Alors que le retour de J.-P. Bemba est annoncé pour juillet, Kengo se déclare incompétent pour assurer sa sécurité Jean-Pierre Bemba annonce son retour à Kinshasa pour le mois de juillet prochain. Il a écrit et obtenu de Kengo la prorogation jusqu’au 31 juillet de son séjour portugais. Le temps de régler les aspects sécuritaires liés à ce retour. Mais Kengo avertit déjà que le Sénat n’est pas outillé pour donner une réponse satisfaisante à la demande de Jean-Pierre. Jean-Pierre Bemba a annoncé son retour à Kinshasa pour le mois de juillet prochain, après avoir obtenu du Sénat la prorogation jusqu’au 31 du même mois de son séjour médical à Faro au Portugal. Dans une lettre, datée de mardi 12 juin 2007, destinée au Président du Bureau du Sénat, Léon Kengo, Jean-Pierre Bemba a posé des problèmes réels de sécurité qui entourent son retour. Le Bureau du Sénat a fait connaître sa position le vendredi 15 juin 2007. Dans un communiqué remis aux journalistes à l’occasion de la clôture de la session ordinaire de mars 2007, le Sénat se déclare non compétent pour répondre à la positive aux préoccupations d’ordre sécuritaire de Jean-Pierre. Ce dernier ferait mieux de regarder ailleurs s’il veut regagner le pays pour participer à la consolidation de la jeune démocratie congolaise. Dans quelle direction ? D’où viendra la solution si l’on se rappelle que lors d’une conférence de presse à Brazzaville, le Président Joseph Kabila affirmait, en présence de son homologue Denis Sassou Nguesso du Congo voisin, que le retour de Bemba dépendait du Sénat. Ne se livre-t-on pas à un jeu de ping-pong ? Qui n’a pas intérêt à ce que Bemba revienne au pays ? Autant de questions que se posent les Kinois qui déplorent l’insécurité grandissante dans les quartiers périphériques depuis que Igwe est revenu au devant de la scène médiatique en RDC.
Kinshasa, 16/06/2007 (La Prospérité/MCN, via mediacongo.net)---------------------------------------------------------
RDC: Jean-Pierre Bemba autorisé à prolonger son séjour au Portugal
Le Sénat de la République démocratique du Congo (RDC) a autorisé le sénateur Jean-Pierre Bemba à prolonger son séjour au Portugal "jusqu'au 31 juillet 2007", a déclaré le rapporteur de la chambre haute du parlement, Modeste Mutinga.
"A la suite d'une requête que Jean-Pierre Bemba a adressée au bureau pour prolonger son séjour médical au Portugal jusqu'au 31 juillet 2007, le Sénat a accédé à sa demande", a affirmé le rapporteur de la chambre haute dont la session ordinaire a été clôturée vendredi.
Dans sa lettre datée du 12 juin, l'ex-vice-président congolais se dit "prêt à regagner le pays pour participer à la consolidation de la démocratie" mais évoqué "les problèmes d'ordre sécuritaire" liés à son retour.
Le Sénat s'est déclaré "incompétent" quant à sa requête sur les conditions de sa sécurité, a souligné M. Mutinga.
En quittant Kinshasa, sous escorte de blindés de l'ONU dans la nuit du 10 au 11 avril, trois semaines après des combats sanglants entre sa garde rapprochée et l'armée régulière, M. Bemba avait assuré qu'il ne partait que "quelques semaines" pour faire soigner une vieille fracture à une jambe dans une clinique de Lisbonne.
M. Bemba avait pu quitter la RDC après avoir obtenu du Sénat une autorisation de sortie du territoire "pour raisons médicales" de 60 jours, qui a expiré le 11 juin.
Le chef de l'ex-rébellion du Mouvement de libération du Congo (MLC) s'était réfugié le 22 mars dans une résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, au premier jour des affrontements entre sa garde rapprochée et l'armée.
Les combats à l'arme lourde au coeur de la capitale avaient fait entre 200 et 500 morts, selon des sources diplomatiques, et les troupes fidèles à l'ex-chef rebelle avaient été totalement défaites.
Elu sénateur en janvier, M. Bemba avait refusé de voir les soldats affectés à sa garde du temps où il était vice-président d'un gouvernement de transition (2003-2006) intégrer les rangs de l'armée régulière, estimant que sa sécurité n'était pas garantie.
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Reporters sans frontières s’étonne de l’ouverture précipitée d’un procès des assassins présumés de Serge Maheshe Reporters sans frontières(RSF) s’étonne des conditions dans lesquelles se déroule le procès des assassins présumés de Serge Maheshe, journaliste de Radio Okapi, tué le 13 juin 2007 par deux hommes armés alors qu’il quittait le domicile d’un ami.
"On pourrait se féliciter de la célérité de l’enquête, mais la précipitation avec laquelle la justice militaire a fait comparaître les deux suspects est plus que surprenante. Aucun interrogatoire croisé, aucun droit de la défense, aucune expertise scientifique de la scène du crime et des armes utilisées, aucune protection des témoins, confusion de l’affaire avec des arrestations de routine : tout cela ne ressemble pas à une procédure judiciaire crédible. Nous pensions que l’assassinat de Serge Maheshe était suffisamment tragique pour que les autorités congolaises prennent l’affaire au sérieux. Il est encore temps de faire en sorte qu’elle ne vire pas à la mascarade", a déclaré l’organisation.
Le procès de deux militaires, arrêtés à une cinquantaine de mètres du lieu du crime en possession d’armes à feu ayant servi peu de temps auparavant, s’est ouvert le 14 juin dans la soirée, devant le tribunal militaire de Bukavu (capitale du Sud-Kivu, Est). Un millier de personnes étaient présentes lors de l’ouverture de l’audience publique. Le gouverneur de la province, Célestin Cibalonza, a expliqué à l’AFP qu’ils étaient jugés dans le cadre d’une "procédure de flagrance".
Le caporal Katuzelo Mbo et le sergent Arthur Bokungo Lokombe (l’un est membre de la Force navale et l’autre est membre du groupe d’intervention rapide de l’armée au Sud-Kivu) ont été arrêtés lors d’une opération de police organisée au lendemain du crime et au cours de laquelle 17 autres personnes, dont 8 femmes, ont été arrêtées pour "détention illégale d’armes". Tous ont comparu devant le même tribunal. Selon Radio Okapi, les deux suspects ont nié toute implication dans le crime.
La famille de Serge Maheshe n’est pas présente, puisqu’elle est occupée à organiser les obsèques du journaliste, prévues le 15 juin.
Peu avant son assassinat, Serge Maheshe avait affirmé être menacé, notamment après qu’il avait été brièvement arrêté et brutalisé par deux militaires, membres de la Garde présidentielle, selon plusieurs messages électroniques dont Reporters sans frontières détient une copie.
Paris, 16/06/2007 (RSF, via mediacongo.net)--------------------------------------------------------------
Mbandaka : incendie au dépôt principal de munitions des FARDC De fortes explosions sont entendues depuis 3 heures du matin ce dimanche 17 juin au chef-lieu de la province de l’Equateur. Les FARDC expliquent que leur dépôt principal de munitions dans la ville a pris feu. radiookapi.net a constaté la mort d’au moins une personne et de nombreux blessés.
Ces explosions ont coûté la vie d’au moins une adolescente jusque-là. Par ailleurs, à l’hôpital général de référence Wangata, on a enregistré un homme qui a perdu sa jambe, une femme avec des jambes broyées et beaucoup d’autres blessées. De plus, à l’hôpital général de référence de Mbandaka, des femmes ont accouché prématurément. Les dégâts matériels sont importants également.L’hôpital du camp capitaine Ngashi qui se trouve a coté même du dépôt incendié a été complètement détruit. Par ailleurs, selon le service de sécurité de la Monuc, au moins une maison s’est écroulée et plusieurs autres édifices ont des vitres et des plafonds fracassés. Certains habitants ont même traversé le fleuve Congo pour se mettre à l’abri.
Le commandant de la 3e région militaire ne sait pas pour le moment si l’incendie est un accident ou un acte criminel. Pour le général Constant Ndima, la seule chose à faire pour l'instant est d'attendre que toutes les munitions du camp Ngashi explosent. Il invite la population à s’éloigner du camp et à ne pas toucher aux obus non-explosés. Le comité provincial de sécurité tient une réunion d’urgence en ce moment.
Mbandaka, 18/06/2007 (OKAPI/MCN, via mediacongo.net)-------------------------------------------------------------
Au Sénat, Kengo convoque une session extraordinaire : Deux ministres en charge de la sécurité seront interpellés Le Président du Sénat, l’Honorable Léon Kengo wa Dondo a annoncé la convocation pour cette semaine de la session extraordinaire de la Chambre Haute du Parlement. Il avait fait cette déclaration au cours de la plénière, du vendredi 15 juin 2007, alors qu’il procédait à la clôture de la session ordinaire qui se tenait depuis le mois de mars 2007. Pour rappel, la séance plénière, du vendredi 15 juin dernier, avait à son ordre du jour trois points, à savoir Adoption de l’ordre du jour, examen et adoption des procès verbaux n°002, 003, 004, 005, 006 et 007 des séances plénières des 21, 23, 26, 28 mai, ainsi que du 02 et 08 juin 2007 et la clôture de la session ordinaire de mars 2007. Après adoption du premier point, la plénière a adopté après amendement le deuxième point. Avant d’aborder le troisième point, le Sénateur Amuli a demandé la parole pour lire une motion. Celle-ci, avait comme objet principal l’insécurité récurrente à l’Est de la République Démocratique du Congo et dans une partie de la province orientale en particulier. Pour votre mémoire, les troupes rwandaises tuent à longueur de journées les compatriotes congolais dans les Kivus. Dans le Bas-Uele, province Orientale, les Mbororo chassent et tuent les congolais sur leur terre, et d’autres groupes rebelles traquent sérieusement la population dans cette partie de la RDC. Pour cette situation meurtrière, les signataires de la motion veulent interpeller le ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants et son collègue de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité. Usant de sa sagesse, Kengo wa Dondo a tenu à ce que la démarche soit bien définie. Il fallait bien la structurer. Il est question de préciser s’il s’agit d’une question orale, ou d’une question d’actualité ou une mission d’information du fait que la motion demandait une mission d’enquête afin de voir clair dans ce qui se passe à l’Est du pays. A ce propos, deux tendances se sont dégagées. Certains Honorables Sénateurs ont soutenu à cette plénière la thèse selon laquelle, il faut d’abord entendre les ministres avant de diligenter une mission d’enquête. Tandis que les autres Sénateurs ont appuyé l’idée selon laquelle, il faut descendre sur le terrain et avoir les éléments qui permettront de confronter les ministres concernés. Devant la gravité du problème, les Sénateurs ont mesuré l’ampleur de l’insécurité et de leur mission auprès de la population. Après un débat houleux sur la question de sécurité qui dure depuis de nombreuses années déjà, une question a pu être posée. Pourquoi les ministres sont-ils incapables de trouver une solution à ce qui se passe à l’Est ? Les Honorables qui ont tenté de répondre à cette question, n’ont pas gardé leur langue en poche. Ils ont déclaré du haut de la tribune que ceux qui tirent les ficelles et les complices sont, ici, dans la salle des conférences internationales du palais du peuple et à Kinshasa. Et, l’Est de la RDC est simplement un ventre mou. C’est ainsi que des chocs des idées des sages ont jailli la lumière. De Boboliko Lokonga à Tshimbombo Mukuna en passant par Venant Tshipasa et le Sénateur Kapaya les idées se sont convergées pour que la solution durable et définitive, du moins pour ce cas, soit trouvée. Ils ont souhaité que les originaires puissent parler à huis clos. « Nous sommes de législateurs et aussi des contrôleurs, nous sommes capables, rien qu’en écoutant, faire tomber ce gouvernement, s’il n’a rien fait pour sécuriser ces populations victimes des représailles de la part des forces négatives » a soutenu le Sénateur André Boboliko Lokonga. C’est ici que le Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo est arrivé à conclure avec l’approbation de la plénière qu’il faut entendre les ministres du Gouvernement en même temps diligenter une mission d’enquête à l’Est. Cette mission sera confiée cette semaine à la commission sécurité avec les frontières pour établir les termes de référence en attendant que les signataires puissent structurer la question d’actualité. On n’est pas loin de la rigueur.
Peter TshibanguKinshasa, 18/06/2007 (La Prospérité, via mediacongo.net)-------------------------------------------------------------------
Assemblée nationale : la session extraordinaire convoquée ce 19 juin 2007
Kinshasa, 16/06/2007 / Politique
L’Assemblée nationale sera convoquée en session extraordinaire d’un mois à partir du 19 juin prochain. Ainsi en a décidé la plénière de vendredi 15 juin présidée par M. Vital Kamerhe après la réunion de concertation entre le bureau et la conférence des présidents des commissions.A cette occasion les députés ont approuvé les points inscrits à cette session extraordinaire qui se clôture le 19 juillet 2007. Le président de l’Assemblée nationale, M. Vital Kamerhe, a soumis à l’approbation de la plénière les 8 points retenus. Quatre concernent les projets de lois soumis par le gouvernement et le reste forme les propositions de lois initiées par les députés.Il s’agit de la validation de pouvoir des députés après l’invalidation de la Cour suprême de justice, du projet de loi sur la décentralisation, du projet de loi portant organisation, attribution, et gestion de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), du projet de loi sur le financement des partis politiques, de la proposition de loi portant abrogation de la loi n° 86/007 sur le séjour et la circulation des étrangers dans les zones minières, de la proposition de loi sur l’autonomie administrative et financière de l’Assemblée nationale et enfin, de la proposition de loi relative au règlement d’ordre intérieur du Congrès. En ce qui concerne le dernier point, le président de l’Assemblée nationale a précisé que les députés l’examineront avec les sénateurs.Les élus du peuple ont également examiné la motion incidentielle sur la nature et la mission du Copirep (Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques) à la suite de son initiative d’organiser le recrutement des candidats aux postes de directeurs généraux. Cette motion a suscité un débat au point de retrouver les députés de la majorité et de l’opposition qui défendaient les points de vue dissemblables, sans tenir compte de l’appartenance politique.Loin de « faire le procès » de cet organe-conseil du gouvernement institué par décret présidentiel, comme l’avait si bien insinué Denis Sesanga, les députés ont plus insisté pour qu’il se présente à la Chambre basse du Parlement en vue d’évaluer le progrès accompli dans l’exécution du projet. C’est pourquoi, l’auteur de la motion incidentielle a demandé à l’Assemblée nationale d’introduire une requête auprès du gouvernement afin que ce dernier puisse surseoir au recrutement des dirigeants des entreprises publiques, en attendant que le Copirep se soit expliqué devant les députés.(Yes)Eyenga Sana/Le Potentiel
Last edited: 16/06/2007 13:20:17
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La VSV dénonce enlèvements et détention des anciens gardes de JP Bemba Un communiqué de la Voix de sans Voix, (VSV), une ONG de droits de l’homme basée à Kinshasa, précise que ces enlèvements ont eu lieu dans la nuit du 10 au 11 juin. Ainsi, cette ONG demande au président de la République de garantir la vie et la sécurité des victimes et de faire cesser tout climat de haine ethnique et tout esprit de vengeance au sein de la garde présidentielle, contre les anciens gardes du sénateur Jean-Pierre Bemba.
Peter Tumba, un des responsables de la VSV déplore la recrudescence des cas d’enlèvements dans la capitale. Il dit être saisi de ces cas : «Des gens sont arrêtés à cause de leur origine, qu’ils soient militaires ou pas, ça nous préoccupe».
Selon ce responsable de la VSV, le peuple congolais a besoin de la réconciliation et de la cohésion nationale. «Nous sommes fils d’un grand pays, nous ne pouvons pas le reconstruire ou le bâtir en ordre dispersé. Nous pensons que ce qui est arrivé peut servir de leçon pour qu’on évite les erreurs du passé et aller de l’avant. Mais si les enlèvements se poursuivent et que des familles pleurent leurs enfants, vous savez ce que ça peut donner dans l’avenir. Là, on ne peut pas vraiment sauvegarder l’unité et la cohésion nationale », a-t-il conclu.
Kinshasa, 18/06/2007 (OKAPI, via mediacongo.net)
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Enjeux d’une restructuration : le Ltg. Kayembe pour sécuriser l’Est de la RDC Il est vrai que les Forces armées de la République démocratique du Congo et la Police nationale ont été restructurées, principalement au niveau des cadres de commandement. Mais cette restructuration, consacrée par une série d’ordonnances du président de la République, ne manque pas de poser un certain nombre d’interrogations. Surtout par rapport à l’insécurité qui ne cesse de monter au Nord et Sud-Kivu.
La restructuration survenue au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale continue à se disputer la vedette de l’actualité avec d’autres sujets, tout aussi de portée nationale. Est-on passé à côté de la plaque ? C’est du moins la question qui revient sur toutes les bouches d’autant plus que ces nominations et autres promotions ont eu lieu à un moment crucial pour un pays comme le Congo-Kinshasa. Lequel se trouve devant pas mal de défis liés notamment à la pacification, la sécurisation du territoire national ainsi qu’à la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Il n’est un secret pour personne que les Forces armées constituent le socle de toute une nation. De ce fait, aucun développement ne pourra être envisagé si l’on ne dispose pas d’une armée à la fois républicaine, forte et dissuasive. Mais l’on se doit, à la vérité, de reconnaître que le processus de mise en place d’une telle armée a connu jusqu’ici beaucoup trop de ratés. A tel point qu’il s’est créé dans l’opinion nationale et au niveau des partenaires extérieurs de la RDC une très mauvaise impression quant à la capacité des dirigeants congolais à réaliser un objectif qui a été pourtant retenu – à l’issue du dialogue intercongolais à Sun City, comme primordial dans la refondation de l’Etat congolais.
Décevant, c’est bien le mot qui convient d’être utilisé dans le cas d’espèce. On sait qu’à un certain moment, on avait eu une haute idée de cette armée, capable d’assurer la défense du territoire national, au dedans comme au dehors ; une armée dissuasive à même d’étouffer les velléités guerrières de certains voisins de la RDC.
« Dans tous les cas, il n’y a pas à se voiler la face », fait observer un analyste qui est très préoccupé au fait de problèmes qui touchent à l’armée. « La RDC est encore loin de disposer d’une armée républicaine et dissuassive », déplore-t-il, tout en notant que la situation, ainsi décriée, dure depuis plusieurs années sans que l’on voie rien venir de concret.
QUESTIONNEMENTS SUR FOND D’INQUIETUDES
Aux premières désillusions, se sont ajoutées encore d’autres, au fur et à mesure que le temps passe. La transition s’est terminée sans que l’on soit parvenu à gagner le pari relatif à la création d’une nouvelle armée. Le processus de brassage sur lequel on fondait d’énormes espoirs va lui aussi connaître beaucoup de ratés. Malgré le brassage d’une quinzaine de brigades, l’on s’est rendu compte que le travail n’a pas répondu aux attentes de la Nation. Il y a lieu de relever à cet effet que la plupart des brigades brassées ont été déployées dans la seule partie orientale du pays.
Dans le même temps, des problèmes d’une extrême importance n’ont pas trouvé de solution appropriée.
C’est le cas des soldes de militaires détournés dans l’impunité la plus totale. « On a beau dénoncer cette situation qui avait tout l’air d’un scandale, mais personne ne s’en est ému ; personne n’en a été offusqué », a regretté un observateur, déplorant au passage que la solution proposée par l’Union européenne pour encadrer le paiement de la solde des militaires n’ait été suffisamment soutenue par la partie congolaise.
Le bouquet, c’est le mixage des troupes. Un processus mal pensé, mal conçu et qui a créé plus de problèmes qu’il n’en a résolus. Un processus qui s’est révélé comme une occasion en or offerte à Laurent Nkunda de se requinquer, de remettre à flot ses troupes. Aujourd’hui, ce dernier s’est renforcé militairement à telle enseigne qu’il constitue un danger pour le pays. « Il peut faire parler la poudre à tout moment, sans que l’on soit en mesure de le contre-carrer », déplore-t-on dans bon nombre de milieux où l’on est visiblement préoccupé par la consolidation de la paix en RDC et la sauvegarde de son intégrité territoriale.
Rien donc d’étonnant que, dans l’opinion publique, l’on puisse se poser des questions sur la restructuration des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale. Une restructuration annoncée à l’issue de la réunion - la toute première du genre depuis les dernières élections générales – du Conseil supérieur de la Défense.
Pourquoi cette restructuration où, visiblement, le chef de l’Etat n’a pas décidé seul et où le Conseil supérieur de la Défense a cherché à sauvegarder les intérêts de la formule 1+4 ? De qui a-t-on eu peur et à qui a-t-on voulu faire plaisir ?
Quoi qu’il en soit, la population constate, avec amertume, que ce sont les mêmes têtes à qui on a confié les postes stratégiques. Les critères de rigueur et de compétence semblent ne pas avoir été suffisamment pris en compte, à part quelques cas au niveau des cadres de commandement.
FAUT-IL ESPERER ?
Les mêmes observateurs font remarquer que certains coins du pays ne se retrouvent pas dans cette restructuration. « Il n’y a pas d’équilibre alors que les FARDC ont la vocation d’être une armée nationale », note-t-on dans ces milieux.
Il y a des cadres compétents qui ont été mis de côté. Pendant que d’autres ont bénéficié des affectations qui sont considérées comme une retraite plus qu’une responsabilisation. Quant à la nomination du nouveau chef d’état-major général des FARDC, qui est un produit de Saint Cyr, la question que l’on se pose est celle de savoir s’il va avoir les coudées franches dans l’accomplissement de sa tâche. Va-t-on le laisser prendre une initiative face aux FDLR, à Nkunda, aux Rasta, au Mudundu 47 et autres Maï-Maï ? Les politiques au sommet de l’Etat et autres institutions du pays vont-ils laisser l’initiative à l’état-major général de l’Armée ? Va-t-on le laisser instaurer la discipline et la bonne gouvernance au sein des FARDC. Au sein de la Police nationale, les mêmes questionnements méritent d’être posés.
Tout compte fait, l’enjeu aujourd’hui pour la RDC, c’est la stabilité de ses institutions, la paix à ses frontières et l’intégrité territoriale. L’enjeu pour la RDC, c’est aussi la relance de son économie pour le progrès social de ses populations. La réalisation de tous ces objectifs tient à une chose : la création d’une armée forte, dissuasive.
Dans tous les cas, l’on espère que tout va être mis en œuvre pour que le décor planté par les dernières nominations contribuent au changement des mentalités et à l’instauration de la discipine au sein de l’armée.
Kinshasa, 18/06/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)-----------------------------------------------------------------------------------
Antoine Gizenga admis dans une clinique à Bruxelles pour un contrôle médical
Kinshasa, 16/06/2007 / Politique
Le Premier ministre y va pour un check up médical après une intervention chirurgicale à ses yeux. C’est pour la deuxième fois que le Premier ministre, Antoine Gizenga, s’est envolé depuis mercredi dernier pour la Belgique. Il se rend dans la capitale belge, accompagné du ministre près le Premier ministre, Godefroid Mayobo, pour un check up médical après une intervention chirurgicale à ses yeux.Il devra à cette occasion rencontrer son ophtalmologue pour un contrôle de routine. Le Premier ministre avait rendez-vous avec son médecin depuis le mois de février dernier. Il a dû ajourner plusieurs fois son voyage à cause des charges d’Etat qui pesaient sur ses épaules pendant cette période alors qu’il était attendu par son médecin.En effet, le Premier ministre devait attendre l’investiture du gouvernement par l’Assemblée nationale. En outre, le dossier en rapport avec la préparation du budget de la République l’a obligé à remettre à plus tard son rendez-vous médical. Il a accepté d’ignorer pendant ce temps son état de malade pour la cause de la République.En l’absence du Premier ministre, l’intérim sera assumé par le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture. Tandis celui du ministre près le Premier ministre, sera assuré par le ministre du Budget, Adolphe Muzito.Mais avant de partir, le Premier ministre a signé le décret en rapport avec la nomination des membres de son cabinet.Voici les membres du cabinet du Premier ministre1. Monsieur Jean-Claude MASHINI : Directeur de Cabinet Adjoint chargé des questions politiques, administratives, juridiques et de développement social ;2. Monsieur Michel LOKOLA : Directeur de Cabinet Adjoint chargé des questions économiques, financières, sociales et culturelles ;3. Monsieur Hugo MWANZA : Directeur de Cabinet Adjoint chargé des questions stratégiques, techniques, environnementales et de reconstruction nationale.4. Monsieur Robert LEMBA : Secrétaire Général du Gouvernement ;5. Madame Maître KAYEMBE MACHA : Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement ;6. Monsieur TSHILOMBO MWAMBA : Conseiller Principal du Collège Juridique, Politique et Administratif ;7. Madame Marcelline KAMA : Conseiller Principal du Collège de l’Ethique, de la lutte contre la Corruption et de la Réforme de l’Administration Publique ;8. Docteur Freddy MBAKATA : Conseiller Principal duCollège de Développement Social et Lutte contre la Pauvreté ;9. Monsieur Jean-Claude NACHEGA : Conseiller Principal du Collège Economique et Financier ;10. Monsieur François MALUTSHI : Conseiller Principal du Collège Social et Culturel ;11. Monsieur Nicolas TABA : Conseiller Principal du Collège des Infrastructures et Reconstruction ; 12. Monsieur MUTOMBOA MULENDA : Conseiller Principal du Collège des Techniques et de l’Environnement ;13. Monsieur Tommy NZAZI KISUNGU : Conseiller Principal du Collège de Stratégie, Défense Sécurité et Relation Interinstitutionnelles ;14. Monsieur Placide BAKAFWA KWASHIKONA : Coordonnateur de la Cellule d’Evaluation et de Contrôle.Le Palmarès
Last edited: 16/06/2007 12:29:35
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Joseph Kabila a regagné la Rd Congo après une visite officielle de 72 heures en Afrique du Sud
Kinshasa, 16/06/2007 / Politique
Au cours de son séjour sud-africain, J. Kabila a abordé avec son homologue Thabo Mbeki les questions relatives à l’insécurité à l’Est de la Rdc. Il a appelé le monde d’affaires à venir investir en Rdc, pays riche en minerais et propice aux investissements. Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a regagné Kinshasa, vendredi 15 juin dans la soirée, après un séjour de près de 72 heures en Afrique du Sud. Au cours de sa visite au pays de Nelson Mandela, J. Kabila a eu des entretiens avec son homologue sud-africain Thabo Mbeki ainsi qu’avec le monde d’affaires réuni au Cap dans le cadre du Forum économique mondial (Wef). Pendant le tête-à-tête qu’il a eu avec Thabo Mbeki, il a été question de l’insécurité qui prévaut à l’Est de la Rdc. Joseph Kabila, qui est déterminé à mettre fin à cette situation d’insécurité, vient de nommer un commandant de la zone d’opération de l’Ituri en la personne du général de brigade Kinkela Kabua.Outre la problématique de l’insécurité à l’Est de la Rdc, les deux hommes d’Etat ont examiné les modalités de renforcement des relations économiques entre la Rdc et Rsa, deux pays frères déterminés à relever le défi du développement du continent africain.J. Kabila a été rassuré par Thabo Mbeki du soutien constant de la République sud-africaine, notamment, en ce qui concerne le développement des infrastructures, de la santé, du secteur agricole etc. Il a été convenu entre les deux chefs d’Etat que ces thèmes feront l’objet d’un examen plus approfondi dans le cadre de la commission bilatérale qui se réunira au mois d’août prochain.Le président Thabo Mbeki s’est réjouit du fait que la Rdc a maintenant une démocratie stable. Ce qui reste à faire, a-t-il déclaré, ce sont les défis du développement.Profitant de son séjour en République sud-africaine, J. Kabila a appelé le monde d’affaires sud-africain à venir investir en Rdc. C’était à l’occasion d’un panel sur l’investissement en Rdc organisé en marge du Forum économique mondial (Wef) dans la province du Cap.Le chef de l’Etat a laissé entendre à cette occasion que le climat des affaires est désormais propice aux investissements en Rdc, un pays riche en minerais.MMC
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Afrique: Développement - Annan, Camdessus et Yunus se battent pour l'Afrique
Fraternité Matin (Abidjan)
13 Juin 2007Publié sur le web le 14 Juin 2007
Par Koné SoungaloAbidjan
Kofi Annan, Michel Camdessus, Peter Eigen, et Mohammad Yunus ont décidé de relever le le défi de faire avancer l'Afrique en mal de développement. Un véritable challenge pour ces quatre mousquetaires qui en ont vu bien d'autres.
Lundi dernier, à Labadi beach hôtel, la presse africaine découvrait quatre des sept membres de l'African Progress Panel venus à Accra à l'occasion d'une table ronde d'échanges avec la presse et d'une audience que devait leur accorder le chef de l'Etat ghanéen et président en exercice de l'Union africaine, John Kufuor. « La caractéristique de notre groupe, c'est que nous n'obéissons à aucun gouvernement », a tenu à préciser l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI).
L'African Progress Panel qui était à sa deuxième sortie officielle, a pour objectif, comme l'a relevé M. Kofi Annan, de travailler pour l'Afrique en analysant, par exemple, « les engagements pris en faveur du développement de l'Afrique pour les gouvernements africains, le G8, et les autres partenaires internationaux ». C'est en 2005 que cette organisation a été créée à l'initiative du Premier ministre de la Grande Bretagne, M. Tony Blair.
A ce jour, le panel a étudié les premiers résultats rassemblés par le secrétariat à partir de différentes sources pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de ces engagements. Le verdict, sans être effrayant, est néanmoins loin d'être flatteur. « ..Cependant, à mi- chemin du délai prévu pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), l'Afrique subsaharienne est la seule région qui, au rythme où elle progresse, n'atteindra aucun des OMD d'ici à 2015. En 2006, malgré une économie mondiale florissante, le taux de croissance de l'Afrique a stagné à 5,4%, un chiffre bien inférieur au taux annuel de 7% nécessaire pour pouvoir réduire la pauvreté de façon significative », indiquent les membres du Panel.
Selon eux, leur tâche à l'avenir consistera à approfondir l'analyse de ces résultats et d'autres évaluations, surtout celles provenant directement d'Afrique, pour dresser un tableau complet des priorités. Néanmoins, soutiennent-ils, « au vu de ces résultats préliminaires de référence, le panel est tout à fait conscient du caractère très préoccupant de la situation. C'est en s'engageant directement avec les décideurs sur les questions prioritaires susceptibles d'apporter de réels changements que l'African Progress Panel compte aider les dirigeants dans cette tâche ».
Ces premiers éléments d'analyse dressés par l'African Progress Panel, portent sur la bonne gouvernance, la paix et la sécurité, l'investissement, l'emploi et le commerce et enfin l'éducation et la santé.
Il apparaît que les progrès de l'Afrique sur la voie de l'amélioration de la bonne gouvernance restent plutôt mitigés. Citant le rapport 2005 de la commission économique de l'ONU sur la gouvernance en Afrique, les membres du panel indiquent qu'il reste beaucoup à faire avant que l'on puisse dire que l'Etat compétent est la norme en Afrique. Le rapport 2005/2006 de l'Organisation économique européenne pour le commerce et le développement (OCDE) et de la Banque africaine de développement (BAD) sur les perspectives économiques en Afrique, serait selon eux tout aussi accablant. Selon ledit rapport, malgré des progrès dans la gestion économique, la corruption reste prédominante. Bien plus, le contrôle exercé par l'organisme Transparency International sur la mise en oeuvre de conventions anti corruption en Afrique révèle que la plupart des pays n'ont mis en place aucune stratégie globale de lutte contre la corruption et ne manifeste aucune volonté politique réelle de réforme.
Pour les membres du panel dont le président de Transparency International, M. Peter Eigen, qui élabore l'indice de perception de la corruption, il est impératif de ratifier, appliquer et mettre en oeuvre les conventions importantes comme la convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption, celle de l'ONU contre la corruption, celle de l'Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
En matière d'investissement, d'emploi et de commerce, les choses ne sont pas non plus reluisantes même s'il existe des motifs de satisfaction. En effet, l'Investissement étranger direct (IED) a doublé en Afrique entre 2004 et 2005 pour atteindre le chiffre record de 32 milliards de dollars, notamment à cause du pétrole. Par ailleurs, en juin 2006, des dirigeants africains ont créé le Fonds pour le climat d'investissement en Afrique avec le soutien du G8 dont l'objectif est de stimuler des réformes favorisant l'IED dans cette région.
Enfin, le consortium pour les infrastructures en Afrique lancé en 2005 s'est porté garant des décisions de financement de onze projets régionaux issus du plan d'actions à court terme du NEPAD pour une valeur de 740 millions de dollars. « En revanche, la proportion des travailleurs à faible salaire est plus importante en Afrique que nulle part ailleurs. En Afrique subsaharienne, 55% des travailleurs n'ont pas un revenu suffisant pour hisser leur foyer au-dessus du seuil de pauvreté fixé à un dollar par jour. Par ailleurs, selon l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), la part globale de l'Afrique dans les échanges mondiaux est tombée à 2% en 2005 et l'Union africaine continue d'exprimer sa profonde déception face aux maigres avancées des négociations du cycle de Doha sur le développement depuis la réunion du G8 à Gleneagle en 2005 », font observer les membres du panel.
Aussi suggèrent-ils, entre autres solutions, d'accélérer le développement d'infrastructures vitales, de mettre en oeuvre des stratégies de croissance centrées sur l'emploi ; d'étudier en dehors de Doha les initiatives commerciales purement africaines pour aider les pays africains à améliorer leur compétitivité internationale et à créer des liens entre les secteurs d'exportation et les capacités de production nationale. Ils préconisent également d'accorder une place croissante au micro financement pour stimuler la création d'entreprises et d'emplois à petite échelle, en particulier pour les femmes.
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Congo-Kinshasa: Sud-Kivu - plus de 800 bêtes décimées par la pneumonie bovine
Le Potentiel (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Regine KialaKinshasa
Environ 840 bêtes ont trouvé la mort en l'espace d'un mois à cause de la pneumonie bovine, à Uvira dans la province du Sud-Kivu, apprend-on des sources humanitaires.
Le médecin vétérinaire chef de cellule de la production et santé animale s'inquiète de la propagation de l'épidémie de pneumonie bovine car, en moins de 4 mois, plus de six mille animaux parmi les 7300 têtes que compte la peine de Ruzizi sont contaminés. Il a indiqué que le manque de vaccination complète des animaux serait à l'origine de cette recrudescence de l'épidémie. Les localités longeant les axes routiers entre Uvira et Bukavu dans la basse pleine de la Ruzizi sont les plus touchées, notamment celles de la Fugi, de Buguera, de Mutarule, de Runingi, de Kiliba, de Kobolingo et de Kawizi. Les populations de ces localités précitées vivent de l'élevage et de la commercialisation du gros bétail avec les pays voisins de la RDC, et elles sont en grande partie consommatrices de la viande de bovin.
Selon le rapport du médecin vétérinaire d'Uvira, le premier cas avait été observé au mois de mars dernier dans la localité de Buguera avant de se propager dans d'autres localités. Selon l'ACP, le médecin vétérinaire Doudet Mpia a déclaré qu'il n'y a pas des risques de transmission entre l'animal et l'homme, mais celui-ci subit de conséquences économiques pour les élevages touchés.
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Congo-Kinshasa: Mise en place dans les entreprises publiques: Kabila, Gizenga et Mabunda dans le collimateur !
La Prospérité (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
A. GKinshasa
Avant de s'envoler pour l'occident, le Premier ministre Antoine Gizenga a informé les membres du Gouvernement de la nouvelle mise en place dans les entreprises publiques.
C'était lors du dernier Conseil des Ministres tenu le samedi 9 juin 2007 à la Cité de l'Union Africaine. A cet effet, une commission constituée du ministre d'Etat près le Président de la République, du ministre près le premier ministre et la ministre du Portefeuille, a été instruite de procéder à une large diffusion par voie des médias nationaux et internationaux de la procédure de sélection et de nomination des mandataires publics.
De façon particulière, Mme Jeannine Mabunda, Ministre du portefeuille a été chargée de rendre public les critères, le profil et le chronogramme du processus de recrutement des membres des comités de Gestion.
Cette mise en place, faut-il le rappeler, se déroulera en même temps que l'accélération des reformes déjà en cours avec les 4 projets de lois sous examen au parlement relative à la reforme.
Des remous dans les officines politiques
Exécutant à la lettre les instructions du Gouvernement, Mme Jeannine Mabunda a mis ses services en branle. Notamment le Comité de pilotage pour la reforme des entreprises publiques qui a lancé dès le mardi 12 juin 2007 les Appels à candidatures aux postes de Directeur Général, Directeur Financier et Directeur Technique.
D'où la levée des boucliers observée depuis dans le chef des partis politiques voire des syndicats. Ces derniers en veulent à Mabunda alors que cette dernière ne fait que traduire la volonté du Gouvernement. Même s'il est vrai qu'elle fait preuve d'assez d'imaginations pour réussir la mission lui confiée par le Chef de l'Etat, Joseph Kabila.
On aurait voulu le partage équitable et équilibré
La véritable raison de la descente aux enfers des entreprises publiques, patrimoine commun, est principalement la mauvaise gestion, une gestion clientéliste, une gestion caractérisée par un choix qui n'a pour seul critère que l'appartenance à un parti politique.
Parmi les frondeurs de la décision du Gouvernement, se trouvent les membres de la famille politique du Chef de l'Etat. Certains d'entre eux, qui ne se sont pas retrouvés dans le partage des ministères, avaient misé sur les entreprises publiques. Ils avancent qu'ils ont contribué à la victoire électorale du Chef de l'Etat et, partant de l'Alliance de la Majorité présidentielle et que, par conséquent, ils méritent récompense. Non rétorque le Gouvernement par la voie de Jeannine Mabunda : "Je pense qu'il ne sera plus question de désigner d'autorité, de façon délibérée sans lien direct avec l'objet social de l'entreprise, des mandataires sur une base exclusivement politique. Nous ne voulons pas que la gestion des entreprises publiques se transforme en une grande loterie, une récompense avec des conséquences malsaines au niveau des résultats", avait martelé Mme Mabunda lors d'un point de presse qu'elle a animé le samedi dernier. Cette prise de position devrait, en principe, réjouir les syndicats des entreprises publiques qui n'ont cessé de décrier la politisation de ce patrimoine.
Mais voilà que ceux-ci (des syndicats) estiment qu'on devrait les consulter. C'est manifestement vouloir une chose et son contraire.
Les partis politiques pas exclus du tout
Les critères édictés par le Copirep ne sont pourtant pas difficiles.
Il faut tout simplement être de nationalité congolaise, être âgé(e) d'au moins 30 ans et de 60 maximum ; être de notoriété et de probité morale et intellectuelle ; être titulaire d'un diplôme délivré par une institution d'enseignement supérieur reconnue
Les membres des formations politiques qui s'estiment compétents n'ont qu'à postuler. Au lieu de chercher le bouc émissaire. D'ailleurs, Mme la Ministre du portefeuille était précise là-dessus : "Quand je parle de la dépolitisation des entreprises publiques, cela ne signifie pas que toutes les organisations politiques sont bourrées d'incultes, des gens sans diplômes".
Kabila : rendez-vous avec le peuple en 2011
Le patriotisme veut qu'on étouffe dans l'oeuf les intérêts personnels pour privilégier ceux du souverain primaire qui attend de la reforme des entreprises publiques, l'amélioration de ses conditions de vie à travers la relance de l'activité économique et la croissance. Bien plus, le souverain primaire jugera le Gouvernement de coalition dirigé par Gizenga sur base des actions à impact visible et immédiat : l'accès à l'eau, l'électricité, le transport, l'emploi, la santé Tout ceci n'est possible qu'avec la reforme d'un secteur aussi important mais dont la contribution au budget de l'Etat ne représente plus rien depuis des années.
Ça sera avantageux pour le régime qui voudrait reconquérir le pouvoir après 2011 afin de parachever les 5 chantiers, de réussir cette reforme qui donnera assurément aux congolais de l'emploi. Un emploi qui n'est pas basé sur l'appartenance à un parti, à une tribu. Encore moins en une ethnie.
Faire le contraire, c'est scier l'arbre sur lequel sont assis Kabila, Gizenga, à savoir la légitimité populaire.
Il sied de souligner que cette reforme exige également d'importants moyens financiers. Raison pour laquelle l'Etat devra se désengager de certains secteurs pour permettre aux investisseurs privés d'amener les capitaux frais et de créer les emplois pour le bien être de la population congolaise.
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Congo-Kinshasa: Bandundu, l'Union européenne à la rescousse du territoire d'Idiofa
Le Potentiel (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Delphin BatekoKinshasa
La marginalisation de la femme et la multiplication des conflits, causes transversales de la pauvreté de la population du territoire d'Idiofa (Bandundu), ont été à la base d'une série de séminaires-ateliers organisés par l'Ong «Projet d'encadrement des enfants défavorisés et mal nourris» (Pedm).
Et ce, pendant deux mois, dans cette partie de la province. Cela avec l'appui financier par la Délégation de la commission européenne en République démocratique du Congo. Thème choisi pour ces rencontres : «Paix et Démocratie». Le chargé de la communication de cette ONG l'a fait savoir le mercredi 13 juin dernier au Journal Le Potentiel.
« Cette situation fait que la population d'Idiofa demeure sous l'emprise de la pauvreté », a fait remarquer la coordinatrice de Pedm, Eugénie Nsanga Mpam, dans son mot d'ouverture de ces ateliers qui a eu lieu dans la grande salle du collège Lankwan de la cité d'Idiofa. Ce, avant de souligner qu'il sera difficile pour ce territoire «d'atteindre un développement attendu sans lutter contre ces fléaux». Les intervenants ont décortiqué les huit sous-thèmes retenus pour enrichir le thème central.
La conférence inaugurale, renseigne la source, était animée par Marie-Thérèse Bitshi Idiabolo. Avec le sous-thème «Les droits de la femme», l'oratrice a remonté l'histoire de la lutte pour la dignité et le respect des droits fondamentaux de l'homme en général et de la femme en particulier à cela menée dans le monde. Ajoutant que «le rôle déterminant de la femme dans l'organisation de la vie sociale, économique, politique et culturelle est pourtant indispensable et reconnu de tous.
Pour sa part, Aimée Bukalngi a planché sur «Les droits de l'enfant». Quant à l'assistant Pierre Katalay Kabio, il a axé son exposé sur «le pluralisme culturel et politique, facteur de développement». La quintessence de son intervention était basée sur la communication de l'interaction entre les peuples, les ethnies, les langues, facteurs qui entraînent des rapports diversifiés en faveur du développement.
Dans le village de Kalo, Hortense Kikar a parlé des droits de la femme et de l'enfant. Le juge Anicet Malfa Cibal et le chef de travaux Alain Mupe s'étaient appesantis sur les droits fondamentaux et les devoirs du citoyen.
Pour leur part, Camille Lau, Kipuku, Gordien Mazono et Madimbi ont exposé sur «la résolution pacifique des conflits». La série des conférences a été clôturée par l'exposé de Odon Musukulu Itu-Ikunde qui a épilogué autour du sous-thème «La démocratie, source de développement».
Il convient de souligner que hormis la cité d'Idiofa, la série de conférences a été organisée dans une dizaine de villages du territoire d'Idiofa. En présence de chefs coutumiers, chefs de villages, notables, femmes évoluant dans les ONG et associations féminines ainsi que de certains responsables de l'administration locale.
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Congo-Kinshasa: Assistance humanitaire pour la lutte conte le Sida
Le Potentiel (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Regine KialaKinshasa
L'Ong Santé d'abord (SAD) sollicite de l'aide au gouvernement, aux organisations tant nationales qu'internationales pour lutter contre le paludisme et le Vih/Sida au quartier Mombele dans la commune de Limete à Kinshasa, rapporte l'ACP.
Selon le coordonnateur de cette Ong, Sabana Kimosi, SAD dispose d'un centre de santé au quartier Mombele qui soigne les malades à prix réduit. De nombreuses personnes suivent la formation sur le Vih/Sida en vue de la prévention, a-t-il souligné. La capacité d'accueil des malades étant limitée, c'est dans ce sens que Sabana demande de l'aide pour faire face au paludisme et au Vih/Sida qui exterminent la population dans cette partie enclavée de la commune de Limete.
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Congo-Kinshasa: L'insécurité provoque le déplacement des populations à Rutshuru
Le Potentiel (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
E.s.Kinshasa
Depuis quelques jours, le Bureau des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) a constaté, de nouveaux déplacements des populations civiles dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). C'est ce qu'a déclaré mercredi dernier à Kinshasa, le porte-parole de la Monuc, M. Kemal Saïki.
Pour ce qui est du mouvement de déplacés dans cette province, le porte-parole de la Monuc a précisé que c'est surtout à Kinyandoni et à Kisharu que la situation est dramatique. Car, c'est dans ces deux contrées que les FDLR continuent à harceler les populations.
Selon l'Ong internationale Ocha, citée par Kemal Saïki, les déplacés vivant dans ces deux localités n'ont plus accès à l'eau potable, depuis plusieurs jours. Et pour cause. Les autochtones leur refusent l'eau pendant la journée et verrouillent le robinet la nuit. Ce qui oblige les déplacés à effectuer une longue distance pour s'approvisionner en eau à Nyongera.
La même source indique que les villageois sont mécontents de l'assistance fournie aux déplacés, alors qu'ils estiment être également des vulnérables.
Au cours de ce même point de presse, Kemal Saïki a signalé que dans le territoire de Walikale, les villages de Biriko, Busurungi, Mianga, Katambira et Malembe, dans les groupements de Waloa Luanda et Waloa Yungu continuent à recevoir de nombreux déplacés en provenance de localités voisines de Masisi et en particulier du groupement d'Ufamando. Cependant, aucun chiffre n'est disponible à ce sujet en raison de sérieuses difficultés d'accès.
Lors de sa mission d'évaluation effectuée la semaine dernière, l'équipe du mécanisme de réponse rapide d'Ocha et de l'Unicef, menée par l'Ong international Rescue Committe a reçu des informations faisant état d'environ 2.000 ménages déplacés venus du groupement d'Ufamando qui seraient arrivéq à Lumbishi/Numbu au courant de mai dernier.
La zone en question est malheureusement inaccessible par la route, ce qui n'a pas permis à l'équipe d'évaluation rapide d'aller vérifier l'information. Cette même équipe a, par ailleurs, procédé à la constitution de trois comités humanitaires de base qui vont se charger de recenser les déplacés se trouvant à Minova, Buganga et Kalungu.
Néanmoins, Ocha a constaté qu'à Vitshumbi, dans le territoire de Rutshuru, à peu après 80 % des personnes qui avaient été déplacées depuis le début de l'année sont à présent rentrées.
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Congo-Kinshasa: Le marché des matières premières
Le Potentiel (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Kinshasa
Le marché des matières premières reste une activité économique importante dans le monde, même si la part de celles-ci dans la valeur finale des produits et services tend à baisser.
Ce marché fonctionne à la fois par le biais de contrats à long terme entre les grands producteurs et utilisateurs, et sous forme aussi de négoce à court terme s'exerçant au niveau des bourses de commerce. Parmi les grands négociants on peut citer notamment Glencore, entreprise de statut suisse et leader des opérations sur les matières métalliques.
Les prix des matières premières, sauf celles particulièrement rares dans la nature (par exemple le palladium utilisé dans les pots catalytiques) tend à être bas et cyclique. Cela fut considéré à une époque encore récente comme conduisant à la détérioration des termes de l'échange pour les pays producteurs
Toutefois le rapide développement de certains pays émergents (République populaire de Chine, Inde...) crée depuis le début du XXIe siècle un surcroît de la demande mondiale qui apporte un raffermissement des cours.
Par ailleurs certaines de ces ressources naturelles, telle que l'eau, qui entraient peu dans les coûts industriels dans le passé commencent à les affecter plus fortement du fait de tarissements ou de traitements coûteux d'épuration.
Certaines matières premières, à la fois indispensables aux pays développés et dont les gisements sont répartis de façon non homogène dans le monde, constituent un enjeu stratégique important. La géopolitique du pétrole en est l'exemple le plus saisissant, mais on trouve aussi des cas spécifiques pour les métaux rares considérés stratégiques pour les industries de pointe.
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La visite de Joseph Kabila à Libreville reportée pour des raisons de politique intérieure congolaise
2007-06-18 09:34:20
LIBREVILLE, 17 juin (XINHUA) -- La visite du président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila au Gabon, qui devait entamer dimanche a été reportée sine die pour raisons de politique intérieure congolaise, a annoncé le protocole d'Etat du Gabon dans un communiqué.
Plusieurs ministres gabonais et des membres de la communauté congolaise du Gabon étaient pourtant présents à l'aéroport de Libreville pour accueillir le numéro un congolais.
Joseph Kabila aurait dû arriver à Libreville à 15H00 (14H00 GMT pour effectuer sa première visite au Gabon depuis son élection à la présidence de la RDC le 29 octobre dernier.
On rappelle que le président gabonais a joué un rôle important dans le processus de pacification de la RDC jusqu'à la signature de l'accord de paix, réalisée sous les auspices du président sud- Africain Mbeki en 2003, qui a permis de mettre fin à cinq années de guerre civile.
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Congo-Kinshasa: La RDC se dote d'un programme stratégique de gestion de son écosystème marin
Le Potentiel (Kinshasa)
16 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Godefroid NgamisataKinshasa
La RDC vient de se doter d'un programme d'action stratégique afin de préserver son écosystème marin et côtier. C'est ce qui sanctionne les travaux de l'atelier de Sainte Anne dont les résolutions ont été rendues publiques par les experts du ministère de l'Environnement.
Les participants ont invité le gouvernement à renforcer les capacités notamment dans le domaine d'océanographie, de la conservation et de la biodiversité. Il est question de constituer une base de données scientifiques fiables sur la zone côtière tout comme l'élaboration des statistiques de production des ressources halieutiques. Le gouvernement a été aussi invité à s'impliquer réellement dans la promotion de l'industrie touristique tout comme la mise en oeuvre de l'exécution du projet de la création du port en eaux profondes à Banana ainsi que la contribution de l'Etat dans le financement des projets.
Quant à la commission chargée des problèmes relatifs aux industries pétrolières, à la pollution, à la pêche, à la recherche et au tourisme, elle a analysé avec intérêt les propositions faites par la structure d'évaluation de la Commission internationale du Courant de Guinée (CCICG/RDC). L'Etat congolais a été responsabilisé afin d'étendre toutes les actions entreprises jusqu'à la résolution totale des problèmes posés.
L'une des résolutions importantes consiste en l'alimentation de la ville de Muanda en courant électrique provenant du Barrage d'Inga afin de réduire durablement la pression des populations locales sur la mangrove. Tout comme l'introduction de l'éducation à l'environnement dans tous les programmes d'enseignement qui doit aussi figurer parmi les priorités du nouveau plan.
Intervenant au nom du ministre de l'Environnement, Didace Pembe, son directeur de cabinet a souligné : « cette rencontre d'experts qui s'inscrit dans la politique sous- régionale de la Gestion Intégrée du Grand écosystème marin du courant de Guinée marque l'engagement effectif de la RDC à se joindre à ses pairs pour atténuer la dégradation de cet important écosystème, riche d'une grande diversité biologique ».
Il a rappelé à cet effet que l'adoption du document permettra d'éradiquer certains écueils, notamment les problèmes de l'industrie pétrolière, de l'inondation riveraine, de la pêche, de l'énergie domestique, de la pollution,, de la conservation des espèces, de l'ensablement du cours inférieur du fleuve Congo, de l'érosion côtière, de la faible activité touristique, ainsi que l'insuffisance des recherches scientifiques dans le secteur de ressources halieutiques de la RDC.
Il convient de rappeler que le Grand écosystème marin du courant de Guinée a existé sous forme de projets depuis 1985. C'est seulement en avril 2005 que la RDC a adhéré de façon officielle à cette structure. L 'actuel ministre de l'Environnement, Didace Pembe, a joué un grand rôle pour que la RDC se dote finalement d'un Plan d'action stratégique afin de bénéficier de certains avantages offerts par cette structure.
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Congo-Kinshasa: 66 ,4% des décès enregistrés sont dus à la malaria
Le Potentiel (Kinshasa)
18 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Kinshasa
Sur 96,3% des consultants, 66,4% des décès enregistrés sont dus à la malaria, affirme un rapport du ministère de la santé à l'ACP particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans.
Ce taux est passé de 92,3% des consultations enregistrées et des cas des décès de 52,4% en l'an 2000 à une croissance de 5 à 10% pour l'année 2006. La RDC compte actuellement plus de 120 millions d'épisodes annuels aigus avec plus de 500.000 décès. Trois lits sur dix dans les hôpitaux sont actuellement en permanence occupés par des malades souffrant de la malaria. Beaucoup de ces épisodes sont graves et entraînent des dépenses énormes d'une moyenne annuelle de 35 $ Usd, grevant ainsi le médiocre budget familial.
Cependant, avec l'accroissement considérable de la pauvreté, l'estimation de la promotion de la pauvreté, l'estimation de la proportion des enfants qui utilisent des moustiquaire imprégnés est passé de 6,3% en 2001 à 4,7% en 2006. L'état insalubre dans lequel sont plongées les villes depuis plus d'une décennie, a exposé les milieux ruraux et urbains à un taux des maladies à potentialité épidémique dont le paludisme. A l'instar des enfants de moins de 5 ans, le taux du paludisme est aussi croissant chez les adultes, en prenant en compte les consultations enregistrées et les décès.
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lundi 18 juin 2007
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