Don de CELTEL/RDC à la Présidence de la République
Le managing director de la société de télécommunication CELTEL/RDC, Antoine Pamboro, a offert, mardi au Palais de la Nation de Kinshasa un don constitué d’ordinateurs portables, de téléphones cellulaires et d’un annuaire.
Ce don qui vise à permettre à ses utilisateurs d’augmenter leur possibilité de communiquer à temps réel est destiné essentiellement au Président Joseph Kabila Kabange et à son directeur de cabinet, Raymond Tshibanda, ainsi qu’aux directeurs de cabinet adjoints du Chef de l’Etat, Mayuma Kasende et Bosonga Befeti Lunga. Dans son mot de remerciements, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat a encouragé CELTEL/RDC d’aller de l’avant, tout en formulant le vœu de voir cette société se développer davantage, estimant que les télécommunications constituent un secteur porteur.
Il a également demandé à CELTEL/RDC d’être plus efficient dans ses opérations et sincère envers l’Etat congolais en payant correctement et régulièrement ses redevances. « Nous avons besoin d’un secteur privé dynamique qui doit avoir un comportement citoyen en s’acquittant de la redevance », a-t-il lancé.
M. Antoine Pamboro a exprimé, de son côté, la détermination de CELTEL/Congo d’assurer la couverture de la RDC à 65 % en y affectant des capitaux frais. Il s’est par ailleurs réjoui de constater que le gouvernement congolais a accepté de collaborer avec CELTEL/RDC, avant de promettre de mettre ce réseau à la disposition de l’Etat congolais.
« Nous sommes honorés parce que le gouvernement a accepté de collaborer avec nous », a-t-il indiqué, ajoutant que CELTEL/RDC envisage d’initier le « Projet Fleuve » consistant en un système de téléphonie fixe interconnecté sur Internet qu’il a promis de soumettre prochainement à la Présidence de la République.
Kinshasa, 20/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)
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Marche pacifique des habitants de Nzadi- Kongo contre les produits toxiques enfouis par la société pétrolière Chevron
Les habitants du groupement Nzadi – Kongo situé à environ 50 km de Muanda, dans le secteur de Makaniema, sur l’axe routier Boma - Muanda, ont organisé mercredi dernier une marche pacifique à l’issue de laquelle ils ont exigé de la société pétrolière Chevron la réparation du préjudice causé à leur environnement à la suite de l’enfouissement par elle, depuis 1995, des produits toxiques au site de Kai – Tsanga.
La revendication de la population de Nzadi – Kongo intervient après plusieurs tractations avec la société Chevron en liquidation qui vient d’obtenir enfin l’autorisation de reprendre ces produits toxiques pour les acheminer en France où ils seront traités.
Moanda, 20/06/2007 (ACP/MCN, via mediacongo.net)
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LA JOURNÉE MONDIALE CÉLÉBRÉE HIER : Le nombre de réfugiés dans le monde atteint 10 millions
Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) a annoncé que le nombre de réfugiés placés sous son mandat a augmenté de 14%, pour atteindre les 10 millions environ, ce qui constitue un record depuis l’année 2002.
Dans son rapport intitulé « Tendances mondiales en 2006 », rendu public à Genève, en Suisse, l’organisme onusien estime que cette hausse est en partie due à la guerre en Irak, à l’utilisation de systèmes d’enregistrement plus efficaces et à l’utilisation de statistiques plus précises. Le Hcr estime qu’à la fin de l’année 2006, la guerre en Irak avait contraint jusqu’à 1,5 million d’Irakiens à trouver refuge dans d’autres pays, en particulier en Syrie et en Jordanie. Les autres grands groupes de réfugiés placés sous le mandat du Hcr sont essentiellement issus d’Afghanistan (2,1 millions), du Soudan (686.000), de Somalie (460.000) ainsi que de la Rd Congo et du Burundi (400.000 chacun environ).
Cependant, les chiffres avancés par le Hcr ne tiennent pas compte des quelque 4,3 millions de réfugiés palestiniens en Jordanie, en Syrie et dans les Territoires palestiniens occupés, qui relèvent de l’Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa). Selon Antonio Guterres, Haut commissaire pour les réfugiés, « alors que le nombre de personnes déracinées par la persécution, l’intolérance et la violence à travers le monde augmente, nous devons faire face aux défis et aux demandes d’un monde en transformation, tout en restant fidèles à notre mandat de défense des droits des réfugiés et des autres personnes dont nous nous occupons ».
Le Hcr vient également en aide aux personnes déplacées dans leur propre pays, « qui ont également fui leur foyer du fait des menaces pesant contre leur sécurité, mais qui n’ont pas traversé de frontières internationalement reconnues ».
Pour sa part, le Conseil norvégien des réfugiés estime que, à la fin de l’année 2006, le nombre de personnes déplacées dans leur propre pays dans le monde du fait d’une situation de conflit était de 24,5 millions. Le Hcr explique également qu’il est chargé, à titre principal, de la protection, de l’hébergement d’urgence, de la gestion et de la coordination des camps dans les situations de déplacement interne de plusieurs pays, en particulier en Ouganda, en Rd Congo, au Liberia et en Somalie. Le rapport indique que des centaines de milliers de personnes sont aussi déplacées à l’intérieur de leur propre pays par les conflits qui sévissent en Irak, au Liban, au Sri Lanka, au Timor-Est et au soudan. Il ajoute ensuite qu’à la fin de l’année 2006, « le nombre de déplacés internes protégés ou assistés par l’Unhcr dans le cadre de l’effort de coopération des Nations Unies a atteint le chiffre record de presque 13 millions – plus de la moitié de la population considérée comme déplacée interne dans le monde ».
Les personnes apatrides, c’est-à-dire celles qui ne peuvent se prévaloir d’aucune nationalité et qui n’ont donc, dans certains cas extrêmes, aucune existence officielle, représentent un autre groupe qui a également bénéficié de l’appui du Hcr, de concert avec les pays d’accueil et les donateurs.
En 2006, le groupe a plus que doublé de volume pour atteindre le chiffre de 5,8 millions, a encore mentionné M. Guterres, tout en ajoutant que, paradoxalement, « les fortes augmentations du nombre de personnes apatrides peuvent représenter un signe d’amélioration – plutôt que de dégradation ».
« Reconnaître que les apatrides existent est le premier pas, d’une importance vitale, pour trouver une solution à leur difficile situation », a-t-il relevé, ajoutant qu’« après des années de progrès lents, un nombre croissant d’États a mis en place ou envisage sérieusement la possibilité de mettre en place, des solutions durables pour certains des apatrides oubliés du monde ».
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André Kimbuta remet 17.500 dollars aux familles sinistrées après l’incendie de Bandalungwa
Kinshasa, 20/06/2007 / Société
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a remis, mardi 19 juin 2007, une somme de 17.500 dollars à sept familles victimes d’un incendie dans la commune de Bandalungwa. La cérémonie de remise s’est déroulée au cours de la visite effectuée par le numéro un de Kinshasa le matin respectivement dans les quartiers Bisengo, Moulaert et Adoula de la munici¬palité de Bandalungwa.
La visite s’est effectuée en deux étapes. La première famille sinistrée, à être visitée par le gou¬verneur de la ville de Kinshasa est domiciliée sur l’avenue Bamboma n°45 à Bandalungwa Bisengo.
Elle a bénéficié d’une enveloppe de 2500 dollars américains de la part du premier citoyen de la capitale de la RDC qui a promis de prendre en charge les frais funéraires de deux morts causés par cet incendie causé par le sinistre. Il s’agit d’une femme de 60 ans et d’une fille de 6 ans.
D’après les témoignages re¬cueillis dans le quartier, au moins 5 personnes ont été brûlée au troisième degré. Elles sont hospi¬talisées à l’hôpital de Référence de Kintambo où les soins ne sont pas efficaces.
Les six familles de M’siri
La famille sinistrée a perdu tous les biens de la maison dans la nuit de jeudi à vendredi der¬nier. Les appareils électroménagers, les lits, les chaises et autres biens ont été consumés par l’incendie. A la base du drame, la flamme d’une bougie qui a allumé l’incendie.
L’autorité urbaine a également visité six autres familles victimes d’un incendie similaire qui s’est déclaré dernièrement sur l’ave¬nue M’siri, toujours dans la com-mune de Bandalungwa.
Les six familles ont reçu, auprès du gouverneur Kimbuta Yango, la somme de 15 000 dol¬lars américains, soit 2500 dollars par famille, pour réparer les toitures et les murs endommagés.
Les différents familles si¬nistrées, visitées par le locataire du bâtiment de l’avenue colonel Ebeya, l’ont remercié de les avoir non seulement assisté mais éga¬lement d’avoir été en contact avec eux sur le lieu du sinistre.
Bien avant de descendre sur les lieux du drame, le gouver¬neur avait instruit, lors du pre¬mier conseil des ministres l’exécutif provincial, le ministre de la Santé et Affaires sociales, Puati Ngoma, de s’enquérir de la situation sur place, et lui en faire un rapport circonstancié.
André Kimbuta a égale¬ment profité de l’occasion pour se rendre au quartier Adoula où le gouvernement provincial envi¬sage de démolir les constructions anarchiques.
Lors de son échange avec la population de ce coin de la Capitale, les Kinois de Bandalungwa ont réclamé la démolition pure et simple de tou¬tes les maisons construites le long du lotissement des lignes Inga.
(Ern.)
Jerry Kalemo/L’observateur
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Le Sénat décide l’envoi de trois missions d’information sur l’insécurité dans la capitale Kinshasa et à l’Est du pays
Kinshasa, 20/06/2007 / Politique
L’insécurité récurrente dans le pays, particulièrement à Kinshasa et dans les provinces de l’Est, est l’objet d’une mission d’information décidée par le Sénat afin de permettre à la Chambre haute du Parlement de débattre de ce crucial problème de brûlante actualité. Trois missions d’information sur l’insécurité récurrente dans l’Est du pays et la ville de Kinshasa seront diligentées incessamment dans les provinces Orientale, des deux Kivu et la ville de Kinshasa, a annoncé le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, à l’ouverture de la session extraordinaire de la chambre haute du Parlement.
Selon le rapporteur adjoint du Sénat, Jean-Pierre Lola Kisanga, le sénateur Léon Engulu Baanga Mpongo conduira la mission d’information pour le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema. Son collègue Mpambia Musanga dirigera celle de la province Orientale et le sénateur Lombeya sera à la tête de celle qui sera déployée dans la ville de Kinshasa. L’auteur de la motion, le sénateur Amuri devrait adresser prochainement une question d’actualité aux membres du gouvernement concernés par la situation d’insécurité dans ces provinces et la capitale.
Il a été invité à déposer au bureau du Sénat son texte en vue de son inscription à l’ordre du jour de la plénière, conformément aux articles 165 et 166 du règlement intérieur de cette chambre. Le président du Sénat a cité, dans son allocution d’ouverture de la session, les quatre points inscrits à l’ordre du jour, à savoir : l’examen et l’adoption des articles 6 et 193 du règlement intérieur revus le 23 avril dernier par la Cour suprême de justice.
M. Kengo wa Dondo a indiqué, concernant l’opposition constitutionnelle, « qu’il s’agit là d’une innovation significative pour la démocratie en République Démocratique du Congo et en Afrique », avant de signifier que les deux chambres du Parlement conviendront de la date pour l’examen et l’adoption du règlement intérieur du congrès. La prochaine assemblée plénière a été annoncée pour jeudi.
(Th)
ACP
Last edited: 20/06/2007 14:52:56
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RDC: 320.000 réfugiés congolais dans les pays limitrophes (HCR)
Kinshasa, 20/06 - Environ 320.000 réfugiés congolais sont encore hébergés dans les pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC), a affirmé mercredi à Kinshasa le représentant adjoint du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Ralf Bruenert a souligné, à l`occasion de la journée mondiale du réfugié, qu`"après de longues années de guerre (1996-1997, 1997-2003), il y a environ 320.000 réfugiés congolais qui se trouvent dans les huit pays limitrophes" de la RDC.
Il a indiqué que la RDC offre aussi l`asile à plus de 200.000 réfugiés de diverses nationalités dont les Angolais sont majoritaires (128.096).
"La principale cause de ces déplacements massifs reste la violence ciblant souvent la population civile", a-t-il dit, expliquant pourquoi cette année le HCR a choisi le thème "Protection contre la violence et les déplacements forcés" pour célébrer la journée internationale du réfugié.
Ralf Bruenert a condamné les violences contre les civils à travers la RDC, les plus tragiques étant, selon lui, celles touchant les enfants et les femmes, avant de regretter notamment la persistance des violences sexuelles "très répandues dans les zones de guerre".
Pour le représentant du HCR, les récentes violences observées dans le pays risquent de ternir l`image de la RDC qui a montré sa volonté et sa capacité dans l`organisation "réussie" d`élections démocratiques en plus de 40 ans.
Selon M. Bruenert, il faut utiliser les outils de la démocratie pour réduire les violences et résoudre les conflits, le principal étant "un dialogue inclusif et constructif qui respecte aussi les droits des faibles et des minorités".
"Il faut bien sûr aussi renforcer les institutions comme la justice, la police et s`assurer de la mise en oeuvre de la loi sur les violences sexuelles", a-t-il insisté.
Un représentant du gouvernement aux manifestations organisées en marge de cette journée a renouvelé la volonté des autorités du pays de combattre les violences "sous toutes leurs formes et d`où qu`elles viennent".
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Paix et sécurité dans les Grands Lacs, les évêques d’Afrique centrale s’impliquent
Kinshasa | Développement | 20 Juin 2007 à 10:23:04
Les prélats catholiques d’Afrique centrale sont décidés à faire régner la paix, la stabilité et la réconciliation dans la région des Grands Lacs. C’est la grande résolution de la 9è assemblée plénière de l’Association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale, Aceac, tenue du 18 au 19 juin au centre interdiocésain de Kinshasa, rapporte radiookapi.net
Selonl'abbé Ferdinand Banga, secrétaire permanent de l’Aceac, les évêques d’Afrique centrale, en tant que pasteurs, s’intéressent au pacte de stabilité qui a été signé par les 11 chefs d’Etat de l’Afrique centrale. Ils ont essayé d’examiner comment l’Eglise peut s’impliquer pour que ce pacte prenne vraiment effet sur toute la région. Par conséquent, les évêques ont pris quelques décisions, notamment en rapport avec les programmes à exécuter pour les trois années à venir, a-t-il dit. Par ailleurs, ces prélats ont engagé à travers des commissions, une action de formation des agents pastoraux et des personnes de bonne volonté aux mécanismes de la construction de la paix. Ils veulent aussi promouvoir la participation de la femme dans le processus et la dynamique de la réconciliation, - ainsi que le dialogue entre les différents acteurs sociaux en vue de la paix et de la stabilité dans les Grands Lacs, a conclu l'abbé Banga.
Pour rappel, de nombreux évêques venus du Burundi, du Rwanda et de la RDC ont participé aux assises de Kinshasa. L’actuel bureau de l’Aceac est présidé par le Burundi, au terme de trois mandats de la RDC. Au cours de la même réunion, un nouveau bureau a été élu. Il est composé de trois évêques. Il s'agit du Burundais Mgr Simon Ntamwana, président de l'Aceac, du Congolais Mgr Jean-Pierre Tafunga, 1er vice-président et Mgr Augustin Misago, 2è vice-président et évêque de Gikongoro au Rwanda. Leur mandat est de trois ans.
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Le Sénat siège depuis mardi en session extraordinaire pour examiner le budget et le statut de l’opposition
Kinshasa, 20/06/2007 / Politique
Quatre principaux points sont inscrits à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Sénat ouvert mardi, en l’occurrence le budget de l’Etat exercice 2007, le statut de l’opposition et autres articles de son Règlement intérieur. La session extraordinaire du Sénat a été ouverte solennelle¬ment par le président de cette chambre haute du Parlement congolais, Léon Kengo wa Dondo, le mardi l9juin 2007, au Palais du peuple, à Kinshasa.
Dans son discours de cir¬constance, le président du Sénat a indiqué que cette session comportera à son ordre du jour, quatre points suivants: examen et adoption des articles 6 et 193 du Règlement intérieur revus en date du23 avril 2007 par la Cour suprême de Justice, examen et adoption de la loi sur le statut de l’Opposition; examen et adop¬tion du Budget de l’Etat pour l’exercice 2007 ; élaboration et adoption du Règlement intérieur du Congrès.
Concernant le statut de l’Opposition, le président Kengo a déclaré que cette loi confère a 1’Opposition institutionnelle les droits à son existence, à ses ac¬tivités et sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir. « L‘Opposition institutionnelle emprunte ainsi la voie royale à ses aînés dans le système anglo-saxon pour se préparer à l’alternance », a-t-il dit. Avant de poursuivre qu’il s’agit là d’une innovation significative pour la démocratie dans notre pays et en Afrique. A signaler que sur une motion, les sénateurs ont décidé d’examiner en plénière cette loi ainsi que celle relative au Budget de l’Etat tout d’abord et ensuite par les commissions ad hoc. Par ailleurs, le président du Sénat a annoncé que les deux chambres du Parlement conviendront de la date pour l’examen et l’adoption de Règlement intérieur du Con¬grès.
A la suite d’une motion adoptée lors de la dernière séance plénière du Sénat, ven-dredi dernier, trois missions ont été mises sur pied, à savoir celle devant aller dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniena présidée par le sénateur Engulu; celle devant se rendre dans la province Orientale prési¬dée par le sénateur Pambia et enfin celle qui descendra dans la ville de Kinshasa présidée par le sénateur Lombeya.
La lecture de la composi¬tion de ces commissions était as¬surée par le rapporteur adjoint du Sénat, Lola Kisanga. La prochaine séance plénière du Sénat est prévue demain jeudi 21 juin à 10 heures.
(Ern.)
Stéphanie Etiga/ Le Potentiel
Last edited: 20/06/2007 14:46:07
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Ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale avec priorité à la décentralisation dans les dix points à son ordre du jour
Kinshasa, 20/06/2007 / Politique
La session extraordinaire de l’Assemblée nationale ouverte mardi sous la hantise générale des questions sécuritaires entend accorder la priorité à l’examen et adoption des lois essentielles telles celles portant sur la Ceni et la décentralisation. Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a ouvert mardi19 juin la session extra ordinaire de la chambre basse, en annonçant 10 points inscrits à l’ordre du jour. Parmi les priorités retenus, il y a le projet de loi portant composi¬tion, organisation, attributions et fonctionnement des enti¬tés territoriales décentralisées et le projet portant organisa¬tion, attributions et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante.
Compte tenu du délai de jours prévu par l’article 116 de la Constitution, les députés sont invites a s’atteler sur les lois prio¬ritaires parmi les 10 points ins¬crits à la session extraordinaire.
Néanmoins, dans son dis¬cours d’ouverture au cours de laquelle les corps constitués de la République ont brillé par leur ab¬sence, le président Vital Kamerhe a été plutôt optimiste.
Les députés ont, en effet, apporté une légère modification à l’ordre du jour de la session ex¬traordinaire de l’Assemblée na¬tionale. Au lieu de 8 points rete¬nus, la plénière d’hier mardi en a voté 10 tout en éludant le point sur l’invalidation par la Cour su¬prême de justice des 18 députés. Sauront-ils épuiser en 30 jours tous les points retenus, même les deux lois votés qui n’attendent que l’adoption du Sénat ?
Un Forum sur la décentralisation
Le président Vital Kamerhe est revenu sur « l’ur¬gence pour examiner et adop¬ter la loi organique fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement des entités décentralisées et leurs rapports avec le gouvernement et les provinces pour rassurer tout le monde et mettre un terme aux querelles de tout genre qui naissent au fil des jours et qui sont de nature à compromettre la stabilité chèrement acquise des nouvel¬les institutions ». C’est pourquoi, la Chambre basse compte organiser un forum national, auquel prendront part, les gouverneurs de provinces, les présidents des Assemblée provinciales, le minis¬tère de l’Intérieur, Décentralisa¬tion et Sécurité ainsi que les par¬tenaires qui accompagnent la RDC dans le processus de la dé-centralisation.
Une autre urgence pour ne pas perturber le calendrier électoral en cours l’examen de la loi organique portant organisa¬tion, attributions et fonctionne¬ment de la Commission électo¬rale nationale indépendante.
Troisième priorité à exa¬miner avec célérité afin « d’assurer une égalité de chance à tous les partis politi¬ques qui, du reste, sont déjà en plein exercice de leurs activi-tés »: légiférer sur le méca¬nisme de financement par les pouvoirs publics des partis politiques et des campagnes électorales en RDC ».
Quant au projet de loi por¬tant Budget de l’Etat pour l’exer¬cice 2007 et à la proposition de loi portant statut de l’opposition politique, déjà adoptés par l’As-semblée nationale et transmis au Sénat pour examen, le souhait exprimé par le président Vital Kamerhe est de les voir adop¬tés, en des termes identiques afin qu’ils soient directement transmis au président de la République pour promulgation.
Dix points à l’ordre du jour
Dans le cas contraire, a¬-t-il précisé, ils seraient examinés par une commission mixte par¬tenaire à mettre en place par les bureaux des deux chambres. Et si la divergence persistait, l’As¬semblée nationale serait amenée a statuer définitivement.
Rappelons que les 10 points inscrits a l’ordre du jour de la présente session extra or-dinaire, l’adoption du projet de loi portant composition, organisation et fonc-tionnement des entités territoria¬les décentralisées ainsi que leur rapports avec l’Etat et les pro¬vinces ; l’examen et l’adoption du projet de loi portant protection du patrimoine routier national l’examen et l’adoption du projet de loi portant création de la taxe de reconstruction nationale l’examen et l’adoption de la proposition de loi portant abrogation de la loi n° 86/007 sur le séjour et la circulation des étrangers dans le zones minières ; l’examen et l’adoption de la proposition de loi portant autonomie administra¬tive et financière de l’Assemblée nationale ; l’examen et l’adoption du règlement intérieur du Congrès ; l’examen et l’adoption du projet du budget de l’Etat pour l’exercice 2007 et l’examen et l’adoption de la proposition de loi portant statut de l’opposition po¬litique Signalons que les mem¬bres du Conseil de sécurité de l’Onu en visite en RDC prendront contact avec les députés de l’Est, notamment ceux de l’Ituri, de deux Kivu afin de peaufiner des stratégies sécuritaires en vue de ramener la paix dans cette partie du pays. Les députés ont également suivi le rapport de Bofassa Djema, sur l’incendie d’un dépôt de munition à Mbandaka qui a occasionné la mort de 3 personnes et des dégâts impor¬tants.
(Ern.)
Eyenga Sana/Le Potentiel
Last edited: 20/06/2007 14:36:31
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L’Assemblée nationale a préparé un mémorandum à soumettre au Conseil de Sécurité en rapport avec l’insécurité à l’Est de la Rdc
Kinshasa, 20/06/2007 / Politique
Le problème de brûlante actualité, de l’insécurité récurrente dans le pays a constitué la matière d’un mémorandum spécial que l’Assemblée nationale a préparé à l’intention du Conseil de sécurité dont des représentants effectuent actuellement une mission en Rdc. C’est reparti à l’Assem¬blée nationale. Le président de cette chambre, Vital Kamerhe a procédé mardi 19 juin, à l’ouverture de la session extraordinaire, la deuxième de cette législa¬ture. L’importance et l’urgence des matières à traiter consti¬tuent la raison majeure ayant prévalu à la convocation de cette session.
Les députés ont profité de cette séance inaugurale pour dénoncer la persistance de l’insécurité à l’Est du pays. Ils ont obtenu du président de la chambre basse l’autorisation de dépo¬ser un mémorandum aux membres du Conseil de Sé¬curité dans nos murs depuis hier soir.
A propos des matières pré¬vues pour cette session, el¬les sont au nombre de dix, parmi lesquelles: l’examen et l’adoption du projet de loi por¬tant création, organisation, fonctionnement des entités territoriales décentralisées, la loi portant organisation et fonctionnement de la Com¬mission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), le projet de loi portant financement des partis politiques et campagnes électorales, le projet de loi portant abrogation de la loi sur le séjour et la circula¬tion des étrangers dans les zones minières...
En effet, vu l’importante de la loi sur les entités territo¬riales, la chambre basse du parlement compte organiser un grand forum national où prendront part les gouver-neurs et autres autorités pro¬vinciales, a affirmé le prési¬dent de l’Assemblée natio-nale. Pour ce qui est de la loi sur la CENI, elle est néces¬saire pour la poursuite harmo¬nieuse du processus électo¬rale en cours et la préparation de prochaines élections.
La loi sur le séjour des étrangers dans les zones minières a toujours fait, depuis sa pro¬mulgation, l’objet de plusieurs contestations de la part des populations vivant dans ces régions. Ainsi, l’examen de cette loi, a indiqué vital Kamerhe, est une occasion de voir si les motivations ayant prévalu à l’adoption de cette loi sont valables encore aujourd’hui où si elles sont désuètes. A partir des répon¬ses des députés, on pourra la modifier ou tout simplement l’abroger.
Vital Kamerhe a invité les députés à se mettre encore une fois, au service de la na-tion congolaise en vue de do¬ter le pays d’un arsenal juri¬dique et permettre de termi-ner ce travail dans le délai. Ceci leur permettrait d’avoir des vacances et ainsi être en contact avec leurs bases res¬pectives.
Explosion à Mbandaka
Un autre point abordé au cours de cette séance inau¬gurale concerne l’explosion de la poudrière de Mbandaka, dimanche dernier. En vue de vérifier les faits, l’Assemblée nationale a délé¬gué l’honorable Bofassa Djema pour s’enquérir de la situation.
Selon les informa¬tions reçues sur place, le dé¬légué de la chambre basse a indiqué que l’explosion s’est produite vers trois heures du matin. Le bilan, jusque diman¬che, était de 3 morts et 32 blessés graves en plus de la destruction du building admi-nistratif abritant le gouverno¬rat, le parquet général, l’As¬semblée provinciale...
L’Assemblée nationale at¬tend la mise au point finale du rapport pour mieux discuter de cette question. Il convient par ailleurs de signaler que la présente ses¬sion extraordinaire prendra fin le 15 juillet prochain. Les dé¬putés n’ont que quelques se-maines pour épuiser les dix matières prévues avant d’aller en vacances parlementaires.
L’insécurité s’est invitée à l’ordre du jour du Parlement
Une « invitée surprise » à la session extraordinaire qui est ouverte mardi dans les deux chambres du Parlem¬ent. Il s’agit de l’insécurité. A l’Assemblée Nationale comme au Sénat, difficile pour les élus du peuple de ne pas aborder, actua¬lité oblige, la pro¬blématique de l’in¬sécurité.
Même s’il est vrai que les matiè¬res inscrites à l’ordre du jour d’une session extraordinaire sont déterminées à l’avance, seulement, l’insécurité prend ces derniers temps une am¬pleur qui interpelle, au premier chef, ceux qui ont reçu mandat de défendre les intérêts de la population, c’est-à-dire les élus.
Région emblématique de la violence, le Grand Kivu reste en proie à une insécurité résultant de la présence de plusieurs groupes armés. Des troupes de Laurent Nkunda aux extrémis¬tes Hutu Rwandais en passant par leurs compères burundais, le Kivu ressemble à une pou¬drière. Signe que ces groupes armés qui écument cette pro¬vince n’entendent pas abdi¬quer.
Le Gouverneur du Sud-Kivu a indiqué récemment que 14 armes ont été récupérées à Bukavu. C’est ce que rapporte radiookapi.net. D’après M. Cibalonza, l’insécurité qui sévit à Bukavu s’étend vers d’autres parties du Sud-Kivu comme Kabare, Kadjedje, Kalehe... Le Gouverneur annonce aussi que le plus gros budget de sa pro¬vince sera consacré à la lutte contre l’insécurité.
Les déclarations du n°1 du Sud-Kivu surviennent quelques jours après l’assassinat à Bukavu du journaliste Serge Maheshe de la Radio Okapi. Cet assassinat qui, de part son retentissement médiatique re¬lance le débat sur l’insécurité à l’Est. Pour autant les attaques armées ne sont plus l’apanage de l’Est du pays. A Kinshasa, les cas d’insécurité deviennent de plus en plus légion.
Dans la capitale, c’est l’agression dont a été victime la journaliste de la RTNC, Anne-Marie Kalanga qui a porté la question d’insé¬curité au devant de la scène. Ils sont hélas nombreux ces kinois anonymes privés de tout concours médiatique victimes de l’insécurité. C’est sans doute fort de ce climat de tension, surtout à l’Est que une source indique que le Sénat pourrait en¬tendre les Ministres ayant en charge la Défense et la Sécu¬rité.
Dans l’opinion, on espère que les récentes nominations intervenues au niveau du com¬mandement des Fardc et de la Police auront un impact immé¬diat sur le terrain. En particulier à l’Est où la hiérarchie militaire devrait mobiliser les troupes en vue de rétablir la sécurité indis¬pensable au décollage économi¬que de l’ensemble du pays.
(Th)
Elyse Odiekila-La référence Plus/Forum des As
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Congo-Kinshasa: Le Conseil de sécurité de l'ONU rencontre les autorités politiques en RDC
United Nations Mission in the Democratic Republic of Congo (Kinshasa)
20 Juin 2007
Publié sur le web le 20 Juin 2007
Nina Yacoubian / Monuc
Arrivée à Kinshasa hier 19 juin 2007, la délégation du Conseil de sécurité a rencontré ce matin le Président Joseph Kabila et le Premier ministre par intérim, Nzanga Mobutu ainsi que les ministres des Affaires étrangères, de la Justice, de l'Intérieur, de Droits de l'Homme et du Plan.
La délégation a rencontré, dans l'après-midi du 20 juin, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale ainsi que les membres des groupes politiques.
Cette huitième visite de la délégation en RDC marque la dernière étape d'une tournée africaine qui l'aura successivement menée à Addis-Abeba (Éthiopie), Khartoum (Soudan), Accra (Ghana) et Abidjan (Côte d'Ivoire).
La délégation a été accueillie à son arrivée par le Représentant spécial du Secrétaire Général, William Swing, le ministre des Affaires étrangères de la RDC, des autorités congolaises, des membres du corps diplomatique et de hauts fonctionnaires des Nations unies en poste à Kinshasa.
Lors de son arrivée, le chef de la délégation, Jean-Marc de la Sablière qui est en même temps le Représentant permanent de la France près les Nations unies, a qualifié la coopération entre la République Démocratique du Congo et le Conseil de sécurité comme «une coopération très fructueuse».
«Mes premiers mots sont pour féliciter les Congolais, les féliciter pour la maturité politique dont ils ont fait preuve dans cette étape cruciale qui était l'étape des élections, qui leur ont permis de sortir finalement de la crise et de la transition. C'était une étape cruciale mais ce n'est qu'une étape, n'est-ce pas, dans la reconstruction du pays », a-il dit.
Mais, il y a encore de nouveaux défis qui sont à relever, a ajouté l'ambassadeur de la Sablière. Cela «pour consolider ce qui a été fait, pour créer une société solide, démocratique sur la base de ces élections».
L'ambassadeur Jean-Marc de la Sablière a, en outre, transmis le souhait du Conseil de sécurité de rester aux cotés des Congolais: «Le Conseil de sécurité a, il y a quelques semaines, adopté la nouvelle résolution 1756 qui organise le partenariat des Nations unies avec la RDC parce que le Conseil de sécurité veut, et nous comprenons que tel est le souhait des autorités congolaises, rester aux côtés des Congolais».
«Nous venons parler de la mise en Å"uvre de cette résolution, des problèmes de sécurité dans l'Est du pays, de la réforme du secteur de la sécurité, de la gouvernance de beaucoup d'autres sujets. Nous le ferons en partenaires. Cela veut dire dans le plein respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo, notre partenaire. Cela veut dire que nous avons chacun nos demandes et chacun doit apporter sa part», a-t-il conclu.
La délégation devrait quitter ce soir la capitale de la RDC pour New York après avoir animée une conférence de presse au Grand Hôtel de Kinshasa.
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ToussaintTshilombo : « Je m’engage à protéger les journalistes à travers la nouvelle loi de la presse »
Kinshasa | Politique et Citoyen | 20 Juin 2007 à 12:07:43
Le ministre de l’Information, Presse et la Communication l’a déclaré mardi à l’ouverture de l’atelier sur la reforme du cadre juridique sur l’exercice de la liberté de la presse à Kinshasa, Selon lui, le statut des hommes et femmes des médias sera défini, dans le but entre autres de protéger les journalistes dans l’exercice de leur métier, rapporte radiookapi.net
« La particularité de la nouvelle loi par rapport à l’ancienne, d’abord je tiens à protéger les hommes et les femmes des médias que vous êtes. En définissant votre profession de journaliste et le statut du journaliste, en demandant à ce que vous soyez garantis et assurés par le contrat d’emploi avec vos employeurs, de manière que nous puissions avoir des garde-fous pour vous protéger dans l’exercice de votre profession », a déclaré le ministre Tshilombo.
Il a affirmé aussi avoir incorporé dans la nouvelle loi tout ce qui concerne les radios communautaires parce qu’on n’avait pas prévu ça avant afin que la liberté de la presse s’adapte au contexte actuel comme cela se fait dans tous les pays du monde. M.Tshilombo ne veut pas qu’on aille avec des apriorismes et qu’on prête des intentions : Il y a beaucoup qui pensaient que je ne pouvais pas faire cela. C’est à partir de cette loi que je vais appliquer l’assainissement que je vous ai promis il y a de cela quelque temps», a-t-il conclu.
Par Redacteur Web
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Kisangani : liberté de la presse, le gouverneur reconnaît les fautes des politiciens congolais
Province Orientale | Politique et Citoyen | 20 Juin 2007 à 12:09:52
Le gouverneur de la Province Orientale a reconnu mardi la part du politicien congolais dans le dénigrement du métier de journaliste, au cours de la marche de protestation des journalistes contre l’assassinat de l’un des leurs, Serge Maheshe de Radio Okapi. Médard Autshai a appelé les chevaliers de la plume et du micro à tenir bon face aux menaces qui pèsent dans l’exercice de leur profession, rapporte radiookapi.net
« Si le Congo a régressé, s’il est détruit, c’est parce que nous les dirigeants nous n’avons pas respecté les divers droits des journalistes. Nous les [Ndlr : les journalistes] avons chosifiés, paupérisés pour qu’ils nous suivent…, à qui nous tendons 100 dollars, 200 dollars, 50 dollars , 20 000 Fc pour qu’ils diffusent allégrement les informations qui nous concernent. Et ce sont des conséquences, une fois que le journaliste ose dire la vérité, nous nous en prenons violemment », a soutenu le gouverneur. Il a ensuite encouragé les journalistes : « Que la mort de votre confrère [Ndlr : il fait allusion à la mort de Serge Maheshe] ne soit pas un motif de relâchement mais qu’elle puisse faire triompher la cause des journalistes. Il faut que leur cause soit entendue et que le journalisme soit respecté en République Démocratique du Congo.»
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Hôpital d’Ingende : interventions chirurgicales sous lampe tempête
Équateur | Développement | 20 Juin 2007 à 12:14:57
L'hôpital général de référence d'Ingende, à 100 kilomètres de Mbandaka, n’a ni l’électricité de la SNEL ni groupe électrogène. Il manque aussi de médicaments et de matériels nécessaires, a constaté un reporter de radiookapi.net
D’après le docteur Fataki, médecin directeur de l’hôpital général de référence d’Ingende, sa structure médicale fonctionne dans des conditions difficiles depuis plusieurs années. Il n’y a ni médicaments, ni matériels appropriés pour la prise en charge correcte des malades. Pendant la nuit, les interventions chirurgicales se font à l’aide de lampe à pétrole. Pas d’électricité ni de réfrigérateur pour garder les vaccins.
Cet hôpital fonctionne selon le système d’autofinancement, a précisé le médecin. En d’autres termes, l’hôpital s’approvisionne en médicaments grâce aux recettes qu’il réalise. Cependant, ces recettes ne couvrent pas tous les besoins exprimés. Car 80% de la population d’Ingende sont constitués de pygmées. Ces derniers recourent très souvent à la médecine traditionnelle. Outre ces difficultés de fonctionnement, il y a aussi le manque du personnel médical.
Par Redacteur Web
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Mbandaka : nouveau bilan de l’explosion de munitions
Équateur | Politique et Citoyen | 20 Juin 2007 à 12:27:37
L’ONG de déminage MAG a identifié mardi 75 roquettes et mortiers non explosés Ces engins se sont retrouvés dans les rues de Mbandaka, à la suite de l'incendie de dimanche au dépôt de munitions des FARDC, rapporte radiookapi.net
MAG a amené les engins non explosés au camp Ngashi, tout comme les 80 bombes recueillies lundi, en prévision de leur destruction future à l'extérieur de Mbandaka. Cette ONG prévoit de terminer son travail de sécurisation de la ville d'ici jeudi prochain. Par ailleurs, l'enquête se poursuit pour déterminer l'origine de l'incendie. Ce dernier a causé une série d'explosions dimanche, faisant 3 morts, selon le dernier bilan du ministre provincial de la Santé.
Par Redacteur Web
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Idiofa : impunité, les violeurs d’une femme toujours en liberté
Bandundu | Politique et Citoyen | 20 Juin 2007 à 17:17:04
Les auteurs de viol d’une femme à Idiofa ne sont nullement inquiétés. Ils continuent à courir les rues de cette cité située à 145 kilomètres à l’est de Kikwit, dans la province de Bandundu, a constaté un reporter de radiookapi.net
Tout le monde en parle à Idiofa et ses environs. Plusieurs cas de viols et de coups et blessures sont enregistrés à travers ce territoire sans que leurs auteurs ne soient arrêtés. Au contraire, ce sont des victimes qui croupissent dans les geôles, à la place de leurs bourreaux.
Le dernier cas en date est celui qui s’est passé dans le secteur de Madimbi. Une femme d’une quarantaine d’années, enceinte, a été accusée de complicité par son oncle paternel. Celui-ci aurait été battu par sa nièce et les frères de cette dernière. Alors, la femme a été arrêtée par les agents de l’ordre dépêchés sur place à Madimbi.
En cours de route, ces derniers l’ont violée et acheminée à la prison du territoire. La femme a avorté. Elle suit actuellement les soins à l’hôpital général d’Idiofa. Entre temps, son fils, lui aussi victime des tortures, est fait prisonnier. Contacté, le commandant de la police de la cité d’Idiofa, le capitaine Dikitela Kianze dit être au courant des faits. Le parquet l’aurait instruit seulement d’entendre les plaignants. Les auteurs de viol, eux, continuent à vivre en toute liberté. Ils sont en mission en dehors de la cité d’Idiofa, selon le commandant de police.
Par Redacteur Web
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Bela : saisie de plus de 300 mètres cubes de bois sciés
Ituri | Développement | 20 Juin 2007 à 20:05:31
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Ces bois coupés sont arrêtés depuis mardi au poste administratif de Bela. Selon le coordonnateur provincial de l'environnement, les propriétaires de ce bois ne disposent pas de documents légaux, ni pour l’exploitation ni pour l'exportation, rapporte radiookapi.net
Ce poste administratif est à 250 kilomètres au sud-ouest de Bunia, à la limite entre la Province Orientale et le Nord Kivu. Tout ce bois avait été scié dans le seul territoire d'Irumu. Il était destiné à l'exportation via le Nord Kivu.
C’est au cours d’une vérification de la régularité des documents des exploitants que ces bois ont été arrêtés mardi à Bela. Une bonne partie de ce bois était déjà chargée à bord de 10 camions qui se rendaient à Beni. Le reste était entreposé dans les villages environnants.
Selon le coordonnateur provincial de l’environnement en Province Orientale, ces bois sont saisis pour non respect du code forestier. Il indique que leurs propriétaires ne disposent pas de documents de permis de coupe, ni d’autorisation d’achat et de vente de bois sciés.
Le comité des exploitants de bois en territoire d’Irumu rejette toutes ces accusations. Selon le président de ce comité, les documents dont dispose ses membres ont été signés par les mêmes autorités. Il demande l’intervention de la justice pour prouver la légalité de leurs documents.
Les bois saisis seront transférés au tribunal de grande instance de l’Ituri, en attendant que leurs propriétaires se mettent en règle vis-à-vis de l’Etat.
Par Redacteur Web
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Kinshasa : nouveau partenariat Monuc-RDC, objectif de la mission du Conseil de sécurité de l’Onu
Kinshasa | Politique et Citoyen | 20 Juin 2007 à 10:09:13
Mettre en œuvre le nouveau partenariat entre la Monuc (Mission des Nations Unies au Congo) et la RDC, c’est l’objectif de la visite depuis mardi soir d’une délégation du conseil de sécurité de l’Onu en RDC. Cette délégation, forte de 15 personnes, est conduite par Jean-Marc de la Sablière, ambassadeur permanent de la France à l’Onu, rapporte radiookapi.net
Pour l’ambassadeur Jean-Marc de la Sablière, il y a de nouveaux défis à relever pour RDC. Il s’agit donc pour lui de consolider ce qui a été fait pour créer une société solide, démocratique sur la base de récentes élections. « C’est pourquoi le Conseil de sécurité a adopté, il y a quelques semaines, la résolution 1756 qui organise le partenariat avec la RDC, parce que le Conseil de sécurité veut, et nous comprenons que tel est le souhait des autorités congolaises, rester aux côtés des Congolais. Nous venons donc parler de la mise en œuvre de cette résolution. Nous parlerons des problèmes de sécurité à l’Est du pays, de la réforme de la sécurité, de la bonne gouvernance, de beaucoup d’autres sujets», a-t-il déclaré. Le diplomate français a souligné aussi que toutes ces questions seront abordées entre partenaires, c’est-à-dire dans le plein respect de la souveraineté de la RDC et que chacun doit apporter sa part.
Ce mercredi, cette délégation rencontre le président de la République, le premier ministre à l’intérim, les présidents ainsi que les membres des bureaux des deux chambres de parlement, et une délégation des acteurs politiques du Kivu.
Par Redacteur Web
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jeudi 21 juin 2007
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