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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1911 APA du 21 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Sommaire
Politique
L’ONU juge «préoccupante» la situation dans le Kivu, selon
de la Sablière
Le Conseil de sécurité veut le retour de la stabilité dans l’Est
de la RDC
Les besoins spécifiques des femmes négligées par les partis
politiques en RDC
Société
Intervention chirurgicales sous lampe tempête à Ingende
La Fec adopte le nouveau barème de la redevance sur les droits
d’auteur
Economie
La Midema décline toute responsabilité dans la spéculation sur le
prix de la farine
Monde
Sarkozy promet de «l’audace» et lance son «choc fiscal»
Afrique en bref
Communication
Avis d’appel d’offres du COPIREP
Avis au public de la MIDEMA
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1911 APA du 21 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Politique
1
Kinshasa, 21 juin (APA) - Une
délégation du Conseil de sécurité
de l’ONU en visite de 24
heures à Kinshasa a jugé mercredi
«préoccupante» la situation
sécuritaire dans l’Est de la
République démocratique du
Congo (RDC), à l’issue d’un
entretien avec le président Joseph
Kabila, a constaté l’APA.
La délégation des ambassadeurs
du Conseil de sécurité
est arrivée mardi soir à Kinshasa
pour «discuter» avec les
autorités congolaises notamment
des problèmes liés à la
sécurité dans les provinces du
Nord-Kivu et du Sud-Kivu, à la
gouvernance ainsi qu’aux
questions liées aux droits de
l’homme.
«Nous avons fait un
large tour d’horizon de ces problèmes
avec le président
Kabila. On a examiné pratiquement
tous les problèmes: le
programme du gouvernement,
la situation dans le Kivu, la réforme
dans le secteur de sécurité;
nous avons également
parlé de droits de l’homme», a
déclaré à la presse l’ambassadeur
de France à l’ONU, Jean-
Marc de La Sablière, qui conduit
la délégation.
«Dans le Kivu, la situation est
très préoccupante. C’est un sujet
de très grande inquiétude
pour le président lui-même.
C’est sa préoccupation majeure
actuelle et pour nous
aussi», a-t-il poursuivi.
La situation est très
tendue au Nord-Kivu depuis le
déploiement entre janvier et
mars de nouvelles brigades dites
«mixées», constituées pour
moitié d’ex-soldats insurgés fi-
L’ONU juge «préoccupante» la situation dans le Kivu,
selon de la Sablière
dèles au général déchu tutsi
congolais Laurent Nkunda.
Au Nord comme au
Sud-Kivu, la violence contre les
civils, victimes des groupes
armés étrangers ou des militaires,
a augmenté ces derniers
mois.
Selon l’ONU, plus de
100.000 personnes ont été jetées
sur les routes, à la suite
des combats entre l’armée et
des rebelles, ou du fait des violences
perpétrées par des militaires,
qui accusent les civils
de complicité avec les rebelles.
La Mission de l’ONU
en RDC (Monuc) qui a déployé
le gros de ses troupes dans le
Kivu «vient en appui de ce que
peut faire le gouvernement», a
souligné le diplomate français.
«Nous pensons qu’il faut une
stratégie globale pour le Kivu
et nous sommes prêt à aider
les autorités congolaises. Il
faut une stratégie qui comporte
toutes les dimensions, politiques,
diplomatiques. Nous
sommes prêt à aider le président
dans cette affaire», a insisté
M. de La Sablière.
Il s’est, par ailleurs félicité
de l’évolution «remarquable
» de la situation sécuritaire
en Ituri, dans le Nord-Est de la
RDC, où depuis 2005, le processus
national de démobilisation,
appuyé par la communauté
internationale a permis le
désarmement de plus de
20.000 miliciens.
Le diplomate français a
en outre adressé ses félicitations
aux dirigeants congolais
pour «l’effort remarquable»
dans la «réussite» des premières
élections démocratiques en
plus de 40 ans dans le pays,
organisées en 2006, après une
délicate transition qui a mis fin
à une guerre régionale de près
de cinq ans (1998-2003).
Il s’est également réjoui
«de l’amélioration ces dernières
semaines», selon lui, des
rapports entre le pouvoir et
l’opposition avant d’inviter chacun
à «jouer pleinement son
rôle» pour «faire avancer la démocratie
».
La délégation a eu une
séance de travail avec de
membres du gouvernement.
Jean-Marc de La Sablière (c)
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Kinshasa, 21 juin (APA) - Une
délégation du Conseil de sécurité
de l’ONU a appelé mercredi
à Kinshasa les autorités congolaises
à «régler en profondeur»
la question de l’instabilité dans
l’Est de la République démocratique
du Congo (RDC), au terme
d’une visite de travail de 24 heures.
«Il faut régler en profondeur
les problèmes (sécuritaires) de
l’Est et à cet égard, la relation
avec le Rwanda - voisin de la
RDC - est essentielle», a déclaré
le chef de la délégation, Jean-
Marc de La Sablière, au cours
d’un point de presse à Kinshasa.
«L’instabilité dans le Kivu (...)
constitue une vraie inquiétude»,
a ajouté l’ambassadeur de
France à l’ONU.
M. de La Sablière a encouragé
le président Joseph Kabila et son
gouvernement à «donner la prio-
Le Conseil de sécurité veut le retour de la stabilité
dans l’Est de la RDC
rité à la recherche d’une solution
par les voies politiques et diplomatiques
», assurant que «le
Conseil de sécurité et la Monuc
(Mission de l’ONU en RDC) sont
prêts à aider à la mise en place
d’une telle stratégie».
Il a invité les dirigeants congolais
à «accélérer» la réforme des
forces armées et des services de
sécurité.
«La réforme du secteur de sécurité
doit rester une priorité.
«Nous constatons que du côté
de la police davantage de progrès
ont été faits en ce qui concerne
la formation, la
professionnalisation, il faut poursuivre
», a-t-il souligné.
«Du côté de l’armée, il y a du
travail accompli mais il faut
d’abord le consolider. Il faut que
les brigades intégrées reçoivent
bien les moyens de fonctionner,
il faut que toutes les forces
soient intégrées, la discipline et
l’encadrement soient assurés»,
a-t-il recommandé.
La délégation a demandé aux
autorités congolaises de présenter
un plan «qui définisse la taille
et le type d’armée dont le pays a
besoin et qui soit à la hauteur de
ses ressources».
Elle a réaffirmé l’engagement
du Conseil de sécurité à accompagner
les autorités du pays
dans leur effort de mettre en
place «une armée professionnelle
».
Selon le diplomate français, ce
plan devra également traiter de
la question de la justice militaire
pour que «l’impunuté cesse car
certains éléments des forces de
sécurité ont commis des exactions.
Ce qui n’est pas acceptable
».
Kinshasa, 21 juin (APA) – Le
bureau de l’Assemblée nationale,
qui s’est entretenu mercredi
avec la délégation du Conseil
de sécurité en séjour à Kinshasa,
lui a soumis un plan en
cinq volets susceptibles de mettre
fin à la situation d’insécurité
à l’Est de la République démocratique
du Congo (RDC).
« La grande préoccupation
au cours de la réunion était
la situation à l’Est du pays. Là,
nous avons expliqué, dans un
plan à cinq volets, comment
mettre fin à cette situation, si la
communauté internationale
nous appuie, si le Rwanda accepte
le rôle qui est le sien, de
préparer le retour des
Interahamwe et si le gouvernement
apprête une unité d’élite
pour traquer, avec l’aide des
Forces armées de la RDC
(FARDC) et des pays amis, ceux
qui refusent », a déclaré
L’Assemblée nationale propose à l’ONU un plan pour
juguler l’insécurité à l’Est de la RDC
M.Kamerhe, à l’issue de la rencontre.
Le président de l’Assemblée
nationale a dit avoir expliqué
également le processus
électoral à la Chambre basse.
« Comment nous avons été élus,
comment nous avons impliqué
l’opposition dans la gestion des
commissions, ainsi que les efforts
déployés pour l’investiture
du gouvernement et le vote des
projets de loi portant statut de
l’opposition et le budget 2007 ».
La délégation du Conseil
de sécurité, arrivée la veille
à Kinshasa, sous la conduite de
l’ambassadeur Jean-Marc de la
Sablière, s’était entretenue
auparavant avec le bureau du
Sénat, conduit par son président
Léon Kengo wa Dondo.
La mission du Conseil de sécurité reçue par le Président de
l’Assemblée nationale
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Kinshasa, 21 juin (APA) - Environ
320.000 réfugiés congolais
sont encore hébergés dans
les pays frontaliers de la République
démocratique du
Congo (RDC), a affirmé mercredi
à Kinshasa le représentant
adjoint du Haut commissariat
des Nations unies pour les
réfugiés (HCR).
Ralf Bruenert a souligné,
à l’occasion de la journée
mondiale du réfugié, qu’
«après de longues années de
guerre (1996-1997, 1997-
2003), il y a environ 320.000
réfugiés congolais qui se trouvent
dans les neufpays limitrophes
» de la RDC.
Il a indiqué que la RDC
offre aussi l’asile à plus de
200.000 réfugiés de diverses
nationalités dont les Angolais
sont majoritaires (128.096).
«La principale cause
320.000 réfugiés congolais dans les pays limitrophes,
selon le HCR
de ces déplacements massifs
reste la violence ciblant souvent
la population civile», a-t-il
dit, expliquant pourquoi cette
année le HCR a choisi le thème
«Protection contre la violence
et les déplacements forcés»
pour célébrer la journée internationale
du réfugié.
Ralf Bruenert a condamné
les violences contre les
civils à travers la RDC, les plus
tragiques étant, selon lui, celles
touchant les enfants et les
femmes, avant de regretter notamment
la persistance des
violences sexuelles «très répandues
dans les zones de
guerre».
Pour le représentant du
HCR, les récentes violences
observées dans le pays risquent
de ternir l’image de la
RDC qui a montré sa volonté
et sa capacité dans l’organisation
«réussie» d’élections démocratiques
en plus de 40 ans.
Selon M. Bruenert, il faut utiliser
les outils de la démocratie
pour réduire les violences et
résoudre les conflits, le principal
étant «un dialogue inclusif
et constructif qui respecte
aussi les droits des faibles et
des minorités».
«Il faut bien sûr aussi
renforcer les institutions
comme la justice, la police et
s’assurer de la mise en oeuvre
de la loi sur les violences
sexuelles», a-t-il insisté.
Un représentant du gouvernement
aux manifestations organisées
en marge de cette journée
a renouvelé la volonté des
autorités du pays de combattre
les violences «sous toutes
leurs formes et d’où qu’elles
viennent».
Bruxelles, 21 juin/06
(BELGA/APA)-Jean-Jacques
Bere Bemba Pollet, frère du
candidat perdant à l’élection
présidentielle congolaise, a été
condamné sur opposition mercredi,
par le tribunal correctionnel
de Bruxelles, à un an de
prison avec sursis et 5.500
Le frère de Jean-Pierre Bemba condamné à
1 an avec sursis
euros d’amende pour des escroqueries
et une tentative
d’escroquerie.
En mars dernier, le prévenu,
40 ans, avait été condamné
par défaut à 2 ans de
prison ferme.
Le cadet des frères
Bemba a été reconnu coupable
de plusieurs arnaques, via une
carte de crédit volée, ou par
des ordres de virements ou des
chèques falsifiés et réalisés à
partir de comptes de victimes
dont la bonne foi a été abusée.
Ces escroqueries lui
ont rapporté quelque 550.000
euros, entre le 24 décembre
Kinshasa, 21 juin (APA) -
L’ONG de déminage MAG a
identifié mardi 75 roquettes et
mortiers non explosés , dans
les rues de Mbandaka, cheflieu
de la province de l’Equateur,
à la suite de l’incendie dimanche
d’un dépôt de munitions
des Forces armées des
la RDC (FARDC).
Nouveau bilan de l’incendie de la poudrière
de Mbandaka
MAG a amené les engins
non explosés au camp
Ngashi, tout comme 80 bombes
recueillies lundi, en prévision
de leur destruction future
à l’extérieur de Mbandaka.
Cette ONG prévoit de
terminer son travail de
sécurisation de la ville d’ici
jeudi prochain.
Par ailleurs, l’enquête
se poursuit pour déterminer
l’origine de l’incendie qui a
causé une série d’explosions
dimanche, faisant 3 morts, selon
le dernier bilan du ministre
provincial de la Santé.
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1999 et le 23 janvier 2001.
Il a également été condamné
pour une tentative d’escroquerie
qui aurait dû lui rapporter
50.000 euros, en faisant
croire à la victime que des
billets de banque noircis pouvaient
être «blanchis» avec un
produit miracle.
Lors du procès en opposition,
le ministère public
avait requis une peine de 2 ans
d’emprisonnement, avec un
sursis éventuel, tandis que la
défense avait demandé la suspension
du prononcé de la condamnation.
Dans son jugement, prononcé
mercredi, le tribunal a mis en
doute les déclarations du prévenu,
qui se disait lui-même
«victime d’escrocs et naïf». Il
l’a condamné à un an de prison
avec sursis, en raison de
l’ancienneté des faits, et à
5.500 euros d’amende.
Kinshasa, 21 juin (APA)- L’opposition
extra-parlementaire
réclame la désignation de son
coordinateur et refuse d’être
placée sous la coordination
d’un parlementaire en fonction,
indique un communiqué du
groupe de l’opposition non institutionnelle
reçu mercredi à
l’APA.
« Le groupe de l’opposition
non institutionnelle rejette
la proposition de loi portant
statut de l’opposition politique
qui confère la coordination
de l’opposition parlementaire
et extra –parlementaire au
seul chef de l’opposition parlementaire
», souligne Me.
Lumuna Ndubu, signataire du
communiqué.
Le porte-parole de l’opposition
extra-parlementaire
explique ce rejet par la participation
au pouvoir législatif de
l’opposition parlementaire,
alors que l’opposition politique
est une antinomie, une antithèse
du pouvoir.
L’opposition non institutionnelle réclame un
coordonateur extra-parlementaire
L’opposition institutionnelle
est composée de partis
et regroupements politiques
dont certains ont échoué aux
élections auxquelles d’autres
n’ont pas participé, poursuit la
source.
« L’opposition parlementaire
minorée, laminée et
caressée est incapable d’obtenir
le renversement du gouvernement
ni sa propre dissolution,
craignant de scier l’arbre
sur lequel elle est assise »,
estime Lumuna Ndubu.
L’opposition extra parlementaire
juge l’opposition
parlementaire incapable de
faire passer « une opinion qui
ne rencontrerait pas l’assentiment
de la majorité parlementaire
», selon son porte-parole
qui évoque l’attitude observée
lors du débat sur le massacre
des adeptes de Bundu dia
Kongo au Bas Congo et l’occupation
de localités du territoire
de Kahemba au Bandundu par
l’armée angolaise.
L’opposition non institutionnelle
se réclame de la majorité
du fait de compter 200
partis sur les 270 enregistrés
comme
Elle relève le caractère
dualiste de l’opposition, à savoir
l’extra parlementaire et la
parlementaire, à l’image des
institutions congolaises qui
sont bicéphales : le Parlement
composé de deux Chambres et
l’Exécutif partagé entre le Président
de la République et le
Premier Ministre.
Eu égard au dualisme
de l’opposition, le communiqué
soutient que chacune des deux
branches qui la composent doit
être représentée au sommet de
l’opposition générale. Le coordonnateur
de l’opposition non
institutionnelle doit être choisi
par un congrès des président
des partis politiques non représentés
dans les institutions du
pays. Les deux coordonnateurs
doivent avoir le même rang
politique.
Kinshasa, 21 juin (APA)- Le
gouverneur de la Province
Orientale Médard Autsai a reconnu
mardi la part du politicien
congolais dans le dénigrement
du métier de journaliste,
à l’issue de la marche de protestation
des journalistes con-
Liberté de la presse : le gouverneur de la Province
Orientale dénonce le comportement des politiciens
congolais
tre l’assassinat de Serge
Maheshe de Radio Okapi.
Médard Autshai qui a
appelé les chevaliers de la
plume et du micro à tenir bon
face aux menaces qui pèsent
sur eux dans l’exercice de leur
profession, a confié à Radio
Okapi, parrainée par l’ONU que
«si le Congo a régressé, s’il est
détruit, c’est parce que nous
les dirigeants, nous, n’avons
pas respecté les divers droits
des journalistes. Nous les
avons chosifiés, paupérisés
pour qu’ils nous suivent…, à
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Kinshasa, 21 juin (APA) – Le
promoteur du complexe scolaire
Boyekoli, Bauguste Seyosolo
Luzaya, a plaidé mercredi à
Kinshasa pour la création d’un
poste de vice- ministre de l’Enseignement
maternel en République
Démocratique du Congo
(RDC).
« Nous attendons la
création urgente d’un poste de
vice- ministre chargé de l’enseignement
maternel au sein du
gouvernement central », a confié
à l’APA. M. Seyosolo, en
marge de la remise des certificats
de fin du cycle maternel à
plus de 70 enfants de son établissement.
Il a considéré la mise en
Plaidoyer pour la création d’un poste de vice-ministre
de l’Enseignement maternel
place de ce nouveau portefeuille
comme une marque de reconnaissance
qui, a- t- il dit, va motiver
les parents dans le paiement
régulier des frais scolaires
de leurs enfants de 3 à 5 ans,
inscrits au cycle maternel.
Il y a une inspectrice
principale placée à la tête des
écoles maternelles, a- t- il fait
savoir, soulignant que les écoles
privées organisent à quelque
90% un enseignement de trois
ans de formation pré- scolaire.
« L’enseignement maternel
est un cycle à part qui
mérite d’être sanctionné par un
certificat », a- t- il indiqué, ajoutant
que cette formation préscolaire
« favorise l’intégration
rapide des enfants dans la société
et aide à réduire les masques
de la peur qu’ils portent ».
L’enfant formé au cycle
maternel sait déjà écrire son
nom et faire le coloriage à travers
les dessins, a soutenu
Bauguste Seyosolo. Il a déploré
que l’enseignement maternel
soit « un peu minimisé » par les
pouvoirs publics.
Le promoteur du Complexe
scolaire Boyekoli a, par
ailleurs, estimé que l’octroi d’un
certificat du cycle maternel
« peut constituer une source de
revenus au profit de l’ Etat », à
l’instar du Test national de fin
d’études primaires (TENAFEP).
qui nous tendons 100 dollars,
200 dollars, 50 dollars , 20 000
Fc pour qu’ils diffusent allégrement
les informations qui nous
concernent».
Et, une fois que le journaliste
ose dire la vérité, nous
nous en prenons à lui violemment
», a reconnu le gouverneur.
« Que la mort de votre
confrère ne soit pas un motif
de relâchement mais qu’elle
puisse faire triompher la cause
des journalistes, a-t-il déclaré
en guise d’encouragement aux
professionnels de médias.
Il faut que la cause soit
entendue et que le journalisme
soit respecté en République
Démocratique du Congo», a-til
ajouté.
Les besoins spécifiques des femmes négligés par les
partis politiques en RDC
Kinshasa, 21 mai (APA) – Les
partis politiques en RDC ont négligé
dans leur programme d’actions,
les besoins spécifiques
des femmes, a constaté une
équipe d’analystes
de « Femmed- wommed », de la
Haute autorité des médias
(HAM), de la Maison des élections
et de la Commission Electorale
Indépendante (CEI).
Ces analystes viennent
de publier le résultat de leur travail,
qui a porté essentiellement
sur examen du contenu des programmes
politiques des plate -
formes, l’Alliance de la Majorité
Présidentielle (AMP) et de
l’Union pour la Nation (UN).
Il a été question d’examiner
les raisons de la faible représentativité
des femmes dans les
instances de prise des décisions,
en se basant sur onze conceptsclés,
dont la violence, la santé,
la pauvreté des femmes, le développement
économique, la
participation à la prise des décisions
et l’éducation.
Les droits humains des
femmes, l’image des femmes
dans les médias et le partenariat
de l’homme pour l’efficacité
des sexes ont constitué également
d’autres critères de cette
analyse.
Les spécialistes ont
rélévé que les différents programmes
d’actions de ces deux
plateformes n’ont pas abordé de
manière particulière les besoins
spécifiques des femmes.
Ainsi, « Femmed-
Wommed », recommande aux
institutions du pays, dont le Parlement,
les partenaires de la
femme et de l’homme de jouer
un rôle pour la prise en compte
de la question spécifiques de la
femme.
« Femmed- Wommed »
invite par ailleurs les partenaires
à renforcer et à poursuivre, entre
autres, les actions techniques
des femmes et d’appuyer financièrement
et matériellement
leurs activités.
Ce travail d’analyse s’est
effectué grâce au financement
de l’UNIFEM dont le montant
n’est pas précisé et avec l’appui
de la CEI.
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Kinshasa, 21 juin (APA) -
L’hôpital général de référence
d’Ingende, à 100 kilomètres de
Mbandaka, dans la province de
l’Equateur n’a ni électricité de
la SNEL ni groupe électrogène
et manque aussi de médicaments
et de matériels nécessaires.
Selon le docteur Fataki, médecin
directeur de l’hôpital général
de référence d’Ingende, qui
s’est confié à Radio Okapi, sa
structure médicale fonctionne
Interventions chirurgicales sous lampe tempête
à Ingende
dans des conditions difficiles
depuis plusieurs années.
« Il n’y a ni médicaments,
ni matériels appropriés
pour la prise en charge correcte
des malades. Pendant la
nuit, les interventions chirurgicales
se font à l’aide de lampe
à pétrole. Pas d’électricité ni de
réfrigérateur pour conserver
les vaccins ».
Cet hôpital fonctionne selon le
système d’autofinancement, a
précisé le médecin, ajoutant
que cette formation médicale
s’approvisionne en médicaments
grâce aux recettes qu’il
réalise.
Cependant, ces recettes ne
couvrent pas tous les besoins
exprimés. Car 80% de la population
d’Ingende sont constitués
de pygmées qui recourent
très souvent à la médecine traditionnelle.
Outre ces difficultés
de fonctionnement, il y a
aussi le manque de personnel
soignant.
Kinshasa, 21 juin (APA)- La
Fédération des entreprises du
Congo (Fec) a adopté mercredi
le nouveau barème de la redevance
sur les droits d’auteur
devant être perçue par la Société
nationale des éditeurs,
compositeurs et auteurs
(Soneca) auprès des entreprises
membres de cette fédération,
au terme d’un protocole
d’accord signé entre les deux
parties, a constaté l’APA.
L’adoption de cette
nouvelle tarification, revue à la
hausse relativement aux fluctuations
des prix sur le marché,
a été retardée de deux ans par
la Fec qui a remis en question
l’existence juridique de la
Soneca placée en liquidation
depuis 2000.
« Ce protocole d’accord
va constituer pour nous
une étape importante dans la
lutte menée par le ministère de
la Culture pour que les artistes
soient rémunérés dans des
La Fec adopte le nouveau barème de la redevance
sur les droits d’auteur
bonnes conditions», a dit le
coordonnateur de la Soneca,
Otschudi Omanga, dans son
mot de circonstance.
Il a appelé les dirigeants
de la Fec à sensibiliser
leurs membres, débiteurs de la
Soneca à s’acquitter de leurs
redevances des droits d’auteur
non encore payées à partir de
la date des premières négociations
en 2005.
L’administrateur délégué
de la Fec, Henri Yav
Mulang, qui a promis de transmettre
le message du coordonnateur
de la Soneca à ses affiliés
à travers le Congo, s’est dit
« heureux » de la signature de
ce protocole d’accord, obtenue
sous l’impulsion du ministre
de la Culture et des Arts, Marcel
Malenso Ndodila.
L’administrateur délégué de la Fec, Henri Yav Mulang (D)
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Economie
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La Midema décline toute responsabilité dans
la spéculation sur le prix de la farine
Kinshasa, 21 juin (APA) - Un
responsable de la Minoterie de
Matadi (Midema), a déclaré à
l’APA que son entreprise n’est
pas responsable de la spéculation
entretenue sur le prix de
la farine de froment observée
sur le marché à Kinshasa.
Il a imputé cette situation
aux commerçants et
autres revendeurs qui écoulent
cette marchandise sans se
conformer à la marge de prix
fixée par l’Etat congolais.
« Au départ de l’usine,
le prix d’un sac de farine de froment
est de 14.300 FC »,a-t-il
précisé, ajoutant qu’à ce niveau,
le produit est vendu aux
boulangeries et pâtisseries
ainsi qu’aux fournisseurs identifiés
et codifiés.
« Toute personne qui
achète n’importe quel produit
Midema en devient propriétaire
et, à ce titre, tout acte qu’il
pose engage sa responsabilité
vis-à-vis de l’économie nationale,
qui a le pouvoir de supervision
en matière de prix sur le
marché », a t - il souligné.
Les prix des marchandises
en République démocratique
du Congo (RDC) sont libéralisés
mais ils sont néanmoins
fixés par le ministère de
l’Economie nationale, a-t-il fait
remarquer, notant qu’ à chaque
étape d’une activité commerciale,
les prix sont gérés et réglementés
par l’autorité, qui en
fixe la marge bénéficiaire.
La surveillance et le
respect des prix sont assurés
par les autorités communales.
L’augmentation de prix de
marchandises est subordonnée
à l’autorisation préalable
du service économique, a-t-il
renchéri, affirmant que tout
boulanger ou pâtissier, qui se
fait passer pour un fournisseur
de farine de froment pose un
acte qui viole les lois commerciales
et doit en tant que tel
être réprimé par l’Etat.
Pékin, 21 juin 2007 (AFP/
APA) - La Chine a fait part mercredi
de ses réserves sur la décision
du Fonds monétaire international
(FMI) de renforcer
son cadre de surveillance des
politiques de changes, mettant
en garde contre des mesures
pouvant affecter sa croissance
et la stabilité des marchés financiers.
«La Chine exprime des
réserves, car ces nouvelles
règles ne reflètent pas totalement
le point de vue des pays
en développement», a indiqué
la Banque centrale de Chine
dans un communiqué sur son
site internet.
La Banque met en
garde contre des mesures qui
seraient préjudiciables «à la
stabilité intérieure» des pays
membres et donc «à l’équilibre
FMI/Politique de changes: la Chine fait part de
ses réserves
extérieur», qui «affecteraient
leur croissance et par conséquent
la croissance mondiale
ainsi que la stabilité des marchés
financiers».
Elle souligne aussi que
si «la politique des changes a
un rôle à jouer dans la solution
des déséquilibres extérieurs,
ce n’est pas le seul outil» et enjoint
le FMI de «penser à la situation
des pays membres,
sans alourdir leurs obligations»
et «d’exercer un contrôle équitable
».
Dans un document
rendu public lundi, le FMI a notamment
affiné les facteurs
pouvant déclencher un examen
par le Fonds de la politique de
changes d’un pays membre
qui, selon ses principes, ne
doivent pas être facteur «d’instabilité
externe» ou être manipulés
pour conférer un avantage
compétitif.
Ces recommandations
ne visent pas spécifiquement la
Chine, selon le FMI.
Les Etats-Unis, qui font
pression pour la réévaluation
du yuan, se sont tout de suite
félicités du document, «envoyant
un message fort sur le
fait que le FMI va remettre la
surveillance des taux de
change au coeur de ses missions
», a dit le secrétaire américain
au Trésor Henry
Paulson.
Les Etats-Unis aff i -
chent un déficit commercial
abyssal envers la Chine et les
Américains sont de plus en
plus nombreux à accuser Pékin
de maintenir sa monnaie à
un niveau artificiellement bas
pour doper ses exportations.
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1911 APA du 21 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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Le Gouvernement de la République Démocratique du
Congo a reçu un crédit de l’Association Internationale de
Développement (IDA) pour couvrir le coût du Projet Compétitivité
et Développement du Secteur Privé (PCDSP), et
se propose d’affecter une partie des fonds de ce crédit
pour effectuer des paiements relatifs au marché pour les
travaux de réaménagement du bâtiment devant abriter le
Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete.
Le Comité de Pilotage pour la Réforme des Entreprises
Publiques invite les soumissionnaires éligibles et qualifiés
à présenter leur soumission cachetée en vue de la réalisation
des travaux suivants:
la construction du bâtiment annexe (lot 1), la réhabilitation
et l’aménagement du bâtiment principal devant abriter le
Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete (lot 2) et la
construction d’un bloc sanitaire et des aménagements extérieurs
(lot 3). Le délai des travaux est fixé à 12 semaines
L’appel d’offres se déroulera conformément aux procédures
d’Appel d’offres spécifiées dans la publication de la
Banque « Directives: passation des marchés financés par
les prêts de la BIRD et crédits de l’IDA », et est ouvert à
tous Ies soumissionnaires des pays qui répondent aux critères
d’éligibilité tels que définis dans le Dossier d’Appel
d’Offres.
Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir
de plus amples renseignements auprès du. siège du
COPIREP/Cellule de Passation des Marchés à Kinshasa
et examiner le Dossier d’appel d’offres à l’adresse ci-dessous
à partir de mercredi 13 juin 2007 de 9h à 17h.
Les spécifications de qualification comprennent:
le certificat de visite des lieux;
la liste nominative du personnel cadre jusqu’à l’échelon
du chef d’équipe avec CV détaillé;
la liste détaillée des moyens en matériel que le soumissionnaire
s’engage à mettre en oeuvre pour l’exécution des
travaux en précisant séparément: (i les matériels appartenant
en propre au soumissionnaire, et leur disponibilité
actuelle, et (ii) les matériels qu’il pourra louer (attestation
du loueur) ;
le planning d’exécution des travaux:;
les fiches de provenance des matériaux à mettre en oeuvre;
le plan de charge de l’entreprise entre la date de remise
de l’offre et les douze prochains mois;
la liste des références de travaux déjà exécutés (indiquer
en tant qu’entreprise générale ou sous-traitant) avec mention
des montants, date et localisation; une copie du certificat
de fin de travaux sera jointe lorsqu’elle est disponible;
la garantie de soumission;
Communication
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)
Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP)
AVIS D’APPEL D’OFFRES
Source de financement: Projet de Compétitivité et Développement du Secteur Privé (Crédit IDA 3815
DRC) N» Dossier d’Appel d’Offres:
DAO/TVXl11/PCDSP/COPIREP/SElCPM/2007 Date de publication: 13/06/2007
Travaux de réaménagement du bâtiment devant abriter le Tribunal de Commerce Kinshasa/Matete
-un certificat d’inscription au Nouveau Registre du Commerce
ou la carte professionnelle;
-un acte de cautionnement bancaire qui justifie que la firme
dispose des liquidités et/ou de facilités de crédit net de
tout autre engagement contractuel et à l’exclusion de tout
paiement d’avance qui pourrait être fait dans le cadre du
Marché, d’au moins 50.000 USD (cinquante mille dollars
américains).
Le Dossier d’Appél d’Offres complet en français peut être
acheté par les soumissionnaires intéressés au siège du
COPIREP contre paiement d’un montant non remboursable
de 100 USD (cent dollars américains). Le paiement
sera effectué par paiement en cash.
Une marge de préférence de 7,5% au bénéfice des entrepreneurs/
groupements d’entreprises nationaux s’appliquera.
Le Dossier d’appel d’offres cOmplet en Français peut être
acheté par les soumissionnaires intéressés à l’adresse
ci-dessous à Kinshasa contre paiement d’un montant non
remboursable en espèces de 100 USD (cent dollars américains).
Les soumissions devront être déposées au siège du
COPIREP sis Immeuble SOFIDE, 9-11 avenue Lemarinel,
4- étage, Commune de la Gombe Kinshasa, République
Démocratique du Congo au plus tard mercrédl11 juillet
2007 à 11 heures. Les soumissions présentées hors délais
seront rejetées. Les dépôts électroniques ne seront
pas admis. Les Soumissions seront ouvertes physiquement
en présence des représentants des soumissionnaires
qui souhaitent y assister mercredi 11 juillet 2007 à 11
heures.
Trois visites des lieux seront organisées au site concemé
les 16 juin 2007, 23 juin 2007 et 29 juin 2007 de 9 heures
à 12 heures.
Toutes les Soumissions doivent être accompagnées d’une
Garantie de Soumission pour un montant équivalent à
1.000 USD (mille dollars américains), en espèces ou en
chèque certifié.
L’adresse mentionnée ci-dessus est:
Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques
Secrétariat Exécutif (Cellule de Passation des Marchés)
Immeuble SOFIDE, 4- étage, croisement avenue
Kisangani et Lemarinel Kinshasa Gombe, République
Démocratique du Congo
Tél. : + 243 99 99 39 531 ; cpm(Wcopirep.orq,
copirep(Wcopirep.orq
Fait à Kinshasa, le 13 juin 2007.
ILUNGA ILUNKAMBA
Secrétaire Exécutif
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1911 APA du 21 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
Paris, 21 juin (AFP/APA) - Le
président français Nicolas
Sarkozy a promis de «l’audace»
pour mener sa politique promise
de «rupture» en lançant mercredi
le premier grand projet de
loi économique de son quinquennat,
destiné à produire un «choc
de confiance» pour dynamiser
l’économie.
C’était sa première intervention
depuis les législatives de
dimanche, qui lui ont donné une
majorité absolue de députés de
droite UMP à l’Assemblée, une
victoire ternie pour lui par la résistance
inattendue de la gauche,
qui a profité de la polémique
sur une hausse possible de
la TVA.
«Tout ce que j’ai promis de
changer, je le changerai», a assuré
M. Sarkozy, dans un discours
volontariste devant les
parlementaires UMP au palais
présidentiel de l’Elysée, où il a
martelé qu’il prendrait ses «responsabilités
». Objectif: «lever
tous les obstacles à la croissance
».
M. Sarkozy a fixé la marche
économique et sociale à suivre,
depuis les équilibres budgétaires
jusqu’aux franchises médicales
Monde
Sarkozy promet de «l’audace» et lance
son «choc fiscal»
ou aux préretraites qui doivent
« d i s p a r a î t r e » .
Il a tenu bon sur l’idée d’ «expérimenter
» une «TVA sociale»,
comme en Allemagne ou au
«Danemark, pour ne pas «regarder
passer le train des
d é l o c a l i s a t i o n s » .
Auparavant, son paquet fiscal
avait été approuvé par le nouveau
gouvernement de François
Fillon, nommé mardi, et dans lequel
Christine Lagarde a pris les
commandes de l’Economie, une
première pour une femme.
M. Sarkozy a défendu sa politique
«d’ouverture», alors que
des personnalités de gauche ou
du centre ont rejoint la nouvelle
équipe de 32 membres.
«On ne fait pas des grandes
réformes avec une petite
équipe», a lancé M. Sarkozy en
prônant une «révolution des
mentalités». «Rien ne condamnerait
davantage la France au
déclin que le conservatisme et la
frilosité» et, selon lui, «il n’y a pas
d’autre choix possible que
l’audace et la vérité».
Le projet économique adopté
par le gouvernement «en faveur
du travail, de l’emploi et du pouvoir
d’achat» sera examiné en
juillet par le Parlement.
L’opposition dénonce un projet
tout libéral et des «cadeaux fiscaux
» aux plus riches sans garantie
de retombées économiques
pour le pays, malgré un
coût de quelque 11 milliards
d’euros. Le gouvernement
compte le financer par des économies
sur le «gaspillage» de
l’Etat.
Le texte comprend une série
de mesures de détaxation,
d’exonération ou de déductions
fiscales, sur les heures supplémentaires,
les droits de succession,
les intérêts d’emprunt pour
l’achat d’une résidence principale
ou encore l’impôt sur la fortune.
Bruxelles, 21 juin (AFP/APA)
- Les 27 se préparent à d’âpres
négociations au sommet jeudi
et vendredi sur un nouveau
traité destiné à remplacer la
Constitution européenne, Londres
et Varsovie étant déterminées
à faire aboutir des revendications
difficilement acceptables
pour les autres.
Un sommet en forme de bras de fer avec Londres
et Varsovie sur le traité
«Nous avons réduit le nombre
de questions en suspens
mais elles sont éminemment
politiques et ne peuvent être
résolues qu’au sommet européen
», a indiqué mercredi un
conseiller de la présidence allemande
de l’UE.
La chancelière Angela
Merkel, qui a fait d’un accord
au sommet sa priorité, entend
faire valider par les 27 les
points principaux du nouveau
traité, dont la rédaction serait
finalisée par une conférence
intergouvernementale d’ici la
fin de l’année.
S’il est ratifié ensuite dans
chaque Etat, le traité entrerait
en vigueur en juin 2009, met-
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Nicolas Sarkozy
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QUOTIDIEN 8ème Année Edition n°1911 APA du 21 Juin 2007 FKAL-CKAL-FBOS
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Rome, 21 juin (AFP/APA) -
Vingt personnes considérées
comme «dangereuses pour la
sécurité nationale» ont été expulsées
d’Italie en 2006 sur
ordre du ministre de l’Intérieur,
selon le rapport annuel du ministère
sur la sécurité dans la
péninsule publié mercredi.
Sur les 20 personnes expulsées,
huit étaient de nationa-
Italie: 20 personnes soupçonnées de terrorisme
expulsées en 2006
lité algérienne, huit de nationalité
tunisienne, deux étaient
Marocains, un Egyptien et un
Syrien, précise le ministère,
sans plus de déta i l s .
Deux ministres de l’Intérieur
se sont succédé en 2006,
Giuseppe Pisanu dans le gouvernement
de Silvio
Berlusconi, et Giuliano Amato
après la victoire de Romano
Prodi aux législatives d’avril
2006.
L’année précédente, 14 personnes
avaient été expulsées
pour les mêmes motifs.
Par ailleurs, 23 personnes
ont été arrêtées en 2006 dans
le cadre d’enquêtes sur le terrorisme
islamiste, ajoute ce
rapport.
tant ainsi un terme à la crise
institutionnelle ouverte par les
«non» français et néerlandais
de mai 2005 au projet de Constitution,
et à dix ans de débats
sur la réforme du fonctionnement
d’une UE élargie.
En cas d’échec, le président
de la Commission européenne
José Manuel Barroso a averti
que l’action de UE serait «ralentie
dans tous les domaines
».
Pour la première fois, Berlin
a distribué mardi soir aux 27 un
document complet énumérant
les dispositions de la Constitution
à garder dans le nouveau
traité.
Conformément à ce qu’elle
avait annoncé, Berlin garde «la
substance» du traité constitutionnel,
faisant avant tout disparaître
les symboles - drapeau,
devis, hymne - ou termes
- comme Constitution - pouvant
évoquer la création d’un super
Etat européen.
«C’est une très bonne base
de travail», s’est félicité le secrétaire
d’Etat espagnol aux Affaires
européennes Alberto
Navarro, un des 18 pays ayant
déjà ratifié la Constitution.
Si ce projet d’accord vise à
résoudre quelques points spécifiques
- comme le renforcement
des Parlements nationaux
réclamé par les Pays-Bas
- il ne satisfait pas à ce stade
les principales revendications
de Varsovie et de Londres.
Berlin propose ainsi de reprendre
le système de vote,
selon lequel une décision est
prise à la majorité qualifiée
lorsqu’elle réunit à la fois 55%
des Etats membres et 65% de
la population de l’UE.
Versailles (France), 21 juin
(AFP/APA) - La justice française
a abandonné mercredi les poursuites
contre le chef de la police
congolaise Jean-François
Ndengue pour «crimes contre
l’humanité» dans l’affaire des
disparus du Beach de Brazzaville,
validant toutefois le reste de
l’enquête.
En validant l’information judiciaire
ouverte en 2002, la chambre
de l’instruction de la cour
d’appel de Versailles (ouest de
Paris) s’est conformée mercredi
à l’arrêt rendu par la cour de cassation
le 10 janvier 2007.
Mais, concernant M. Ndengue,
elle a estimé qu’il jouissait d’une
Abandon des poursuites en France contre le chef de la
police congolaise
immunité empêchant sa mise en
examen en France.
«C’est une décision surprenante
et décevante», a estimé
Me Patrick Baudoin, président
d’honneur de la Fédération internationale
des ligues des Droits
de l’Homme (FIDH), qui a regretté
«l’interférence d’une décision
politique dans le bon déroulement
de la justice», annonçant
un pourvoi en cassation sur cette
question.
Réfugiés en République démocratique
du Congo (RDC)
après avoir fui les affrontements
dans leur pays, 350 Congolais
avaient été portés disparus
après leur retour dans leur pays
(Congo-Brazzaville) en 1999, où
ils avaient accosté au Beach,
principal port de Brazzaville sur
le fleuve Congo.En 2002, une
enquête sur ces disparitions
avait été ouverte en France,
après le dépôt d’une plainte par
des associations de défense des
droits de l’Homme.
Elle avait abouti à la mise en
examen de Jean-François
Ndengue pour «torture, disparition
et crime contre l’humanité»
et à la citation comme témoin assisté
du général (congolais) Norbert
Dabira, inspecteur général
des armées.
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Afrique en bref
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FREETOWN - Le Tribunal spécial pour la Sierra
Leone (TSSL) a reconnu coupables de crimes
contre l’humanité trois anciens responsables
d’un ex-groupe rebelle mercredi mais a reporté
l’énoncé de la peine au 16 juillet.
- Alex Tamba Brima, Brima Bazzy Kamara et
Santigie Borbor Kanu étaient responsables d’un
groupe armé ayant commis de nombreuses atrocités
lors de la guerre civile sierra-léonaise
(1991-2001).
TRIPOLI - Le procureur a requis mercredi la
confirmation de la peine de mort à l’encontre
de cinq infirmières et d’un médecin bulgares
condamnés dans une affaire de contamination
d’enfants par le sida et jugés en appel devant
la cour suprême de Libye. Le verdict a été pris
en délibéré au 11 juillet.
- Un responsable de la Fondation Kadhafi, très
impliquée dans les négociations sur le sort des
cinq infirmières et du médecin, a affirmé qu’un
règlement de l’affaire serait annoncé vendredi.
LAGOS - Les premiers effets de la grève générale
illimitée déclenchée par les deux grandes
centrales syndicales du Nigeria se sont fait sentir
mercredi dans le pays, même si l’impact du
mouvement sur le secteur clé du pétrole restait
difficile à évaluer.
ABUJA - Les deux centrales exigent notamment
du gouvernement nigérian qu’il annule une
hausse de 15% du prix du litre d’essence.
MOGADISCIO - Des soldats éthiopiens ont
ouvert le feu et tué cinq civils mardi dans le Sud
de Mogadiscio après que leur camion eut été
visé par un attentat à la bombe.
- Un policier somalien a été tué dans la nuit
de lundi à mardi dans l’attaque d’un poste de
police par des assaillants.
PARIS - Les Etats-Unis, la Chine, la Russie ou
le Japon doivent participer lundi à Paris à une
réunion sur la province soudanaise du Darfour
aux côtés de l’ONU et l’UE, a annoncé le ministère
français des Affaires étrangères.
GENÈVE - Le Conseil des droits de l’Homme
de l’ONU a décidé mercredi de prolonger pour
six mois la mission de son groupe d’experts sur
la situation au Darfour.
GIAD (Soudan) - Le président soudanais Omar
el-Béchir s’est dit indifférent lundi aux sanctions
américaines imposées à Khartoum en raison du
conflit au Darfour, estimant qu’elles avaient permis
à son pays de compter sur ses propres forces.
VERSAILLES (France) - La justice française a
abandonné mercredi les poursuites contre le
chef de la police congolaise, Jean-François
Ndengue, pour «crimes contre l’humanité» dans
l’affaire des disparus du Beach de Brazzaville
en 1999, validant toutefois le reste de l’enquête.
PARIS - Le procureur de la République de Paris,
Jean-Claude Marin, a confirmé mardi soir
l’origine criminelle de la mort du juge français,
Bernard Borrel, dont le corps avait été retrouvé
en 1995 au bas d’un ravin à Djibouti.
- La France veut poursuivre ses relations avec
Djibouti «dans un climat de confiance» mais
souhaite aussi que «toute la lumière soit faite»
sur l’affaire Borrel.
ARUSHA (Tanzanie) - Le procès d’un prêtre
catholique rwandais, Hormisdas Nsengimana,
accusé notamment d’avoir tué un prêtre tutsi et
sept femmes de la même ethnie, doit débuter
vendredi à Arusha (Nord) devant le Tribunal pénal
international pour le Rwanda.
LIBREVILLE - Le rebelle qui a tué par balle le
11 juin une volontaire française de Médecins
sans frontières (MSF) dans le Nord-Ouest de la
Centrafrique a agi de manière «malencontreuse
» et «non-préméditée», a affirmé un dirigeant
de la rébellion dans une lettre rendue
publique.
N’DJAMENA - L’ONG humanitaire britannique,
Oxfam, a annoncé mardi que trois de ses employés
internationaux avaient été blessés la
veille dans l’Est du Tchad par «des hommes armés
» qui les ont abandonnés dans la brousse.
ABIDJAN - Une mission du Conseil de sécurité
de l’ONU a souligné mardi que les futures élections
ivoiriennes devaient être «libres, crédibles
et certifiées» par la communauté internationale.
PARIS - Le Maroc et le Front Polisario, qui ont
mené pendant deux jours à New York les premières
négociations directes sur l’avenir du
Sahara occidental, ont décidé de reprendre leurs
discussions en juin.
N’DJAMENA - Une délégation conduite par le
numéro deux du gouvernement tchadien a quitté
mercredi N’Djamena à destination de Tripoli, où
elle pourrait rencontrer des chefs rebelles hostiles
au président Idriss Deby Itno.
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Depuis quelques jours, il est observé, non sans regret,
une spéculation sur les prix de vente de la farine de
froment, précisément sur le marché de Kinshasa.
La Direction de la MIDEMA tient à dénoncer ce comportement
déloyal et illicite qui ne pourrait nullement se justifier,
dans ce sens que les dispositions ont été prises afin de
disposer de stocks nécessaires à Kinshasa et à Matadi, pendant
les trois semaines des travaux d’entretien de l’usine de
Matadi.
En outre, les prix de vente autorisés ont été maintenus
comme tels dans tous les points de vente et la MIDEMA
remercie sincèrement tous les Distributeurs qui ont respecté
ses tarifs durant toute cette période d’entretien des machines
Enfin, la MIDEMA et les autres minoteries rassurent
leur clients de la disponibilité permanente des stocks et
de leur capacité de satisfaire toute la demande nationale en
farine de froment et dérivées.
Fait à Kinshasa, le 18 juin 2007.
La Direction.
jeudi 21 juin 2007
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