mardi 19 juin 2007

coupures 19 juin 2007

Actualité : Kinshasa : Identification et uniformisation de la couleur des véhicules de transport en commun à dater du 1er juillet 2007
Kinshasa, 18/06/2007 / Politique
Le Conseil des ministres provincial a décidé l’identification et l’uniformisation de la couleur des véhicules affectés au transport en commun dans la ville de Kinshasa. La décision entre en vigueur à dater du 1er juillet 2007. Toutefois, il y a lieu de noter qu’un arrêté fixera les modalités d’obtention du numéro d’identification, ainsi que les signes visuels retenus.A dater du 1er juillet 2007, tous les opérateurs oeuvrant dans le secteur de transport seront invi­tés à prendre des dispositions pour l’identification et l’uniformi­sation de la couleur de tous les véhicules de transport en com­mun. Ainsi en a décidé le Con­seil des ministres provincial de Kinshasa lors de sa réunion heb­domadaire tenue le jeudi 14 juin 2007 à l’Hôtel de ville sous la présidence du gouverneur An­dré Kimbuta Yango.Cette décision a été com­muniquée par la ministre de l’Education, Information, Condi­tion féminine et Famille et porte-parole du gouvernement provin­cial, Mme Thérèse Olenga Kalonda, dans son compte-rendu à la presse.« Un arrêté fixera les modalités d’obtention du numéro d’identification, ainsi que les signes visuels retenus », a précisé, Mme Olenga Kalonda. Dans le même ordre d’idées, le Conseil a chargé le ministre des Transports, Mines et Energie de réunir les opérateurs de son sec­teur pour l’organisation et la ges­tion des parkings publics.Le petit commerce aux nationauxLe Conseil a également enjoint, à cette occasion, tous les concernés du lotissement « Tembe na Tembe », dans la commune de Lingwala, d’une part, de sus­pendre, les travaux de construction et, d’autre part, de se présenter auprès de services du ministère provincial des Af­faires foncières, Urbanisme et Habitat, munis de leurs titres de propriété. Et ce, à partir du lundi 25 juin 2007.Examinant le cas des an­ciens occupants du site Socopao (commune de Limete), ayant envahi présentement devant les installations de l’Office des routes à Kingabwa, le Conseil a ins­truit la bourgmestre de la com­mune de Limete de les organiser en comité et d’examiner les pis­tes de solutions pour résoudre leurs problèmes.Le Conseil a été informé, d’autre part, de la série de concertations entreprises par l’autorité urbaine avec la Fédération des entreprises du Congo (Fec) en vue d’aboutir à l’application stricte de la loi de 1973 sur le petit commerce en République démo­cratique du Congo. Celui-ci doit, il convient de le rappeler, être exercé exclusi­vement par les nationaux et non par les étrangers, comme c’est le cas actuellement.Soulignant que les morts doivent être enterrés dans la dignité, le Conseil a décidé, à da­ter du 14 juin 2007, d’interdire tous les comportements indignes et dégradants observés lors des processions mortuaires. A cet effet, les inspecteurs de la police sont chargés de faire respecter cette disposition.Restauration du service d’hygiènePour faire face au climat d’insécurité observé dans la Capitale, le Conseil a décidé la créa­tion d’une brigade anti-gang. Le ministre en charge de la Popula­tion, Sécurité et Décentralisation est chargé de prendre toutes les dispositions à cet effet.Dans le domaine de la sa­lubrité, le Conseil enjoint chaque Kinois de prendre ses disposi­tions pour assurer la salubrité dans et devant sa parcelle. Il en est de même pour chaque opé­rateur économique, grand et pe­tit, dans l’environnement de ses activités.La brigade d’hygiène, suivant les dispositions légales en la matière, procèdera au contrôle pour l’application stricte de cette décision. Les sanctions seront appliquées dans toute leur rigu­eur à l’endroit des personnes qui fouleront aux pieds cette déci­sion.Auparavant, le gouver­neur Kimbuta Yango avait informé le Conseil de la signature du contrat de bail du bâtiment devant abriter le gouvernement provincial. Dès cette semaine, les ministres provinciaux seront ins­tallés dans leurs bureaux de travail respectifs.Les membres du Conseil ont été informés également de la désignation de quelques ministres provinciaux pour occuper cer­tains postes ministériels en attendant la nomination de leurs titu­laires. Ainsi, le ministre de la Santé et Affaires sociales, M. Puati Ngoma, assure désormais l’intérim de M. Kialeuka, minis­tre de l’Agriculture et Développement rural, indisponible.Le ministre du Plan et de la Reconstruction, Jean-Claude Muissa, prend en charge, quant à lui, le secteur des Affaires fon­cières, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Les secteurs de la Cul­ture, des Arts ; de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Tou­risme sont confiés à la ministre de l’Education, Information, Con­dition féminine et Famille, Mme Thérèse Olenga.Comme on le sait, la date du 30 juin marque la commémo­ration de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance. En prévision du 30 juin 2007, le Conseil a dé­cidé de mettre en place une commission pour les préparatifs de cet événement, dont la présidence est confiée au ministre de la Population, Sécurité et Décentralisation.Le Conseil a, par ailleurs examiné les projets des feuilles de route proposées par les ministres provinciaux. L’occasion a été donnée à chaque ministre de présenter des propositions d’action qu’il compte mener dans les cent prochains jours. Après échanges et délibérations, décision a été prise de confier au ministre Jean-Claude Muissa la présidence de la commission interministérielle chargée d’harmoniser la feuille de route du gouvernement provincial.Dans le même temps, le ministre des Finances et Economie s’active à la mobilisation de ressources nécessaires à la réussite des cent premiers jours du gouvernement provincial. A noter que le Gouverneur Kimbuta Yango a déposé au bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa le projet d’édit portant ouverture des crédits provisoires pour permettre à l’exécutif provincial de fonctionner avant l’adoption du budget 2007.(Yes)Florent N’Lunda N’Silu/Le Potentiel
Last edited: 18/06/2007 17:06:19

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Les membres du Conseil de sécurité de l’Onu attendus ce mardi 19 juin à Kinshasa
Kinshasa, 18/06/2007 / Politique
La République démocratique du Congo sera honorée, demain mardi 19 juin, de la visite des membres de quinze pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans la capitale congolaise, la délégation onusienne aura des contacts avec les autorités de la RDC sur un certain nombre de problèmes qui se posent au pays.Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies sont entendus, demain mardi 19 juin à Kinshasa, la capitale de la Ré­publique démocratique du Congo. C’est ce qu’a annoncé le prési­dent en exercice du Conseil de sécurité, l’ambassadeur Johan Verbeke, cité par la Monuc.Au cours de ce séjour au Congo-Kinshasa, la délégation du Conseil de sécurité de l’Onu aura des entretiens avec de hau­tes autorités politiques congolaises, avec lesquelles elle abordera les questions de la sécurité, de consolidation de démocratie et celles relatives au respect des droits de l’homme et du droit hu­manitaire international, précise le communiqué de la Monuc.La visite de travail des représentants de quinze pays membres du Conseil de sécurité intervient quelques mois seulement après celles du secrétaire général et de la vice-secrétaire général de l’Onu en RDC. Comme on peut le constater, cette énième visite « marque une fois de plus, l’engagement des Nations Unies aux côtés du peuple et des dirigeants congolais dans la consolidation de la paix, des institutions démocratiques et de l’Etat de droit », révèle notre source.Sens de la visiteDans le même registre, on s’aperçoit que la descente des membres du Conseil de sécurité à Kinshasa fait également suite au récent renouvellement, le 15 mai dernier, du mandat de la Mis­sion de maintien de la paix de l’Onu en RDC. En outre, cette visite souligne l’importante Contribution de l’Organisation des Nations unies aux efforts de la République démocratique du Congo pour son retour à la paix et à la stabilité, renseigne le com­muniqué.Il sied de noter que la Ré­publique démocratique du Congo n’est pas le seul pays africain à recevoir la délégation de membres du Conseil de sécurité de l’Onu. Bien au contraire, d’autres Etats du continent ont été égale­ment honorés par cette visite. C’est le cas, de l’Ethiopie, du Soudan, du Ghana et de la Côte d’Ivoire.Cette visite de travail est la huitième du genre que le Conseil de sécurité effectue en RDC. Du moins, elle est la première depuis la mise en place des insti­tutions de la Troisième Républi­que. Car, la dernière a eu lieu en 2006, avant la tenue des élections de 2006 qui ont débouché sur le nouvel ordre politique actuel de la RDC. Pour certains observa­teurs, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu doivent tout mettre en œuvre pour aider le Congo-Kinshasa à résoudre, une fois pour toute, le problème des groupes armés étrangers qui sè­ment au quotidien, la désolation à l’Est du pays. Il en est de même pour le rétablissement d’une paix durable sur l’ensem­ble du territoire national, estiment-ils.Albert Tshiambi/Le Potentiel
Last edited: 18/06/2007 13:37:40
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L’Afrique du Sud accorde 200 millions Usd pour alimenter les provinces en énergie électrique
Une des retombées de la visite la semaine dernière du président de la République en Afrique du Sud ce sont les 200 millions Usd que ce pays a disponibilisé pour le financement des travaux d’établissements des lignes d’interconnexion pour alimenter en énergie électrique d’Inga (oust) les provinces du Kasaï Oriental et Occidental ainsi que les provinces Orientales, de l’Equateur et du Maniema.
Le ministre congolais de l’Energie, Salomon Banamuhere a indiqué dans une interview dimanche précisant que c’est un des résultats de la mission effectuée du 3 au 5 juin 2007 en Afrique du Sud par le président de la République, Joseph Kabila Kabange.
Le ministre Banamuhere, qui a fait partie de la suite du président avec plusieurs autres ministres a affirmé qu’il s’agit de créer une sous-station à Tshimbulu, dans la province du Kasaï Oriental, où on va soutirer du courant à partir de la ligne haute tension Inga-Katanga qui traverse la contrée.
L’Afrique du Sud, en tant que client est très intéressée au potentiel électrique du barrage d’Inga, particulièrement le projet Inga 3 pour lequel nous avons déjà le financement pour les études, a souligné le ministre avant d’indiquer que l’Afrique du Sud et tous les pays d’Afrique australe se préoccupent de la qualité réelle du courant d’Inga dont ils ont besoin.
Par ailleurs, seuls 5 % de la population congolaise a accès à l’électricité, Kinshasa elle-même se trouvant imparfaitement desservie. Entrée en service en 1972, Inga I produisait 351 MW. Et Inga II, en service depuis 1982 produisait quant à elle 1424 MW. Inga III, en projet, produira 3500 MW. Actuellement, Inga I et II fonctionnent à 20 % de leurs capacités, la plupart des turbines étant à l’arrêt, faute de pièces de rechange.

Kinshasa, 19/06/2007 (XINHUANET, via mediacongo.net)

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Réforme du portefeuille de l'Etat:La FEC appuie le recrutement des mandataires sur concours Le recrutement des mandataires dans les entreprises publiques par voie d'appel à candidature continue à susciter de commentaires en sens divers. Le débat fait rage notamment au sein de la coalition au pouvoir où l'on s'attendait à voir les nominations des mandataires obéir à la règle du partage d'une sorte de gâteau, qui serait en fait une prime aux vainqueurs des élections de l'année dernière. Nombreux en effet sont ceux qui estiment que le moment était venu pour eux de décrocher enfin un poste " juteux " alors qu'ils n'ont rien reçu de consistant. Antoine Gizenga ne les entend pas de cette oreille et préfère passer par une sorte de concours de recrutement qui donnerait la chance à toute personne qui se sent capable de prendre la direction de ces entreprises considérées par nombre de Congolais comme des canards boiteux, mais qui sont tout de même assez intéressantes pour susciter l'appétit glouton.Intervenant hier soir sur les antennes de la RTNC, le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), M. Yuma Morisho a nettement soutenu ce mode de recrutement qu'il juge le moins mauvais de tout ce qui peut être imaginé. Pour le président du patronat congolais, le recrutement par parrainage des mandataires par les partis politiques faisait des entreprises publiques des vaches à lait pour lesdits mandataires et les partis politiques en question, reléguant loin dernière les préoccupations collectives. Le parrainage des mandataires par les partis politiques éloigne la possibilité pour ces entreprises publiques de contribuer au budget de l'Etat et donc au développement du pays. D'où, la perspective d'un recrutement sur base de mérites réels, de compétences éprouvées réjouit le président du patronat congolais. Le président de la FEC risque de ne pas faire plaisir aux bonzes de l'AMP où la démarche du premier ministre est perçue comme une négation de la victoire électorale très nette acquise l'année dernière. La fronde est du reste très perceptible au niveau de la famille politique du chef de l'Etat où certains vouent aux gémonies la ministre du Portefeuille, qui pourtant ne fait qu'appliquer une décision prise par le gouvernement dans son ensemble. Plutôt que de décocher de flèches sur le premier ministre et la ministre du Portefeuille, les bonzes de l'AMP auraient du plutôt adresser leurs récriminations au chef de l'Etat qui a tout de même avalisé les propositions du premier ministre. On sait par ailleurs que ce mode de recrutement est inspiré par les institutions financières internationales qui accompagnent la RDC dans ses politiques économiques. On sait également que le recrutement des mandataires sur concours n'est qu'une étape de l'ensemble du processus de la réforme, qui n'est pas exempte, il faut le reconnaître, d'arrières pensées.Enjeu de tailleLe processus de réforme mené par le Copirep devrait, à terme, distinguer trois groupes d'entreprises. Il y aurait des entreprises du secteur marchand, c'est-à-dire celles qui sont susceptibles de générer des bénéfices et de créer des emplois " sains " qui ne soient pas seulement destinés aux frères, sœurs, cousins, cousines, oncles, neveux et nièces des dirigeants de ces entreprises, mais plutôt aux Congolais de tous les horizons ayant le profil qu'il faut pour les occuper. Ces entreprises là participeraient au budget de l'Etat en fonction de leur pouvoir à créer des richesses. Il y aurait en outre des établissements publics (RTNC, ACP, Mettelsat…) à qui on ne demande pas de faire des profits ou de participer au budget de l'Etat, mais de faire correctement leur travail. Il y aurait enfin des entreprises considérées comme des icônes nationales (Snel, Onatra…) pour lesquelles il faut énormément de moyens pour les moderniser et les rendre performantes. Il se fait malheureusement que l'Etat ne dispose pas d'assez de moyens pour ce faire. D'où la nécessité de les ouvrir à des partenariats avec des privés. Toutefois, par le fait même que ces entreprises provoquent une charge émotive importante sur la collectivité nationale, leur direction ne devrait pas échapper à des nationaux.Le décor est ainsi planté pour une réforme importante des entreprises publiques. Le débat fait rage depuis des décennies, mais il n'a jamais abouti à du concret. Cette fois-ci, un gouvernement élu pourrait la faire évoluer et faire avaler une pilule parfois amère à ceux qui sont réfractaires à tout changement. Si le président du patronat congolais prend ainsi ouvertement position pour un pan de ladite réforme, l'homme sait de quoi il parle, le secteur privé ayant d'importantes connections avec le secteur public.Par Franck MonaKinshasa, 18/06/2007 (La Référence Plus, via mediacongo.net)

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Des députés dénient au COPIREP le droit d’organiser le recrutement des mandataires publics Les députés dénient au Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (COPIREP), le droit d’organiser l’épreuve de recrutement des mandataires publics, estimant que ce service du ministère du Portefeuille n’a pas rempli sa mission en 4 années d’existence. Dans une motion incidentielle, au cours de la plénière de vendredi dernier, le député Emery Okundji a affirmé que le COPIREP n’a pas réussi sa mission, malgré les 120 millions de dollars mis à sa disposition par la Banque mondiale. Par conséquent, le choix technique des mandataires lui confié présente des inquiétudes, a-t-il affirmé, soulignant l’échec du COPIREP en matière de réforme des entreprises publiques. La motion a suscité un vif débat contradictoire, les députés Katanga Mukumadi et Banza Mukalay soutenant le contraire. Ces deux élus estiment que le COPIREP a fait son travail, citant en exemple la GECAMINES et la MIBA, avant d’indiquer que les comptes sont à demander au gouvernement pour savoir ce qu’il a fait des audits réalisés par ce service. Quant aux députés Dénis Sesanga et Nkula Mwenze, favorables à la motion, ils écartent l’idée de laisser au COPIREP d’organiser l’épreuve de recrutement et exigent que l’état de lieux soit fait sur les réformes des entreprises publiques. La plénière a, en définitive, demandé à l’auteur de la motion d’adresser une question orale au ministre du Portefeuille qui doit venir faire le bilan des activités du COPIREP devant les élus du peuple. Le COPIREP, rappelle-t-on, a lancé dernièrement des avis d’appel à candidatures pour le recrutement des mandataires publics, en fixant les conditions de recrutement. Kinshasa, 18/06/2007 (ACP, via mediacongo.net)

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La cacophonie des contrôles aux postes douaniers attribuée à la passivité du gouvernement
Kinshasa, 18/06/2007 / Politique
Le climat malsain de la guerre sournoise déclarée entre le patronat privé, d’un côté, et l’Office congolais de contrôle soutenue par l’association nationale des entreprises publiques, d’autre part, ne se décante pas du fait de la passivité du gouvernement. La décision du gouvernement Gizenga de fixer un taux définitif de la taxe de contrôle de qualité des marchandises aux postes douaniers est toujours attendue. Depuis quelque temps, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et l’Office congolais de contrôle (OCC) n’émettent pas sur la même longueur d’ondes à propos du taux de la taxe de contrôle de qualité des marchandises à l’im­portation en RDC.Cette taxe est perçue par l’OCC au taux de 3% de la valeur CIF des marchandises. La FEC estimant ce taux excédentaire a sollicité et obtenu du gouvernement 1+4 la réduction de ce taux à 1,5%, selon l’arrêté du 29 décembre 2006 du ministre de l’Economie de l’époque, Moïse Nyarugabo. Cette décision du mi­nistre n’a jamais été acceptée par l’OCCqui la juge d’illégale. Et de­puis, la guéguerre s’est installée entre l’OCC et la fec et elle se joue dans les médias.Cependant, en dépit des réunions de l’une et l’autre partie dans ce conflit, le gouvernement continue à assister passivement à cette cacophonie qui règne dans les postes douaniers où les opéra­teurs économiques ne savent plus à quel taux payer la taxe de con­trôle qualité de leurs marchandi­ses. En effet, il nous revient que dans les postes douaniers de la RDC, à l’Est comme à l’Ouest du pays, cette taxe est perçue par le même OCC parfois à 1,5%, a 2%, voire a 3% de la valeur CIF des marchandises importées. Ce, Selon le rapport des forces entre l’opérateur économique et 1’OCC. Là où un opérateur économique brandit l’arrêté de 1,5%, 1e percep­teur de 1’OCC brandit celui de3% qui, logiquement, est abrogé.L’Etat, grand perdantCette situation ne profite finalement qu’aux individus qu’à l’Etat puisqu’elle laisse la place aux arrangements entre les deux par­ties selon la force de l’un ou du partenaire en face.Dans le pire des cas, c’est quand les marchandises passent en échappant tout simplement au circuit officiel. Dans l’intérêt supé­rieur de la nation, l’Exécutif actuel est appelé à départager les deux parties. Aux yeux des opérateurs économiques oeuvrant en RDC, cette cacophonie n’est rien d’autre que de l’insécurité juridique. Ce qui est un frein à la promotion des af­faires en RDC.Alors que, dans une écono­mie libérale comme celle de la RDC, c’est le secteur privé qui reste le moteur de développement. Selon que l’environnement des affaires est favorable ou pas, il y a afflux des capitaux privés.Au moment où la RDC a plus besoin des partenaires privés pour réduire le chômage et créer des richesses, il est tout à fait indiqué de créer un climat propice à la compétitivité du secteur privé puisqu’en fait le Congo-Kinshasa est en compétition avec d’autres nations, et donc pour attirer suffisamment des capitaux, il faut au préalable assainir l’environnement des affaires.Tous les fiscalistes, à l’instar de Edi Etibako, président du Club des fiscalistes de 1’ISC, sont unanimes pour dire que la douane congolaise reste la plus chère au monde. Ceci n’est pas un compli­ment. La fixation des taux de prestations de Services au cor­don douanier doit tenir compte du système fiscal du pays et non du bon vouloir d’une entreprise publique... L’Etat doit laisser les taux de taxes et d‘impôts pour attirer les investisseurs et élimi­ner la misère des Con golais , a-t-il indiqué entant qu’expert.(FP)Le Potentiel
Last edited: 18/06/2007 18:35:11
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Goma : l'Union européenne préoccupée par l'insécurité à Rutshuru
Nord Kivu Politique et Citoyen 18 Juin 2007 à 12:28:22
Une délégation vient de séjourner au Nord-Kivu. Elle se dit préoccupée par la situation sécuritaire qui prévaut dans le territoire de Rutshuru, rapporte radiookapi.net
Carlos de Filipi, ambassadeur de l'Union européenne, qui conduisait la délégation, a déploré notamment la présence de plusieurs centaines de déplacés à l'intérieur de leur propre territoire. Il promet l'implication de l'Union européenne pour le le retour de la sécurité dans cette partie de la RDC.
Par Redacteur Web
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Le gouvernement face au défi de la rétrocession des 40 % des recettes des provinces dès septembre
Kinshasa, 18/06/2007 / Politique
Les provinces vont enfin pouvoir retenir à la source dès le mois de septembre prochain les 40 % des recettes qu’elles génèrent, ce qui va marquer un changement notoire de la donne de la canalisation des moyens d’action du gouvernement. Le Gouvernement central a décidé de procéder à la rétrocession, dès septembre prochain, de 40% de recettes aux provinces, en application de l’article 175 de la constitution. La déclaration a été faite, le 06 juin dernier, par le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Denis Kalume, au terme de la réunion qu’il a eu avec les présidents des assemblées provinciales.Endéans 15 jours, une commission paritaire se chargera des questions pratiques, avant la validation de travail (fin juillet début août) par le Gouvernement et sa transmission au Parlement. Si les choses se passaient comme ainsi prévues, les provinces auront, donc, dès ce mois-­là, à opérer la retenue à la source de 40%. Une victoire pour les présidents des assemblées provinciales !Ce qui a été dit avant...Réunis à Matadi le 20 mai dernier, des présidents avaient élevé la voix pour exiger l’application immédiate de cette mesure, par le Gouvernement. Cette exigence, on s’en souvient, avait suscité des commentaires à sens divers. Cependant, avec le ministre du Budget, M. Adolphe Muzitu, qui les avait reçus en audience dans son cabinet de travail, en fin mai, un terrain d’entente avait été trouvé. Cet accord, sied-il de souligner, déforçait un peu la position des précités. Il était convenu que l’application immédiate ne serait pas accordée.Le ministre avait objectivement évoqué l’absence de la loi sur la décentralisation ainsi que la loi financière. Ce qui entraîne comme conséquence. Le Gouvernement central va continuer à assumer toutes le charges, les compétences et recettes.Mais, pour les compétences administratives un forfait de 40 à 45 milliards de franc congolais est prévu dans le budget 2007. La répartition entre différentes provinces devait s’opérer au prorata de la capacité contributive de chaque province au budget de l’Etat; mais après que les régies provinciales aient trouvé les imputations qui traduisent effectivement la capacité contributive de chacune des provinces.Les équations...En réalité, en considération de ce qui a été convenu avec le ministre du Budget, il n’a pas été question d’une quelconque rétrocession de 40% avant, la loi sur la décentralisation et loi financière. Mais, à la réunion du 06 juin avec le ministre de l’Intérieur, il en ressort cette décision.Pourquoi, donc, ce changement d’attitude? Toutefois, ce qu’il faut relever est que Gizenga, en prenant cette décision, s’est place devant une équation à plusieurs inconnues. D’abord, sur le plan de la constitution. Celle-ci prévoit la rétrocession, et des recettes, et des charges, et des responsabilités. Or à ce stade, les compétences des provinces telles que désignées par la constitution ne sont pas encore mises en applications dans le cadre d’une loi organique. Dès lors, comment ces fonds vont-ils être gérés; et sur base de queue garantie? Première équation.Nous savons que le Budget 2007 a été élaboré sans qu’on tienne compte de l’exigence constitutionnelle de 40%. Celui aménagé que le Gouvernement envisage en septembre reprend, à notre sens, cette même base. La question qui mérite d’être posée est celle relative à la réalisation des ressources additionnelles qui allaient provenir des, régies financières de toutes les provinces.(Th)Le Palmarès
Last edited: 18/06/2007 17:44:36
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Moba : retour de plus de 400 réfugiés congolais de la Zambie
Katanga Politique et Citoyen 18 Juin 2007 à 15:09:52
Un premier convoi de plus de 400 rapatriés est arrivé à Moba samedi dernier, au Nord Katanga. Selon le HCR, plus de 30 000 Congolais exilés en Zambie ont manifesté leur volonté de rentrer au pays. Trois autres convois sont prévus dans les 15 jours qui suivent, d’après cette source, rapporte radiookapi.net
Au total, 437 personnes ont débarqué samedi matin au port de Moba, à plus ou moins 150 kilomètres au sud de Kalemie, en provenance de la Zambie. Parmi elles, il y a 25 malades, selon des sources hospitalières. Le commissaire de district de Tanganika, le HCR et ses partenaires ainsi que la MONUC ont été mobilisés pour les accueillir. Une dizaine de camions de l'OIM, Organisation internationale des Migrations et de la Monuc ont pu acheminer ces rapatriés de Moba-port jusqu'au centre de transit situé non loin de l'aéroport.Après la ville de Kalemie, aux mois d'avril et mai derniers, le HCR vient donc de porter son attention sur les réfugiés congolais originaires du sud-est du Katanga, notamment ceux de Moba et de Pweto. Selon les estimations de cette organisation onusienne, 34 000 sur 46 000 Congolais réfugiés en Zambie ont manifesté leur volonté d'être rapatriés. Environ 90% de ces candidats au rapatriement sont originaires de Moba et Pweto. Le premier convoi pour Pweto est prévu pour le 28 juin prochain.
Par Redacteur Web
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Mbandaka : explosion du camp Capitaine Ngashi, l'heure est au nettoyage de la ville
Équateur Politique et Citoyen 18 Juin 2007 à 17:12:35
Des équipes de MAG, une ONG de déminage, sont à pied d’œuvre. Parallèlement, une commission mixte de l’armée et de la police est chargée d’identifier les endroits où se trouveraient les engins non explosés, rapporte radiookapi.net
Les roquettes non explosées devaient être détruites lundi après-midi, selon le coordinateur de l’ONG MAG, Gwenn Dubourthoumieu. Huit membres de cette organisation ont circulé ce lundi matin dans les rues de Mbandaka pour sensibiliser la population au danger que représentent ces engins. L’opération de nettoyage pourra s'étendre sur plusieurs jours, en raison de l'insuffisance des effectifs déployés sur le terrain, a dit le responsable de MAG. D’après lui, des munitions à grand danger doivent être déplacées pour être détruites dans la périphérie du camp Capitaine Ngashi. De leur côté, les habitants des lieux où étaient rassemblés les engins ramassés exprimaient une grande crainte et souhaitaient que les munitions soient évacuées sans attendre. Par ailleurs, quarante-huit heures après l'incendie de la poudrière du camp Capitaine Ngashi, les autorités poursuivent leur enquête pour déterminer la cause de l'incendie. Il pourrait s’agir d’un acte de sabotage, selon la 3e région militaire. Le dernier bilan de cette catastrophe, selon les autorités provinciales, fait état de trois morts et cinquante deux blessés.
Par Redacteur Web
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Idiofa : déplorables conditions de détention à la prison centrale
Bandundu Politique et Citoyen 18 Juin 2007 à 17:15:11
Trois morts parmi les prisonniers ont déjà été enregistrés en quatre ans du fait de ces conditions. Les détenus sont sans nourriture consistante ni soins médicaux. Ils dorment à même le sol et ne reçoivent aucune assistance extérieure, rapporte radiookapi.net
A ce jour, la prison centrale d’Idiofa héberge 23 détenus, tous de sexe masculin. Le plus âgé a une soixantaine d’années. Ce petit nombre de pensionnaires est voulu, a indiqué le directeur de cette maison carcérale. D’après lui, il accepte de ne garder que des personnes condamnées par les tribunaux et celles en instance de jugement. Pour leur prise en charge, le même directeur a fait aménager un puits d’eau d’une capacité de dix mille litres. Les recettes réalisées à partir de cet ouvrage permettent tant bien que mal de trouver aux prisonniers de quoi mettre sous la dent. Cette prison date de 1935. Construite en briques à daube, elle est à 145 kilomètres, à l’est de la ville de Kikwit, dans la province de Bandundu. Depuis sa création, elle n’a jamais fait l’objet d’une quelconque réhabilitation, selon les sources. Seul point positif: sa cour est toujours entretenue et propre. Une mission de la section Droits de l’homme de la Monuc/Bandundu a fait le même constat.
Par Redacteur Web
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Assassinat de Serge Maheshe : l'ambassadeur de Belgique prêt à s'impliquer dans la recherche de la vérité
Kinshasa Politique et Citoyen 18 Juin 2007 à 20:18:04
M. Johan Swinnen a assisté lui aussi à la cérémonie de derniers hommages rendus le lundi à Serge Maheshe au Quartier général de la Monuc à Kinshasa. A cette occasion, il a invité le gouvernement congolais à œuvrer avec la communauté internationale pour que la liberté de la presse soit protégée, rapporte radiookapi.net
Selon le diplomate belge, le droit de l’homme concerne tout le monde, toutes les nations. Il serait donc normal que la communauté internationale s’implique dans le processus du respect de la liberté de la presse ainsi que de la recherche de la vérité dans l’assassinat de Serge Maheshe. « Mais nous respectons d’abord la prise de conscience du problème par les Congolais eux-mêmes », a cependant indiqué l’ambassadeur Johan Swinnen. Et si on devait solliciter la communauté internationale dans ce dossier, le diplomate belge a promis de s’impliquer le premier pour que cela soit effectif.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Des responsables de l'ANR ferment une radio et confisquent le matériel à Mayi-Munene

Journaliste En Danger (Kinshasa)
18 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
- Journaliste en danger (JED) dénonce de la manière la plus catégorique la fermeture et la confiscation par un responsable local de l'ANR (Agence Nationale des Renseignements), depuis le 9 juin 2007 vers 19h30 du matériel de la Radio Canal Satellite du Kasaï, une radio communautaire émettant dans la localité de Mayi-Munene à 44 kms de Tshikapa, deuxième ville de la province du Kasaï Occidental au centre de la RD Congo.
JED considère qu'il s'agit d'un abus de pouvoir de la part des responsables de l'ANR, MM. - Ibrahim Tutulu et Gustave Amuri, qui reprochent à cette radio "d'intoxiquer la population" et de "fonctionner sans les documents de l'ANR". En effet, la loi N° 96/002 du 22 juin 1996 fixant les modalités de l'exercice de la liberté de la presse en RD Congo ne cite nulle part l'ANR parmi les services publics devant décider de l'ouverture ou pas d'un média. Quant à "l'intoxication de la population", JED estime qu'une fois de plus l'ANR s'occupe des choses qui ne la concerne pas dans la mesure où ce travail est confié par la loi à la HAM (Haute Autorité de Médias, Instance de régulation des médias en RDC).
Eu égard à ce qui précède, JED demande au Ministre de l'Intérieur, le général Denis Kalume Numbi, d'ordonner, toutes affaires cessantes, à l'ANR de remettre le matériel confisqué et de laisser fonctionner la radio ainsi abusivement fermée. Et dans le cadre de la lutte contre l'impunité, de sanctionner les agents coupables d'abus de pouvoir
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Congo-Kinshasa: La coopération italienne prend en charge 1500 enfants vulnérables à Bunia

Le Potentiel (Kinshasa)
18 Juin 2007Publié sur le web le 18 Juin 2007
Kinshasa
A Bunia, district de l'Ituri, Province Orientale, la Coopération italienne (COOPI) vient de lancer un nouveau programme d'appui à la santé.
Ce programme appelé CTC se propose de prendre en charge plus de 1.500 bénéficiaires, dont la majorité sont des enfants sévèrement malnutris. Leurs familles font partie de la population vulnérable, à savoir les déplacés internes, ainsi que les autres groupes vulnérables.
Ces actions d'appui à la santé s'accompagnent d'une forte campagne de sensibilisation dans les différents centres de nutrition thérapeutiques situés dans trois territoires de l'Ituri, à savoir Djugu, Mahagi et Irimu dans le but de prévenir la malnutrition.
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