Depuis son fief du Masisi, Laurent Nkunda défie le pouvoir
Retiré dans son fief de Nyamitaba, au cœur des collines du Masisi au nord de Goma, Laurent Nkunda Mihigo ne craint personne.
Celui que tous les journaux de la république décrivent comme un " officier déchu " et félon, comme le " boucher de Kisangani " en 2002 et l' " assaillant de Bukavu " en 2004, défie tranquillement le pouvoir depuis son campement établi dans une plantation naguère dévastée par les Hutus rwandais. Pour rejoindre " afande " (commandant) Nkunda, nous avons remonté une longue piste serpentant entre les pâturages et les massifs d'eucalyptus, croisé des bouviers venus du Rwanda amenant des vaches sur ces vertes collines afin qu'elles aient bientôt la peau luisante et le ventre bombé, salué de jeunes militaires aux uniformes sans insignes patrouillant entre les hameaux ou postés à de minces barrières de bois. Alors que dans d'autres régions du Nord Kivu, vers Walikale, les véhicules ne circulent qu'en convoi, de crainte d'être pris pour cible par des bandes armées et que les villages vivent dans la terreur et qu'au sud Kivu se multiplient des attaques ciblées, dont la dernière a emporté Serge Maheshe, le journaliste de Radio Okapi, un calme surprenant règne sur ces hautes terres du Masisi que les colons belges décrivaient naguère comme une réplique du paradis. Lorsque le dernier des militaires rebelles du Congo nous accueille sous un auvent de branchages, nous offre une jatte de lait crémeux et nous montre les tentes igloo qui abritent son état major, Laurent Nkunda Mihigo prend plaisir à préciser que l'attaché militaire belge vient de passer la nuit ici, que le New York Times lui a envoyé une équipe et qu'il est en train de recevoir une délégation venue des Etats-Unis…Bref, un agenda de ministre pour l'homme le plus honni de la république, que beaucoup rêvent d'amener devant la Cour pénale internationale. Une hypothèse peu probable, car Nkunda, qui guerroie depuis 1993, pourrait alors mouiller les plus haut gradés des armées de la région, chefs d'état major et même chefs d'Etat..
Longiligne, dégingandé, le général de brigade, officiellement déchu de son grade, s'exprime avec la verve et la conviction d'un pasteur. Comme ses adjoints, le général Kakolele, un Nande proche de l'armée ougandaise ou une jeune major aux joues rondes qui assure avoir combattu avec les Mai Mai, ces groupes nationalistes congolais, Nkunda a épinglé une petite effigie carrée sur son uniforme, qui confirme son appartenance au " rebirth ", un mouvement religieux d'origine américaine. Avec aplomb, il affirme qu'il a refusé de regagner Kinshasa à la veille des élections car il voulait continuer à combattre les Interhahamwe, ces miliciens rwandais auteurs du génocide et regroupés sous l'appellation Forces démocratiques pour la libération du Rwanda. Aujourd'hui, se présentant comme une sorte de Robin des bois, il entend protéger non seulement les Tutsis congolais mais tous les citoyens contre les exactions des miliciens hutus et il réclame le retour des Tutsis congolais toujours réfugiés au Rwanda, dont il évalue le nombre à 50.000 personnes. Ayant refusé le "brassage " c'est-à-dire la dilution de ses forces au sein de la nouvelle armée congolaise, Nkunda, en décembre dernier, a fait face à une offensive militaire d'envergure. Non seulement il l'a tenue en échec mais la Mission des Nations unies au Congo assure que seule l'intervention des hélicoptères onusiens empêcha le général de s'emparer de Goma. A la demande de Kinshasa, une médiation s'engagea alors, menée par le chef d'Etat major rwandais, James Kabarebe, et du côté congolais, par le général John Numbi, mandaté par le président Kabila. " Je suis un ancien de l'armée patriotique rwandaise, dit Nkunda, j'ai rejoint le FPR en 1993 et l'ai aidé en 1994 à combattre le génocide. J'étais à côté de James à Kisangani et durant la première guerre du Congo. J'ai même organisé la protection de Joseph Kabila, qui n'était alors que le fils de Mzee, Laurent Désiré Kabila. Ayant confiance en James, j'ai accepté un " gentlemen agreement ", c'est-à-dire le " mixage " de mes hommes avec d'autres militaires congolais. Je me suis ainsi " dessaisi " de 6000 d'entre eux, ce qui a permis de former cinq brigades. Seule la 6eme brigade n'a pas été constituée, car la partie gouvernementale n'avait plus d'hommes à mixer… "Nkunda, déchu de l'armée congolaise pour cause de rébellion, espérait être " mixé " avec tout son état major, bénéficier d'une amnistie et retrouver un poste de commandement, mais au lieu de cela, Kinshasa lui promet plutôt l'affrontement : " le mixage a été un échec et il est terminé ", assure le Ministre des affaires étrangères Mbusa Nyamwisi, tandis qu'à Goma, le général Masiala, qui a déjà pacifié l'Ituri, nous assure " qu'il est là pour remettre de l'ordre dans le Nord Kivu ".
Le rôle de ces brigades " mixées " est aujourd'hui très controversé : elles se sont donné pour première tâche de combattre les miliciens hutus FDLR, mais comme ces derniers se dissimulent au sein des populations congolaises, soit en les terrorisant soit en ayant noué des alliances avec des Hutus congolais, bon nombre de civils sont morts au cours de cette traque. Tous les Kivutiens assurent que parmi les " mixés " de Nkunda, qui sont demeurées des unités homogènes sinon autonomes, se trouvent de nombreux militaires venus du Rwanda. Sur certains d'entre eux, la Monuc a d'ailleurs découvert des cartes établissant que ces soldats chevronnés avaient même servi au Darfour, où les Rwandais participent aux forces de l'Union africaine…
Nkunda ne fait même pas semblant de nier l'évidence du lien avec le Rwanda : "moi aussi, je suis un démobilisé de l'armée rwandaise et, comme moi, beaucoup de mes hommes sont des Tutsis congolais originaires du Kivu, qui ont combattu au Rwanda puis sont rentrés chez eux… " Ses adjoints nous préciseront plus tard que leurs uniformes ont été " volés " dans les stocks rwandais et les armes trouvées sur le marché…
Nkunda répond aux critiques adressées à ses brigades, en dénonçant l'inconséquence de Kinshasa : " malgré les engagements du général Numbi et l'aval de James Kabarebe, les " mixés " étaient mal nourris, pas payés et toujours envoyés en première ligne. Leur comportement s'explique par le fait qu'ils avaient échappé à mon autorité… "
Nkunda avance les succès engrangés dans la zone qu'il contrôle : " la pacification est réelle, la sécurité permet le retour des réfugiés. Soucieux d'organiser la cohabitation de tous, j'ai réuni les chefs coutumiers de la région afin que se règlent les conflits fonciers entre les éleveurs tutsis et les agriculteurs hunde; durant les élections, j'ai assuré la paix et tout le monde, en toute tranquillité, a ainsi pu…voter en faveur de Kabila. "Loin de se présenter comme le dernier rebelle sur le point de faire face à une offensive gouvernementale, Nkunda a des projets et des ambitions : " il faut établir une Commission Vérité et Réconciliation, qui démontrera, entre autres, que les autorités politiques et militaires actuelles ont collaboré avec les FDLR, renforcer le pouvoir des chefs coutumiers, remplacer les multiples taxes qui accablent les gens par une cotisation personnelle unique, la CPM… "
A Goma cependant, tout en reconnaissant que les Tutsis congolais ne peuvent circuler que dans les zones tenues par Nkunda les représentants de la société civile soulignent que partout où les " mixés " affrontent les hutus des FDLR, les civils, pris entre deux feux, meurent par dizaines. Le gouverneur élu, Joseph Paluku, nous déclare qu'il veut " ressouder les liens sociaux, réconcilier les divers groupes ethniques, organiser des forums communautaires " et il espère bénéficier de la décentralisation qui devrait attribuer 40% des recettes aux provinces.
Mais avant cela, il devra trouver une solution au défi que représente Laurent Nkunda, qui depuis ses montagnes se présente comme le vrai "protecteur " de Goma et voit sa popularité augmenter à mesure que… celle du président Kabila est en chute libre, au rythme des assassinats ciblés et des tueries qui accablent les deux Kivu, ces provinces excentrées qui plus que jamais sont le maillon sensible du Congo…
Nyamitaba, Nord Kivu, Envoyée spéciale
(La Référence Plus)
Kinshasa, 26/06/2007 (La Référence Plus, via mediacongo.net)
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La ministre Lukiana réaffirme à Genève sa volonté d’organiser le premier forum national de l’emploi en Rdc
Kinshasa, 26/06/2007 / Politique
Le programme pour ce forum, concerne notamment des sujets sur l’emploi des jeunes, l’entreprenariat féminin, l’entreprenariat coopératif, la capitalisation des secteurs porteurs d’emplois. La ministre du Travail et de la prévoyance sociale, Marie-Ange Lukiana, a réaffirmé sa volonté d’organiser le premier forum national de l’emploi en République Démocratique du Congo, lors des travaux de la 96ème session de la conférence internationale du travail tenue à Genève à l’intention des Etats membres de l’OIT (Organisation internationale du travail). Mme Lukiana a indiqué dans son discours à la tribune de l’OIT, que l’espoir de sauver la RDC à cette étape par la création d’emplois décents et durables, est apparent à travers une forte volonté politique exprimée au sommet de l’Etat. « En effet, le Chef de l’Etat élu, a proclamé l’emploi comme l’un des cinq chantiers majeurs de son quinquennat et à son tour, le Premier ministre a déclaré que pour le programme de son gouvernement : « l’emploi est non seulement une priorité, mais la priorité des priorités », a-t¬elle dit.
Les huit questions mises en exergue dans le rapport du directeur général du BIT (Bureau international du travail) pour la promotion de l’agenda du travail décent, ont retenu l’attention de la ministre Lukiana eu égard à ce grand chantier prioritaire en RDC, « emploi ». Mme Lukiana, pour contribuer à dégager des solutions appropriées et durables, s’attelle à organiser le premier forum national sur l’emploi le mois prochain. Ce forum, « haut lieu du dialogue social par une large approche participative », sera une occasion donnée aux partenaires traditionnels du monde du travail et aux différents acteurs et couches de la population de réfléchir sur ce que doit être la politique congolaise de l’emploi. Ce sera aussi l’occasion pour les gouvernants de signer un pacte avec toute la nation pour la réalisation d’un ensemble de huit grands programmes cadres de création d’empois durables et décents, a précisé la ministre du Travail et de la prévoyance sociale.
Le programme, pour ce forum, concerne notamment des sujets sur l’emploi des jeunes, l’entreprenariat féminin, l’entreprenariat coopératif, la capitalisation des secteurs porteurs d’emplois, en tenant compte des personnes avec handicap ainsi que celles frappées du VIH/SIDA, la réforme et l’extension de la sécurité sociale. La ministre Lukiana, pour réaliser ce vaste programme, a sollicité à la tribune de cette session de la conférence internationale du travail, l’assistance du BIT et d’autres partenaires internationaux. Elle a souligné le souci de la RDC d’appliquer les normes internationales du travail. Les rapports sur l’application des normes jusqu’à l’exercice 2006 on été présentés par la RDC.
La ministre du Travail a renchéri outre le nouveau code du travail adopté entièrement par consensus, par la tripartite « gouvernement -patronat-syndicat », grâce au dialogue social, les résultats satisfaisants obtenus au Katanga, dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants, influent positivement sur l’amélioration, des conditions de travail dans le secteur minier. Le gouvernement congolais sollicite à cet effet auprès du BIT, l’extension de ce programme à d’autres provinces du pays à cette tribune.
Mme Lukiana a enfin exprimé la reconnaissance de la RDC au BIT, particulièrement à ses bureaux de Yaoundé, au Cameroun, et de Kinshasa ainsi qu’aux pays membres, pour l’appui dont ce pays continue a bénéficier dans divers domaines en rapport avec la promotion de la paix, de la démocratie, de l’emploi et du travail décent.
Marie-Ange Lukiana exhorte les travailleurs du secteur de la pêche à promouvoir la culture du travail. La ministre du Travail et de la prévoyance sociale, Marie-Ange Lukiana a exhorté le week-end à Kinkole les travailleurs du secteur de la pêche à promouvoir la culture du travail, à l’occasion de la journée nationale du Poisson célébrée le 24 juin de chaque année. Elle a encouragé à cette occasion, les pêcheurs à contribuer davantage à la création de nombreux emplois en vue de rencontrer ainsi les priorités du Chef de l’Etat pour le quinquennat en cours.
La ministre du Travail à fait savoir que le processus de revalorisation de toutes les catégories d’emplois projeté par son ministère a pour objectif de redonner la pleine dignité humaine au congolais à continuer dans la politique nationale de l’emploi en chantier.
Le message d’encouragement à la culture du travail de la ministre a obtenu l’adhésion de tous les opérateurs concernés qui y ont décelé la volonté manifeste des autorités du pays de favoriser le bien-être et le progrès du peuple congolais, a¬-t-on constaté.
(Ern.)
Acp
Last edited: 26/06/2007 16:12:06
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Le journal belge Le Soir révèle une louche fréquentation des Belges et Américains chez Nkundabatware
Kinshasa, 26/06/2007 / Politique
Reportage du journal belge Le Soir dans le Masisi auprès du repaire du dissident chef de guerre rwandophone Nkunda visiblement conforté dans sa rébellion par des émissaires belges et américains dont la présence n’est plus voilé. Retiré dans son fief de Nyamitaba, au coeur des collines du Masisi au nord de Goma, Laurent Nkunda Mihigo ne craint personne. Celui que tous les jour¬naux de la République décrivent comme un « officier déchu » et félon, comme le « boucher de Kisangani » en 2002 et l’assaillant de Bukavu en 2004, défie tranquil¬lement le pouvoir de¬puis son campement établi dans une planta¬tion naguère dévastée par les Hutus rwandais.
Pour rejoindre « afande » (commandant) Nkunda, nous avons remonté une longue piste serpentant entre les pâ¬turages et les massifs d’euca¬lyptus, croisé des bouviers venus du Rwanda amenant des vaches sur ces vertes col¬lines afin qu’elles aient bien¬tôt la peau luisante et le ven¬tre bombé, salué de jeunes militaires aux uniformes sans insignes patrouillant entre les hameaux ou postés à de min¬ces barrières de bois.
Alors que dans d’autres régions du Nord-Kivu, vers Walikale, les véhicules ne circulent qu’en convoi, de crainte d’être pris pour cible par des bandes ar¬mées et que les villages vivent dans la terreur et qu’au Sud-Kivu se multiplient des atta¬ques ciblées, dont la dernière a emporté Serge Maheshe, le journaliste de Radio Okapi, un calme surprenant règne sur ces hautes terres du Masisi que les colons belges décri¬vaient naguère comme une réplique du paradis.
Lorsque le dernier des mili¬taires rebelles du Congo nous accueille sous un auvent de branchages, nous offre une jatte de lait crémeux et nous montre les tentes igloo qui abritent son état major, Lau¬rent Nkunda Mihigo prend plai¬sir à préciser que l’attaché militaire belge vient de passer la nuit ici, que le New York Ti¬mes lui a envoyé une équipe et qu’il est en train de rece¬voir une délégation venue des internationale.
Une hypothèse peu probable, car Nkunda, qui guerroie depuis 1993, pourrait alors mouiller les plus haut grades des armées de la ré¬gion, chefs d’état-major et même chefs d’Etat...
(Th)
Le Soir/Forum de As
Last edited: 26/06/2007 15:25:38
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Plus de zones d’ombre dans les relations entre la Rdc et la Zambie
Kinshasa, 26/06/2007 / Politique
Le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange effectue depuis le week-end dernier, une visite de travail en Zambie dans le cadre des relations de bon voisinage avec ce pays frère. Avant de rejoindre la ville de Kisangani dans la Province Orientale où se tiendront le 30 juin prochain plusieurs manifestations en rapport avec la cérémonie commémorative de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange s’est rendu dimanche dernier à Ndola en Zambie pour rencontrer son homologue M. Levy Patrick Mwana Wassa. Outre les questions relatives aux échanges commerciaux entre les deux pays frères, la Zambie, d’après différentes sources concordantes, veut saisir cette occasion pour examiner toutes les voies et moyens pour que les rapports ne soient plus assombris entre la République démocratique du Congo et son voisin la Zambie. Le pays de Levy Patrick Mwana Wassa souhaite, également, être éclairé davantage sur les activités que l’actuel gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, entretenait avec l’ancien président Frédérik Ciluba aujourd’hui frappé d’une inculpation judiciaire.
Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui effectue cette visite de travail pour la première fois depuis son élection à la tête de la magistrature suprême de la troisième République, s’inscrit dans le cadre des relations de bon voisinage qu’entretiennent ces deux pays frères. Dans la capitale zambienne, Joseph Kabila et Levy Mwana Wassa entendent mettre un accent particulier sur les questions relatives aux échanges commerciaux entre la Rdc et la Zambie.
A ce sujet, il y a lieu de rappeler que les relations commerciales entre ces deux pays voisins avaient failli s’assombrir suite à la décision prise par l’autorité provinciale du Katanga, décision par laquelle le numéro un de la province cuprifère interdisait pour des raisons évidentes, l’importation des matières précieuses transportées à l’état brut du Katanga vers l’Afrique australe en passant par la Zambie.
Au cours de son séjour de 24 heures, après une escale de quelques heures à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, le chef de l’Etat devra également user de sagesse pour gérer le dossier relatif à la réquisition, sur décision du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, d’une centaine de camions appartenant aux opérateurs économiques zambiens laquelle avait, en son temps, suscité une vive réprobation des autorités zambiennes au point que Lusaka avait dépêché son envoyé spécial à Kinshasa.
Une situation un peu calme entre Lusaka et Kinshasa
Attendu que les relations voulues apaisées entre Lusaka et Kinshasa ont connu quelques moments d’agitation suite à l’occupation de certains villages de la RD Congo par la Zambie, il nous revient qu’au cours de cette rencontre de deux chefs d’Etat, les questions portant sur les relations entre les deux pays seront évoquées, particulièrement la saisie de produits miniers en voie d’exportation vers la Zambie. Des produits miniers bruts d’une valeur estimée à plus de 20 millions de dollars, faut-il le rappeler, avaient été saisis en début mars à Kasumbalesa, à la frontière entre la RD Congo et la Zambie.
Ce qui a fallu creuser un fossé dans les relations entre les deux pays, pourtant censées être au beau fixe en dépit des événements enregistrés au début de l’année avec l’arrestation et l’emprisonnement de plusieurs Congolais.
Parmi les Congolais arrêtés, indique-t-on, certains sont en ordre de séjour et d’autres sont simplement en transit ou encore des réfugiés vivant dans ce pays.
En outre, le mouvement d’arrestation a sensiblement baissé mais beaucoup de Congolais croupissent encore dans les prisons zambiennes. Des contacts sont pris avec les autorités zambiennes pour qu’une solution négociée soit trouvée à la crise. C’est aussi dans ce contexte que le président de la République était attendu pour être fixé sur l’état des lieux de la situation.
En ce qui concerne la situation qui prévaut au sein de la représentation diplomatique de la RD Congo en Zambie, les commentaires vont dans tous les sens au motif que tous les biens appartenant à l’ambassade ont été emportés.
A l’heure actuelle, beaucoup reste à faire afin de redorer l’image de la RD Congo dans ce pays frère qui entretient de bons rapports avec le Congo Kinshasa depuis des années.
La Zambie n’a jamais occupé une partie du territoire congolais. Le président Levy Mwanawassa va saisir cette occasion pour faire un démenti annoncé dans la presse de nature à perturber l’état de relation entre les deux pays et les informations publiées par la presse zambienne selon lesquelles M. Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, serait recherché par la justice zambienne. C’est plutôt le gouvernement zambien qui doit à M. Moïse Katumbi Chapwe une somme de sept 7 millions de dollars pour le maïs qu’il lui a livré en 2001. La Rdc et la Zambie partagent une frontière commune de plus de 1700 kms.
A l’issue de son séjour en Zambie, Joseph Kabila va se rendre à Kisangani via Lubumbashi dans le cadre des festivités du 30 juin. Les préparatifs vont bon train dans cette ville pour donner à cette cérémonie commémorative de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale un cachet spécial.
Force est de rappeler que lors de la tenue de la grande commission mixte des experts, il a été entre autres question de travailler sur les problèmes de sécurité à la frontière entre les deux pays et sur les échanges économiques, échanges sous peu soumis à des nouvelle réglementation estimée contraignante par la partie zambienne. Comme quoi, cette visite du Chef de l’Etat intervient à un moment opportun pour relancer les relations entre les deux pays devenues tendues depuis les dernières mesures prises par les autorités de la province du Katanga en vue de contrôler le trafic des marchandises au poste frontalier de Kasumbalesa.
Wilma Tshitenge/Uhuru
Last edited: 26/06/2007 14:58:23
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L’Assemblée nationale a créé un fâcheux précédent
Kinshasa, 26/06/2007 / Politique
De façon claire et nette on peut dire que l’Assemblée nationale congolaise vient de créer un fâcheux précédent qui porte en lui les germes qui peuvent faire exploser par « sympathie » les autres institutions du pays si rien n’est fait pour désamorcer la bombe à retardement cachée sous les rideaux de l’Assemblée nationale. Plusieurs fois les députés reconnus par la Csj sont montés au créneau pour exhorter le président du bureau de l’Assemblée nationale, M. Vital Kamerhe à plus d’équité dans la gestion de ce dossier.
En vain jusqu’à maintenant. Certes la résolution de ce problème dépend d’un certain nombre de paramètres inscrits à une procédure plus ou moins longue, mais on ne saurait résoudre un problème en étant dans une expectative aussi coupable que le mutisme observé à l’Assemblée nationale au sujet de ce dossier.
Ca fait quand même presque deux mois que la Csj a rendu son verdict, mais depuis, rien n’a été fait pour évacuer cette affaire alors ; la grogne est entrain de s’amplifier. Pour ne pas prêter le flanc aux critiques qui risquent de donner une image anti-démocratique de l’Assemblée nationale, son bureau doit rendre exécutoire la décision de la Csj. Cela sera à son honneur car on ne peut pas de façon délibérée comme cela est entrain d’être démontré, empiéter sur le domaine du pouvoir judiciaire.
Si malgré tout le bureau de l’Assemblée nationale continue à faire la sourde oreille, il sera alors loisible au Président de la République, Chef de l’Etat, d’intervenir énergiquement pour remettre la démocratie sur les rails par où passe sa caravane.
Prince Malko/L’Avenir
Last edited: 26/06/2007 15:27:45
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Train inter urbain, la ligne Kintambo Magasin - Lemba Riflar a repris
Kinshasa | Développement | 26 Juin 2007 à 10:33:11
Ce trafic reprend après près de 10 ans d’interruption. L’initiative de l’Onatra (Office national de transports) est saluée par les usagers de ce moyen de transport, constate radiookapi.net
Le premier avantage que ce moyen offre, c’est qu’il couvre un long trajet à moindre coût, ont indiqué la plupart des passagers rencontrés à bord du train inaugural. « Je crois que les autorités du pays ont pensé juste. Cela entre dans le cadre du social promis par le gouvernement. Nous constatons que les gens ont pris conscience en offrant aux gagne-petits ce moyen de transport », a déclaré l’un d’eux.
Par Redacteur Web
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Lubumbashi: la Gécamines sommée de payer dans l'immédiat à la SNEL 2,5 millions $
Katanga | Développement | 26 Juin 2007 à 15:39:49
La grande entreprise minière doit à la Société nationale d’électricité (SNEL) une dette certifiée estimée à 246 millions de dollars américains. Une délégation de cette compagnie conduite par le président de son conseil d’administration a fait le déplacement de Lubumbashi pour discuter du problème avec le gouverneur du Katanga, rapporte radiookapi.net
Selon M. Nicolas Muyiya, administrateur directeur financier de la SNEL, a indiqué son entreprise entend améliorer son service une fois cette créance recouvrée. Le Katanga qui est une province minière par excellence a besoin de beaucoup d’énergie électrique, a-t-il relevé. « Ne pas aider le Katanga, c’est ne pas aider tout la RDC, parce que le Katanga, c’est le poumon économique », a fait savoir le cadre de la SNEL.
Pour sa part, Calixte Mukasa Kalembwe, administrateur délégué général de la Gécamines (Générale des carrières des mines de la RDC), reconnaît la créance de la SNEL envers son entreprise. Cependant il appelle la Société nationale d’électricité « à ne pas jeter une société soeur en pâture, en faisant croire que s’il y a des problèmes de distribution d’énergie électrique ,la faute incombe à la Gécamines ».
Par Redacteur Web
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Tshikapa : 2000Kg de whisky en sachet et plus de 1000 kg de chanvre indien incinérés
Kasaï Occidental | Développement | 26 Juin 2007 à 16:30:01
L’opération, qui a eu lieu ce mardi matin en présence du comité local de sécurité, entre dans le cadre d’une action menée par le comité interministériel de lutte contre la drogue, rapporte radiookapi.net
En plus du whisky et du chanvre indien, 450 litres de boissons alcooliques locales ont également été incinérées. Tous ces produits ont été saisis par la police en moins de deux semaines. Selon le maire de Tshikapa, Albert Mutombo, les plus grands consommateurs de ces stupéfiants se recrutent parmi les exploitants artisanaux de diamant. Ces produits en provenance de plusieurs coins de la province convergent vers cette ville où l’activité est rentable, a ajouté la même source.
« Tous ceux qui consomment la drogue ne tiennent pas un raisonnement logique. Il sont pratiquement détraqués, commettent des actes incontrôlés, et à un certain moment, ils ne peuvent plus rendre service à la nation », a souligné Albert Mutombo.
Par Redacteur Web
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Lutte contre la torture, l'OCDH déplore le vide juridique en RDC
Kinshasa | Politique et Citoyen | 26 Juin 2007 à 16:34:05
Les victimes des tortures ne sont pas protégées en République Démocratique du Congo. C’est le constat fait par l’OCDH (l’Observatoire congolais de droits de l’Homme). A l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, cette organisation a lancé à Kinshasa une campagne de sensibilisation, a constaté radiookapi.net
Cette campagne de sensibilisation passe notamment à travers les spots, les conférences débats et l’assistance aux victimes identifiées. L’OCDH salue l’engagement pris par le chef de l’Etat lors de son investiture de faire respecter les droits de l’homme en RDC. Il note cependant que sur terrain, la situation n’a pas évolué. Par ailleurs, l’organisation déplore le vide juridique encore de mise au pays sur la torture, du fait que cette dernière ne constitue pas encore une infraction autonome en droit congolais.
Le ministre de la Justice qui prend par à cette campagne a invité toutes les victimes de briser le silence en dénonçant toute forme de torture dont elles sont l’objet, notamment de la part des hommes en uniforme et des agents des services de sécurité.
Par Redacteur Web
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Nkara : les pasteurs agressés par les habitants du groupement Mpene
Bandundu | Politique et Citoyen | 26 Juin 2007 à 17:43:53
Il leur est reproché leur parti pris et leur écart de langage dans le procès de conflit de terre qui oppose le groupement de Mpene à celui de Longo. le directeur de la radio communautaire Nkembo de Nkara a aussi été agressé par cette population de la localité Mibiere, groupement Mpene, constate radiookapi.net
Ces pasteurs de la mission protestante de Nkara-Ewa, dans le territoire de Bulungu au Bandundu, appartiennent au ministère international Laban au Congo. L’exécution d’un jugement rendu par le Tribunal de paix de Bulungu serait à la base du déboire actuel de ces pasteurs et du directeur de la radio Nkembo de Nkara. Un jugement dans l’affaire du conflit de terre opposant le groupement de Longo, secteur de Nkara, à 80 kilomètres à l’ouest de Kikwit, à celui de Mpene.
Les habitants du groupement de Mpene n’ont pas pu supporter la prise de position du tribunal de paix de Bulungu. Ce dernier a statué en faveur du groupement de Longo où est implanté la mission de Nkara-Ewa. Le groupement de Mpene considère que cette partie lui appartient. Mercredi et jeudi derniers, ces habitants se sont attaqués aux pasteurs, au directeur de la radio ainsi qu’aux agents du tribunal de paix. Ces derniers étaient venus leur signifier le jugement.
Un policier agressé au cours de ces incidents s’est vu arracher son arme. Il ne l’a retrouvé que 24 heures après. Selon les missionnaires, la concession actuelle de la mission a été achetée en bonne et due forme au groupement Longo depuis 1947.
Plusieurs infrastructures sociales y ont vu le jour. Telles la construction d’un centre de santé, l’implantation d’une radio communautaire, l’ouverture d’un institut biblique. Un hôpital est en construction et près des 70 ouvriers prestent à la mission.
Pour le moment, le calme est revenu grâce à la descente en ce lieu de l’administrateur du territoire assistant et la police de Bulungu. Une dizaine de récalcitrants a été appréhendée et les enquêtes se poursuivent.
Par Redacteur Web
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Kaitshanga : Chevron rassure, pas de pollution de l’environnement au pétrole
Bas Congo | Développement | 26 Juin 2007 à 21:28:51
Le directeur général de Chevron Texaco Oil Congo affirme que les déchets pétroliers enterrés à Kaitshanga n’ont pollué ni le sol, ni l’eau. C’est en réaction aux plaintes des habitants de cette localité. Ces derniers accusent cette entreprise d’avoir enterré, depuis 1986, des déchets pétroliers toxiques dans leur territoire, rapporte radiookapi.net
Pour le responsable de chevron, Mukoka Koni, ces déchets sont en train d’être déterrés. Ils seront recyclés par des sociétés occidentales spécialisées. Selon lui, ils ne sont pas toxiques. « Nous avons fait des analyses de cette eau, de la terre, et nous n’avons pas trouvé de traces. Si on avait trouvé des traces dans l’eau, Chevron allait être la 1ère société à demander officiellement au gouvernement de déplacer immédiatement la population. A moins qu’il n’y ait eu des cas et qu’on puisse nous dire que voila, il y a monsieur X qui a subit des dommages, il est là, il peut vous le démontrer, il vit à Kaitshanga, ainsi de suite. Ces déchets, comme je vous l’ai dit, provenaient de notre exploitation. Aujourd’hui, on va les récupérer, parce qu’en les laissant sur place, on sera obligé, chaque année, de pouvoir procéder à une évaluation ».
Selon le responsable de Chevron, ces déchets n’ont eu aucun impact sur l’environnement. Il dit en donner l’assurance, au nom de Chevron. Il ajoute que toutes les analyses faites jusque là ont démontré qu’il n’y avait aucun effet sur la population.
Par Redacteur Web
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Congo-Kinshasa: Suspension des bourgmestres de Lemba et Limete
Le Potentiel (Kinshasa)
26 Juin 2007
Publié sur le web le 26 Juin 2007
Diosso Olivier
Kinshasa
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a suspendu, depuis le samedi 23 juin dernier, les bourgmestres de communes de Lemba et de Limete.
Il est reproché à chacune d'elle la mauvaise gestion et le non respect des instructions de la hiérarchie. Les agents de la commune de Lemba ont salué cette mesure de l'autorité urbaine en manifestant leur joie le lundi 25 juin 2007. Ils sont sortis de leur bureau pour la signifier au gouverneur Kimbuta Yango de passage sur le lieu.
Il accompagnait le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu Famba, qui venait de visiter le centre d'examens d'Etat basé au lycée Mpiko, dans la commune de Lemba. Ce lycée est située à quelque cent mètres de la maison communale de Lemba.
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Congo-Kinshasa: Bas-Congo, après l'agression du gérant de Beltexco, le gouverneur tente de calmer le jeu
Le Potentiel (Kinshasa)
26 Juin 2007
Publié sur le web le 26 Juin 2007
Tshiala David
Kinshasa
Le gouverneur de la province de Bas-Congo, Simon-Floribert Mbatshi Batshia, s'est impliqué personnellement pour décanter le climat de malaise créé au siège provincial du groupe Beletxco à la suite de l'agression du gérant de ce siège par un ex-travailleur du groupe.
Reçue en audience dans son cabinet de travail de la ville portuaire de Matadi, la délégation de Beltexco à laquelle s'est jointe une équipe venue de Kinshasa, s'est dit satisfaite des mots de réconfort du gouverneur du Bas-Congo. La Beltexco, qui opère en République démocratique du Congo depuis 1922, a promis de tout mettre en oeuvre pour garantir un bon climat de travail sur ses différents sites disséminés à travers le territoire national. L'occasion était donc bien propice pour les délégués du groupe Beltexco de circonscrire les circonstances de l'agression dont a été victime le gérant de son siège de Matadi.
Ainsi, contrairement à certaines sources, l'agression dont a été l'objet le gérant du siège de Matadi de la Beltexco est l'oeuvre d'un agent licencié en bonne et due forme, selon les lois en vigueur en RDC, renseignent des sources proches de ce groupe.
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Johannesbourg se réveille sous la neige
mercredi 27.06.2007, 08:41
La neige a recouvert la métropole sud-africaine de Johannesbourg et la région du Witwatersrand dans le nord-est de l'Afrique du sud. La capitale Pretoria connaît aussi des températures glaciales, rapportent les médias sud-africains. Située dans l'hémisphère sud, l'Afrique du sud est actuellement en hiver et connaît régulièrement des périodes de neige ou de gel. Les températures devraient encore baisser d'ici ces prochains jours.
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mardi 26 juin 2007, 10h59
Belgique: Yves Leterme, probable Premier ministre, quitte son poste en Flandre
BRUXELLES (AFP) - Le chef de file des démocrates-chrétiens flamands, Yves Leterme, favori pour succéder au libéral Guy Verhofstadt comme Premier ministre belge, va quitter mercredi ses fonctions à la tête de la région de Flandre, a-t-on appris mardi auprès de son parti, le CDV.
"M. Leterme va annoncer aujourd'hui sa démission de son poste de ministre-président de Flandre (nord) mais elle ne deviendra officielle que demain, lorsqu'il la présentera au parlement flamand", a indiqué à l'AFP le porte-parole du CDV, Peter Poulussen.
C'est devant la direction du CDV et son groupe parlementaire à l'assemblée de Flandre que l'homme fort du parti, sorti grand vainqueur des élections fédérales du 10 juin avec 30 sièges et élu lui-même au sénat belge, devait annoncer sa décision mardi soir.
M. Leterme se rend ainsi disponible pour être pressenti pour le poste de Premier ministre, a dit M. Poulussen, soulignant cependant qu'il appartenait au roi Albert II de nommer le "formateur" du prochain gouvernement.
Il faudra d'abord que Didier Reynders, le chef du parti libéral francophone, le Mouvement réformateur (MR), ait conclu sa mission exploratoire d'"information" que le roi des Belges lui a confiée et qui devrait se terminer en fin de semaine.
Selon M. Poulussen, le moment est venu "d'accélérer le processus".
"M. Reynders a fait un bon travail mais nous avons l'impression qu'il a voulu gagner un peu de temps à cause des difficultés des partis socialistes francophone et flamand, le PS et le SPA", après leur recul électoral, a observé M. Poulussen.
Le CDV et ses alliés nationalistes flamands du NVA aspirent à une réforme des institutions fédérales donnant plus de pouvoirs aux régions.
La question risque de compliquer la formation d'un gouvernement qui pourrait prendre des semaines et même déboucher sur un blocage. Lors des consultations menées par M. Reynders, les partis de la Communauté française de Belgique, qui regroupe Bruxelles et la Wallonie (sud), et doivent être représentés à parité au sein de tout gouvernement fédéral, se sont en effet montrés unanimement hostiles à une telle réforme.
Un gouvernement de coalition dite "orange-bleue", associant les partis démocrates-chrétiens et libéraux des communautés néerlandophone et francophone du pays, qui détiendraient une large majorité avec 81 sièges sur 150 à la Chambre des Représentants, est toujours considéré comme le plus probable.
Mais une majorité parlementaire des deux tiers est requise pour la réforme de l'Etat que veut le CDV. Or l'appui des deux partis socialistes, qui totalisent 34 sièges, ou au moins de l'un des deux, est mathématiquement indispensable.
En même temps que M. Leterme, la ministre de la Santé de Flandre, Inge Vervotte, élue député fédéral à Anvers, présentera sa démission mercredi, se libérant aussi pour accéder éventuellement au gouvernement fédéral.
Le successeur de M. Leterme à la tête de Flandre, sera en toute logique le candidat du CDV, le ministre régional des Travaux publics Kris Peeters.
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Congo-Kinshasa: Nord-Kivu, près de 600.000 Usd d'appui à la réhabilitation des infrastructures sanitaires
Le Potentiel (Kinshasa)
26 Juin 2007
Publié sur le web le 26 Juin 2007
Faustin Kuediasala
Kinshasa
Le Bureau central de coordination (Bceco) a procédé jeudi dernier dans ses installations à la signature un protocole de maîtrise d'ouvrage avec l'Organisation non gouvernementale, Conseil, information et formation en santé (CIF santé), représenté pour la circonstance par son directeur général.
Pour le directeur général du Bceco, Matata Ponyo, la signature de ce protocole, inscrite dans l'enveloppe du Programme multisectoriel urgence de reconstruction et de réhabilitation (PMURR), devait aider à la réhabilitation d'une bonne partie des infrastructures sanitaires de la province du Nord-Kivu, en commençant par la ville de Butembo. Compte tenu de l'importance que sa structure accorde à ce projet, pour lequel il a été prévu environ 600.000 dollars Us, Matata Ponyo a invité l'Ong CIF Santé à plus de gestion dans la coordination de toutes les activités liées à la mise en oeuvre de ce projet.
« Nous attendons de vous rigueur dans la gestion et une parfaite coordination de tout ce qui touche au projet », a-t-il dit, s'adressant au directeur de Cif Santé. Présent à la cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de la Santé, représentant le ministre de la Santé publique, empêché, a abondé dans même sens, rappelant tout l'intérêt que le gouvernement accorde à cette partie du pays, qui sort d'une longue période de guerre.
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Congo-Kinshasa: Accord Gouvernement- Partenaires au développement, Gizenga obtient 1,3 milliard Usd pour financer des actions prioritaires
La Prospérité (Kinshasa)
26 Juin 2007
Publié sur le web le 26 Juin 2007
Kinshasa
Le séminaire avorté de Memling qui devait réunir les membres du Gouvernement et les partenaires au développement a finalement eu lieu, hier lundi 25 juin 2007 au Grand Hôtel Kinshasa. De cette journée, on retiendra que 1,3 milliard de dollars sont mobilisés pour réduire la pauvreté qui lamine les populations congolaises.
Le Gouvernement de la RD. Congo a présenté hier, lundi 25 juin 2007, au Grand Hôtel Kinshasa, son Programme d'Actions Prioritaires, PAP en sigle, pour la période allant de juillet 2007 au mois de décembre 2008. L'atelier, organisé avec l'appui de l'Ambassade de France, poursuit un objectif ultime : celui d'atteindre le point d'achèvement de l'Initiative PPTE à l'horizon 2008. Si tous les préalables sont remplis, en décembre 2008, les bailleurs de fonds ont promis d'annuler l'énorme dette qui empêche à la RDC de décoller.
Gizenga et ses ministres ont aligné cinq piliers pour atteindre le fameux point d'achèvement. Entre autres, la promotion de la bonne gouvernance et la consolidation de la paix ; la consolidation de macroéconomie et de la croissance ; l'amélioration de l'accès aux services sociaux et la réduction de vulnérabilité ; le combat acharné contre le VIH/sida, et enfin, l'appui à la dynamique communautaire.
Le lancement du PAP a été rendu possible à la suite d'une décision conjointe prise par le Gouvernement et ses 18 partenaires. Il reste que les acteurs du PAP doivent se mettre au travail sans tarder. Les financiers ont posé des conditions à prendre ou à laisser. Ils attendent des résultats au cours de prochains 18 mois, surtout pour ce qui concerne les grandes orientations du DSCRP. Le Gouvernement s'est engagé à rétablir la sécurité humaine, économique et sociale.
Parmi les intervenants, il y a eu le ministre des Finances, Athanase Matenda, qui a exposé sur l'Evolution de la situation économique de la RDC. Pour lui, les années 90 ont été marquées par une dégradation de la situation économique avec, comme point faible, la rupture de la coopération qui a fragilisé l'Etat. De grèves illimitées, une forte expansion de la masse monétaire, une hyperinflation et une baisse des activités économiques. De 2001 à 2007, la tenue du dialogue inter congolais en Afrique du Sud a permis la reprise de la coopération entre la RDC, la communauté internationale et les Institutions de Breeton wood. L'atelier du Grand Hôtel Kinshasa d'hier lundi est la preuve de cette reprise.
Le représentant résident de l'Union Européenne, M. Moutain a parlé de perspectives de l'économie congolaise à moyen terme. Pour lui, tout dépend des efforts que le Gouvernement va fournir dans la réalisation du PAP avec, notamment, une croissance positive de la réduction de l'inflation. Il faut que le Gouvernement élabore des stratégies budgétaires et monétaires efficaces à moyen terme.
Le ministre du Plan a annoncé, pour sa part, la mise en place des mécanismes d'évaluation du PAP. Un Secrétariat d'appui et de suivi des ressources extérieures est créé.
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Congo-Kinshasa: Déclaration conjointe - Gouvernement de la République Démocratique du Congo, partenaires au Développement Kinshasa
La Prospérité (Kinshasa)
26 Juin 2007
Publié sur le web le 26 Juin 2007
Kinshasa
Ce lundi 25 juin 2007, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, représenté par Son Excellence Monsieur Nzanga Mobutu, Ministre d'Etat en charge de l'Agriculture, les représentants du Gouvernement et des partenaires au développement de la République Démocratique du Congo (RDC) se sont réunis aux fins de s'accorder sur le Programme d'Actions Prioritaires (PAP) de lutte contre la pauvreté et de relance de la croissance en RDC.
Le PAP s'attachera d'ici fin 2008 à atteindre des objectifs stratégiques réalistes pour la mise en oeuvre de Cinq Chantiers du Président de la République, du Programme du Gouvernement, du Contrat de Gouvernance et du Cadre d'Assistance Pays (CAP) qui font tous parties intégrantes du Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSCRP).
Afin de pouvoir en tirer l'essentiel, la mise en oeuvre du PAP devra se faire dans un cadre macroéconomique stable. Cet objectif sera atteint par la mise en oeuvre parallèle des politiques économiques et financières prudentes (y compris dans le contexte du processus de décentralisation), par le strict respect de cadrages budgétaires et monétaires non inflationnistes du Programme économique du gouvernement, et une amélioration de la gestion et de la qualité de la dépense publique.
Le financement durable des actions nécessite un renforcement des capacités institutionnelles ainsi qu'un environnement de justice et de sécurité. C'est pour cette raison que les partenaires au développement de la RDC soutiennent le contrat de gouvernance du Gouvernement. Les réformes planifiées dans ce cadre concernent surtout les secteurs de la sécurité, de la gestion des finances publiques, de la gestion des ressources naturelles, de l'administration publique, de la gouvernance locale ainsi que du climat des investissements et des entreprises publiques.
Les actions alignées dans le domaine de la gouvernance auront pour objectif de lever les obstacles qui empêchent le pays d'amorcer une croissance robuste et durable et d'atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire auxquels tant la République Démocratique du Congo que ses partenaires ont souscrit.
La corruption et la mauvaise gouvernance des ressources publiques seront combattues. Ainsi des réformes permettront de soutenir l'initiative sur la transparence dans la gestion des revenus des industries extractives, secteur clé de l'économie nationale.
La mise en oeuvre du Programme d'Actions Prioritaires, implique également de lever les contraintes administratives, de protéger et de faciliter son opérationnalité, d'améliorer de manière significative la capacité d'absorption du gouvernement pour les projets en cours et ceux à venir.
D'autre part, on cherchera par des actions dans le secteur de la dynamique communautaire à stabiliser les communautés vulnérables et à accroître l'efficacité des programmes de réduction de la pauvreté. La politique de décentralisation en cours d'élaboration jouera un rôle très important dans ce cadre.
Concernant la lutte contre le VIH/SIDA, des actions prioritaires destinées à prévenir l'expansion du VIH en RDC particulièrement auprès des groupes à haut risque ont été retenues.
Dans la même lancée, le Gouvernement et ses partenaires s'engagent à améliorer la croissance économique en faveur des pauvres à travers des actions conjointement identifiées dans le secteur des transports, de l'environnement des affaires, de l'agriculture, des mines ainsi que de l'industrie.
En ce qui concerne les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'eau et de l'assainissement, des efforts seront concentrés sur l'amélioration substantielle de l'accès des populations aux soins de santé, à une éducation de qualité, à l'eau potable et à un milieu sain. La protection sociale de certains groupes vulnérables sera de même améliorée.
Le Programme d'Actions Prioritaires est un canevas autour duquel les partenaires au développement se sont engagés et ont harmonisé leur soutien au développement dans le cadre de la Déclaration de Paris
à laquelle la RDC et ses partenaires ont unanimement souscrit.
C'est dans cette perspective que les partenaires au développement de la RDC reconnaissent la nécessité de mettre en place un système d'informations sur la gestion et le suivi de l'aide publique au développement en termes de financements, de programmes, de localisation et de types d'activités en cohérence avec les secteurs prioritaires identifiés.
Le gouvernement et les partenaires au développement s'attacheront à l'avenir à préciser les programmes de développement pour le moyen terme 2009-2010 qui seront mis en oeuvre et qui feront l'objet de discussions lors de la réunion du Groupe Consultatif prévue avant la fin de l'année.
Le séminaire est l'aboutissement d'intenses consultations entre les experts du Gouvernement et les partenaires au développement de la RDC. Le résultat obtenu est la preuve qu'un dialogue solide est possible et peut aboutir à un partenariat dynamique et efficient. L'engagement est pris de structurer de manière durable ce dialogue dans le temps en y associant les partenaires de la société civile et du secteur privé.
Tous les participants à ce séminaire s'engagent à contribuer à ce qu'au terme de ce programme prioritaire, la RDC renoue avec la croissance économique robuste et durable, génératrice d'emplois, atteigne le point d'achèvement de l'initiative PPTE et implante solidement sa stratégie de croissance et de lutte contre la pauvreté.
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Angola: Construction du pont reliant l'Angola à la RDC
Le Potentiel (Kinshasa)
26 Juin 2007
Publié sur le web le 26 Juin 2007
Kinshasa
Des techniciens angolais et ceux de la République démocratique du Congo ont approuvé, le vendredi 22 juin 2007 à Soyo, l'option-B du projet Cabinda Link, le considérant comme le plus bénéfique pour l'Angola et le Congo-Kinshasa.
Ledit projet est évalué à plus au moins deux milliards 229 millions 18 mille dollars. C'est ce qu'a affirmé le même jour, à Soyo, dans la province de Zaïre, le directeur des infrastructures du ministère des Travaux Publics et chef d'équipe pour la partie angolaise à la première rencontre technique, Joanes André.
Ce dernier a dit que l'acceptation du projet est mutuelle, car, a-t-il ajouté, les deux parties sont tombées d'accord pour l'option-B, proportionnant de meilleures facilités et rapidité dans les travaux. Cette option, a-t-il poursuivi, inclut le trajet qui va de Cabinda, en Angola, en passant par Muanda, en RDC, traversant la ville de Soyo, à travers des embarcations, sur le tronçon fluvial Banana-Soyo.
« Le plan B est le plus important pour nous. Nous le défendrons toujours parce qu'il est plus avantageux en terme de coûts et de construction », a-t-il souligné.
Cependant, ce responsable a révélé qu'après la définition du projet, la partie congolaise a proposé à ce que les autorités angolaises prennent également en charge, en marge du projet, les travaux de l'amélioration de la route qui relie la ville de Boma à Muanda, dans le territoire congolais.
A cet effet, a-t-il indiqué, plus de 85 km de route entre Boma et Muanda seront réhabilités, toujours dans le cadre dudit projet. La rencontre s'est achevée samedi matin, avec la signature d'un document final, qui sera postérieurement soumis à l'approbation des dirigeants de deux pays sur les résultats obtenus.
Le variant B, rappelle-t-on, comprend une route de 74 km, dont 41 dans le territoire congolais et inclus un pont de 13 km, partant de la ville de Soyo, en Angola, passant par Banana, Muanda, Banga, Nsianfumu, Congo, Buka et Chipita, jusqu'à la ville de Yema, à Cabinda, dans le territoire angolais.
Les trois autres variants sont A, D et C. Le modèle A comprend une extension de 71 km, dont 38 km en RDC, y compris un pont de 17 km. Le modèle D est de 240 km, dont 115 en RDC, tandis que la dernière (C) est de 260 km, dont 119 km dans le territoire congolais.
Les deux délégations à cette première rencontre ont été respectivement conduites par Joanes André, pour l'Angola et par le conseiller du président Joseph Kabila, Kimbemba Mazunga.
Après l'approbation finale, le projet sera à la charge de la société chinoise de construction Road & Bridge Coorporation, dans un délai d'environ quatre ans.
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mercredi 27 juin 2007
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1 commentaire:
healey rajaji fystcec rama incorporates anytime permittee purthmrpct preside esge dunleavy
lolikneri havaqatsu
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