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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
Le président Kabila appelle le monde des affaires sud-africain
à investir en RDC
Clôture de la session de mars à l’Assemblée nationale
La Russie et la RDC veulent réactiver leur coopération
Assassinat de Maheshe : le gouvernement congolais promet
une «saction exemplaire»
Société
Atelier sur la législation en matière de liberté de la presse et de
régulation de l’audiovisuel
Journée de l’enfant africain à Kinshasa et à l’intérieur du pays
Le tourisme à gorille rapporte 5 millions Usd par an, selon un
expert congolais
Communication
Avis au public de la Banque Centrale du Congo (BCC)
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
Le Cap, 18 juin (AFP/APA) -
Le président de la République
démocratique du Congo
(RDC), Joseph Kabila, a appelé
vendredi le monde sudafricain
des affaires à investir
dans son pays ravagé par la
guerre, mais selon lui, libéré de
tout risque politique.
«Quand vous, hommes
d’affaires d’Afrique du Sud et
d’ailleurs dans le monde, viendrez
au Congo, vous ne vous
trouverez pas face à une bande
de révolutionnaires. Non, vous
trouverez des institutions légitimes,
démocratiques», a-t-il
déclaré au dernier jour de sa
visite en Afrique du Sud, lors
d’une rencontre avec des chefs
d’entreprise au Cap (Sud-
Ouest).
«Les risques politiques
n’existent plus», a-t-il affirmé,
tout en admettant que la sécurité
restait préoccupante dans
l’Est de la RDC avec la présence
d’anciens groupes rebelles.
Kabila, élu en octobre
lors du deuxième tour du scrutin
présidentiel au suffrage universel,
a ajouté que les institutions
gouvernementales resteraient
stables et démocratiques
«pour très longtemps», affirmant
que personne ne tenterait
d’amender la Constitution pour
«obtenir un troisième ou quatrième
mandat».
Le président Kabila appelle le monde des affaires sudafricain
à investir en RDC
Il a assuré que rien ne
faisait obstacle aux investissements
dans son pays riche en
minéraux et que les formalités
administratives avaient été réformées
afin de faciliter le processus.
Le Congo a changé. Le
Congo est prêt à vous recevoir.
Venez et investissez au Congo,
les opportunités sont là», a-t-il
lancé à ces chefs d’entreprise,
réunis en marge du Forum économique
mondial (WEF) sur
l’Afrique, qui s’est achevé vendredi.
«Les problèmes mineurs
que nous avons encore
sont de petits cours d’eau par
rapport aux fleuves que nous
avons traversés. Et nous nous
en occupons», a-t-il assuré.
Les échanges bilatéraux ont
atteint 2,6 milliards de rands
(environ 360 millions USD, 270
millions EUR) l’an dernier,
majoritairement en faveur de
l’Afrique du Sud.
Le ministre du Plan,
Olivier Kamitatu, a précisé que
l’inflation était passée de 511%
en 2000 à 18% l’an dernier et
que la croissance économique,
de 6,5% en 2006, devrait atteindre
6,7% cette année puis
8% en 2008.
Il a ajouté que les investissements
publics allaient passer
de 236 millions USD à 1,3
milliard USD en 2009, afin de
réhabiliter le réseau routier et
ferroviaire ainsi que les aéroports,
mais aussi de développer
le secteur minier, le système
de soins, la distribution
d’eau et d’électricité, et l’éducation.
Le président sud-africain,
Thabo Mbeki, a pour sa part,
estimé que la RDC représentait
«une bonne opportunité de
faire des affaires».
L’Afrique du Sud a joué un
rôle important dans le processus
de pacification de la RDC
jusqu’à la signature de l’accord
de paix, sous les auspices de
Mbeki en 2003 à Sun City, près
de Pretoria, qui a permis de
mettre fin à plus de cinq années
de combats.
Elle y a en outre déployé
quelque 2.000 Casques
bleus au sein de la mission de
maintien de la paix de l’Onu,
qui compte au total 17.600
hommes.
Suspension des audiences dans le procès assassinat
Serge Maheshe
l’arme du crime et de derniers
appels téléphoniques de l’infortuné.
Selon radio Okapi,
Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
tribunal militaire de Bukavu a
décidé de suspendre les
audiences dans le procès assassinat
Serge Maheshe pour
le renvoyer au 25 juin afin de
se donner le temps de mener
une étude approfondie de
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Serge Maheshe
cette suspension permettra
l’élaboration d’une réquisition
du ministère public à l’agence
de communication Vodacom,
afin de réécouter les dernières
communications de la victime.
Aussi, selon toujours le tribunal,
le renvoi du procès permettra
une étude approfondie
de l’arme AK 47 à crosse sciée
qui a tiré sur Serge Maheshe.
Samedi, à la mi-journée,
une descente sur les lieux
du crime, sur Avenue
Saio, en plein centre ville de
Bukavu, a été effectuée, dans
le but de donner plus de lumière
aux différents témoignages
des personnes qui comparaissent
au procès.
Ainsi, les deux amis de
Serge Maheshe présents lors
des faits ont pu fournir leurs
explications sur les circonstances
de cette mort.
Quant aux deux militaires
présumés assassins de
Serge Maheshe, ils continuent
à nier leur implication dans ce
dossier. Dans le même cadre,
le tribunal a également visité le
camp militaire de Bijido, situé
à une trentaine de mètres du
lieu du crime. Un camp dont les
habitants du quartier Ndendere
exigent la fermeture depuis
plusieurs mois, selon le chef du
quartier.
En attendant la reprise
du procès, le 25 juin, le ministère
public a promis de renforcer
la sécurité physique des
témoins et de leurs avocats.
Reprise du procès des tueurs
présumés
Le procès des deux assassins
présumés de Serge
Maheshe, journaliste de la radio
Okapi parainée par l’ONU,
abattu mercredi soir à Bukavu,
chef-lieu de la province du
Sud-Kivu suspendu vendredi, a
repris samedi a constaté l’AFP.
Au cours de l’audience de vendredi,
le tribunal militaire a affirmé
que c’est l’arme du sergent
Arthur Bokungo Lokombe,
l’un des deux présumés assassins,
qui a servi pour tuer le
j o u r n a l i s t e .
Le tribunal a poursuivi
samedi l’audience par l’audition
des témoins de la partie
lésée et des 17 prévenus dont
huit femmes qui comparaissent
pour détention illégale d’armes.
Le bureau de la Mission
des Nations unies (Monuc) au
chef-lieu du Sud-Kivu, qui assiste
depuis deux jours à ce
procès, a appelé la justice congolaise
pour que les vrais
auteurs de l’assassinat du journaliste
Maheshe soient punis.
Il (bureau) se dit prêt à
aider les autorités congolaises
pour tout autre expertise pouvant
éclairer la justice, a précisé
le chef du bureau de la
Monuc à Bukavu, Alpha Sow.
«C’est un processus qui a
commencé. Les autorités congolaises
peuvent demander et
obtenir le concours de la
Monuc dans les aspects qui
pourraient leur échapper ou
des techniques un peu plus
poussées, comme un examen
balistique, pour identifier
l’arme réelle ou la balle (...)»,
a souligné M. Sow.
Il a espéré que le rapport
médical de l’hôpital général
de Bukavu bénéficiera de
l’expertise des médecins de la
Monuc qui restent en contact
avec leurs homologues congolais.
Par ailleurs, en rapport
avec l’assassinat du journaliste
Maheshe, les stations de radio
et les chaînes de télévision ont
décrété une «journée sans information
» ne diffusant que de
la musique de deuil, à la demande
de l’Union nationale de
la presse du Congo (Unpc)
dans cette province.
Serge Maheshe, 31
ans, a été tué mercredi soir par
deux inconnus en civil armés
de Kalachnikov alors qu’il s’apprêtait
à remonter dans sa voiture
de service, marquée du
sigle des Nations unies. Les
tueurs n’ont pas tenté de tirer
sur deux amis du journaliste
qui se trouvaient à ses côtés
et se sont enfuis sans rien dérober.
RSF s’étonne
Reporters sans frontières,
une ONG de défense de
la liberté de la presse, se dit
«étonné» de la précipitation
avec laquelle s’est ouvert le
procès des assassins présumés
du journaliste Serge
Maheshe, tué mercredi à Bukavu
(Est de la RDC), dans un
communiqué reçu vendredi à
l’AFP.
«Reporters sans frontières
s’étonne des conditions
dans lesquelles se déroule le
procès des assassins présumés
de Serge Maheshe, journaliste
de Radio Okapi, tué le
13 juin 2007 par deux hommes
armés alors qu’il quittait le domicile
d’un ami», souligne l’organisation.
«On pourrait se féliciter
de la célérité de l’enquête,
mais la précipitation avec laquelle
la justice militaire a fait
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Des milliers de personnes aux obsèques
du journaliste Serge Maheshe à Bukavu
Bukavu, 18 juin (AFP/APA) -
Des milliers de personnes ont
assisté vendredi aux obsèques
de Serge Maheshe, journaliste
de la radio Okapi abattu mercredi
à Bukavu, où a débuté
dans une grande précipitation
le procès de ses assassins
présumés.
La famille de la victime,
d’anciens camarades de l’université
de Bukavu, de très
nombreux journalistes, des
responsables de l’ONU et des
autorités locales ainsi que des
milliers d’habitants ont assisté
à une messe à la mémoire du
jeune journaliste en la cathédrale
de Bukavu.
«Il y avait au moins 5.000
personnes. La cathédrale était
pleine à craquer et le parvis entièrement
occupé», a déclaré à
l’AFP Carmine Camerini, du
bureau de la Mission de l’ONU
en RDC (Monuc) à Bukavu.
Après cette messe de requiem,
la foule s’est ébranlée
en cortège vers le cimetière de
Bukavu, où Serge Maheshe, 31
ans, a été inhumé.
Dans la matinée, un premier
hommage lui avait été rendu au
siège de la Monuc à Bukavu,
où se trouvent aussi les bureaux
régionaux de la radio
Okapi.
Devant le cercueil du
journaliste, une de ses collègues
a appelé la jeunesse du
Congo à «prendre exemple»
sur l’engagement professionnel
de Serge, qui travaillait depuis
2003 pour Okapi, radio de
la Monuc, lancée un an plus tôt
alors que la RDC tentait de
sortir d’une guerre régionale
(1998-2003).
De son côté, le chef du
bureau de la Monuc à Bukavu,
Alpha Sow, a rendu hommage
au «combat» de Serge pour
une information fiable et indépendante.
Il a rappelé que les
deux militaires arrêtés la veille
dans le cadre de l’enquête sur
la mort du journaliste devaient
être considérés comme des
«suspects», appelant la justice
à faire son travail, alors qu’un
procès s’est ouvert dès jeudi
soir devant une cour militaire
de Bukavu.
Au cours d’une opération
de bouclage du quartier où
le crime a eu lieu, la police a
arrêté jeudi matin 19 personnes,
qui ont commencé à comparaître
le soir même.
Deux militaires, arrêtés près
du lieu du crime en possession
d’une arme ayant récemment
servi, sont poursuivis pour «assassinat
», les autres comparaissant
pour «détention illégale
d’armes».
Vendredi, l’organisation
locale de défense de la presse,
Journaliste en danger (JED),
s’est dit «scandalisée» par la
tenue précipitée d’un procès
alors qu’«aucune enquête n’a
été sérieusement menée»,
qu’»aucune reconstitution n’a
été organisée», «aucune expertise
balistique demandée».
comparaître les deux suspects
est plus que surprenante»,
poursuit RSF qui constate
qu’aucun interrogatoire croisé,
aucun droit de la défense,
aucune expertise scientifique
de la scène du crime et des
armes utilisées, aucune protection
des témoins», n’ont été
pris comme précaution.
Le procès de deux militaires,
arrêtés à une cinquantaine de
mètres du lieu du crime en possession
d’armes à feu ayant
servi peu de temps auparavant,
s’est ouvert jeudi dans la soirée,
devant le tribunal militaire
de Bukavu, en présence d’un
millier de personnes.
Le gouverneur de la province,
Célestin Cibalonza, a
expliqué à l’AFP qu’ils étaient
jugés dans le cadre d’une «procédure
de flagrance».
Pour RSF, «l’assassinat de
Serge Maheshe est suffisamment
tragique pour que les
autorités congolaises prennent
l’affaire au sérieux». Il met en
garde contre «la mascarade».
Les deux présumés assassins
du journaliste, le caporal
Katuzelo Mbo et le sergent Arthur
Bokungo Lokombe - appartenant
à la Force navale et
au groupe d’intervention rapide
de l’armée au Sud-Kivu - ont
été arrêtés lors d’une opération
de police organisée au lendemain
du crime et au cours de
laquelle 17 autres personnes,
dont 8 femmes, ont été arrêtées
pour «détention illégale
d’armes».
Tous comparaissent
devant le même tribunal que
les deux suspects qui, selon
Radio Okapi, ont nié toute implication
dans le crime.
La famille de Serge
Maheshe n’est pas présente au
procès, occupée à organiser
les obsèques du journaliste qui
a été inhumé jvendredi aprèsmidi.
Quelque temps avant
son assassinat, Serge
Maheshe avait fait état de menace
dont il était l’objet notamment
après qu’il avait été brièvement
arrêté et brutalisé par
deux militaires, membres de la
Garde présidentielle, selon plusieurs
messages électroniques
dont Reporters sans frontières
détient une copie.
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Kinshasa, 18 juin (AFP/APA)
- Le Sénat de la République démocratique
du Congo (RDC) a
autorisé le sénateur Jean-
Pierre Bemba à prolonger son
séjour au Portugal, jusqu’au 31
juillet 2007, à sa demande, a
déclaré samedi le rapporteur
de la chambre haute du parlement,
Modeste Mutinga.
«A la suite d’une requête
que Jean-Pierre Bemba
a adressée au bureau pour
prolonger son séjour médical
au Portugal, le Sénat a accédé
à sa demande», a affirmé le
rapporteur de la chambre
haute dont la session ordinaire
a été clôturée vendredi.
Dans sa lettre datée du
12 juin, l’ancien vice-président
de la République a également
évoqué «les problèmes d’ordre
Jean-Pierre Bemba autorisé à prolonger son séjour
au Portugal
sécuritaire» liés à son retour.
Le Sénat s’est déclaré «incompétent
» quant à a sa requête
sur les conditions de sa
sécurité, a souligné M.
Mutinga.
En quittant Kinshasa,
sous escorte de blindés de
l’ONU dans la nuit du 10 au 11
avril, trois semaines après des
combats sanglants entre sa
garde rapprochée et l’armée
régulière, l’ancien vice-président
Bemba avait assuré qu’il
ne partait que «quelques semaines
» pour faire soigner une
vieille fracture à une jambe
dans une clinique de Lisbonne.
M. Bemba avait pu quitter la
RDC après avoir obtenu du Sénat
une autorisation de sortie
du territoire «pour raisons médicales
» de 60 jours, qui a expiré
le 11 juin.
Le président de l’ex-rébellion
du Mouvement de libération
du Congo (MLC) s’était
réfugié le 22 mars dans une résidence
de l’ambassade d’Afrique
du Sud à Kinshasa, au premier
jour des affrontements
entre sa garde rapprochée et
l’armée.
Les combats à l’arme
lourde au coeur de la capitale
avaient fait entre 200 et 500
morts, selon des sources diplomatiques,
et les troupes fidèles
à l’ex-chef rebelle avaient
été totalement défaites.
Elu sénateur en janvier,
M. Bemba avait refusé de voir
les soldats affectés à sa garde
du temps où il était vice-président
d’un gouvernement de
transition (2003-2006) intégrer
Les deux amis de la
victime, appelés, jeudi soir, à
témoigner en présence des
tueurs présumés et d’un millier
de personnes venues assister
au procès, ont indiqué n’être
pas en mesure d’identifier les
accusés, lesquels ont nié toute
implication dans le crime.
«Les témoins subissent
une pression intolérable, les
accusés n’ont pas pu préparer
leur défense, la famille n’est
pas présente puisqu’ils sont en
ce moment même aux obsèques
de Serge», s’est indigné
Donat M’Baya, président de
JED, redoutant un procès qui
ne fera que «renforcer l’impunité
».
«On pourrait se féliciter
de la célérité de l’enquête,
mais la précipitation avec laquelle
la justice militaire a fait
comparaître les deux suspects
est plus que surprenante», a
renchéri l’ONG Reporters sans
frontières, mettant en garde
contre une «mascarade» judiciaire.
Ban Ki-moon «choquée» par
l’assassinat du journaliste
Le secrétaire général des Nations
unies, Ban Ki-moon, a été
«choqué et attristé» par l’assassinat
du journaliste Serge
Maheshe et a offert le total soutien
de l’ONU pour l’arrestation
des responsables, selon un
communiqué publié vendredi.
«Le secrétaire général
(Ban Ki-moon) a été choqué et
attristé à l’annonce de la mort
brutale de Serge Maheshe, un
journaliste respecté de Radio
Okapi», la radio de la mission de
l’ONU en RDCongo, selon un
communiqué de son service de
presse.
La mort de Serge
Maheshe «est une grande perte
pour l’ONU et le peuple de la
RDC qui continuent leurs efforts
pour construire une paix durable
» dans le pays, ajoute-t-il.
«Les Nations unies feront
tout leur possible pour aider
les autorités de la RDC à identifier
les assassins et les faire traduire
en justice», poursuit le
communiqué.
Des milliers de personnes
ont assisté vendredi à ses
obsèques à Bukavu où a débuté
dans une grande précipitation le
procès de ses assassins présumés.
Ban Ki-moon
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Lubumbashi, 18 juin (AFP/
APA) - Le ministère public a
requis vendredi des peines allant
de 5 ans à la réclusion criminelle
à perpétuité à l’encontre
de militaires jugés pour des
crimes de guerre commis en
octobre 2004 au Katanga, dans
le Sud-Est de la République
démocratique du Congo
(RDC).
Depuis le 12 décembre
2006, sept militaires des Forces
armées de la RDC
(FARDC) sont jugés devant
une cour militaire pour le massacre
de plusieurs dizaines de
civils lors de la répression
d’une insurrection dans la cité
minière de Kilwa, à 300 km au
Procès pour crimes de guerre en RDC: perpétuité
requise contre un officier
Nord de Lubumbashi (chef-lieu
du Katanga).
Trois employés de la
compagnie canadienne Anvil
Mining, qui exploite un gisement
de cuivre dans la région
de Kilwa, sont également poursuivis
dans cette affaire. Ils
sont accusés d’avoir «facilité»
ces crimes en mettant des véhicules
de la société à la disposition
des FARDC dans le
cadre de la répression.
L’auditeur (procureur) militaire,
le lieutenant-colonel
Kasongo Kyolwele a jugé que
la responsabilité d’Anvil Mining
ne pouvait être engagée car,
selon lui, la société ne pouvait
se soustraire à une réquisition
de l’armée en pleine opération
contre une rébellion.
Il a en revanche requis la prison
à vie à l’encontre du colonel
Ilunga Ademar, qui commandait
l’offensive de Kilwa et
qu’il a accusé d’avoir ordonné
des exécutions sommaires,
des viols et des pillages.
Il a demandé des peines
allant de 5 à 20 ans d’emprisonnement
contre cinq militaires
accusés, à divers degrés
de responsabilité, de violations
de consigne, d’arrestations arbitraires,
de pillages, viols ou
d’homicides volontaires.
Faute de preuve, il a renoncé
à demander une peine
de prison à l’encontre d’un seples
rangs de l’armée régulière,
estimant que sa sécurité n’était
pas garantie.
Le retour de Bemba doit être
réglé par voie diplomatique,
selon un proche
Le retour en RDC du chef
de l’opposition Jean-Pierre
Bemba, actuellement au Portugal,
doit se régler par la voie
diplomatique, a affirmé vendredi
son directeur de cabinet
Fidèle Babala, dans des déclarations
à l’agence Lusa.
M. Bemba, arrivé au Portugal
le 11 avril officiellement
pour recevoir des soins avec
l’autorisation du Sénat, doit retourner
dans son pays avant
mars 2008 pour ne pas dépasser
le nombre de sessions dont
il peut légalement s’absenter
sans perdre son mandat, a affirmé
M. Babala.
Cependant, pour M.
Babala, il s’agit d’un problème
«qui doit être résolu par les
voies diplomatiques» pour que
Bemba puisse retourner avec
des garanties suffisantes pour
sa sécurité.
Selon M. Babala, la
Mission de l’ONU en République
démocratique du Congo
(MONUC) est en train de travailler
avec les deux parties en
présence en vue d’un accord
qui permette le retour de Jean-
Pierre Bemba.
La semaine dernière, le
Mouvement de libération du
Congo (MLC) son parti politique
a demandé au président
Joseph Kabila de permettre le
retour en RDC de l’ancien viceprésident
du gouvernement de
transition.
Celui-ci, avait quitté
Kinshasa sous escorte de blindés
de l’ONU dans la nuit du
10 au 11 avril, trois semaines
après des combats sanglants
entre l’armée régulière et sa
garde rapprochée.
Le 22 mai, le sénateur
avait nié toute responsabilité
dans des crimes commis en
2002 et 2003 en Centrafrique
pour lesquels la Cour pénale
internationale (CPI) a ouvert
une enquête sur des crimes
sexuels, viols, mais sans nommer
de suspect.
L’enquête porte sur la
période de la répression de la
tentative de coup d’Etat du général
François Bozizé contre le
président centrafricain, à l’époque
Ange-Félix Patassé.
Pour mater la rébellion, M.
Patassé avait fait appel au
Mouvement de libération du
Congo (MLC) de Jean-Pierre
Bemba, dont un millier d’hommes
avaient participé aux combats
contre les troupes du général
Bozizé.
Jeudi dernier, le président
congolais Joseph Kabila,
lors de sa première visite en
Afrique du Sud depuis son
élection, a affirmé que le sort
de Jean-Pierre Bemba, ne dépendait
pas de lui.
«Il ne dépend pas de
moi d’autoriser ou non le sénateur
Bemba à rentrer au pays.
Cela ne fait pas partie de mes
fonctions», a-t-il déclaré.
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6
tième militaire.
Deux autres soldats
renvoyés devant cette cour
sont en fuite.
Les plaidoiries de la défense
ont commencé dans l’aprèsmidi.
L’avocat du colonel
Ademar a tenté de minimiser la
responsabilité de son client, en
soulignant qu’il répondait luimême
à des ordres et qu’il ne
saurait être tenu pour responsable
de tous les faits reprochés
à ses hommes.
L’audience a été suspendue
en fin de journée et doit
reprendre mardi, avec la fin
des plaidoiries de la défense.
Le verdict est attendu dans le
courant de la semaine.
De leur côté, des avocats du
collectif qui défend les familles
de 122 victimes étaient déçus
par la tiédeur du réquisitoire,
par le «blanchiment d’Anvil» et
le fait que ce procès n’ait pas
permis d’entendre des témoins
capitaux.
Les avocats des parties
civiles avaient notamment, en
vain, cité à comparaître Augustin
Katumba Mwanke, ancien
membre du Conseil d’administration
d’Anvil élu député en
2006 et proche du président de
Joseph Kabila, ainsi qu’Urbain
Kisula Ngoy, ancien gouverneur
du Katanga.
Depuis le début du procès,
ils n’ont cessé de dénoncer des
ajournements inutiles et des
«manoeuvres» visant à protéger
la réputation d’une grande
compagnie minière et les intérêts
des personnalités «proches
du pouvoir».
Kinshasa, 18 juin (APA) –
L’Hôtek de ville de Kinshasa invite
les opérateurs du secteur
de transport en commun de
procéder à partir du 1er juillet
prochain, à l’identification et à
l’uniformisation de la couleur
de leurs véhicules de transport
en commun à travers la capitale
congolaise, selon un
compte rendu du conseil des
ministres provinciaux parvenu
vendredi, à l’APA.
Un arrêté portant modalités
d’obtention du numéro
d’identification ainsi que
les signes visuels de tous les
véhicules de transport en commun
sera incessamment
rendu public afin de permettre
aux concernés de s’acquitter
de leur devoir envers l’administration
urbaine, indique la
source.
Identification des véhicules de transport en commun
Le conseil des ministres
a aussi pris une série de
mesures en vue de garantir
l’ordre public, à savoir, la mise
sur pied d’une brigade antigang,
l’interdiction de tous
comportements observés lors
de processions mortuaires,
l’organisation et la gestion des
parkings publics.
Le maire de la ville de
Kinshasa, André Kimbuta
Yango, a instruit ses collaborateurs
de sa démarche auprès
des responsables de la Fédération
des Entreprises du
Congo (FEC) afin d’aboutir à
l’application stricte de la loi de
1973 consacrant le petit commerce
aux nationaux.
Il a exigé l’arrêt des travaux
de construction sur le site
« Tembe na Tembe » en invitant
les concernés à se présenter
au cabinet du ministre provincial
chargé des Affaires foncières,
Urbanisme et Habitat
avec leurs titres de propriété,
à partir du 25 juin pour vérification.
Le chef de l’exécutif
provincial a également instruit
l’autorité municipale de Limete
d’examiner les pistes pour résoudre
le calvaire que traverse
les anciens occupants du site
Socopao, installés actuellement
devant l’Office des Routes
à Kingabwa.
Par ailleurs, le conseil
invite les Kinois, et les opérateurs
économiques à assurer la
salubrité devant leurs parcelles
et magasins, annonçant ainsi
le passage de la brigade d’hygiène
qui va procéder à l’application
stricte de cette décision
ainsi qu’aux sanctions.
Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
président de l’Assemblée nationale,
Vital Kamerhe, a clôturé
vendredi la session de
mars, exprimant sa satisfaction
pour le travail accompli au
cours de ce premier exercice
de la première législative de la
3ème République.
Clôture de la session de mars à l’Assemblée nationale
Au cours de la session,
deux lois, sur un calendrier
contenant plus d’une dizaine
de matières à examiner, ont
été votées. Ils s’agit de la loi
surles finances pour 2007 et
celle portant statut de l’opposition.
M.Kamerhe a noté que
la plupart des matières inscrites
au calendrier de la session
n’ont pût être abordées par
« manque de supports : projets
ou propositions des lois sur
lesquels devaient porter les
délibérations ».
Il s’est, néanmoins, réjoui
de la mise en place des
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groupes parlementaires, commissions
permanentes et la
conférence des présidents.
Le président de l’Assemblée
nationale a évoqué
l’insécurité dans le pays, à l’Est
particulièrement, appelant le
gouvernement à disponibiliser
les moyens prévus pour restaurer
la paix dans l’ensemble du
territoire congolais.
Sur le plan international,
M.Kamerhe a rappelé les
visites effectuées au Palais du
peuple par des personnalités
étrangères et des contacts qu’il
a pris à l’étranger avec des
Parlements amis.
M.Kamerhe a appelé au
soutien de la démocratie en
RDC avant d’annoncer la convocation,
le 19 juin prochain,
de la session extraordinaire.
Celle-ci se penchera
notamment sur l’examen et
l’adoption de la loi sur la décentralisation,
de la loi portant
autonomie de l’Assemblée nationale
ainsi que sur le règlement
intérieur du Congrès.
Une délégation de l’IRC reçue
par le 2ème vice-président
de l’Assemblée nationale
M.Marc Mvuama, 2è
vice-président de l’Assemblée
nationale a reçu vendredi, une
délégation de l’Institut des réviseurs
comptables (IRC), conduite
par son président, Danny
Nkuv, venue faire part de l’existence
de cette structure.
« Nous sommes venus
solliciter l’appui de l’Assemblée
nationale à notre organisation
qui veut approcher les investisseurs
dans tous les secteurs »,
a déclaré M.Nkuv à l’issue de
l’audience.
Il a reconnu que sur le
plan africain, la RDC compte
beaucoup d’experts dans le domaine
mais qui sont « mal encadrés
».
Kinshasa, 18 juin (APA) – Les
députés ont décidé d’adresser
à la ministre du Portefeuille
une question orale par laquelle
elle devra expliquer le rôle joué
par le Comité de pilotage de
réforme des entreprises publiques
(COPIREP).
La décision de la plénière
de l’Assemblée nationale
vendredi dernier, fait suite à
une motion du député Emery
Okundji, qui dénie au Copirep
le droit d’organiser le recrutement
des mandataires des entreprises
publiques, « pour
Une question orale à la ministre du Portefeuille sur
la gestion du COPIREP
avoir échoué dans sa mission
durant 4 ans, en dépit des
fonds estimés à 120 millions de
dollars mis à sa disposition par
la Banque mondiale ».
La motion a été soumise
au débat et la majorité
des députés se sont prononcés
pour la question orale à adresser
au titulaire du Portefeuille.
Lors du débat sur la
question, les députés Denis
Sesanga et Nkulu Mwenze qui
soutiennent la motion, ont relevé
le recrutement sur
épreuve, estimant qu’aucun dirigeant
dans les institutions
actuelles ne l’est devenu sur
voie de concours.
Pour leur part, les députés
Katanga Mukumadi et
Banza Mukalay, rejettant la
motion, soutiennent que le
COPIREP a bien fait son travail,
citant en exemples les réformes
à la Gécamines et à la
Miba.
Ils ont plutôt jeté la responsabilité
au gouvernement
qui n’a pas sû utiliser les audits
réalisés par ce service de
l’Etat.
Kinshasa, 18 juin (APA) – La
Russie et la République démocratique
du Congo (RDC) ont
manifesté la volonté des deux
pays d’activer leur coopération,
à l’occasion de l’entretien
qu’ont eu à Kinshasa,
M.Alexander Makarenko, directeur
du département Afrique
au ministère russe des Affaires
étrangères et le vice-ministre
congolais aux Affaires étrangères,
Alain Lubamba.
Selon un communiqué
La Russie et la RDC veulent réactiver leur coopération
de la Chancellerie russe à
Kinshasa remis le week-end à
l’APA, M.Makarenko a transmis
le message chaleureux de son
ministre, Serguei Lavrov, saluant
les succès de la RDC en
matière électorale, estimant
que ce sont des grands jalons
« dans l’histoire du Congo». Le
message soulignait, « la résolution
de nouvelles autorités
légitimes congolaises d’assurer
le développement démocratique
basé sur les réformes
économiques ».
Les entretiens entre les
deux personnalités ont révélé
l’identité des vues sur un éventail
de sujets dont des problèmes
régionaux et internationaux
ainsi que l’interaction bilatérale,
affirme la source, indiquant
que les deux interlocuteurs
ont apprécié en particulier,
le dialogue politique et diplomatique
dans des rencontres
régulières et la coopération
active au sein de l’OrganiAgence
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sation des Nations unies.
Les deux parties ont,
néanmoins déploré la non exploitation
du potentiel économique
et ont, à cet effet, promis
de promouvoir des investissements
russes sur le territoire
congolais, d’en inventorier et
d’actualiser la base juridique et
conventionnelle.
Kinshasa, 18 juin (APA) –
L’Ambassadeur du Japon en
République démocratique du
Congo (RDC), Toshinori
Yanagiya, a remis en fin de la
semaine dernière, un don en
équipement scolaire de son
gouvernement à l’Institut
« Mama Mwilu » situé dans la
commune de Limete, à Kinshasa.
Ce don d’une valeur de
29.457 USD, comprend 200
bancs-pupitres, 24 fenêtres
métalliques, 15 chaises et 15
tables en bois.
Il s’inscrit dans le cadre
d’un projet intitulé : « projet
d’équipement en bancs-pupitres,
fenêtres, chaises et tables
en bois massifs pour Ensei-
Le Japon fait don d’équipements scolaires à l’Institut
«Maman Mwilu» de Kinshasa
gnants et Elèves et la construction
d’un bloc sanitaire pour
Enseignants et Elèves ».
Dans son mot de circonstance,
le diplomate japonais
a fondé l’espoir qu’avec ce
don « les élèves pourront étudier
dans les meilleures conditions
et par conséquent jouir
d’un avenir meilleur ».
Le gouvernement participe
activement à la reconstruction
de la RDC en particulier
dans les secteurs primordiaux
de l’éducation, de l’eau
potable et de la santé, a-t-il
poursuivi, soulignant l’amitié
qui existe entre son pays et la
RDC.
Auparavant, le responsable
de l’Institut « Mama
Mwilu », M.Antoine Mpembele
zi Mampasi avait loué le geste
du gouvernement japonais qui,
a-t-il dit, « restera à jamais inscrit
en lettre d’or dans les annales
de cette école
Kimbanguiste».
Il a fait savoir que son
institut a longtemps souffert
d’une absence quasi-totale
d’infrastructures. L’Institut
Mama Mwilu qui organise les
sections commerciale et biologie-
chimie dispose de plus de
cinq cents élèves.
Par ailleurs, le Fonds
social de la RDC a profité de
l’occasion pour remettre un lot
des manuels scolaires destiné
à la bibliothèque de cet l’Institut.
Kinshasa, 18 juin (APA)- Le
ministre d’Etat en charge de
l’Intérieur, Denis Kalume
Numbi, a invité les partenaires
de la République démocratique
du Congo (RDC) à s’impliquer
dans le processus de Démobilisation
Désarmement et Réinsertion
(DDR) à la clôture de
la conférence internationale
sur « La Démobilisation, le
Désarmement et la Stabilité en
Afrique », jeudi au Grand Hô-
Le ministre d’Etat Kalume invite les partenaires de
la RDC à s’impliquer dans le DRR
tel Kinshasa.
Il a estimé que les assises
de Kinshasa, qui sont les
deuxièmes du genre après celles
de Sierra Leone en 2005,
ont permis de créer les conditions
d’émergence d’une paix
durable.
Denis Kalume a invité
les pays amis et les ONG internationales
à soutenir le processus
de DDR en Rdc, assurant
que « nos pays » auront
toujours besoin d’eux.
Les participants à la
rencontre de Kinshasa ont examiné
plusieurs points, notamment
ceux se rapportant aux
femmes et aux enfants, aux
enfants-soldats, au nombre
de 30291 démobilisés en période
de post-conflit.
La troisième conférence
internationale sur le DDS
se tiendra en 2009.
Incendie dans une poudrière à Mbandaka : 3 morts et
32 blessés
Kinshasa, 18 juin (APA) – Un
incendie s’est déclaré dans la
nuit de samedi à dimanche
dans une poudrière du camp
militaire Ngashi, à Mbandaka,
en Equateur, faisant trois morts
dont une femme et 32 blessés,
a déclaré à la presse le gouverneur
de cette province, José
Makila Sumanda.
« Trois personnes ont trouvé
la mort dans un incendie qui
s’est déclaré samedi matin
dans une poudrière du camp
Ngashi à Mbandaka et qui a fait
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
32 blessés », a déclaré le gouverneur
de l’Equateur contacté
depuis Kinshasa ajoutant
qu’une enquête a été ouverte
pour connaître l’origine de ce
sinistre.
L’hôpital militaire du cheflieu
de l’Equateur a été ravagé
par le feu qui a détruit quelques
bâtiments, selon la source.
Une importante délégation
conduite par le ministre d’Etat
à l’Intérieur, à la Décentralisation
et à la Sécurité, le général
Denis Kalume Numbi et composée
des ministres de la Défense
et de la Santé ainsi que
de quelques parlementaires
originaires de l’Equateur est
arrivé dimanche à Mbandaka
Kinshasa, 16 juin (APA) – La
Belgique veut réactiver le dossier
de la Communauté économique
des pays de Grands
Lacs (CEPGL) pour décanter la
situation d’insécurité à l’Est de
la République démocratique du
Congo (RDC), a déclaré samedi
à la presse l’envoyé spécial
du gouvernement belge
pour les Grands Lacs, l’ambassadeur
Joseph Smet.
« La réactivation de la
CEPGL reste, pour nous, un
très beau dossier », a confié
le diplomate belge à l’issue de
sa rencontre avec le président
du Sénat, Kengo wa Dondo.
L’ambassadeur Smet a
estimé qu’il entend remettre
sur la table ce dossier pour
décanter la situation et permet-
La Belgique déterminée à réactiver le dossier de la
CEPGL
tre aux trois pays membres de
la CEPGL de « retrouver un
agenda commun ».
Les trois pays, (la RDC,
le Rwanda et le Burundi), a-t-il
noté, pourraient travailler ensemble
sur les projets régionaux
pour favoriser « l’intégration
économique », une fois
que la situation sécuritaire est
améliorée.
« Il y a des messages
à donner aussi à Kigali et à
Bujumbura où nous allons répercuter
ce que nous apprenons
ici et donner des messages
d’avertissement », a dit
Joseph Smet, qui est disposé
à ne pas ignorer les problèmes
sérieux qui demandent des solutions.
« Nous, la communauté
internationale, nous voulons
éviter une confrontation armée
et l’utilisation de la violence »,
a prévenu le diplomate belge
qui est convaincu « qu’avec le
président du Sénat, nous sommes
un peu sur la même longueur
d’ondes ».
Il va visiter lundi Goma
et Bukavu « pour essayer de
contribuer à une solution politique
de différents problèmes
posés là-bas ».Joseph Smet a
également fait état de la dimension
parlementaire importante
entre Kinshasa et Bruxelles.
« Nous allons appuyer
la capacité de votre parlement
», a rassuré le diplomate
belge qui a salué la démarche
rationnelle de l’ancien Premier
ministre Kengo wa Dondo.
Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
Bureau du Fonds mondial pour
la nature (UICN) en République
démocratique du Congo (RDC)
a organisé le week-end au
Centre d’Accueil protestant
(CAP), une journée d’information
et de concertation pour
une cinquantaine de députés
nationaux sur le processus de
l’application des lois forestières
et gouvernance (FLEG)
ainsi que le processus de l’application
des législations forestières
et la gouvernance en
Le Parlement face à la mauvaise gouvernance
forestière
Afrique (AFLEG).
Le coordonnateur national
du bureau de UICN à
Kinshasa, Joël Kiyulu, a indiqué
que l’idée d’organiser cette
session est née de la volonté
de son bureau de voir les députés
contribuer à la mise en
oeuvre efficace de politiques
nationales et locales qui influencent
les changements
réels significatifs dans la vie
des populations rurales et soutenir
la gestion durable et équitable
de la biodiversité.
Selon M.Kiyulu, cette
session avait comme objectifs
former et informer les députés
nationaux sur le processus
FLEG et les enjeux de la transparence
forestière, définir les
stratégies d’appui du processus
de l’engagement de la
RDC à l’Accord volontaire de
partenariat avec l’Union européenne,
formuler des recommandations
en vue d’améliorer
la gouvernance forestière en
RDC et mieux impliquer les
parlementaires dans les
pour se rendre compte de
l’étendue des dégâts causés
par l’incendie.
Environ deux tonnes de
médicaments et une aide financière
ont été envoyés par le
Président de la République Joseph
Kabila aux autorités provinciales
pour parer au plus
pressé.
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échanges sur la problématique
actuelle en matière de l’exploitation
et la commercialisation
des produits.
La mise en oeuvre du
processus AFLEG dans certains
pays du Bassin du Congo
fait suite, à l’adoption le 16
octobre 2003 de la Déclaration
ministérielle comme une réponse
à l’ampleur des activités
illégales.
En RDC, a dit M.
Kipulu cette exploitation illégale,
a noté le coordonnateur
national de UICN/RDC, va audelà
pour embrasser des abus
constatés dans l’allocation des
terres à l’exploitation, l’extraction
sans autorisation, l’extraction
dans les aires protégées,
l’abattage d’essences protégées,
l’infraction à la réglementation
des transports,
transformation à l’exportation
et le non-paiement des taxes.
Et pourtant l’exploitation illégale
des bois est reconnue depuis
1998 par l’Union européenne
comme un fléau international.
Pour Joël Kiyulu, les
députés ne doivent pas rester
en marge des obligations internationales.
L’heure a sonné
pour eux d’évoluer en dehors
de la mouvance mondiale en
respectant ses valeurs culturelles,
a-t-il conclu.
Durant cette journée,
les députés membres de la
Commission Environnement et
Ressources naturelles, sous la
conduite de leur président,
Bitakuya Dunia Pius, ont suivi
plusieurs exposés sur les «Enjeux
du plan d’action de l’UE
sur l’Etat des lieux du FLEG/
AFLEG en Afrique centrale, sur
«la problématique de l’exploitation
forestière ; sur le monitoring
participatif ainsi que sur
les responsabilités du secteur
privé face à l’exploitation illégale
des bois en RDC».
Ils ont également été
édifiés sur les responsabilités
du parlementaire dans le processus
FLEG et sur la politique
environnementale et exploitation
forestière en RDC.
Dans une déclaration
adoptée à l’issue des travaux,
les députés ont pris un ferme
engagement de s’impliquer davantage
dans le processus
FLEG/AFLEG, en vue de lutter
efficacement contre l’exploitation
forestière illégale dans le
Bassin du Congo.
L’UICN compte organiser
le 29 juin une session de
formation similaire à l’intention
de Sénateurs, a fait savoir
M.Joël Kiyulu.
Kinshasa, 18 juin (APA) – le
porte-parole du gouvernement
congolais, Toussaint Tshilombo
Send a promis vendredi, sur
les ondes de RFI, une « sanction
exemplaire » contre les
auteurs de l’assassinat à Bukavu
du journaliste Serge
Maheshe, secrétaire de rédaction
à la radio Okapi.
« Si les auteurs sont
retrouvés et que la justice mettait
la main, je pense qu’elle
doit être sans complaisance,
pour que la sanction soit exemplaire,
de sorte que nous puis-
Assassinat de Maheshe : le gouvernement congolais
promet une « sanction exemplaire »
sions mettre fin à cette impunité
pour éviter des actions à
répétition », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Information
et de la Presse a réagi
en condamnant « avec la dernière
énergie cet assassinat
qui touche la famille de la
presse congolaise ».
Le gouvernement congolais,
a-t-il dit, attend « qu’il
y ait des éclaircissements sur
cet assassinat de telle sorte
qu’on puisse chercher les
auteurs et les traduire en justice
».
Toussaint Tshilombo
croit que lorsque «nous
aurons tous ces éléments, en
ce moment-là, nous saurons
quelles mesures il faudra prendre
».
« Lorsque nous constatons
que les journalistes, qui
font partie de notre population,
commencent à être, en tout
moment, victimes, cela nous
pose beaucoup de question »,
a conclu le porte-parole du
gouvernement congolais.
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Société
Kinshasa, 18 juin (APA)- Le
ministère de l’Information, de
la Presse et de la Communication
nationale organise du 19
au 22 juin, au Centre Bondeko,
dans la commune de Limete,
un atelier sur le cadre juridique
régissant la liberté de la presse
en République démocratique
du Congo (RDC) et la production
de l’avant projet de loi sur
Atelier sur la législation en matière de liberté de la
presse et de régulation de l’audiovisuel
le Conseil Supérieur de
l’Audiovisuel et de la Communication
(CSAC), annonce un
communiqué reçu samedi à
l’APA ;
Selon ce document signé
par le ministre de l’Information,
Toussaint Tshilombo
Send, cet atelier, placé sous
le « haut patronage » du Président
de la République, Joseph
Kabila Kabange, est organisé
en partenariat avec
l’Institut Panos Paris et APEFE.
Le CSAC, rappelle-ton
, est le futur organe de régulation
appelé à remplacer la
Haute autorité des médias
(Ham) qui a joué ce rôle pendant
la période de la transition
en RDC.
Kinshasa, 18 juin (APA) – La
première mission effectuée dans
six provinces du pays par des
réseaux des ONG de l’Environnement
précisément dans 24 territoires
abritant 114 titres forestiers
pour identifier les représentants
des communautés locales
devant siéger à la commission
interministérielle sur l’examen
d’anciens titres fonciers, a été
qualifiée de grande réussite.
Ce satisfecit a été
expimé le week-end, dans un
point de presse tenu dans l’enceinte
du Jardin Botanique de
Kinshasa, par le point focal de
la Coalition des réseaux des
ONG de l’Environnement
(CRON), M.Botamba Esomba
qui faisait la restitution de la mission
Flory qu’entouraient les
autres animateurs des réseaux
de ces ONG.
Ces missions sont descendues
depuis le 7 mai dernier
au Kasaï Occidental, dans la
province Orientale, au
Bandundu, à l’Equateur ainsi
qu’au Bas-Congo.
Avec la facilitation du
Mission réussie d’identification des représentants des
communautés locales dans la conversion des titres
fonciers
Programme régional de l’Afrique
centrale (CARPE) et de l’Union
mondiale pour la nature (UMN),
cette séance de restitution a été
tenue par les animateurs des
ONG du secteur environnement
revenant de cette première mission.
« Cette première étape
s’est globalement bien déroulée
en dépit de quelques surprises
de terrain », a fait savoir
M.Botamba, ajoutant que cette
mission a été facilitée notamment
par les travaux préparatoires
effectués préalablement et
du fait que tous les animateurs
disposaient d’un canevas
comme guide de travail.
Selon le point focal de la
CRON, être originaire d’un territoire
et y résider effectivement,
savoir lire et écrire, être respecté
de la communauté et être de
bonne moralité, sont là les critères
qui ont milité à la désignation
des représentants des communautés
locales, des bantous
et des pygmées qui vont siéger
à la commission interministérielle
devant examiner les anciens
titres forestiers.
Le même satisfecit a été
également exprimé par Mme
Carine Kanyeba, coordonnatrice
adjointe de CARPE et par
M.Modeste Zihindula, conseiller
à la Société néerlandaise de développement
(SNV) qui ont estimé
que les contraintes et difficultés
rencontrées permettront
d’améliorer la seconde étape.
Concernant le processus
d’assainissement du secteur de
l’exploitation des forêts congolaises,
156 anciens titres forestiers
doivent être examinés avant
d’être validés et convertis en
contrats de concession forestière.
Ces 156 titres forestiers se
retrouvent dans les six provinces
du pays sillonnées par les
missions des réseaux des ONG
de l’environnement.
Leur validation doit se
faire par la commission interministérielle
qui comprendra aussi
bien des membres du gouvernement
que des représentants
des communautés locales habitant
dans la proximité des sites
forestiers en exploitation, a précisé
M.Botamba.
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Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
maire de la ville de Kinshasa,
André Kimbuta Yango, a inauguré
vendredi, au quartier
Mpasa I, dans la commune de
la N’sele (Est de Kinshasa),
une fontaine d’eau de plus de
22 m de profondeur, construite
par l’Union des jeunes techniciens
en eau potable et assainissement
pour le développement
en milieu rural (L’Ujtepadr
) en vue de donner de l’eau
potable à la population de ce
quartier. L’autorité urbaine a
apprécié l’acte posé par les
jeunes techniciens congolais
pour avoir contribué au développement
de ce quartier en
évitant des maladies hydriques
L’Ujtepadr dote le quartier Mpasa I d’une fontaine
d’eau
à leurs compatriotes.
Des bancs remis à cinq écoles
au Mont Ngafula et à
Ngaliema
Le chef de l’exécutif
provincial s’est rendu le même
jour dans les communes de
Mont Ngafula et de Ngaliema
où il a remis un lot de 400
bancs à cinq écoles de ces
deux municipalités.
Il a ainsi promis de réhabiliter
les bâtiments de ces
écoles et d’octroyer une prime
aux enseignants grâce à la rétrocession
de 40% des recettes
cédées aux entités décentralisées
par le gouvernement
central.
Il a pris l’engagement
d’assister les populations de
ces deux entités administratives
qui sont confrontées aux
problèmes d’accès à l’eau potable
et à l’électricité par la
construction des fontaines
d’eau et de l’Usine de traitement
des déchets qui va fournir
également de l’énergie
électrique à ceux qui en manquent.
Par ailleurs, il a annoncé
le début des travaux de
réhabilitation de la route reliant
le quartier Sanga Mamba à
l’avenue Mzee Laurent Désiré
Kabila, à Ngaliema, dès le début
du mois de juillet prochain.
Kinshasa, 18 juin (APA)- Le
Médecin chef de Zone de
Santé de Kingabwa, dans la
commune de Limete, Dr.Mbo
Marie Louise, a souligné le rôle
d’unité opérationnelle joué par
la Zone de Santé (ZS) dans
toutes les activités sanitaires,
lors du lancement samedi de
l’opération « Salubrité » par la
bourgmestre Marie Claire
Batulukisi Nsanga.
« Depuis l’adoption en
1981 des SSP (Soins de santé
primaires : Ndlr) comme stratégie
de développement de
notre système de santé, la
Zone de santé est considérée
comme une unité opérationnelle
de toutes les activités
sanitaires », a-t-elle expliqué
soulignant que celle-ci est devenue
le lieu d’intégration des
activités concourant à la protection,
la restauration et la
promotion de la santé des in-
La zone de Santé : unité opérationnelle des activités
sanitaires, selon Dr. Mbo Marie Louise
dividus et de la communauté.
Le médecin chef de
Zone de santé ( MCZS) de
Kingabwa a en outre souligné
le rôle de la brigade d’hygiène
qui a été présentée au public à
la même occasion et qui consiste
notamment à l’adoption
des comportements favorables
à la santé.
Elle a précisé que la
Zone de Santé est une « entité
géographiquement définie
du système de santé national,
animée par un MCZS reconnu
comme réellement responsable
et revêtu de l’autorité en
vue d’améliorer la situation
sanitaire de son rayon d’action
». Le MDZS est donc le représentant
local du ministre de la
Santé.
Dr. Marie Louise Mbo a
fait savoir que l’opération « Salubrité
» et la brigade d’hygiène
contribueront à la transformation
de la ville de Kinshasa
en général et de la commune
de Limete en particulier.
Le rôle de la brigade
d’hygiène va consister à sensibiliser
la population sur des
questions de salubrité et à consolider
les acquis de l’opération.
La brigade va, entre
autres, procéder à l’éducation
Dr.Mbo Marie Louise
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de la population sur le plan de
l’hygiène et de la salubrité, effectuer
la prospection ou des
visites parcellaire, assurer le
contrôle sanitaires des établissements
classés , l’hygiène
des denrées alimentaires dans
les marchés et les rues ainsi
que l’hygiène scolaire.
Elle a sollicité la contribution
de la population ainsi
que l’appui des autorités locales,
des responsables des
Eglises et des entreprises, des
notables afin d’assainir l’environnement
de la commune de
Limete.
La MCZS de Kingabwa
a appelé tout le monde à soutenir
l’opération de salubrité qui
est une priorité du programme
d’action du gouverneur de
Kinshasa et qui s’insère dans
le cadre des cinq chantiers définis
par le chef de l’Etat pour
son quinquennat.
La bourgmestre Marie-
Claire Batulukisi Nsanga a invité
les chefs de quartiers de
la commune de Limete a conjuguer
leurs efforts pour la
réussite de cette opération.
Elle a assuré que des agents
de police seront affectés à la
sécurisation des éléments de
la brigade d’hygiène qui seront
déployés sur le terrain. Ces
derniers ont reçu du matériel
en guise d’ instruments de travail.
Le directeur chargé des
Relations publiques à la
« Bralima » Henry Iyangwa
Bokote, a assuré les autorités
de la ville et de la commune du
soutien de cette société
brassicole à cette opération ,
notamment pour le maintien en
état de propreté des sites où
sont implantés des kiosques
pour la vente de ses produits.
Le MCZS de Limete,
Dr. Mavuna Dakino a réaffirmé
son engagement à travailler en
collaboration avec son homologue
de Kingabwa.
13
Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
vice-ministre du Plan, Ferdinand
Essambo, a ouvert vendredi
un atelier sur l’adoption
et l’appropriation du plan de
mise en oeuvre du Document
de la Stratégie de croissance
et de réduction de la pauvreté
(DSCRP) en République démocratique
du Congo (RDC), en
vue de le présenter prochainement
à la sanction du Conseil
des ministres.
Cet atelier regroupe
des représentants de la Présidence
de la République et ceux
du Premier ministre, ainsi que
des membres des comités provinciaux
du DSCRP.
« Ce document est un
cadre de planification de l’action
gouvernementale à court
et à moyen terme », a précisé
Essambo. L’enjeu de cette rencontre
est de permettre aux
participants de pénétrer le
DSCRP aux fins de sa vulgarisation.
Le vice-ministre est
Le ministère du Plan pour l’adoption et l’appropriation
du DSCRP
convaincu que ce document va
permettre la mise en place des
structures appropriées pour le
développement. Il doit stimuler
le renforcement des capacités
pour que la RDC atteigne dans
un bref délai le point d’achèvement
de l’Initiative Pays Pauvre
très endettés (PPTE).
Auparavant, le Prof.
Kalonji Ntalaja, coordonnateur
de l’Unité de pilotage du processus
d’élaboration et de
mise en oeuvre du DSCRP
(UPPE), avait remis officiellement
ce document au viceministre
au Plan.
L’UPPE est la structure
qui a élaboré et initié les enquêtes
menées à travers le
pays dans le cadre du DSCRP.
Dans son discours
inaugural, M. Kalonji a exprimé
de l’angoisse quant à la mise
en oeuvre effective de ce document.
Il n’est pas sûr que ce
processus arrive à satisfaire
les attentes de la population
dans un bref délai. Toutefois,
il demeure confiant aux partenaires
et au gouvernement de
la RDC. A cet effet, d’où il a
invité la population à exercer
un contrôle sur la mise en
oeuvre du DSCRP et surtout de
créer des comités locaux.
Le scientifique est convaincu
que ce contrôle pourrait amener
à ce que la croissance,
constatée depuis un temps par
les institutions économiques et
financières internationales, se
traduise effectivement en une
amélioration des condtions
morales de tout le peuple.
Pa ailleurs, le vice-ministre
du Plan a précisé que le
DSCRP est un document de
base pour le redressement
national pour les vingt cinq prochaines
années . « Sa réussite
est aussi celle du programme
gouvernemental; ceci sera une
bonne chose pour le peuple
congolais, car c’est ce dernier
qui est l’auteur de ce document
», a-t-il conclu.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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Kinshasa, 18 juin (APA) –
Quatre-vingt quinze (95) officiers
de police judiciaire, dont
des éléments de la Police nationale
congolaise (PNC), de la
Police judiciaire des parquets
et ceux de la Direction générale
de migration (DGM), ont
constitué mercredi la première
promotion de l’Ecole de formation
d’officiers de police judiciaire
de la PNC (EFOPJ), située
au quartier Bon Marché,
dans la commune de
Barumbu, à Kinshasa.
Le ministre d’Etat en
charge de l’Intérieur, de la Décentralisation
et de Sécurité,
Denis Kalume Numbi, a fait valoir,
dans son mot de circonstance,
la volonté du gouverne-
95 OPJ, première promotion de l’EFOPJ
ment, issu des dernières élections,
d’instaurer un Etat de
droit en République démocratique
du Congo (RDC), et de
combattre l’impunité grâce à
une bonne administration de la
justice dont les OPJ sont des
auxiliaires.
De même, il a insisté
sur la volonté du gouvernement
de faire de la PNC une police
moderne, avant de remercier la
France pour son soutien à ce
projet, qui s’inscrit également
dans le cadre de la réforme du
secteur de la sécurité en RDC.
Pour l’ambassadeur de
France, Bernard Prevost, l’objectif
poursuivi par les initiateurs
du projet est non seulement
de faire de la PNC une
police moderne avec du matériel
conforme au standard international,
mais aussi de lutter
contre la délinquance et l’impunité,
une des priorités fixées
par le Président de la RDC,
Joseph Kabila.
L’inspecteur général
adjoint de la PNC, Benjamin
Alongaboni, a réaffirmé, de son
côté, que la police et la justice
constituent deux piliers de la
démocratie. Il a annoncé qu’un
laboratoire scientifique serait
installé à l’EFOPJ.
274 candidats avaient
été enregistrés lors du test
d’admission en janvier 2007.
126 y avaient satisfait et 96 ont
constitué les maillons de la
première promotion.
Kinshasa, 18 juin (APA) –
L’enfant a besoin d’une protection
sociale et d’un
épanuissement, pour cela la
société doit respecter ses
droits, a déclaré le ministre des
Affaires sociales et de la solidarité
nationale, Martin Bitijula
Mahimba, à l’occasion de la
Journée internationale de l’enfant
africain organisée à Kinshasa,
sous le thème : « Enfant
dans les situations difficiles,
une affaire de tous ».
Le ministre a fait état
de la situation lamentable que
traverse les enfants de rue en
République démocratique du
Congo (RDC) particulièrement
à Kinshasa où ces derniers
sont presque abandonnés par
la société qui les traite des
Journée de l’Enfant africain à Kinshasa
« sorciers » et des « voleurs ».
Le ministre a indiqué
que le gouvernement a pris
l’engagement d’éradiquer ce
phénomène en associant tous
les partenaires impliqués dans
cette lutte ainsi que toute les
couches de la société notamment
les pasteurs, les églises,
les écoles, et les parents.
Prenant la parole à son
tour, le ministre provincial des
Affaires sociales de Kinshasa,
Puati Ngoma, a laissé entendre
que l’heure n’était plus au
discours plutôt aux
actes.Ll’exécutif provincial de
Kinshasa a inscrit dans son
programme d’action l’éradication
du phénomène « shégué »
comme une priorité et entend
mettre tous les moyens et stratégie
nécessaire pour la protection
de l’enfant dans la capitale,
a-t-il affirmé..
L’Organisation des Nations
Unies pour l’Enfance
(UNICEF), qui a organisé cette
manifestation en association
avec une Organisation non
gouvernementale qui s’occupe
de l’encadrement des enfants
abandonnés,Reejer, appelle
l’Afrique à mettre fin à l’exploitation
des enfants.
Le représentant de
l’Unicef à Kinshasa, a remis un
lot de 1000 ouvrages scolaires
au ministre des Affaires sociales
et de la Solidarité nationale
pour une distribution aux écoles
de Kinshasa.
Kinshasa, 18 juin –APA) –
Près de 27% d’enfants anémiques
meurent avant l’âge de 5
ans, selon les statistiques don-
Près de 27% d’enfants anémiques meurent avant l’âge
de 5 ans à Kisangani, selon Dr Aloronga
nées samedi par le médecin directeur
du centre de santé
Gacia Foundation, un organisme
d’aide aux personnes
anémiques SS, à l’occasion de
la journée internationale de
l’enfant africain.
Le Dr Aloronga cité par
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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Kinshasa, 18 juin (APA) – La
Ligue de jeunes du Bandundu
pour l’Appui au Leadership et
au Développement (LIJBALD)
a organisé, à la Foire Internationale
de Kinshasa, ses premières
journées culturelles de
vendredi à dimanche dernier, a
constaté l’APA.
Selon le président de
LIJBALD, Charles
Mbutamuntu, cette association
regroupe les jeunes de
Bandundu de tous les districts
de cette province. Pendant
trois jours, 47 groupes de musique
folklorique de Bandundu,
affiliés à Lijbald, ont animé ces
journées culturelles initiées par
les jeunes ressortissants de la
province de Bandundu.
Le président
Mbutamuntu a indiqué que
cette rencontre culturelle permet
aux jeunes de Bandundu
de se faire connaître et d’interpeller
les leaders de cette province
qui sont dans la vie professionnelle
de tenir toujours
compte de la jeunesse de cette
province pour son développement.
Les trois premiers
groupes réussis à ce concours
organisé lors de ces journées
L’association LIJBALD a organisé ses premières
journées culturelles à la FIKIN
vont produire leurs Albums au
studio avec l’appui de l’Administrateur
Directeur Technique
(ADT) de la RVA, Alexis Kifoto
ma Lemba-Lemba, qui va prendre
en charge leurs productions
au studio, a révélé le président
Mbutamuntu.
Contacté par l’APA,
l’ADT de la RVA, Alexis Kifoto,
a fait savoir que tous les leaders
de Bandundu qui ont la
possibilité peuvent également
aider les jeunes de Bandundu,
dans le monde de l’emploi et à
la réhabilitation des infrastructures
de la province car ajoutet-
il, le développement de
Bandundu est l’affaire de tous.
« Nous sommes venu
au secours de jeunes qui ont
pris le courage de nous interpeller.
Notre message est celui
de la paix et de l’unité de
notre province. Arrêtons avec
les clivages quels que soient
nos idéologies, politiques et de
considérations sociales. Nous
devons nous souder la main
dans la main pour le développement
de Bandundu». «Notre
souci est que d’ici deux ans,
chaque groupe de la musique
folklorique de Bandundu aura
à produire un album au studio
tant que Dieu nous donnera
des moyens. Que les leaders
de Bandundu s’organisent pour
aider la jeunesse et faire avancer
la province », a renchéri
Alexis Kifoto.
On a noté la présence
de plusieurs personnalités
lors de ces journées notamment,
des sénateurs, députés,
hommes d’affaires congolais
vivant aux Etats- unis et en
France, les Chinois vivant en
RDC et d’autres personnalités
de cette province. L’hymne provincial
« Débout Bandundu » a
été chanté par la chorale de
Lijbald, lors de la séance
d’ouverture.
Des brevets de participation
ont été décernés aux
groupes folkloriques qui ont
animé ces journées culturelles
Pour sa part, le secrétaire Général
Adjoint de Lijbald, Maître
Gauthieu a indiqué que le moment
est arrivé pour la province
de Bandundu d’aller de
l’avant. D’autres journées d’information
et de formation seront
organisées ultérieurement,
a conclu Maître
Gauthieu.
radio Okapi, explique que la
fréquence des personnes porteuses
du gène S, (qu’elles
soient AS ou SS) est de 27%
dans la ville de Kisangani, tandis
que dans l’ensemble du
pays, elle est entre 16 et 30% .
Les personnes malades se situent
dans une proportion de 3
à 5%. Dr Aloronga qualifie
cette situation de grave car
beaucoup d’enfants meurent
avant de fêter leur 5e anniversaire.
Journée internationale de l’enfant africain : défilé à
Bunia, campagne à Kananga
Kinshasa, 18 juin (APA)- La
journée internationale de l’enfant
africain, célébrée le 16
juin de chaque année, a connu
en RDC, des manifestations
commémoratives à travers le
pays.
A Bunia, chef-lieu du
district de l’Ituri, un défilé a été
organisé tandis qu’à Kananga,
au Kasaï Occidental, on a assisté
au lancement d’une campagne
pour la création d’une
section de l’enfant au sein de
la police, rapporte
radiookapi.parrainée par
l’ONU.
A Bunia, ce défilé a été orgaAgence
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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nisé par la section children protection
de la Monuc. Des enfants,
vêtus en uniforme bleu
blanc, ont défilé avec des
banderolles sur lesquelles on
pouvait lire : «Non à l’exploitation
des enfants », «Non à
l’enrôlement des enfants dans
des groupes armés et à la discrimination
».
Pour la présidente du
Parlement des enfants de
l’Ituri, l’année 2007 est celle de
la plaidoirie des droits de l’enfant.
« Il y a un thème qui a été
bien choisi, à savoir, non à l’exploitation
de l’enfant, c’est ainsi
que cette année est celle de la
plaidoirie des droits de l’enfant.
Les droits de l’enfant sont bafoués,
notamment les trois
principes fondamentaux qui
sont la protection, la survie et
le développement ainsi que la
participation, qui doivent être
plaidés en premier lieu», a indiqué
Mme Patience Nirashi.
La Maison Inuka était
parmi les ONG présentes à
cette manifestation.
Le responsable de cette ONG
a déclaré que son organisation
assiste plus de 700 enfants orphelins
cette année.
Par ailleurs, plusieurs
manifestations culturelles et
sportives ont été organisées
à Mahagi et Aru, deux territoires
situés respectivement à
200 et 260 km kilomètres au
Nord de Bunia.
Une campagne de sensibilisation
à Kananga
Des manifestations se
sont multipliées depuis le début
de la semaine dernière en
faveur de l’enfant à Kananga,
chef-lieu de la province du Kasaï
Occidental où on assiste à
une grande sensibilisation de
la police enfin qu’elle s’implique
davantage dans la protection
de l’enfant.
De nombreux abus sont
imputés à la police ces derniers
temps, a-t-on indiqué au
cours d’une journée d’échanges
entre la police, les ONG de
protection des enfants et le comité
des enfants.
A cette occasion, Me
Jean Mozama, chargé de la
protection des enfants à la Mission
de l’Onu au Congo
(Monuc), a invité les uns et les
autres à s’impliquer, une fois
pour toutes, pour créer un environnement
favorable à l’enfant.
Le couronnement de
ces manifestations a été sans
doute le défilé des enfants au
cours duquel plusieurs appels
au respect des droits des enfants
ont été lancés. A cela,
s’est ajoutée une course des
enfants de 4 à 6 ans devant les
autorités provinciales.
Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
tourisme à gorilles pourra générer
au moins 5 millions USD
par an si la République démocratique
du Congo (RDC) parvient
à offrir les gages d’une
sécurité améliorée sur son territoire,
a estimé samedi l’Administrateur
délégué général de
l’Institut congolais pour la conservation
de la nature (ICCN),
Pasteur Cosina Wengula
Baluengula.
Il réagissait face aux
multiples défis sur le commerce
international des espèces
de faunes et de flores menacées
d’extinctions. «Le tourisme
à gorilles rapporte aux
pays voisins de la RDC « où il
y a un peu plus de sécurité,
jusqu’à 5 millions de dollars par
an », a révélé M.Wengula
Le tourisme à gorilles rapporte 5 millions USD par an,
selon un expert congolais
dans une interview à RFI.
Les gorilles de montagnes
sont menacés en RDC
par le braconnage, a-t-il dit,
précisant que les représentants
de 170 pays membres de
la CITES ont décidé de l’avenir
de ces espèces en voie de
disparition.
« Depuis un certain
temps, nous sommes en train
de vivre un hécatombe ; on
assiste à des massacres de
gorilles », a fait savoir l’expert
congolais qui a dénoncé les
menaces subies par ces produits
de l’éco-tourisme.
L’ADG de l’ICCN a insisté
pour qu’il y ait davantage
un regard beaucoup plus punitif
à l’égard de toutes ces bandes
armées qui se livrent aux
massacres de ces espèces.
Les gorilles de montagnes
constituent « l’une de
grandes ressources dans notre
pays », a-t-il confié, ajoutant
que la RDC dispose de trois
sites où peuvent être visitées
ces espèces en voie d’extinctions.
L’effectif de gorilles
évalués à plusieurs milliers, a
fait savoir l’expert congolais, a
été réduit, dans le parc national
de Virunga, à 300 gorilles.
« C’est une chute énorme », at-
il savoir, soulignant que ce
n’est pas une richesse uniquement
pour le Congo Démocratique.
Le patron de l’ICCN a
plaidé pour l’urgence d’assurer
la protection des gorilles au bénéfice
de générations postérieures.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1908 APA du 18 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Kinshasa, 18 juin (APA) – Le
prophète Théo Banza Kakese
est décédé vendredi dernier à
22H45 à la clinique Ngalieme
de Kinshasa des suites d’une
courte maladie.
Agé d’une cinquantaine
d’années, Théo Banza Kakese
a commencé la vie active,
après sa licence à l’Unaza,
(Univesité nationale du Zaire)
par l’Agence Congolaise de
presse (ACP) au siège central
à Kinshasa en qualité de journaliste
en 1973.
Journaliste talentueux,
il se fera remarquer au point de
Décès du prophète Banza Kakese
se voir confier la direction provinciale
de l’ACP à l’Equateur
avant d’être nommé secrétaire
de rédaction et puis Directeur
du Personnel.
A la faveur de la démocratisation
de la vie politique,
il va fonder l’hebdomadaire
« La Semaine », qu’il va diriger
avec brio, journal qui deviendra
une référence dans la profession
journalistique.
Du journalisme, Banza
Kakese a reçu un appel de
Dieu qu’il va servir de toutes
ses forces à travers le ministère
« Les Messagers » dont le
siège est situé dans la commune
de Ngaba. Théo Banza
Kakese, concomitamment à
l’évangélisation, entretenait
une abondante oeuvre sociale,
de l’alphabétisation des adultes
à l’encadrement des enfants
désoeuvrés.
Le défunt laisse une
veuve et trois enfants.
En attendant le programme
des obsèques, les
veillées de prière se déroulent
à la résidence du défunt à
Limete.
L'Agence presse Associée (APA) le meilleur
support pour l'information politique et sociale
« Si les gorilles disparaissent,
je crois que ce sera
un manque terrible, pour toute
l’humanité », a martelé l’expert
congolais.
Kinshasa, 18 juin (APA)- Les
participants au séminaire sur
les mécanismes de prévention
de conflits tenu enfin de semaine
au Sud-Kivu ont recommandé
que Minembwe, soit reconnu
comme futur territoire.
Toutefois, certains participants
ont soutenu que le
dossier de Minembwe devrait
être traité par les institutions
démocratiquement élues, sinon,
a région risquerait de se
plonger dans un autre cycle de
violences, ont-ils soutenu, rapporte
radiookapi.net
Une délégation mixte
assemblée provinciale du Sud
Kivu-Monuc y est allée
débattre des questions liées à
la sécurité et la cohabitation
Le statut de Minembwe au centre d’un séminaire
pacifique entre différentes
communautés.
Ce séminaire qui avait
pour objectif de discuter et de
réfléchir sur les
mécanismes de prévention des
conflits, était organisé par l’Association
pour le Développement
communautaire et intégré.
La majorité des participants
à cette rencontre ont demandé
à la délégation de
l’assemblée provinciale de
prendre à coeur le problème
d’enclavement et les
difficultés administratives de
l’entité de Minembwe en vue de
l’ériger en territoire.Biomba
Yaya, chef de la délégation de
l’assemblée provinciale, a indiqué
que les députés provinciaux
ne pouvaient pas être
manipulés par ce dossier,
même si les problèmes évoqués
étaient fondés pour ériger
Minembwe en territoire.
Il a exhorté les participants
à associer les communautés
de Fizi, de Mwenga et
d’Uvira dans leur démarche
s’ils pensent que celle-ci est la
solution au problème d’insécurité
dans cette partie de la province.
Le chef de la délégation
s’est engagé enfin de présenter
le dossier ainsi que les difficultés
évoquées à l’assemblée
provinciale.
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Communication
AVIS AU PUBLIC
Concerne : Certification des encaissements des recettes
pour le compte général du Trésor Public.
La Banque Centrale du Congo porte à la connaissance du public, spécialement aux opérateurs
économiques que, suite à un contrôle opéré auprès des banques commerciales
et de l’OFIDA, un réseau de malfaiteurs économiques a été démantelé.
Ainsi, les appréhensions sur le faux en écriture, le faux et usage de faux se sont avérées
exactes.
Ce réseau organisé s’illustre dans la falsification (impression de papier en tête, imitation
des signatures autorisées dans les banques) et fraude des documents bancaires (relevés,
attestations, bordereaux de versement) de perception des taxes et droits dus aux
régies financières, en l’occurrence OFIDA.- DG RAD - DGI pour le compte général du
Trésor Public à la Banque Centrale du Congo.
Devant ce crime économique qui a pris de l’ampleur, d’importantes sommes d’argent ont
pris des destinations inconnues jusqu’à ce jour.
Pour éradiquer. ce fléau qui risque d’annihiler les efforts du Gouvernement dans le cadre
de la maximisation des recettes, la Banque Centrale du Congo, préalablement à toute
décision et transmission du dossier aux instances judiciaires pour compétence
afin de mettre hors d’état de nuire ces délinquants, vient de diligenter un contrôle
systématique des encaissements des recettes de l’Etat pour compte OFIDA – DGRAD -
DGI auprès des banques commerciales et institutions financières pour les exercices 2005
et 2006.
Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2007.
lundi 18 juin 2007
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