Le ministre des Infrastructures s’investit dans la protection et l’entretien des routes de la RDC
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
La protection du patrimoine routier fait l’objet d’une loi créant un Fonds d’entretien des routes (FER) dont le ministre des Infrastructures a réussi à défendre le projet à l’Assemblée nationale convaincue pour en voter l’adoption. Pierre Lumbi Okongo, Ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction a présenté vendredi dernier, un projet de loi portant protection du patrimoine routier. Projet au terme duquel il sera question, dans un proche avenir, de créer un Fonds d’Entretien des Routes de la République Démocratique du Congo, FER-RDC en sigle, dont l’ambition sera de connecter les moyens financiers et de les mettre à la disposition de l’Office des Routes, l’Office des Voiries et Drainage ainsi que la Direction des Voies de Desserte Agricole.
La source principale de ce Fonds, a fait savoir le Ministre, est la redevance sur les produits pétroliers et les lubrifiants. Le prélèvement à opérer sera de 0,088 USD ou 8,8 cents par litre des produits pétroliers à la pompe.
Quant aux sources secondaires, Pierre Lumbi relève les alternances d’usage de la route consistant dans les droits de péage ; les pénalités dues à la surcharge des véhicules constatée au pesage : la taxe ou redevance sur la charge à l’essieu des véhicules utilitaires ou poids lourds. Des sources d’appui peuvent également être mobilisées. Il s’agit essentiellement des allocations budgétaires potentielles de l’Etat ; des contributions diverses, dons et legs des contributions des bailleurs de fonds.
Samedi 23 juin 2007, Pierre Lumbi Okongo est revenu à la charge pour répondre à certaines préoccupations des élus du peuple. Notamment : Que vient faire le FER-RDC alors qu’il y a l’Office des Routes et l’OVD ? Pourquoi une participation majoritaire des privés dans le Conseil d’Administration de cette nouvelle structure ? Et enfin, qu’est-ce qui garanti que le FER-RDC ne va pas échapper au contrôle du Gouvernement ?
Réagissant à la première préoccupation, Pierre Lumbi Okongo a indiqué que le FER-¬RDC ne vient nullement faire le travail technique de l’Office des Routes et de l’OVD. Ce Fonds, a insisté le Ministre d’Etat Lumbi, est une réponse aux préoccupations de ces deux sociétés et même des usagers de la Route. D’autant plus que depuis plus d’une décennie, les lignes budgétaires consacrées à l’entretien des routes en République Démocratique du Congo se sont avérées notoirement dérisoires et insignifiantes.
Voilà pourquoi, a indiqué le Ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, il était plus que nécessaire de développer l’intelligence pour créer une structure susceptible de sécuriser et de pérenniser le financement de l’entretien des routes de façon à permettre la prise en charge des routes dès leur réhabilitation et/ou reconstruction-construction.
S’agissant de la participation majoritaire des privés dans le Conseil d’administration, Pierre Lumbi Okongo a fait savoir qu’à l’époque, on avait lancé le même Fonds. Seulement, a-t-il rappelé, il y avait dérapage. Parce que l’Etat ne pouvait pas se contrôler. C’est pourquoi, pour limiter les dérives de l’Etat cette fois-ci, le Ministère a pensé à ce que les privés soient majoritaires. Parce que partout où l’Etat veut tout faire, il y a toujours le dérapage, a-t-il fait remarquer. Pierre Lumbi s’est étonné quant aux inquiétudes des certains Honorables Députés pour ce qui est du contrôle de cette structure.
Parce que, a-t-il soutenu, avec la perspicacité qui caractérise présentement l’Assemblée nationale ou mieux les Honorables Députés, il est difficile pour le FER-RDC, comme d’ailleurs d’autres structures étatiques, d’échapper au contrôle de l’Etat.
Convaincus par la clarté et les réponses du Ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction les Honorables Députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant protection du patrimoine routier national. Comme qui dirait Pierre Lumbi Okongo joue et gagne à l’Assemblée nationale.
(Th)
La Prospérité
Last edited: 25/06/2007 17:30:21
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Insécurité à l’Est de la Rdc : Guerre contre Nkunda : Kinshasa en contradiction avec Bruxelles !
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Que cache cet engouement qui a tout l’aire d’une campagne de marketing politico-diplomatique ? La Belgique a envoyé un émissaire par l’entremise de son ministère des Affaires étrangères dans la région des Grands Lacs. Il s’agit du diplomate Jozef Smets qui a séjourné dernièrement à Goma dans le Nord-Kivu. Il y a rencontré les autorités provinciales de la place, les chefs coutumiers, la cellule provinciale de pacification ainsi que d’autres acteurs intéressés par la situation sécuritaire dans cette partie de la RDC.
Pour Jozef Smets, une solution militaire aux problèmes des groupes armés congolais et étrangers ne conduira à rien. « Nous ne croyons pas en une solution militaire ou armée. Si je dis ‘nous’, je peux parler pour mon pays, mais je crois aussi pour beaucoup des membres de la communauté internationale », a-t-il déclaré. Et le diplomate belge de poursuivre : « Maintenant, nous souhaitons que tout le monde se place dans une perspective positive et qu’on ose envisager des solutions politiques innovatrices, qu’on ne reste pas avec un langage de violence ».
L’envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères du gouvernement du Royaume de Belgique estime qu’il est trop facile de dire, à partir de Kinshasa, donc, loin du terrain, qu’il faut une attaque générale. En réalité, ça peut tourner mal et la population civile, une fois encore, peut en payer le prix, a-t-il expliqué. Après Goma, M. Smets devra se rendre à Bukavu, au Sud-Kivu, avant de poursuivre son périple au Burundi et au Rwanda.
Crainte
Il sied de rappeler que la mission du Conseil de sécurité qui a séjourné dernièrement en Rdc s’est dite opposée au processus du mixage en soutenant le brassage. L’insécurité à l’Est créée par les milices congolaises notamment celles de Nkunda et des autres Maï-Maï ainsi que les rebelles rwandais, a été au centre des préoccupations des membres du Conseil de sécurité.
Le président de la République a promis à ses hôtes qu’il viendra à bout de l’insécurité dans cette partie de la République d’ici la fin de l’année. Pour faire preuve de sa détermination, il a mis en place de nouvelles structures au sein des Fardc et de la Police. Un commandement a été nommé en Ituri pour gérer l’insécurité à l’Est de la République. C’est quand Kinshasa veut agir que l’on commence à observer des notes discordantes au sein de la communauté internationale.
Il est par ailleurs vrai que Kinshasa avait entrepris des négociations avec Nkunda sous la houlette de Kigali. Si rien n’a officiellement filtré de ces contacts, il nous revient par le truchement des organes de presse occidentaux dont « Le Soir », « New York Times »… que Nkunda exige l’amnistie pour lui et ses hommes, la poursuite et l’extension des opération de « mixage » des troupes dans la province du Sud Kivu et finalement, sa nomination à un poste en vue. Que cache ce engouement qui a tout d’une campagne de marketing politico-diplomatique alors qu’il y a eu des élections en RDC ?
(Yes)
Le Palmarès
Last edited: 25/06/2007 13:59:16
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Restructuration des FARDC : divergences UE-RDC
La réforme des services de sécurité est à l’ordre du jour. Plus particulièrement la restructuration des Forces armées de la République démocratique du Congo. Le gouvernement en a fait l’une de ses priorités et les partenaires extérieurs ont été invités à apporter d’urgence l’aide nécessaire pour l’intégration, l’entraînement et l’équipement des Forces armées et de la Police nationale. Quelle approche adoptée pour faire accélérer les choses dan le but de préserver les acquis déjà obtenus ? Les discussions achoppent à ce niveau.
La restructuration des Forces armées de la République démocratique du Congo est plus qu’une priorité. Elle s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la « Stratégie de sécurité nationale ». Ce qui explique que dans sa Résolution 1756, le Conseil de sécurité demande et « engage le gouvernement et ses partenaires, notamment l’Union européenne à s’entendre rapidement sur les moyens de coordonner leur action et de mener à bien la réforme du secteur de sécurité en s’appuyant sur les résultats obtenus ».
C’est certainement dans ce cadre qu’il faudra situer la dernière mission de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en République démocratique du Congo. L’accent a été mis pour favoriser et accélérer la restructuration des forces armées congolaises pour une paix durable.
Dans le même ordre d’idées, il convient également de comprendre le séjour de M. Smets, envoyé spécial de la Belgique pour la région des Grands Lacs. A une question de la presse sur l’aide à apporter en vue de la restructuration de l’armée, l’envoyé spécial de la Belgique a évoqué les conditions soulevées par son pays. Il invite le gouvernement congolais à prendre des sanctions contre des éléments indisciplinés pour ne pas ternir l’image de l’armée, mais surtout celle des partenaires qui s’impliquent dans la restructuration de l’armée.
Allusion faite aux fosses communes découvertes en Ituri et au Kivu imputées aux éléments de la première brigade intégrée formée par la Belgique. Pour l’envoyé spécial de la Belgique, il ne sera pas possible de continuer à former des militaires qui s’acharneraient ensuite sur les populations. Ce qui serait également l’avis d’autres pays membres de l’Union européenne. Une façon d’interpeller le gouvernement congolais, d’exercer une pression sur lui pour combattre l’impunité et consolider la discipline militaire.
DES DIVERGENCES
Cependant, il nous revient que de grandes divergences apparaissent dans l’approche à adopter pour poursuivre la restructuration de l’armée. Les pays de l’Union européenne entendent travailler dans une coordination pour entraîner et équiper les Forces armées congolaises. En d’autres termes, poursuivre les actions convenues dans les différents programmes conclus avec le gouvernement dans le cadre de la coopération multilatérale. Ils veulent donc s’inscrire dans l’esprit et la lettre de la Résolution 1756.
Par contre, si le gouvernement congolais respecte les termes de cette même résolution, en plus de ce fait que la sécurité relève du domaine de la souveraineté nationale, il propose toutefois que l’on privilégie des accords bilatéraux en vue d’atteindre cet objectif. Aussi, revient-il aux Congolais de signer des accords bilatéraux de défense avec des pays amis ou partenaires extérieurs pour qu’ils apportent l’aide nécessaire à l’intégration, à l’entraînement et à l’équipement des forces armées et de la Police nationale.
Le gouvernement congolais estime efficace cette approche qui pourrait accélérer le processus de restructuration de l’armée. Car, reconnaît-on dans certains milieux gouvernementaux, le brassage n’a pas encore donné les résultats escomptés. Ne parlons pas de mixage rejeté par les membres du Conseil de sécurité. Raison pour laquelle le gouvernement soutiendrait cette approche qui s’appuie sur des accords bilatéraux.
Les discussions achoppent également sur l’option à lever pour ramener la sécurité à l’Est du pays. On sait à ce propos que le gouvernement entend mener la politique du bâton et de la carotte. Si l’option politique n’est pas exclue, pour preuve cette initiative de l’organisation d’un dialogue inter-communautaire, l’option militaire est également envisagée pour dissuader les forces négatives à désarmer et à s’inscrire dans le contexte du programme DDR.
Or, à entendre l’envoyé spécial de la Belgique, il faut privilégier l’option politique plutôt que « d’envisager des actions militaires mal préparées ». Les pays de l’Union européenne affirment que la solution armée aura des conséquences néfastes sur les populations. Loin d’eux l’idée de soutenir les groupes armés. (Sic.)
BRASSAGE DE 1962
Comme on peut le constater, les divergences apparaissent quant à l’approche à adopter tant pour restructurer le Forces armées congolaises qu’à faire revenir la sécurité dans le grand Kivu. En d’autres termes, toutes les parties intéressées ne sont pas encore parvenues à un point de convergence pour accélérer la réforme des services de sécurité en commençant par la restructuration de l’armée qui passe jusqu’à preuve du contraire par le brassage.
Or, la République démocratique du Congo n’est pas à son « premier brassage ». Déjà en 1962, juste après les sécessions katangaise, kasaïenne et la rébellion mulele, il y a bel et bien eu brassage qui a été une réussite. Ce succès, on le doit à la volonté des militaires qui avaient compris la nécessité de disposer d’une armée nationale et de mettre fin à des confrontations armées qui avaient endeuillé le pays et détruit les infrastructures socio-économiques.
Le deuxième élément de ce succès découle du fait que tous ces militaires étaient sortis d’une même moule. Mais à la suite de certaines circonstances, ils se sont retrouvés dans les différents coins de la République lorsque des divergences politiques ont éclaté. Mais une fois qu’ils avaient compris la nécessité de doter le pays d’une armée, tout s’est passé dans de bonnes conditions : chaque responsable militaire s’est impliqué, s’est engagé au service de la Nation. Les permutations qui sont intervenues par la suite n’ont posé aucun problème. Il n’y avait plus d’armée katangaise, sud-kasaïenne, les groupes armés mulele, etc. Qui plus est, les politiques ont laissé les « militaires » faire.
Or, depuis les négociations inter-congolaises à Sun City, la question de la restructuration de l’armée a soulevé des débats houleux. Pour des raisons peut-être liées à l’existence des agenda cachés, des observateurs avertis ont constaté l’interférence de personnalités politiques dans des questions militaires. Aussi, lorsqu’il a été décidé de procéder au brassage des forces armées congolaises, les mêmes politiciens ont pesé de tout leur poids pour occasionner le retard actuel et des insuffisances que l’on déplore.
Bien plus, les différents responsables militaires des ex-belligérants n’ont pas suivi le cursus militaire normal. Certains d’entre eux doivent leur ascension militaire à des relations amicales, familiales ou ethniques, pour ne pas dire régionales. Toutes ces incohérences sous-tendent aujourd’hui ces difficultés rencontrées pour accélérer la restructuration de l’armée. Fait perceptible : les Forces armées congolaises compteraient plus d’officiers que dans d’autres armées africaines
La question étant d’une importance capitale, il y a lieu d’approfondir les échanges de vue entre partenaires pour accorder le bénéfice d’urgence à ce problème de manière à disposer, dans un délai raisonnable, d’une armée des professionnels; objectif fixé par le gouvernement. Mission confiée sûrement au nouveau chef d’Etat-major général des FARDC. Il y va de la poursuite normale et encourageante du processus politique en République démocratique du Congo.
Kinshasa, 26/06/2007 (LP/MCN, via mediacongo.net)
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Comment la Banque Centrale du Congo est menacée de pillage alors que les finances de la République sont au plus mal
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
D’après une source proche de la Banque Centrale du Congo, un ancien agent de cette banque tente d’arracher à son ancien employeur, la rondelette somme de 9.455.402 Usd. Il serait illusoire de dire qu’après les dernières élections, les finances de la RDC ont repris du poil de la bête. L’appréciation du Franc congolais face au dollar, constatée ces derniers temps, n’est qu’un trompe-l’œil car, entre-temps, les prix ne baissent pas. Ce qui appauvrit davantage le peuple. Même si, à la décharge du gouvernement Gizenga, on peut évoquer le travail iconoclaste et prédateur lui légué par le monstrueux système 1+4.
Au moment où, visiblement, rien ne semble marcher, il y a des compatriotes qui s’illustrent par des initiatives dont l’objectif est d’enterrer plus profondément encore la dépouille de ce pays.
Telle est cette rocambolesque affaire qui menace la Banque Centrale du Congo et qui risque de dépouiller l’institut d’émission d’une bonne partie de ce qui lui reste d’espèces sonnantes et trébuchantes.
En effet, d’après une source proche de la Bcc, un ancien agent de cette banque, tente d’arracher à son ancien employeur, la rondelette somme de 9.455.402 USD. Pour obtenir ce montant calculé par la Soneca, de la Bcc, ce compatriote répondant au non de Franck Mvunzu, accuse son ancien employeur de plagiat.
En effet, le plaignant qui était agent de la Bcc au département de comptabilité, avait jugé bon d’aller parfaire ses études à l’Isc où il avait défendu en juillet de 2003, un mémoire de licence intitulé : « Essai et implantation d’un Plan comptable décimal à la Banque Centrale du Congo ».
Sans doute, pour obtenir une promotion, il avait remis deux exemplaires à son employeur qui n’était autre que la Bcc. Mais, par après et à grande surprise, il avait constaté que le Plan comptable qui avait fait l’objet de ses recherches, était à son insu, implanté à la Bcc. C’est ainsi qu’il avait été en justice contre la Bcc qui avait été condamnée au paiement de 15.000 USD par les tribunaux de Kinshasa.
L’affaire paraissait jusque-là facile. Mais, c’est l’intervention de la Soneca, du reste en liquidation, qui a tout compliqué.
En effet, pour la Soneca, tous calculs faits, la Bcc doit payer à son ancien employé, la bagatelle de 9.455.402 USD. Une addition salée qui laisse tout le monde pantois à l’Institut d’émission.
Le Cpcc dit non…
Consulté parce que l’affaire relève de son domaine, le Conseil permanent de la comptabilité, d’après notre confrère Congo Indépendant, soutient que c’est lui qui a conçu et mis en œuvre le Plan comptable de la Banque Centrale.
Pour preuve, soutient le Cpcc, le mémoire de Franck Mvunzu date de 2003, alors que les travaux d’élaboration du Plan comptable de la Bcc ont été amorcés dès 1998. Et comme pour enfoncer le clou, le Cpcc accuse à son tour, Franck Mvunzu d’avoir copié son Plan comptable. Un écheveau !
(Yes)
Le Palmarès
Last edited: 25/06/2007 13:14:19
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Congo-Kinshasa: Affaire Bemba, Kengo prêt à discuter avec Kabila
Le Phare (Kinshasa)
25 Juin 2007
Publié sur le web le 25 Juin 2007
A.vungbo
Après plusieurs reports et démentis, le Sénateur JP Bemba rentre au pays à la fin du mois de juillet prochain, après avoir passé plus de trois mois en dehors du pays, suite à un problème lié à sa santé personnelle, après les événements tragiques du 22 et 23 mars derniers.
En effet, selon les informations reçues au Phare d'une source digne de foi, c'est dans une correspondance datée de mercredi 20 juin dernier adressé au bureau du Sénat que le sénateur élu de la ville de Kinshasa, JP Bemba, exprime le désir de regagner la mère patrie. Son état de santé, insiste-t-il, ne poserait plus problème. Il se serait totalement rétabli et en pleine possession de tous ses moyens physiques.
Cependant, indique-t-on, toujours dans cette même correspondance, le patron du Mlc s'inquiète de sa situation sécuritaire et demande au bureau de la chambre haute de prendre toutes les dispositions pratiques et utiles afin que ce retour se passe sans heurts. Notre source affirme que la question de ce retour aurait été au centre de l'audience accordée mercredi 19 juin par Léon Kengo Wa Dondo, président du Sénat, aux ambassadeurs des pays membres permanents du Conseil de Sécurité l'Onu qui ont séjourné dans la capitale congolaise du 19 au 20 juin 2007.
L'on croit savoir que le président du Sénat serait partisan de la solution politique en lieu et place de la voie judiciaire. Et c'est sans doute dans cette perspective que la présidence du Sénat compte, dans les prochains jours, initier des contacts avec le Président de la République pour qu'une solution politique soit le plutôt trouvée dans le cadre d'une démocratie apaisée.
Par ailleurs, les observateurs avertis de la scène politique congolaise mettent également sur la balance du retour de « Igwe » le climat de décrispation politique que l'on observe actuellement, mais aussi le fait que la chambre basse du parlement a adopté pendant sa session ordinaire la loi sur le statut de l'opposition. En principe, la structure dénommée « Coordination de l'opposition » devrait revenir au groupe parlementaire réunissant le plus grand nombre d'élus.
On rappelle que le dossier Bemba comporte, au plan politique, le point relatif à ses absences prolongées mais jusque-là justifiées, aux séances du Sénat, depuis l'entrée en fonction de ce dernier. Au plan sécuritaire, il y a la controverse autour de sa sécurité rapprochée ramenée à une douzaine de policiers, alors que le « Chairman » pense devoir compte sur plus d'une centaine de commandos actifs. S'agissant du volet judiciaire, la note du Procureur Général de la République sollicitant la levée de son immunité auprès du Bureau du Sénat n'a toujours pas été retirée de la circulation.
Quant au mandat d'arrêt international qui aurait lancé contre lui par le gouvernement Gizenga, personne n'en connaît ni les tenants, ni les aboutissants.
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Congo-Kinshasa: Une nouvelle politique de lutte contre le paludisme s'impose
Le Potentiel (Kinshasa)
25 Juin 2007
Publié sur le web le 25 Juin 2007
Nadine Kavira
Kinshasa
Le paludisme est l'une des maladies les plus meurtrières dans le monde. Etant donné que la République démocratique du Congo est une zone endémique et que la progression de la maladie s'accroît de jour en jour, une nouvelle politique de lutte contre cette pathologie s'impose.
C'est suite à cette progression que le ministre de la Santé s'est engagé à lutter d'avantage contre le paludisme en signant un document sur la nouvelle politique nationale de lutte contre le paludisme.
Cette cérémonie, organisée jeudi dernier au salon rouge des Affaires étrangères, a connu la participation du représentant de l'Oms, du secrétaire général à la Santé publique ainsi que d'autres invités.
Prenant la parole, le représentant de l'OMS, M. Roungou a déclaré que l'évaluation du plan stratégique 2002-2006 a montré qu'en dépit des efforts concertés des autorités nationales et des partenaires y compris l'OMS, la couverture des groupes à risque par des interventions telles que la prise en charge par les combinaisons thérapeutiques à base d'Artémisinine, l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide et le traitement préventif intermittent de la femme enceinte demeure encore très faible.
« Les outils efficaces et rentables pour lutter contre le paludisme existent mais ils sont largement insuffisants face aux nécessités. Les faiblesses du système de santé actuellement représentent un de facteurs qui contribuent à la faible performance de la lutte contre le paludisme », a-t-il ajouté.
A cela, M. Roungou a rappelé que la politique nationale de lutte contre le paludisme est un engagement visant à atteindre le but qui est de réduire la morbidité et la mortalité liées à ce fléau. « C'est à notre avis le creuset qui permet la complémentarité des interventions et des intervenants tout en assurant l'harmonie et la rentabilité des activités pour une meilleure couverture des besoins et un meilleur impact », souligne-t-il. Quant au secrétaire général de la santé publique a relevé que le document de déclaration de la politique nationale de lutte contre le paludisme circonscrit le cadre dans lequel évolueront désormais toutes les actions de lutte contre le paludisme dans notre pays.
C'est sur une note de gaieté que le ministre Victor Makwenge Kaput a signé le document sur la nouvelle politique de lutte contre le paludisme. Il faut noter que ce document comprend quatre parties à savoir l'introduction, les principes directeurs, les orientations stratégiques et les modalités de mise en oeuvre
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Ouverture à Kinshasa du Forum social congolais
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Le Forum social congolais a pour mission de mobiliser les mouvements sociaux de la Rdc en vue d’arriver à formuler ensemble un projet de société qui met le citoyen congolais et toute autre personne vivant au Congo avec ses besoins, au premier plan de toute initiative politique, sociale et économique. Le Forum social congolais s’est ouvert ce dimanche 24 juin 2007, au Jardin Botanique de Kinshasa. C’était en présence de centaines des représentants des associations et autres organisations non gouvernementales de développement qui ont pris d’assaut le cadre précité pour participer à la continuité aussi bien du Forum social mondial que du Forum social africain.
L’ouverture du Forum social congolais a été sanctionné par une caravane à la fois pédestre et motorisée dite de «solidarité avec les victimes du néolibéralisme». Celle-ci est partie du croisement des avenues de la Libération ex-24 Novembre et Kasa-Vubu, à Bandal Moulaert, pour connaître son point de chute au Jardin Botanique de Kinshasa, l’un des sites retenus pour abriter ce grand rendez-vous social.
Le Forum Social Congolais, le tout premier du genre au Congo, va pouvoir se dérouler durant cinq jours, soit du 24 au 28 juin 2007, avec tout son arsenal de revendications. Plus de 15.000 personnes y sont attendus.
C’est donc une occasion pour la population congolaise de proposer des alternatives durables pour l’amélioration des conditions de vie en République Démocratique du Congo. Et cela à travers des ateliers de réflexion, des tribunes libres, des manifestations culturelles, des projections cinématographiques et des conférences-débats.
Considéré comme étant la continuité des processus du Forum Social Mondial et du Forum Social Africain, le Forum Social n’est ni une association, ni une Ong ni un simple atelier de réflexion.
C’est une dynamique engagée en vue de proposer des alternatives exigeant l’amélioration des conditions des vies des populations.
Les buts du Forum Social Congolais sont notamment : la consolidation des capacités d’analyse, de proposition et de mobilisation des organisations du mouvement social congolais afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle en Rdc, en Afrique et au sein du mouvement social mondial; la construction d’un espace congolais d’élaboration concertée d’alternatives à la gouvernance du pays et à la mondialisation néo¬libérale; la définition des stratégies de reconstruction sociale, économique et politique; la contestation du mythe du commerce libre perpétué par les pays riches et puissants que le commerce libre et la privatisation sont les seules solutions à la pauvreté dans le monde. Mythe que les gouvernements et les grands dirigeants du monde ont gobé.
Partout, les pays pauvres sont poussés à ouvrir leurs marchés aux sociétés étrangères et aux importations bon marché souvent subventionnées à ne plus aider les producteurs vulnérables et à privatiser des services essentiels. Les résultats sont désastreux. II faut éclater ce mythe une fois pour toute.
Quid de la genèse et de l’organisation du Forum social congolais ?
En janvier 2003 à Porto Alegre, s’est tenu le troisième Forum Social Mondial auquel ont participé plusieurs acteurs de la Société Civile congolaise, non comme représentants de celle-ci, mais simplement comme individus représentant leurs structures respectives avec l’appui de leurs partenaires.
A l’issue de ce forum, il a été note un besoin de mettre en place au niveau de chaque pays, un Forum Social National qui mobiliserait les mouvements sociaux impliqués dans la dynamique alter mondialiste en vue de dénoncer les effets de la mondialisation néo¬ libérale et proposer des alternatives pour la construction d’un monde plus juste et plus solidaire en allant du niveau national au niveau mondial.
Le 7 mars 2003 à Kinshasa, certaines personnalités ayant participé à ce forum ont fait la restitution auprès de membres du mouvement associatif congolais regroupés au sein du Secrétariat Exécutif National de la Société Civile congolaise. Au terme de la restitution, les participants ont unanimement reconnu la nécessité de mettre tout en oeuvre en vue d’organiser un forum social congolais. L’idée de constituer un groupe de travail composé d’acteurs socialement engagés qui se pencheraient sur certaines questions d’intérêt national et international, aussitôt le Gouvernement de transition mis en place, a commencé a émerger.
Des dynamiques se sont alors créées à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays sans toutefois arriver a réaliser le Forum Social Congolais, car les congolais sont repartis au Forum Social Mondial de Mumbaï en 2004 et à celui de Porto Alegre en janvier 2005, sans avoir mis sur pied leur forum national. Dans l’entre-temps les problèmes sociaux de la population deviennent de plus en plus récurrents avec la longue transition politique.
De retour de Porto Alegre, des voix se sont encore accordées pour arriver à concrétiser le premier Forum Social Congolais avant la tenue des élections. Et c’est le 23 juillet 2005 au Collège Bonsomi dans la commune de N’djili que le Forum Social Congolais a été officiellement lancé.
II faut dire qu’au départ, le FSC a vraiment souffert d’un très faible échange avec les dynamiques provinciales. On a également noté une très faible intégration du Forum Social dans les programmations de certaines organisations de la société civile congolaise et une faible compréhension de l’alter mondialisme en Rdc. Mais à ce jour, l’activisme des organisations de la société civile a permis de rattraper quelque retard. Et on peut dire qu’elles sont toutes déterminés à matérialiser ce Premier Forum Social, en mobilisant même tous leurs amis tant de l’extérieur que de l’intérieur du pays.
Célestin Lutete/MMC
Last edited: 25/06/2007 13:32:48
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Bemba contraint à l’exil !
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Loin de toute spéculation de presse ; Joseph Kabila a rendu publiquement sa position, en ce qui concerne, le retour au pays du sénateur JP. Bemba Gombo, après son séjour médical de plus de deux mois, au Portugal. Loin de toute spéculation de presse ; Joseph Kabila a rendu publiquement sa position, en ce qui concerne, le retour au pays du sénateur J.P. Bemba, après son séjour médical de plus de deux mois, au Portugal.
Il est 13 heures GMT, le 24 juin 2007 ; tel un couperet, sur les antennes de la Rfi, l’interview de Joseph Ka¬bila, en la personne de notre confrère, François Soudan (Jeune Afrique) reprend les grandes lignes de son entretien avec Joseph Kabila. A la question focale du sort de Jean Pierre Bem¬ba, retour au pays. « Ce dernier devra être poursuivi en justice, non seulement, parce qu’il a déstabilisé les institutions du pays mais encore, a-t-il voulu attenter à ma vie a renchéri Kabila.
Quant à la mal gérance et la quasi impossibilité qui se profile, en ce qui concerne les cinq chantiers, mieux, les objectifs à atteindre, au plan de programme gouvernemental, à savoir entre autres, l’enseignement, la santé etc... J. Kabila n’a pas eu sa langue en poche, quoi qu’il susurre plus qu’il ne parle, tel qu’il est décrit par son interlocuteur, François Sou¬dan. Il faut accorder un peu de temps au gouvernement de travailler. Encore trois mois au minimum. Le bilan est à dresser, en septembre 2007.
Ceux de ses ministres et leurs adjoints qui se seraient compromis dans la magouille et autre détournement des deniers publics, iront droit en prison.
Quant au héros de son inspiration politique ; Tho¬mas Sankara est un modèle pour Kabila. Celui-là même qui lâcha, au matin de sa mort « les événements tragiques révèlent les grands hommes et, c’est toujours les médiocres qui les provoquent, sic ».
A ce que nous sachions ; l’opinion nationale et internationale est désormais fixée sur le sort réservé au sénateur Jean Pierre Bemba. S’il rentre au pays, il sera poursuivi en justice autrement, il est condamné d’avance. L’organe de loi, en RDC, est instrumentalisé. Donc, il faudra tirer toute la conséquence.
Tumba Lumembu/La Tempête des Tropiques
Last edited: 25/06/2007 13:43:01
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Antoine Gizenga ce jeudi à Kinshasa juste le temps de rencontrer son médecin ce jour à Bruxelles
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Le retour du Premier ministre congolais Antoine Gizenga Fundji, contribuera à enterrer les rumeurs autour de son état de santé. Après les rumeurs folles, la bonne information. Plus de spéculations possibles autour du voyage ou de l’ab¬sence du Premier minis¬tre congolais. Du moins, à en croire ses services. Finalement, c’est en milieu de semaine que le patriarche de Gungu, M. Antoine Gizenga Fundji, rega-gnera la capitale con¬golaise après plusieurs jours d’absence. Ce voyage a certainement constitué une véritable aubaine pour le minis¬tre d’Etat en charge de l’Agriculture à qui reve¬nait, respect de la hié¬rarchie oblige, le droit d’assumer l’intérim du premier ministre congolais.
Dans une ville de Kinshasa, où la radio trottoir incarne les rumeurs à merveille et où elle a toujours tendance à damer le pion à l’information, et alors à l’information vraie, quoi de plus normal que des rumeurs, même les plus folles disquali¬fiant physiquement le Premier ministre, s’installent gracieusement dans certains esprits.
Et les méchantes langues ne veulent pas rater l’occasion d’y apporter leur touche parti¬culière. Mais, toutes les pen¬dules sont désormais remises à l’heure avec l’annonce du retour ce jeudi 26 juin 2007, à Kinshasa la capitale congolaise, du Premier ministre, M. Antoine Gizenga Fundji. C’est ce que nous confiaient hier soir, avec conviction, les ser¬vices de la primature congo¬laise. C’est en perspective de la date de ce retour que le Premier ministre congolais rencontre, ce lundi 25 juin 2007 à Bruxelles où il se trouve encore, son ophtalmologue pour un dernier chek up médical, question, sans nul doute, de s’assurer que tout va bien et qu’il peut regagner le Congo-Kinshasa pour y re¬prendre ses fonctions à la tête du Gouvernement.
A y regarder de près, ce retour coïncide avec l’adop¬tion, très bientôt au sein de la chambre haute du Parlement congolais, du projet de budget 2007 déjà en examen, après son adoption, il y a quelques jours, à la chambre basse moyennant amendements des membres de l’Assemblée natio¬nale. Les députés avaient ainsi saisi l’occasion pour revoir à la hausse les prévisions budgétai¬res du Gouvernement central.
Outre l’adoption du projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2007 au Sénat, le retour du lea¬der du PALU s’effectuera deux jours avant la date du 30 juin consacrant le 47ème anniversaire de l’accession du Congo-Kins¬hasa à la souveraineté natio¬nale et internationale. En sa double qualité de Premier mi¬nistre et de père de l’indépen-dance, M. Antoine Gizenga Fundji ne pouvait que sauter sur l’occasion pour fêter cet événement aux côtés des po¬pulations congolaises, surtout que la date de l’indépendance de la RDC sera commémorée dans toutes les onze provinces congolaises.
Son retour au pays contri¬buerait ainsi à rassurer ses compatriotes quant à son état de santé et à enterrer les rumeurs qui, sans aucun fonde¬ment, tentent de combler le vide en alimentant les conver¬sations auprès d’une certaine opinion.
(Ern.)
Marcellin MANDUAKILA/Forum des As
Last edited: 25/06/2007 12:52:28
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Joseph Kabila en visite de travail de 24 heures à Ndola en Zambie
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Le chef de l’Etat congolais va évoquer avec son homologue zambien des questions relatives aux échanges commerciaux entre ces deux pays frères avant de rejoindre Kisangani où seront organisés les festivités du 30 Juin. Le président de la République Joseph Kabila a quitté Kinshasa, dimanche 24 juin tard dans la nuit, à destination de Ndola en Zambie où il va rencontrer son homologue Levy Mwana Wassa, après une escale de quelques heures à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, ont rapporté des sources aéroportuaires. Cette visite de travail du chef de l’Etat congolais, la première depuis son élection à la tête de la magistrature suprême de la troisième République, s’inscrit dans le cadre des relations de bons voisinages qu’entretiennent ces deux pays frères.
Au cours de son séjour de 24 heures, Joseph Kabila va évoquer avec son hôte des questions relatives aux échanges commerciaux entre la Rdc et la Zambie.
A ce sujet, on peut rappeler que les relations commerciales entre ces deux pays voisins avaient failli s’assombrir suite à la décision prise par l’autorité provinciale du Katanga, décision par laquelle le numéro un de la province cuprifère interdisait pour des raisons évidentes l’importation des matières précieuses transportées à l’état brut du Katanga vers l’Afrique australe en passant par la Zambie.
La décision du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, d’immobiliser une centaine de camions appartenant aux opérateurs économiques zambiens avait suscité une vive réprobation des autorités zambiennes au point que Lusaka avait dépêché un « missi dominici » à Kinshasa.
Par ailleurs, les relations voulues apaisées entre Lusaka et Kinshasa ont connu quelques moments d’agitations suite à l’occupation de certains villages de la Rdc par la Zambie.
A l’issue de son séjour en Zambie, Joseph Kabila va se rendre à Kisangani via Lubumbashi dans le cadre des festivités du 30 juin. Les préparatifs vont bon train dans cette ville pour donner à cette cérémonie commémorative de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale un cachet spécial.
Théodore Ngangu/MMC
Last edited: 25/06/2007 16:27:04
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Kisangani : des officiers supérieurs arrêtés pour trafic de câbles électriques
Des officiers supérieurs de l'armée congolaise et des agents des services de renseignements ont été arrêtés et acheminés à Kinshasa pour accusations d'appartenir au réseau des trafiquants des mitrailles à base des câbles électriques dénudés de la Société nationale d'électricité ( SNEL) à Kisangani, dans la province Orientale (est).
Ces arrestations résultent de l'enquête d'une commission gouvernementale initiée par le ministre de l'Intérieur, Dénis Kalume, dépêchée à Kisangani à cet effet, a indiqué le gouverneur de la province Orientale, Autsai, cité par la radio provinciale.
Les enquêtes se poursuivent avant de révéler que quatre tonnes des mitrailles des câbles ont été découvertes dans des bureaux d'une compagnie aérienne à Kisangani, selon le gouverneur.
Ces actes de vandalisme contrecarrent les efforts de la SNEL qui a le monopole de production et de distribution de l'énergie à travers toute l'étendue de la République démocratique du Congo ( RDC).
Cependant, la SNEL est confrontée notamment aux problèmes de manque de matériels d'exploitation et des pièces de rechange, ainsi que du déficit en fourniture de l'énergie électrique à la base du délestage et coupures intempestives.
L'année dernière, neuf pylônes étaient tombées à la suite des vols dans la province du Katanga, des cornières et barres de fer servant de charpente pour le support des câbles électriques haute tension reliant la centrale hydro électrique d'Inga à Lubumbashi ( Katanga) et à la province zambienne du Copperbelt, provoquant des perturbation en fourniture du courant notamment à la Zambie, au Zimbabwe et à l'Afrique du Sud.
Kisangani, 25/06/2007 (XINHUA /MCN, via mediacongo.net)
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Médecine traditionnelle: L’Université des Montagnes sur les traces du Congo
Dr Basile Ntondele Diazolo, du Centre de recherche et de production des médicaments traditionnels améliorés, à Kinshasa, séjourne depuis quelques jours sur le campus de Mfetum, à Bangangté. Il valorise les bienfaits des plantes traditionnelles africaines.
Le 25 JUIN 2007 : D’après l’une des publications de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), “plus de 80% de la population en Afrique se soignent à base des plantes médicinales.” Cela à cause du coût moins élevé des produits. C’est donc dans l’optique d’apporter un début de solution aux nombreuses attentes des populations des pays en voie de développement que le Dr Basile Ntondele Diazolo, pharmacien chercheur et ethnopharmacien, s’est lancé dans les recherches sur les médicaments à base des plantes médicinales. Encouragé dans son initiative par l’Oms et le gouvernement de la République démocratique du Congo (Rdc), il a pu mettre sur pied un laboratoire “La Quinine”, à travers le Centre de recherche et de production des médicaments traditionnels améliorés (Crmta).
De ce centre, après 20 ans de recherche, sont sortis quatre produits, en comprimés et sirop, faits à base de plantes médicinales africaines. Il s’agit de la Meyamycin (contre les diarrhées aiguës ou chroniques d’origines infectieuse, amibienne, toxico-alimentaire, levures et anti-poison), le Zinginalis, un anti-hémorroïdaire, le N’Sansiphos (contre le paludisme sous toutes ses formes trophozoïque et fébrile) et le Diazostimul, contre les impuissances sexuelles. “L‘apport des plantes médicinales dans le monde, pour ce qui est de la santé, n’est plus à démontrer. C’est grâce à la médecine traditionnelle qu’on a pu sauver la Rdc qui, à une certaine époque, a vu périr plus d’une centaine de personnes à cause de la diarrhée rouge”, argue Dr Ntondele. Pour ce qui est de la qualité des produits actuellement en circulation au Congo-Brazzaville, au Mali, au Bénin et en Angola, l’inventeur fait savoir que “l’aspect toxicologie du principe actif a régulièrement été évalué au laboratoire chimique de l’université de Kinshasa.”
Encourager la recherche
Le mercredi 21 juin 2007, la conférence publique donnée par ethnopharmacien congolais à l’amphi 3 de l’université des Montagnes (Udm), campus de Mfetum à Bangangté, était très courue par les étudiants de la faculté de médecine, les pharmaciens, les médecins, les tradipraticiens et autres chercheurs en plantes médicinales basés dans la province de l’Ouest. Le thème portait sur “De la recherche fondamentale à la recherche appliquée dans la médecine traditionnelle en République démocratique du Congo : Mise au point des médicaments à base des plantes médicinales.” L’objectif premier de cette conférence était de “faire découvrir le transfert de la recherche fondamentale à la recherche appliquée sur les plantes médicinales par l’inventeur Dr Basile Ntondele Diazolo.”
Le choix de l’université des Montagnes n’est pas un fait du hasard. Cette institution, qui dispose en sein d’une faculté de médecine, est engagée dans la production des médicaments traditionnels à base des plantes médicinales. Question de répondre aux attentes des couches démunies. Déjà, en plus du stage académique annuel effectué en Rdc par les étudiants, un partenariat est en train d’être noué entre l’Udm et le Crmta. Pour l’ethnopharmacologue, “il faut encourager les étudiants africains à faire des recherches sur la phytothérapie qui coûte moins chère et est accessible à une bonne frange de la population.”
Par ailleurs, il croit savoir que “les tradipraticiens constituent une banque de données en matière de pharmacopée traditionnelle et doivent en retour être protégés par nos gouvernements. Par exemple, en Rdc, les plantes exploitées sont cultivées sur des hectares ; ce qui fait qu’il n’y aura jamais de pénurie.” L’un des vœux émis par certains pharmaciens et médecins de l’Ouest est celui de se voir associer, dans les jours à venir, dans les essais cliniques des nouveaux produits à mettre sur le marché.
© Blaise N. Nwafo, La Nouvelle Expression
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4000 Congolais en instance d’être refoulés de Grande-Bretagne
Déclaration d’Andrew Sparkes, ambassadeur en RDC
Le gouvernement britannique est déterminé à rapatrier quelque 4.000 Congolais ayant immigré clandestinement en Grande-Bretagne, a annoncé l’actuel ambassadeur de ce pays en RD Congo, Andrew Sparkes, jeudi 21 juin dernier à l’issue d’une audience chez le ministre d’Etat congolais aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
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lundi 25 juin 2007, par Panapress
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Andrew Sparkes, venu transmettre un message de la reine d’Angleterre, Elisabeth II, au gouvernement congolais pour le féliciter des progrès réalisés jusqu’ici, a indiqué que Londres avait demandé à ces irréguliers congolais de revenir volontairement au pays pour ne pas être obliger de les forcer à rentrer.
"Tous ces Congolais, qui sont à l’étranger pour la débrouille, doivent regagner le pays pour apporter leur pierre à la réfondation de l’Etat congolais", a-t-il dit, notant que celui-ci a besoin de leurs cerveaux et de leurs bras, l’heure étant à la reconstruction pour une meilleure perception de l’avenir.
M. Sparkes a déploré le fait que des Congolais entrent en Grande-Bretagne de manière illégale, soulignant que cela devient un calvaire pour ces marginaux qui, s’ils ne sont pas arrêtés, vivent clandestinement et, parfois, dans des conditions déplorables.
Par ailleurs, 112 réfugiés congolais établis au Mozambique dont 17 hommes, 21 femmes et 74 enfants, viennent de regagner la RD Congo par Baraka, au Sud-Kivu, a annoncé, vendredi à Kinshasa, la Commission nationale pour les réfugiés (CNPR, service public)
Selon cette source, la plupart de ces réfugiés se sont retrouvés au Mozambique dans l’espoir de continuer le voyage jusqu’en Europe.
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Les suites du cambriolage au ministère des Finances : le Chef de bande interpellé
Vendredi dernier, vers 19 heures, un attroupement particulier au croisement des avenues Bokasa et Kasai dans la commune de Barumbu, attirait davantage des badauds. Sur le lieu, nous avons trouvé un malfaiteur donné pour mort depuis des semestres par les membres de sa famille, qu’interpellaient des policiers. Les limiers du Bataillon de la police d’investigations criminelles tenaient à s’assurer qu’ils n’étaient pas en présence d’un fantôme ou d’un revenant. Jean Bosco Tombolo était bel et bien vivant entre leurs mains, en chair et en os.
Même les « Colbert » de Barumbu ont fait du grabuge, pour empêcher l’arrestation de ce « ressuscité ». La force étant à la loi, le suspect fut conduit sous bonne escorte à un poste de police proche, en attendant l’arrivée des renforts en provenance de l’Inspection provinciale de la police, ville de Kinshasa.
Mais qui est donc le fameux Jean Bosco Tombolo qui intéresse tant les services d’enquête de la police ? Chef de bande des cambrioleurs de la chambre forte du ministère des Finances, cet homme est la pièce-maîtresse que traquaient le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/Gombe, l’inspection judiciaire des parquets, la Direction des renseignements généraux et des services spéciaux de la police et le célèbre Bataillon PIC. Il serait le cerveau moteur du cambriolage au ministère des Finances et on espère de lui des révélations sur la taupe qui livrerait, au niveau du cabinet tous les renseignements sur l’entrée et la sortie des fonds, le mouvement des agents et cadres travaillant au cabinet, la topographie du bureau du comptable et de la chambre forte.
D’autres renseignements espérés concernent la composition du groupe ayant effectué l’opération; des indications précises sur la manière donc le coup a été préparé, avec quel matériel et quelles armes et comment s’est fait le partage du butin.
Jean Bosco Tombolo faisait partie, comme signnalé dans l’un de nos précédents articles, des membres de la bande en fuite.
Voilà pourquoi il intéresse aujourd’hui la justice au plus gaut point.
Une enquête longue mais fructueuse pour la police
Rappelons que seul le chauffeur de la bande fut appréhendé quelques jours après le forfait. Il décrira le scénario de ce cambriolage, depuis le point de ralliement du groupe jusqu’au lieu du partage du butin, avant que la bande se sépare.
Pour Nsembani alias Pablo alias Pajos, tout s’était bien passé. Au ministère des Finances, ils ont trouvé tous les policiers endormis, ronflant et « inanimés ». Alors qu’il attendait au volant de la jeep, les autres membres du groupe ont fait irruption dans les bureaux et sont ressortis avec des sacs pleins d’argent. Ils se sont tous engouffrés à bord de ce véhicule. Direction : le lieu du partage. Le reste, Nsembani ne saura rien ni du montant perçu par chaque membre du groupe, ni la destination prise après ce cambriolage. Il sait aussi qu’un colis a été réservé aux absents.
C’est grâce à ses aveux que les enquêteurs ont suivi l’itinéraire prise par les malfaiteurs. Cette démarche les conduira aux deux domiciles du chef de bande Jean Bosco Tombolo. Chez la première femme comme chez la concubine, les policiers surprendront des sacs vides du ministère des Finances et quelques bottes d’argent, c’est-à-dire une partie du butin, laissé au titre de frais de ménageChose que les deux dames ont reconnu devant les enquêteurs, avant de révéler que Jean Bosco Tombolo qui se savait traqué, avait traversé le fleuve Congo pour un exil doré à Brazzaville.
Il en est de même du policier Tusevo, le chef de poste et responsable de la garde pour cette nuit du 9 au 10 janvier.
A en croire le chauffeur Nsembani, c’est lui qui aurait servi la nourriture droguée à ses collègues policiers Tambwe, Manzanza, Lofumbwe, Makiadi et Nsumbu, avant de disparaître avec les autres membres de la bande.
Tout deviendra clair comme l’eau de roche
La somme des aveux du chauffeur et ceux que la police obtient du chef de bande actuellement sous verrous, permettra certainement de tisser une seule version des faits, recueillir les concordances et relever quelques mensonges au cas où les deux malfaiteurs envisageaient d’injecter le doute sur un ou plusieurs éléments du dossier.
Une chose demeure certaine. Un cambriolage a été commis au ministère des Finances. Le gouvernement a subi des pertes à la suite de ce vol. Les enquêtes ont été confiées à plusieurs services de l’Etat, la justice et la police. Des investigations ont été menées et ont abouti à l’arrestation du chauffeur Nsembani pour finir aujourd’hui par le chef de bande et peut-être avec ses comparses.
Affaire à suivre !
Kinshasa, 25/06/2007 (Le Phare, via mediacongo.net)
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Journée nationale du poisson : Nzanga Mobutu envisage un code agricole pour la promotion du Partenariat public privé
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Ambiance de fête dimanche 24 juin 2007 à Kinkole dans la commune de la N’Sele où le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, pêche et élevage, Joseph-François Nzanga Mobutu a présidé, au non du Chef de l’Etat, sur l’esplanade de la maison communale de cette Entité municipale, la manifestation de la journée nationale du poisson. Compte tenu de l’importance de l’événement, plusieurs membres du gouvernement ont effectué le déplacement dans cette belle et magnifique cité de Kinkole devenue un des berceaux d’une des plus vieilles traditions, la pêche. Car, il y a exactement 40 ans qu’il a été annoncé dans la même cité la célébration de la journée de poisson. Les ambassadeurs et chefs des misions diplomatiques, les députés et sénateurs, le gouverneur de la ville de Kinshasa, les officiers généraux des Fardc et de la police nationale, les représentants de 3 organismes internationaux, ainsi que les secrétaires généraux de l’administration politique ont rehaussé de leur présence la cérémonie. Les sociétés Vodacom, Socope, Upak et Orgaman, sansibler Pnmls ont apporté leur soutien matériel pour la réussite de l’organisation la fête des pêcheurs.
La journée nationale du poisson a été marquée par une importante marche des associations des pêcheurs de Kinkole, Centre de développement agricole et élevage de Maluku et les Ong de l’Union des vendeurs des produits agricoles, des pêcheurs de Ngamanzo, les mamans protestantes et association des mamans pêcheurs et vendeurs sous le rythme des groupes folkloriques.
Investir dans le secteur de la pêche en Rdc
Intervenant après le mot de circonstance du bourgmestre de la commune de la N’Sele, le ministre d’Etat chargé de l’Agriculture, pêche et élevage a fait savoir que la pêche peut aider à contribuer activement à la création de nombreux emplois rencontrant ainsi les priorités du chef de l’Etat à travers les cinq chantiers. Cette journée, selon lui, doit désormais devenir celle de nouveaux challenges. Car notre pays présente un tableau sombre dans ce domaine. Comment expliquer qu’un pays qui a un potentiel halieutique de 707.000 tonnes de poissons, pour des besoins de consommation limités a 450.000 tonnes, puisse importer plus de 150.000 tonnes de poisson par an ? S’est-il interrogé.
En effet, le nombre de pécheurs en Rdc est estimé à 400.000. A considérer qu’une famille de pécheurs est constituée de 6 personnes, cela fait 2,4 millions de personnes, soit près de 4% du total de la population congolaise vivant directement des activités de la pêche sans compter les intermédiaires, les commerçants, les fabricants pirogue et autres, à qui la pêche apporte des revenus substantiels. La Rdc dispose de vastes plans d’eau dont la superficie totale est de 86.000 Km² avec un potentiel halieutique de 707,000 tonnes exploitables annuellement. Le Lac Tanganyika dispose à lui tout seul de 40% des ressources halieutiques du pays. La production annuelle de poisson est estimée à 250.000 tonnes, soit environ 30% du potentiel halieutique. D’où l‘importance d’investir dans le secteur de la pêche en Rdc. S’adressant d’abord aux vaillants pêcheurs du Congo, le ministre d’Etat chargé de l’Agriculture, pêche et élevage a exprimé sa grande fierté face à leur détermination à perpétuer les vieilles traditions pour en faire profiter la jeunesse. « Soyez encore plus nombreux à nous donner le goût du fleuve et de ses rivières, des lacs et de leurs mystères, de l’océan et des mers. Car vous êtes le pont qui relie notre passé a notre avenir, nos traditions à la modernité », a-t-il indiqué.
Aux hommes d’affaires congolais importateurs de poissons, il a estimé que le temps n’est plus à la facilité, mais plutôt à la tradition et à l’exigence de soi. Il les a exhorté à suivre l’exemple de la société Socope.
Tout en demandant de consommer ce que nous produisons au motif de ne pas être des simples étrangers consommant du tout venant. Restons dans notre culture pour immortaliser les idéaux séculaires. Il les a invité à plus d’engagement et de courage dans leurs entreprises.
Désormais un prix national de développement
Pour donner un nouvel élan a cet important secteur et à cette journée du souvenir, le ministre Nzanga Mobutu a proposé l’instauration d’un prix national de développement. Ce prix, organisé par un texte réglementaire, récompensera le 24 juin de chaque année, les pêcheurs ou les autres exploitants agricoles s’étant illustrés dans un des différents domaines d’activités suivant des critères à définir. Grâce à des supports médiatiques appropriés, les Congolais pourront eux ¬mêmes désigner les lauréats de l’année. Dans cette même logique, promet de s’employer à changer ses méthodes de travail pour affronter les nouvelles réalités. L’agriculture, l’élevage et la pêche ne seront plus abordés de la même manière que dans le passé. C’est peut-être le même monde, mais ce ne sont plus les mêmes réalités et encore moins les mêmes problèmes, a-t-il déclaré.
Ayant une pensée directe aux compatriotes du Kivu qui continuent à souffrir des affres de la guerre, il a laissé entendre que son premier devoir est d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire. La seconde préoccupation est de promouvoir un bon climat des affaires. Tout mon action au sein du ministère de l’Agriculture, pêche et élevage va tourner autour d’un objectif central : la mise en place d’un code agricole pour la promotion des trois « P », à savoir le Partenariat public prive. Ce code qui va réconcilier le présent et le passé, se présente comme le cadre qui permet de solutionner l’ensemble des problèmes du secteur agricole : mise en place des politiques et des programmes mieux articulés sur une longue période, conception des incitations fiscales et administratives bien pensées, et octroi des garanties financières et foncières stabilisée Bien plus, ce code va poser pour la première fois l’épineuse question du financement du secteur agricole. Il ne s’agit plus de demies mesures, mais plutôt d’une solution structurelle dans une vision à la fois localisée et globalisée. L’ensemble de cette dynamique sera inspire d’exemples réussis de réforme globale du secteur et de l’activité agricoles non seulement à travers le monde, mais aussi et surtout au niveau africain ou certains pays de l’Ouest et du Sud enregistrent d’excellents résultats dans ce domaine.
Remise d’intrants de pêche aux unions des pêcheurs
Le clou de la manifestation a été la course des piroguiers au port de pêche de Kinkole et la remise des intrants de pêche aux unions des pêcheurs. Il s’agit des cartons de nappes des filets, des bobines en nylon, des hameçons, des machettes, des appareils de communication, et des postes de radio, des T-shirts remis par Vodacom, et bien d’autres choses.
Et en réponse à ce geste, M. Joseph Bongwango, président de l’union des pêcheurs, a exprimé les préoccupations des associations et Ong sous formes d’avalanche de questions. Selon lui, il n’existe aucune loi ou réglementation de l’exercice du métier de pêche en Rdc. Comme quoi tout métier sans législation est appelé à disparaître. Ce manque de la politique protectrice entraîne la destruction de la biodiversité provoquant ainsi le déséquilibre entre le potentiel halieutique et la production. Il a appelé le gouvernement à passer directement aux actes en lieu et place de la remise des intrants de manière symbolique aux pêcheurs avec le traditionnel refrain: « nous vous remettons ces intrants symboliquement et vous passerez dans nos bureaux pour retirer des importants lots, ces intrants permettront d’augmenter la production afin de lutter contre la faim et la pauvreté ».
Réactions des participants
Le gouverneur de la ville province de Kinshasa Je salue cette journée historique, c’est une fête des pêcheurs. Je promets de trouver des solutions aux préoccupations des pêcheurs dans le cadre des cinq chantiers du président de la République. Raison pour laquelle j’annonce que d’ici le mois de juillet, il sera érigé une chambre froide à Kinkole pour la conservation des poisons.
Gilbert Nkuli , Dg de Vodacom Congo : C’est une journée magnifique, et l’occasion nous est donnée pour rendre un hommage mérité aux pêcheur de notre pays. Le moment nous permet aussi de nous relaxer.
Le député Chalupa : notre joie est excellente. La journée du poisson nous ramène à ce que nous attendions toujours. C’est une continuation à ce que le père de Nzanga Mobutu a commencé. Si Kinkole existe aujourd’hui, c’est parce que le père du ministre d’Etat a posé la première pierre.
(Ern.)
Wilma Tshitenge/Uhuru
Last edited: 25/06/2007 17:55:30
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Un projet de loi créant le Fonds de reconstruction nationale en cours d’élaboration au gouvernement
Kinshasa, 25/06/2007 / Politique
Le compte-rendu du Conseil des ministres de vendredi dernier a révélé que le gouvernement projette de créer un établissement public dénommé « Fonds de reconstruction nationale » visiblement appelé à matérialiser les cinq chantiers de développement du pays. Les membres du gouvernement ont échangé au cours du Conseil des ministres du vendredi 22 juin dernier, entre autres, sur deux projets de loi devant impulser la reconstruction et le développement de la RDC. En effet, le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction et son collègue, le ministre d’Etat près le Président de la Ré¬publique, ont fait aux membres du gouvernement l’économie du projet de loi portant création de la taxe de reconstruction nationale ainsi que du projet d’ordonnance portant création d’un établissement public dénommé « Fonds de reconstruction nationale » (Forena).
Selon le compte rendu fait par le ministre de l’Information, Presse et Communication nationale, Toussaint Tshilombo Send, ces deux projets ont été renvoyés au prochain Conseil des ministres approfondissement.
Tout porte à croire qu’il s’agit là des mécanismes que le gouvernement Gizenga est en train de mettre en place pour matérialiser et rendre effective la matérialisation des cinq chantiers du discours programme du pré¬sident de la République.
Ces cinq chantiers sont no¬tamment l’emploi, la santé, l’édu¬cation, l’infrastructure et les logements. Ce sont les axes majeurs sur lesquels le gouvernement devra orienter ses actions afin de tenir la promesse faite par le chef de l’Etat au peuple congolais. En effet, le président de la République, Joseph Kabila, a battu campagne autour justement de la réalisation de ces cinq chantiers qui sont, selon lui, primordiaux pour le décollage du Congo-Kinshasa tant au plan social qu’économique.
En effet, les défis pour la reconstruction de la RDC sont énormes. Ils vont de la construction des infrastructures de trans¬ports (routes, rails, voies naviga¬bles, aéroports) aux investissements dans l’agriculture en pas¬sant par la construction des logements sociaux et des édifices d’intérêts publics comme les universités, les écoles, les hôpitaux. Ces travaux demandent de gros financements qui ne pourront être trouvés que par la mise en place notamment des canaux devant, d’une part, faciliter l’obtention des fonds nécessaires et d’autre part, les affecter judicieusement.
Une des causes du retard de développement de la RDC c’est notamment la gestion cavalière des finances publiques et le non respect des règles de bonne gouvernance. Le peuple attend juger les dirigeants actuels par les actes. Jusque-là le gouvernement s’est bien comporté dans la gestion des finances publiques, selon les dernières évaluations des bailleurs de fonds, notamment les experts du Fonds monétaire international (FMI).
Et l’on se réjouit que le gouvernement Gizenga ait édicté des mesures d’accompagnement pour que le budget 2007, en examen actuellement au Sénat, s’applique tel qu’il sera voté et promulguée par le président de la République. Ces mesures font état de la gestion rigoureuse et transparente des finances publiques sur base caisse, du non recours au financement bancaire et de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Si ces mesures sont respectées durant cet exercice budgétaire, les cinq chantiers du Chef de l’Etat peuvent être perceptibles aux yeux de la population.¬
(Th)
Amédée Mwarabu Koboko/Le Potentiel
Last edited: 25/06/2007 17:24:44
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Goma : le président du Panam porté disparu depuis dimanche
Nord Kivu | Politique et Citoyen | 25 Juin 2007 à 17:13:42
Selon les membres de sa famille, le président national du Parti National Maï-mai a été enlevé en plein jour et devant son domicile du Quartier Mabanga par des personnes en des tenues civiles et militaires. Kambale Malonga a été conduit vers une destination inconnue, rapporte radiookapi.net
Ces personnes étaient conduites, selon la même source, par un officier de la 8ème région militaire appelé Colonel Philémon. L'Etat major de la 8ème région ne reconnaît pourtant pas ce colonel comme faisant partie de ses effectifs.
Le vice-président du Panam, fédération du Nord-Kivu, parle des circonstances de la disparition du président national du PANAM. Mumbere Sikirya Mube Stanislas exige sa libération immédiate. « Aux environs de 11 heures, dimanche, un certain Philémon, Colonel au bureau T2, est venu saluer le président, comme tout autre Mai-Mai. Curieusement, 5 minutes après, un autre monsieur en tenue civile est venu expressément vers le président pour lui demander de le raccompagner jusqu’à la route. Là-bas, deux personnes qui étaient derrière un véhicule immatriculé OR 35 88 BB, l’ont pris et lui ont passé un craca [menottes] aux mains avant de le jeter dans le véhicule qui a démarré aussitôt. Nous n’avons pas de ses nouvelles jusqu’à l’heure où je vous parle… Nous réclamons le retour de notre président, et sans aucune condition. Puisqu’il est libre de s’exprimer dans le cadre de notre parti PANAM ».
Kambale Malonga avait fait une déclaration vendredi dernier sur Radio Okapi. En qualité de Président national du Panam, il avait affirmé que les Maï-maï de Walikale et du Masisi ont été oubliés dans les récentes nominations au sein de l’Armée et de la Police nationale.
Par Redacteur Web
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Lubumbashi : Médecins sans Frontières/France met la clef sous la porte
Katanga | Développement | 25 Juin 2007 à 19:42:48
Apres six ans de présence, l'Ong quitte le Katanga. Elle estime que les situations humanitaires urgentes sont finies. Michaël Le Paih, coordonnateur de MSF/France, indique que les autres branches de Médecins sans Frontières tels MSF/ Espagne, Hollande et Belgique continuent à oeuvrer dans la province, rapporte radiookapi.net
Michaël Le Paih a annoncé cette nouvelle lundi au cours d’un atelier à Lubumbashi. « On a porté assistance humanitaire à ces populations qui étaient victimes d’un conflit armé. Nous avons aussi eu des opérations de réponses aux urgences épidémiques. Aujourd’hui, la situation s’est considérablement améliorée. Les violences qui étaient faites envers les civils ont quasiment disparu.On n’est plus en face, au Katanga en tout cas, des blessés par balle qu’il faut traiter en urgence ».
Le coordonnateur de MSF/France reconnaît que des urgences épidémiques existent encore. C’est pourquoi, dit-il, « MSF/France s’en va du Katanga, mais d’autres sections de MSF restent présentes : MSF/Belgique, les sections Hollandaise et Espagnole qui travaillent, qui sont présentes sur une partie du territoire dans des zones comme Pweto, Dubie, Shamwaaana, Nyunzu. Donc, voilà, il y a encore une presence de MSF dans la province ».
Par Redacteur Web
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Brazzaville : l’opposition exige l’annulation des élections législatives
Congo-Brazzaville | Politique et Citoyen | 25 Juin 2007 à 19:41:22
Les élections législatives se sont déroulées dimanche à Brazzaville sous une confusion totale. Le Collectif des partis de l'opposition avait appelé au boycott de ces élections. Il demande « l'annulation pure et simple » du scrutin. Dans une déclaration, ils ont aussi demandé la démission du gouvernement et de la Commission nationale électorale (CONEL), rapporte radiookapi.net
« Le Collectif demande l'annulation pure et simple de ce scrutin qui fait la honte de notre pays », a déclaré au cours d'une conférence de presse le collectif des partis ayant boycotté ces élections. « Il exige en même temps la démission du gouvernement et de la Commission nationale électorale, et demande au président de la République de prendre ses responsabilités face à ce chaos national ».
Pour ces partis, le pouvoir de Brazzaville a le dos au mûr, après avoir échoué dans son plan d'organiser des fraudes massives. Ils ont également dénoncé le vote de nuit, car certains bureaux de vote ont fermé jusqu'à une heure du matin.
Les autorités de Brazzaville ne se sont pas encore prononcées sur la reprise ou non du vote dans les circonscriptions où il n'a pas eu lieu. Pour l'heure, aucune tendance. On sait néanmoins qu'il y aura l'élection des ministres du gouvernement, candidats uniques dans une dizaine de localités. En même temps, on devrait assister à une percée des dignitaires de l'ancien président Pascal Lissouba, dans leur fief du sud-ouest du pays.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Lancement des brigades d'assainissement dans la commune de Kinshasa
Le Potentiel (Kinshasa)
25 Juin 2007
Publié sur le web le 25 Juin 2007
Kinshasa
Le bourgmestre de la commune de Kinshasa, Sapu Kalimasi, a appelé dernièrement les habitants de sa commune à s'impliquer dans la lutte contre l'insalubrité afin d'améliorer les conditions sanitaires et d'hygiène dans leur municipalité.
Laquelle a «une position géostratégique dans la ville de Kinshasa», car située entre les principales artères d'accès vers les lieux de grandes attractions dont le centre-ville, l'hôpital général de Kinshasa, le marché central, le stade des Martyrs, le marché Somba Zikida. Le bourgmestre Sapu l'a déclaré à l'occasion de la cérémonie du déploiement des brigades d'hygiène et de l'assainissement qu'il a présidée dans la salle Mongita. Il a fait savoir que l'application des mesures d'hygiène et de l'assainissement, pour l'amélioration des conditions de vie des populations de sa juridiction, requiert la volonté de tout un chacun.
Car, le défi de rendre salubre cette commune est très grand au regard de multiples facteurs socio-culturels. Déplorant les conditions d'insalubrité dans lesquelles vivent ses administrés. Notamment, les caniveaux bouchés, des tas d'immondices dans les lieux publics, les installations sanitaires délabrées, les animaux domestiques en divagation.
Il a affirmé que cette insalubrité est à la base de la recrudescence de certaines maladies telles que la gastroentérité, la fièvre typhoïde, le paludisme, les maladies d'origine hydrique, etc. Au sujet de brigades d'hygiène, il a indiqué que ces agents ont été adjoints aux techniciens d'assainissement pour que le travail se fasse correctement.
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Congo-Kinshasa: Le directeur commercial de la Cinat accusé de détournement de 133 tonnes de ciment
Le Potentiel (Kinshasa)
25 Juin 2007
Publié sur le web le 25 Juin 2007
Hilaire Kayembe
Kinshasa
Le tribunal de grande instance de Matete (Tgi/Matete) a statué dernièrement en matière pénale sur le dossier RP 1889 le saisissant du cas de détournement de 133 tonnes de ciment dont est accusé le directeur commercial de la Cimenterie nationale (Cinat) du Bas-Congo.
Le requérant a rencontré, à cette audience d'introduction, la résistance du prévenu qui a estimé dans un des préalables que l'action était mal dirigée. Le tribunal a pris en délibéré ces exceptions que le ministère public a d'avance minimisées.
Le tribunal de grande instance de Kinshasa Matte (Tgi/Matete), a statué le lundi 18 juin dernier sur le dossier RP 1889 initié par M. BBM, administrateur de la société BP, contre sieur MB, directeur commercial de la cimenterie Cinat du Bas-Congo. Ce dernier est poursuivi pour détournement de 133 tonnes de ciment qui appartiendraient au patrimoine de la société BP. A l'appel de la cause, le prévenu MB assisté de ses conseils, a soulevé quatre exceptions afin que le tribunal puisse se dessaisir de la cause. Selon la partie défenderesse, l'exploit de citation par lequel il est traduit en justice est obscur. Il ne détaille pas les éléments constitutifs de l'infraction. Ensuite, la partie remarque qu'on ne plaide pas par procuration, invoquant même le défaut de qualité du requérant.
«Le contrat étant signé entre la société BP et la Cinat, on ne voit pas comment M. BBM vient réclamer les 133t de ciment sans mandat de la société qu'il est sensé représenter», a dit en substance un des conseils, faisant allusion à la distinction entre personne morale et physique. Troisièmement, la défense a épinglé que de ce fait, l'action est mal dirigée. «Notre client est un préposé de la Cinat, si le requérant se sent lésé, il doit s'en prendre à la société Cinat et non à un individu qui a agi dans le cadre de sa fonction», a-t-on encore ajouté. Enfin, les avocats de la partie prévenue on dénoncé la confusion entre l'infraction de détournement et l'abus de confiance en ces termes: «La partie demanderesse parle dans son acte de citation de détournement des deniers privés. Alors que les deniers sont des espèces. L'action devant le tribunal est plus civile que pénale. La peine encourue pour un abus de confiance étant de moins de cinq ans, le Tgi devrait la rejeter».
L'article 57 du code de procédure respecté
Réagissant à ces exceptions, le conseil du requérant BBM a estimé, pour sa part, que l'exploit de citation diligenté contre le prévenu a respecté l'article 57 du Code de procédure pénale. Il a brossé sommairement les faits de la cause, la personne visée est celle de MB car ayant pris personnellement la responsabilité de retourner l'homme mandaté pour la cession de 133 tonnes de ciment. La Cinat, quant à elle, n'a jamais écrit pour nier l'existence de ce stock de ciment. Ainsi, la partie impliquée l'est justement car, elle seule sait où elle a mis ce stock négocié entre les deux sociétés. La date et le lieu des faits sont signalés depuis la négociation et le renvoi du cessionnaire.
Quant à l'obscurité de l'exploit, le conseil de BBM l'a qualifié de dilatoire: «Vous avez compris de quoi il est question. Vous vous en défendez déjà comme si vous étiez au fond de la cause».
Mais à savoir pourquoi n'a-t-on pas traduit en justice la Cinat, la réponse a été la suivante: «Nous l'avons fait en connaissance de cause. Si BBM n'avait rien, MB allait lui adresser une lettre avec en tête de la Cinat. Ce qu'il n'a jamais fait».
Le conseil a abordé le défaut de qualité de son client évoqué: «Mon client étant administrateur de la société BP, il lui revient de représenter cette fiction juridique envers les tiers.Il en a tout pouvoir », a-t-il conclu. Même si il n'a pas dit explicitement dans l'exploit et qu'il n'a pas versé des pièces dans ce sens au dossier.
Après un avis consultatif du procureur, le tribunal a pris les exceptions en délibéré.
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Congo-Kinshasa: Examen du Budget 2007, le sénateur H.Th. Lokondo fustige le saupoudrage des ressources financières
Le Potentiel (Kinshasa)
25 Juin 2007
Publié sur le web le 25 Juin 2007
Freddy Monsa Iyaka Duku
Kinshasa
Après l'Assemblée nationale, c'est au tour du Sénat d'examiner le projet de loi budgétaire 2007. La plénière a été marquée par des interventions pertinentes, notamment celle du sénateur Henri-Thomas Lokondo qui a vivement conseillé le gouvernement d'éviter au maximum le saupoudrage.
Il a invité le gouvernement à « affecter l'argent dans les secteurs qui en ont pleinement besoin et qui peuvent avoir un effet d'entraînement positif immédiat sur les autres ». Il fait naturellement allusion aux infrastructures de base, particulièrement les routes, ponts, rails, aéroports, hôpitaux et écoles en vue de faciliter d'une part, les échanges entre les milieux ruraux et urbains, et d'autre part, assurer le bien-être intégral de la population.
Pour ce faire, il a apprécié à sa juste valeur le document produit par la Fédération des entreprises du Congo, Fec. Il a reconnu que la Fec a présenté les problèmes en termes des infrastructures de base tout en proposant des pistes de solution pour la relance de l'économie de la RDC, province par province. Il est donc important, a-t-il souligné, que le gouvernement puisse s'en inspirer pour requalifier avec la commission économique et financière du Sénat les affectations des dépenses dans le cadre des investissements pour des raisons d'équilibre entre provinces.
Evidemment, le sénateur Lokondo s'est attardé sur la province de l'Equateur en évoquant la réhabilitation des axes routiers suivants : Zongo-Gemena-Bumba ; Ikela-Bokungu-Boende et Ingende jusqu'au port de Mbandaka ; Mbandaka-Kalamba-Bikoro-Djwa-Boende et enfin Ingenge-Boende-Watshikengo-Ngelewa-Bolomba et Lisala.
DIALOGUE POLITIQUE RENFORCE
Evoquant le chapitre des dépenses qui accusent un gap de 49 milliards 888 millions de Fc et que le gouvernement pense le couvrir au moyen des économies budgétaires à réaliser sur le service de la dette au regard des reports de certaines échéances à obtenir au terme des négociations avec les institutions de Bretton Woods et le Club de Paris, le sénateur Lokondo se montre prudent. Il constate que les recettes exceptionnelles prévues dans le budget s'élèvent à 44% des recettes totales. Mais qu'il y a des conditionnalités de la part des partenaires extérieurs. Il insiste sur le fait qu'en septembre prochain, lors des négociations, le gouvernement puisse rappeler que la République démocratique du Congo est un Etat post-guerre, victime d'une agression reconnue formellement par la Résolution 1234. Et ce au nom de la solidarité internationale et la responsabilité humaniste. « C'est d'ailleurs, en connaissance de cause et ce au nom de toute la communauté internationale que l'Assemblée nationale générale de l'Onu avait déclaré à juste titre que la République démocratique du Congo était une « catastrophe humanitaire après la deuxième guerre mondiale »., a-t-il dit ; Aussi,a-t-il prôné un dialogue politique renforcé en vue d'obtenir la suppression de certaines de nos dettes bilatérales, malgré notre engagement dans l' Initiative Pays Pauvres Très Endettés, PPTE.
Il a également invité le Gouvernement à contacter des partenaires bilatéraux pour aboutir à des dons - projets et recourir à l'aide en nature sous forme des prestations des entreprises étrangères recrutées par les bailleurs de fonds bilatéraux ou multilatéraux eux-mêmes.
COMITE NATIONAL DE PRIVATISATION
Question de construire certains ouvrages qui requièrent des moyens techniques et technologiques très avancés. Il a de ce fait cité le cas de la construction du pont dit Maréchal dans le Bas-Congo par les japonais ; la route Osso Ossokari qui relie la province du Kivu à la Province orientale, l'Hôpital ultra moderne de N'Djili, la stade des Martyrs et le Palais du peuple par les chinois qui ont été des aides en nature « clé en main ». « Le gouvernement doit avoir l'ambition, même de l' audace sur le plan diplomatique en exploitant toutes les voies de mobilisation des recettes extérieures pour doter le pays d'un budget conséquent », a -t-il souligné.
Parlant des investissements, il a reconnu que tout le monde est d'avis qu'il faut promouvoir le partenariat Public-Privé pour le développement de notre pays. Cependant, il propose-t-il la mise sur pied d'un « Comité national de privatisation » composé des experts du gouvernement, des parlementaires, de la Fec, des syndicats, des Eglises, des universités pour définir à l'intention du gouvernement et de l'opinion tant nationale qu'internationale les conditions et les modalités générales de la privatisation des entreprises de l'Etat. « Car, cette politique doit s'entourer d'une grande transparence pour éviter toute tentative de bradage et de prédation », a-t-il conclu. Auparavant, il avait relevé que le budget est largement en dessous des moyens dont le gouvernement a besoin pour réaliser son programme. Mais que ce budget a au moins le mérite d'exister même s'il ne reflète pas, dans ses priorités et ses répartitions la lutte contre la pauvreté qui est le socle même du DSCRP.
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Congo-Kinshasa: L'ordonnateur des finances en prison pour détournement de salaires (RO)
La Prospérité (Kinshasa)
25 Juin 2007
Publié sur le web le 25 Juin 2007
Kinshasa
L'ordonnateur-délégué urbain des finances de Kikwit croupit en prison depuis une semaine. Il est accusé par l'Auditorat militaire de garnison de Kikwit de détournement de salaires du personnel civil attachés à la première Région militaire à Kikwit. Ce que nie l'ordonnateur - délégué, constate radiookapi.net
Plusieurs autres interpellations autour de ce dossier ont été enregistrées. Le maire de la ville de kikwit signale que ce problème a toujours rebondi à chaque fois qu'il y a une nouvelle autorité militaire à l'auditorat . Selon lui, ce dossier date de 2003. En janvier 2007, une commission de vérification a été mise en place pour lever l'équivoque sur la paie des agents selon lequel l'argent envoyé chaque mois pour la paie serait utilisée pour la paie des autres service et à de fins personnelles. Cette commission qui était présidée par le chef de division de la mairie, avait pour membres les syndicalistes, quelques chefs de service, les responsable de l'ANR ainsi qu'un représentant de l'auditorat militaire.
Il ressort des conclusions de cette commission qu'après le contrôle physique effectué par la Fonction publique/Kinshasa, quinze agents personnels civils seulement ont été retenus et 85 qualifiés de fictifs. Quant à l'auditorat, cette arrestation serait due aux enquêtes qui sont encours pour donner la lumière sur la destination de ces fonds alloués au personnel civil attaché à la région militaire.
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mardi 26 juin 2007
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1 commentaire:
Je vous remercie beaucoup pour l’intérêt que vous portiez aux dossiers qui m’oppose à la Banque Centrale du Congo sous le RCA 28194/23914 lequel RCA condamne la Banque Centrale du Congo pour plagiat et contrefaçon de mon œuvre intitulée : « PLAN COMPTABLE DECIMAL DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO ET GUIDE SECTORIEL DES BANQUES COMMERCIALES & DES COOPERATIVES » et le RTA 6610 qui me réintègre à la Banque Centrale du Congo car mon licenciement était abusif.
Le RTA 6610 a été prononcé en date du 15 Mai 2012 par les juges de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe et il confirme le RAT 15063 du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe. Conformément à la loi cet Arrêt de la Cour d’Appel est exécutoire nonobstant tout recours nous avons cité : La tierce opposition, La requête civile, la prise à partie des juges et Le pourvoi en cassation. Malgré cet arrêt en ma faveur la Banque Centrale du Congo refuse de s’exécuter et crée des dilatoires tels que certaines affaires pénales que vous connaissez entre autre les imputations dommageables contre l’ancien gouverneur Jean Claude MASANGU alors qu’il ne s’agit que des vérités car ce dernier avait piétiné les décisions de justice, il a aussi initié des actions qui n’avaient rien avoir au dossier Plan comptable de la Banque Centrale du Congo.
Tenez, il a initié une tierce opposition sous RCA 25010 en violation de l’article 81 du code de procédure civile qui dispose « Que la tierce opposition est une voie de recours réservée au défendeur condamné mais non appelé au procès » la Banque Centrale du Congo étant partie au procès sous RCA 23914 rendu en ma faveur ne pouvait plus introduire une tierce opposition. L’ancien gouverneur Jean Claude MASANGU a aussi introduit une opposition sous le RCA 4937/29145 contre l’arrêt RCA 28194/23914 alors que cet arrêt a été contradictoirement à l’égard de toutes les parties. En effet, vous êtes sans ignorer que l’opposition est une voie de recours réservée au défendeur condamné par défaut. C’est l’article 61 du code de procédure civile qui le soutien. Voilà comment les autorités de la Banque Centrale du Congo humilient notre justice. Heureusement que les juges de la cour d’Appel de Kinshasa-Gombe ont rejetés la tierce opposition sous RCA 25010 et l’opposition sous RCA 4937/29145 pour irrégularité de la procédure. Félicitation Messieurs les juges. La Nation Congolaise vous en sera très reconnaissante.
J’ai déjà retiré le certificat de non pourvoi en cassation n°317 en ce qui concerne le RCA 28194/23914 cela veut dire qu’il y a forclusion. Aucune cours et aucun tribunal ne peuvent plus siéger sur ce dossier.
Malgré cette position de la justice, les nouvelles autorités de la Banque Centrale du Congo s’opposent toujours à l’exécution de ces deux arrêts. Heureusement le Président de la République, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, en tant que Magistrat Suprême vient d’ordonner à son Excellence Madame la Ministre de la Justice Wivine MUMBA MATIPA de suivre l’exécution de ces deux arrêts rendus en ma faveur.
S.E Franck MVUNZU MAKUMBA
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