vendredi 22 juin 2007

coupures 22 juin 07 (fr)

RDC : réforme de l'armée, la Belgique pose des conditions pour son engagement
Bunia | Politique et Citoyen | 21 Juin 2007 à 19:24:38
L’envoyé spécial du ministre belge des affaires étrangères dans la région des Grands Lacs a fustigé l'implication d'un groupe de soldats de la 1ère brigade intégrée dans plusieurs exactions contre des civils. Pour Jozef Smets, son gouvernement ne peut continuer à former d'autres unités de l'armée congolaise que si le gouvernement de Kinshasa fournit beaucoup d'efforts dans la lutte contre l'impunité, rapporte radiookapi.net
Jozef Mets était en séjour de 48 heures à Bunia. Il rappelle notamment le massacre de Bavi. Dans ce village de l'Ituri, trois fosses communes ont été découvertes l'année dernière dans un camp de soldats de la 1ère brigade intégrée, formée par la Belgique.

« Quand il y a eu le drame de Bavi qui a été découvert et certaines exactions, nos ministres en Belgique ont été interpellés par le parlement belge. On leur a dit : « Que sommes-nous en train de faire, aider à la formation d’une brigade qui commet des exactions». Si on veut que nous nous impliquions dans la reforme de l’armée, alors il faut que ce genre de choses s’arrêtent. Nous n’allons pas faire des actions dans ce secteur,« reforme de l’armée » sans connaître tous les faits et nous ne voulons pas nier ce qui ne va pas. C’est extrêmement important que des mesures adéquates soient prises.»

L'Ituri a constitué pour Jozef Smets une étape dans sa tournée à l'Est de la RDC. Tournée dont l'objectif est de faire un état des lieux sur la situation générale. Afin d'encourager une dynamique positive dans la région des Grands Lacs.
Par Redacteur Web
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Mission du Conseil de sécurité : bilan et perspectives d’avenir
Kinshasa | Politique et Citoyen | 21 Juin 2007 à 11:34:57
Dans une interview accordée à Radio Okapi à l’issue de la visite de la délégation du Conseil de sécurité en RDC, l’ambassadeur Jean-Marc de la Sablière, chef de délégation, a abordé les points en rapport avec le processus de démocratisation du pays. Parmi ces points, il a évoqué les progrès réalisés à ce jour, l’aspect sécuritaire à l’Est de la RDC ainsi que les perspectives d’avenir, rapporte radiookapi.net
Radio Okapi : Excellence, vous avez terminé aujourd’hui votre série de rencontres avec les autorités congolaises, quelles sont vos impressions au terme de votre visite ?

Jean-Marie de la Sablière : Je voudrais d’abord dire que c’est la 8e fois que le Conseil de sécurité vient en République Démocratique du Congo, mais c’est la première fois qu’elle vient après les élections. Dans un contexte qui est un contexte totalement nouveau où il faut bâtir un partenariat entre un gouvernement souverain et les Nations Unies. Je pars moi avec le sentiment d’abord que beaucoup de choses ont été faites. Il faut toujours le dire parce que rappelons-nous ce qu’ont été ces élections. La préparation des élections, ça été un travail absolument considérable et la Monuc a fait un travail absolument remarquable. Donc, je pars avec le sentiment que oui on a fait en coopération avec les Congolais un très bon travail jusqu’à présent. Et qu’il y a maintenant des grands défis devant nous. Alors ces défis sont d’abord les défis du peuple congolais qui a des institutions maintenant nouvelles et je pense qu’il ne faut pas être impatient, je l’ai dit tout à l’heure en ce qui concerne en œuvre du contrat de gouvernance. N’oublions pas que ce gouvernement est là depuis trois mois. Je pense qu’il est important et je le reconnais et nous avons nous une certaine expérience des choses parce que nous gérons beaucoup de sorties de crise, il est important que la population ait rapidement les dividendes de la paix. Mais le travail est en route. Il n’y a que trois mois que le gouvernement est en place. Et moi j’ai le sentiment que les choses vont aller maintenant assez vite parce qu’également les donateurs s’organisent pour aider la République Démocratique du Congo.
Alors, maintenant j’ai une certaine inquiétude sur l’affaire du Kivu. Nous en avons parlé aussi bien avec le président de la République, les ministres qu’avec les présidents
Sénat. Et là il faut régler cette affaire du Kivu. L’instabilité au Kivu est dangereuse. Non seulement elle entraînerait des conséquences au niveau de la population, c’est absolument inadmissible mais également elle peut mettre en danger l’ensemble du processus. C’est absolument essentiel de régler cette affaire par des voies politiques et diplomatiques comme priorité. Et puis je pars aussi avec le sentiment que la réforme du secteur de sécurité est totalement prioritaire. Et ça il faut terminer le travail qui a été fait, le consolider. Il faut aider la République Démocratique du Congo à avoir une armée, une armée professionnelle.

R.O : Comment la communauté internationale peut le faire ?

JMS : Il faut aujourd’hui dans l’immédiat consolider l’acquis c'est-à-dire qu il faut les brigades intégrées, il faut des moyens, il faut que la démobilisation se fasse, il faut que toutes les forces soient intégrées, il faut que la discipline règne, il faut au-delà, bâtir une vraie armée, une armée professionnelle qui soit à la hauteur des ressources du Congo. Et ça, la communauté internationale attend un plan des autorités congolaises, ensuite elle va s’organiser pour les aider. Et je voudrais enfin rendre hommage au travail de la Monuc encore une fois. Lacy Swing fait un très bon travail. Merci.

R.O : Merci Excellence.
Par Redacteur Web
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Sécurité à l’Est de la Rdc : un plan en 5 volets soumis au Conseil de sécurité de l’Onu par l’Assemblée nationale
Kinshasa, 21/06/2007 / Politique
« Nous avons expliqué, dans un plan en 5 volets, comment mettre fin à la situation, si la communauté internationale nous appuie et si le Rwanda accepte le rôle qui est le sien », a déclaré Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.
Un plan en cinq (5) volets visant à mettre fin à l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo a été soumis mercredi par l’Assemblée nationale à la délégation du Conseil de sécurité en séjour à Kinshasa sous la conduite de l’ambassadeur Jean-Marc de la Sablière.

Restituant à la presse l’entrevue de près d’une heure du bureau de la chambre basse avec les quinze membres de cette délégation, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a dit que c’était la grande préoccupation de la rencontre.

« Nous avons expliqué, dans un plan en 5 volets, comment mettre fin à la situation, si la communauté internationale nous appuie et si le Rwanda accepte le rôle qui est le sien, c’est-à-dire, préparer le retour des Interahamwe et si le gouvernement apprête une unité d’élite pour traquer, avec le concours des FARDC (Forces armées de la RDC) et les pays amis, ceux qui refusent », a déclaré M. Kamerhe.

Les débats, a-t-il ajouté, ont également été focalisés sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale. « Nous avons dit comment nous avons été élus, comment nous avons impliqué l’opposition dans la gestion des commissions ainsi que les efforts déployés, notamment l’investiture du gouvernement et le vote des projets de loi portant budget 2007 et statut de l’opposition », a encore déclaré M. Kamerhe. La délégation du Conseil de sécurité arrivée la veille devait quitter Kinshasa mercredi dans la soirée.

Dix points au calendrier de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale

Les députés examineront dix points et propositions de lois inscrits au calendrier de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale ouverte mardi par le président de cette institution, Vital Kamerhe.

Il s’agit des projets des lois portant composition, organisation et fonctionnement des entités décentralisées ainsi que leurs rapports avec l’Etat et les provinces, des projets des lois portant organisation, attributions et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), protection du patrimoine routier national et création de la taxe de reconstruction nationale.

Les projets et propositions de lois portant financement public des partis politiques et des campagnes électorales en RDC, abrogation de la loi sur le séjour et la circulation des étrangers dans les zones minières et celle portant autonomie administrative et financière de l’Assemblée nationale figurent ainsi sur la liste des textes à examiner.

M. Vital Kamerhe a insisté sur l’importance de tous ces textes qu’il faut examiner en priorité pour le bon déroulement de la démocratie et la réalisation des cinq chantiers du Chef de l’Etat. Il a appelé les députés à se sacrifier quelque peu pour la nation.

Echange de vues entre le gouvernement et les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à Kinshasa

Les quinze (15) membres du Conseil de sécurité, conduite par M. Jean-Marc de la Sablière, ont rencontré mercredi au Grand hôtel Kinshasa (GHK), les membres du gouvernement congolais, avec qui ils ont abordé des questions liées au programme du gouvernement, à la sécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo ainsi qu’à l’organisation des prochaines élections locales dans ce pays.

Le ministre d’Etat à l’Agriculture, François Nzanga Mobutu qui assume l’intérim du Premier ministre, présentement à l’étranger, a déclaré à la presse que l’achèvement du processus de démocratisation en RDC était une préoccupation prioritaire du gouvernement de la Troisième République, issu des urnes.

Les discussions avec les membres du Conseil de sécurité ont tourné également autour des modalités de la tenue des élections locales au pays, a-t-il ajouté. Le gouvernement congolais a saisi cette occasion pour exprimer la gratitude du peuple congolais à la communauté internationale pour son importante contribution au processus électoral congolais qui se situe dans sa dernière phase d’organisation des élections locales. Une demande a été formulée pour un soutien politique et financier de la communauté internationale devant permettre au gouvernement congolais de concrétiser les réformes relatives aux préoccupations sécuritaires, a, par ailleurs, souligné M. Nzanga Mobutu.

La visite de travail des membres du Conseil de sécurité à Kinshasa, rappelle-t-on, fait suite au récent renouvellement le 15 mai dernier, du mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC.

Retour du sénateur Jean-Pierre Bemba : l’ONU pour une solution négociée

L’ambassadeur de France à l’ONU, Jean-Marc de la Sablière a fait valoir mercredi, à Kinshasa, qu’une solution négociée et durable soit trouvée concernant le retour du sénateur Jean-Pierre Bemba, ancien Vice-Président de la République, en séjour au Portugal pour des raisons de santé. Le diplomate français à la tête de la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite mardi et mercredi en République Démocratique du Congo, a relevé que les membres de sa délégation étaient encouragés par l’adoption par l’Assemblée nationale d’une loi sur le statut de l’opposition.

En réponse à une question d’un journaliste sur le retour du président du MLC (Mouvement de libération du Congo) qui a posé certaines conditions liées à sa sécurité, M. Jean-Marc de la Sablière a souligné qu’il n’était pas question pour lui d’entrer dans les affaires des personnes mais il faut une solution qui soit négociée et durable.

Pour lui et sa délégation, ce qui importe après l’adoption de la loi sur l’opposition, c’est le fait que l’opposition congolaise a trouvé un espace dans les Assemblées.

L’ONU condamne le meurtre de Serge Maheshe

Par ailleurs, l’ONU condamne le meurtre du journaliste Serge Maheshe de la radio Okapi le 13 juin à Bukavu. La délégation du Conseil de sécurité a constaté, au cours des entretiens avec les autorités congolaises, qu’une enquête a été diligentée pour identifier les assassins et les traduire en justice, « une justice qui soit bonne », a-t-il recommandé.
La délégation onusienne qui devait quitter Kinshasa, mercredi soir, pour Brazzaville (République du Congo), part confiant sur la détermination du Président de la République, Joseph Kabila, et des autorités congolaises en général à agir.

Le Conseil de sécurité et la communauté internationale se tiennent aux côtés des Congolais, a souligné le diplomate français.

ACP
Last edited: 21/06/2007 12:59:04
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Le PAM accorde 210.000 tonnes de vivres à la RD Congo
Kinshasa, 21/06 - Le Programme alimentaire mondial (PAM) vient d`approuver une aide alimentaire de 210.000 tonnes de vivres en faveur de 3,4 millions de personnes touchées par la faim en RD Congo pour un coût global de 229 millions de dollars US, indique un communiqué de l`agence onusienne remis mercredi à la PANA.

L`aide est destinée à couvrir la période allant du 1er juillet 2007 au 31 décembre 2009.

Dans cette opération, le PAM cible en priorité les personnes déplacées et mal-nourries dans les régions septentrionales de la RD Congo où l`insécurité persistante entrave la sédentarisation des populations et la reprise des activités agricoles.

Le manque d`infrastructures dans les zones rurales, souligne la source est un des facteurs aggravants de l`insécurité alimentaire au pays.

En vue d`assurer l`accès à une alimentation adéquate aux personnes déplacées et rapatriées anciennement réfugiées, le PAM cible aussi les victimes des violences sexuelles pour renforcer leur capacité à faire face aux chocs et faciliter la rétention scolaire par un appui alimentaire à un certain nombre d`écoles primaires dans les zones de retour des personnes déplacées et réfugiées.
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Les coiffeurs ambulants, un phénomène nouveau à Kinshasa
Kinshasa, 21/06 - Kinshasa, la capitale congolaise vit depuis un certain temps un phénomène nouveau caractérisé par la présence de jeunes coiffeurs ambulants sillonnant les artères de la ville, à la recherche d`une éventuelle clientèle, a constaté la PANA.

Dans un entretien avec le correspondant de la PANA mercredi, Fiston Mafuta (18 ans) et Cédric Kalondji (15 ans), ont parlé du bien-fondé de ce petit métier fatiguant qu`ils exercent depuis bientôt 7 ans.

Ces deux jeunes gens tiennent "un salon" de coiffure ambulant. Ils travaillent durement pour un métier qui les passionne, mais qui, à les entendre parler, n`est pas de tout repos.

Ils trimbalent leurs outillages placés dans un sachet, un petit bassin ou encore un carton, sifflant pour attirer attention à leur passage. Ils sillonnent les rues des quartiers populaires de Kinshasa, espérant trouver un client à chaque détour.

"Nous apprécions ce métier appris sur le tas, en ne fournissant aucun effort", ont indiqué les deux garçons pour qui la formation serait tombée du ciel. Pas besoin de passer par une école d`esthétique ni par une quelconque formation.

Ce métier, soutiennent-ils, fait vivre son homme à Kinshasa. Toutefois, il faut accepter les sacrifices et les souffrances qu`il impose de beaucoup marcher à longueur de journées pour réaliser une recette journalière d`environ 5.000 Fc (1 USD = 4.900 Fc).

Les affaires marchent surtout pendant les fêtes, périodes au cours desquelles les femmes, qui constituent l`essentiel de leur clientèle, se font belles.

Par ailleurs, Kinshasa est maintenant en période de saison sèche. C`est un moment important pour les vendeurs de mèches. L`engouement est spectaculaire dans des boutiques et magasins de mèches, constate-t-on.
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L'ONU juge "préoccupante" la situation dans le Kivu
RD CONGO - 20 juin 2007 - AFP
Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite de 24 heures à Kinshasa a jugé mercredi "préoccupante" la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Kabila.
La délégation des ambassadeurs du Conseil de sécurité est arrivée mardi soir à Kinshasa pour "discuter" avec les autorités congolaises notamment des problèmes liés à la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, à la gouvernance ainsi qu'aux questions liées aux droits de l'homme.
"Nous avons fait un large tour d'horizon de ces problèmes avec le président Kabila. On a examiné pratiquement tous les problèmes: le programme du gouvernement, la situation dans le Kivu, la réforme dans le secteur de sécurité, nous avons également parlé des droits de l'homme", a déclaré à la presse l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Marc de La Sablière, qui conduit la délégation.
"Dans le Kivu, la situation est très préoccupante. C'est un sujet de très grande inquiétude pour le président lui-même. C'est sa préoccupation majeure actuelle et pour nous aussi", a-t-il poursuivi.
La situation est très tendue au Nord-Kivu depuis le déploiement entre janvier et mars de nouvelles brigades dites "mixées", constituées pour moitié d'ex-soldats insurgés fidèles au général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda.
Au Nord comme au Sud-Kivu, la violence contre les civils, victimes de groupes armés étrangers ou de militaires, a augmenté ces derniers mois.
Selon l'ONU, plus de 100.000 personnes ont été jetées sur les routes, à la suite de combats entre l'armée et des rebelles, ou du fait de violences perpétrées par des militaires, qui accusent les civils de complicité avec les rebelles.
La Mission de l'ONU en RDC (Monuc) qui a déployé le gros de ses troupes dans le Kivu "vient en appui de ce que peut faire le gouvernement", a souligné le diplomate français.
"Nous pensons qu'il faut une stratégie globale pour le Kivu et nous sommes prêt à aider les autorités congolaises. Il faut une stratégie qui comporte toutes les dimensions, politiques, diplomatiques. Nous sommes prêt à aider le président dans cette affaire", a insisté M. de La Sablière.
Il s'est par ailleurs félicité de l'évolution "remarquable" de la situation sécuritaire en Ituri, dans le nord-est de la RDC, où depuis 2005, le processus national de démobilisation appuyé par la communauté internationale a permis le désarmement de plus de 20.000 miliciens.
Le diplomate français a en outre adressé ses félicitations aux dirigeants congolais pour "l'effort remarquable" dans la "réussite" des premières élections démocratiques en plus de 40 ans dans l'ex-Zaïre, organisées en 2006, après une délicate transition qui a mis fin à une guerre régionale de près de cinq ans (1998-2003).
Il s'est également réjoui "de l'amélioration ces dernières semaines", selon lui, des rapports entre le pouvoir et l'opposition avant d'inviter chacun à "jouer pleinement son rôle" pour "faire avancer la démocratie".
La délégation a eu une séance de travail avec de membres du gouvernement et devrait rencontrer en milieu d'après-midi les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi que des représentants des groupes parlementaires.
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Insécurité à l’Est : la solution militaire demeure la meilleure, selon la société civile du Kivu
Kinshasa | Politique et Citoyen | 21 Juin 2007 à 11:45:15
La solution militaire est la meilleure parce qu’elle peut aider à recouvrer la sécurité à l’Est de la RDC. Les membres de la société civile et acteurs politiques du Kivu l’ont dit mercredi à la délégation du Conseil de sécurité à Kinshasa, rapporte radiookapi.net
Selon Venant Tshipassa, sénateur du Nord-Kivu et membre de l’AMP (Alliance pour la Majorité présidentielle), les membres société civile et acteurs politiques du Kivu ont expliqué à la délégation du Conseil de sécurité les causes et les conséquences de l’insécurité au Nord et Sud-Kivu. Ils ont fait quelques recommandations au gouvernement ainsi qu’à la communauté internationale.
Parmi les causes, ils ont cité la présence incontrôlée et non souhaitée des Interahamwe et de plusieurs groupes armés dans les deux Kivu. Aussi ont-ils demandé l’aide de la communauté internationale pour rapatrier les rebelles hutus rwandais. Ceci, en en application du chapitre 7 de la charte des Nations Unies qui permet l’usage de la force. Les représentants du Kivu estiment que le dialogue ne peut amener nulle part dans la situation actuelle du Kivu.
Par Redacteur Web
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Mbandaka : Malta Forrest suspend les travaux au port
Équateur | Développement | 21 Juin 2007 à 15:51:31
L’entreprise Malta Forrest est en train de plier bagages. Elle a suspendu les travaux de réhabilitation du port de Mbandaka. Motif : ce port serait parsemé de mines antipersonnel. Le gouverneur de province rassure que l’entreprise va revenir après le déminage. Mais la trentaine d’employés n’y croit pas et exige ses indemnités de sortie, rapporte radiookapi.net
Un bateau a accosté au port de Mbandaka depuis samedi dernier. Il est venu «rapatrier » les matériels de Malta Forrest vers Kinshasa. Mais les travailleurs n’apprécient pas ce départ. L’un d’eux témoigne : « Nous autres travailleurs de Malta Forrest nous disons non.»

Le directeur de cette entreprise venu de Kinshasa a rencontré le gouverneur de province. Van Berg lui a demandé de persuader les travailleurs afin que ces derniers laissent partir les matériels. « Dès qu’on va déminer l’endroit, on dira à la société que le terrain est maintenant favorable…
Par ailleurs, Van Berg assure que sa société tient à revenir à Mbandaka pour terminer les travaux de réhabilitation. Il part avec les matériels, dit-il, dans le but de réaliser entre temps d’autres travaux ailleurs. Il assure que Malta Forrest va s’occuper de ses employés, en attendant le déminage au port

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Organisation du 24 au 28 juin à Kinshasa du Forum social congolais


Environ 10.000 personnes, dont des délégations de l’intérieur du pays et de l’étranger, participeront du 24 au 28 juin 2007, à Kinshasa, au Forum social congolais (FSC), a annoncé mercredi à l’ACP, M. Martin Lofete, membre du conseil de ce forum et vice-président de la Confédération syndicale du Congo (CSC).
Selon M. Lofete, le Forum social congolais est l’émanation du Forum social mondial né de la réflexion des mouvements sociaux, des syndicats des ONG des droits de l’homme et de développement qui mènent des luttes sociales contre les inégalités dont est victime la majorité d’âmes de la planète.
Il s’agit des politiques d’unions libérales imposées aux pays du tiers monde par des acteurs de la mondialisation qui, a-t-il indiqué, prônent la suprématie du capital sur la force du Travail. Les organisateurs du FSC ont retenu le Jardin botanique et le cercle culturel « Le Zoo » de Kinshasa comme sites de cette manifestation qui prévoit aussi une caravane de solidarité à l’ouverture.
Cette caravane de solidarité, a souligné M. Lofete, partira de Bandal Moulaert pour se terminer au Jardin botanique où il est prévu une manifestation culturelle. Organisé sous le thème « un autre Congolais est possible », les assises de Kinshasa prévoient essentiellement des travaux en atelier et Panel au cours desquels les participants auront à réfléchir sur des sous-thèmes aussi diversifiés tels les ressources naturelles et l’environnement ; la RDC et la mondialisation en Union libérale ; la paix et la sécurité, les droits et luttes sociales ; le monde du Travail.
« Le travail décent et la vie décente » est le principal sous-thème choisi pour les organisations syndicales, a noté le vice-président de la CSC, qui a fait savoir que la rencontre de Kinshasa réservera également un espace aux médias, aux jeunes et aux femmes. Une leçon inaugurale sera présentée par le Pr émérite, François Hotart du centre tricontinental de Leuven qui exposera sur le mouvement du Forum social mondial (FSM) et luttes sociales ».
Le FSM n’est pas une structure permanente, ou une organisation avec des dirigeants, a fait remarquer M. Lofete, expliquant qu’il s’agit d’un espace ouvert où les participants jouissent d’une autonomie d’expression, c’est une affaire des organisations de la société civile apolitique.
Les premiers Forums sociales s’étaient tenus du 25 au 30 janvier 2001, du 31 janvier au 05 février 2001 et du 23 au 28 janvier 2003 au Brésil, du 16 au 21 janvier 2004 en Inde, en 2005 à Porto Allegro, au Brésil.
A partir de 2006, les FSM polycentrés sur les 3 continents ont eu pour cadre du 24 au 29 janvier à Caracas (vénézuela) ; du 19 au 23 janvier à Bamako (Mali), en mars 2006 Karachi (Pakistan) et en 2007 à Nairobi, rappelle-t-on.
Kinshasa, 21/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)
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Kananga : affaire Trésor Kapuku, la Cour d’appel envoie le dossier à la CSJ
Kasaï Occidental | Politique et Citoyen | 21 Juin 2007 à 15:56:37
C’est la Cour suprême de justice (CSJ) qui tranchera. La Cour d’appel de Kananga va bientôt la saisir pour statuer sur la motion de défiance de l’assemblée provinciale du Kasaï Occidental contre le gouverneur Trésor Kapuku. C’est le sens de l’arrêt prononcé par cette Cour ce jeudi à Kananga, rapporte radiookapi.net
C’est aux environs de 11 heures locales que la Cour a prononcé son arrêt. La salle était archicomble. Des centaines d’autres personnes attendaient dehors pour suivre le président de la Cour. « La Cour ordonne la surséance», a-t-il déclaré. Une phrase que le commun des mortels ne comprend pas. D’après les juristes présents, le président a voulu dire tout simplement que la Cour sollicitait l’avis de la Cour suprême de justice avant de trancher. En clair, la Cour d’appel de Kananga va saisir la juridiction supérieure compétente pour constater s’il y a eu ou non la violation de la constitution. Ce n’est qu’après l’avis de la CSJ que la Cour d’appel de Kananga va statuer sur la motion de défiance contre Trésor Kapuku.

L’avocat de ce dernier, Me Alain Kateta a indiqué par ailleurs qu’il comptait mener des démarches pour que ce dossier soit traité avec célérité. Un autre avocat, Me Kambala a soutenu que la Cour devait se prononcer clairement sur sa compétence. Pour lui donc, la question fondamentale n’a pas été débattue. La population, elle, montre son impatience. Elle veut terminer avec cette série d’audiences pour se mettre résolument sur la voie de développement de la province.

Par Redacteur Web
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Actualité : Jean-Jacques Bere Bemba Pollet condamné à un an de prison par le Tribunal correctionnel de Bruxelles
Kinshasa, 21/06/2007 / Politique
Bien que bénéficiant d’un sursis, le jeune frère de Jean-Pierre Bemba est également sommé de payer une amende de 5.500 Euros. C’est une vieille affaire qui, finalement, rebondit contre Jean-Jacques Bere Bemba Pollet à Bruxelles où Tribunal correctionnel l’a condamné à un an de prison avec sursis et une amende de l’ordre de 5.500 Euros. Dans son jugement daté de ce mercredi 20 juin, le Tribunal a mis en doute ses déclarations selon lesquelles il était lui même « victime d’escroqueries et naïf », soutient Belga, une agence connue pour ses: informations mieux coursées. Mais comment en est-on arrivé là ?

Qu’est-ce qui s’est passé ? Le Tribunal correctionnel de Bruxelles a peut-être ses raisons que la raison ignore. Mais jusqu’ici, le frère cadet de Jean-Pierre Bemba Gombo a été reconnu coupable de plusieurs faits. Des cas d’arnaque via une carte de crédit volée, des ordres de virement ou des cheques falsifiés seraient au nombre de raisons justifiant cette triste décision.

D’autres opérations faites à partir de comptes des victimes ont déterminé ce tribunal à conclure à l’abus de confiance. Entre le 24 décembre 1999 et le 23 janvier 2001, période considérée par l’instruction de cette affaire ces « escroqueries » lui auraient rapporté une rondelette somme de 50.0000 euros alors qu’il s’escrimait à faire croire à l’une de ses victimes que des billets de banque noircis pouvaient bien être blanchis grâce un produit « miracle », réaffirme, par ailleurs, Belga sur fond du même sérieux. A 40 ans, Jean-Jacques Bere Bemba Pollet s’avouera-t-il vaincu ?

Devant le Tribunal lors d’un procès en opposition, sa défense avait demandé la suspension du prononcé de la condamnation. Aujourd’hui que le Tribunal a lâché la sentence, comment entend-elle gérer ce dossier ? Sans doute quelle n’est pas au bout de son souffle, Mais, la procédure est, apparemment, très avancée. A moins de recourir à des instances supérieures. Lesquelles et comment? La brèche est ouverte. Aux Avocats d’en scruter les contours devant ce Tribunal Belge.

(Ern.)

La Prospérité
Last edited: 21/06/2007 18:03:


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Bukavu : fermeture du parc de Kahuzi Biega pour insécurité
Sud Kivu | Développement | 21 Juin 2007 à 17:15:02
L’accès à cette réserve naturelle est interdit au public depuis le 8 juin dernier, sur décision du directeur provincial de l’Institut congolais de la conservation de la nature. Cette mesure fait suite aux enlèvements et pillages perpétrés dans la nuit de la date précitée. Conséquences : manque à gagner pour le parc et la province du Sud-Kivu, -et fragilisation de l’écosystème, rapporte radiookapi.net
«Nous avons fermé le parc pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui, nous comptons dans le secteur touristique 110 gorilles qui sont suivis régulièrement », a indiqué Alexandre Wathaut. Cette fermeture ne va pas sans conséquences. Car le directeur provincial a précisé : « Imaginez qu’un touriste paie 300 dollars pour une visite aux gorilles, pour une heure seulement. Pour une famille de gorilles, c’est 8 touristes. Vous multipliez 8 par 300 dollars, vous aurez 2 400 dollars. La flore aussi est dérangée parce qu’il y a désherbage d’une espèce qu’on appelle bambou, dévastée par la population et les gens qui sont dans le parc. C’est un manque à gagner pour le parc d’abord et pour la province ensuite.»
Il faut signaler aussi qu’un groupe d’experts en tourisme de l’association Volcanoes Safari de l’Afrique centrale est venu sur place pour étudier la relance du tourisme. Mais il n’a pas pu visiter le parc mardi dernier.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Le 4ème congrès de pathologie infectieuse et parasitaire en juillet prochain à Kinshasa

Le Potentiel (Kinshasa)
22 Juin 2007
Publié sur le web le 22 Juin 2007
Regine Kiala
Kinshasa
Le quatrième congrès de pathologie infectieuse et parasitaire tiendra ses assises, du 4 au 7 juillet 2007 à Kinshasa, sous le haut patronage du ministre de la Santé, en partenariat avec l'INRB et l'Institut tropical d'Anvers (IMT) et en collaboration avec les programmes de contrôle des maladies du ministère de la Santé et de la faculté de médecine (école de santé publique) de l'Université de Kinshasa.
Ce congrès qui se tiendra dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale aura pour thème : « Le contrôle de pathologie infectieuse et parasitaire ».
Il est prévu, au cours de ce congrès, une exposition de produits pharmaceutiques, du matériel médico-chirurgical et la documentation médicale.
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Congo-Kinshasa: Katanga, examen de la situation de radioactivités du site Luiswishi

Le Potentiel (Kinshasa)
22 Juin 2007
Publié sur le web le 22 Juin 2007
Kinshasa
La situation de radioactivités du site Luiswishi a fait l'objet d'une réunion organisée à l'intention des sociétés Gecamines, le groupe Malta Forresst, la chambre des mines et le ministre provincial des Mines.
L'objectif était d'analyser la situation de radioactivités de ce site. Au cours de cette rencontre, il a été créé une commission de centre expertise de l'analyse faite par l'Office congolais de contrôle (OCC) qui avait annoncé la présence de radioactivité sur le gisement où l'entreprise générale Malta Forrest travaille en partenariat avec la Gecamines. A ce sujet, plusieurs stratégies ont été arrêtés pour sécuriser ce site contre les exploitants artisanaux, en attendant les enquêtes approfondies.
Au sortir de la réunion, Guy Séverin, consul général de Belgique à Lubumbashi, présent à cette rencontre, a indiqué que cette situation doit être clarifiée sans cacher la vérité à la population après les analyses. Pour P. Yangorus, président de la TUSK force on mineral ressources in central Africa, la protection des habitants et des travailleurs doit être au centre de tout.
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Congo-Kinshasa: Kinshasa, deux nouveaux cas de rougeole enregistrés à Kisenso

Le Potentiel (Kinshasa)
22 Juin 2007
Publié sur le web le 22 Juin 2007
Regine Kiala
Kinshasa
Deux nouveaux cas de rougeole viennent d'être enregistrés récemment au centre de santé « Bolingo » de Kisenso, parrainé par les religieux belges, chez deux enfants de moins de cinq ans, rapporte l'ACP. Selon un infirmier non autrement identifié, ces deux enfants respectivement âgés de 2 et 4 ans ont manifesté une fièvre élevée avec une température anormale au-delà de 39°.
Les deux enfants qui sont actuellement hors du danger suivent actuellement un traitement normal, afin de contrecarrer toute sorte de transmission à d'autres enfants fragiles, étant donné que l'épidémie de la rougeole se propage par les gouttelettes en suspension dans l'air, le contact rapproché entre personne ou le contact direct avec des secrétions nasales de personnes infectées. Le centre n'a enregistré aucun ces de décès dû à la rougeole, signale l'infirmier qui déplore la négligence des filles-mères inconscientes, en abandonnant les nourrissons au profit de la vente ambulatoire des denrées alimentaires.


Cette négligence, a-t-il dit, serait à la base de non respect du calendrier vaccinal de leurs enfants. Par ailleurs, un nutritionniste indépendant a mis l'accent sur une prise en charge clinique appropriée, afin d'éviter toutes les complications graves de la rougeole, avant de recommander la prescription des antibiotiques pour le traitement des infections oculaires et auriculaires ainsi que la pneumonie.

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Congo-Kinshasa: Nord-Kivu, marche contre l'insécurité à Beni

Le Potentiel (Kinshasa)
22 Juin 2007
Publié sur le web le 22 Juin 2007
Véron-Clément Kongo
Kinshasa
En vue de protester contre la situation sécuritaire qui prévaut ces cinq derniers mois à Beni, les membres de la société civile de cette ville, dans la province du Nord-Kivu, ont organisé dernièrement une marche pacifique sur l'artère principale.
Selon l'ACP, cette marche partie du Rond-point Enra et encadrée par les éléments de la Police nationale congolaise, a eu comme point de chute l'esplanade de l'Hôtel de ville où un mémorandum a été lu puis remis au maire intérimaire, Jules Mungwana, président du conseil urbain de sécurité. Dans leur mémorandum, les signataires qui se recrutent parmi les animateurs des associations socio-professionnelles déplorent le fait que les auteurs de cas d'assassinat, d'extorsion, de vols à main armée, des viols ainsi que d'autres traitements inhumains dans la ville de Beni ne sont, ni arrêtés, moins encore dénichés.
Pour la société civile, cette situation crée une psychose parmi la population de la ville de Beni qui se sent insécurisée malgré la présence des agents de l'ordre.
Depuis le mois de mars jusqu'à ce jour, cinq cas d'assassinat par des bandits à main armée ont été enregistrés dans la ville de Beni et le cas le plus récent est celui du chef de poste principal de l'Agence nationale de Renseignements (ANR) abattu devant la porte de sa résidence par des inconnus qui courent jusqu'à présent les rues.
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Congo-Kinshasa: Immigration clandestine, quatre mille Congolais en instance d'être refoulés de la Grande-Bretagne

Le Potentiel (Kinshasa)
22 Juin 2007
Publié sur le web le 22 Juin 2007
Diosso Olivier
Kinshasa
L'immigration clandestine, la situation à l'Est de la RD Congo et le message de la reine de la Grande-Bretagne ont été au menu de l'audience que le ministre d'Etat en charge des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mbusa Nyamwisi, a accordée à l'ambassadeur de Grande-Bretagne en RDC, Andy Sparkes.
Quatre mille Congolais, ayant immigré clandestinement en Grande-Bretagne, sont dans le collimateur du gouvernement britannique déterminé à les renvoyer en République démocratique du Congo. Où l'on a besoin de leurs services. L'ambassadeur de Grande-Bretagne en RD Congo, Andy Sparkes, l'a fait savoir à la presse, hier jeudi 21 juin 2007, au sortir de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat en charge des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mbusa Nyamwisi.
Le diplomate britannique, qui est venu transmettre le message de la Reine d'Angleterre, Elisabeth II, au gouvernement congolais pour le féliciter de progrès réalisés jusqu'ici, «demande à ces messieurs et dames de revenir volontairement au pays pour ne pas nous obliger de les forcer à rentrer.» Et de poursuivre : «C'est mieux pour les pays européens et le Congo de mettre fin à l'immigration clandestine». Avant d'ajouter que tous ces Congolais, qui sont à l'Etranger pour la débrouille, doivent regagner le pays pour apporter leur pierre à cette refondation de l'Etat congolais. Celui-ci a besoin de leurs cerveaux et de leurs bras. L'heure étant à la reconstruction de la RDC pour une meilleure perception de l'avenir.
Il déplore le fait que des Congolais entrent en Grande-Bretagne de manière illégale, soulignant que cela devient un calvaire pour ces marginaux qui, s'ils ne sont pas arrêtés, vivent clandestinement et, parfois, dans des conditions déplorables. Il a signalé qu'un vol a été organisé, il y a quelques jours, avec un certain confort pour renvoyer au Congo les immigrants clandestins.
«TAHAL» S'INTERESSE AU SITE AGRICOLE DE LA N'SELE
Les deux personnalités ont aussi invoqué la situation qui prévaut à l'Est du pays. Comme l'a dit l'ambassadeur Jean-Marc de la Sablière, a relevé Andy Sparkes, il faudrait privilégier le dialogue pour aboutir à une solution politique.
Auparavant, le ministre d'Etat Mbusa Nyamwisi s'était entretenu avec une délégation du groupe serbo-israélien «Tahal», basé en Israël, et qui envisage oeuvrer en République démocratique du Congo dans le secteur agricole. A Kinshasa, ce groupe s'intéresse au site agricole de la N'Sele, particulièrement l'ex-Domaine agro-industriel présidentiel de la N'Sele (DAIPN). Le président de Tahal, Vladmir Cizelj, l'a dit à la presse à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec l'homme d'Etat congolais.
Il a fait remarquer que les potentialités dont regorge la République démocratique du Congo peuvent faire de ce pays un grenier agricole. Il est notamment question de l'abondance des cours d'eau, de la fertilité du sol et de la population amoureuse du travail de la terre. Ce qui lui a fait dire qu'il y a de fortes chances pour que l'agriculture congolaise connaisse des réformes importantes.
Pour sa part, le vice-président du groupe, Joseph Haim Harosh, a fait valoir que le groupe Tahal voudrait jouer un grand rôle dans le domaine agricole pour le développement de ce secteur et contribuer à la sécurité alimentaire. Les responsables de Tahal, a-t-il poursuivi, aimeraient entrer en partenariat avec le gouvernement congolais pour doté N'Sele d'un grand centre de formation d'agriculteurs. Avant de noter qu'ils considèrent la RDC comme un pays stratégique, capable de réaliser un grand progrès sur le plan agricole.
Il a également fait observer le fait que le groupe Tahal existe depuis 1952 et est implanté dans tous les continents. Et qu'en Israël, il a été pour beaucoup dans l'essor agricole de ce pays
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Congo-Kinshasa: Le ministère de la Santé et l'OMS s'engagent dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

Le Potentiel (Kinshasa)
22 Juin 2007
Publié sur le web le 22 Juin 2007
Nadine Kavira
Kinshasa
Le ministère de la Santé, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé, s'est engagé à enrayer un certain nombre de maladies en République démocratique du Congo. Les maladies retenues pour être éradiquées sont la lèpre, la trypanosomiase humaine africaine, l'ulcère de Buruli et l'onchocercose.
Une rencontre, réunissant des cadres du ministère et de l'OMS, s'est tenue, mercredi dernier dans l'entrepôt de l'Unicef, dans le but de renforcer les capacités d'intervention dans les zones cibles. A cet effet, une assistance technique a été offerte par le biais de l'OMS, à savoir, un kit de matériels de chirurgie, de l'ulcère de Buruli, un lot important des médicaments de spécialités, notamment les leprostatiques et les trypanocides, deux jeeps 4x4, un groupe électrogène, une photocopieuse, des machettes, des bottes, une phonie mobile, 362 motos et 32 velos.
Touché par ce geste, le ministre Victor Makwenge Kaput a apprécié la vitalité des relations de partenariat que la RDC entretient avec l'OMS. « Nous nous réjouissons du fait qu'ayant perçu l'ampleur et la nécessité d'intensifier la lutte contre la lèpre, la trypanosomiase, l'ulcère de Buruli et l'onchocercose, l'OMS a voulu marquer sa détermination d'accompagner notre pays en le dotant des moyens susceptibles de renforcer ses capacités d'intervention pour un meilleur contrôle et pour l'élimination, si possible, de toutes ces maladies », a-t-il indiqué
Victor Makwenge a également indiqué que les quatre programmes, qui avaient déjà bénéficié d'une assistance technique et efficace de cet organisme mondial, pourront assurer convenablement la prise en charge des différents cas de ces pathologies ainsi que mener dans les activités de dépistages en étant sûr de disposer des moyens efficaces pour soulager la souffrance des patients et sauver des vies humaines.
Le ministre de la Santé a affirmé que la RDC, qui contient encore des foyers importants de ces maladies, est appelée à intensifier la lutte contre ces pathologies par des techniques et moyens appropriés pour espérer réduire de façon significative leur impact au niveau mondial. Quant à M.Roungou, représentant de l'OMS, il a relevé que la lutte contre les maladies tropicales négligées constituent une priorité dans l'actuelle vision de cet organisme.
Enfin le directeur régional de l'OMS, Luis Sango, a déclaré avoir élaboré une nouvelle stratégie de lutte de la Trypanosomiase.
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Traque d’accusés: le TPIR réclame l`aide du Kenya et de la RDC
Arusha, 21/06 - Le procureur en chef du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), Hassan Bubacar Jallow, a appelé les Nations unies à faire pression sur le Kenya et la République démocratique du Congo (RDC) pour qu’ils arrêtent de hauts responsables présumés du génocide rwandais de 1994, a appris la PANA de source officielle.

Dix-huit accusés échappent encore à cette juridiction des Nations unies basée en Tanzanie, dont le milliardaire Félicien Kabuga, financier présumé du génocide, qui se cacherait au Kenya.

"Nous demeurons convaincus que Félicien Kabuga reste présent (au Kenya) et continue de mener des affaires (commerciales) dans ce pays", a déclaré le procureur du TPIR dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité et dont la PANA a obtenu copie mardi soir.

"Il est nécessaire que le Conseil de sécurité et les membres des Nations unies pèsent de leur influence sur le gouvernement kenyan pour qu’il respecte ses obligations juridiques internationales en arrêtant Félicien Kabuga et en le livrant pour qu’il soit jugé au TPIR", a ajouté le magistrat gambien.

M. Jallow a par ailleurs affirmé que la plupart des autres "fugitifs" semblent se trouver en RDC.
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