mercredi 20 juin 2007

coupures 20 juin 07 (fr)

Un artiste musicien congolais accusé de la pédophilie condamné à mort en Tanzanie
Il s'appelle Ngunza Vicking alias Baba Seya. Le congolais évoluant en Tanzanie est condamné avec sa femme et ses trois enfants à la peine de mort par la justice tanzanienne. D'après "Artiste en danger" qui nous a livré l'information, l'artiste musicien Ngunza Vicking a été accusé de pédophilie.
Cette organisation non gouvernementale entreprend de saisir le gouvernement tanzanien par l'entremise de l'ambassade de Tanzanie en RDC afin que Baba Seya ainsi que sa femme et ses trois enfants soient libérés. Outre le gouvernement tanzanien, l' "Artiste en danger" entend saisir le ministère des Affaires étrangères et celui qui s'occupe des congolais de l'étranger pour que l'artiste, condamné à mort puisse obtenir sa libération. A l'heure actuelle, l'artiste, sa femme et ses enfants sont en prison où si aucune action n'est menée dans le sens de leur libération, ils seront exécutés dans les prochains jours .
D.M.
Kinshasa, 19/06/2007 (Forum des As, via mediacongo.net)
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Le mardi 19 juin 2007
Congo-Kinshasa: cris d'alarme
Jooneed Khan
La Presse
Moins d'un an après des élections très contestées en RDC (République démocratique du Congo, capitale Kinshasa), les alarmes se succèdent quant à une nouvelle explosion de violences dans ce pays où se déroule le drame le plus meurtrier de la planète.
«Le risque d'une violence à large échelle et du retour du conflit ne peuvent pas être écartés», a averti le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Louise Arbour, la semaine dernière à Genève.

Mme Arbour rentrait d'une mission en RDC, au Rwanda et au Burundi. Elle a qualifié de «décourageant» le nombre de «graves défis» aux droits de l'homme dans la région, et elle a estimé que «la norme de l'impunité» poussait au retour de la guerre.

Avec 17 000 hommes et un budget de plusieurs milliards de dollars, l'ONU maintient en RDC sa plus importante mission de paix. Mais l'ONU admet que la RDC connaît un holocauste, à cause des conflits dans l'est du pays, avec 500 000 victimes chaque année - en plus des quatre millions tuées entre 1998 et 2003.

Alerte épiscopale

«L'opinion finit par avoir la sensation que notre pays demeure un État de non-droit où tout est permis et où rien n'est sacré», écrit l'Assemblée épiscopale de Bukavu, chef lieu du Sud-Kivu, dans un message aux fidèles en date du 1er juin.

«Il y a risque de régression» quand «les pouvoirs publics laissent pourrir des situations analogues à celles qui ont conduit aux guerres de 1996, 1998 et 2004», dit le texte, signé par Mgr François-Xavier Maroy, archevêque de Bukavu, et les évêques de Goma, Uvira, Kasongo et Butembo-Beni.

«Les gens sont tués chaque jour comme des brebis conduites à l'abattoir. Leurs bourreaux agissent en toute impunité. L'assassinat d'étudiants est devenu chose courante. Les coupeurs de routes volent et tuent comme bon leur semble. Les attaques terrorisent familles et communautés. L'armée est commandée par des officiers connus pour des crimes atroces. Des étrangers font irruption sur le territoire et inquiètent les populations, mais l'affaire tombe aussitôt dans l'oubli», énumère le texte.

Journalistes assassinés

Serge Maheshe, journaliste de Radio Okapi, la radio de l'ONU à Bukavu, a été abattu la semaine dernière alors qu'il montait dans un véhicule de l'ONU. Anne-Marie Kalanga, journaliste de la radio-télévision nationale, a été tuée dimanche quand trois hommes ont ouvert le feu sur sa maison de Kinshasa.

Deux soldats de l'armée régulière ont comparu hier devant un tribunal militaire à Bukavu pour l'assassinat de Maheshe, 31 ans. Le groupe Journalistes en danger (JED) a dénoncé «ce procès précipité, mené sans enquêtes ni expertises».

Les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU sont attendus aujourd'hui en RDC pour une visite d'information sur le terrain.

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mardi 19 juin 2007, 15h46

France: enquête préliminaire visant des chefs d'Etat africains pour "recel"

Par Pierre ROCHICCIOLI
PARIS (AFP) - Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après une plainte pour "recel" d'associations françaises accusant les chefs d'Etat africains Omar Bongo (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo) de posséder en France des biens financés par de l'argent public détourné.
Cette plainte simple visant les faits de "recel de détournement de biens publics" avait été déposée en mars dernier auprès du procureur de la République de Paris.
L'enquête préliminaire a été ouverte lundi par le parquet, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
Les trois plaignants sont l'association "Sherpa", un réseau international de juristes présidé par l'avocat William Bourdon, "Survie", qui dénonce le soutien de Paris à des dictateurs africains, et la "Fédération des Congolais de la diaspora".
"C'est une première. La France, comme d'autres pays, ne peut pas multiplier les engagements publics internationaux de lutte contre la criminalité financière et ne pas déclencher des procédures alors que des présomptions de recel de détournement d'argent public sont considérables s'agissant des familles Bongo et Sassou Nguesso", a indiqué à l'AFP Me William Bourdon.
"L'enquête devra établir les responsabilités pénales individuelles et la désignation d'un juge d'instruction devra s'imposer rapidement. Il faut souhaiter que cette enquête mette fin au sentiment d'impunité tranquille de ceux qui chaque jour appauvrissent l'Afrique en se constituant des patrimoines considérables en France et ailleurs", a ajouté l'avocat
Les deux cibles de la plaintes sont les présidents Omar Bongo (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo) et leur famille, propriétaires, selon les plaignants, de nombreux biens immobiliers de luxe.
Pour M. Bongo et sa famille, la plainte évoque la propriété d'un hôtel particulier et de quatre appartements, tous situés dans le XVIe arrondissement de Paris.
M. Sassou Nguesso possèderait un hôtel particulier de 700 m2, estimé entre 5 et 10 millions d'euros, dans les Yvelines et un appartement à Paris (VIIe). Plusieurs biens immobiliers en région parisienne sont attribués à ses proches dont un luxueux appartement de 550 m2 (dont 100 m2 de terrasse) à Courbevoie (Hauts-de-Seine) estimé entre 2,5 et 3 millions d'euros et dévolu à un neveu.
"Ce n'est pas leur salaire de président qui peut expliquer les ressources considérables qui ont été nécessaires pour acquérir ces biens", affirme Me Bourdon.
La plainte fait référence à certaines procédures internationales visant les deux chefs d'Etat et portant sur des détournements présumés de biens publics.
Selon les associations plaignantes, le "mouvement du droit international", relayé par des juridictions nationales, tendrait aujourd'hui à considérer "qu'un chef d'Etat en exercice ne pouvait se prévaloir d'une quelconque immunité, s'agissant de biens mobiliers ou immobiliers, "dès lors qu'il existait des présomptions sérieuses de ce que leur acquisition s'était faite au prix de la commission d'infraction".
"En tout état de cause, les membres des familles des dirigeants concernés ne sauraient tenter d'exciper d'une quelconque immunité", ont-ils ajouté
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Goma : dégradation de la route vers Masisi-Walikale
Nord-Kivu | Développement | 19 Juin 2007 à 10:12:01
Les transporteurs et autres usagers mettent en cause l’état de délabrement cet axe routier, après l'accident d'un camion qui a fait 6 morts et 15 blessés graves jeudi dernier. Pourtant, cette route été réhabilitée récemment par l’ONG internationale, Agro Action Allemande (A.A.A), rapporte radiookapi.net
Plusieurs trous parsèment la route. Les pentes et les courbures sont devenues glissantes et donc dangereuses, affirment les transporteurs qui font le trajet Goma-Masisi-Walikale. Cette situation est, selon eux, à la base de l'accident de circulation survenu à Kalonge jeudi dernier et qui a coûté la vie à 6 personnes. A l’origine, le chauffeur du véhicule a raté un virage glissant, avant de tomber dans un ravin d'environ 25 mètres de profondeur.

Selon les mêmes transporteurs, plusieurs autres véhicules de plus de 5 tonnes sont actuellement embourbés sur cette route, bloquant ainsi le passage à d'autres automobilistes. Toujours d'après cette source, il faut désormais mettre à peu près une semaine actuellement pour atteindre le territoire de Walikale alors qu’une journée suffisait à l’époque pour parcourir la même distance.
Ces transporteurs continueraient à payer des taxes de péage sur trois barrières entretenues par des militaires à Masisi. Tout véhicule de plus de 5 tonnes paie 25 dollars sur chaque barrière, affirment-ils.
Le responsable de A.A.A, l’ONG qui a réhabilité cette route pendant environ 6 ans, s'est réservé de tout commentaire.
Par Redacteur Web

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Polémique autour de la future réserve naturelle d'Itombwe


Les habitants de la riche forêt d'Itombwe au Sud-Kivu s'opposent à son classement en réserve naturelle. Ils seraient en grande partie manipulés par les exploitants de bois, d'ivoire et de minerais qui les font travailler et sont désireux de préserver leurs intérêts.
Venus de tous les villages du groupement de Miki, au Sud-Kivu, une centaine d'hommes et de femmes se sont regroupés dans deux salles de classe en ce dimanche pluvieux de mai. Leur objectif est simple : obtenir de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) des informations sur leur avenir une fois que la forêt d'Itombwe sera classée réserve naturelle. Le gouvernement congolais a, en effet, entrepris de passer de 8 à 15% la surface du territoire national préservée, en augmentant le nombre des aires protégées.
Depuis trois ans, l'Etat a entrepris les démarches pour classer le massif forestier d'Itombwe, à l'ouest d'Uvira, la plus vaste forêt d'altitude en Afrique située entre 2000 et 3000m. Connue depuis longtemps pour sa grande richesse biologique, cette forêt regorge, en particulier, de plusieurs centaines d'espèces d'oiseaux dont certaines inconnues ailleurs sur la planète, de nombreux mammifères et surtout de 15 espèces de primates. Elle est aussi extrêmement riche de plantes et arbres dont plusieurs endémiques. Mais on y trouve aussi des minerais - or, cassitérite - qui excite les appétits.
Un sanctuaire menacé
Mais cette grande diversité biologique est aujourd'hui menacée. " Depuis la guerre de 1996, soulignent les rapports de l'ICCN, l'autorité de l'Etat n'y existe plus, les villageois sont contraints de vivre de la forêt, y pratiquant l'élevage de bovins, l'agriculture sur brûlis, le braconnage et l'exploitation des minerais. Rien n'avait été fait jusqu'à présent pour préserver ce sanctuaire incomparable " Sur ces terres fertiles, où il pleut en moyenne 10 mois par an, vivent 28 663 personnes, selon le dernier recensement bde l'état civil de juin 2006, aujourd'hui inquiètes de leur sort. " Je fais vivre ma grande famille grâce à mon commerce d'or et de cassitérite. Je coupe aussi beaucoup d'arbres et vais vendre le bois dans la plaine. Qu'allons-nous devenir quand on nous chassés d'ici ? ", s'alarme Kalinde Malyabwana du village d'Abala, à 32 km de Baraka. " Les gens n'ont rien contre la réserve naturelle, martèle le pasteur Jean Pierre Ibucwa Lipanda, coordinateur de l'Association pour la gestion de la biodiversité d'Itombwe, en relisant une clause du mémorandum que les habitants viennent de remettre à l'ICCN et aux autorités provinciales et nationales.
" L'ICCN et ses partenaires ont intérêt à bien expliquer aux gens les plans de sauvetage mis en place pour les reloger ailleurs et leur assurer une vie potable, estime Meschac Bilubi, enseignant à l'Institut supérieur de développement rural de Bukavu. Des efforts doivent être faits pour leur faire comprendre à quoi ressemblera leur vie dans quelques années si la forêt d'Itombwe continue à être détruite au rythme actuel ".
Manipulés par les citadins
Pour tenter de convaincre les habitants, les partisans de la réserve naturelle leur ont promis de les aider à construire écoles et dispensaires sur des concessions qui leur seraient octroyées ailleurs et de leur fournir des semences et du matériel aratoire. Certains résistent. " On n'a rien à faire de leur réserve naturelle, tranche l'institutrice Marcelline Sango. Nos ancêtres nous ont appris à respecter notre forêt, sans quoi elle aurait disparu depuis très longtemps. " Elle explique que depuis des temps immémoriaux, les Babembe (tribu majoritaire sur le territoire) ne tuent jamais de gorilles et autres animaux protégés. De même, les habitants ne chassent que sur autorisation des chefs coutumiers lors de mariages ou de cérémonies traditionnelles comme les offrandes aux ancêtres. Ils ne cultivent jamais deux fois de suite le même terrain sans un intervalle de trois ans, au moins.
De l'aveu de nombreux forestiers d'Itombwe, ce sont surtout les citadins qui font travailler les villageois dans leurs champs, élevages et carrés miniers qui leur font croire que, de la création de la réserve naturelle, découlera leur expropriation, l'errance et la misère pour eux et leurs familles. Ces " nouveaux riches ", habitant les grandes villes du Sud-Kivu, exploitent l'or, la cassitérite, l'ivoire et le bois à travers leurs métrayers qui vivent en permanence au village et qui se font passer pour les vrais exploitants. " Les blancs et leurs complices congolais ne visent qu'à nous faire partir de nos terres pour exploiter nos richesses, exterminer nos animaux et emporter tout notre or et nos matières précieuses ", clame ainsi le cultivateur Kalinde Malyabwana. " Faux, rétorque John Kahekwa, coordonnateur de PolePole Foundation, une association très active dans la protection de l'environnement. Le seul souci des écologistes, à commencer par l'UNESCO, c'est de préserver l'équilibre naturel du monde et rien d'autre. Ce sont ceux qui profitent de la forêt qui racontent des sornettes aux villageois, ne visant que la pérennité de leurs petits intérêts. "
(Syfia Grands Lacs/RD Congo)
Déo Namujimbo
Bukavu, 19/06/2007 (La Tempête des Tropiques, via mediacongo.net)

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Hubert Mbingho désigné gouverneur a.i du Kasaï Occidental

M. Hubert Mbingho, vice-gouveneur du Kasaï Occidental, s'est vu cionfier samedi l'intérim du gouverneur de province par une décision du ministre de l'Intérieur, de la Décentralisation et de la Sécurité, Dénis Kalumle, a-t-on appris de source autorisée. Cette mesure contenue dans un message officiel est conforme à l'article 160 de la loi électorale qui stipule qu'en cas de décès, de démission, d'empêchement définitif ou de mise en accusation du gouverneur de province, le gouvernement provincial est réputé démissionnaire, le gouvernement provincial sous la direction du vice-gouverneur expédie les affaires courantes, un nouveau scrutin est organisé dans les quinze jours par la commission électorale indépendante (CEI). Le gouverneur Trésor Kapuku Ngoy a été destitué dernièrement par vingt neuf voix contre vingt quatre à la suite d'une motion de défiance déposée à l'assemblée provinciale du Kasaï Occidental. La désignation de M. Mbingho met un terme à la confusion créée par l'Assemblée provinciale en confiant l'intérim de la direction du Kasaï Occidental au directeur de province non cité dans le texte constitutionnel.

Kananga, 19/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)

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La démocratie prise en otage au Maniema


L'impression première que laisse le Maniema à tout étranger est que l'ère nouvelle amorcée par la démocratisation des Institutions politiques nationales, provinciales et locales y est vécue de façon particulière. Il y a de quoi se demander si la démocratie congolaise est une donne à géométrie variable, latitude étant faite à chaque province de la vivre à sa façon. Au gré de son environnement, du tempérament des populations et des sautes d'humeurs des dirigeants politiques. C'est à cette conclusion que nous sommes parvenus après notre bref séjour au Maniema.
Province nantie d'importantes réserves forestières halieutiques et autres, elle ne semble pas jouir du bien être auquel ces ressources lui donnent droit du fait entre autres de l'instabilité politique entretenue par les leaders politiques dont un tandem de la famille politique AMP fait et défait l'ordre politique au Maniema.
Fins tireurs de fils, ces leaders manipulent tout ce qui bouge au Maniema. Ils placent qui ils veulent où ils le veulent. Quiconque ne se soumet pas à leur volonté s'expose à leur sanction, quel que soit le plébiscite récolté. C'est le cas de l'ancien jeune président de l'assemblée provinciale du Maniema qui s'est vu évincé de son siège alors que l'intéressé était en mission officielle en Italie à la recherche des voies et moyens de renforcement des capacités aux assemblées provinciales de la RD Congo. Le seul pêché commis par l'infortuné est de ne pas être de l'obédience des ''rois'' de la province.
Qui plus est l'instabilité politique est permanente du fait des suspicions entretenues entre les camps ou les individus. Des voix se lèvent pour soutenir que les membres du gouvernement provincial du Maniema se recrutent parmi les hommes de main de l'un des leaders de cette province, la méritocratie n'ayant pas de droit de cité, la loyauté au leader étant le seul mot d'ordre. Cette dictature qui ne dit pas son nom se traduit sur tous les plans. Les murs des bureaux et même des établissement privés que sont les hôtels par exemple sont ouverts non seulement de l'effigie du chef de l'Etat mais surtout d'une autre en grandeur nature d'un des bonzes de l'AMP, plusieurs fois ministre sous la Deuxième République et siégeant actuellement à l'assemblée nationale. C'est à se demander si ce n'est pas ce dernier qui passe pour le vrai chef du coin.
Une chose est vraie, l'intéressé tient le Maniema sous sa coupe. Personne ne peut y investir sans avoir son aval. Personne ne peut y construire sans l'impliquer.
Le comble des malheurs est que la dictature ainsi orchestrée touche aussi le mental. Nous étions presque scandalisés de constater que ceux des fils du Maniema qui peuvent émettre des critiques n'osaient pas citer nommément le leader politique. C'est à croire que l'on est encore sous la dictature muselant du passé. Cette dictature se traduit ainsi par la propension à un orgueil inutile. ''Kuetu Maniema, akutulse bayi'', slogan qui explique les allures ostentatoires du reste perceptibles dans le chef de leur leader lui-même. Conséquence, les gens répugnent le travail et vivent pauvres aux côtés d'une nature généreuse pourtant. De nombreuses fondations sont érigées à travers la ville de Kindu, dont la plus grande est située non loin du marché central. Un culte de la personnalité de nature plutôt à aveugler davantage les populations.
Somme toute, il faut regretter qu'au lieu de promouvoir la démocratie au Maniema, les leaders autoproclamés du coin s'évertuent, comme au temps de leur aîné Kithima bin Ramazani, à entretenir une dictature voilée.
Ikula Nk'Oyanga
Correspondante particulière La Référence Plus
Kindu, 19/06/2007 (La Réfrence Plus, via mediacongo.net)
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15 Ambassadeurs de l'Onu aujourd'hui à Kinshasa

C'est aujourd'hui mardi 19 juin que doit arriver à Kinshasa, une délégation des Ambassadeurs de 15 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies conduite par le Président en exercice, le belge Johan Verbeke. Il s'agit d'une visite qui s'inscrit dans le cadre d'une tournée africaine qui a commencé respectivement à Addis-Abeba en Ethiopie, Kharthoum au Soudan, Accra au Ghana et à Yamousoukro en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, enfin, c'est le tour de Kinshasa, en RD. Congo. L'occasion à cette délégation de s'entretenir avec des hautes autorités politiques congolaises. D'importantes questions liées à la sécurité, à la consolidation de la démocratie et au respect des Droits de l'homme et du droit humanitaire international seront évoquées.

Première visite après les élections

Cette visite du Conseil de sécurité en RDC s'effectue dans un contexte assez particulier dans la mesure où la RDC vient de se doter des institutions issues des urnes. Elle dispose d'un Président élu et d'un Parlement constitué des Députés et Sénateurs émanant de la volonté du peuple congolais. Il y a quelques jours, l'Assemblée Nationale a adopté une loi cardinale portant statut de l'opposition. Ce qui va certainement faciliter le retour de JP Bemba Gombo dont le séjour médical à Faro, au Portugal, bénéficie d'une rallonge. Il en a, en effet, jusqu'au 31 juillet prochain. Ainsi, a-t-il décidé le Sénat, l'institution qui l'avait autorisé à quitter le pays, après les événements sanglants du 22 au 23 mars dernier. Au bout de lèvres, les kinois proches du Mlc, le parti de l'intéressé, estiment que l'une des missions de cette délégation serait d'apaiser le climat resté très tendu entre les acteurs de la scène politique congolaise. Allusion faite notamment, à la plainte du PGR ainsi qu'aux pressions que risquerait de subir leur leader si jamais il remettait ses pieds sur le sol congolais. Des appels à voix basse sont lancés afin qu'une solution négociée soit trouvée en vue de sauver la jeune démocratie en RD. Congo. A Johan Verbeke de jouer. La balle est, apparemment, dans son camp.

Elgoni Maradas
Kinshasa, 19/06/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)


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Les mises en place en vue dans les entreprises publiques soulèvent la grogne au sein de la majorité présidentielle
Kinshasa, 19/06/2007 / Politique
Le tabou révoqué cette fois de secrètes mises en place à l’ordre du jour dans les entreprises publiques au profit d’une transparente désignation des mandataires dans lesdites entreprises à la base des tiraillements tant à l’Alliance de la majorité présidentielle qu’à l’alliance Palu. Une crise latente couve au sein de la Majorité. Elle tire ses origines du recrutement -ouvert à tous- des mandataires publics. Une option qui est loin de plaire à tous les sociétaires de la coalition au pouvoir à Kinshasa. Même au coeur de la majorité, à savoir Pprd et au Palu, des voix s’élèvent pour relever le côté négatif de la formule.

Laquelle serait perçue comme un déni de compétence au niveau de la majorité… Certains ténors de la coalition s’interrogeant à haute voix sur le bien fondé du recrutement alors que les différents partis au pouvoir disposent des cadres compétents ayant concouru à la victoire de Joseph Kabila pour gérer et rendre compte.

Le Président de la Répu¬blique Joseph Kabila, le Pre¬mier ministre Gizenga, Mme la ministre de Portefeuille Jeanine Mabunda sont victi¬mes d’une fronde de leur fa¬mille politique. L’Alliance de la majorité présidentielle en sigle AMP leur reproche la dépoliti¬sation de la mise en place des mandataires dans les entrepri¬ses publiques, souvent gérées comme des biens personnels par les politiciens qui récla¬ment un partage équitable.

Apparemment ces postes se¬ront l’apanage de tous les in¬tellectuels congolais de bonne moralité. Le Premier ministre Gizenga avant son voyage en Belgique a informé les mem¬bres du conseil et le gouver¬nement de la mise en place des mandataires publics con¬formément à l’article 79 de la Constitution et à la décision prise par le gouvernement lors de sa réunion du 11 mai 2007.

A cet effet, une commission constituée du ministre près le Président de la République, du ministre du Portefeuille a été instruite de procéder à une large diffusion par voie des médias nationaux et internationaux de la procédure de sélection et de nomination des mandataires de l’Etat au sein des entreprises publiques.

En effet, la ministre du Por¬tefeuille a été chargée de ren¬dre publics les critères, les pro¬fils et les chronogrammes con¬cernant le recrutement des membres des comités de ges¬tion. Le processus de la mise en place des mandataires se déroulera au même moment que l’accélération des réfor¬mes des entreprises déjà en cours.

Quatre lois relatives à la réforme ont été soumis au gouvernement, les stratégies retenues par les autorités sec¬teur par secteur sur la base des études du Comité de pilo¬tage pour la réforme des en¬treprises publiques, COPIREP en sigle sont en oeuvre.

Par ailleurs, le Premier mi¬nistre, chef du gouvernement a souligné l’importance que revêtent les entreprises du portefeuille dans le pro¬gramme du gouvernement en cours a été remarqué qu’à l’état actuel, les entreprises de l’Etat sont moins performantes et nécessitent une réforme en profondeur.

Pour y parvenir, la mise en place des mandatai¬res s’avère nécessaire. Les candidatures des congolais compétents et de probité mo¬rale sont encouragées pour éviter la politisation. Car de Mobutu à Kabila en passant par Laurent-Désiré Kabila, il y a une réalité: les entreprises sont souvent gé¬rées comme des biens sans maître. Et ce sont surtout les hommes politiques qui récla¬ment ces entreprises.

Exécutant à la lettre les ins¬tructions du gouvernement, la ministre Jeanine Mabunda a mis le feu à son ministère. Des lois que la réforme des entre¬prises publiques a lancées le 12 juin 2007 les appels des can¬didatures aux postes d’Admi¬nistrateur délégué général, di¬recteur technique...

C’est vraiment la levée des boucliers dans tous les états-majors politiques. Les discours se confondent au rythme de servir, en réalité à cacher les appétits gloutons. Certains membres du camp présiden¬tiel qui ne se sont pas retrou¬vés dans le partage des minis¬tères avaient misé sur les en¬treprises publiques. Ils disent qu’ils ont contribué à l’élection du Président de la Républi¬que. Et étant donné qu’ils sont issus de l’Alliance de la majo¬rité présidentielle, ils méritent récompense.

Malheureusement, le gou¬vernement n’est pas de leur avis. Lors d’un point de presse tenu samedi dernier, Mme Jeanine Mabunda a déclaré « je pense qu’il ne sera plus question de designer d’auto¬rité, de façon délibérée sans lien direct avec l’objet social de l’entreprise, des mandataires sur une base exclusivement politique. Nous ne voulons pas que la gestion des entreprises publiques se transforme en une grande loterie, une récom¬pense avec des conséquen¬ces malsaines au niveau des résultats », a déclaré la minis¬tre Jeanine Mabunda.

La plupart des congolais, une fois à la tête d’une entre¬prise sont redevables à plu-sieurs pesanteurs tant visibles qu’invisibles pour qu’enfin de compte ils se retrouvent inca¬pables d’imprimer la bonne gouvernance qu’ils chantaient à longueur de journée, ou alors, ils ne songent qu’à leur enrichissement personnel en cherchant des prétextes pour se justifier au bout du compte.

Mieux vaut en finir une bonne fois pour toute en pla¬çant des garde-fous au sein des entreprises publiques, à défaut de les privatiser ou en¬core de les libéraliser totale-ment. Car les politiciens con¬golais servent le plus souvent à alimenter leurs appétits gloutons.
(Th)

Simard Simon TSOUMBOU/Forum des As
Last edited: 19/06/2007 17:28:45
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La session extraordinaire de l’Assemblée nationale convoquée pour ce mardi traitera en priorité la loi sur la décentralisation
Kinshasa, 19/06/2007 / Politique
Les matières non épuisées à la session ordinaire de l’Assemblée nationale vont être traités à la nouvelle session extraordinaire convoquée dès ce mardi. Il s’agit de la loi sur la décentralisation et même du cas des députés validés par la Cour suprême de Justice Les députés et sénateurs ne vont pas vite aller en vacances parlementaires. Malgré la clôture de leur session ordinaire de mars clôturée le 15 juin dernier, il va leur falloir regagner ce mardi la salle des Congrès du Palais du peuple pour reprendre et poursuivre les travaux sur les matières non épuisées. Une nouvelle session extraordinaire convoquée à cet effet pour examiner huit points ne pouvant plus attendre la prochaine session ordinaire du mois d’octobre.

La session extraordinaire convoquée à l’Assemblée nationale, s’ouvre ce mardi à 11 heures, avec en priorité, le projet de loi organique portant décentralisation administrative et territoriale, déposé la semaine dernière au bureau du président de la Chambre basse.

Le président de cette institution, Vital Kamerhe, avait souligné lors de la clôture de la session ordinaire le 15 juin l’importance et l’urgence pour les députés d’examiner et d’adopter cette loi qui fixe la composition, l’organisation et le fonctionnement des entités territoriales décentralisées ainsi que leurs rapports avec le gouvernement et les provinces. « Le législateur que nous sommes, se doit d’avoir à cœur ce problème », a-t-il affirmé appelant les députés à faire diligence au cours de la présente session extraordinaire, afin de voter cette loi recommandée par la Constitution.

« Si nous n’y prenons garde dès à présent, nous risquons de voir le pays sombrer dans l’impasse et dans le chaos, comme ce fut le cas aux lendemains de l’indépendance », a souligné M. Kamerhe pour qui, tout le problème « réside » dans la question de savoir comment maintenir l’équilibre entre le pouvoir central et les provinces et entre ces dernières et les entités décentralisées.

L’Assemblée nationale, a déclaré son président, compte organiser prochainement un grand forum national « pour réaliser une large concertation » avec tous les partenaires et intervenants, notamment les gouverneurs, les présidents des Assemblées provinciales, « de telle sorte que la loi qui sera votée puisse refléter les principes posés dans la Constitution, d’une part et d’autre part, tenir compte des avis des acteurs ».

La session extraordinaire sera également consacrée à la validation des mandats, à l’examen et adoption du Règlement intérieur du congrès, aux lois portant financements des partis politiques et quelques autres points retenus par la plénière. La session extraordinaire ne dépassera pas un mois.

Le Sénat aussi ouvre sa session extraordinaire

Les sénateurs reprennent aujourd’hui, à 14 heures, le chemin du Palais du peuple, où doit s’ouvrir la session extraordinaire de la Chambre haute du Parlement congolais. Cette cérémo¬nie que dirigera Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, intervient après la clôture vendredi dernier de la session or¬dinaire qui a laissé beaucoup de matières en suspens.

Les vacances parlementaires dont doivent bénéficier les élus du peuple, députés et sénateurs con¬fondus, n’auront duré que trois jours y compris les samedi et dimanche. A la clôture le ven¬dredi 15 juin dernier de la ses¬sion ordinaire de mars conformé¬ment à la Constitution de la Ré¬publique, le président de la Chambre haute, Léon Kengo wa Dondo, avait annoncé la reprise des travaux du Sénat aujourd’hui mardi 19 juin pour la session extraordinaire, laquelle permettra de doter le pays des lois dont elle a grandement besoin pour le bon fonctionnement de l’Etat.

Travail abattu

Bien que le Sénat soit la dernière institution à être installée après l’élection des sénateurs et en conformité avec le calen¬drier électoral suivi de près par la Commission électorale indé¬pendante (CEI), force est de re¬connaître que ce dernier-né a abattu un travail de titan en l’es¬pace de quelques jours. Et cela, grâce au rythme de travail im¬primé par son président et son bureau, ainsi qu’à la prise de conscience des sénateurs en vue d’accomplir dignement la mission pour laquelle ils sont élus, notam¬ment le vote des lois et le con¬trôle du gouvernement et des en-treprises publiques.

A titre de rappel, le Sénat a tenu à se doter de tous les organes statutaires, à savoir les commissions permanentes, les groupes politiques provinciaux et le comité des sages, sans oublier la conférence des présidents. Il est bon de noter aussi deux déci¬sions prises par la Chambre haute du Parlement, lors de sa dernière séance telle que celle relative à la prolongation jusqu’à la fin du mois de juillet 2007 du séjour médical de Jean-Pierre Bemba sur sa demande, ainsi que l’en¬voi d’une mission d’enquête dans les deux provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Celle-ci va s’enqué¬rir de la situation sécuritaire préoccupante qui y prévaut afin de pouvoir faire un rapport objectif aux sénateurs. D’après le séna¬teur Mgr Kuye Dondo qui s’ex¬primait à la tribune du Sénat vendredi, la délégation devant se ren¬dre dans l’Est du pays devra s’entretenir avec toutes les cou¬ches de la population au lieu de se limiter aux contacts avec les officiels.

(Yes)

Acp/Le Potentiel
Last edited: 19/06/2007 14:42:10
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Jean-Pierre Bolduc : « Le Canada va continuer à soutenir Radio Okapi »
Kinshasa | Développement | 19 Juin 2007 à 12:07:10
L’ambassadeur du Canada en RDC l’a déclaré lundi, au cours de la cérémonie organisée en mémoire de notre confrère Serge Maheshe, au quartier général de la Monuc à Kinshasa. Jean-Pierre Bolduc assure également le soutien de son pays au gouvernement congolais pour que « la règle du droit s’applique », rapporte radiookapi.net
«Le Canada est un grand supporteur de Radio Okapi. Nous avons été dès le début, nous le continuons maintenant…, et nous allons le continuer », a indiqué le diplomate canadien. Ce soutien, le Canada entend l’étendre aussi dans le domaine des droits de l’homme afin de s’assurer que ces droits sont respectés partout dans le monde et particulièrement en RDC. C’est pourquoi, a renchéri M. Bolduc, le Canada va continuer son appui au gouvernement de la RDC pour que la règle de ces droits soit appliquée. L’ambassadeur pense que le soutien de son pays doit concerner les autres médias de la RDC, à l’instar de ce que le Canada a fait pendant la période électorale. Il important que le processus démocratique issu des élections se mette réellement en place en RDC, a-t-il conclu.
Par Redacteur Web
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Kindu : tentative d'évasion à la prison centrale, 1 mort et 1 blessé
Maniema | Politique et Citoyen | 19 Juin 2007 à 17:44:52
Une fusillade a eu lieu mardi matin lors d’une tentative d’évasion à la prison de Kindu, au Maniema. Bilan : un mort et un blessé parmi les 7 détenus qui voulaient fuir, rapporte radiookapi.net
Des coups de feu ont été entendus ce mardi à 6 h 50 du matin à cette prison. Les gardes venaient de tirer sur les évadés. En fait, une dizaine des 94 détenus a essayé de forcer la grille défectueuse de la prison, sous la conduite de Omba Kayeye, un detenu redoutable et bien connu. Cet homme, la quarantaine révolue a été rattrapé. Il avait été condamné à plus de 15 ans de prison pour le viol d’une fillette de huit ans.

Mais la méthode de dissuasion habituellement utilisée n'a pas empêché cette fois-ci les fuyards à concrétiser leur plan. Dans leur tentative de fuite, les gardes ont tiré. Un détenu dénommé Kabala Zahera a reçu une balle d à la tête. Il a succombé sur le champ. Un autre, Samson Baroani a, lui aussi, été atteint à la tête. Il se trouve actuellement dans un état critique. Quant à l'instigateur de l’insurrection, Omba Kayeye, il a été appréhendé au niveau du grand marché de Kindu. Le blessé et le corps de la victime ont été acheminés à l’hôpital général par la police.
Par Redacteur Web
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Gemena : suspension de l'administrateur du territoire
Équateur | Politique et Citoyen | 19 Juin 2007 à 17:48:38
C’est une décision du gouverneur de province. Elle fait suite aux violences qui ont fait un mort (un enfant) et un blessé lundi au chef-lieu du Sud-Ubangi. José Makila s’est rendu mardi matin à Gemena par un vol spécial de la Monuc, rapporte radiookapi.net
A son arrivée à Gemena, le gouverneur José Makila a d’abord rendu une visite aux familles des victimes. Parmi ces victimes, un homme tué par balle, dans la nuit de dimanche à lundi. Cette mort a révolté la population qui a manifesté. Pendant la manifestation, des policiers ont ouvert le feu. Bilan: un enfant de 13 ans tué et un autre blessé à la jambe, selon l’administrateur du territoire.

Le gouverneur a tenu une réunion sur place à Gemena avec toutes les autorités politiques et militaires locales. Il a instauré des patrouilles mixtes police nationale-FARDC. Ces patrouilles se tiendront tous les jours de 20 heures à 4 heures du matin. L’administrateur de territoire de Gemena a été suspendu puis rappelé à Mbandaka, capitale de la province de l’Equateur. Enfin, l’auditorat doit mener une instruction pour identifier les auteurs de la mort de l’enfant.
Par Redacteur Web
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Kisangani : le village Yaeseya se vide
Province Orientale | Politique et Citoyen | 19 Juin 2007 à 19:24:32
Plusieurs centaines de personnes fuient ce groupement vers Isangi à la suite des exactions commises sur eux par la police. La première vague de ces fuyards est arrivée lundi à destination après avoir marché à pied sur une distance de 100 kilomètres, rapporte radiookapi.net
Tout est parti de la mort d’un jeune homme la semaine dernière, a renseigné un des villageois en fuite. Le chef du village de Yaeseya a été soupçonné par ses administrés d’être impliqué dans le décès du garçon. Se sentant menacé, ce chef a fait appel à la police pour sa sécurité. Une équipe d’éléments de la police a été dépêchée de Yangambi à cet effet. Arrivés dans ce groupement, ces éléments se sont mis à piller pendant deux jours les habitants de la contrée. Ce qui a poussé bon nombre d’entre eux de fuir le lieu, abandonnant tous leurs biens. Selon les sources, aucune perte en vie humaine n’est déplorée à la suite de ce dérapage.

Contacté à Kisangani, l’inspecteur provincial de la police nationale congolaise, le colonel Gilbert Vimilia, a déclaré n’avoir pas été informé de cette situation. Il a promis de s’en enquérir.
Par Redacteur Web
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Bukavu : insécurité, le gros des moyens de la province à la sécurité, selon le gouverneur Célestin Cibalonza
Sud Kivu | Politique et Citoyen | 19 Juin 2007 à 19:29:03
La circulation désordonnée des armes ainsi que leur détention illégale sont à la base de l’insécurité qui bat son plein au chef-lieu du Sud-Kivu et ses environs, a déclaré le chef de l’exécutif, rapporte radiookapi.net
Quatorze armes ont été récupérées récemment, a indiqué le gouverneur Cibalonza. D’après lui, l’insécurité qui règne actuellement à Bukavu s’étend vers d’autres coins de l’intérieur de la province, tels Kabare, Dambugobe, Kadjedje, Kadjedje, Kafurumaye, Kalehe et Kalonge. Le chef de l’exécutif du Sud-Kivu promet ainsi de consacrer le plus gros du budget de sa province aux problèmes sécuritaires. « La sécurité c’est la vie », a-t-il souligné, ajoutant qu’il s’interdit de donner le chronogramme de l’action qu’il entend entreprendre pour éradiquer l’insécurité dans sa juridiction.
Par Redacteur Web
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Assemblée nationale : dix points inscrits à la session extraordinaire
Kinshasa | Politique et Citoyen | 19 Juin 2007 à 19:30:20
L’ouverture de cette session a eu lieu ce mardi à Kinshasa, au siège du Parlement, rapporte radiookapi.net
Parmi les points inscrits, les députés nationaux se pencheront notamment sur les lois portant sur la décentralisation et la Commission électorale nationale indépendante qui va remplacer la CEI, ainsi sur le projet de loi sur le financement des partis politiques.
Par Redacteur Web
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Paix et sécurité dans les Grands Lacs, les évêques d’Afrique centrale s’impliquent
Kinshasa | Développement | 20 Juin 2007 à 10:23:04
Les prélats catholiques d’Afrique centrale sont décidés à faire régner la paix, la stabilité et la réconciliation dans la région des Grands Lacs. C’est la grande résolution de la 9è assemblée plénière de l’Association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale, Aceac, tenue du 18 au 19 juin au centre interdiocésain de Kinshasa, rapporte radiookapi.net
Selonl'abbé Ferdinand Banga, secrétaire permanent de l’Aceac, les évêques d’Afrique centrale, en tant que pasteurs, s’intéressent au pacte de stabilité qui a été signé par les 11 chefs d’Etat de l’Afrique centrale. Ils ont essayé d’examiner comment l’Eglise peut s’impliquer pour que ce pacte prenne vraiment effet sur toute la région. Par conséquent, les évêques ont pris quelques décisions, notamment en rapport avec les programmes à exécuter pour les trois années à venir, a-t-il dit. Par ailleurs, ces prélats ont engagé à travers des commissions, une action de formation des agents pastoraux et des personnes de bonne volonté aux mécanismes de la construction de la paix. Ils veulent aussi promouvoir la participation de la femme dans le processus et la dynamique de la réconciliation, - ainsi que le dialogue entre les différents acteurs sociaux en vue de la paix et de la stabilité dans les Grands Lacs, a conclu l'abbé Banga.

Pour rappel, de nombreux évêques venus du Burundi, du Rwanda et de la RDC ont participé aux assises de Kinshasa. L’actuel bureau de l’Aceac est présidé par le Burundi, au terme de trois mandats de la RDC. Au cours de la même réunion, un nouveau bureau a été élu. Il est composé de trois évêques. Il s'agit du Burundais Mgr Simon Ntamwana, président de l'Aceac, du Congolais Mgr Jean-Pierre Tafunga, 1er vice-président et Mgr Augustin Misago, 2è vice-président et évêque de Gikongoro au Rwanda. Leur mandat est de trois ans.

Par Redacteur Web
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Kinshasa : nouveau partenariat Monuc-RDC, objectif de la mission du Conseil de sécurité de l’Onu
Kinshasa | Politique et Citoyen | 20 Juin 2007 à 10:09:13
Mettre en œuvre le nouveau partenariat entre la Monuc (Mission des Nations Unies au Congo) et la RDC, c’est l’objectif de la visite depuis mardi soir d’une délégation du conseil de sécurité de l’Onu en RDC. Cette délégation, forte de 15 personnes, est conduite par Jean-Marc de la Sablière, ambassadeur permanent de la France à l’Onu, rapporte radiookapi.net
Pour l’ambassadeur Jean-Marc de la Sablière, il y a de nouveaux défis à relever pour RDC. Il s’agit donc pour lui de consolider ce qui a été fait pour créer une société solide, démocratique sur la base de récentes élections. « C’est pourquoi le Conseil de sécurité a adopté, il y a quelques semaines, la résolution 1756 qui organise le partenariat avec la RDC, parce que le Conseil de sécurité veut, et nous comprenons que tel est le souhait des autorités congolaises, rester aux côtés des Congolais. Nous venons donc parler de la mise en œuvre de cette résolution. Nous parlerons des problèmes de sécurité à l’Est du pays, de la réforme de la sécurité, de la bonne gouvernance, de beaucoup d’autres sujets», a-t-il déclaré. Le diplomate français a souligné aussi que toutes ces questions seront abordées entre partenaires, c’est-à-dire dans le plein respect de la souveraineté de la RDC et que chacun doit apporter sa part.

Ce mercredi, cette délégation rencontre le président de la République, le premier ministre à l’intérim, les présidents ainsi que les membres des bureaux des deux chambres de parlement, et une délégation des acteurs politiques du Kivu.
Par Redacteur Web

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Congo-Kinshasa: Province Orientale, 14 éléments de la 1ère brigade intégrée renvoyés des FARDC

Le Potentiel (Kinshasa)
20 Juin 2007
Publié sur le web le 20 Juin 2007
SYLVAIN KAPUYA
Kinshasa
Le tribunal militaire de Bunia a décidé de renvoyer quatorze militaires de la 1ère brigade intégrée des FARDC, pour leur implication dans le pillage des biens de la population en janvier 2007. C'est au cours de son audience du lundi 18 juin que la décision a été prise.
Quatorze éléments de la 1ère brigade intégrée de l'Ituri, sont renvoyés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). C'est ce qui ressort de la décision du tribunal militaire de ce district rendu le lundi 18 juin dernier à Bunia, rapporte Radio Okapi.
Selon la source, ces militaires sont poursuivis pour avoir pillé des biens de la population, lors d'une mutinerie intervenue au quartier Bankoko à Bunia, en janvier 2007.
En réalité, les soldats concernés par cette décision du tribunal militaire sont au nombre de dix-sept. Mais, trois d'entre eux s'étaient évadés entre février et avril derniers, a révélé les responsables de l'état-major de la zone opérationnelle des FARDC de l'Ituri.
A signaler que ces évadés condamnés par défaut, quittent aussi, les rangs des Forces armées de la RDC comme les quatorze autres.
Au total, cinquante-huit victimes, parmi elles, une fille mineure dont les accusations de viol n'ont pas été prises en compte par le tribunal militaire de l'Ituri, faute de preuves à présenter.
A noter que le tribunal a fixé à cent mille dollars américains les frais de dommages et intérêts qui seront répartis à tous les 57 autres plaignants. Un montant qui doit être payé par le gouvernement de la République démocratique du Congo, précise le média onusien.
Interrogé à ce sujet, Blaise Bokanga, un des plaignants a indiqué : « De notre côté, nous ne sommes pas satisfaits, puisque j'ai perdu trois mille dollars. C'était dans ma boutique. Outre l'argent en espèce, j'ai perdu également mes différents appareils, mes vêtements et tant d'autres choses. Mais le tribunal a décidé qu'on me restitue deux mille cinq cents dollars. Le jugement ne m'a pas plu, j'irai en appel».
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Congo-Kinshasa: Santé de la reproduction, l'ABEF revisite la qualité des soins à dispenser

Le Potentiel (Kinshasa)
20 Juin 2007
Publié sur le web le 20 Juin 2007
R.s.k
Kinshasa
« Comment respecter les droits des clients et satisfaire les besoins des prestataires des services » telle est la problématique qui a motivé le lancement du programme d'amélioration de la qualité des soins de santé sexuelle et reproductive (QDS) en 2001 par la fédération internationale pour la planification familiale (IPPF).
L'association pour le bien-être familial naissance désirable (ABEF/IND a dans ce cadre, organisé du 4 au 7 juin 2007 au centre Lindongue à Kinshasa, un atelier de formation sur la qualité des soins (QDS). Et cela, en sa qualité d'association membre de l'IPPF pour la RDC.
Le programme d'amélioration de la qualité des soins de santé sexuelle et reproductive (QDS) de l'IPPF a été lancé en 2001 comme plan de cinq ans dans de nombreux pays, en vue d'améliorer la qualité des services de l'IPPF. Le programme résulte de la conclusion que même si beaucoup d'associations membres avaient déjà dispensé des services de qualité depuis longtemps, il n'y avait pas de système uniforme d'assurance de la qualité en place pour orienter le soutien et l'assistance dans ce domaine.
Le but général de ce programme a consisté en la définition d'une qualité des soins à laquelle toutes les associations seraient capables d'aspirer. Ainsi, la démarche globale a consisté à identifier et à promouvoir, parmi les prestataires de services et les responsables une méthode basée sur un système qui permet de mettre en oeuvre des outils et des techniques d'amélioration de manière routinière, facilité par une philosophie de soutien qui se caractérise par l'appréciation du changement et par l'intégration de l'amélioration des services dans la vie quotidienne de l'association. Cela a débouché sur de triples objectifs spécifiques : développer un système d'amélioration de la qualité des soins qui s'appuie sur les normes de qualité essentielles, renforcer la formation médicale et technique dispensée aux prestataires des services et améliorer la qualité et la disponibilité de l'information technique concernant les soins de santé sexuelle et reproductive.
ANALYSE DES BESOINS
Au début, les domaines nécessitant une amélioration de la qualité des soins avaient été identifiés bien que ne ce soit, bien évidemment, pas le cas pour toutes les associations concernées. Parmi ces domaines on note la supervision aux points de prestation de services pas adéquates, l'amélioration dans l'état physique, l'infrastructure et équipements aux points de prestation de services, la normalisation pour les procédures de prévention de l'infection, l'amélioration pour les systèmes de gestion de la logistique etc.
Il faut noter, parmi les stratégies d'amélioration de la qualité des soins, le processus de l'amélioration de la qualité des soins qui va de l'auto-évaluation à l'élaboration d'un plan d'action. Dans ce processus, le concept clé du programme QDS est le cadre de l'IPPF intitulé « Droits des clients, besoins des prestataires des services ». Ce cadre comprend dix éléments requis par le prestataire des services pour leur permettre de dispenser des services de qualité respectant les droits des clients. A ce propos, l'IPPF a indiqué le droit à l'information, à l'accès, au choix à la sécurité, à l'intimité, à la confidentialité, à la dignité, au confort, à la continuité des services et au droit de s'exprimer pour ce qui concerne les clients.
Quant aux prestataires, l'IPPF a souligné qu'ils ont besoin de formation, l'information, d'infrastructures appropriées, d'approvisionnements, d'orientation, de soutien, de respect, d'encouragement, de commentaire et retro-opinions ainsi que du droit de s'exprimer.
LES STRATEGIES D'AMELIORATION
En s'appuyant sur le cadre des droits et besoins, quatre outils clés ont été développés pour orienter le processus d'amélioration de la qualité. Dont les normes essentielles sur la qualité des soins, le questionnaire d'auto évaluation pour les prestataires de services et les responsables, les questionnaires d'entretien de sortie des clients, et des outils de suivi et d'évaluation. Cette démarche d'amélioration de la qualité s'appuie sur l'auto-évaluation qui permet aux associations membres de faire une évaluation de leurs pratiques de gestion et de décider elles-mêmes le plan d'action qui sera le mieux approprié pour combler les lacunes identifiées dans la qualité des services. Bref, ce sont les employés locaux qui identifient les domaines qui nécessitent les améliorations et qui décident ce qu'il faut faire, pourquoi, comment, quand et par qui. Pour l'IPPF la participation, la motivation et le travail en équipe constituent des éléments clés du processus d'amélioration de la qualité des soins tandisque l'amélioration de la formation pour les prestataires et les associations membres constitue une stratégie-clé d'amélioration de la qualité des services.
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Congo-Kinshasa: Mise en oeuvre du DSCRP, pour un meilleur ciblage des actions

Le Potentiel (Kinshasa)
20 Juin 2007
Publié sur le web le 20 Juin 2007
Godefroid Ngamisata
Kinshasa
L'atelier sur l'adoption et l'appropriation du Plan d'action de mise en oeuvre du Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP). Des experts venus de tous les coins ont convenu de faire un meilleur ciblage des investissements publics à impact rapide sur la réduction de la pauvreté.
Le vice-ministre Ferdinand Essambo Lukye a présidé à la cérémonie de clôture du dernier l'atelier sur l'adoption et l'appropriation du Plan d'action de mise en oeuvre du Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP). C'était le lundi 18 juin dernier au Centre catholique Nganda dans la commune de Kintambo. Le vice-ministre a remercié les participants pour la qualité du travail abattu. « La réussite de la mise en oeuvre efficace du DSCRP dépendra de l'application du Plan d'actions prioritaires ».. Il devra à tout moment servir de cadre de référence aux décideurs politiques et sociaux à tous les niveaux de la chaîne des responsabilités publiques. C'est aussi le cadre unique de planification du développement avec les partenaires au développement ».
Pour le vice-ministre du Plan, le DSCRP se veut modeste et s'inscrit dans les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il permettra une remise à niveau des institutions et des structures de l'Etat, la mise en place des politiques sectorielles appropriées qui cadrent avec les objectifs des programmes définis par les populations, ainsi que le renforcement des capacités en vue d'atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE.
Il convient de souligner que ce plan de mise en oeuvre qui a été élaboré avec la participation de tous les ministères sectoriels, la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement à travers le cadre d'assistance pays , en anglais Country Assistance Framework (CAF). A en croire, le rapporteur général, Paulin Tshimanga, l'atelier du centre Nganda a tenu ses objectifs. Il a été question de réduire le déficit de maîtise technique, d'appropriation et d'engagement du gouvernement à la mise en oeuvre du DSCRP, faire un meilleur ciblage des investissements publics à impact rapide sur la réduction de la pauvreté. Il a été aussi question de consolider le partenariat participatif et consensuel entre les partenaires au développement (structures étatiques, Organisations de la société civile, secteur privé et partenaires au développement) pour une exécution efficace du Plan, permettre une appropriation du Plan d'action de mise en oeuvre du DSCRP par les parties prenantes.
Pour le coordonnateur adjoint de l'Unité de pilotage du processus d'élaboration du DSCRP ( UPPE-SRP), Pepino Yemba, l'axe central du Plan d'actions prioritaires consiste à assurer à l'économie une croissance soutenue et robuste afin de réduire sensiblement l'incidence de la pauvreté. Pour ce faire, le gouvernement s'engage à mettre en oeuvre les politiques macroéconomiques efficaces, à adopter les politiques sectorielles pertinentes et des mesures orientées vers les investissements et le renforcement des capacités telles qu'énoncées dans les piliers stratégiques du DSCRP.
APPEL DU MINISTRE DU PLAN
L'un des temps forts de la journée, c'était la participation du ministre du Plan, Olivier Kamitatu, pendant quelques heures aux travaux. Il a exhorté les participants sur l'enjeu du DSCRP. « La réalisation de l'objectif de développement se fera à travers la mise en oeuvre de cinq piliers stratégiques du DSCRP et plus particulièrement en mettant l'accent sur l'environnement favorable à l'investissement privé moteur de la croissance économique. En définitive , il ne s'agit pas simplement de modifier l'affectation des ressources », a-t- il indiqué.
L'axe central du Plan d'Actions prioritaires consiste à assurer à l'économie une croissance soutenue et robuste afin de réduire sensiblement l'incidence de la pauvreté. Pour ce faire, le gouvernement s'engage à mettre en oeuvre les politiques macroéconomiques efficaces, à adopter les politiques sectorielles pertinentes et des mesures orientées vers les investissements et le renforcement des capacités telles qu'énoncées dans les piliers stratégiques du Dscrp. Le gouvernement s'engage aussi à développer les ressources humaines et à exiger la traduction des dimensions de la bonne gouvernance dans la gestion courante des institutions.
En février 2002 à la production d'un DSCPR intérimaire qui a permis à la RDC d'atteindre le point de décision de l'initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE) en juillet 2003, a rappelé Olivier Kamitatu. Cette avancée avait, à en croire le ministre, pour conséquence l'entrée en programme du gouvernement avec le Fonds Monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) et jeter les bases du lancement de différents programmes de développement. Le cadre d'Assistance pays (CAF) trace la vision à moyen terme (2 ans) pour la mise en oeuvre du DSCRP. Il a ajouté en outre que la RDC bénéficiera alors d'une remise de 90% du stock de sa dette exté¬rieure et d'un financement conséquent de son plan d'action de mise en oeuvre du DSCRP.
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Congo-Kinshasa: Les réfugiés de la RDC souhaitent leur intégration...

Le Potentiel (Kinshasa)
20 Juin 2007
Publié sur le web le 20 Juin 2007
Stephane Etinga
Kinshasa
La République démocratique du Congo est l'un des pays d'Afrique centrale qui accueillent sur son territoire plusieurs ressortissants venus notamment des pays voisins. Ces réfugiés ont quitté leurs propres pays pour des raisons diverses liées soit aux conflits armés, soit à la recherche d'une vie meilleure ou soit à l'instabilité politique dans leurs milieux d'origines. Les réfugiés installés en RDC sont regroupés au sein du «Comité des réfugiés au Congo-Kinshasa ou COMIREF».
Réunis en assemblée générale élective le week-end dernier dans la salle de réunions du HCR, sous la présidence de Me Noël Kikwa, conseiller juridique à la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), les membres du Comiref ont appelé de tous leurs voeux leur intégration dans la communauté congolaise. Ils ont estimé que cette intégration devrait durer jusqu'à obtenir pour ceux qui le désirent, la nationalité congolaise ou la naturalisation.
C'est ce qu'a révélé à l'Agence congolaise de Presse, M. Nzengue Landa, ressortissant de la République Centrafricaine, élu président du comité des réfugiés vivant en RDC. Selon lui, la question de l'intégration des réfugiés constitue, pour ses membres, une véritable préoccupation.
Nzengue Landa a saisi cette opportunité pour émettre ses souhaits en direction du gouvernement congolais afin qu'il puisse initier une loi ainsi que d'autres textes réglementaires visant à faciliter l'intégration des réfugiés. Evoquant son programme d'action à la tête du comité nouvellement élu, il a promis de s'employer en vue de refaire l'unité et l'entente entre tous les réfugiés qui, du reste, sont appelés à respecter scrupuleusement les lois de la RDC, leur pays d'accueil.
A noter que les représentants de la CNR et du HCR présents à cette assemblée, ont promis leur étroite collaboration au nouveau comité dont ils ont apprécié à juste titre le programme d'action.
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