la Division Afrique au ministère
des Affaires étrangères de
l’Etat d’Israël, a constaté l’APA.
«Nous croyons aux
possibilités d’ouverture des
sociétés Israéliennes au
Congo, spécifiquement dans
les secteurs agricole , technologique…
parce que la reconstruction
entamée par la 3ème
république concerne tout le
monde », a assuré le diplomate
israélien au sortir de l’entrevue.
Pour Jacques Revah,
les relations entre la RDC et
Israël sont excellentes depuis
longtemps.
Le même jour, le Ministre
d’Etat Mbusa a reçu une
délégation du Parlement de la
communauté française de Belgique
en visite de travail en
RDC et, conduite par M. Jean
François Istasse, président de
la communauté.
«Notre visite s’inscrit
dans le cadre du renforcement
des capacités du personnel administratif
du Parlement de la
RDC : la Chambre haute et la
Chambre basse », a fait savoir
Jean François Istasse, avant
de souligner que cela concerne
l’ensemble des provinces du
pays.
A une question sur la
nature des rapports entre la
Belgique et la RDC, le président
du Parlement de la Communauté
française de Belgique
a noté que ces relations ne
sont plus du genre « colonisateur-
colonisé » et que la délégation
qu’il conduit est constituée
de personnes qui se sentent
aussi l’âme des Congolais,
compte tenu des liens historiques
qui existent entre les
deux pays et leurs peuples.
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Lubumbashi, 27 juin 2007
(AFP/APA) - Des centaines de
mineurs artisanaux et de négociants
ont manifesté mardi à
Kolwezi, cité minière du Sud-
Est de République démocratique
du Congo (RDC), contre la
fermeture de lieux de stockage
où ils venaient vendre des minerais,
a-t-on appris auprès de
témoins.
Les manifestants, armés
de pierres, se sont rassemblés
devant la mairie de
Kolwezi pour protester contre
la fermeture lundi, sur décision
du gouvernorat, d’une vingtaine
de maisons servant à des
hommes d’affaires étrangers
de lieux de stockage de minerais
bruts, a expliqué à l’AFP
Jacques Banza, un négociant
de 32 ans.
Un important dispositif
de policiers anti-émeute a été
déployé devant la mairie de
cette ville du Katanga , située
à 250 km au Nord-Ouest du
chef-lieu de province Lubum-
Des mineurs manifestent contre la fermeture de
dépôts de minerais
bashi, notamment pour empêcher
les manifestants de dresser
des barricades.
«Nous exigeons la réouverture
de ces dépôts où sont encore
stockés nos produits proposés
à la vente. L’activité artisanale
sera sérieusement
handicapée si l’autorité ne revient
pas sur sa décision», a
expliqué à l’AFP Jeannot
Tshiyuka, un des responsables
de mineurs de Kolwezi.
La plupart de dépôts miniers
de Kolwezi - installés dans des
maisons d’habitation - sont tenus
par des hommes d’affaires
chinois et indiens. Des négociants
congolais viennent y déposer
des sacs d’hétérogénite
(pierres contenant des minerais
de cuivre à la teneur variable)
qu’ils ont eux-mêmes
achetés aux mineurs artisanaux
travaillant dans les carrières
de la région.
Ces sacs sont ensuite achetés
par des sociétés, comme
l’indienne Chemaf, ou des particuliers,
notamment des hommes
d’affaires chinois, à des
prix variables selon leur teneur
en cuivre et en cobalt.
La plupart de ces minerais
sont exportés à l’état brut, en
dépit de récentes annonces
des autorités congolaises, interdisant
l’exportation de pierres
sans un minimum de transformation.
Le ministre provincial
des Mines, Mumba Gama, a
expliqué à l’AFP qu’il était
«inadmissible» de laisser des
opérateurs miniers transformer
des maisons en lieux de stockage
en pleine ville, demandant
un «transfert» rapide des
stocks dans des «sites industriels
».
Il a, par ailleurs, assuré
que l’activité des mineurs artisanaux,
estimés à des centaines
de milliers au Katanga,
n’était pas menacée.
Les manifestants se
sont dispersés dans le calme
dans l’après-midi.
Kinshasa, 28 juin (APA)- Une
campagne de changement de
mentalités pour le développement
de la République démocratique
du Congo (RDC) s’est
ouverte mardi pour une durée
de 45 jours, a constaté l’APA
lors d’une cérémonie organisée
à cette fin au Grand Hôtel
Kinshasa (GHK), en présence
du ministre de la Culture et des
Arts, Marcel Malenso Ndodila.
Le coordonnateur de la
campagne, André Ipakala, également
Président d’une fondation
qui porte son nom et éditeur
du quotidien La Référence
plus, a énuméré les maux qui
Ouverture mardi d’une campagne pour le changement
de mentalités
minent la société congolaise et
tracé les pistes de solutions.
Dans le contexte du
21ème siècle où l’éducation, la
santé , le logement et d’autres
besoins vitaux de l’homme sont
des droits socioéconomiques à
revendiquer, il n’y a pas de raison
de vivre en marge de la
société : chacun dans son secteur
d’activités doit participer
positivement au changement
de mentalités, a-t-il fait savoir.
« Le changement de
mentalités doit consister à savoir
observer, bien observer,
savoir comparer, savoir intérioriser,
savoir opérer un choix
judicieux ; ce qui mène vers le
bien être, ce qui oriente vers
le respect de l’être humain, le
respect de l’autre pour le voir
en bonne santé », a-t-il expliqué.
M.Ipakala qui est aussi
le président en exercice de
l’Association nationale des
Editeurs de journaux de la RDC
(ANECO) a insisté sur l’implication
des médias dans le déroulement
de cette campagne
qui va se clore le 9 août prochain.
Selon le plan de campagne
conçu pour les médias,
des conférences seront orgaAgence
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nisées dans la salle du Zoo
tous les jeudis, vendredis et
samedis, en plus des concerts
publics et des publications de
presse qui vont servir de supports
aux messages de changement
de mentalités.
La structure organisationnelle
mise en place est
constituée de cinq commissions
chargées des questions
liées respectivement à la drogue
; à l’éducation, encadrement
des enfants de rue et des
personnes vivant avec handicap
; civisme et moralité ainsi
qu’à la sécurité, protection et
justice ;à l’environnement, hygiène
et santé.
Une sous commission
s’occupera de la question des
expatriés.
Le gouverneur de la
ville province de Kinshasa, André
Kimbuta Yango, a estimé
que cette campagne va contribuer
à jeter les bases et à
préparer le terrain du développement
national.
Cette campagne, a-t-il
insisté, s’inscrit dans la ligne
droite du principe moteur du
programme de l’Exécutif provincial.
Kinshasa, 28 juin (APA) –
L’expulsion prochaine de quatre
mille ressortissants congolais
en situation irrégulière en
Grande Bretagne préoccupe la
Direction générale de migration
(DGM) qui souhaite leur identification
préalable « pour permettre
de les accueillir dans la
dignité », a déclaré mardi
Ruphin Kimpimpi, conseiller
La DGM préoccupée par le projet britannique
d’expulsion de 4.000 Congolais
juridique de l’Administrateur de
la DGM.
« L’identification préalable
vise à débusquer des ressortissants
d’autres pays » qui
pourraient être tentés de s’infiltrer
dans cet important contingent
», a-t-il précisé à Radio
Okapi, parrainée par l’ONU.
Par ailleurs, le professeur
Mwahila Tshiyumbe, président
de la Fédération des
Congolais de France, estime
que « le moment n’est indiqué
pour une expulsion aussi massive
des Congolais vivant à
l’étranger ». La République
démocratique du Congo (RDC)
qui vient de sortir de plusieurs
années de conflits armé, n’a
pas de moyens de prendre en
charge les expulsés.
Kinshasa, 28 juin (APA) – Le
président de l’Assemblée nationale,
Vital Kamerhe, a reçu
mercredi le représentant de
l’Union européenne en République
démocratique du Congo
(RDC), M.Carlo De Filippe
avec lequel il a abordé une série
de questions liées à l’actualité
dans le pays.
Il a dit à la presse avoir
promis à son interlocuteur le
soutien de son organisation au
Programme d’action prioritaire
élaboré au ministère du Plan.
L’Union européenne
souhaite, par ailleurs, voir l’Assemblée
nationale adopter rapidement
la loi sur la décentralisation
territoriale et soutient
l’organisation du forum national
de vulgarisation préalable
à l’examen et l’adoption de
cette loi qui doit permettre aux
entités décentralisées de fonc-
L’UE promet son appui au PAP
tionner.
Il en est de même de la
Commission électorale nationale
indépendante (CENI) dont
le vote va permettre l’organisation
des élections municipales
et locales.
Les deux personnalités
ont, enfin, évoqué la situation
à l’Est de la RDC, particulièrement
les derniers développements
ainsi que les mesures
arrêtées par le gouvernement
congolais pour restaurer une
paix durable dans cette partie
du pays.
Enfin, M.Kamerhe s’est
entretenu avec l’ambassadeur
du Maroc en RDC avec lequel
il a notamment parlé de la coopération
bilatérale et de la diplomatie
parlementaire menée
par la Chambre basse qui implique
des échanges parlemenVital
Kamerhe taires.
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Communication
A l’occasion du 47ième anniversaire de l’accession de la République
Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale, le Gouverneur
de la Banque Centrale du Congo, Jean-Claude MASANGU MULONGO,
présente au nom du Conseil de la Banque, de la Haute Direction et du Personnel
de l’Institut d’Emission ainsi qu’en son nom propre, leurs vives et
chaleureuses félicitations:
- au Président de la République;
- au Sénat et à l’Assemblée Nationale;
- au Gouvernement;
- et au Peuple Congolais tout entier.
II réitère l’engagement et la détermination de la Banque Centrale à
accompagner, par une gestion responsable des ressources financières de
la Nation, les Institutions de la Troisième République naissante dans la réalisation
du programme national à impact visible que sont les Cinq Chantiers
du Chef de l’Etat.
Que le Très-Haut bénisse la Démocratique du Congo et son vaillant
peuple.
MESSAGE DE VOEUX
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Kinshasa, 28 juin (APA) - Le
Comité de Pilotage de la Réforme
des entreprises publiques
(COPIREP) a reçu mardi
plus de 4.500 dossiers de candidats
mandataires pour 78
postes, a constaté Radio
Okapi. .
Le chargé de communication
de cette structure confie
que le plus grand engoue-
Société
Plus de 4 500 candidats mandataires des entreprises
publiques
ment se fait remarquer les
après-midi. Dans la matinée,
dit-il, les candidats sont encore
à leurs lieux de travail.
Les 4.500 dossiers déjà réceptionnés
depuis mardi ont été
déposés soit physiquement par
les candidats, ou envoyés par
Internet. Des candidats trouvés
sur place se disent confiants
quant à la procédure. D’autres,
par contre, émettent certains
doutes vu le nombre des candidat
par rapport au nombre
des postes en vacance.
La clôture du dépôt des
dossiers de candidature devait
intervenir mercredi à 17 heures,
heure de Kinshasa.
Kinshasa, 28 juin (APA) – La
Société nationale des chemins
de fer du Congo (SNCC) a décidé
de vendre 200 maisons à
ses agents à Kindu, en contre
partie de leurs arriérés de salaires.
Il s’agit d’agents logés
par la compagnie. Cette décision
de l’employeur est différemment
perçue par les agents
de la SNCC à Kindu, a constaté
radiookapi.net
Selon la directrice na-
La SNCC vend 200 maisons à ses agents à Kindu
tionale des Services généraux
de la SNCC, Béatrice Kaindu,
qui a fait le déplacement du
siège de Lubumbashi à Kindu,
cette mesure pourrait aider la
société à résoudre « un tant
soit peu » ses graves difficultés
de paiement d’arriérés de
salaires des agents.
Ce qui pose problème
cependant, c’est que l’effectif
des agents est de loin supérieur
au nombre de maisons
disponibles.Béatrice Kaindu
indique aussi que cette solution
ne règle pas toutes les
dettes de la société à l’endroit
de ses agents.
Pour ceux qui n’auront
pas été satisfaits à la faveur de
cette opération, la société envisagerait
bientôt d’autres mesures,
a-t-elle déclaré, ajoutant
que cette opération devrait se
poursuivre partout là où existe
le réseau SNCC.
NairobiI, 28 juin (AFP/APA) -
Une mère kényane a décapité
mercredi son fils de 4 ans ans
après qu’il eut perdu une pièce
de monnaie de 10 shillings
kényans (11 centimes d’euros)
dans le centre du pays, qui a
connu récemment une série de
crimes violents et de décapitations,
selon des témoins et la
police.
La jeune femme de 35
ans a décapité son fils avec une
machette après une dispute à
propos de la perte de la pièce de
monnaie, dans la région de
Kenya: une mère décapite son jeune fils pour la perte
d’une pièce de monnaie
Gatundu, à environ 30 km au
nord-ouest de la capitale Nairobi
de ce pays pauvre d’Afrique de
l’Est, ont indiqué des témoins.
«Nous avons entendu
des cris et nous sommes accourus
pour découvrir le garçon
mort. Il a été décapité», a rapporté
à la presse un habitant,
Joseph Ngare.
«Nous avons ensuite ramassé
le torse et la tête du garçon
et nous avons conduit sa
mère au commissariat de police
», a-t-il ajouté.
Un commandant local
de la police, Hassan Abdi, a confirmé
à l’AFP cet incident.
«(La mère) a été arrêtée et
nous avons entamé l’enquête.
Elle sera présentée à la justice
pour meurtre dès la fin des investigations
», a ajouté M. Abdi.
Cet incident a eu lieu
dans le centre du Kenya, l’un des
bastions de la secte des Mungiki,
interdite depuis 2002 et accusée
d’être responsable ces derniers
mois d’une série de meurtres
sanglants, dont des décapitations.
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Kinshasa, 28 juin (APA) –
L’Institut Supérieur des Techniques
Médicales (ISYM/Kinshasa)
a procédé hier mercredi
à la cérémonie d’inauguration
de ses nouveaux bâtiments
construits sur son site propre,
situé en face du CNPP(Unikin),
a constaté l’APA.
La présence de plusieurs
personnalités du pays a
été constatée à cette cérémonie
notamment, le ministre
d’Etat chargé de l’Enseignement
Supérieur et
Universitaire(ESU), la viceministre
de l’ESU, le Représentant
du gouverneur de la ville
de Kinshasa.
Prenant la parole, le
Directeur Général de l’ISTM/
Kin, le professeur Basosila
Lolofo a fait savoir que l’ISTM/
Kin est entrain de concrétiser
ses rêves qui consistaient à
construire son propre campus
avec des fonds propres à
l’ISTM, payés par les étudiants
qui ont versé 10 dollars chacun
pour contribuer à cette
Cérémonie d’inauguration de nouveaux bâtiments de
l’ISTM/Kinshasa
construction.
L’ISTM a érigé des
auditoires capables d’accueillir
environ 1000 étudiants chacun,
des installations hygiéniques,
un laboratoire d’analyses spécialisées
et un autre bâtiment
abritant des services de sécurité
pour garantir la tranquillité
sur ce site. Ces bâtiments sont
construits de manière à assurer
une meilleure aération, a indiqué
le Directeur.général.
Basosila.
Il a énuméré les difficultés
que présente ce site notamment,
un terrain glissant qui
sera menacé par des érosions
et qui exige des fonds énormes
pour sa sauvegarde. Le professeur
Basosila a souligné que
cette action de construire est
un signe de courage pour
l’ISTM mais, le gouvernement
congolais doit prendre ses responsabilités
en répondant aux
besoins de cette institution étatique
qui a pour devise « ISTM
toujours plus haut ».
Pour sa part, le ministre
d’Etat chargé de l’Enseignement
Supérieur et Universitaire,
Sylvain Ngabu, a déclaré
que depuis 2003, l’ISTM/Kin a
toujours montré son sens élevé
en construisant ses bâtiments.
Il a ajouté que le gouvernement
congolais a pris ses responsabilités
à travers son ministère
qui a déjà signé un accord avec
une firme sud-coréenne
dénommé « Epi- Congo » qui
va parachever la construction
du campus de l’ISTM/Kinshasa.
De son coté, le président
des étudiants a sollicité
aux autorités du pays d’aider
l’ISTM à protéger ces bâtiments
face aux eaux des
pluies, à doter l’ISTM d’une bibliothèque,
d’un laboratoire et
d’un centre informatique. Un
cahier de charges élaboré par
les étudiants a été remis au
ministre de l’ESU.
Kinshasa, 28 juin (APA) – Le
Bureau de la coordination des
Affaires Humanitaires (OCHA)
s’inquiète de menaces contre
les acteurs humanitaires, a déclaré
Kemal Saïki, porte- parole
civil de la mission des Nations
unies en RDC (MONUC),
au cours d’un point de presse
tenu mercredi à Kinshasa.
« Ce sentiment de
haine qui se développe inquiète
de plus en plus la communauté
originaire de la région
», a rappelé Kemal Saîki.
La loi internationale humanitaire
en vigueur stipule, a-t-il
Augmentation inquiétante de menaces contre les
acteurs humanitaires, seon OCHA
affirmé, que les acteurs humanitaires
et leurs biens doivent
être protégés pour pouvoir apporter
assistance aux populations
vulnérables.
Dans le Katanga, précisément
à Moba, les populations
autochtones font état de
possibles menaces qui seraient
dirigées contre les organismes
humanitaires accusés
de n’employer que du personnel
non originaire de la région.
Au Nord- Kivu, la Croix- Rouge
et l’Ong CEPAC(Communauté
des Eglises de Pentecôte au
Congo), signalent un mouvement
de la population depuis
avril 2007vers Kasugho, dans
le Sud du territoire de Lubero.
Selon la Croix- Rouge,
les éléments du FDLR et ceux
de CEPAC abusent sexuellement
des femmes, pillent les
récoltes, les maisons et les
bétails. La mission d’évaluation
à Kasugho est en cours de préparation,
a-t-il signalé.
Dans la province de
l’Equateur, la mission conjointe
évalue les besoins humanitaires
dans la province, a-t-il
poursuivi. Les premiers résultats
de la mission sont prévus
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d’ici à deux semaines. Le coordinateur
humanitaire Ross
Mountain, a-t-il indiqué s’est
Kinshasa, 28 juin (APA) – Le
Syndicat national des professionnels
de la presse (SNPP)
a salué l’initiative du ministre
de l’Information de voir les
journalistes congolais se prendre
en charge en rédigeant
eux-mêmes les textes fondamentaux
de la profession, rapporte
un communiqué reçu
mercredi à l’APA.
Il s’agit, d’avant-projets
de loi relatifs à l’exercice de la
liberté de la presse en République
démocratique du Congo
(RDC) et à la création du Conseil
supérieur de l’audiovisuel
Le SNPP salue l’initiative du ministre de l’Information au
sujet des deux avant-projets de loi sur la presse en RDC
et de la Communication.
Le SNPP appelle les
députés nationaux, à qui revient
la charge de voter les lois,
à tenir compte de l’esprit et de
la philosophie ayant conduit à
l’élaboration par la profession
de ces deux textes qui leur seront
soumis bientôt par le gouvernement
de la République.
« Aussi, le SNPP formule-
t-il le voeu de voir les
avancées et autres innovations
importantes introduites dans
les deux textes être préservées
par les représentants du peuple,
lors de leurs débats à l’Assemblée
nationale », indique la
source.
Selon le communiqué
signé par Stanis Nkundye et
Marcelin Kalombo, respectivement
secrétaire général et rapporteur
général du SNPP. Cette
structure syndicale encourage,
par ailleurs, le ministre de l’Information,
Presse et de la
Communication nationale,
Toussaint Tshilombo Send à
poursuivre sans relâche les
efforts entrepris pour assainir
le secteur des médias, souligne
le communiqué.
Kinshasa, 28 juin (APA) – La
situation sécuritaire au Nord-
Kivu paraît calme et tendue
dans certains endroits, a déclaré
Kemal Saiki, porte-parole
de la Mission des Nations
unies au Congo (MONUC), lors
d’un point de presse mercredi
à Kinshasa.
« La MONUC a relevé
son niveau de vigilance au
Nord-Kivu. Elle a renforcé ses
troupes aux opérations conjointes
avec les Brigades intégrées
des Forces armées de la
La situation sécuritaire au Nord-Kivu paraît
calme et tendue
République démocratique du
Congo (FARDC) contre les éléments
incontrôlés du général
dissident Laurent Nkunda », a
indiqué Kemal Saiki, soutenant
qu’ à l’heure actuelle, il y a des
tensions accrues, des actes de
banditisme et bien des mouvements
dans les camps des déplacés
et cela inquiète la
MONUC.
En visite officielle, dans
cette province, le représentant
spécial du secrétaire général
de l’ONU en RDC, William Lacy
Swing, s’est rendu mercredi à
Goma (Nord-Kivu), en vue de
s’enquérir personnellement de
la dégradation de la situation.
Il a, à cette occasion,
exprimé la solidarité des Nations
Unies aux victimes de la
torture et à leurs familles et a
réaffirmé la nécessité de prendre
l’engagement au niveau
mondial pour venir en aide à
toutes les victimes de la torture.
rendu à Mbandaka pour rencontrer
le gouverneur de province
afin de discuter avec lui
des conditions de travail des
acteurs humanitaires dans
cette contrée.
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Economie
Kinshasa, 28 juin (APA)- Le
ministre à l’intégration régionale,
Ignace Gata Mavita, a
reçu, mardi dernier, dans son
cabinet de travail, un groupe
d’investisseurs indiens du
groupe Mohan Exports, au
cours d’une audience consécutive
à celle qu’il avait accordée
récemment au premier secrétaire
d’ambassade de l’Inde à
Kinshasa, Vijay Kumar.
La délégation des hommes
d’affaires du groupe
Mohan Exports, conduite par
son directeur général Jeewan
Sehgal, est allé s’informer
auprès du ministre des secteurs
prioritaires dans lesquels
les experts indiens peuvent investir.
Le groupe Mohan
Exports, qui fait preuve d’une
Des investisseurs indiens reçus au ministère de
l’intégration régionale
forte expérience en développement,
entend apporter son expertise
dans les secteurs de
l’éducation, de la technologie
et des infrastructures ainsi que
dans d’autres domaines susceptibles
de renforcer les capacités
des Congolais.
Jeewan Sehgal a assuré
le ministre Gata de la disponibilité
de son groupe à investir
dans les secteurs utiles
en vue de participer à la relance
de l’économie de la RDC
et à la création d’emplois afin
de combattre le chômage.
Le directeur général de
Mohan Exports, qui s’est félicité
de la mise en place des
institutions issues des élections
démocratiques, a, par
ailleurs, estimé que l’heure a
sonné pour développer la coopération
Sud-Sud.
La délégation des investisseurs
indiens a été conduite
par M. Rachid Patel, président
de la Communauté indopakistanaise
de la RDC et
membre influent de la Fédération
des entreprise du Congo
(Fec).
Pékin, 28 juin (AFP/APA) - La
Chine envisage une nouvelle
mesure pour tenter de contrer la
spéculation boursière en orientant
les ménages vers des placements
moins risqués.
En vertu d’un texte de loi examiné
depuis mercredi par le comité
permanent du Parlement,
les autorités pourraient réduire
ou abolir la taxe de 20% sur
l’épargne placée sur les comptes
bancaires, a annoncé
l’agence Chine Nouvelle.
Si, à sa mise en place en 1999,
la priorité du gouvernement était
de favoriser la consommation
pour avoir une croissance plus
équilibrée et moins dépendante
des exportations, désormais
l’heure est à la lutte contre la fo-
La Chine veut éloigner l’épargne des ménages
des risques boursiers
lie boursière.
«Après qu’un certain
nombre de voix se sont prononcées
ces dernières semaines en
faveur d’une rémunération plus
élevée de l’épargne placée sur
les comptes en banque, le parlement
a enfin décidé de s’occuper
du dossier», a estimé
l’agence officielle.
La semaine dernière, la Banque
centrale avait fait état d’un
sondage réalisé en mai montrant
que désormais les ménages urbains
chinois préféraient placer
leur argent en Bourse ou le confier
à des fonds d’investissement
plutôt que de le laisser sur des
comptes bancaires faiblement
rémunérés.
Le principal indice de la Bourse
a grimpé cette année de près de
60%, avant une légère correction
récente. Il avait connu une flambée
de 130% l’an dernier.
L’enquête d’opinion a été réalisée
le mois où l’indice des prix
à la consommation, jauge principale
de l’inflation, a progressé
de 3,4%, sa plus forte hausse en
plus de deux ans (depuis février
2005).
Or le taux de base à un
an pour la rémunération des
comptes de dépôt reste seulement
de 3,06%, malgré un nouveau
relèvement de 0,27 point
en mai, l’enquête montrant que
les ménages s’attendent à une
accélération de l’inflation.
Ignace Gata Mavita
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Monde
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Londres, 28 juin (AFP/APA)
- Si les idées politiques du nouveau
Premier ministre britannique,
Gordon Brown, ressemblent
à celles de Tony Blair, cet
Ecossais brillant, mais bougon
et compliqué, aura bien du travail
pour charmer autant que
son prédécesseur.
Fils d’un pasteur d’une paroisse
déshéritée, près d’Edimbourg,
M. Brown, 56 ans, décrit
par son frère comme ayant
été à l’adolescence «ennuyeux,
mais très intelligent»,
a, contrairement à Tony Blair,
toujours été pénétré de l’idée
de justice sociale.
Il est élu député en 1983,
comme Tony Blair. Les deux
hommes partagent le même
bureau-placard à Westminster,
sont surnommés «les jumeaux
» ou «les frères de
Gordon Brown, bougon, brillant et compliqué, devra
apprendre à séduire
sang». Plus tard, leurs rapports
conflictuels seront comparés à
ceux des Beatles John Lennon
et Paul Mc Cartney.
Gordon Brown est incontestablement
à l’origine du New
Labour, ce travaillisme réaliste
conçu pour veiller sur l’individu
sans effrayer la City. Or, quand,
en 1994, le leader travailliste
John Smith meurt du jour au
lendemain, il ne sait pas saisir
sa chance et s’incline sans
combattre devant Tony Blair
qui prend la tête du parti.
«Ne voulant pas ou ne sachant
pas aller chercher les
soutiens, il comptait sur ses
qualités de gros travailleur et
son intelligence» pour convaincre,
estime son biographe Tom
Bower.
Mais en politique, cela
ne suffit pas. Brown, bourreau
de travail, mais brouillon (on l’a
encore vu récemment une
jambe de pantalon coincée
dans une chaussette), mal
coiffé, longtemps célibataire
endurci délaissant ses amies
pour le football et la politique,
ne peut rivaliser avec l’affable
et spirituel anglais Tony Blair,
sa femme Cherie et leurs quatre
enfants.
Paris, 28 juin (AFP/APA) - Le
directeur de la rédaction du
quotidien français, Le Monde,
Eric Fottorino a été élu directeur
du journal par les journalistes
dans le cadre d’une vaste
réorganisation du groupe, a indiqué
à l’AFP Jean-Michel
Dumay, président de la Société
des Rédacteurs du Monde
(SRM).
Eric Fottorino succède
avec le titre de «directeur» à
Jean-Marie Colombani, évincé
le mois dernier du journal qu’il
dirigeait depuis 13 ans et qui
cumulait les fonctions de président
du directoire du groupe
Le Monde et de directeur de la
publication du grand quotidien
France: Eric Fottorino élu directeur du journal Le
Monde par la rédaction
du soir.
Concernant la tête du
directoire du groupe dont M.
Colombani a également été
évincé, les salariés du Monde
se sont prononcés lundi pour
un tandem formé de l’ancien
journaliste Pierre Jeantet et de
Bruno Patino, président du
Monde Interactif et de
Télérama.
Ils devraient être nommés
jeudi respectivement président
et vice-président du directoire,
Bruno Patino devant
succéder à Pierre Jeantet à mimandat
dans trois ans.
Selon M. Dumay, Eric
Fottorino a obtenu 62,8% des
«parts», soit 712 «parts» sur
un total de 1.134. Le candidat
devait dépasser 60% des
«parts» pour être accepté.
Avant le dépouillement du
vote, qui s’est fait à bulletin secret,
Eric Fottorino s’était longuement
expliqué devant les
journalistes sur son projet éditorial
et sa stratégie pour le
quotidien, répondant aux questions
de l’assemblée.
Il avait notamment annoncé
son intention de nommer
le journaliste Alain Frachon,
actuellement rédacteur en chef
du supplément hebdomadaire
du journal, Le Monde 2, à sa
place, au poste de directeur de
la rédaction.
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Brazzaville, 28 juin (AFP/
APA) - L’administration chargée
d’organiser le premier tour
des législatives au Congo, qui
s’est tenu dimanche de façon
chaotique, a «failli» dans sa
tâche, a déclaré mercredi le
président de la commission
électorale congolaise Henri
Bouka.
«Le gouvernement de
ce pays a donné suffisamment
de moyens à l’administration
compétente pour que nous
Législatives au Congo: «l’administration a failli»,
selon la commission électorale
ayons une élection libre, démocratique,
sincère», a affirmé à
l’AFP le président de la Commission
d’organisation des
élections (Conel).
«L’administration a
failli», a estimé M. Bouka, précisant
que les fonctionnaires
chargés des affaires électorales
au ministère de l’Administration
du territoire «avaient
failli totalement».
«Nous devons courageusement
rechercher les responsabilités
», a-t-il ajouté, rappelant
que les fonctionnaires
avaient eu «cinq ans pour préparer
ce scrutin».
Le premier tour des
élections législatives s’est déroulé
dimanche de manière
chaotique. Jusqu’à la veille du
scrutin, les autorités, et notamment
la Conel, avaient toutefois
affirmé que tout était prêt
pour que les élections se déroulent
de manière satisfaisante.
Cité du Vatican, 28 juin (AFP/
APA) - Le pape Benoît XVI a
changé mercredi le patron des
médias du Vatican en nommant
l’archevêque italien Claudio
Maria Celli, 65 ans, président
du conseil pontifical pour les
communications sociales en
remplacement de l’Américain
John Patrick Foley.
Le pape change le patron des médias du Vatican
Mgr Foley, 71 ans, présidait
depuis 1984 ce service du Vatican
qui supervise les organes
de communication du Vatican
(Osservatore Romano, Radio
Vatican, Centre de télévision
du Vatican) ainsi que les rapports
de l’Eglise catholique
avec les médias.
Mgr Celli, né le 20 juillet
1941, était déjà en poste au
Vatican en tant que secrétaire
de l’administration du patrimoine
du siège apostolique.
Le pape a nommé Mgr Foley
grand maître de l’ordre équestre
du saint-sépulcre de Jérusalem,
un ordre de chevalerie
remontant au XIe siècle qui
bénéficie du statut pontifical.
Abidjan, 28 juin (AFP/APA) -
Le dirigeant libyen Mouammar
Kadhafi est arrivé mercredi
après-midi à Abidjan, dernière
étape de sa tournée ouest-africaine
avant le sommet de l’Union
africaine (UA) d’Accra, a constaté
un journaliste de l’AFP.
Le leader libyen a atterri
peu après 14H30 (locales et
GMT) à l’aéroport d’Abidjan, où
il a été accueilli sur le tarmac par
le président Laurent Gbagbo, le
Premier ministre Guillaume Soro
et de nombreux responsables
civils et militaires.
Plus de 700 personnes, en majorité
des jeunes partisans de M.
Gbagbo, étaient également ve-
Côte d’Ivoire/Libye: arrivée de Mouammar Kadhafi à
Abidjan
nus lui souhaiter la bienvenue à
l’appel des autorités ivoiriennes.
Il s’agit de la première visite
en Côte d’Ivoire du dirigeant libyen,
ont précisé les autorités
ivoiriennes.
Abidjan est la dernière
étape de sa tournée ouest-africaine
avant le sommet des chefs
d’Etat de l’Union africaine (UA)
prévu à partir de dimanche à
Accra, capitale du Ghana voisin.
Le dirigeant libyen devrait y
plaider auprès de son homologue
ivoirien, qu’il a régulièrement
rencontré ces dernières années,
pour la création des «Etats-Unis
d’Afrique», l’un des sujets qui
doivent être abordés à Accra.
Selon le programme diffusé
par la présidence ivoirienne, le
guide libyen doit animer dans
l’après-midi «un grand meeting
avec les jeunes» dans une salle
de spectacles d’Abidjan, avant
d’être dans la soirée l’invité
d’honneur d’un «dîner de gala»
à la résidence de M. Gbagbo.
Il devrait ensuite rejoindre
Accra par la route, jeudi selon
la présidence ivoirienne, qui
a invité «les autorités et la population
des différentes localités
» qu’il traversera à «lui réserver
un vibrant accueil».
Avant la Côte d’Ivoire, le
dirigeant libyen est passé par le
Mali, la Guinée et la Sierra
Leone.
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L’Afrique en bref
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MIDRAND (Afrique du Sud) - Le président sudafricain
Thabo Mbeki a estimé mercredi, à
l’ouverture d’une conférence de son parti, que
treize ans de pouvoir n’étaient pas suffisants
pour résoudre les inégalités issues de l’ancien
régime raciste.
Tout en soulignant les progrès accomplis depuis
l’arrivée au pouvoir de l’ANC à l’issue des premières
élections multiraciales de 1994, le chef
de l’Etat et président de l’ANC a reconnu que la
pauvreté, qui touche 43% des 47 millions de
Sud-Africains, restait un défi à relever.
KHARTOUM - Le gouvernement soudanais a
souhaité mardi la mise en application des recommandations
de la réunion internationale de
lundi à Paris sur le Darfour en dépit de ses réserves
initiales sur cette rencontre.
MOGADISCIO - L’ancien ministre de la Défense
et député somalien Barre Adan Shire, a été
blessé et son chauffeur tué mercredi dans l’explosion
d’une bombe placée au passage de leur
véhicule, dans une banlieue du Sud de la capitale
somalienne Mogadiscio, ont rapporté des
témoins.
- Le ministre du Commerce du gouvernement
de transition somalien, Abdullahi Afrah, est sorti
indemne mardi d’une attaque à la grenade à Mogadiscio
contre son convoi dans laquelle un de
ses gardes a été tué.
ABUJA - Le principal parti d’opposition au Nigeria,
le All Nigeria Peoples Party (ANPP), a
signé un accord mercredi avec le parti au pouvoir
(People’s Democratic Party, PDP) en vue
de participer au nouveau gouvernement du président
Umaru Yar’Adua.
LAGOS - Vingt personnes - trois soldats, deux
employés locaux et 15 militants - ont été tuées
lors d’une opération de l’armée nigériane la semaine
dernière pour libérer des otages qui
étaient retenus sur une installation pétrolière
dans le Sud du Nigeria, a reconnu l’armée mer
- Des hommes armés ont kidnappé le fils de trois
ans d’un membre du Parlement de l’Etat pétrolier
de Rivers, dans le Sud du Nigeria.
JOHANNESBURG - Un homme est mort de froid
à Johannesburg et les vols internationaux ont
été retardés par le verglas, tandis que la neige
tombée mercredi sur les reliefs de l’Afrique du
Sud rendait les routes impraticables au Sud du
pays.
ALGER - Douze islamistes armés ont été tués
samedi et lundi par les forces de sécurité dans
les maquis de Khemis El-Khechna près de
Boumerdès (50 km à l’Est d’Alger) et Meftah,
près de Blida (50 km au Sud).
BAMAKO - Un enseignant et un des journalistes
maliens poursuivis pour «offenses au chef
de l’Etat» ont été condamnés mardi à Bamako
à des peines de prison ferme, tandis que les
quatre autres prévenus ont été condamnés à
des peines d’emprisonnement avec sursis. Reporters
sans frontières (RSF) s’est déclaré «déçue
».
NAIROBI - Une journaliste érythréenne de la
chaîne publique Eri-TV a été arrêtée courant juin
en Erythrée et écrouée dans un centre de détention
militaire, a rapporté mercredi RSF.
DAKAR - Cinq responsables de journaux sénégalais
ont été condamnés à trois mois de prison
ferme pour «diffusion d’articles et d’images
pornographiques» et leurs organes interdits par
le tribunal régional de Dakar.
JOHANNESBURG - Des Zimbabwéens, qui ont
fui leur pays pour se réfugier en l’Afrique du Sud
voisine, ont marqué mercredi la Journée internationale
contre la torture, en racontant les sévices
qu’ils ont subis aux mains des forces de
sécurité du président Robert Mugabe.
HARARE - Le président zimbabwéen Robert
Mugabe a menacé mercredi de nationaliser les
sociétés étrangères, dont celles du secteur minier,
qu’il accuse en substance d’être responsables
de la contrebande et de l’envolée des
prix dans le but de renverser son régime.
- Le président zimbabwéen Robert Mugabe,
dont les relations avec le Premier ministre britannique
sortant Tony Blair sont exécrables, a
raillé mercredi ses opposants devenus, selon
lui, «paranoïaques» à l’approche du départ de
leur «mentor».
ABIDJAN - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi
est arrivé mercredi après-midi à Abidjan,
dernière étape de sa tournée ouest-africaine
avant le sommet de l’Union africaine (UA) d’Accra.
MAPUTO - Douze recrues de l’armée mozambicaine
sont mortes mardi et environ 25 ont été
blessées dans l’accident de leur camion qui a
heurté un minibus dans le Nord du Mozambique.
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Chronique
13
La crise qui sévit en République démocratique du Congo (RDC) n’est pas seulement d’ordre
économique ou financier mais elle affecte aussi la morale, l’éthique et la déontologie. Il est
apparu depuis un certain temps dans le système d’enseignement, plus particulièrement dans les
Universités et Instituts d’enseignement supérieur une pratique honteuse que les esprits bien
pensants ont savamment baptisée de « phénomène points sexuellement transmissibles ». Il s’agit
d’une sorte de corruption morale qui consiste à offrir ses charmes ou à conditionner la hauteur de
la cotation de l’étudiante à un droit de cuissage , selon que la démarche est initiée par l’enseignée
ou l’enseignant. En clair il s’agit d’une conditionnalité mise par certains professeurs ou leurs collaborateurs
(assistants) qui n’accordent une bonne mention aux jeunes filles que moyennant des
rapports sexuels.
Si dans certains établissements comme l’Université de Kinshasa (Unikin), l’Université pédagogique
nationale (UPN) et l’ Institut facultaire des sciences de l’information et de communication
(IFASIC), cette pratique reste entourée de beaucoup de discrétion, il n’en est pas de même
ailleurs tels qu’ à l’Institut supérieur pédagogique (ISP) à Kinshasa- Gombe et l’ Institut supérieur
de commerce (ISC) où le mal s’est enraciné dans les moeurs au point que les acteurs opèrent
presque à ciel ouvert. Ils en ont fait tout un système.
Les assistants incriminés
A l’ISP Gombe, les visites touristiques organisées chaque semaine sont souvent transformées en
véritables surprises-parties ,dénonce une étudiante. Des assistants se retrouvent avec leurs « amantes
» dans un cercle restreint surnommé « La cour des grands ». Ils dansent, se baignent en
petites tenues et couchent ensemble .
Plus que les professeurs, ce sont les assistants qui tiennent la vedette de ces parties de
plaisir. Selon certains témoignages, cette catégorie d’enseignants qui sont pour la plupart jeunes,
abuseraient de la délégation des responsabilités sur certains cours par les titulaires. Ce qui pousse
une certaine opinion estudiantine à préconiser la reprise en mains par les professeurs de leurs
cours, principalement aux étapes cruciales de la correction des copies d’examens, de la cotation
et de la transcription des points.
A l’IFASIC, une étudiante affirme être harcelée par un assistant, qui lui a promis le passage
de classe au cas où elle accepterait de lui offrir ses charmes. Dans la crainte de s’exposer aux
représailles tous azimuts des assistants qui, par solidarité, se passent le mot d’ordre en pareille
circonstance, elle est presque résignée. « J’ai peur de dire non à cause des représailles car si
vous avez des problèmes avec un assistant, tous les autres vous combattront. Pas tous mais en
tout cas la majorité », explique -t-elle.
A l’UNIKIN, deux modes de corruption prévalent aux côtés de celle pécuniaire :les professeurs
opèrent dans la discrétion la plus totale, contrairement aux assistants qui, eux, s’affichent
sans pudeur. Pour ceux-là, la conquête du sexe a transplanté celle de l’argent , fait constater un
pensionnaire. Un autre appuie cette allégation en évoquant le cas de sa « copine » qui a été forcée
à reprendre l’année pour avoir refusé de céder aux « sollicitations » d’un assistant.
Responsabilité des parents
Le phénomène «points sexuellement transmissibles»
en milieux universitaires à Kinshasa
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Les parents ont une grande part de responsabilité dans l’émergence de ce phénomène
pervers dans la mesure où il leur incombe de bien orienter leurs enfants vers les études correspondant
à leurs capacités. Dans plus d’un cas, l’incompétence et l’incapacité à affronter les études
supérieures et universitaires poussent certaines étudiantes à se prostituer. Hier, l’orientation scolaire
commençait véritablement dès la deuxième année du secondaire. Aujourd’hui des parents
décident en lieu et place de l’école, et de l’enfant de la carrière et, partant des études à embrasser.
. Tout se passe comme si tout le monde était pourvu par la nature d’un quotient intellectuel égal. A
toutes ces considérations s’ajoutent d’autres comme l’éducation reçue en famille. L’école qui a
déjà du mal à dispenser le savoir a davantage d’ insuffisances en matière d’éducation morale. Or,
l’action complémentaire de l’école et de la famille devrait inculquer chez les enfants l’amour du
travail et le rejet de la facilité. Elle devrait aussi leur apprendre à s’habiller décemment et à se
comporter correctement en société. Les bonnes manières, le savoir-être n’est pas la chose la
mieux partagée !.
De nombreuses enquêtes réalisées dans les campus de Kinshasa révèlent que la plupart
des victimes de ce genre d’harcèlement sexuel se recrutent parmi les étudiantes qui se conduisent
mal, qui sont paresseuses et moins intelligentes.
La part de l’étudiante
Selon des personnes interrogées, les étudiantes doivent cesser de jouer aux aguicheuses
en provoquant les appétits sexuels des professeurs par le port des tenues indécentes,
suggestives… Elles doivent également savoir refuser les avances des professeurs éhontés et la
facilité, mais plutôt s’adonner corps et âme à leurs études pour mériter la réussite.
« Attention, ce que tu trouves facile aujourd’hui risque d’être fatale pour toi demain », prévient
une étudiante qui met en garde contre les conséquences qui peuvent résulter de leur
méconduite sur le plan aussi bien sanitaire que social et spirituel. Les maladies sexuellement
transmissibles sont toujours là », renchérit-elle, notant que certains professeurs occultistes qui
profitent de telles situations pour des sacrifices d’humains. Beaucoup d’étudiantes terminent leurs
études sans en pouvoir jouir de leurs diplôme parce qu’elles succombent aussitôt de maladies
sexuelles contractées à la suite d’une mauvaise conduite. Celles qui survivent ne savent pas justifier
leurs titres académiques ou scolaires obtenus par ces voies détournées, a conclu la source.
Quid de l’Etat ?
Dans le contexte de la mondialisation, certains fléaux décriés ici ne sont pas l’apanage des
Congolais. Les temps ont changé et les générations ainsi que les moeurs avec eux. Quoi qu’il en
soit, dans le cas de la RDC, il est surprenant de constater qu’alors que le mal est de notoriété
publique, peu ou prou de plaintes enregistrés auprès des instances judiciaires du pays sur ce
genre d’abus. Pas de sanctions connues à l’endroit des auteurs de ces actes de la part des autorités
académiques, elles même souvent impliquées dans ces faits.
Selon Kambale, un juriste congolais, cette attitude s’explique notamment par le fait que les
femmes congolaises n’ont pas encore la culture d’ester en justice pour des actes d’harcèlement
sexuel. De plus, la société semble accepter implicitement ce genre d’abus.
Sous d’autres cieux notamment en Occident, fait-il remarquer, les gouvernements tiennent
à la moralité de l’élite et les auteurs de ces actes payent cher les débordements libidineux.
Le gouvernement congolais devra donc mettre de l’ordre dans un secteur aussi sensible
que le milieu estudiantin en mettant un accent particulier sur l’éducation morale, l’éthique et la
déontologie professionnelle dans le chef des enseignants.
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